La grande révélation du projet secret …qui du
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La grande révélation du projet secret …qui du
La grande révélation du projet secret …qui du coup ne l’est plus ! Voilà des mois que vous attendiez ce moment. Vos petits (ou gros) doigts tapotent fébrilement sur la souris pour faire défiler ce stupide PDF à la recherche de l’information tant attendue. Rassurez-vous, elle vous sera donnée mais un petit peu de patience encore. Avant de lâcher définitivement le morceau, revenons sur les différentes propositions lues sur le forum et fendons-nous de quelques commentaires. En les divisant en deux parties selon leur potentiel de probabilité : les plus et les moins. Si le concept vous parait nébuleux, lisez la suite et les choses vous paraîtront beaucoup plus claires. Une suite à Caatinga Plus : L’univers développé par Hermann dans cet album lui a plu et a convaincu également les lecteurs. C’est un album qui a séduit même les plus exigeants ; Jean Van Hamme a même déclaré qu’il s’agissait là d’un des plus beaux scénarios que la BD ait portés, fort et limpide à la fois. Un concert de louanges qui pourrait inciter Hermann à remettre le couvert. D’autant que les personnages y sont attachants et que le récit laisse la porte ouverte à une éventuelle suite. Moins : Caatinga est un one-shot. Il a été conçu comme tel et Hermann n’a pas pour habitude de donner suite à ses one-shot. Une suite à Missié Vandisandi Plus : Le premier one-shot est peut-être l’album préféré d’Hermann dans toute sa production. Avec Sarajevo-Tango. Une bonne raison d’y revenir. Sans doute la seule. Moins : L’histoire semble bouclée à la fin de l’album. Pourquoi imaginer une suite ? Dans quel but et pour y défendre quoi ? En un mot, qu’est-ce qui pourrait inciter Hermann à faire revivre Missié Vandisandi ? Une suite à Sarajevo Tango Plus : Pour la même raison sentimentale que Missié Vandisandi. A Sarajevo, les choses se sont normalisées mais la proximité géographique de la très controversée Republika Srpska et la présence dans les mémoires (et dans les chairs) du peuple bosniaque rendent la situation encore très tendue. Une bonne occasion pour faire le point près de quinze ans après la fin des hostilités. Moins : Sarajevo Tango fut un cri de colère, une gueulante, un coup de poing sur la table et dans les consciences. L’expression aussi d’une indignation violente et d’une profonde douleur qu’Hermann ne pouvait contenir. Près de quinze ans plus tard, l’indignation est toujours présente, l’écœurement aussi, mais sous une forme plus apaisée. Car, en dessinant Sarajevo Tango, il a craché sa bile au monde, ce qui a calmé sa rage brute. Il a ainsi clos ce sombre chapitre. Quel intérêt trouverait-il à s’y replonger ? Un tome 3 au Diable des 7 Mers Plus : Voilà un projet bien séduisant. A tel point qu’il a déjà été évoqué. L’aventure s’est terminée sur une note positive et les principaux personnages, L’Iguane et son fidèle compagnon La Trimouille, sont sortis indemnes. Ils sont donc prêts pour de nouvelles aventures, lesquelles pullulent au cœur des sept mers ! Moins : Hermann a accompli son devoir, à savoir dessiner des voiliers. Il a laissé entendre que cet exercice ne l’a pas enthousiasmé et n’a dès lors aucune envie d’y retourner. La probabilité qu’il réalise ce troisième tome (ou davantage) est donc infime. Un Western Plus : Le western est le genre « hermannien » par excellence. Des chevaux, des trognes, des âmes bien râpeuses, une nature âpre et insoumise, tout ce qui fait le charme su style d’Hermann. Donc, rien de surprenant en soi de le revoir un jour tâter du western. Que ce soit dans les grandes plaines, dans les sombres forêts des Rocheuses ou sur le sol brûlant de l’Arizona. Plus qu’une probabilité, il s’agit d’une quasi certitude. Moins : Hermann, fatigué par les