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Pr
Volume 7, numéro 3, 2012
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Le magazine pour tout savoir sur votre audition
Les MP3 et les ados
page 9
Musicien :
un travail bruyant
page 8
Le bruit
en salle de classe
page 7 Marie-Christine
chanteuse québéco
ise :
la protégée de Cor
ey Hart
à lire en page
3
Chronique de l’orl
Les tubes transtympaniques
page 5
it
un
Éditorial
Pourquoi parler
de la perte auditive
à ses enfants ?
MC
Volume 7, numéro 3, 2012
Éditeur
Martin Cousineau, président
[email protected]
Rédactrice en chef
Sabrina Grégoire
[email protected]
Une récente étude
d ém o n t r e q u’ u n
adolescent améri­
cain sur six a une
perte auditive dans
les hautes fréquen­
ces.* Cette perte auditive serait
causée par l’écoute prolongée
de bruit fort pendant de longues
périodes ou même par une brève
exposition à des sons très forts. La
perte auditive au niveau des hautes
fréquences a une incidence directe
sur la compréhension de la parole.
Il est important de sensibiliser nos enfants aux conséquences
que peuvent amener de mauvaises
habitudes auditives. Avec l’arrivée des lecteurs MP3, les adolescents ont tendance à écouter
leur musique plus fort qu’on ne
l’imagine. À long terme, cela peut
avoir des répercussions néfastes
sur leur audition. En effet, les cellules ciliées qui tapissent l’oreille
interne sont très fragiles. Il est
primordial de les protéger adé-
quatement, car elles n’ont pas la
capacité de se régénérer.
Des mesures simples pour
la préservation de l’ouïe
Pour aider vos enfants, l’une de
ces mesures simples est d’encourager l’utilisation de casques limitant le son à 85 décibels ou moins,
soit une réduction jusqu’à 40 %
du volume maximum produit.
Je vous invite à visiter notre
portail www.lobe.ca. Une
multitude d’articles sont dis­
ponibles pour sensibiliser
toute la population à prendre
soin de sa santé auditive. Pre­
nez le temps de nous donner
vos commentaires. 
Martin Cousineau
* Source : C.S. Mott Children’s Hospital, National Poll on
Children’s Health, University of Michigan.
Jérémy Gabriel devient ambassadeur
des Hôpitaux Shriners pour enfants
L
es Hôpitaux Shriners pour enfants, qui comptent 22 établis­
sements situés aux États-Unis, au Canada et au Mexique,
procurent des soins avancés aux enfants atteints de pro­
blèmes orthopédiques, de brûlures, de traumatismes de la
moelle épinière ou de fissures labiales et palatines.
Jérémy Gabriel, de Québec, et Hunter Woodhall, de Syracuse en Utah aux États-Unis, ont été sélectionnés pour être les ambassadeurs de 2012-2013. Dans la prochaine année, Jérémy et Hunter
feront des conférences pour soutenir et encourager les autres patients.
Félicitations Jérémy ! 
Magazine Lobe www.lobe.ca
Chroniqueurs
Cédric Bégnoche, audioprothésiste
Paul Fontaine, audioprothésiste
Martin Fortin, MOA, audiologiste
Sébastien Lanthier, audioprothésiste
Jessica Tremblay, MPA, audiologiste
Comité de révision
Josée Boulanger
Annie Dumontier
Michelle Fournier
Martin Fortin
Francine Morrissette
Michèle Veilleux
Direction artistique
Véronique Labbé
Novalux Conception Impression inc.
Droits et responsabilités
Toute traduction, reproduction ou adaptation
des textes, illustrations et photos du présent
ouvrage, par quelque procédé que ce soit, en
tout ou en partie, est strictement interdite sans
l’autorisation écrite de l’éditeur.
Les opinions émises dans les articles ­publiés
par Publications Lobe n’engagent que la
­responsabilité de leur auteur.
Dépôt légal
ISSN 1911-5660
Bibliothèque nationale du Québec, Montréal
Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa
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3520, rue de l’Hêtrière, bureau 103
Saint-Augustin-de-Desmaures QC G3A 0B4
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Courriel : [email protected]
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2
Entrevue avec Marie-Christine depestre
Entrevue avec Marie-Christine Depestre :
30 ans, resplendissante !
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Comment devient-on
chanteuse ?
Dès l’âge de 5 ans, j’ai suivi des cours
de piano classique qui se sont poursuivis pendant plus de 14 ans. Très
timide, la musique était pour moi
une façon de m’évader, de rêver que
je deviendrais un jour une chanteuse
professionnelle; un rêve comme celui
de vouloir se marier avec le Prince
charmant.
Par la suite, au niveau secondaire,
j’ai joué dans plusieurs productions
scolaires. J’ai participé ensuite au
Chœur Gospel de Laval dirigé par
Gregory Charles. Grégory m’a mise
en avant en tant que soliste. À partir de ce moment, quelque chose a
changé dans ma tête; cette reconnaissance m’a confirmé que j’avais le
talent pour vivre de ce métier. Grégory m’engagea d’ailleurs pour plusieurs contrats par la suite.
À l’université, je me suis inscrite
en actuariat. Juste avant le retour en
classe pour ma deuxième année, j’ai
reçu un appel m’annonçant que j’étais
choisie pour jouer dans la comédie
musicale Génération Motown. Je me
rappelle m’être dit : si j’ai cette audition, c’est un signe. À 20 ans, j’ai
donc annulé tous mes cours et je me
suis lancée dans l’aventure.
Quels sont tes liens
avec DJ Champion et
Corey Hart ?
En 2007, j’ai auditionné pour devenir
la nouvelle chanteuse de DJ Champion. Je suis restée avec lui jusqu’en
2009. Au même moment, j’ai chanté
dans la revue musicale québécoise
Soul City. Michael Litresits, directeur musical du spectacle, savait que
Corey Hart cherchait un artiste pour
sa propre étiquette : Siena Records,
distribuée par Warner Music Canada.
Micheal lui a donc envoyé mon démo
et voilà que les portes se sont ouvertes
vers cette nouvelle opportunité.
J’ai alors quitté DJ Champion
pour me consacrer à mon album
Walk In Beauty qui a pris quatre ans
à réaliser. Je me sens privilégiée de
travailler avec Corey Hart. C’est un
artiste de grand talent. Mon prochain
album verra le jour en 2013, j’y travaille fort actuellement !
Quelle est l’importance
de l’audition lorsque
vous faites une carrière
musicale ?
Pour moi, avoir une bonne audition
est capital et j’en suis consciente.
L’ouïe est un sens fragile et combien
précieux. Malheureusement, peu de
gens du domaine sont vraiment sensibilisés.
J’ai été choyée de mon côté, car
le directeur musical de Génération
Motown nous a obligés à porter des
bouchons IN EAR. C’est un outil de
communication qui est utilisé dans le
but de permettre au directeur de te
parler lorsque tu es sur scène et également d’entendre les instruments
qui sont produits à l’ordinateur. Au
début, je me suis sentie isolée des
autres, voire même bizarre. Mais
j’ai appris à entendre les détails de la
musique et surtout à avoir la musique
moins forte autour de moi.
Je crois que les techniciens du son
sont les personnes le plus à risque. Ils
sont constamment en lien avec des
sons forts. Il est important d’en parler. Plus les gens seront conscientisés,
plus ils protégeront leurs oreilles.
écouter de la musique, ce n’est qu’une
habitude; comme manger super
salé. Pour vraiment apprécier votre
musique, offrez-vous le luxe de baisser le volume. C’est à ce moment que
vous arriverez à percevoir toutes les
subtilités de la composition musicale
et des instruments dosés et pensés
en studio. C’est comme ça qu’on
ressent tout le mélange qui fait que
la musique nous fait vibrer.
Parle-nous
de Ginette Reno
J’ai eu le bonheur de chanter avec
Ginette Reno qui a perdu 85 % de
son audition. Elle a des appareils
auditifs haut de gamme et lorsqu’elle
est sur scène, elle y est à 100 % et
personne ne pourrait déceler qu’elle
a une perte auditive.
Sabrina Grégoire
Rédactrice en chef
Qu’aimerais-tu passer
comme message
aux jeunes ?
J’aimerais que les jeunes comprennent
que mettre le volume très fort pour
Pour lire l’entrevue intégrale,
visitez le portail www.lobe.ca
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3
4
MC
EL.
UN SEUL APP us.
vo
On s’occupe de
Volume 7, numéro 3, 2012
MC
MC
La mission des professionnels qui exercent dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et
communication est d’offrir aux personnes ayant des troubles de l’audition, du langage et de la parole tous
les moyens nécessaires afin d’améliorer leur qualité de vie en privilégiant une approche multidisciplinaire
dans laquelle l’individu est au cœur des interventions.
Cédric Bégnoche
audioprothésiste
Natacha Ioannoni
audioprothésiste
Joëlle Bélanger
MPA, audiologiste
Myriam Bouchard
éducatrice spécialisée
Nathalie Bisson
audioprothésiste
Francis Laflamme
audioprothésiste
Élise Boucher-Doddridge
MPA, audiologiste
Valérie Boucher
éducatrice spécialisée
Josée Boulanger
audioprothésiste
Sonia Lamarche
audioprothésiste
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MPA, audiologiste
Myriam Boulanger
éducatrice spécialisée
Julie Caya
audioprothésiste
Sébastien Lanthier
audioprothésiste
Martin Fortin
MOA, audiologiste
Marie-Julie Carbonneau
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audioprothésiste
Étienne Lefebvre
audioprothésiste
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MOA, audiologiste
Stéphanie Desjardins
éducatrice spécialisée
Paul Côté
audioprothésiste
Stéphanie Marceau-Dugal
audioprothésiste
Audrey Goulet
MPA, audiologiste
Émilie Fournier
éducatrice spécialisée
Martin Cousineau
audioprothésiste
France Morrissette
audioprothésiste
Joanie Lessard
MPA, audiologiste
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Skueda Dessureault-Tremblay
audioprothésiste
Francine Morrissette
audioprothésiste
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MPA, audiologiste
Marie-Pier Gervais
éducatrice spécialisée
Karl Drouin
audioprothésiste
André Ouellet
audioprothésiste
Justine Ratelle
MPA, audiologiste
Marie-Ève Guay
éducatrice spécialisée
Simon Dufort
audioprothésiste
Jonathan Plouffe
audioprothésiste
Nadine Tougas
MPA, audiologiste
Stéphanie Guillemette
éducatrice spécialisée
Annie Dumontier
audioprothésiste
Jacinthe Poitras
audioprothésiste
Jessica Tremblay
MPA, audiologiste
Estelle Lamonde
éducatrice spécialisée
Janie Durette
audioprothésiste
Annie Potvin
audioprothésiste
Michèle Veilleux
MPA, audiologiste
Marie-Christine Lavoie
éducatrice spécialisée
Paul Fontaine
audioprothésiste
Nicole Tourigny
audioprothésiste
Ann Yuile-Campbell
M.S. Aud (C), audiologiste
Audrey Racine
éducatrice spécialisée
Michelle Fournier
audioprothésiste
Audrey Tremblay
audioprothésiste
Rafif Zarka
MPA, audiologiste
Annick Rousseau
éducatrice spécialisée
Elaine Gagnon
audioprothésiste
Michel Zalatan
audioprothésiste
Marie-Claude Fortier
MOA, orthophoniste
Sarah Roy
éducatrice spécialisée
Christophe Grenier
audioprothésiste
Hugues Baril
MOA, audiologiste
Sylvie Thivierge
MOA, orthophoniste
Marianne Vermette
éducatrice spécialisée
Stéphanie Hamel
audioprothésiste
Hélène Beaucher
MOA, audiologiste
Tanya Béliveau
éducatrice spécialisée
Nos différents collaborateurs
Association québécoise de défense des droits
des personnes retraitées et préretraitées
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lace des aînés
Tous droits réservés
Association québécoise de défense des droits
des personnes retraitées et préretraitées
dossier : Audition
chronique de l’orl
La myringotomie, quand et pourquoi ?
Le terme myringoto­
mie signifie incision
du tympan. Cette
procédure est géné­
ralement suivie par la
mise en place d’un
tube à travers cette incision. Le rôle
du tube transtympanique est de
préserver l’ouverture réalisée dans
le tympan. En effet, ce dernier a
une grande capacité de guérison et
de régénération et, en absence de
tube, il aura tendance à se refermer
dans un délai de quelques jours ou
quelques semaines.
Le but de cette intervention est
de permettre une aération normale
de la cavité tympanique. C’est dans
cet espace situé derrière le tympan
que s’accumule parfois du liquide
(otite séreuse) qui cause une surdité
réversible, ou encore du pus (otite
moyenne aiguë (OMA)) qui crée les
symptômes de l’otite. Ces dérangements sont causés par une relative
inefficacité de la trompe d’Eustache,
un mince conduit reliant l’oreille
moyenne à la portion postérieure du
nez. Ce problème se rencontre principalement chez les jeunes enfants et,
heureusement, tend à se corriger en
grandissant.
Il y a deux indications principales
pour la pose de tubes. D’abord, les
OMA trop fréquentes. Les médecins ORL considèrent l’intervention
lorsqu’un enfant présente environ
cinq OMA par année, ou encore de
trois à quatre en six mois. La période
de l’année où a lieu la rencontre avec
le médecin ORL entre aussi en ligne
de compte dans la décision, les OMA
étant beaucoup plus fréquentes en
hiver. La seconde indication est la
persistance d’un épanchement derrière le tympan de plus de deux à
trois mois. Comme l’enfance est une
période d’apprentissage majeure, il
importe que les enfants aient une
audition optimale pour progresser,
surtout au niveau du langage.
La pose de tubes transtympaniques se fait sous anesthésie locale ou
générale et ne demande que quelques
minutes. Il n’y a aucune douleur et
les activités normales peuvent être
reprises dès le lendemain. Il arrive que
du liquide, semblable aux sécrétions
du nez, s’écoule de l’oreille durant les
rhumes, surtout chez les plus jeunes.
Ceci est relativement fréquent et se
traite simplement avec des gouttes
antibiotiques prescrites par le médecin ORL. Il est rare de devoir utiliser
Dr Janik Sarrazin
Médecin spécialiste
en oto-rhino-laryngologie
et chirurgie cervico-faciale
Vice-président de l’Association
d’oto-rhino-laryngologie et de
chirurgie cervico-faciale du Québec
Tous droits réservés
En installant un tube, nous rétablissons la fonction
de la trompe d’Eustache (la trompe d’Eustache a
pour rôle de maintenir constante la pression de l’air
à l’intérieur et à l’extérieur de l’oreille moyenne) et,
ainsi, les otites et la surdité temporaire causée par
le liquide peuvent être évitées.
des antibiotiques oraux. Le médecin
ORL vérifiera le fonctionnement des
tubes sur une base régulière afin de
s’assurer que ceux-ci sont toujours en
place et ne sont pas obstrués.
Les tubes transtympaniques s’extraient généralement d’eux-mêmes
puisque le tympan considère ces
tubes comme un corps étranger et
tend à les expulser vers l’extérieur.
Ce processus dure en moyenne un an
et, dans la grande majorité des cas,
le tympan retrouve le même aspect
qu’avant l’intervention. L’enfant aura
grandi et son oreille ayant maturé, il
est fort probable que le problème
ayant nécessité la myringotomie ne
se reproduise pas.
En résumé, en réalisant une
myringotomie chez un enfant avec
la mise en place d’un tube, le médecin ORL crée une trompe d’Eustache
artificielle et temporaire, le temps
que la croissance de l’enfant puisse
s’effectuer et que la trompe d’Eustache joue son rôle entièrement. Si
vous avez des questions, n’hésitez pas
à consulter un médecin ORL. 
Magazine Lobe www.lobe.ca
5
dossier : audition
chronique de l’audiologiste
L’audition chez l’enfant :
comment détecter une perte d’audition ?
Les conséquences d’une surdité non diagnosti­
quée chez un enfant sont nombreuses : entrave
au développement du langage, diminution de
l’estime de soi, augmentation des problèmes
de comportement, échecs scolaires, etc. Il est
important de connaître et de comprendre le
développement des habiletés auditives d’un enfant suivant
son âge.
Si vous avez des doutes sur le développement de l’audition
de votre enfant, n’hésitez pas à consulter un audiologiste; il
saura répondre à vos questions. 
David Mayer, MPA, audiologiste
CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes /
Hôpital de Saint-Eustache et
Terrebonne
Âge
0 à 3-4 mois
3 à 6 mois
Développement des habiletés auditives de l’enfant
(ce qu’un enfant qui entend bien devrait faire)

