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Gr Pr Volume 7, numéro 3, 2012 en at u ez -e n Le magazine pour tout savoir sur votre audition Les MP3 et les ados page 9 Musicien : un travail bruyant page 8 Le bruit en salle de classe page 7 Marie-Christine chanteuse québéco ise : la protégée de Cor ey Hart à lire en page 3 Chronique de l’orl Les tubes transtympaniques page 5 it un Éditorial Pourquoi parler de la perte auditive à ses enfants ? MC Volume 7, numéro 3, 2012 Éditeur Martin Cousineau, président [email protected] Rédactrice en chef Sabrina Grégoire [email protected] Une récente étude d ém o n t r e q u’ u n adolescent améri cain sur six a une perte auditive dans les hautes fréquen ces.* Cette perte auditive serait causée par l’écoute prolongée de bruit fort pendant de longues périodes ou même par une brève exposition à des sons très forts. La perte auditive au niveau des hautes fréquences a une incidence directe sur la compréhension de la parole. Il est important de sensibiliser nos enfants aux conséquences que peuvent amener de mauvaises habitudes auditives. Avec l’arrivée des lecteurs MP3, les adolescents ont tendance à écouter leur musique plus fort qu’on ne l’imagine. À long terme, cela peut avoir des répercussions néfastes sur leur audition. En effet, les cellules ciliées qui tapissent l’oreille interne sont très fragiles. Il est primordial de les protéger adé- quatement, car elles n’ont pas la capacité de se régénérer. Des mesures simples pour la préservation de l’ouïe Pour aider vos enfants, l’une de ces mesures simples est d’encourager l’utilisation de casques limitant le son à 85 décibels ou moins, soit une réduction jusqu’à 40 % du volume maximum produit. Je vous invite à visiter notre portail www.lobe.ca. Une multitude d’articles sont dis ponibles pour sensibiliser toute la population à prendre soin de sa santé auditive. Pre nez le temps de nous donner vos commentaires. Martin Cousineau * Source : C.S. Mott Children’s Hospital, National Poll on Children’s Health, University of Michigan. Jérémy Gabriel devient ambassadeur des Hôpitaux Shriners pour enfants L es Hôpitaux Shriners pour enfants, qui comptent 22 établis sements situés aux États-Unis, au Canada et au Mexique, procurent des soins avancés aux enfants atteints de pro blèmes orthopédiques, de brûlures, de traumatismes de la moelle épinière ou de fissures labiales et palatines. Jérémy Gabriel, de Québec, et Hunter Woodhall, de Syracuse en Utah aux États-Unis, ont été sélectionnés pour être les ambassadeurs de 2012-2013. Dans la prochaine année, Jérémy et Hunter feront des conférences pour soutenir et encourager les autres patients. Félicitations Jérémy ! Magazine Lobe www.lobe.ca Chroniqueurs Cédric Bégnoche, audioprothésiste Paul Fontaine, audioprothésiste Martin Fortin, MOA, audiologiste Sébastien Lanthier, audioprothésiste Jessica Tremblay, MPA, audiologiste Comité de révision Josée Boulanger Annie Dumontier Michelle Fournier Martin Fortin Francine Morrissette Michèle Veilleux Direction artistique Véronique Labbé Novalux Conception Impression inc. Droits et responsabilités Toute traduction, reproduction ou adaptation des textes, illustrations et photos du présent ouvrage, par quelque procédé que ce soit, en tout ou en partie, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Les opinions émises dans les articles publiés par Publications Lobe n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Dépôt légal ISSN 1911-5660 Bibliothèque nationale du Québec, Montréal Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa Publications Lobe 3520, rue de l’Hêtrière, bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures QC G3A 0B4 Tél. : 418 877-7222 Téléc. : 418 872-1451 Courriel : [email protected] www.lobe.ca Abonnement au Magazine Lobe 4 numéros (1 an) 10 $ par année Visitez le www.lobe.ca Imprimé au Canada Abonnez-vous à l’INFO-Lobe L’infolettre électronique qui vous tient au courant des dernières nouveautés concernant la santé auditive, le langage et la parole. Visitez le www.lobe.ca Tous droits réservés 2 Entrevue avec Marie-Christine depestre Entrevue avec Marie-Christine Depestre : 30 ans, resplendissante ! Tous droits réservés Comment devient-on chanteuse ? Dès l’âge de 5 ans, j’ai suivi des cours de piano classique qui se sont poursuivis pendant plus de 14 ans. Très timide, la musique était pour moi une façon de m’évader, de rêver que je deviendrais un jour une chanteuse professionnelle; un rêve comme celui de vouloir se marier avec le Prince charmant. Par la suite, au niveau secondaire, j’ai joué dans plusieurs productions scolaires. J’ai participé ensuite au Chœur Gospel de Laval dirigé par Gregory Charles. Grégory m’a mise en avant en tant que soliste. À partir de ce moment, quelque chose a changé dans ma tête; cette reconnaissance m’a confirmé que j’avais le talent pour vivre de ce métier. Grégory m’engagea d’ailleurs pour plusieurs contrats par la suite. À l’université, je me suis inscrite en actuariat. Juste avant le retour en classe pour ma deuxième année, j’ai reçu un appel m’annonçant que j’étais choisie pour jouer dans la comédie musicale Génération Motown. Je me rappelle m’être dit : si j’ai cette audition, c’est un signe. À 20 ans, j’ai donc annulé tous mes cours et je me suis lancée dans l’aventure. Quels sont tes liens avec DJ Champion et Corey Hart ? En 2007, j’ai auditionné pour devenir la nouvelle chanteuse de DJ Champion. Je suis restée avec lui jusqu’en 2009. Au même moment, j’ai chanté dans la revue musicale québécoise Soul City. Michael Litresits, directeur musical du spectacle, savait que Corey Hart cherchait un artiste pour sa propre étiquette : Siena Records, distribuée par Warner Music Canada. Micheal lui a donc envoyé mon démo et voilà que les portes se sont ouvertes vers cette nouvelle opportunité. J’ai alors quitté DJ Champion pour me consacrer à mon album Walk In Beauty qui a pris quatre ans à réaliser. Je me sens privilégiée de travailler avec Corey Hart. C’est un artiste de grand talent. Mon prochain album verra le jour en 2013, j’y travaille fort actuellement ! Quelle est l’importance de l’audition lorsque vous faites une carrière musicale ? Pour moi, avoir une bonne audition est capital et j’en suis consciente. L’ouïe est un sens fragile et combien précieux. Malheureusement, peu de gens du domaine sont vraiment sensibilisés. J’ai été choyée de mon côté, car le directeur musical de Génération Motown nous a obligés à porter des bouchons IN EAR. C’est un outil de communication qui est utilisé dans le but de permettre au directeur de te parler lorsque tu es sur scène et également d’entendre les instruments qui sont produits à l’ordinateur. Au début, je me suis sentie isolée des autres, voire même bizarre. Mais j’ai appris à entendre les détails de la musique et surtout à avoir la musique moins forte autour de moi. Je crois que les techniciens du son sont les personnes le plus à risque. Ils sont constamment en lien avec des sons forts. Il est important d’en parler. Plus les gens seront conscientisés, plus ils protégeront leurs oreilles. écouter de la musique, ce n’est qu’une habitude; comme manger super salé. Pour vraiment apprécier votre musique, offrez-vous le luxe de baisser le volume. C’est à ce moment que vous arriverez à percevoir toutes les subtilités de la composition musicale et des instruments dosés et pensés en studio. C’est comme ça qu’on ressent tout le mélange qui fait que la musique nous fait vibrer. Parle-nous de Ginette Reno J’ai eu le bonheur de chanter avec Ginette Reno qui a perdu 85 % de son audition. Elle a des appareils auditifs haut de gamme et lorsqu’elle est sur scène, elle y est à 100 % et personne ne pourrait déceler qu’elle a une perte auditive. Sabrina Grégoire Rédactrice en chef Qu’aimerais-tu passer comme message aux jeunes ? J’aimerais que les jeunes comprennent que mettre le volume très fort pour Pour lire l’entrevue intégrale, visitez le portail www.lobe.ca Magazine Lobe www.lobe.ca 3 4 MC EL. UN SEUL APP us. vo On s’occupe de Volume 7, numéro 3, 2012 MC MC La mission des professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication est d’offrir aux personnes ayant des troubles de l’audition, du langage et de la parole tous les moyens nécessaires afin d’améliorer leur qualité de vie en privilégiant une approche multidisciplinaire dans laquelle l’individu est au cœur des interventions. Cédric Bégnoche audioprothésiste Natacha Ioannoni audioprothésiste Joëlle Bélanger MPA, audiologiste Myriam Bouchard éducatrice spécialisée Nathalie Bisson audioprothésiste Francis Laflamme audioprothésiste Élise Boucher-Doddridge MPA, audiologiste Valérie Boucher éducatrice spécialisée Josée Boulanger audioprothésiste Sonia Lamarche audioprothésiste Kathia Faust MPA, audiologiste Myriam Boulanger éducatrice spécialisée Julie Caya audioprothésiste Sébastien Lanthier audioprothésiste Martin Fortin MOA, audiologiste Marie-Julie Carbonneau éducatrice spécialisée Joey Champagne audioprothésiste Étienne Lefebvre audioprothésiste Linda Gagnon MOA, audiologiste Stéphanie Desjardins éducatrice spécialisée Paul Côté audioprothésiste Stéphanie Marceau-Dugal audioprothésiste Audrey Goulet MPA, audiologiste Émilie Fournier éducatrice spécialisée Martin Cousineau audioprothésiste France