westerns à la sauce hollywoodienne concoctés par Greg, a déjà produit son western avec On a tué Wild Bill. L’urgence que représentait la réalisation d’un nouveau western à la fin de sa collaboration avec Greg est donc moindre. Mais Wild Bill date déjà d’il y a dix ans, alors… Le retour du pinceau japonais Plus : Un vieux fantasme qui remonte fréquemment à la surface. On le sait, Hermann aime à changer de technique, à se renouveler. Voici près de quinze ans qu’il travaille en couleurs directes, un fameux bail ! Sans vraiment s’en lasser, il n’exclut pas de tenter de nouvelles aventures. Le temps d’un album. Ou davantage. Moins : Ce fantasme est davantage le fait des lecteurs et des éditeurs que celui d’Hermann. En effet, le pinceau japonais signifierait pour lui un retour dans le passé plutôt qu’une évolution, une exploration en terres inconnues. Or, c’est de ces défis qu’il se nourrit. SF ou heroic fantasy Plus : Même lorsqu’un thème ne l’intéresse pas, Hermann le conçoit comme un défi à relever. Poussé qu’il est par la contrainte qu’il s’est lui-même fixée : être capable de tout dessiner même ce qui le rebute. Et rien en le rebute davantage que la science-fiction avec ses navettes spatiales et ses rayons lasers (pour caricaturer) ; l’heroic fantasy étant en quelque sorte son pendant mythologique. Rien qui le branche véritablement, pour rester poli. Moins : Pour la raison évoquée plus haut. Peut-être ces deux univers sont et resteront-ils les deux exceptions à la règle qu’il s’est fixée : tout savoir dessiner ? La reprise d’un personnage ou d’une série antérieurs Plus : Vaste programme. Eliminons les chapitres Bernard Prince et Comanche sur lesquels nous reviendrons, il reste donc Nic et Jugurtha. Nic, c’est son beau-frère, Philippe Vandooren alias Morphée. L’homme sans lequel il n’aurait sans doute jamais fait de la BD. Lui rendre un hommage posthume sous la forme d’un nouveau Nic ne lui déplairait certainement pas. Quant à Jugurtha, il y verrait certainement la possibilité de remettre la vérité historique au centre des débats et de montrer le vrai Jugurtha sous une lumière plus crue. Et tant pis si le personnage imaginé par Vernal doit en souffrir. Moins : L’univers de Nic est unique : il appartient à Philippe Vandooren et est impossible à reproduire sans son concours. Hermann ne s’y risquerait pas. Quant à Jugurtha, il n’en a jamais été amoureux. C’était son casse-croûte à l’époque, rien de plus. Il n’a donc pas de réelle attache sentimentale avec ce personnage. Un travail d’adaptation Plus : Autre vaste programme. Ce n’est un secret pour personne, Hermann est un passionné de cinéma mais il apprécie également un bon roman. Par le passé, il a déjà tâté de l’adaptation. Ne revenons pas sur le story-board de Pirates de Polanski. Mais il fut également approché par Pierre Schoendoerffer pour réaliser l’adaptation de l’Adieu au roi, projet qui tomba à l’eau. A ses débuts, afin d’aiguiser son coup de crayon, il s’était essayé à traduire en BD le roman de Kessel Fortune carrée (sans volonté de publication). Moins : Au-delà de l’imbroglio juridique suscité par une adaptation, celle-ci se heurte aux problèmes classiques de translation d’un média à l’autre. La BD ne possède pas le mouvement du cinéma ni son cadre temporelle ; elle ne possède pas les mots de la littérature et leurs nuances. C’est ce dernier obstacle qui fut fatal au projet d’adaptation de l’Adieu au roi : comment traduire en BD, sans devenir ennuyeux, tous les passages psychologiques ? Les escamoter serait supprimer tout le sel du roman, mal les traduire serait les trahir. Il préféra jeter le gant. Sachant cela et tenant compte des autres échecs, la probabilité de voir Hermann se lancer dans un travail d’adaptation n’est pas plus élevée que les Twin Towers au soir du 11 septembre 2001. Le retour d’Yves au dessin avec