Communiqué de presse de la CGI - la Confédération Française du

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Communiqué de presse de la CGI - la Confédération Française du
Communiqué de presse de la CGI - la Confédération Française du Commerce
Interentreprises (Commerce de gros – Commerce international)
Paris, le 14 décembre 2007
Projet de loi Chatel : La CGI se félicite de la remise en cause de
la dérogation au seuil de revente à perte par le Sénat
La Confédération Française du Commerce Interentreprises (CGI), représentant des
grossistes français, soutenu par la majorité des acteurs du commerce de proximité a été
entendue par les sénateurs, qui ont exclu hier les cash and carry du principe de la
dérogation au seuil de revente à perte.
Le Sénat a en effet adopté au cours de la discussion du projet de loi dit de la « concurrence en
faveur du consommateur » l’amendement, défendu par M. Michel HOUEL, sénateur UMP de la
Seine-et-Marne, visant à exclure les cash and carry du « SRP grossiste ». Cela leur permettait
de mettre en œuvre des stratégies de prix d’appels agressives sur certaines catégories de
produits tout en ayant la possibilité de restaurer leurs marges sur l’ensemble des rayons de leur
magasin. Cette disposition n’avait en outre aucune incidence réelle sur le montant du panier
global de leur client.
« Le Sénat a donc reconnu que cette pratique constituait une concurrence déloyale. Il était tout à
fait injuste que les cash and carry, dont le modèle se rapproche de celui de la grande
distribution, puisse en bénéficier. La valeur ajoutée des grossistes, c’est leur capacité à proposer
une gamme de références spécialisée au meilleur rapport qualité prix. La pratique marketing du
prix d’appel n’a donc pas de sens pour ces acteurs, qui n’ont d’ailleurs pas de magasin »,
déclare Hugues Pouzin, le directeur général de la CGI.
Le vote des sénateurs doit maintenant être confirmé par la commission mixte paritaire, qui se
réunira probablement le 20 décembre. « Cette question divise les parlementaires au-delà des
clivages politiques. Nous allons rester vigilant et appelons de nos vœux la confirmation de cette
décision », ajoute Hugues Pouzin. La CGI alerte depuis plusieurs semaines déjà le Parlement et
le gouvernement de la menace que constitue le « SRP grossiste » pour l’équilibre du commerce
français et de la France, notamment en terme d’aménagement du territoire.
Le commerce interentreprises représente l’ensemble des 120 000 entreprises allant de la PME
aux grands groupes internationaux, qui achètent et/ou vendent des biens à d’autres entreprises
principalement en France mais aussi à l’international.
Aujourd’hui, la branche compte plus d’1 million de salariés et a enregistré plus de 60 000
intentions d’embauches en 2007.
Le commerce interentreprises en quelques chiffres :
⇒ 50% des ventes en valeur du commerce avec un chiffre d’affaires de plus de 700 milliards
d’euros en 2006,
⇒ 6,5% de la valeur ajoutée nationale,
⇒19% des exportations et 35% des importations.
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Catherine Fourré – Responsable de la Communication
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