Morrissette audioprothésiste Joanie Lessard MPA, audiologiste Isabelle Galarneau éducatrice spécialisée Skueda Dessureault-Tremblay audioprothésiste Francine Morrissette audioprothésiste Marie-Ève Lessard MPA, audiologiste Marie-Pier Gervais éducatrice spécialisée Karl Drouin audioprothésiste André Ouellet audioprothésiste Justine Ratelle MPA, audiologiste Marie-Ève Guay éducatrice spécialisée Simon Dufort audioprothésiste Jonathan Plouffe audioprothésiste Nadine Tougas MPA, audiologiste Stéphanie Guillemette éducatrice spécialisée Annie Dumontier audioprothésiste Jacinthe Poitras audioprothésiste Jessica Tremblay MPA, audiologiste Estelle Lamonde éducatrice spécialisée Janie Durette audioprothésiste Annie Potvin audioprothésiste Michèle Veilleux MPA, audiologiste Marie-Christine Lavoie éducatrice spécialisée Paul Fontaine audioprothésiste Nicole Tourigny audioprothésiste Ann Yuile-Campbell M.S. Aud (C), audiologiste Audrey Racine éducatrice spécialisée Michelle Fournier audioprothésiste Audrey Tremblay audioprothésiste Rafif Zarka MPA, audiologiste Annick Rousseau éducatrice spécialisée Elaine Gagnon audioprothésiste Michel Zalatan audioprothésiste Marie-Claude Fortier MOA, orthophoniste Sarah Roy éducatrice spécialisée Christophe Grenier audioprothésiste Hugues Baril MOA, audiologiste Sylvie Thivierge MOA, orthophoniste Marianne Vermette éducatrice spécialisée Stéphanie Hamel audioprothésiste Hélène Beaucher MOA, audiologiste Tanya Béliveau éducatrice spécialisée Nos différents collaborateurs Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées Magazine Lobe www.lobe.ca DRE ! À REVEN RGIE ’ÉNE DE L lace des aînés Tous droits réservés Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées dossier : Audition chronique de l’orl La myringotomie, quand et pourquoi ? Le terme myringoto mie signifie incision du tympan. Cette procédure est géné ralement suivie par la mise en place d’un tube à travers cette incision. Le rôle du tube transtympanique est de préserver l’ouverture réalisée dans le tympan. En effet, ce dernier a une grande capacité de guérison et de régénération et, en absence de tube, il aura tendance à se refermer dans un délai de quelques jours ou quelques semaines. Le but de cette intervention est de permettre une aération normale de la cavité tympanique. C’est dans cet espace situé derrière le tympan que s’accumule parfois du liquide (otite séreuse) qui cause une surdité réversible, ou encore du pus (otite moyenne aiguë (OMA)) qui crée les symptômes de l’otite. Ces dérangements sont causés par une relative inefficacité de la trompe d’Eustache, un mince conduit reliant l’oreille moyenne à la portion postérieure du nez. Ce problème se rencontre principalement chez les jeunes enfants et, heureusement, tend à se corriger en grandissant. Il y a deux indications principales pour la pose de tubes. D’abord, les OMA trop fréquentes. Les médecins ORL considèrent l’intervention lorsqu’un enfant présente environ cinq OMA par année, ou encore de trois à quatre en six mois. La période de l’année où a lieu la rencontre avec le médecin ORL entre aussi en ligne de compte dans la décision, les OMA étant beaucoup plus fréquentes en hiver. La seconde indication est la persistance d’un épanchement derrière le tympan de plus de deux à trois mois. Comme l’enfance est une période d’apprentissage majeure, il importe que les enfants aient une audition optimale pour progresser, surtout au niveau du langage. La pose de tubes transtympaniques se fait sous anesthésie locale ou générale et ne demande que quelques minutes. Il n’y a aucune douleur et les activités normales peuvent être reprises dès le lendemain. Il arrive que du liquide, semblable aux sécrétions du nez, s’écoule de l’oreille durant les rhumes, surtout chez les plus jeunes. Ceci est relativement fréquent et se traite simplement avec des gouttes antibiotiques prescrites par le médecin ORL. Il est rare de devoir utiliser Dr Janik Sarrazin Médecin spécialiste en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale Vice-président de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec Tous droits réservés En installant un tube, nous rétablissons la fonction de la trompe d’Eustache (la trompe d’Eustache a pour rôle de maintenir constante la pression de l’air à l’intérieur et à l’extérieur de l’oreille moyenne) et, ainsi, les otites et la surdité temporaire causée par le liquide peuvent être évitées. des antibiotiques oraux. Le médecin ORL vérifiera le fonctionnement des tubes sur une base régulière afin de s’assurer que ceux-ci sont toujours en place et ne sont pas obstrués. Les tubes transtympaniques s’extraient généralement d’eux-mêmes puisque le tympan considère ces tubes comme un corps étranger et tend à les expulser vers l’extérieur. Ce processus dure en moyenne un an et, dans la grande majorité des cas, le tympan retrouve le même aspect qu’avant l’intervention. L’enfant aura grandi et son oreille ayant maturé, il est fort probable que le problème ayant nécessité la myringotomie ne se reproduise pas. En résumé, en réalisant une myringotomie chez un enfant avec la mise en place d’un tube, le médecin ORL crée une trompe d’Eustache artificielle et temporaire, le temps que la croissance de l’enfant puisse s’effectuer et que la trompe d’Eustache joue son rôle entièrement. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter un médecin ORL. Magazine Lobe www.lobe.ca 5 dossier : audition chronique de l’audiologiste L’audition chez l’enfant : comment détecter une perte d’audition ? Les conséquences d’une surdité non diagnosti quée chez un enfant sont nombreuses : entrave au développement du langage, diminution de l’estime de soi, augmentation des problèmes de comportement, échecs scolaires, etc. Il est important de connaître et de comprendre le développement des habiletés auditives d’un enfant suivant son âge. Si vous avez des doutes sur le développement de l’audition de votre enfant, n’hésitez pas à consulter un audiologiste; il saura répondre à vos questions. David Mayer, MPA, audiologiste CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes / Hôpital de Saint-Eustache et Terrebonne Âge 0 à 3-4 mois 3 à 6 mois Développement des habiletés auditives de l’enfant (ce qu’un enfant qui entend bien devrait faire) L’enfant réagit (bouge, arrête de pleurer, etc.) lorsqu’il entend un son fort ou familier L’enfant sursaute à certains bruits forts et soudains (claquement de porte d’armoire, L’enfant commence à diriger le regard puis la tête dans la direction du son assez fort 8 à 10 mois jouet tombant par terre). (claquement des doigts, tapement des mains). L’enfant L’enfant L’enfant L’enfant L’enfant 10 à 18 mois (téléphone, voix, aboiement d’un chien, etc.). L’enfant est réconforté par la voix de ses parents (surtout la voix de sa mère). L’enfant gazouille (émet des sons) de plus en plus. 6 à 8 mois Référence : -ARCAND, Pierre (2011). « Dépistage universel et surdité : conduite à tenir », Congrès de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec 2011. distingue le ton de la voix. Il distingue un « reproche » et un « compliment ». localise un son faible dans le plan horizontal (chuchotement). comprend « non ». reconnaît son nom. est intéressé par la musique. Il aime manipuler des jouets sonores. L’enfant cherche à imiter les sons simples (gaga, gougou, papa, mama, ba, etc.). L’enfant commence à comprendre les mots et essaie d’en prononcer (vers 18 mois, il devrait dire de 10 à 20 mots). L’enfant est capable de pointer du doigt une personne ou un objet familier qu’on lui nomme. L’enfant, vers 15 mois, est content lorsqu’on lui annonce une situation qu’il aime beaucoup. L’enfant aime entendre et imiter des bruits d’animaux. L’enfant réagit aux sons même s’il n’en voit pas la provenance. 24 mois 3 ans Magazine Lobe www.lobe.ca L’enfant peut montrer certaines parties de son corps lorsqu’on le lui demande, même Début de la période d’acquisition de mots et de mots-phrases (« auto » pour demander L’enfant comprend des consignes simples, sans indices visuels, et y répond L’enfant localise d’où vient un son faible dans toutes les directions. s’il ne voit pas les lèvres du locuteur. de se promener), suivie de mots juxtaposés (maman partie auto). adéquatement. L’enfant est capable d’identifier qui l’appelle d’une autre pièce. L’enfant s’intéresse aux chansons et aux publicités à la télévision. L’enfant demande souvent « pourquoi ? ». Tous droits réservés 6 dossier : Audition chronique de l’audiologiste Le bruit en salle de classe : un obstacle à la réussite scolaire L’enseignement en salle de classe se transmet généra lement oralement, avec quelques sup ports visuels. L’infor mation doit alors être bien enten due pour être bien comprise. Tous droits réservés La voix de l’enseignant, le niveau de bruit, le positionnement de l’élève dans la classe et la réverbération des sons sont tous des facteurs pouvant aider ou nuire aux apprentissages. Le bruit en salle de classe est composé de tous les sons indésirables et peut provenir de l’intérieur ou de l’extérieur de celle-ci. La circulation routière, les mouvements et la voix des élèves, les autres classes avoisinantes, les ordinateurs et la ventilation en sont quelques exemples. Les performances scolaires diminuent lorsqu’il y a