feuille de salle-jason - Chapelle Saint
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feuille de salle-jason - Chapelle Saint
Jason GLASSER The Future ain’t what it used to be / L’avenir c’est plus c’que c’était Du 11 juillet au 4 octobre 2015 Biographie Né en 1968, dans le Connecticut, USA, et diplômé du Hunter College, The city of university of New York, il vit et travaille à Paris depuis une douzaine d’années. Il est représenté par la galerie Maïa Muller à Paris et figure dans les collections des Abattoirs - FRAC MidiPyrénées. « Quand j’étais gosse dans le Connecticut, j’avais ce portrait de Marilyn Monroe par Warhol sur ma porte. Je savais que Warhol était un artiste plasticien célèbre, et je croyais qu’il était le chanteur des Velvet Underground et qu’il jouait avec les Rolling Stones. C’est pour ça que j’ai décidé de devenir un artiste musicien ». Jason Glasser – 2002 – Paris. Après avoir commencé sa carrière aux EtatsUnis par la musique (membre du groupe Clem Snide et fondateur de Fruitkey), puis avec plusieurs expositions à New York, San Francisco ou Los Angeles, Jason Glasser décide de s’installer à Paris. Son travail convoque de nombreux champs de la création, il peint, dessine, compose de la musique et interprète ses chansons. Le cinéma occupe également une place privilégiée dans sa pratique artistique. Son univers se développe autour de récits, souvent puisés dans les légendes du grand Ouest américain ou encore les contes pour enfants. Une grande fraîcheur se dégage de ses œuvres qu’il réalise le plus souvent seul avec des moyens très simples ou avec des amis proches. A l’Abbaye de Bonnefont Suite à son travail en résidence de quartier dans le cadre de la politique de la ville à SaintGaudens, Jason Glasser est l’invité de l’été à l’Abbaye de Bonnefont. Avec cette proposition, les territoires se rencontrent et se révèlent avec enchantement autour de cette promesse d’un présent révélé à la vie. Ici même, à l’instant sans attendre… L’essentiel est cette quête de l’autre dans ce qu’il a de riche et singulier. Si l’oeuvre d’un artiste donne souvent cette capacité impressionnante à se sentir vivant, celle de Jason Glasser est sans détour celle-ci. Sa relecture des lieux par cet univers pop qui est le sien fabrique un récit fait d’étrange et de merveilleux. Au cœur de ces pierres que la nature imprègne, les éléments du décor que sont l’eau, les forêts, la ligne dense des Pyrénées installent une scène qui appelle l’imaginaire et la fantaisie. Dessin, peinture, musique sont ici conviés et, soudainement, la couleur, le mouvement, les rythmes de ces oeuvres plastiques et musicales viennent faire résonner les vieux murs de l’abbaye de ce sentiment effrayant et magnifique d’une liberté non surveillée. Valérie Mazouin, directrice de la Chapelle Saint-Jacques centre d’art contemporain The Future ain’t what it used to be _ L’avenir c’est plus c’que c’était _ phrase attribuée à Lawrence Peter « Yogi » Berra (né le 12 mai 1925 à Saint-Louis (Missouri)), ancien joueur puis coach de baseball aux Etats-Unis, nous place d’entrée dans une dimension spatio-temporelle paradoxale, entre futur et passé. Quel futur envisagions-nous autrefois? Quel avenir demain? L'idée du futur est une abstraction, d'un moment à l’autre il n'est plus ce qu’on avait imaginé. Un imprévu, un accident, un événement peuvent changer le cours des choses et nous faire voir le monde sous un nouvel angle. Au rez-de chaussée / Le cellier La mue, 2015 Peinture vinylique sur filet synthétique Jason a imaginé une œuvre pour le lieu, réalisée dans le lieu. Œuvre in situ, elle investit tout l’espace de cet ancien cellier et invite le visiteur à cheminer au gré des courbes, des lignes, des formes, des couleurs. Jouant avec les lumières et les transparences, Jason installe un paysage multiple qui dialogue avec l’architecture, les formes et les usages du passé. Les formes peintes, géométriques, abstraites s’inscrivent dans la pensée cistercienne qui prône la pureté des lignes, l'économie des matériaux et recommande la simplicité dans toutes les expressions de l’art (seuls les motifs géométriques et végétaux étaient autorisés), art qui doit être un support pour le cheminement de la pensée. Jason nous suggère différents points de vue : fuyants, ondulants, traversants, en miroir ou en parallèle, où les couleurs rompent avec la sobriété de l’ordre, apportent une vitalité et une sensualité jubilatoires propres à son œuvre. A Bonnefont, Jason a expérimenté une nouvelle forme d’installation, a remis sa pratique artistique en mouvement, dont la courbe et la trajectoire continuent d’évoluer sans cesse. Dans l’escalier Série Héros & Villains, 2015 Peinture gouache sur carton bois Dans cette série de peintures on retrouve les formes et les couleurs