Édito - Unis

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Édito - Unis
Édito
Sommaire
P.2
GRL
P.10
SERVICES
P.12
EUROPE
P.13
Indices et Repères
P.21
Réponses
ministérielles
P.23
JURISPRUDENCE
P.26
PÔLES
TERRITORIAUX
BANQUE
P.28
L’avis des professionnels
L’analyse des juristes
Le point de vue des assureurs
CLAMEUR, un outil précieux
Prix immobiliers des capitales
Vous avez dit G.U.R.L. ?
Le seul diminutif de la Garantie Universelle des Risques
locatifs - GURL – nous permet d’entrevoir l’onomatopée que
la lecture du décret l’instituant peut susciter : GLURP pour les
lecteurs de bande dessinée. Cet avant-propos peut paraitre
déplacé si l’on considère que le but affiché du législateur est
de favoriser l’accès au logement des plus démunis.
Ce serait sans compter que l’enfer étant pavé de bonnes
intentions, une fois de plus l’absence de concertation préalable
nous y fait plonger.
Laisser penser à un locataire qu’il est parfaitement normal de
consacrer jusqu’à 50 % de ses ressources pour se loger et
devenir ainsi éligible au bénéfice de cette garantie, financée
par des primes d’assurances exclusivement supportées par les
bailleurs, tend une fois encore à totalement déresponsabiliser
le locataire et à déstabiliser un peu plus encore le très fragile
équilibre des rapports locatifs dans notre pays.
Le but affiché de ce dispositif est à la fois d’empêcher toute
discrimination entre les locataires et d’apporter des garanties
fortes aux propriétaires.
Tout professionnel étant tenu de protéger les intérêts
de ses mandants ne pourra que privilégier, s’il en a le
choix, des candidats spontanément solvables et qui ne
généreront ni un risque évident de surendettement,
ni le coût d’une prime d’assurance.
Le locataire ne participant pas à l’effort du financement de
l’assurance, ne peut se sentir totalement concerné par le
respect de son engagement premier qui est, malgré tout,
d’être à même de payer son loyer.
Pourquoi s’en soucier, l’assistanat est en place !
Le bailleur ne peut voir qu’avec inquiétude l’arrivée dans son
logement d’un locataire déresponsabilisé et dont la sécurité
financière de la location ne repose que sur le paiement
d’une prime d’assurance dont le montant ne peut offrir
aucune pérennité.
Le louable objectif apparait sérieusement compromis du
seul fait d’une incomplète analyse préalable. Cependant
et bien entendu, nous utiliserons ce dispositif là où cela
sera possible, notre mission étant aussi de tout tenter pour
améliorer les situations de précarité.
Nous ne pouvons que regretter de ne pas avoir été associés
à la décision finale qui a conduit à ce dispositif.
Nous prétendons par notre professionnalisme, comme
nous l’avons rappelé encore récemment à nos ministres de
tutelle, que nous pouvons contribuer à la mise en place de
telles “bonnes intentions”, encore faut-il que nous soyons
sollicités. Il est là encore que trop nécessaire de rappeler que
“Notre métier, c’est votre garantie !”
Etienne GINOT
P.29
infos
Président délégué
Congrès 2010
P.30 FORMATIONS
P.32
J.O.
et petites annonces
Transversales immobilières - ISSN 1958-136X - Bimestriel
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immobiliers et marchands de biens - Comité de rédaction : Maîtres Laurence Guégan, Jean-Maurice Gelinet, Philippe Rézeau, Benoît Jorion (Avocats), Bernard Perrin,
Jean Delahaye,
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- Crédit photos : Christophe Maurisset Latour - Conception
et impression
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Transversales
immobilières
N°87 - mars
- avril 2010
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