L’enfant réagit (bouge, arrête de pleurer, etc.) lorsqu’il entend un son fort ou familier

L’enfant sursaute à certains bruits forts et soudains (claquement de porte d’armoire,

L’enfant commence à diriger le regard puis la tête dans la direction du son assez fort
8 à 10 mois
jouet tombant par terre).
(claquement des doigts, tapement des mains).
L’enfant
L’enfant
 L’enfant
 L’enfant
 L’enfant



10 à 18 mois
(téléphone, voix, aboiement d’un chien, etc.).
L’enfant est réconforté par la voix de ses parents (surtout la voix de sa mère).
 L’enfant gazouille (émet des sons) de plus en plus.


6 à 8 mois
Référence :
-ARCAND, Pierre (2011). « Dépistage universel et surdité :
conduite à tenir », Congrès de l’Association d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale du Québec 2011.
distingue le ton de la voix. Il distingue un « reproche » et un « compliment ».
localise un son faible dans le plan horizontal (chuchotement).
comprend « non ».
reconnaît son nom.
est intéressé par la musique. Il aime manipuler des jouets sonores.
L’enfant cherche à imiter les sons simples (gaga, gougou, papa, mama, ba, etc.).
L’enfant commence à comprendre les mots et essaie d’en prononcer (vers 18 mois,
il devrait dire de 10 à 20 mots).
L’enfant est capable de pointer du doigt une personne ou un objet familier qu’on lui nomme.
 L’enfant, vers 15 mois, est content lorsqu’on lui annonce une situation qu’il aime

beaucoup.
L’enfant aime entendre et imiter des bruits d’animaux.
 L’enfant réagit aux sons même s’il n’en voit pas la provenance.

24 mois
3 ans
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
L’enfant peut montrer certaines parties de son corps lorsqu’on le lui demande, même

Début de la période d’acquisition de mots et de mots-phrases (« auto » pour demander

L’enfant comprend des consignes simples, sans indices visuels, et y répond

L’enfant localise d’où vient un son faible dans toutes les directions.
s’il ne voit pas les lèvres du locuteur.
de se promener), suivie de mots juxtaposés (maman partie auto).
adéquatement.
L’enfant est capable d’identifier qui l’appelle d’une autre pièce.
L’enfant s’intéresse aux chansons et aux publicités à la télévision.
 L’enfant demande souvent « pourquoi ? ».


