Marc-André Blanchette
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Marc-André Blanchette
Portraits de nos collaborateurs : Marc-André Blanchette C’est dans sa Mauricie natale que ce natif de Nicolet a entrepris son cheminement universitaire. Admis en septembre 2000 au doctorat de premier cycle en chiropratique à l’Université du Québec à Trois-Rivières, le jeune homme s’est joint à une cohorte de 45 étudiants. Ces 12 hommes et 33 femmes, se côtoyant quotidiennement du matin au soir, ont réussi cette formation intensive en tissant des liens durables. C’est ainsi que Marc-André demeure en contact avec d’anciens camarades de classe qui ont, comme lui, fait preuve de ténacité en complétant ce périple académique de cinq ans. Dès sa formation de base terminée, Marc-André a ressenti le besoin de poursuivre ses études. Alors qu’il songeait à effectuer une spécialité en chiropractique, il s’est plutôt inscrit à la maîtrise en science de l’activité physique, toujours à l’UQTR, diplôme qu’il a obtenu en 2008. Son sujet de recherche portait alors sur l’essai clinique d’un nouveau traitement des épicondylites latérales. Sa présence sur les bancs d’école ne l’a pas empêché d’avoir des projets professionnels. À titre d’exemple, Marc-André a participé à deux projets Chiropratique sans frontières, en se rendant en Bolivie et au Guatemala. En plus de stimuler le développement d’aptitudes cliniques, ces immersions en Amérique latine l’ont placé devant des conditions de santé bien différentes de celles qu’il était habitué de traiter dans sa pratique privée, entamée tout juste après sa formation initiale et qui s’est poursuivie jusqu’à assez récemment. Marc-André y combinait avec satisfaction son attrait pour le travail manuel et sa curiosité intellectuelle, et ce, auprès de la clientèle du Centre Chiromédic, une clinique multidisciplinaire située à Laval. Ayant obtenu une bourse IRSC en 2011, le futur docteur en santé publique, option épidémiologie, a décidé depuis de se consacrer exclusivement à sa thèse. Ce processus doctoral a été précédé d’une prise de conscience importante. En effet, au cours de sa maîtrise, Marc-André a réalisé que ce n’était pas la recherche fondamentale qui le motivait, mais plutôt la recherche appliquée. De là, il a effectué le pas qu’il fallait pour s’investir en épidémiologie. Après une année propédeutique, son doctorat, dirigé par Michèle Rivard, chercheuse de l’IRSPUM, porte ainsi sur la première ligne de soin de santé au travail pour les travailleurs présentant une lombalgie occupationnelle. Une fois ce diplôme en poche, le chercheur aspire à une carrière académique lui permettant d’allier à la fois la pratique clinique, la recherche et l’enseignement. La rigueur dont fait preuve Marc-André lui sera sûrement des plus bénéfiques pour atteindre ses objectifs.