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DIRECTION DES ESPACES PUBLICS ET DU CADRE DE VIE
SERVICE GESTION URBAINE DE PROXIMITE
Affaire suivie par Anne-Laure JANSON
01.41.60.95.42
Bobigny, le 13/02/2009
Compte-rendu de la réunion de Gestion urbaine de proximité
îlot Etoile
Mairie Epstein
22 septembre 2008 (18h30-20h30)
Présents :
15 habitants dont un couple vivant dans le privé, rue de l’Etoile. Les habitants de la cité de l’Etoile sont
de différentes cages d’escalier.
Emmaüs Habitat : Loïc Darras, directeur de l'agence nord-est, Myriam Eelbode, responsable gestion
locative, Adeline Madouas, chargée de mission Développement social urbain, Mme N’Cho et Mr
Belkhadi, gardiens.
Ville : Jessica Sifflet, adjointe du service Tranquillité publique, Dhya Belhadi et Daniel Diouf, agents
locaux de médiation sociale, François Durandeau, chargé de projet Grand Quadrilatère, Anne-Laure
Janson, chef du service Gestion urbaine de proximité.

Introduction par la pilote (A-L Janson) sur le déroulé de la séance :
 rappel de la démarche GUP qui a démarré dans le quartier Etoile début 2005 et de ses
enjeux,
 échange sur l'état du quartier en distinguant les espaces et les considérant les uns après
les autres,
 Etablissement de priorités pour le traitement des difficultés soulevées.
Complément d'introduction par M. Darras.
Des diapositives PowerPoint sont diffusées en support.
Concernant le rôle des habitants du « groupe relais », la chargée de mission DSU d’Emmaüs
Habitat précise que les délégués d’immeubles n’ont pas été « évincés » ou oubliés et leur rôle a
encore moins été minimisé. Mais pour se garder de trop solliciter les habitants à de multiples
ateliers (ateliers projet, réunions GUP, réunions publiques…), et éviter ainsi des confusions, il a
été décidé conjointement par la ville et Emmaüs Habitat de ne constituer qu’un seul et même
groupe.
Le groupe relais intègre donc les délégués d’immeuble et reste ouvert à tous (information
par affichage, cartons d’invitation ou courrier à tous) même si la construction d’un groupe stable
est privilégiée.
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ECHANGES SUR L'ETAT DU QUARTIER :
Il est proposé aux habitants d’exprimer, par espace (parties communes, espaces extérieurs…),
les difficultés et dysfonctionnements rencontrés au quotidien. L’objectif est, à partir de la parole
des habitants, d’établir des priorités entre les actions à mettre en oeuvre sans attendre les
travaux.
1. COURSIVES OU PALIERS (EMMAÜS HABITAT)
 Entretien : les locataires estiment qu’il est de mauvaise qualité.
- La fréquence (1 fois/semaine) est jugée insuffisante.
« Avant le ménage était fait deux fois par semaine, pourquoi maintenant il n’est fait qu’une fois ? On paye des
charges ».
 Le directeur d’agence précise que le nettoyage des parties communes est effectué tout au
long de la semaine : les halls sont nettoyés chaque jour, les cages d’escalier 2 fois/semaine.
Ces prestations sont réalisés par les gardiens et par l’entreprise mandatée par Emmaüs Habitat
après mise en concurrence1 (La rationnelle).
Dans le cadre de la démarche de gestion de proximité, Emmaüs Habitat va mettre en place,
d’ici fin juin, une fiche de suivi et d’évaluation des prestations de ménage. Ce document
permettra d’avoir une synthèse chaque mois de l’efficacité du ménage dans la cité. Le
Gestionnaire habitat doit faire preuve d’une plus grande rigueur dans le contrôle des
prestations.
Il explique aussi que l’inflation a fait monter les prix des entreprises de nettoyage. Maintenir
deux nettoyages par semaine provoquerait une augmentation des charges.
- La qualité est également jugée insuffisante : matériel et produits non adaptés. Ainsi,
l’utilisation de seaux d’eau (2 pour 4 étages) est jugée archaïque. Elle ne permet pas
un rendu de bonne qualité et rend le travail difficile pour les agents.
« On ne donne pas de produits aux gens pour nettoyer, ils sont obligés de nettoyer avec de l’eau. »
« Les gens nettoient avec un seau d’eau, toutes les saletés arrivent au RDC. »
« Avant le personnel qui faisait le ménage avait un jet d’eau et maintenant un seau ! »
 Mr Darras explique que trop d’eau était gaspillée avec l’utilisation du jet d’eau donc on est
revenu aux seaux d’eau.
Il demande au responsable des gardiens d’effectuer des contrôles inopinés afin de vérifier dans
quelles conditions le nettoyage des parties communes est fait.