Tous droits réservés
6
dossier : Audition
chronique de l’audiologiste
Le bruit en salle de classe :
un obstacle à la réussite scolaire
L’enseignement en
salle de classe se
transmet généra­
lement oralement,
avec quelques sup­
ports visuels. L’infor­
mation doit alors être bien enten­
due pour être bien comprise.
Tous droits réservés
La voix de l’enseignant, le niveau
de bruit, le positionnement de l’élève
dans la classe et la réverbération des
sons sont tous des facteurs pouvant
aider ou nuire aux apprentissages.
Le bruit en salle de classe est composé de tous les sons indésirables et
peut provenir de l’intérieur ou de
l’extérieur de celle-ci. La circulation
routière, les mouvements et la voix
des élèves, les autres classes avoisinantes, les ordinateurs et la ventilation en sont quelques exemples. Les
performances scolaires diminuent
lorsqu’il y a trop de bruit dans la
classe puisque ces sons nuisent à la
concentration des élèves.
La compréhension des informations émises par l’enseignant est
aussi affectée par les capacités de
l’élève lui-même à bien comprendre.
Les élèves présentant des surdités ou
des troubles de traitement auditif,
des déficits de l’attention (TDA/
TDAH), ceux dont la langue d’enseignement n’est pas la langue maternelle ou qui présentent un retard de
langage, sont des exemples d’élèves
étant plus à risque de connaître des
difficultés scolaires dans un milieu
bruyant. Notons aussi que certaines
conditions, bien que temporaires,
peuvent nuire aux apprentissages,
telle la présence de liquide derrière le
tympan (otite).
La voix de l’enseignant devrait
toujours être plus forte d’au moins
15 dB par rapport au bruit dans la
classe. Le niveau de bruit ne devrait
pas dépasser 55 dB pour une courte
période de temps. Par contre, élever
la voix pour atteindre ce ratio n’est
pas une bonne stratégie puisque cela
peut causer des troubles de la voix
chez l’enseignant, affecter la clarté des
mots et inciter les élèves eux-mêmes à
parler plus fort dans la classe.
L’impact de la présence de bruit
excessif en salle de classe ne se fait
pas seulement ressentir sur l’efficacité des apprentissages, mais peut
aussi être lié à des changements
comportementaux et émotionnels,
une baisse de la motivation, plus
de fatigue à la fin de la journée, etc.
L’environnement sonore peut aussi
devenir un cercle vicieux : plus il y
a de bruit, plus les élèves ont de la
difficulté à se concentrer et plus ils
seront bruyants à leur tour.
Les endroits où l’on retrouve
le plus de bruit ambiant sont
les garderies et les classes de
maternelle.
En fait, au Canada, la majorité
des salles de classe ne respectent pas
les niveaux de bruits ambiants prescrits et, en général, un élève comprendrait cinq mots sur six.
Diminuer le bruit à la source est la
meilleure manière d’améliorer l’environnement sonore de la classe. Une
évaluation des structures des écoles,
la modification de l’acoustique (panneau antibruit, amortisseur sous les
pattes de chaises, sonomètre visuel
pour que les enfants voient le niveau
de bruit dans la classe, etc.) et l’utilisation d’un système MF aideraient
les enseignants et les élèves au niveau
de l’apprentissage scolaire.
Si vous avez des questions sur ce
sujet, n’hésitez pas à contacter les
audiologistes qui exercent dans les
cliniques multidisciplinaires Lobe
Santé auditive et communication. 
Jessica Tremblay, MPA
Audiologiste
Boisbriand, Laval-Chomedey
et Trois-Rivières
Références :
- BRADLEY, J.S., et H. SATO (2008). « The intelligibility of speach in elementary school classrooms », Journal
of Acoustical Society of America, 123(4) : 2078-2086.
-DOCKRELL, J.E., et B.M. SHIELD (2008). « The effects of environmental and classroom noise on the academic attainments of primary school children », Journal of Acoustical Society of America, 123 (1) : 133-44.
-JAMIESON, D.G., et al. (2004). « Speech intelligibility of young school-aged children in the presence of
real-life classroom noise », Journal of the Canadian Acoustical Association, 15 : 508-17.
-LARSEN, J.B., et J.C. BLAIR (2008). « The Effects of Classroom Amplification on the Signal-to-Noise Ratio in
Classrooms While Class is in Session », Language, Speech & Hearing Services in Schools, 39(4) : 451-460.
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7
dossier : Audition
chronique de l’audiologiste
Musicien :
un travail bruyant !
La surdité due au bruit est très répandue
en milieu industriel et les relations de
cause à effet sont bien connues. La sur­
exposition au bruit et la surdité éventuelle
qui en découle ont longtemps été considé­
rées comme tabou chez les musiciens pro­
fessionnels. Cependant, il ne fait aucun doute maintenant
qu’il y a un risque réel d’atteinte permanente à l’audition.
En effet, selon leur position dans l’orchestre, les
musiciens classiques atteignent la dose hebdomadaire
recommandée après seulement dix à vingt-cinq heures.
De plus, à cause de la capacité des systèmes d’amplification à reproduire la musique sans distorsion, les niveaux
de musique amplifiée aujourd’hui atteignent souvent les
120 dB à l’oreille des musiciens.
Les conséquences d’une surdité chez le musicien
peuvent être multiples : perception altérée de la tonie
(sensation de hauteur sonore), diplacousie (perception
différente de la hauteur sonore d’une oreille à l’autre
pour un même son), perception altérée de la sonie (sensation de force sonore), acouphène, perception altérée
des timbres, etc.
Afin de réduire les risques potentiels d’une atteinte à
l’audition chez le musicien, plusieurs stratégies peuvent
être mises en œuvre. Ces stratégies visent la réduction
du bruit à la source, la réduction de la transmission du
son ou la protection individuelle.
réduire la focalisation du son vers les collègues de
devant.
 Installer un paravent derrière les cymbales, mais plus
bas que les oreilles du percussionniste.
 Utiliser des rideaux épais, un plafond suspendu ou
des tapis dans les locaux de répétition.
Parmi les stratégies visant la protection individuelle, il
existe des bouchons personnalisés pour le musicien : les
bouchons avec filtre de 9, 15 ou 25 dB permettant une
atténuation sur l’ensemble des fréquences.
Stratégies visant la protection
individuelle :
 Utiliser des bouchons moulés avec insertion profonde
et filtre de 15 dB, pour les violons, altos, trompettes,
trombones, cors français, tubas, clarinettes jazz, saxophones jazz.
 Se munir de bouchons moulés avec insertion profonde et filtre de 25 dB, pour les percussions et la
batterie.
 Porter des bouchons moulés avec petite portion canal
et filtre de 15 dB, pour les chanteurs de musique pop/
Stratégies visant la réduction
rock.
du bruit à la source :
 Utiliser des sourdines pour les instruments à cuivre
 Émettre une vocalisation (hum) juste avant et pendant
ou les violons lors des répétitions.
un passage fort pour activer la contraction du muscle
stapédien, pour les percussions, la batterie et la basse.
 Maintenir le « high hat » de la batterie en position
fermée ou placer un coussinet entre les cymbales du
Peu importe le style de musique jouée, une période de
« high hat » lors des répétitions.
repos d’au moins seize à dix-huit heures est requise après
un spectacle.
 Se munir de moniteurs intra-auriculaires en lieu et
N’hésitez pas à consulter les audiologistes qui exercent
place des moniteurs de scène lors des spectacles de
dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive
musique amplifiée.
et communication pour en savoir davantage. 
 Se servir d’un moniteur acoustique stétoscopique
pour les contrebasses ou les violoncelles afin d’améliorer l’audibilité des basses fréquences.
 Utiliser un générateur de vibrations pour le batteur
afin de lui permettre un meilleur monitorage et de
réduire le niveau sonore de sa performance.
Martin Fortin, MOA
Audiologiste
Chaudière-Appalaches et Québec
Stratégies visant la réduction
de la transmission du son :
 Positionner les cuivres (trompettes, trombones, tubas,
Référence :
cors français) sur une plateforme surélevée afin de - http://pluralpublishing.com/publication_hlim.htm
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8
dossier : Audition
chronique de l’audioprothésiste
Les MP3 et les ados
« Hé !, le jeune, baisse ta musique ! » Est-ce
que quelqu’un vous a déjà dit cette phrase
ou l’avez-vous déjà répétée à quelqu’un ?
Vous possédez un lecteur MP3 et vous
écoutez la musique à un volume élevé ?
Vous utilisez le transport en commun sans
parler aux autres, mais ceux-ci peuvent savoir quel genre
de musique vous écoutez ? Saviez-vous que votre audi­
tion peut être atteinte ?
En effet, l’exposition au bruit ou à la musique forte
peut engendrer des problèmes d’audition à long terme.
Des études internationales ont démontré que 10 % des
personnes de moins de 25 ans ont une perte auditive. La
principale raison est l’exposition sonore.
Tous droits réservés
Est-ce que la musique rend sourd ?
Ce n’est pas tant la musique qui cause des problèmes
auditifs, mais bien l’intensité et la durée de l’exposition.
Cette combinaison (intensité-temps) d’un son fort sur
une longue période de temps risque de détruire les cellules
ciliées qui se trouvent dans la cochlée (oreille interne).
Ces cellules jouent un rôle prédominant puisqu’elles
sont responsables de l’envoi du signal vers le cerveau,
permettant ainsi de décoder ce que vous entendez. Si une
trop grande quantité de cellules sont détruites, certaines