trop de bruit dans la classe puisque ces sons nuisent à la concentration des élèves. La compréhension des informations émises par l’enseignant est aussi affectée par les capacités de l’élève lui-même à bien comprendre. Les élèves présentant des surdités ou des troubles de traitement auditif, des déficits de l’attention (TDA/ TDAH), ceux dont la langue d’enseignement n’est pas la langue maternelle ou qui présentent un retard de langage, sont des exemples d’élèves étant plus à risque de connaître des difficultés scolaires dans un milieu bruyant. Notons aussi que certaines conditions, bien que temporaires, peuvent nuire aux apprentissages, telle la présence de liquide derrière le tympan (otite). La voix de l’enseignant devrait toujours être plus forte d’au moins 15 dB par rapport au bruit dans la classe. Le niveau de bruit ne devrait pas dépasser 55 dB pour une courte période de temps. Par contre, élever la voix pour atteindre ce ratio n’est pas une bonne stratégie puisque cela peut causer des troubles de la voix chez l’enseignant, affecter la clarté des mots et inciter les élèves eux-mêmes à parler plus fort dans la classe. L’impact de la présence de bruit excessif en salle de classe ne se fait pas seulement ressentir sur l’efficacité des apprentissages, mais peut aussi être lié à des changements comportementaux et émotionnels, une baisse de la motivation, plus de fatigue à la fin de la journée, etc. L’environnement sonore peut aussi devenir un cercle vicieux : plus il y a de bruit, plus les élèves ont de la difficulté à se concentrer et plus ils seront bruyants à leur tour. Les endroits où l’on retrouve le plus de bruit ambiant sont les garderies et les classes de maternelle. En fait, au Canada, la majorité des salles de classe ne respectent pas les niveaux de bruits ambiants prescrits et, en général, un élève comprendrait cinq mots sur six. Diminuer le bruit à la source est la meilleure manière d’améliorer l’environnement sonore de la classe. Une évaluation des structures des écoles, la modification de l’acoustique (panneau antibruit, amortisseur sous les pattes de chaises, sonomètre visuel pour que les enfants voient le niveau de bruit dans la classe, etc.) et l’utilisation d’un système MF aideraient les enseignants et les élèves au niveau de l’apprentissage scolaire. Si vous avez des questions sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter les audiologistes qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication. Jessica Tremblay, MPA Audiologiste Boisbriand, Laval-Chomedey et Trois-Rivières Références : - BRADLEY, J.S., et H. SATO (2008). « The intelligibility of speach in elementary school classrooms », Journal of Acoustical Society of America, 123(4) : 2078-2086. -DOCKRELL, J.E., et B.M. SHIELD (2008). « The effects of environmental and classroom noise on the academic attainments of primary school children », Journal of Acoustical Society of America, 123 (1) : 133-44. -JAMIESON, D.G., et al. (2004). « Speech intelligibility of young school-aged children in the presence of real-life classroom noise », Journal of the Canadian Acoustical Association, 15 : 508-17. -LARSEN, J.B., et J.C. BLAIR (2008). « The Effects of Classroom Amplification on the Signal-to-Noise Ratio in Classrooms While Class is in Session », Language, Speech & Hearing Services in Schools, 39(4) : 451-460. Magazine Lobe www.lobe.ca 7 dossier : Audition chronique de l’audiologiste Musicien : un travail bruyant ! La surdité due au bruit est très répandue en milieu industriel et les relations de cause à effet sont bien connues. La sur exposition au bruit et la surdité éventuelle qui en découle ont longtemps été considé rées comme tabou chez les musiciens pro fessionnels. Cependant, il ne fait aucun doute maintenant qu’il y a un risque réel d’atteinte permanente à l’audition. En effet, selon leur position dans l’orchestre, les musiciens classiques atteignent la dose hebdomadaire recommandée après seulement dix à vingt-cinq heures. De plus, à cause de la capacité des systèmes d’amplification à reproduire la musique sans distorsion, les niveaux de musique amplifiée aujourd’hui atteignent souvent les 120 dB à l’oreille des musiciens. Les conséquences d’une surdité chez le musicien peuvent être multiples : perception altérée de la tonie (sensation de hauteur sonore), diplacousie (perception différente de la hauteur sonore d’une oreille à l’autre pour un même son), perception altérée de la sonie (sensation de force sonore), acouphène, perception altérée des timbres, etc. Afin de réduire les risques potentiels d’une atteinte à l’audition chez le musicien, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre. Ces stratégies visent la réduction du bruit à la source, la réduction de la transmission du son ou la protection individuelle. réduire la focalisation du son vers les collègues de devant. Installer un paravent derrière les cymbales, mais plus bas que les oreilles du percussionniste. Utiliser des rideaux épais, un plafond suspendu ou des tapis dans les locaux de répétition. Parmi les stratégies visant la protection individuelle, il existe des bouchons personnalisés pour le musicien : les bouchons avec filtre de 9, 15 ou 25 dB permettant une atténuation sur l’ensemble des fréquences. Stratégies visant la protection individuelle : Utiliser des bouchons moulés avec insertion profonde et filtre de 15 dB, pour les violons, altos, trompettes, trombones, cors français, tubas, clarinettes jazz, saxophones jazz. Se munir de bouchons moulés avec insertion profonde et filtre de 25 dB, pour les percussions et la batterie. Porter des bouchons moulés avec petite portion canal et filtre de 15 dB, pour les chanteurs de musique pop/ Stratégies visant la réduction rock. du bruit à la source : Utiliser des sourdines pour les instruments à cuivre Émettre une vocalisation (hum) juste avant et pendant ou les violons lors des répétitions. un passage fort pour activer la contraction du muscle stapédien, pour les percussions, la batterie et la basse. Maintenir le « high hat » de la batterie en position fermée ou placer un coussinet entre les cymbales du Peu importe le style de musique jouée, une période de « high hat » lors des répétitions. repos d’au moins seize à dix-huit heures est requise après un spectacle. Se munir de moniteurs intra-auriculaires en lieu et N’hésitez pas à consulter les audiologistes qui exercent place des moniteurs de scène lors des spectacles de dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive musique amplifiée. et communication pour en savoir davantage. Se servir d’un moniteur acoustique stétoscopique pour les contrebasses ou les violoncelles afin d’améliorer l’audibilité des basses fréquences. Utiliser un générateur de vibrations pour le batteur afin de lui permettre un meilleur monitorage et de réduire le niveau sonore de sa performance. Martin Fortin, MOA Audiologiste Chaudière-Appalaches et Québec Stratégies visant la réduction de la transmission du son : Positionner les cuivres (trompettes, trombones, tubas, Référence : cors français) sur une plateforme surélevée afin de - http://pluralpublishing.com/publication_hlim.htm Magazine Lobe www.lobe.ca Tous droits réservés 8 dossier : Audition chronique de l’audioprothésiste Les MP3 et les ados « Hé !, le jeune, baisse ta musique ! » Est-ce que quelqu’un vous a déjà dit cette phrase ou l’avez-vous déjà répétée à quelqu’un ? Vous possédez un lecteur MP3 et vous écoutez la musique à un volume élevé ? Vous utilisez le transport en commun sans parler aux autres, mais ceux-ci peuvent savoir quel genre de musique vous écoutez ? Saviez-vous que votre audi tion peut être atteinte ? En effet, l’exposition au bruit ou à la musique forte peut engendrer des problèmes d’audition à long terme. Des études internationales ont démontré que 10 % des personnes de moins de 25 ans ont une perte auditive. La principale raison est l’exposition sonore. Tous droits réservés Est-ce que la musique rend sourd ? Ce n’est pas tant la musique qui cause des problèmes auditifs, mais bien l’intensité et la durée de l’exposition. Cette combinaison (intensité-temps) d’un son fort sur une longue période de temps risque de détruire les cellules ciliées qui se trouvent dans la cochlée (oreille interne). Ces cellules jouent un rôle prédominant puisqu’elles sont responsables de l’envoi du signal vers le cerveau, permettant ainsi de décoder ce que vous entendez. Si une trop grande quantité de cellules sont détruites, certaines fréquences deviennent alors inaudibles. Ces cellules ne se régénèrent malheureusement pas. En plus d’une perte d’audition, il y a de fortes chances que l’acouphène se présente. L’acouphène peut se caractériser par un bourdonnement ou un sifflement (ou autre) dans l’oreille sans qu’il y ait de réelles stimulations auditives. En d’autres mots, les oreilles produisent des sons qui n’existent pas. L’acouphène peut être présent continuellement ou de façon intermittente, et ce, de jour comme de nuit. Voici un tableau précisant la durée maximale d’exposition par rapport à l’intensité du signal selon les normes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) : Niveau d’intensité en dB (A) Durée maximale par jour 85 8 heures 88 4 heures 91 2 heures 94 1 heure 97 30 minutes 100 15 minutes 103 7 