Machines-outils et Productique

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Machines-outils et Productique
Commission
Machines-outils
et Productique
Commission : Machines-outils et Productique.
Président : Jean-Pierre Nicaise – Directeur de Division Machines de Cinetic-Machining.
Chargé de profession : Marcel Palleau.
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Membres de la commission : 13 industriels et 2 représentants du syndicat Symop
(Fleur Nawrot et Nicolas Parascandolo).
Comité programme : Filière Usinage regroupant les professions Mécanique industrielle Moulistes - Outils coupants - Machines-Outils et productique.
Collaboration entre industriels et le Cetim, les Comités programme doivent optimiser
les moyens consacrés à la R&D en fédérant les thèmes communs à plusieurs commissions
professionnelles.
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Résultats globaux
13 projets gérés en 2013 dont cinq initiés dans l’année.
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Types de projets :
- veille technologique (structures allégées, machines à bois, systèmes de mesure, télémaintenance) ;
- veille réglementaire (consommation énergétique / ErP, mise sur le marché étranger, sécurité et environnement) ;
- R&D (mesures de la consommation d’énergie des machines-outils, amortissement actif, mesure par laser tracer).
6 Thématiques prioritaires du Comité programme :
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- veille technologique ;
- assurer la conformité des pièces usinées (dont mesure avec laser tracer) ;
- valeur limite d’exposition au cobalt (VLEP) en usinage ;
- plateforme partagée « machines économiques » ;
- guide de recommandations investissement machine UGV 5 axes ;
- guide de recommandations investissement centre de tournage-fraisage.
Technologies prioritaires 2015 en mécanique
Dans le prolongement de l’exercice Technologies Clés 2015 pour l’industrie française du ministère de l’Industrie, la FIM et le Cetim,
en partenariat avec le Cetiat, l’Institut de soudure et le LRCCP, ont identifié 41 technologies prioritaires pour les entreprises de
mécanique à l’horizon 2015. Ces technologies qui font ou feront la différence demain sont compilées sous forme de fiches et
sont consultables sur cetim.fr.
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Sélection du Comité programme :
• Gestion de l’information stratégique de l’entreprise, intégration du facteur humain, usines du développement durable
et écofabrication, usinage écologique, alliages légers et de titane, intégration des robots en production, usinage hautes
performances, fabrication directe de pièces par procédés additifs, microfabrication, systèmes de production agiles et
adaptatifs, capteurs autonomes et communicants, commande et contrôle avancés, conception pour le montage et démontage,
conception de produits fiables et sûrs, méthodes innovantes de conception, simulation et optimisation numériques produit
ou procédé, spécification géométrique des produits, surveillance en continu, techniques avancées de CND, télésurveillance
et pilotage à distance.
Quelques résultats d’actions finalisées en 2013
E LES RISQUES POUR LA SANTÉ LIÉS AUX BROUILLARDS D’HUILE EN USINAGE
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Les brouillards d’huile de fluides de coupe dans les ateliers d’usinage sont générateurs de risques plus ou moins importants pour
la santé. Le captage à la source de ces brouillards est la base de la sécurité. La sécurité, la maintenance, la prévention sont tout
aussi importantes.
En effet, dans des conditions sévères d’usinage, l’huile de coupe s’échauffe, se dégrade, et génère des polynucléaires aromatiques.
L’huile se retrouve sur les machines, engendrant un risque lié au contact cutané et aussi à l’inhalation. Au-delà, la recondensation
des brouillards peut également donner lieu à la formation d’un film gras sur les sols entraînant un risque de chute par glissade.
Sans oublier le risque d’incendie.
Différents travaux ont ainsi été décidés au travers de cette action. Dans un premier temps, il s’agissait de lister les principaux
risques associés aux huiles de coupe en fonction des produits et des conditions d’utilisation et de recenser les actions de prévention
individuelle ou collective nécessaires à l’utilisation de ces fluides.
Les résultats ont permis d’établir l’absence de réglementation européenne sur le sujet, et de norme européenne de mesures
des grandeurs physiques permettant d’évaluer la dangerosité de la lubrification des outils.