fréquences deviennent alors inaudibles. Ces cellules ne se
régénèrent malheureusement pas.
En plus d’une perte d’audition, il y a de fortes chances
que l’acouphène se présente. L’acouphène peut se caractériser par un bourdonnement ou un sifflement (ou
autre) dans l’oreille sans qu’il y ait de réelles stimulations
auditives. En d’autres mots, les oreilles produisent des
sons qui n’existent pas. L’acouphène peut être présent
continuellement ou de façon intermittente, et ce, de jour
comme de nuit.
Voici un tableau précisant la durée maximale d’exposition par rapport à l’intensité du signal selon les
normes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) :
Niveau d’intensité
en dB (A)
Durée maximale
par jour
85
8 heures
88
4 heures
91
2 heures
94
1 heure
97
30 minutes
100
15 minutes
103
7 minutes et 30 secondes
106
3 minutes et 45 secondes
109
1 minute et 52 secondes
112
56 secondes
115
28 secondes
118
14 secondes
121
7 secondes
Vous remarquerez qu’à chaque augmentation de
3 dB, on réduit la durée d’exposition maximale recommandée de moitié. En effet, à chaque augmentation
de 3 dB, on double le niveau de pression acoustique
aux oreilles, c’est-à-dire que nous percevons le signal
deux fois plus fort. Le niveau d’intensité recommandé
par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) est de
75 dB. Il est à noter que 120 dB est le seuil de la douleur.
Pour prévenir d’éventuels problèmes auditifs, appliquez la règle du 60-60. Celle-ci est simple : utilisez le
lecteur de musique pour une période de 60 minutes à
un volume de 60 % de la capacité de celui-ci (un peu
plus haut que la moitié). Ainsi, vous préserverez vos
capacités auditives.
Pour en savoir davantage, n’hésitez pas à consulter
un audioprothésiste qui exerce dans les cliniques Lobe
Santé auditive et communication. 
Sébastien Lanthier
Audioprothésiste
Sainte-Foy
Référence :
- Institut national de prévention
et d’éducation pour la santé.
Magazine Lobe www.lobe.ca
9
dossier : Appareils auditifs
chronique de l’audioprothésiste
Si un parent proche a une perte auditive,
que dois-je faire ?
Tout d’abord, il faut téléphoner au 1 866
411-5623 et demander un rendez-vous
en audiologie pour effectuer une éva­
luation auditive (audiogramme). Lors de
cette rencontre, l’audiologiste informe la
personne malentendante de ses difficul­
tés auditives et la dirige par la suite vers le profession­
nel de la santé (médecin ORL ou audioprothésiste) qui
saura répondre à ses besoins.
Il existe trois types de perte auditive : la perte auditive dite de conduction (trouble au niveau de l’oreille
moyenne), la perte auditive neurosensorielle (trouble
au niveau de l’oreille interne) et la perte auditive mixte
(trouble au niveau de l’oreille moyenne et interne). Ces
trois types de perte auditive se corrigent de façon différente. Il importe donc de prendre le temps requis avec
l’audiologiste pour qu’il soit en mesure de bien renseigner
la personne malentendante sur les solutions qui s’offrent
à elle. Si aucun traitement médical ou chirurgical n’est
possible, alors on la dirigera vers un audioprothésiste
pour faire le choix de ses appareils auditifs.
Lors de la sélection des appareils auditifs, l’audioprothésiste tient compte de l’origine de la perte auditive, de
la capacité à bien comprendre les mots (% de discrimination), de la tolérance aux sons forts et, bien entendu,
des besoins de la personne malentendante.
Le niveau de technologie numérique (circuit) des
appareils auditifs recommandés est en lien direct avec
les besoins d’écoute et de communication de la personne concernée. De nos jours, les connaissances sur le
fonctionnement de l’audition, jumelées à la technologie
numérique, nous permettent de fabriquer des appareils
auditifs très performants. Bien évidemment, les appareils
auditifs haut de gamme offrent une meilleure performance sur la correction auditive que les modèles de base,
car ils sont dotés de systèmes de traitement du signal
beaucoup plus rapides et efficaces.
À la suite du choix du type d’appareils auditifs appropriés, l’audioprothésiste procède à la programmation de
ceux-ci selon une méthode normative scientifiquement
reconnue en fonction de certains critères (âge, type de
perte auditive, etc.). Puis, en collaboration avec l’éducatrice spécialisée, il effectue l’éducation prothétique du
malentendant afin de s’assurer d’un port quotidien des
appareils auditifs. La période de réadaptation auditive
peut demander plusieurs rencontres; à ce moment, des
ajustements précis sont effectués. L’utilisation régulière
et constante de ses nouveaux appareils auditifs est fortement recommandée, soit un minimum de 4 heures
par jour.
L’audioprothésiste est le professionnel de la santé
auditive qui analyse les résultats de l’évaluation
auditive afin de déterminer le type d’appareils audi­
tifs approprié pour les besoins d’écoute et de com­
munication de la personne malentendante.
Si vous avez des questions sur le processus d’appareillage auditif, n’hésitez pas à contacter un audioprothésiste qui exerce dans les cliniques multidisciplinaires
Lobe Santé auditive et communication. 
Paul Fontaine
Audioprothésiste
Lac-Mégantic et Saint-Georges
Références :
- SINOPOLI, T. « Single sided deafness, Issue and Alternatives ».
- COLLÈGE NATIONAL D’AUDIOPROTHÈSE. Précis d’audioprothèse, tome II.
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10
dossier : Appareils auditifs
chronique de l’audioprothésiste
L’appareillage auditif de l’enfant
L’appareillage auditif d’un enfant a des particulari­
tés qu’il est important de connaître. En effet, il faut
toujours garder en tête que l’enfant, contrairement à
l’adulte, utilisera ses appareils auditifs comme un outil
d’apprentissage en général, mais aussi de développe­
ment du langage et de la parole.
Les appareils auditifs des enfants requièrent des ajustements propres à
leurs besoins auditifs. Il importe donc d’amplifier le plus fidèlement possible la parole tout en tenant compte des sons de l’environnement. La
méthode normative d’appareillage auditif s’appelle DSL (Desired Sensation
Level). On s’assure ainsi que l’enfant capte le plus d’informations auditives
possible, celles-ci étant primordiales à son développement du langage.
Il faut aussi tenir compte que l’enfant est en période de croissance. Il
faut donc choisir des appareils auditifs pouvant s’adapter à la croissance
du canal auditif du jeune malentendant. Ainsi, le modèle contour d’oreille
(derrière l’oreille) est à favoriser. L’avantage principal de ce type d’appareils
auditifs est que seul l’embout (partie moulée à l’oreille) doit être changé
au fil du temps. Un enfant en bas âge pourra donc changer d’embouts de
trois à quatre fois par année de façon à conserver l’étanchéité des appareils auditifs et éviter le silement (effet Larsen). De plus, un embout à
matériel souple est fortement recommandé pour son aspect sécuritaire
et confortable.
Un autre avantage du modèle contour d’oreille est sa compatibilité
avec un système MF (système à modulation de fréquence constitué d’un
transmetteur qui transmet la parole de l’enseignant directement à l’oreille
de l’enfant à l’aide du récepteur branché aux appareils auditifs). La plupart
des enfants malentendants ont besoin d’un excellent rapport signal/bruit
pour leur apprentissage scolaire, car ceux-ci ont plus de difficulté à comprendre la parole en milieu bruyant. En classe, par exemple, le système
MF sera d’une grande utilité pour pallier ce problème.
Lors de l’ajustement des paramètres du circuit numérique des appareils auditifs, l’audioprothésiste en effectue la configuration en fonction
de l’âge et de la condition audiologique
de l’enfant. Certains paramètres ont été
conçus pour les adultes, par exemple
les réducteurs de bruit. Toujours dans
l’optique où l’on considère que l’enfant
doit être le plus conscient possible de
son monde sonore pour son développement, l’usage excessif d’un tel système n’est pas toujours recommandé.
La technologie directionnelle (accent
mis sur les sons qui proviennent de
l’avant) doit elle aussi être bien dosée,
et ce, pour les mêmes raisons.
De plus, l’audioprothésiste
s’assure en tout temps que
les parents comprennent bien
la condition audiologique de
leur enfant. Ils pourront ainsi
l’appuyer dans ses démarches
car, peu importe les techniques
d’appareillage utilisées, le sou­
tien à l’enfant provenant de
l’entourage est un élément clé
du succès de cette aventure.
Si vous avez des questions sur l’appareillage auditif chez l’enfant, n’hésitez
pas à contacter un audioprothésiste qui
exerce dans les cliniques multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication. 
Tous droits réservés
Cédric Bégnoche
Audioprothésiste
Saint-Jean-sur-Richelieu
Références :
-Feigin, J.A., et al. (1989). « Microphone measures of earcanal sound pressure levels in infants and children », Ear
Hear, 254-258.
-Kruger, B. (1987). « An update on the external ear resonance in infants and young children », Ear Hear, 8:333-336.
-Killion, M. (1997). « Hearing aids: Past, present, future:
Moving toward normal conversation in noise », Brit. J.
Audiol., 31:141-148.
-Crandell, C. (1993). « Noise effects on children with
minimal sensorineural hearing loss », Ear Hear, 14:210-217.
Photo :
© 2011 Siemens Appareils auditifs inc. Tous droits réservés.
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11
dossier : Appareils auditifs
L’appareil auditif
Motion 501 de Siemens :