minutes et 30 secondes 106 3 minutes et 45 secondes 109 1 minute et 52 secondes 112 56 secondes 115 28 secondes 118 14 secondes 121 7 secondes Vous remarquerez qu’à chaque augmentation de 3 dB, on réduit la durée d’exposition maximale recommandée de moitié. En effet, à chaque augmentation de 3 dB, on double le niveau de pression acoustique aux oreilles, c’est-à-dire que nous percevons le signal deux fois plus fort. Le niveau d’intensité recommandé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) est de 75 dB. Il est à noter que 120 dB est le seuil de la douleur. Pour prévenir d’éventuels problèmes auditifs, appliquez la règle du 60-60. Celle-ci est simple : utilisez le lecteur de musique pour une période de 60 minutes à un volume de 60 % de la capacité de celui-ci (un peu plus haut que la moitié). Ainsi, vous préserverez vos capacités auditives. Pour en savoir davantage, n’hésitez pas à consulter un audioprothésiste qui exerce dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication. Sébastien Lanthier Audioprothésiste Sainte-Foy Référence : - Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Magazine Lobe www.lobe.ca 9 dossier : Appareils auditifs chronique de l’audioprothésiste Si un parent proche a une perte auditive, que dois-je faire ? Tout d’abord, il faut téléphoner au 1 866 411-5623 et demander un rendez-vous en audiologie pour effectuer une éva luation auditive (audiogramme). Lors de cette rencontre, l’audiologiste informe la personne malentendante de ses difficul tés auditives et la dirige par la suite vers le profession nel de la santé (médecin ORL ou audioprothésiste) qui saura répondre à ses besoins. Il existe trois types de perte auditive : la perte auditive dite de conduction (trouble au niveau de l’oreille moyenne), la perte auditive neurosensorielle (trouble au niveau de l’oreille interne) et la perte auditive mixte (trouble au niveau de l’oreille moyenne et interne). Ces trois types de perte auditive se corrigent de façon différente. Il importe donc de prendre le temps requis avec l’audiologiste pour qu’il soit en mesure de bien renseigner la personne malentendante sur les solutions qui s’offrent à elle. Si aucun traitement médical ou chirurgical n’est possible, alors on la dirigera vers un audioprothésiste pour faire le choix de ses appareils auditifs. Lors de la sélection des appareils auditifs, l’audioprothésiste tient compte de l’origine de la perte auditive, de la capacité à bien comprendre les mots (% de discrimination), de la tolérance aux sons forts et, bien entendu, des besoins de la personne malentendante. Le niveau de technologie numérique (circuit) des appareils auditifs recommandés est en lien direct avec les besoins d’écoute et de communication de la personne concernée. De nos jours, les connaissances sur le fonctionnement de l’audition, jumelées à la technologie numérique, nous permettent de fabriquer des appareils auditifs très performants. Bien évidemment, les appareils auditifs haut de gamme offrent une meilleure performance sur la correction auditive que les modèles de base, car ils sont dotés de systèmes de traitement du signal beaucoup plus rapides et efficaces. À la suite du choix du type d’appareils auditifs appropriés, l’audioprothésiste procède à la programmation de ceux-ci selon une méthode normative scientifiquement reconnue en fonction de certains critères (âge, type de perte auditive, etc.). Puis, en collaboration avec l’éducatrice spécialisée, il effectue l’éducation prothétique du malentendant afin de s’assurer d’un port quotidien des appareils auditifs. La période de réadaptation auditive peut demander plusieurs rencontres; à ce moment, des ajustements précis sont effectués. L’utilisation régulière et constante de ses nouveaux appareils auditifs est fortement recommandée, soit un minimum de 4 heures par jour. L’audioprothésiste est le professionnel de la santé auditive qui analyse les résultats de l’évaluation auditive afin de déterminer le type d’appareils audi tifs approprié pour les besoins d’écoute et de com munication de la personne malentendante. Si vous avez des questions sur le processus d’appareillage auditif, n’hésitez pas à contacter un audioprothésiste qui exerce dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication. Paul Fontaine Audioprothésiste Lac-Mégantic et Saint-Georges Références : - SINOPOLI, T. « Single sided deafness, Issue and Alternatives ». - COLLÈGE NATIONAL D’AUDIOPROTHÈSE. Précis d’audioprothèse, tome II. Magazine Lobe www.lobe.ca Tous droits réservés 10 dossier : Appareils auditifs chronique de l’audioprothésiste L’appareillage auditif de l’enfant L’appareillage auditif d’un enfant a des particulari tés qu’il est important de connaître. En effet, il faut toujours garder en tête que l’enfant, contrairement à l’adulte, utilisera ses appareils auditifs comme un outil d’apprentissage en général, mais aussi de développe ment du langage et de la parole. Les appareils auditifs des enfants requièrent des ajustements propres à leurs besoins auditifs. Il importe donc d’amplifier le plus fidèlement possible la parole tout en tenant compte des sons de l’environnement. La méthode normative d’appareillage auditif s’appelle DSL (Desired Sensation Level). On s’assure ainsi que l’enfant capte le plus d’informations auditives possible, celles-ci étant primordiales à son développement du langage. Il faut aussi tenir compte que l’enfant est en période de croissance. Il faut donc choisir des appareils auditifs pouvant s’adapter à la croissance du canal auditif du jeune malentendant. Ainsi, le modèle contour d’oreille (derrière l’oreille) est à favoriser. L’avantage principal de ce type d’appareils auditifs est que seul l’embout (partie moulée à l’oreille) doit être changé au fil du temps. Un enfant en bas âge pourra donc changer d’embouts de trois à quatre fois par année de façon à conserver l’étanchéité des appareils auditifs et éviter le silement (effet Larsen). De plus, un embout à matériel souple est fortement recommandé pour son aspect sécuritaire et confortable. Un autre avantage du modèle contour d’oreille est sa compatibilité avec un système MF (système à modulation de fréquence constitué d’un transmetteur qui transmet la parole de l’enseignant directement à l’oreille de l’enfant à l’aide du récepteur branché aux appareils auditifs). La plupart des enfants malentendants ont besoin d’un excellent rapport signal/bruit pour leur apprentissage scolaire, car ceux-ci ont plus de difficulté à comprendre la parole en milieu bruyant. En classe, par exemple, le système MF sera d’une grande utilité pour pallier ce problème. Lors de l’ajustement des paramètres du circuit numérique des appareils auditifs, l’audioprothésiste en effectue la configuration en fonction de l’âge et de la condition audiologique de l’enfant. Certains paramètres ont été conçus pour les adultes, par exemple les réducteurs de bruit. Toujours dans l’optique où l’on considère que l’enfant doit être le plus conscient possible de son monde sonore pour son développement, l’usage excessif d’un tel système n’est pas toujours recommandé. La technologie directionnelle (accent mis sur les sons qui proviennent de l’avant) doit elle aussi être bien dosée, et ce, pour les mêmes raisons. De plus, l’audioprothésiste s’assure en tout temps que les parents comprennent bien la condition audiologique de leur enfant. Ils pourront ainsi l’appuyer dans ses démarches car, peu importe les techniques d’appareillage utilisées, le sou tien à l’enfant provenant de l’entourage est un élément clé du succès de cette aventure. Si vous avez des questions sur l’appareillage auditif chez l’enfant, n’hésitez pas à contacter un audioprothésiste qui exerce dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication. Tous droits réservés Cédric Bégnoche Audioprothésiste Saint-Jean-sur-Richelieu Références : -Feigin, J.A., et al. (1989). « Microphone measures of earcanal sound pressure levels in infants and children », Ear Hear, 254-258. -Kruger, B. (1987). « An update on the external ear resonance in infants and young children », Ear Hear, 8:333-336. -Killion, M. (1997). « Hearing aids: Past, present, future: Moving toward normal conversation in noise », Brit. J. Audiol., 31:141-148. -Crandell, C. (1993). « Noise effects on children with minimal sensorineural hearing loss », Ear Hear, 14:210-217. Photo : © 2011 Siemens Appareils auditifs inc. Tous droits réservés. Magazine Lobe www.lobe.ca 11 dossier : Appareils auditifs L’appareil auditif Motion 501 de Siemens : une solution auditive qui se démarque par sa performance et sa convivialité. Les modèles d’appa reils auditifs contour d’oreille et intra-auri culaire Motion 501 réunissent toutes les caractéristiques dont vous avez besoin en un seul appareil auditif facile à utiliser, comprenant des contrôles intelligents, une fonc tion de recharge, la connectivité sans fil et la technologie « BestSound ». L’appareil auditif Motion est entièrement intuitif et convivial. Les contrôles intégrés, à la portée de la main, permettent de régler le volume ou de changer de programme. Vous pouvez également utiliser l’une des multiples options de télécommandes discrètes telles que « ProPocket » ou « ePen », la télécommande qui ressemble à un stylo moderne, ou même « Tek » et « miniTek », de réels systèmes de connectivité. Il est aussi possible d’opter pour des fonctions entièrement automatiques. L’appareil auditif enregistre vos préférences en matière d’écoute et appliquera ces réglages exactement au moment demandé sans que vous ayez à modifier quelque contrôle que ce soit. Les piles rechargeables de Siemens vous offrent une commodité encore inégalée. Il suffit de déposer vos appareils auditifs contour d’oreille dans le chargeur en fin de journée; ils seront prêts à utiliser pour une journée Magazine Lobe www.lobe.ca complète dès le lendemain. De plus, la fonction dessiccative du chargeur permet à vos appareils auditifs d’être protégés des dommages causés par l’humidité, assurant ainsi une fiabilité à long terme. La technologie « e2e sans fil 2.0 » assure une synchronisation précise entre deux appareils auditifs, ce qui permet une audition plus naturelle, une meilleure localisation des sources sonores et une performance supérieure dans le bruit. Les appareils auditifs Motion 501 assurent une compatibilité avec les systèmes de transmission de flux audio « Tek » et « miniTek ». « Tek » et « miniTek » permettent une connexion directe entre les appareils auditifs et le téléphone cellulaire, la télévision, le MP3 et tout autre dispositif audio. Les appareils auditifs Motion 501 possèdent une souplesse et une précision d’ajustement qui leur permettent de répondre à toute situation d’écoute, que vous assistiez à une pièce de théâtre, que vous soyez à table dans un restaurant bruyant ou que vous racontiez une histoire à vos tout-petits. C’est la technologie « Besthésiste Consultez votre audioprot es iqu clin les s dan qui exerce nté Sa be Lo res nai ipli isc multid tion afin auditive et communica convient it du pro ce de déterminer si itif. aud fil pro re à vot Sound », y compris la toute nouvelle stratégie de traitement numérique « XCEL » (offertes pour les modèles contour d’oreille), qui assurent que toutes vos activités quotidiennes et spéciales ne seront plus limitées par les défis que présentent ces situations. Avec « XCEL », c’est l’acceptation spontanée qui est au premier plan. Ainsi, que vous ayez porté des appareils auditifs pendant des années ou que vous en fassiez l’utilisation pour la première fois, la configuration des caractéristiques de traitement du son est conçue pour établir l’équilibre parfait entre la qualité sonore perçue et l’audibilité de tous les sons de la vie quotidienne. Les cliquetis des clés d’auto ou du clavier de l’ordinateur, les voix d’enfants qui s’imaginent en aventure... à vous de tout savourer ! Notez que la CSST paie, selon certains critères d’admissibilité, ce modèle d’appareils auditifs ainsi que certains des accessoires complémentaires aux travailleurs atteints d’une perte auditive causée par leurs conditions de travail. Michèle Dostaler, M.Sc.S. Audiologiste Support aux produits Siemens www.siemens.com Tous droits réservés 12 dossier : Appareils auditifs Phonak présente ses appareils auditifs H2O ! De tout nouveaux appareils auditifs résistant à l’eau, l’humidité, la trans piration et la pous sière ont vu le jour chez Phonak. Ces appareils auditifs de type micro contour et contour permettent enfin aux enfants et aux adultes de profiter d’une multi tude d’activités sans avoir à s’in quiéter que leurs appareils auditifs reçoivent de l’eau, de la transpira tion ou de la poussière ! Tous droits réservés Grâce au boîtier résistant à l’eau, il est maintenant possible de porter ses appareils auditifs lors d’activités où l’eau est présente et d’entendre les conversations et le bruit de l’eau : prendre un bain, barboter dans la patau geoire, se baigner, aller à la mer, suivre un cours d’aquaforme, aller au spa, etc. C’est une révolution lorsque l’on sait l’importance de ces activités dans la vie d’un enfant ou d’un adulte, alors que sans ses appareils auditifs il est impossible pour lui de bien comprendre. Le boîtier étant également résistant à l’humidité et à la transpiration, on n’a pas à enlever ses appareils auditifs par crainte qu’ils soient endommagés ou qu’ils cessent de fonctionner lorsque c’est humide ou que l’on a chaud. On peut donc les porter lors de ses activités sportives préférées à l’intérieur : au centre d’entraînement, au gymnase; et à l’extérieur : course à pied, vélo, pêche, etc. On peut donc porter ses appareils auditifs en joggant sous la pluie ou lors d’une partie de pêche sans avoir à se soucier des effets négatifs de l’eau et de la transpiration ! hésiste Consultez votre audioprot es iqu clin qui exerce dans les nté Sa be Lo res multidisciplinai tion afin auditive et communica duit convient de déterminer si ce pro à votre profil auditif. Ces appareils auditifs sont également résistants à la poussière. Une étude récente menée auprès de porteurs d’appareils auditifs indique que la poussière est un problème pour 47 % d’entre eux. Plus maintenant. Que ce soit en raison de votre travail ou de vos activités préférées, il est maintenant possible de porter vos appareils auditifs en milieu poussiéreux sans les endommager et sans compromettre leur fonctionnement ! Annie Marcil, audiologiste Phonak Canada www.phonak.com Magazine Lobe www.lobe.ca 13 dossier : Appareils auditifs L’appareil auditif Chronos 9 de Bernafon Le développement de nouvelles tech nologies pour les appareils auditifs a influencé non seule ment la performance de ces derniers, mais également leur esthétique, offrant ainsi aux personnes malentendantes un choix beaucoup plus grand. Parmi les nombreux styles et les diverses technologies offerts par Bernafon, on retrouve les appareils auditifs Chronos 9 Nano RITE. Compacts et discrets, ceux-ci peuvent être programmés pour une variété de pertes auditives. RITE signifie « receiver in the ear » (écouteur dans l’oreille); il s’agit d’une technologie permettant de placer hors de l’appareil auditif une composante électronique : l’écouteur. Cela permet d’avoir un appareil auditif plus petit, tout en fournissant la puissance et les fonctions d’un appareil auditif contour d’oreille plus volumineux. De récentes études (Kochkin, 2011) ont démontré que les « taux de satisfaction générale étaient significativement plus élevés avec ce type d’appareils auditifs comparativement à des appareils auditifs traditionnels ». L’appareil auditif Chronos 9 Nano RITE possède une technologie, un style et des fonctions pratiques pour les utilisateurs. Le style de l’appareil auditif mini contour, combiné à une variété d’options d’appareillage (instantané ou personnalisé), permet d’ajuster un large champ de configurations de pertes auditives. Du point de vue de la technologie, il est équipé du traitement numérique du signal « ChannelFreeTM », lequel se retrouve exclu- Magazine Lobe www.lobe.ca sivement dans les appareils auditifs de Bernafon. « ChannelFree TM » analyse le signal entrant, ajuste et applique le gain, et tout cela 20 000 fois par seconde, ce qui représente une grande vitesse de mesure. De plus, l’utilisation de la compression phonémique permet une amplification précise de chaque son de la parole. En fait, l’idée de traiter le signal sans le diviser en canaux rend le flou spectral inexistant, produisant un son clair et naturel préféré des utilisateurs d’appareils auditifs (Dillon, et al., 2003). Le nouveau système anti-Larsen proactif « AFC Plus » a été conçu, quant à lui, pour détecter et supprimer l’effet Larsen avant qu’il ne soit audible par l’utilisateur d’appareils auditifs. L’identification immédiate de signaux de rétroaction préalablement identifiés permet la suppression de l’effet Larsen quatre fois plus rapidement qu’avec l’« AFC » précédent. Le résultat : une ampli- fication pratiquement exempte de tout effet Larsen, même avec des appareillages ouverts avec gain élevé. Des algorithmes sophisti qués détectent et suppriment immédiatement les sons impulsionnels désagréables comme le bruit de la vaisselle. Simultanément, toutes les informations critiques de la parole sont préservées, et ce, sans compromettre le confort d’écoute. Les appareils auditifs Chronos 9 sont compatibles avec le « SoundGate », une combinaison de télécommande et de communication sans fil. Le « SoundGate » procure une connexion sans fil entre les appareils auditifs et les différentes sources audio, permettant à ceux-ci de fonctionner comme des écouteurs Tous droits réservés 14 dossier : Appareils auditifs Tous droits réservés sans fil. Le « SoundGate » utilise la technologie Bluetooth afin de se connecter aux médias électroniques et est compatible avec la plupart des sources sonores Bluetooth. La connexion de « SoundGate » à un téléphone cellulaire permet de profiter d’une plus grande mobilité sans fil en ayant les mains libres, et l’écoute de la musique avec un téléphone portable ou un lecteur MP3 procure une plus grande flexibilité. « SoundGate » active non seulement des appels mains libres et sans tracas à partir d’un téléphone cellulaire, mais également à partir d’un téléphone de maison. Jumelé à un adaptateur de téléphone « Connect-Phone », « SoundGate » transmet les signaux d’un téléphone fixe directement aux appareils auditifs à l’aide de la technologie sans fil Bluetooth dans un rayon de 10 mètres (30 pieds) du « SoundGate ». hésiste Consultez votre audioprot es iqu