Hermann Plus : L’exercice, amusant, pourrait peut-être plaire à Hermann. Moins : …mais faire peur au fiston. Un one-shot avec Barney Jordan Pour : Hermann n’en a jamais fait mystère : Barney Jordan est le personnage qu’il préfère de tous ceux imaginés par Greg. Il a même à plusieurs reprises évoqué la possibilité d’un jour l’utiliser dans un album, mais seul. L’envie est donc bien là. Moins : Le problème est de convaincre les ayant-droit de faire sans Prince et Djinn. Une fois cet obstacle surmonté, plus rien ne s’oppose à la mise sur rail du projet. Le retour de Fraymond Plus : Si Hermann devait revenir à l’encrage traditionnel, nul doute qu’il accueillerait Fraymond les bras ouverts. Moins : Outre l’hypothétique retour d’Hermann au pinceau japonais, il faudrait que Fraymond accepte de reprendre ses pinceaux (virtuels ou pas). Jusqu’ici, il semble qu’il ne soit pas prêt à l’envisager. Les souvenirs d’Hermann Plus : Un projet qui a germé dans l’esprit d’Hermann voici plusieurs années. Il s’est acheté un carnet dans lequel il compile tous ses souvenirs. Un jour, il s’y attèlera. Sauf accident (touchons du bois), c’est presque sûr. Moins : Son emploi du temps. A raison d’un Jeremiah par an et d’autres projets en cours ou en prévision, il va falloir trouver le temps de caser celui-ci. Un Bernard Prince vieilli de trente ans Plus : Tout comme pour Barney, le retour de l’équipe du Cormoran est un fantasme récurrent chez le lecteur et une idée appréciée par Hermann. Moins : Convaincre les ayant-droit de la nature du projet : vieillir Prince et Jordan de trente ans se résume à les envoyer à l’hospice. Ou presque. Sans parler de convaincre également Hermann de retâter du bateau (heureusement, pas un voilier) après le double album consacré aux pirates. Un Comanche Plus : Autre fantasme du lecteur « hermannien ». Et l’idée séduit Hermann. Moins : Nouvelle démarche à faire auprès des ayant-droit. L’autre problème est de fixer le cadre temporel de l’album le dernier Comanche voit la civilisation prendre le pas sur la « barbarie » à Greenstone Falls. La Frontière a encore reculé et Red Dust ne se sent plus chez lui ; Hermann non plus. Comment redonner du crédit à l’univers western tel qu’Hermann l’aime sans trahir la série ni la réalité historique ? Voilà, notre petit tour d’horizon des principales suggestions apparues sur le forum se termine ici. Je vous passe les joyeux petits délires qui ont fait suggérer la réalisation d’un épisode de Blueberry ou d’un crossover Barney/Comanche, voire pire. L’essentiel est que vous sachiez maintenant quel est notre projet secret. ©hermannhuppen.com Comment, vous ne savez toujours pas ? Je ne vous ai pas encore répondu ? Damned, c’est fâcheux, ça ! Donc, si j’ai bien compris, vous voulez savoir. Vraiment, vraiment ? Bon, d’accord, je vais vous le dire. Quoique, j’hésite encore… Ok, ok, ça va, j’ai compris ! Bon, ben le projet secret c’est… Comment dirais-je ?… Une très bonne idée, trouvé-je. Vraiment ! Je crois que vous allez aimer. Oui, bon, j’y arrive. Donc, notre projet secret sera… Ce sera… (Oui, je sais, c’est gonflant) Ce sera, disais-je,… … ...un Bernard Prince !!! Comment, vous n’arrivez pas à lire ?... Je vais l’écrire en plus grand. Allez mettre vos lunettes. Non, non, ça ne me dérange pas. Allez-y, j’attends. Parfait, vous les avez ! Eh bien, le projet secret est tout simplement un nouveau... ...Bernard Prince un Bernard prince NON, UN BERNARD PRINCE ! J’AI DIT UN BERNARD PRINCE ! UN BERNARD PRINCE !!! BERNARD PRINCE !!! BERNARD PRINCE !!! BERNARD PRINCE !!! NARD PRINCE ARD PRIN ...Pour conclure, je vous propose également de découvrir la case qui vous a tant fait souffrir dans son intégralité. Il s’agit de la case d’ouverture de l’album. En janvier, vous découvrirez la présentation de l’album. _____________________________ ©Hermannhuppen.com