une solution auditive qui se démarque
par sa performance et sa convivialité.
Les modèles d’appa­
reils auditifs contour
d’oreille et intra-auri­
culaire Motion 501
réunissent toutes les
caractéristiques dont
vous avez besoin en un seul appareil
auditif facile à utiliser, comprenant
des contrôles intelligents, une fonc­
tion de recharge, la connectivité sans
fil et la technologie « BestSound ».
L’appareil auditif Motion est
entièrement intuitif et convivial. Les
contrôles intégrés, à la portée de la
main, permettent de régler le volume
ou de changer de programme. Vous
pouvez également utiliser l’une des
multiples options de télécommandes
discrètes telles que « ProPocket » ou
« ePen », la télécommande qui ressemble à un stylo moderne, ou même
« Tek » et « miniTek », de réels systèmes
de connectivité. Il est aussi possible
d’opter pour des fonctions entièrement automatiques. L’appareil auditif
enregistre vos préférences en matière
d’écoute et appliquera ces réglages
exactement au moment demandé
sans que vous ayez à modifier quelque
contrôle que ce soit.
Les piles rechargeables de Siemens
vous offrent une commodité encore
inégalée. Il suffit de déposer vos appareils auditifs contour d’oreille dans le
chargeur en fin de journée; ils seront
prêts à utiliser pour une journée
Magazine Lobe www.lobe.ca
complète dès le lendemain. De plus,
la fonction dessiccative du chargeur
permet à vos appareils auditifs d’être
protégés des dommages causés par
l’humidité, assurant ainsi une fiabilité
à long terme.
La technologie « e2e sans fil 2.0 »
assure une synchronisation précise
entre deux appareils auditifs, ce qui
permet une audition plus naturelle,
une meilleure localisation des sources
sonores et une performance supérieure
dans le bruit. Les appareils auditifs
Motion 501 assurent une compatibilité avec les systèmes de transmission
de flux audio « Tek » et « miniTek ».
« Tek » et « miniTek » permettent une
connexion directe entre les appareils
auditifs et le téléphone cellulaire, la
télévision, le MP3 et tout autre dispositif audio.
Les appareils auditifs Motion
501 possèdent une souplesse et une
précision d’ajustement qui leur permettent de répondre à toute situation d’écoute, que vous assistiez à
une pièce de théâtre, que vous soyez
à table dans un restaurant bruyant ou
que vous racontiez une histoire à vos
tout-petits. C’est la technologie « Besthésiste
Consultez votre audioprot
es
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clin
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s
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auditive et communica
convient
it
du
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de déterminer si
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aud
fil
pro
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Sound », y compris la toute nouvelle
stratégie de traitement numérique
« XCEL » (offertes pour les modèles
contour d’oreille), qui assurent que
toutes vos activités quotidiennes et
spéciales ne seront plus limitées par
les défis que présentent ces situations.
Avec « XCEL », c’est l’acceptation
spontanée qui est au premier plan.
Ainsi, que vous ayez porté des appareils auditifs pendant des années ou
que vous en fassiez l’utilisation pour
la première fois, la configuration des
caractéristiques de traitement du son
est conçue pour établir l’équilibre parfait entre la qualité sonore perçue et
l’audibilité de tous les sons de la vie
quotidienne. Les cliquetis des clés
d’auto ou du clavier de l’ordinateur,
les voix d’enfants qui s’imaginent en
aventure... à vous de tout savourer !
Notez que la CSST paie, selon
certains critères d’admissibilité, ce
modèle d’appareils auditifs ainsi que
certains des accessoires complémentaires aux travailleurs atteints d’une
perte auditive causée par leurs conditions de travail. 
Michèle Dostaler, M.Sc.S.
Audiologiste
Support aux produits
Siemens
www.siemens.com
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12
dossier : Appareils auditifs
Phonak présente
ses appareils auditifs H2O !
De tout nouveaux
appareils auditifs
résistant à l’eau,
l’humidité, la trans­
piration et la pous­
sière ont vu le jour
chez Phonak. Ces appareils auditifs
de type micro contour et contour
permettent enfin aux enfants et
aux adultes de profiter d’une multi­
tude d’activités sans avoir à s’in­
quiéter que leurs appareils auditifs
reçoivent de l’eau, de la transpira­
tion ou de la poussière !
Tous droits réservés
Grâce au boîtier résistant à l’eau,
il est maintenant possible de
porter ses appareils auditifs lors
d’activités où l’eau est présente
et d’entendre les conversations
et le bruit de l’eau : prendre un
bain, barboter dans la patau­
geoire, se baigner, aller à la mer,
suivre un cours d’aquaforme,
aller au spa, etc.
C’est une révolution lorsque
l’on sait l’importance de ces activités dans la vie d’un enfant ou d’un
adulte, alors que sans ses appareils
auditifs il est impossible pour lui de
bien comprendre.
Le boîtier étant également résistant à l’humidité et à la transpiration, on n’a pas à enlever ses appareils auditifs par crainte qu’ils soient
endommagés ou qu’ils cessent de
fonctionner lorsque c’est humide
ou que l’on a chaud. On peut
donc les porter lors de ses activités
sportives préférées à l’intérieur : au
centre d’entraînement, au gymnase;
et à l’extérieur : course à pied, vélo,
pêche, etc. On peut donc porter ses
appareils auditifs en joggant sous la
pluie ou lors d’une partie de pêche
sans avoir à se soucier des effets
négatifs de l’eau et de la transpiration !
hésiste
Consultez votre audioprot
es
iqu
clin
qui exerce dans les
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Sa
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Lo
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multidisciplinai
tion afin
auditive et communica
duit convient
de déterminer si ce pro
à votre profil auditif.
Ces appareils auditifs sont également résistants à la poussière.
Une étude récente menée auprès
de porteurs d’appareils auditifs
indique que la poussière est un problème pour 47 % d’entre eux. Plus
maintenant. Que ce soit en raison
de votre travail ou de vos activités
préférées, il est maintenant possible
de porter vos appareils auditifs en
milieu poussiéreux sans les endommager et sans compromettre leur
fonctionnement ! 
Annie Marcil, audiologiste
Phonak Canada
www.phonak.com
Magazine Lobe www.lobe.ca
13
dossier : Appareils auditifs
L’appareil auditif
Chronos 9 de Bernafon
Le développement
de nouvelles tech­
nologies pour les
appareils auditifs a
influencé non seule­
ment la performance
de ces derniers, mais également
leur esthétique, offrant ainsi aux
personnes malentendantes un
choix beaucoup plus grand. Parmi
les nombreux styles et les diverses
technologies offerts par Bernafon,
on retrouve les appareils auditifs
Chronos 9 Nano RITE. Compacts
et discrets, ceux-ci peuvent être
programmés pour une variété de
pertes auditives.
RITE signifie « receiver in the
ear » (écouteur dans l’oreille); il
s’agit d’une technologie permettant
de placer hors de l’appareil auditif une composante électronique :
l’écouteur. Cela permet d’avoir un
appareil auditif plus petit, tout en
fournissant la puissance et les fonctions d’un appareil auditif contour
d’oreille plus volumineux. De
récentes études (Kochkin, 2011)
ont démontré que les « taux de
satisfaction générale étaient significativement plus élevés avec ce type
d’appareils auditifs comparativement à des appareils auditifs traditionnels ».
L’appareil auditif Chronos 9
Nano RITE possède une technologie, un style et des fonctions pratiques pour les utilisateurs. Le style
de l’appareil auditif mini contour,
combiné à une variété d’options
d’appareillage (instantané ou personnalisé), permet d’ajuster un large
champ de configurations de pertes
auditives. Du point de vue de la
technologie, il est équipé du traitement numérique du signal « ChannelFreeTM », lequel se retrouve exclu-
Magazine Lobe www.lobe.ca
sivement dans les appareils auditifs
de Bernafon. « ChannelFree TM »
analyse le signal entrant, ajuste et
applique le gain, et tout cela 20 000
fois par seconde, ce qui représente
une grande vitesse de mesure. De
plus, l’utilisation de la compression
phonémique permet une amplification précise de chaque son de la
parole. En fait, l’idée de traiter le
signal sans le diviser en canaux rend
le flou spectral inexistant, produisant un son clair et naturel préféré
des utilisateurs d’appareils auditifs
(Dillon, et al., 2003).
Le nouveau système anti-Larsen
proactif « AFC Plus » a été conçu,
quant à lui, pour détecter et supprimer l’effet Larsen avant qu’il ne soit
audible par l’utilisateur d’appareils
auditifs. L’identification immédiate
de signaux de rétroaction préalablement identifiés permet la suppression de l’effet Larsen quatre fois
plus rapidement qu’avec l’« AFC »
précédent. Le résultat : une ampli-
fication pratiquement exempte de
tout effet Larsen, même avec des
appareillages ouverts avec gain
élevé.
Des algorithmes sophisti­
qués détectent et suppriment
immédiatement les sons
impulsionnels désagréables
comme le bruit de la vaisselle.
Simultanément, toutes les
informations critiques de la
parole sont préservées, et ce,
sans compromettre le confort
d’écoute.
Les appareils auditifs Chronos­ 9
sont compatibles avec le « SoundGate », une combinaison de télécommande et de communication
sans fil. Le « SoundGate » procure
une connexion sans fil entre les