clin qui exerce dans les nté Sa be Lo multidisciplinaires tion afin auditive et communica convient it du pro ce si r ne de détermi itif. à votre profil aud Selon le même principe que le « ConnectPhone », l’adaptateur pour la télévision « ConnectTV » permet aux signaux de la télévision d’être transmis directement aux appareils auditifs par la connexion de « SoundGate ». Les utilisateurs peuvent ainsi écouter la télévision au volume désiré sans déranger les autres autour d’eux. Martin Lusignan Bernafon www.bernafon.ca Références : -Dillon, et al. (2003). Hearing Journal, 56(4) : 30-40 -Kochkin, S. « MarkeTrak VIII: Mini-BTEs tap new market, users more satisfied », The Hearing Journal, mars 2011, Vol. 64, no 3 : 17-24. Magazine Lobe www.lobe.ca 15 dossier : Appareils auditifs La Wi Series 110 des appareils auditifs offrant des caractéristiques pour une meilleure compréhension de la parole dans le bruit. Starkey introduit sa toute nouvelle famille d’appareils auditifs appelée la Wi Series, laquelle offre une technologie sans fil conçue pour vous rendre la vie, mais surtout l’écoute, plus facile ! La famille Wi est disponible dans trois niveaux de technologie : entrée de gamme (Wi Series 70), intermé diaire (Wi Series 90) et avancée (haut de gamme : Wi Series 110). La Wi Series 110 a été développée pour des gens actifs évoluant dans un niveau de bruit ambiant variant en intensité. Grâce à sa flexibilité de programmation et à la spécificité de l’algorithme de réduction du bruit de fond, les appareils auditifs de niveau haut de gamme offrent un son et une performance optimale dans les environnements difficiles d’écoute et de communication. La majorité des pertes auditives présentent une diminution des hautes fréquences. Ces fréquences situées au-dessus de 3 kHz contribuent pour approximativement 25 % des indices de la parole nécessaires à la reconnaissance du langage parlé (ANSI S3.5-1997). L’option « Spectral iQ » présente dans la Wi Series 90 et la Wi Series 110 permet de restaurer l’audibilité des sons de la parole en hautes fréquences tout en évitant la distorsion. « Spectral iQ » utilise une technique appelée l’option d’identification spectrale afin d’identifier les entrées acoustiques dans les appareils auditifs. Cette technique reconnaît et classifie les caractéristiques acoustiques des hautes fréMagazine Lobe www.lobe.ca quences. Une fois cette identification faite, « Spectral iQ » utilise un processus technique sophistiqué afin de répliquer ces caractéristiques acoustiques de hautes fréquences à une fréquence inférieure où l’audibilité sera assurément améliorée, permettant ainsi une meilleure compréhension de la parole. La technologie haut de gamme de la Wi Series 110 permet aussi d’ajouter une fonction très utile pour les malentendants, soit la synchronisation binaurale. Le principe est très simple : les appareils auditifs s’échangent de l’information tous les six millisecondes afin de faire un portrait exact de l’environnement sonore dans lequel vous vous trouvez. Cette cartographie de votre environnement sonore sert par la suite à ajuster les niveaux de réduction du bruit et la directionnalité des microphones des appareils auditifs, permettant de vous offrir ainsi la meilleure qualité sonore possible spécifique à l’environnement dans lequel vous évoluez. De plus, la coordination binaurale permet, lors de l’augmentation du volume sur un appareil auditif, que l’action soit copiée sur l’appareil auditif opposé, vous assurant toujours une écoute équilibrée et optimale. En plus de vous aider à mieux comprendre vos interlocuteurs dans des endroits bruyants, les appareils auditifs de la WI Series offrent aussi ou pour savoir Pour plus d’information ou d’appareils si ce type d’accessoires sultez les nt, auditifs vous convie con nt dans rce exe i qu tes audioprothésis naires Lobe les cliniques multidiscipli unication Santé auditive et comm t. nan inte dès ma la possibilité de diffuser le signal audio de votre télévision, de votre radio ou de votre ordinateur directement dans vos appareils auditifs pendant que les personnes près de vous apprécient le volume à un niveau confortable pour elles, et cela grâce à l’émetteur « SurfLink Media », un outil de diffusion sans fil qu’il suffit de brancher et d’oublier. Aucun couplage ou port d’accessoire supplémentaire n’est nécessaire; il suffit de brancher l’émetteur à l’aide des câbles audio fournis, à son téléviseur par exemple, et c’est tout ! Une fois cette étape effectuée, l’émetteur diffusera le signal audio du système de divertissement choisi directement dans les appareils auditifs. Télécommande Rite Power « SurfLink Media » Julie-Catherine Ste-Marie, M.Sc.S. Audiologiste Starkey Canada www.starkey.com Tous droits réservés 16 dossier : Appareils auditifs 17 Les appareils auditifs Agil et Agil Pro de Oticon Le véritable défi pour les fabricants d’ap pareils auditifs est de parvenir à obtenir une audibilité optimale avec peu ou pas de distorsion afin de conserver tous les détails de la parole. Pour relever ce défi, les systèmes de réglage de gain (com presseurs) doivent agir assez rapidement afin de maxi miser l’audibilité de la parole et la compréhension, mais assez lentement pour préserver la fidélité et les détails les plus subtils présents dans la parole. Chez Oticon, une stratégie d’amplification connue sous le nom de « Speech Guard » a été développée et intégrée dans la plus haute de gamme d’appareils auditifs, soit Agil et Agil Pro. Cette stratégie est particulière puisqu’elle utilise deux compresseurs, un qui réagit très rapidement et un autre qui réagit très lentement. Ainsi, lorsque le niveau du signal d’entrée est constant et stable, « Speech Guard » utilise le compresseur lent, ce qui permet de conserver les détails de la parole. Lorsque des changements brusques de volume sonore se produisent, « Speech Guard » utilise le deuxième compresseur, soit celui qui réagit très rapidement, afin d’offrir une protection instantanée contre les augmentations brusques de niveau sonore et d’augmenter rapidement le gain des sons inaudibles à un nouveau niveau sonore audible. En protégeant et en préservant les détails naturels et la dynamique de la parole, Agil et Agil Pro per mettent aux utilisateurs d’appareils auditifs non seulement de mieux comprendre la parole dans les environnements bruyants, mais également de fournir un effort d’écoute moindre. Notez que les appareils auditifs Agil sont défrayés par la CSST. Ainsi, si vous croyez avoir une perte auditive causée par votre travail en milieu bruyant, n’hésitez pas à consulter un audiologiste pour un examen de l’audition et déterminer si vous êtes admissible à la CSST. Josée Guillemette Audiologiste Représentante et formatrice au programme adulte et pédiatrique Oticon Canada www.oticon.com Tous droits réservés Pour savoir si ce produit mes d’écoute peut corriger vos problè mandez et de communication, de i exerce qu à votre audioprothésiste naires ipli isc ltid dans les cliniques mu ation nic mu com et ive Lobe Santé audit si ce produit convient à votre profil auditif. Magazine Lobe www.lobe.ca dossier : Appareils auditifs Les systèmes d’écoute pour la télévision 830-TV et 840-TV de Sennheiser Vous aimeriez profiter de votre téléviseur et de votre chaîne hautefidélité en toute quié tude sans déranger votre voisinage avec un volume trop élevé ! Les systèmes d’écoute sans fil 830-TV et 840-TV le permettent grâce à la transmis sion du son amplifié directement à vos oreilles à l’aide d’un casque d’écoute ou par l’intermédiaire de vos appareils auditifs. Système d’écoute 830-TV (écouteur stéthoscopique) Le 830-TV est un système d’écoute fonctionnant par ondes infrarouges idéal pour une utilisation rapprochée, dans votre salon ou votre chambre par exemple. En effet, la pièce peut mesurer jusqu’à 40 pieds avant que le système perde son efficacité. Il est parfait pour les gens vivant en condominium ou en appartement, car le signal demeure dans la pièce (il ne traverse pas les murs). Voici quelques-uns de ses points forts : Utilisation extrêmement simple : il se met en marche seul dès qu’on le porte. Le signal demeure dans la pièce. Trois niveaux d’ajustement sonore sur l’émetteur pour la compensation de différents types de perte d’audition. Commandes de volume et de balance de fréquences se trouvant directement sur le récepteur. Utilisation jusqu’à 12 heures sans recharge de la pile. Qualité sonore exceptionnelle, assez léger et confortable. Système d’écoute 840-TV (écouteur stéthoscopique) C’est un système d’écoute fonctionnant par ondes radiofréquences, un peu comme votre station de radio FM. Il vous permet d’entendre la musique ou votre émission de télévision préférée même si vous sortez de la pièce pour jeter un œil au souper ou rapporter une boisson, puisqu’il transmet le son à travers les murs jusqu’à 300 pieds ! Voici quelques caractéristiques : Trois canaux disponibles : il peut donc accommoder trois utilisateurs dans la même maison ou plusieurs sur le même canal. Transmission du son amplifié de la source sonore directement à vos oreilles. Permet d’ajuster le son séparément pour votre oreille droite et votre oreille gauche. Écoute prolongée (9 heures) sans recharge de la pile. Fonction de recharge automatique et arrêt