Cependant, ces risques peuvent être considérablement réduits voire supprimés par différentes actions :
- la sélection de produits les moins dangereux possible ;
- la surveillance et la maintenance de ces produits en service ;
- la sensibilisation du personnel à la bonne utilisation des produits afin d’en limiter la dégradation en particulier par le développement
des micro-organismes néfastes pour la santé et le produit ;
- l’utilisation de protections collectives et individuelles en particulier de systèmes d’aspiration des vapeurs conformes et bien
entretenus.
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Valorisation L’ensemble de ces résultats est en cours de diffusion à l’occasion de l’édition d’un ouvrage de la collection
Performances. Un article sur ce thème est paru dans la revue Cetim Infos n°225 de mars 2014.
E UTILISATION DU LOGICIEL SISTEMA
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Cette action concerne le logiciel SIStema développé par le BGIA (institut allemand, devenu IFA). Cet outil est un logiciel d’aide à
la conception des circuits de commande relatifs à la sécurité (selon le référentiel normatif EN ISO 13849-1). Il intègre des bases
de données transmises par les fournisseurs de composants de sécurité, permet d’automatiser le calcul et de rappeler les grandes
lignes de la norme.
Une première étape d’évaluation a permis de déterminer l’apport de cet outil pour la profession, avec ses avantages et ses
inconvénients.
Des discussions auprès de l’IFA ont permis de valider un accord sur la traduction afin de mettre ce logiciel à disposition des fabricants
français de machines.
Une réunion de présentation de la version traduite du logiciel SIStema à un panel de constructeurs a permis de faire le point
sur les exemples qui ont été, ensuite, traités par le Cetim. En parallèle et au fil des nouvelles versions, le Cetim a poursuivi l’action
de suivi de traduction de ce logiciel. Des travaux visant à fournir des exemples sous SIStema et sur des fonctions de sécurité
validées avec la norme ISO EN 13849 ont également été finalisés.
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La commission professionnelle ayant demandé un suivi de l’évolution du produit, en 2013 deux nouvelles versions du logiciel
SIStema produites par l’IFA ont été examinées. Celles-ci apportent peu de modifications, mais permettent plutôt l’optimisation
des versions traduites.
L’ensemble de ces fichiers a été mis à la disposition des industriels de la profession.
Valorisation Mise à disposition gratuite du logiciel traduit en français sur le site de l’IFA : http://www.dguv.de/ifa/en/pra/
softwa/sistema/index.jsp.
E VEILLE TECHNOLOGIQUE FILIÈRE USINAGE
Jusqu’à mi-2007, les différentes professions de la filière usinage avaient chacune à leur disposition des veilles technologiques
menées parallèlement. Elles étaient donc monoprofessionnelles. Début 2007, les présidents de commission de cette filière ont
décidé la réalisation d’une seule action de veille, mais dans un cadre transversal pour les professions (Mécanique industrielle,
Machines-outils, Moulistes et Outils coupants). Ce, pour une meilleure synergie des besoins industriels et des moyens Cetim.
L’action a pour objectif de permettre aux industriels de suivre l’évolution des technologies sur les thèmes dont ils ont le plus besoin
en mettant en place une structure de veille assurant la collecte d’informations par thème, impliquant des experts pour les valider
et en fournissant des notes de veille technologique sur les points importants relevés en cours d’année.
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Valorisation Plusieurs notes de veille ont été éditées en 2013. Elles ont couvert en 2012 le salon Micronora, la 6e édition
Intercut, les Assises de l’UGV (MUGV), le salon Euromold à Francfort et le salon Jimtof à Tokyo. Elles sont accessibles sur le site
cetim.fr, rubrique Mécathèque.
Actions se poursuivant en 2014
E EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES MACHINES-OUTILS, DIRECTIVE ErP
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Le Cecimo (Syndicat européen des constructeurs de machines-outils) a engagé une étude au niveau européen sur la consommation
d’énergie des machines-outils.
Pour ce faire, un groupe de travail a été mis en place afin de :
- structurer des données liées à la consommation d’énergie des machines-outils. À ce jour, les résultats d’études réalisées
par des organismes indépendants sont pris comme référence alors qu’ils sont défavorables aux machines-outils. L’objet est
de mettre en place des indicateurs pour évaluer les différentes consommations d’énergie des machines-outils en fonction
de leur utilisation (phase d’utilisation, de maintenance, etc.) ;
- définir un ou plusieurs projets afin de mettre en place des moyens contribuant à diminuer les consommations d’énergie
des machines-outils.