appareils auditifs et les différentes
sources audio, permettant à ceux-ci
de fonctionner comme des écouteurs
Tous droits réservés
14
dossier : Appareils auditifs
Tous droits réservés
sans fil. Le « SoundGate » utilise la
technologie Bluetooth afin de se connecter aux
médias électroniques et est compatible avec la plupart
des sources sonores Bluetooth.
La connexion de « SoundGate » à un téléphone
cellulaire permet de profiter d’une plus grande mobilité sans fil en ayant les mains libres, et l’écoute de
la musique avec un téléphone portable ou un lecteur
MP3 procure une plus grande flexibilité. « SoundGate » active non seulement des appels mains libres
et sans tracas à partir d’un téléphone cellulaire, mais
également à partir d’un téléphone de maison. Jumelé
à un adaptateur de téléphone « Connect-Phone »,
« SoundGate » transmet les signaux d’un téléphone fixe
directement aux appareils auditifs à l’aide de la technologie sans fil Bluetooth dans un rayon de 10 mètres
(30 pieds) du « SoundGate ».
hésiste
Consultez votre audioprot
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multidisciplinaires
tion afin
auditive et communica
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itif.
à votre profil aud
Selon le même principe que le « ConnectPhone », l’adaptateur pour la télévision « ConnectTV » permet aux signaux de la télévision d’être
transmis directement aux appareils auditifs par
la connexion de « SoundGate ». Les utilisateurs
peuvent ainsi écouter la télévision au volume
désiré sans déranger les autres autour d’eux. 
Martin Lusignan
Bernafon
www.bernafon.ca
Références :
-Dillon, et al. (2003). Hearing Journal, 56(4) : 30-40
-Kochkin, S. « MarkeTrak VIII: Mini-BTEs tap new market, users more satisfied », The
Hearing Journal, mars 2011, Vol. 64, no 3 : 17-24.
Magazine Lobe www.lobe.ca
15
dossier : Appareils auditifs
La Wi Series 110
des appareils auditifs offrant des caractéristiques
pour une meilleure compréhension de la parole dans le bruit.
Starkey introduit
sa toute nouvelle
famille d’appareils
auditifs appelée la Wi
Series, laquelle offre
une technologie sans
fil conçue pour vous rendre la vie,
mais surtout l’écoute, plus facile ! La
famille Wi est disponible dans trois
niveaux de technologie : entrée de
gamme (Wi Series 70), intermé­
diaire (Wi Series 90) et avancée
(haut de gamme : Wi Series 110).
La Wi Series 110 a été développée
pour des gens actifs évoluant dans
un niveau de bruit ambiant variant
en intensité. Grâce à sa flexibilité de
programmation et à la spécificité de
l’algorithme de réduction du bruit de
fond, les appareils auditifs de niveau
haut de gamme offrent un son et une
performance optimale dans les environnements difficiles d’écoute et de
communication.
La majorité des pertes auditives
présentent une diminution des
hautes fréquences. Ces fréquences
situées au-dessus de 3 kHz contribuent pour approximativement 25 %
des indices de la parole nécessaires à
la reconnaissance du langage parlé
(ANSI S3.5-1997). L’option « Spectral iQ » présente dans la Wi Series
90 et la Wi Series 110 permet de
restaurer l’audibilité des sons de la
parole en hautes fréquences tout en
évitant la distorsion. « Spectral iQ »
utilise une technique appelée l’option
d’identification spectrale afin d’identifier les entrées acoustiques dans les
appareils auditifs. Cette technique
reconnaît et classifie les caractéristiques acoustiques des hautes fréMagazine Lobe www.lobe.ca
quences. Une fois cette identification
faite, « Spectral iQ » utilise un processus technique sophistiqué afin de
répliquer ces caractéristiques acoustiques de hautes fréquences à une fréquence inférieure où l’audibilité sera
assurément améliorée, permettant
ainsi une meilleure compréhension
de la parole.
La technologie haut de gamme
de la Wi Series 110 permet aussi
d’ajouter une fonction très utile
pour les malentendants, soit la synchronisation binaurale. Le principe
est très simple : les appareils auditifs
s’échangent de l’information tous les
six millisecondes afin de faire un portrait exact de l’environnement sonore
dans lequel vous vous trouvez. Cette
cartographie de votre environnement
sonore sert par la suite à ajuster les
niveaux de réduction du bruit et la
directionnalité des microphones des
appareils auditifs, permettant de vous
offrir ainsi la meilleure qualité sonore
possible spécifique à l’environnement
dans lequel vous évoluez. De plus, la
coordination binaurale permet, lors
de l’augmentation du volume sur
un appareil auditif, que l’action soit
copiée sur l’appareil auditif opposé,
vous assurant toujours une écoute
équilibrée et optimale.
En plus de vous aider à mieux
comprendre vos interlocuteurs dans
des endroits bruyants, les appareils
auditifs de la WI Series offrent aussi
ou pour savoir
Pour plus d’information
ou d’appareils
si ce type d’accessoires
sultez les
nt,
auditifs vous convie con
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rce
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tes
audioprothésis
naires Lobe
les cliniques multidiscipli
unication
Santé auditive et comm
t.
nan
inte
dès ma
la possibilité de diffuser le signal
audio de votre télévision, de votre
radio ou de votre ordinateur directement dans vos appareils auditifs pendant que les personnes près de vous
apprécient le volume à un niveau
confortable pour elles, et cela grâce
à l’émetteur « SurfLink Media », un
outil de diffusion sans fil qu’il suffit de brancher et d’oublier. Aucun
couplage ou port d’accessoire supplémentaire n’est nécessaire; il suffit
de brancher l’émetteur à l’aide des
câbles audio fournis, à son téléviseur
par exemple, et c’est tout ! Une fois
cette étape effectuée, l’émetteur diffusera le signal audio du système de
divertissement choisi directement
dans les appareils auditifs. 
Télécommande
Rite Power
« SurfLink Media »
Julie-Catherine Ste-Marie, M.Sc.S.
Audiologiste
Starkey Canada
www.starkey.com
Tous droits réservés
16
dossier : Appareils auditifs
17
Les appareils auditifs
Agil et Agil Pro de Oticon
Le véritable défi pour les fabricants d’ap­
pareils auditifs est de parvenir à obtenir
une audibilité optimale avec peu ou pas
de distorsion afin de conserver tous les
détails de la parole. Pour relever ce défi,
les systèmes de réglage de gain (com­
presseurs) doivent agir assez rapidement afin de maxi­
miser l’audibilité de la parole et la compréhension,
mais assez lentement pour préserver la fidélité et les
détails les plus subtils présents dans la parole.
Chez Oticon, une stratégie d’amplification connue
sous le nom de « Speech Guard » a été développée et intégrée dans la plus haute de gamme d’appareils auditifs, soit
Agil et Agil Pro. Cette stratégie est particulière puisqu’elle
utilise deux compresseurs, un qui réagit très rapidement
et un autre qui réagit très lentement. Ainsi, lorsque le
niveau du signal d’entrée est constant et stable, « Speech
Guard » utilise le compresseur lent, ce qui permet de
conserver les détails de la parole. Lorsque des changements brusques de volume sonore se produisent, « Speech
Guard » utilise le deuxième compresseur, soit celui qui
réagit très rapidement, afin d’offrir une protection instantanée contre les augmentations brusques de niveau
sonore et d’augmenter rapidement le gain des sons inaudibles à un nouveau niveau sonore audible.
En protégeant et en préservant les détails naturels
et la dynamique de la parole, Agil et Agil Pro per­
mettent aux utilisateurs d’appareils auditifs non
seulement de mieux comprendre la parole dans
les environnements bruyants, mais également de
fournir un effort d’écoute moindre.
Notez que les appareils auditifs Agil sont défrayés
par la CSST. Ainsi, si vous croyez avoir une perte auditive causée par votre travail en milieu bruyant, n’hésitez pas à consulter un audiologiste pour un examen
de l’audition et déterminer si vous êtes admissible à
la CSST. 
Josée Guillemette
Audiologiste
Représentante et formatrice au
programme adulte et pédiatrique
Oticon Canada
www.oticon.com
Tous droits réservés
Pour savoir si ce produit
mes d’écoute
peut corriger vos problè
mandez
et de communication, de
i exerce
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à votre audioprothésiste
naires
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dans les cliniques mu
ation
nic
mu
com
et
ive
Lobe Santé audit
si ce produit convient
à votre profil auditif.
Magazine Lobe www.lobe.ca
dossier : Appareils auditifs
Les systèmes d’écoute pour la télévision
830-TV et 840-TV de Sennheiser
Vous aimeriez profiter
de votre téléviseur et
de votre chaîne hautefidélité en toute quié­
tude sans déranger
votre voisinage avec
un volume trop élevé ! Les systèmes
d’écoute sans fil 830-TV et 840-TV
le permettent grâce à la transmis­
sion du son amplifié directement
à vos oreilles à l’aide d’un casque
d’écoute ou par l’intermédiaire de
vos appareils auditifs.
Système d’écoute 830-TV
(écouteur stéthoscopique)
Le 830-TV est un système d’écoute
fonctionnant par ondes infrarouges
idéal pour une utilisation rapprochée,
dans votre salon ou votre chambre
par exemple. En effet, la pièce peut
mesurer jusqu’à 40 pieds avant que
le système perde son efficacité. Il
est parfait pour les gens vivant en
condominium ou en appartement,
car le signal demeure dans la pièce
(il ne traverse pas les murs). Voici
quelques-uns de ses points forts :
 Utilisation extrêmement simple : il
se met en marche seul dès qu’on le
porte.
 Le signal demeure dans la pièce.