automatique. Fonctionne avec tous les modèles de téléviseurs même ceux de type plasma. Ergonomie idéale pour ceux qui portent des lunettes. Micro externe vous permettant aussi de l’utiliser comme amplificateur personnel (ex. : lorsque vous jouez aux cartes avec des amis). LES VERSIONS 830 S et 840 S Les versions S permettent l’utilisation de casques d’écoute, tels les PX 100, PX 100 II ou PMX 60. Les PX 100 ou PX 100 II sont des casques légers, très confortables, compacts et repliables qui offrent une sonorité stéréo. Le PMX 60, quant à lui, s’appuie sur la nuque, donc pas d’arceau sur la tête d’où sa légèreté. Les versions S permettent aussi l’utilisation d’une boucle d’induction (cordon noir porté autour du cou) qui transmet le son directement à vos appareils auditifs. Notez que certains organismes payeurs tels que la RAMQ, la CSST ou les Anciens Combat tants peuvent payer ces sys tèmes selon certains critères d’admissibilité. Magazine Lobe www.lobe.ca hésiste Consultez votre audioprot es iqu clin les s dan qui exerce nté Sa be Lo res nai ipli multidisc tion auditive et communica duit pro ce si r afin de détermine itif. aud fil pro re vot convient à Nadine Girard Directrice commerciale Stratégie au détail Consommateur, communications, audiologie Sennheiser Canada inc. www.sennheiser.ca Tous droits réservés 18 Questionnaire de dépistage des difficultés d’écoute et d’audition* 1. Inscrivez le total des points accumulés. Jamais 0 point Parfois 2 points Souvent 4 points Toujours 6 points Pour chacune des questions, cochez la case qui correspond le mieux à votre situation. Ne cochez qu’une seule case par question et répondez à toutes les questions. J’ai de la difficulté à comprendre la conversation lorsque je parle avec quelqu’un en présence de bruit (ex. : au centre commercial, au restaurant ou dans l’automobile). Je dois élever le volume de la télévision ou de la radio pour mieux comprendre. J’ai de la difficulté à comprendre les conversations lorsque plusieurs personnes parlent en même temps. J’ai de la difficulté à entendre lorsqu’on frappe ou sonne à la porte. J’ai de la difficulté à entendre la sonnerie du téléphone si je suis dans une autre pièce de la maison. J’ai de la difficulté à comprendre si je ne vois pas le visage de la personne qui me parle. J’ai de la difficulté à comprendre si les gens parlent trop rapidement. J’ai de la difficulté à comprendre au téléphone. Questions J’ai de la difficulté à trouver d’où proviennent les sons. J’ai de la difficulté à comprendre si on me parle d’une autre pièce de la maison. 2. Ajoutez : • Moins de 60 ans : 0 • De 60 ans à 64 ans : 6 • 65 ans et plus : 12 3. Additionnez. Si votre résultat final est supérieur ou égal au chiffre 24, Voici la démarche recommandée : 1 Rencontre avec l’audiologiste pour une évaluation de votre audition. 2 Si vous avez un problème d’audition, l’audiologiste vous dirigera vers votre médecin de famille, un médecin ORL ou un audioprothésiste. À votre demande, une copie de l’évaluation de votre audition est transmise sans frais à votre médecin de famille. Nous sommes à l’écoute Nos 45 000 familles membres profitent déjà de nos divers avantages, dont le programme Accès-Lobe exclusif aux membres FQCC. La passion du camping par an 365 jours RÉDUCTIONS ACTIVITÉS ET VOYAGES Pour information et adhésion Tous droits réservés PUBLICATIONS SERVICES Devenez membre dès aujourd’hui ! 1 877 650-3722 www.fqcc.ca Magazine Lobe www.lobe.ca * Questionnaire de dépistage des difficultés d’écoute et d’audition réalisé et validé scientifiquement par Martin Fortin, MOA audiologiste, en collaboration avec Lobe Santé auditive et communication. Reproduction avec autorisation écrite de Lobe Santé auditive et communication. • 1 866 411-5623 19 CHRONIQUE De L’aqdr Les grands-parents à l’écoute de leurs petits-enfants Les grands-parents sont plus jeunes, plus actifs, plus autonomes que leurs aïeux et font partie de familles un peu plus divisées qu’avant. Ils sont aussi appelés à jouer un rôle de premier ordre dans la vie de leurs petits-enfants. L’espé rance de vie actuelle nous indique qu’ils auront le temps d’apprendre à les connaître et à les aimer. L’enfant devenu adulte a également toutes les chances d’avoir encore ses grands-parents près de lui. Cette place que prennent les grands-parents dans la vie de leurs petits-enfants les rend aussi en mesure d’observer, chez ces derniers, des phénomènes qui pourraient laisser croire qu’ils ont des problèmes d’audition. Ainsi, chez les plus petits, l’enfant inattentif à ce qui n’est pas dans son champ visuel ou qui présente un retard de la parole et du langage sont des manifestations qui font partie des signes pouvant demander une investigation. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter www.sante.gouv.fr/depistage- des-troubles-de-l-audition-chez-lenfant.html, où une petite brochure de la Société française de pédiatrie peut être consultée. Chez l’enfant d’âge scolaire, certaines difficultés d’appren tissage peuvent, quant à elles, révéler la présence d’un trouble de traitement auditif (TTA). Ce trouble encore mal connu peut affecter 50 % des enfants dys lexiques selon un article paru au : www.famillesdaujourdhui. com, texte intitulé « Mon enfant est dans la lune ». Magazine Lobe www.lobe.ca Informez-vous sur ces troubles, et si vous éprouvez des inquiétudes pour vos tout-petits, parlez-en et surtout encouragez vos enfants à chercher l’aide des professionnels de la santé auditive. Le développement des aptitudes de communication, la sociabilité et la réussite scolaire sont autant d’éléments qui devraient vous convaincre d’agir. En terminant, j’aimerais vous proposer une visite du site Web de l’Association de Québec pour enfants avec problèmes auditifs (AQEPA) www.aqepa.org/ AQEPA2/entendre.html et plus particulièrement la lecture de la revue Entendre de janvier 2012, numéro 205. Vous y trouverez des témoignages touchants de grandsparents sur leurs échanges avec leurs petits-enfants. Ces textes nous confirment le rôle de soutien que les grands-parents peuvent exercer pour la famille. Plus généralement, on retrouve les grands-parents d’aujourd’hui tour à tour dans le rôle du guide, du modèle, de l’historien ou encore du protecteur, et ces rôles prennent, pour la plupart d’entre eux, une place importante dans leur vie. Ce constat permet d’abattre les préjugés qui laissent croire faussement que les personnes aînées ne s’intéressent qu’à elles-mêmes ! La solidarité intergénérationnelle existe bel et bien. Martine Gagnon Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées Tous droits réservés 20 21 L’enfant sourd, un être de communication disposé à apprendre à parler. De nos jours, per sonne ne doute que le bébé ayant une surdité sévère ou profonde est disposé, comme le jeune enfant entendant, à entrer dans un réel système de communi cation. Pour peu qu’ils reçoivent le soutien approprié, et à moins d’une situation particulière, les parents de bébés sourds qui le souhaitent peuvent faire le choix de favoriser prioritairement un développement langagier oral de haut niveau per mettant une réelle intégration sociale en milieu entendant. Le développement du langage oral est grandement facilité par le port d’appareils auditifs de plus en plus performants. Ainsi, longtemps avant ses premiers mots, l’enfant en vient rapidement à amorcer la communication plus souvent que l’adulte, et ce, par des gestes, des actions ou par son babillage en développement. re d’offrir L’AQRP est fiè l’accès au s à ses membre nté auditive sa e d e programm En effet, dès ses premiers jours de vie, le bébé entreprend activement le long cheminement de son développement. Les preuves d’un savoir-faire permettant à l’enfant qui a une surdité sévère ou profonde d’atteindre un haut niveau de langage oral ne sont plus à faire. Comme l’enfant entendant, l’enfant sourd peut vraiment aspirer à apprendre non seulement la langue orale de son entourage, mais aussi une langue seconde. Il peut devenir lecteur de haut niveau et développer une grande maîtrise de l’écriture de textes complexes. Cette performance repose entre autres sur la capacité de l’équipe professionnelle à soutenir, tout en donnant pleinement confiance, un développement langagier toujours plus avancé, une pensée abstraite de plus en plus complexe et une ouverture au monde toujours plus grande. Ce développement n’exclut en rien l’échange avec d’autres sourds liés à la communauté sourde. Telle est la perspective développée par l’équipe professionnelle de l’École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou sourds, et ce, en partenariat avec les parents, en collaboration avec une équipe de recherche de l’Université Laval et les professionnels des milieux de la réadaptation. Andrée Boisclair Fondatrice de l’École oraliste de Québec pour enfants malentendants ou sourds Téléphone : 418 263-5189 www.ecoleoraliste.qc.ca www.sourdine.qc.ca Vos droits ne sont pas à la retraite Tous droits réservés Il y a plusieurs bonnes raisons d’être membre de l’AQRP : · · · · Une vie associative dynamique Des avantages économiques importants Des services exclusifs de qualité Une action soutenue en défense des droits des aînés 1 800 653-2747, poste 10 • www.aqrp.qc.ca Magazine Lobe www.lobe.ca 22 Lobe Santé auditive et