Dès 2009, la commission Machines-outils et productique a demandé au Cetim d’assurer un suivi permanent des travaux du
groupe de travail du Cecimo avec une restitution régulière auprès de la profession et une alerte en cas de dérive ou de problème
impactant la profession.
En 2013, le Cetim a suivi l’ensemble des travaux sur l’efficacité énergétique des machines-outils dans le cadre de la directive ErP
2009/125/CE, en concertation avec le Symop et les industriels de la commission professionnelle mobilisés sur ce sujet.
En 2014, cette veille se poursuit. Par ailleurs, le Cetim accompagne les industriels français sur ce thème, notamment sur les protocoles
et les essais d’évaluation des performances de leurs machines.
Valorisation
Restitution auprès de la profession par une synthèse régulière des travaux du groupe de travail du Cecimo.
E VALEUR LIMITE D’EXPOSITION PROFESSIONNELLE AU COBALT
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Saisie en juin 2007 par la direction générale du Travail, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a procédé à une réévaluation
de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) pour le cobalt et ses composés. À noter, l’exception du cobalt associé au
carbure de tungstène. L’étude a été menée par le comité d’experts spécialisés VLEP de l’Anses. Finalisées en novembre 2011,
les premières conclusions sont « drastiques ». C’est en effet une VLEP - 8h pragmatique de 2,5 µg / m3 qui est soumise au travers
de cette expertise. La valeur proposée est donc près de 50 fois inférieure à la valeur actuelle de 0,1 mg / m3, et 20 fois inférieure à
la plus basse valeur fixée au niveau mondial. Problème : cette préconisation est-elle « tenable » pour les entreprises ? Au-delà du
suivi réalisé par le Cetim en regard des professions concernées par cette problématique, la FIM et l’UIMM se sont emparées du sujet.
Dans le cadre du Comité programme « Filière usinage », fortement impactées par cette VLEP, au cobalt, il a été décidé, dans
un premier temps, de conduire une action transversale.
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Ainsi, un panorama de la présence du cobalt dans l’industrie mécanique (matériaux à usiner, matériaux pour usiner, etc.) a été
réalisé. Ce, en examinant notamment la capacité à respecter actuellement cette VLEP.
Les travaux 2014 concerneront l’anticipation des risques pour une VLEP de 2,5 µg / m3 imposée à la « Filière usinage »,
comprenant :
- la réalisation d’un état des lieux en entreprise ;
- l’examen de cette VLEP proposée par l’Anses quant à la possibilité de la mesurer avec un niveau de précision suffisant ;
- des mesures d’exposition.
Valorisation Un premier livrable « Les technologies et équipements d’usinage actuels permettent-ils de respecter cette VLEP ? »
sera fourni en 2014 au Comité Programme « Filière usinage » pour suite à donner.
E ASSURER LA CONFORMITÉ DES PIÈCES USINÉES
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En 2009, le Comité programme « Filière usinage » a décidé d’engager une action transversale sur la thématique « Assurer la conformité
des pièces usinées ». Cette action comporte trois volets dans le domaine du fraisage 3 à 5 axes.
1 - machine-outil,
2 - métrologie,
3 - contrôle in situ.
Les travaux relatifs au volet « Machine-outil » ont déjà été réalisés.
Quant au volet « Métrologie », un guide pour assurer la conformité des pièces usinées a été élaboré dans un premier temps.
Une formation transversale, destinée à la fois aux services de bureaux d’études, des méthodes, de contrôle-qualité, a été mise
au point pour aboutir à cette conformité.
En 2014, les travaux du volet Contrôle in situ se poursuivront avec une nouvelle technologie pour contrôler une machine-outil :
le laser tracer qui est aujourd’hui utilisable principalement pour les machines 3 axes (les travaux sur le 5 axes sont en cours de
développement).
Le programme de travail s’articulera autour de deux items :
- développer les méthodes de contrôle d’une machine-outil avec un laser tracer ;
- effectuer les corrections machines à partir des mesures réalisées sur machine à mesurer tridimensionnelle.
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Valorisation Pour le volet machine-outil : un « Guide de réception et de suivi d’une machine dans le temps » est paru dans
la collection Performances.
Pour le volet métrologie : un « Guide pour assurer la conformité des pièces usinées », est également paru dans la collection
Performances et une formation transversale sur la conformité des pièces usinées est accessible aux entreprises.
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