 Comportements :
En outre, les locataires ne sont pas toujours respectueux des lieux : sacs poubelles
laissés sur les paliers, occupation de certains paliers générant des déchets (mégots,
emballages et restes de repas).
« J’admire le travail des personnes qui font le ménage, ce sont aussi les gens qui ne respectent pas. »
Problème des scooters et motos garés dans les parties communes : rôle des gardiens
de faire remonter l’information avant que les locataires ne le fassent.
 Acte dangereux et gestion de sinistre :
Suite à l’incendie d’un deux-roues, le dernier étage du 29 a été fortement endommagé
(le skydôme a fondu…). Les locataires s’impatientent de voir les parties communes
remises en état.
 M. Darras explique quelle est la procédure en cours : l’assurance mène une expertise et
parallèlement la police son enquête. La prise en charge des travaux de remise en état dépend
de leurs conclusions (délai de 6 mois à 1 an) et ils ne peuvent démarrer avant. Toutefois, le
circuit électrique a été remis en sécurité et les escaliers ont été nettoyés.
Les travaux de remise en état qui devaient démarrer fin octobre 2008 ont été terminés début
février 2009.
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En effet, la législation impose aux bailleurs sociaux de mettre en concurrence les entreprises avant l’attribution
d’un marché.
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2. LOCAUX POUBELLES (EMMAÜS HABITAT)
 Entretien : les locataires se sont plaints de poubelles pas assez ou mal nettoyées.
 Quelle est la fréquence de leur nettoyage ?
Concernant les locaux, ils sont contrôlés et nettoyés chaque semaine. Il convient de rappeler
que les salissures dues à des locataires indélicats sont nombreuses.
 Matériel : manque de poubelles ou poubelles usées.
« Il manque des poubelles ou elles sont trop abîmées, elles ne sont pas lavées assez souvent. »
 Les bacs sont fournis par la Ville. Possibilité de renouvellement à examiner par le service
Gestion des déchets (Emmaüs Habitat doit en faire la demande).
 Utilisation des robinets d’eau par des personnes extérieures à la cité
 « il faut fermer ou enlever le robinet. » Comment restreindre l’accès sans pénaliser les agents
d’entretien ?
 Tri sélectif : pas assez fait par les habitants. Des mélanges dans les bacs bleus.
 « Il faudrait faire une piqûre de rappel aux gens pour le tri et pour les nouveaux arrivants. »
Début décembre, les couvercles des bacs bleus (emballages, journaux magazines) ont été
changés. Les nouveaux couvercles operculés (ne laissant qu’une ouverture réduite) visent à
protéger le tri réalisé par les locataires (un sac d’OM n’y rentre pas).
3. HALLS (EMMAÜS HABITAT)
 Entretien jugé insuffisant comme pour les coursives et paliers.
Les halls doivent être nettoyés tous les jours, soit par le gardien du secteur, soit par l’entreprise
prestataire.
Les rassemblements dans les halls (exemple au 27 et 29 Cité de l’Etoile) rendent nécessaires
un sur-entretien.
 Dégradations des boîtes aux lettres, tags…
 Les pièces permettant de réparer les boîtes aux lettres ne sont plus commercialisées et le
prix de boîtes aux lettres neuves est élevé.
Une commande de nouvelles boîtes aux lettres a été faite pour le 28bis. (La pose devrait avoir
lieu d’ici fin février 2009.)
 Délais de réparation/remise en peinture des dégradations ?
 « quand les tags vont-ils être effacés ? » (une locataire du 2)
M. Darras demande aux gardiens d’effacer les tags en repeignant. Réalisé depuis au 2.
Globalement, tout locataire peut se rendre à la loge pour consigner sur la main courante
les désordres constatés et faire une réclamations.
4. AIRES DE STATIONNEMENT DE LA CITÉ (EMMAÜS HABITAT)
 Manque d’éclairage
 Un manque de places a été relevé. Plusieurs raisons ont été citées par les habitants :
- présence de véhicules épaves et ventouses,
- présence de véhicules appartenant à des personnes extérieures à la cité,
- certains ménages occupent plusieurs places.
La cité est ouverte, le stationnement est libre. M. Darras rappelle que la résidentialisation
(travaux qui seront réalisés dans le cadre du projet de rénovation urbaine), en contrôlant l’accès et en
privatisant les places de stationnement, permettra de réguler l’utilisation du parking.
5. ESPACES VERTS DE LA CITÉ (EMMAÜS HABITAT)
 Inexistants pour une habitante.
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6. AIRES DE JEUX (EMMAÜS HABITAT)
Ras
9. PLACE EPSTEIN (EMMAÜS HABITAT)
Ras
10. AUTRES (EMMAÜS HABITAT)
 Caves 24 et 27 : elles seraient occupées en soirée (présence d’un canapé, d’une
télévision…). Les « cellules de veille » (réunions mensuelles) du Conseil local de
sécurité et de prévention de la délinquance permettent d’alerter la police sur ce type de
problèmes.