Trois
niveaux d’ajustement sonore
sur l’émetteur pour la compensation de différents types de perte
d’audition.
 Commandes de volume et de
balance de fréquences se trouvant
directement sur le récepteur.
 Utilisation jusqu’à 12 heures sans
recharge de la pile.
 Qualité sonore exceptionnelle,
assez léger et confortable. Système d’écoute 840-TV
(écouteur stéthoscopique)
C’est un système d’écoute fonctionnant par ondes radiofréquences, un
peu comme votre station de radio
FM. Il vous permet d’entendre la
musique ou votre émission de télévision préférée même si vous sortez de
la pièce pour jeter un œil au souper
ou rapporter une boisson, puisqu’il
transmet le son à travers les murs
jusqu’à 300 pieds ! Voici quelques
caractéristiques :
 Trois canaux disponibles : il peut
donc accommoder trois utilisateurs dans la même maison ou
plusieurs sur le même canal.
 Transmission du son amplifié de
la source sonore directement à vos
oreilles.

Permet d’ajuster le son séparément
pour votre oreille droite et votre
oreille gauche.
 Écoute prolongée (9 heures) sans
recharge de la pile.
 Fonction de recharge automatique
et arrêt automatique.
 Fonctionne avec tous les modèles
de téléviseurs même ceux de type
plasma.
 Ergonomie idéale pour ceux qui
portent des lunettes.
 Micro externe vous permettant
aussi de l’utiliser comme amplificateur personnel (ex. : lorsque vous
jouez aux cartes avec des amis).
LES VERSIONS 830 S et 840 S
Les versions S permettent l’utilisation de casques d’écoute, tels les PX
100, PX 100 II ou PMX 60. Les PX
100 ou PX 100 II sont des casques
légers, très confortables, compacts
et repliables qui offrent une sonorité
stéréo. Le PMX 60, quant à lui, s’appuie sur la nuque, donc pas d’arceau
sur la tête d’où sa légèreté. Les versions S permettent aussi l’utilisation
d’une boucle d’induction (cordon
noir porté autour du cou) qui transmet le son directement à vos appareils auditifs.
Notez que certains organismes
payeurs tels que la RAMQ, la
CSST ou les Anciens Combat­
tants peuvent payer ces sys­
tèmes selon certains critères
d’admissibilité.
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18
Questionnaire de dépistage
des difficultés d’écoute et d’audition*
1. Inscrivez le total
des points accumulés.
Jamais
0 point
Parfois
2 points
Souvent
4 points
Toujours
6 points
Pour chacune des questions, cochez la case qui correspond le mieux à votre situation.
Ne cochez qu’une seule case par question et répondez à toutes les questions.
J’ai de la difficulté à comprendre la conversation lorsque
je parle avec quelqu’un en présence de bruit (ex. : au
centre commercial, au restaurant ou dans l’automobile).




