bio en pdf - Marousse

Nouvel Album
(dans les bacs le 10 avril»2006)
Concerts
04/03 CHEMILLE Salle du grand Avault 49120
09/03 PAU Parc des Expos Gala ENSGTI 64075
10/03 BIARRITZ 64000
31/03 MONTMARIN SUR MER 50590
08/04
VITRY LE FRANCOIS 05/05
06/05
ANGOULEME SAINTES L’Orange Bleue 51300
Le Mars Attack 16000
Le Top Club 17100
17/06 BRASPARTS Ferme de Gwenadour 29190
24/06 NEUILLY LE REAL Skarnival 03340
17/11
BOIS D’ARCY 78390
Artwork: Delphine Presles
08/07 PLOUVORN Festival Toull Skank 29420
13/07 MONTMARIN SUR MER 50590
Marousse en tout cas pose la question. Mais ce n’est pas de rédemption dont on cause tout
au long des douzes titres qui composent cet album. Non ! Ce dernier opus du combo parisien est plutôt de la veine de ces disques qui, dans la grande tradition du Rock, prennent le
pouls d’une époque et savent, en quatre mots, en restituer l’essentiel :
«L’AVENIR EST EN RUPTURE DE STOCK»
Comment mieux dire ?
Mais pour Marousse, être lucide n’a jamais empêché d’être optimiste ! Ainsi, au cours des
trois années qui ont suivi la parution du précédent album («HARA-KIRI»), et fidèles en cela
à leur démarche indépendante, la seule garante à leur yeux d’une vraie liberté artistique,
Marina, Arto et leurs compères ont multiplié les collaborations avec des artistes de tous
bords, engagés comme eux dans la défense et la promotion d’une autre forme de culture,
pour revenir ensuite confronter leurs expériences et leurs idées au Studio Garage, qui est
maintenant devenu un partenaire actif du groupe, en produisant le disque et en le sortant
sur son label GARAGE RECORDS.
Ainsi, au fil des sessions sont nés des titres comme «LA SOLITUDE», ou «SUR MA DEUCH»,
dans lesquels Marousse réussi à conserver l’originalité de son écriture tout en évoluant vers
un style plus direct, plus efficace du coup. Et des morceaux comme «QUI VEUT SAUVER
LA REINE ?» ou «ON Y CROIT», dans lesquels on retrouve le Marousse que l’on connaît,
dégagent plus encore que dans les albums précédent ce sentiment d’urgence qui nous fait
aimer le Rock’n’Roll.
Les influences sont revendiquées dès le premier titre, où tout ce que les années 70 a
compté comme allumés est passé en revue, des NY Dolls à Iggy Pop, et bien sûr les Sex Pistols, mais l’album recelle d’autres sources d’inspiration, venues d’univers moins prévisibles,
et les textes à tiroirs de «BOLLYWOOD» ou de «STONE» en sont un bon exemple.
D’ailleurs Marousse, qui n’a pas oublié en cours de route la recette de la mélodie imparable ou du riff qui décoiffe, élargit sa palette musicale à des couleurs où on ne les attendait
pas forcément, comme dans «LA DIVA» (un genre cabaret revisité) ou encore «LA LIMACE»
(très années 80).
On a hâte de voir ce que ça va donner sur scène, et quand on connaît les prestations endiablées dont le groupe est coutumier, on se dit que le «QUI PEUT SAUVER LA REINE TOUR»
se présente bien.
Au final, cet album est frais, urgent, sincère, optimiste malgré l’époque, et porté par une
musique joyeuse, dont on sait immédiatement qu’elle va nous rester dans la tête.
.B
g
h ie
Qui peut sauver la reine
io
p
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