 « Qui nettoie le toit de NOVA et de la Pharmacie ? ». Un devis a été demandé par l’agence
à une entreprise. Mais finalement, ce sont les gardiens qui sont intervenus en octobre.
 Malpropreté : jets par les fenêtres, sortie des encombrants
« Les locataires jettent des poubelles, des objets par les fenêtres, si tu dis quelque chose tu as des représailles. »
« Vous trouvez des matelas qui traînent dehors, des objets dans les arbres toute l’année, avant on ne voyait pas
ça ».
 Stockage des encombrants
- Constat : le local construit en limite de cité, le long du parc départemental des sports, facilite le
dépôt sauvage de gravats par des artisans ou entreprises, de déchets toxiques, sacs d’ordures
ménagères…
« Les enfants passent tous les jours devant les encombrants et ce dépôt d’ordures pour aller à l’école, comment
voulez-vous qu’on leur demande de ramasser des papiers et de respecter quand ils voient ça. »
De plus, cela donne une image dégradée de la cité.
« Avant nous étions informés du prochain passage des encombrants, chacun mettaient les siens dans le local
poubelles, les gardiens les mettaient à l’extérieur et cela se passait mieux. »
(Ce procédé a été arrêté, pour des raisons de sécurité, suite à des incendies d’encombrants
dans les locaux poubelles.)
- Proposition : « Il faudrait mettre une grande benne à la place ».
Pour l’agence, la fréquence de ramassage est peut-être insuffisante. La Ville a déjà augmenté
cette fréquence d’une fois par mois à une fois tous les quinze jours.
Une réflexion est menée entre Emmaüs Habitat et la Ville afin de retenir une meilleure solution,
notamment en intégrant plusieurs points de collecte. (Point à l’ordre du jour de la réunion
suivante)  Problème à régler en priorité.
 Résidentialisation et impacts sur la tranquillité publique : sécurisation des accès aux
immeubles et privatisation du stationnement par des dispositifs de contrôle d’accès.
 Problème de sur-occupation : possibilité d’impact sur le cadre de vie
 Relogement des familles dites « à problèmes »
 Emmaüs Habitat engage un contentieux (pouvant aller jusqu’à la résiliation du bail) quand il y a
des conséquences lourdes sur la vie quotidienne des locataires.
7. SQUARES ET PROMENADE (VILLE)
Ras
8. PARC DÉPARTEMENTAL DES SPORTS (CONSEIL GÉNÉRAL 93)
Ras
10. EQUIPEMENTS PUBLICS (VILLE) : ÉCOLE ET GYMNASE
Ras
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11. RUES ET TROTTOIRS - EN DEHORS DE LA CITÉ (VILLE)
 Stationnement gênant : 20 rue de l’Etoile (à proximité du tabac), des habitants
subissent du stationnement sur bateau (les empêchant de sortir leur voiture du
garage). Plus généralement, il y a du stationnement sur trottoir dans cette rue.
12. ANCIENNE GARE (VILLE)
Ras
13. AUTRE : INSÉCURITÉ
 Circulation de 2 roues dans la cité (conducteurs non casqués)
 Occupation de parties communes et caves par un groupe de jeunes et parfois des
agressions physiques (ex. au 27).
 Le manque de présence policière est déploré. « Les policiers font des rondes en passant à
toute vitesses ! Ils ne font rien. »
PRIORITÉS D’AMÉLIORATION DÉTERMINÉES AVEC LES HABITANTS :
1. LA GESTION DES ENCOMBRANTS,
2. L’ENTRETIEN DES ESPACES COMMUNS
3. LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE (en association plus étroite avec le service Tranquillité
publique – Clspd)
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Il était convenu avec les habitants de se revoir le 21 octobre 2008 à 18h30 pour traiter de la
première priorité. Toutefois, n’ayant pu organiser cette rencontre en temps et en heure, nous
l’avions reportée au 8 décembre (sur les deux premières priorités).
Ensuite, c’est cette réunion elle-même qui a dû être annulée au dernier moment. Elle s’est
finalement tenue le 21 janvier 2009.
Nous vous prions de nous excuser pour ces contretemps.
Diffusion du compte rendu :
Participants,
Emmaüs Habitat : gestionnaire habitat
Ville : directeur des Espaces publics et du Cadre de vie, chef de service Espaces verts et gestion des
déchets, chef de service Transport circulation, chef de service de la tranquillité publique – Clspd,
directeur de la Jeunesse et chef du service jeunesse, directrice des Services sociaux, chargée de secteur
de l’Atelier du projet urbain,
Vie et cité
Sidec : mission de pilotage partenarial pour le PRU Grand quadrilatère
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