communication : un partenaire impliqué dans les activités de la FADOQ ! S’impliquer, c’est participer aux activités de la FADOQ Pour les professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication, s’impliquer comme partenaires c’est participer aux activités majeures organisées par les membres de la FADOQ. Nous croyons fermement que discuter et répondre aux questions des membres directement sur place est la façon idéale de leur offrir le meilleur de nous-mêmes. C’est dans cet esprit que les professionnels exerçant dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication s’impliquent comme partenaires majeurs du Salon FADOQ 50 +. Initié par la FADOQ - Régions de Québec et Chaudière-Appalaches qui compte 50 000 membres, c’est le plus important rendez-vous des 50 ans +. Sur la photo, Martin Cousineau, président de Lobe Santé auditive et communication, Rosaire Roy, président FADOQ – RQCA et Guy St-Laurent, promoteur du Salon FADOQ 50 ans +. Programme de conférences sur la santé auditive pour les membres de la FADOQ Lobe Santé auditive et communication a développé une série de conférences pour les membres de la FADOQ, et ce, en lien avec la santé auditive. Ces conférences sont animées sans frais par des professionnels de la santé auditive reconnus dans leur domaine. Tout le matériel informatique nécessaire est fourni par notre équipe. Par ailleurs, le Magazine Lobe, seul magazine québécois entièrement dédié à la santé auditive et imprimé à plus d’un million d’exemplaires annuellement, est remis sans frais aux participants. La FADOQ est fière d’offrir à ses membres l’accès au programme de santé auditive Accès-Lobe. Magazine Lobe www.lobe.ca conférences SANS FRAIS Tous droits réservés L es professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication ont choisi de s’impliquer activement auprès de la FADOQ, car ses membres sont des gens engagés et actifs qui investissent dans leur santé. C’est pourquoi ces professionnels sont les insti gateurs de campagnes de sensibilisation provinciales ayant pour mission d’informer et d’éduquer les gens sur l’importance de prendre soin de la santé de son audition. chronique du pharmacien L’effet de l’alcool sur l’audition Les effets néfastes de la consommation excessive d’alcool sont bien connus dans notre société. Toute fois, l’un de ces effets demeurait jusqu’à tout récemment mystérieux. De nouvelles données semblent effectivement confirmer que la consommation d’alcool peut entraîner une perte de la capacité auditive. Tous droits réservés Depuis longtemps, nous savons que l’excès d’alcool peut causer des dommages au système nerveux et au cerveau. En effet, une quantité importante d’alcool dans la circulation sanguine, pour une durée prolongée, vient affecter les cellules de l’audition au niveau de l’oreille interne (cochlée). Une étude de recherche récente démontre le lien existant entre une consommation d’alcool excessive et la perte auditive. Il semble que l’alcool pourrait entraîner des dommages à l’intérieur du cerveau, plus précisément au niveau des centres d’analyse des sons perçus par l’oreille. Les capacités auditives seront ainsi diminuées, car le cerveau n’arrive plus à bien analyser les sons entendus. Par contre, la quantité et la durée de l’exposition à l’alcool restent à établir. Notons que la recherche a évalué des consommateurs d’alcool occasionnels et que même ceux-ci ont montré une diminution de l’audition. Ces données sont importantes quand on sait qu’une perte auditive peut parfois contribuer à un manque de confiance en soi, une dépression et causer de l’irritabilité ou un isolement social. De plus, il semble que ce sont principalement les cellules des hautes fréquences qui soient affectées. Ces cellules étant responsables de la compréhension des mots, leurs dommages peuvent ainsi augmenter les difficultés de discrimination (ex. : faire la distinction entre six et dix). La consommation d’alcool combinée avec l’exposition au bruit sont deux facteurs pou vant altérer la capacité à bien comprendre. La perte d’audition liée à une exposition à un bruit intense de courte durée est générale ment aussi de courte durée. En effet, des études faites avec des participants visitant des boîtes de nuit ont montré des pertes des capacités auditives tem poraires. Toutefois, des exposi tions fréquentes et prolongées, en combinaison avec la prise d’alcool, pourraient causer des dommages permanents. Dans tous les cas, l’utilisation de bouchons protecteurs antibruit est à considérer pour les habitués des bars. Finalement, pour protéger notre audition et notre santé, la modération est toujours de mise ! Si vous désirez de plus amples informations, consultez votre pharmacien. Références : - SMITH, E.S., et H. RIECHELMANN. « Cumulative Lifelong Alcohol Consumption Alters Auditory Brainstem Potentials », Alcoholism : Clinical and Experimental Research, Volume 28, Issue 3, pages 508–515, mars 2004. - « The acute effects of alcohol on auditory thresholds », dans BMC Ear and Throat Disorders (2007), 7: 4. Version en ligne : http://www.biomedcentral.com/1472-6815/7/4. Francis Turgeon, pharmacien Pharmacie Fleury, Charest et Guilbert Magazine Lobe www.lobe.ca 23 Québec • Sainte-Foy Clinique médicale Saint-Louis (stationnement : 75 min gratuites) 3165, chemin Saint-Louis Bureau 420 Québec (Québec) G1W 4R4 Tél. : 418 781-1733 Téléc. : 418 781-1736 Saint-Augustinde-Desmaures Complexe médical l’Hêtrière 3520, rue de l’Hêtrière Bureau 103 Saint-Augustin-de-Desmaures (Québec) G3A 0B4 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016 Centre-du-québec Nouvelle clinique Drummondville Face à l’hôpital Sainte-Croix 110, rue Saint-Jean, bureau 300 Drummondville (Québec) J2B 7T1 Tél. : 819 472-7676 Téléc. : 819 850-4181 Êtes-vous membre ? AQRP • CAA Réseau FADOQ FQCC • RPCU Avantages exclusifs ! Nouvelle adresse Lévis Complexe Lévis 1 1655, boul. Alphonse-Desjardins Bureau 210 Lévis (Québec) G6V 0B7 Tél. : 418 830-5623 Téléc. : 418 830-5624 Saint-Georges Au 2e étage de la pharmacie Uniprix 14640, boulevard Lacroix Saint-Georges (Québec) G5Y 7G8 Tél. : 418 228-2970 Téléc. : 418 228-6722 Sainte-Marie 733, boulevard Vachon Nord Sainte-Marie (Québec) G6E 1M3 Tél. : 418 387-7988 Téléc. : 418 387-7918 Thetford Mines Place 611 611, boulevard Frontenac Est Bureau 201 Thetford Mines (Québec) G6G 6Y7 Tél. : 418 338-8777 Téléc. : 418 338-3673 Estrie Lac-Mégantic Carrefour Lac Mégantic 3560, rue Laval, bureau 123 Lac-Mégantic (Québec) G6B 2X4 Tél. : 819 583-6633 Téléc. : 819 583-4690 Sherbrooke • LSQ Clinique de santé Jacques-Cartier 1815, rue King Ouest Bureau 200 Sherbrooke (Québec) J1J 2E3 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883 Sherbrooke • Rock Forest Clinique Médicale Rock Forest 4870, boulevard Bourque Sherbrooke (Québec) J1N 3S5 Tél. : 819 348-4334 1 866 348-4334 Téléc. : 819 542-1883 Laurentides et Laval Boisbriand Polyclinique 640 2000, cours Le Corbusier Bureau 105 Boisbriand (Québec) J7G 3E8 Tél. : 450 437-4343 Téléc. : 450 437-1719 Laval • Chomedey Centre professionnel Cité de l’Avenir 1575, boulevard de l’Avenir Bureau 120 Laval (Québec) H7S 2N5 Tél. : 450 934-2614 Téléc. : 450 934-2615 Laval • Sainte-Dorothée Centre médical Sainte-Dorothée 3, boulevard Samson, bureau H Laval (Québec) H7X 3S5 Tél. : 450 969-3335 Téléc. : 450 969-3566 Mauricie Shawinigan 3222, boulevard des Hêtres Shawinigan (Québec) G9N 3B6 Tél. : 819 539-8666 Téléc. : 819 731-9922 Trois-Rivières 4870, boulevard des Forges Bureau 101 Trois-Rivières (Québec) G8Y 1W9 Tél. : 819 378-7477 Téléc. : 819 840-8382 Saint-Hubert 4025, boulevard Taschereau Bureau 1200 Saint-Hubert (Québec) J4T 2G6 Tél. : 450 890-3781 Téléc. : 450 890-3782 Saint-Jean-sur-Richelieu 600, boulevard du Séminaire Nord Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 7B4 Tél. : 450 349-4343 Téléc. : 450 348-4884 MONTRÉAL Montréal • Saint-Laurent 1605, boulevard Marcel-Laurin Bureau 120 Saint-Laurent (Québec) H4R 0B7 Tél. : 514 788-7751 Téléc. : 514 788-7754 Montréal • Saint-Léonard Les Terrasses Langelier 6383, rue Jean-Talon Est Saint-Léonard (Québec) H1S 3E7 Tél. : 514 798-0915 Téléc. : 514 798-0916 Pointe-Claire Coin boul. Saint-Jean et av. Holiday 18, place Triad, bureau 210 Pointe-Claire (Québec) H9R 0A2 Tél. : 514 782-0482 Téléc. : 514 782-0480 Grand Nord québécois Tél. : 819 378-7477 MONTérégie Longueuil 1215-165, chemin Du Tremblay Longueuil (Québec) J4N 1R4 Tél. : 450 448-4544 Téléc. : 450 448-4504 Marques de commerce propriété de Lobe Santé auditive inc. / Document produit par Publications Lobe. Québec • Neufchâtel Clinique médicale DuChatel 9465, boulevard de l’Ormière Bureau 102 Québec (Québec) G2B 3K7 Tél. : 418 843-5244 Téléc. : 418 843-0885 Chaudière-appalaches Litho Canada Capitale-Nationale Québec • Lebourgneuf Polyclinique Lebourgneuf 777, boulevard Lebourgneuf Bureau 120 Québec (Québec) G2J 1C3 Tél. : 418 780-3007 Téléc. : 418 780-3016 EL. UN SEUL AdPePvous. On s’occupe MC 1 866 411-5623 www.lobe.ca MC Siège social • Saint-Augustin-de-Desmaures : Tél. : 418 877-7222 • Téléc. : 418 872-1451 * Les types de professionnels peuvent varier d’une clinique à l’autre. Cliniques multidisciplinaires ORL • Audiologistes • Audioprothésistes Éducatrices spécialisées • orthophonistes* fier partenaire de LA Fadoq www.fadoq.ca