propres à l’œuvre de l’artiste. Il s’agit à la fois de recherches sur le rapport forme/couleur mais aussi d’une galerie de références d’origines diverses, puisant dans l’art textile des Indiens d'Amérique du Nord, ou empruntant certains détails ici agrandis à l'art religieux de La Haggadah de Sarajevo (manuscrit en hébreu richement enluminé), à Richard Tuttle et Phillip Guston (peintres américains), à Sonia Delaunay ou Kasimir Malevitch. Les couleurs sont puissantes et mattes, les formes restent simples, abstraites. A l’étage / Le grenier Easter Everywhere, 2014 Peinture vinylique sur filet synthétique Créée pour le Point Ephémère - centre de dynamiques artistiques - Paris Distant Land, 2014 Peinture vinylique sur filet synthétique Conçue pour la galerie Design Matters - Los Angeles Easter Everywhere (Pâques partout) évocation du printemps, constituée de 3 panneaux rectangulaires verticaux, et Distant Land (Terre lointaine) variation de la vague colorée, évoquent le voyage, l’inconnu de l’ailleurs, les paysages, les grands espaces, l’Amérique. Le motif des trois montagnes, présent dans Distant Land, s’inspire des hiéroglyphes égyptiens. Il est aussi une évocation de la vie de l’artiste partagée entre l’Europe et les Etats-Unis. Cette installation, constituée de deux œuvres distinctes, réalisées pour deux lieux différents en 2014, composent ici réunies un paysage qui se déploie sur plusieurs plans, qui évoque un décor et invite à déambuler à l’intérieur. Même si le visiteur reste à l’entrée sur son promontoire propice à la contemplation, il chemine mentalement, nourri de sa première ballade qui l’a mené du rez-de chaussée jusqu’ici. A l’étage / Salle 1 Série Big Rock Candy Mountain, 2015 Sculptures en plâtre coloré Sans titre, 2015 Peinture acrylique noire sur papier Dans cette salle on découvre une série de sculptures réalisées spécialement pour l’exposition. C’est une première expérience pour Jason Glasser. Les formes, toujours abstraites, ont quitté la surface plane des filets ou du papier pour se matérialiser ici en volumes. Sortes de stèles fabriquées par moulage à-plat, elles sont une ode à la couleur et aux formes en 3 dimensions. Elles prolifèrent et migrent dans les recoins de la pièce pour nous faire des surprises au gré de notre déambulation. En discussion avec les dessins plus sobres accrochés au mur, par leur densité elles marquent l’espace d’une empreinte ludique et humoristique. Ici la figure est présente avec l’œil qui n’est pas sans rappeler l’œil Oudjat, symbole protecteur dans l’imagerie égyptienne antique. Jeu de regards, jeu de formes, Jason nous invite à construire avec lui, à imaginer d’autres déclinaisons formes/couleurs/matière. A l’étage / Salle 2 Canon Beach, 2015 Vidéo, 3’ Springtime in Beantown, 2014 Film d’animation, 4’13 Musique: Jason Glasser & Peter von Poehl Créés à partir de films super 8, ces deux œuvres sont fabriquées à partir d’encres sur pellicule, puis par découpage et collage numériques. Elles se regardent comme des peintures animées, où l’on retrouve les thématiques de formes présentes dans l’exposition et une référence à Matisse et ses papiers découpés. Au printemps 2013, Beantown (Boston, Massachusets) fut victime d’un attentat lors de son marathon. Jason fut marqué par les images retransmises dans les médias où l’on retrouvait systématiquement les drapeaux, les voitures, la fumée. Ces éléments se retrouvent dans ce film, que l’on peut lire comme un poème dramatique en hommage à Boston, avec cependant une note d’optimisme apportée par la musique. A l’étage / Salle des enfants Héros & Villains (Paysan de Malevich) 2015 Peinture gouache sur papier Saint-Gaudinois Retrouvez plus d’infos sur l’œuvre de Jason Glasser sur : www.jasonglasser.com www.galeriemaiamuller.com RENDEZ-VOUS / DIMANCHE 20 SEPT 10h Journées européennes du Patrimoine / Fête du Blé au pain 15h Visite commentée de l’exposition et rencontre avec Jason Glasser 17h Concert de Jason Glasser Exposition organisée en partenariat avec la Communauté de communes de Saint-Martory www.petitespyrenees.com CENTRE D’ART CONTEMPORAIN CHAPELLE SAINT-JACQUES [email protected] Facebook : Chapelle Saint-Jacques www.lachapelle-saint-jacques.com Avenue du Maréchal Foch 31800 Saint-Gaudens CONTACTS Standard – 05 62 00 15 93 Direction – 05 62 00 36 50 / 06 83 92 08 96 [email protected] Service des publics et de l’action culturelle 05 62 00 36 49 / 06 83 91 32 57 [email protected] Service communication et relations presse 06 63 85 23 43 - [email protected] ACCES Par l’ A 64 axe Toulouse – Tarbes, sortie 18. Par la N 124 depuis Toulouse, et par la N117 depuis Tarbes. À Saint-Gaudens, suivre centre ville, puis direction Luchon. SNCF, ligne Toulouse – Pau, arrêt SaintGaudens (10 min à pied, vers le centre ville).