Je dois élever le volume de la télévision ou de la radio
pour mieux comprendre.




J’ai de la difficulté à comprendre les conversations
lorsque plusieurs personnes parlent en même temps.




J’ai de la difficulté à entendre lorsqu’on frappe
ou sonne à la porte.




J’ai de la difficulté à entendre la sonnerie du téléphone
si je suis dans une autre pièce de la maison.




J’ai de la difficulté à comprendre si je ne vois pas
le visage de la personne qui me parle.




J’ai de la difficulté à comprendre si les gens parlent
trop rapidement.




J’ai de la difficulté à comprendre au téléphone.




Questions
J’ai de la difficulté à trouver d’où proviennent les sons.

J’ai de la difficulté à comprendre si on me parle
d’une autre pièce de la maison.







2. Ajoutez :
• Moins de 60 ans : 0
• De 60 ans à 64 ans : 6
• 65 ans et plus : 12
3. Additionnez.
Si votre résultat final est
supérieur ou égal
au chiffre 24, Voici la
démarche recommandée :
1
Rencontre avec
l’audiologiste
pour une évaluation de
votre audition.
2
Si vous avez un
problème d’audition, l’audiologiste vous
dirigera vers votre
médecin de famille,
un médecin ORL ou
un audioprothésiste.
À votre demande, une copie
de l’évaluation de votre audition
est transmise sans frais
à votre médecin de famille.
Nous sommes à l’écoute
Nos 45 000 familles membres profitent déjà de nos
divers avantages, dont le programme Accès-Lobe
exclusif aux membres FQCC.
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par an
365 jours
RÉDUCTIONS
ACTIVITÉS ET VOYAGES
Pour information et adhésion
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SERVICES
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www.fqcc.ca
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* Questionnaire de dépistage des difficultés d’écoute et d’audition réalisé et validé scientifiquement par Martin Fortin, MOA audiologiste, en collaboration avec Lobe Santé auditive et communication. Reproduction avec autorisation écrite de Lobe Santé auditive et communication. • 1 866 411-5623
19
CHRONIQUE De L’aqdr
Les grands-parents
à l’écoute de leurs petits-enfants
Les grands-parents
sont plus jeunes, plus
actifs, plus autonomes
que leurs aïeux et
font partie de familles
un peu plus divisées
qu’avant. Ils sont aussi appelés à
jouer un rôle de premier ordre dans
la vie de leurs petits-enfants. L’espé­
rance de vie actuelle nous indique
qu’ils auront le temps d’apprendre à
les connaître et à les aimer. L’enfant
devenu adulte a également toutes
les chances d’avoir encore ses
grands-parents près de lui.
Cette place que prennent les
grands-parents dans la vie de leurs
petits-enfants les rend aussi en
mesure d’observer, chez ces derniers,
des phénomènes qui pourraient laisser croire qu’ils ont des problèmes
d’audition. Ainsi, chez les plus
petits, l’enfant inattentif à ce qui
n’est pas dans son champ visuel ou
qui présente un retard de la parole et
du langage sont des manifestations
qui font partie des signes pouvant
demander une investigation. Pour
en savoir plus, vous pouvez visiter www.sante.gouv.fr/depistage-
des-troubles-de-l-audition-chez-lenfant.html, où une petite brochure
de la Société française de pédiatrie
peut être consultée.
Chez l’enfant d’âge scolaire,
certaines difficultés d’appren­
tissage peuvent, quant à elles,
révéler la présence d’un trouble
de traitement auditif (TTA). Ce
trouble encore mal connu peut
affecter 50 % des enfants dys­
lexiques selon un article paru
au : www.famillesdaujourdhui.
com, texte intitulé « Mon enfant
est dans la lune ».
Magazine Lobe www.lobe.ca
Informez-vous sur ces troubles,
et si vous éprouvez des inquiétudes
pour vos tout-petits, parlez-en et
surtout encouragez vos enfants à
chercher l’aide des professionnels
de la santé auditive. Le développement des aptitudes de communication, la sociabilité et la réussite
scolaire sont autant d’éléments qui
devraient vous convaincre d’agir.
En terminant, j’aimerais vous
proposer une visite du site Web
de l’Association de Québec pour
enfants avec problèmes auditifs (AQEPA) www.aqepa.org/
AQEPA2/entendre.html et plus
particulièrement la lecture de la
revue Entendre de janvier 2012,
numéro 205. Vous y trouverez des
témoignages touchants de grandsparents sur leurs échanges avec
leurs petits-enfants. Ces textes nous
confirment le rôle de soutien que
les grands-parents peuvent exercer
pour la famille.
Plus généralement, on retrouve
les grands-parents d’aujourd’hui
tour à tour dans le rôle du guide,
du modèle, de l’historien ou encore
du protecteur, et ces rôles prennent,
pour la plupart d’entre eux, une
place importante dans leur vie. Ce
constat permet d’abattre les préjugés qui laissent croire faussement
que les personnes aînées ne s’intéressent qu’à elles-mêmes ! La solidarité intergénérationnelle existe bel
et bien. 
Martine Gagnon
Association québécoise de défense
des droits des personnes retraitées
et préretraitées
Tous droits réservés
20
21
L’enfant sourd, un être de communication
disposé à apprendre à parler.
De nos jours, per­
sonne ne doute
que le bébé ayant
une surdité sévère
ou profonde est
disposé, comme le
jeune enfant entendant, à entrer
dans un réel système de communi­
cation. Pour peu qu’ils reçoivent le
soutien approprié, et à moins d’une
situation particulière, les parents
de bébés sourds qui le souhaitent
peuvent faire le choix de favoriser
prioritairement un développement
langagier oral de haut niveau per­
mettant une réelle intégration
sociale en milieu entendant.
Le développement du langage
oral est grandement facilité par le
port d’appareils auditifs de plus en
plus performants. Ainsi, longtemps
avant ses premiers mots, l’enfant
en vient rapidement à amorcer la
communication plus souvent que
l’adulte, et ce, par des gestes, des
actions ou par son babillage en
développement.
re d’offrir
L’AQRP est fiè l’accès au
s
à ses membre nté auditive
sa
e
d
e
programm
En effet, dès ses premiers jours
de vie, le bébé entreprend activement le long cheminement de son
développement.
Les preuves d’un savoir-faire permettant à l’enfant qui a une surdité
sévère ou profonde d’atteindre un
haut niveau de langage oral ne sont
plus à faire. Comme l’enfant entendant, l’enfant sourd peut vraiment
aspirer à apprendre non seulement
la langue orale de son entourage,
mais aussi une langue seconde. Il
peut devenir lecteur de haut niveau
et développer une grande maîtrise
de l’écriture de textes complexes.
Cette performance repose entre
autres sur la capacité de l’équipe
professionnelle à soutenir, tout en
donnant pleinement confiance, un
développement langagier toujours
plus avancé, une pensée abstraite de
plus en plus complexe et une ouverture au monde toujours plus grande.
Ce développement n’exclut en rien
l’échange avec d’autres sourds liés à
la communauté sourde.
Telle est la perspective développée par l’équipe professionnelle de
l’École oraliste de Québec pour
enfants malentendants ou sourds, et
ce, en partenariat avec les parents,
en collaboration avec une équipe
de recherche de l’Université Laval
et les professionnels des milieux de
la réadaptation.
Andrée Boisclair
Fondatrice de l’École oraliste
de Québec pour enfants
malentendants ou sourds
Téléphone : 418 263-5189
www.ecoleoraliste.qc.ca
www.sourdine.qc.ca
Vos droits
ne sont pas à la retraite
Tous droits réservés
Il y a plusieurs bonnes raisons d’être membre de l’AQRP :
·
·
·
·
Une vie associative dynamique
Des avantages économiques importants
Des services exclusifs de qualité
Une action soutenue en défense des droits des aînés
1 800 653-2747, poste 10 • www.aqrp.qc.ca
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22
Lobe Santé auditive et communication :
un partenaire impliqué dans les activités de la FADOQ !
S’impliquer, c’est participer
aux activités de la FADOQ
Pour les professionnels qui exercent dans les cliniques
multidisciplinaires Lobe Santé auditive et communication, s’impliquer comme partenaires c’est participer
aux activités majeures organisées par les membres de
la FADOQ. Nous croyons fermement que discuter et
répondre aux questions des membres directement sur
place est la façon idéale de leur offrir le meilleur de
nous-mêmes.
C’est dans cet esprit que les professionnels exerçant
dans les cliniques Lobe Santé auditive et communication s’impliquent comme partenaires majeurs du Salon
FADOQ 50 +. Initié par la FADOQ - Régions de Québec
et Chaudière-Appalaches qui compte 50 000 membres,
c’est le plus important rendez-vous des 50 ans +.
Sur la photo, Martin Cousineau, président de Lobe Santé auditive et communication,
Rosaire Roy, président FADOQ – RQCA et Guy St-Laurent, promoteur du Salon FADOQ
50 ans +.
Programme de conférences
sur la santé auditive
pour les membres de la FADOQ
Lobe Santé auditive et communication a développé une série de conférences pour les membres
de la FADOQ, et ce, en lien avec la santé auditive. Ces conférences sont animées sans frais par
des professionnels de la santé auditive reconnus
dans leur domaine. Tout le matériel informatique
nécessaire est fourni par notre équipe. Par ailleurs, le Magazine Lobe, seul magazine québécois
entièrement dédié à la santé auditive et imprimé
à plus d’un million d’exemplaires annuellement,
est remis sans frais aux participants. 
La FADOQ est fière d’offrir à ses membres
l’accès au programme de santé auditive Accès-Lobe.
Magazine Lobe www.lobe.ca
conférences
SANS FRAIS
Tous droits réservés
L
es professionnels qui exercent dans les
cliniques multidisciplinaires Lobe Santé
auditive et communication ont choisi
de s’impliquer activement auprès de la
FADOQ, car ses membres sont des gens
engagés et actifs qui investissent dans leur
santé. C’est pourquoi ces professionnels sont les insti­
gateurs de campagnes de sensibilisation provinciales
ayant pour mission d’informer et d’éduquer les gens
sur l’importance de prendre soin de la santé de son
audition.
chronique du pharmacien
L’effet de l’alcool sur l’audition
Les effets néfastes
de la consommation
excessive d’alcool
sont bien connus dans
notre société. Toute­
fois, l’un de ces effets
demeurait jusqu’à tout récemment
mystérieux. De nouvelles données
semblent effectivement confirmer
que la consommation d’alcool
peut entraîner une perte de la
capacité auditive.
Tous droits réservés
Depuis longtemps, nous savons
que l’excès d’alcool peut causer des
dommages au système nerveux et
au cerveau. En effet, une quantité
importante d’alcool dans la circulation sanguine, pour une durée
prolongée, vient affecter les cellules
de l’audition au niveau de l’oreille
interne (cochlée).
Une étude de recherche récente
démontre le lien existant entre une
consommation d’alcool excessive
et la perte auditive. Il semble que
l’alcool pourrait entraîner des dommages à l’intérieur du cerveau, plus
précisément au niveau des centres
d’analyse des sons perçus par l’oreille.
Les capacités auditives seront ainsi
diminuées, car le cerveau n’arrive
plus à bien analyser les sons entendus.
Par contre, la quantité et la durée de
l’exposition à l’alcool restent à établir.
Notons que la recherche a évalué des
consommateurs d’alcool occasionnels
et que même ceux-ci ont montré une
diminution de l’audition.
Ces données sont importantes
quand on sait qu’une perte auditive peut parfois contribuer à un
manque de confiance en soi, une
dépression et causer de l’irritabilité
ou un isolement social. De plus, il
semble que ce sont principalement
les cellules des hautes fréquences qui
soient affectées. Ces cellules étant
responsables de la compréhension
des mots, leurs dommages peuvent
ainsi augmenter les difficultés de discrimination (ex. : faire la distinction
entre six et dix).
La consommation d’alcool
combinée avec l’exposition au
bruit sont deux facteurs pou­
vant altérer la capacité à bien
comprendre.
La perte d’audition liée à une
exposition à un bruit intense
de courte durée est générale­
ment aussi de courte durée. En
effet, des études faites avec des
participants visitant des boîtes
de nuit ont montré des pertes
des capacités auditives tem­
poraires. Toutefois, des exposi­
tions fréquentes et prolongées,
en combinaison avec la prise
d’alcool, pourraient causer des
dommages permanents.
Dans tous les cas, l’utilisation de
bouchons protecteurs antibruit est à
considérer pour les habitués des bars.
Finalement, pour protéger notre
audition et notre santé, la modération est toujours de mise ! Si vous
désirez de plus amples informations,
consultez votre pharmacien. 
Références :
- SMITH, E.S., et H. RIECHELMANN. « Cumulative Lifelong Alcohol Consumption Alters Auditory Brainstem
Potentials », Alcoholism : Clinical and Experimental Research, Volume 28, Issue 3, pages 508–515, mars 2004.
- « The acute effects of alcohol on auditory thresholds », dans BMC Ear and Throat Disorders (2007), 7: 4.
Version en ligne : http://www.biomedcentral.com/1472-6815/7/4.
Francis Turgeon, pharmacien
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23
Québec • Sainte-Foy
Clinique médicale Saint-Louis
(stationnement : 75 min gratuites)
3165, chemin Saint-Louis
Bureau 420
Québec (Québec) G1W 4R4
Tél. : 418 781-1733
Téléc. : 418 781-1736
Saint-Augustinde-Desmaures
Complexe médical l’Hêtrière
3520, rue de l’Hêtrière
Bureau 103
Saint-Augustin-de-Desmaures
(Québec) G3A 0B4
Tél. : 418 780-3007
Téléc. : 418 780-3016
Centre-du-québec
Nouvelle clinique
Drummondville
Face à l’hôpital Sainte-Croix
110, rue Saint-Jean, bureau 300
Drummondville (Québec) J2B 7T1
Tél. : 819 472-7676
Téléc. : 819 850-4181
Êtes-vous
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Complexe Lévis 1
1655, boul. Alphonse-Desjardins
Bureau 210
Lévis (Québec) G6V 0B7
Tél. : 418 830-5623
Téléc. : 418 830-5624
Saint-Georges
Au 2e étage de la pharmacie Uniprix
14640, boulevard Lacroix
Saint-Georges (Québec) G5Y 7G8
Tél. : 418 228-2970
Téléc. : 418 228-6722
Sainte-Marie
733, boulevard Vachon Nord
Sainte-Marie (Québec) G6E 1M3
Tél. : 418 387-7988
Téléc. : 418 387-7918
Thetford Mines
Place 611
611, boulevard Frontenac Est
Bureau 201
Thetford Mines (Québec) G6G 6Y7
Tél. : 418 338-8777
Téléc. : 418 338-3673
Estrie
Lac-Mégantic
Carrefour Lac Mégantic
3560, rue Laval, bureau 123
Lac-Mégantic (Québec) G6B 2X4
Tél. : 819 583-6633
Téléc. : 819 583-4690
Sherbrooke • LSQ
Clinique de santé Jacques-Cartier
1815, rue King Ouest
Bureau 200
Sherbrooke (Québec) J1J 2E3
Tél. : 819 348-4334
1 866 348-4334
Téléc. : 819 542-1883
Sherbrooke • Rock Forest
Clinique Médicale Rock Forest
4870, boulevard Bourque
Sherbrooke (Québec) J1N 3S5
Tél. : 819 348-4334
1 866 348-4334
Téléc. : 819 542-1883
Laurentides et Laval
Boisbriand
Polyclinique 640
2000, cours Le Corbusier
Bureau 105
Boisbriand (Québec) J7G 3E8
Tél. : 450 437-4343
Téléc. : 450 437-1719
Laval • Chomedey
Centre professionnel
Cité de l’Avenir
1575, boulevard de l’Avenir
Bureau 120
Laval (Québec) H7S 2N5
Tél. : 450 934-2614
Téléc. : 450 934-2615
Laval • Sainte-Dorothée
Centre médical Sainte-Dorothée
3, boulevard Samson, bureau H
Laval (Québec) H7X 3S5
Tél. : 450 969-3335
Téléc. : 450 969-3566
Mauricie
Shawinigan
3222, boulevard des Hêtres
Shawinigan (Québec) G9N 3B6
Tél. : 819 539-8666
Téléc. : 819 731-9922
Trois-Rivières
4870, boulevard des Forges
Bureau 101
Trois-Rivières (Québec) G8Y 1W9
Tél. : 819 378-7477
Téléc. : 819 840-8382
Saint-Hubert 4025, boulevard Taschereau
Bureau 1200
Saint-Hubert (Québec) J4T 2G6
Tél. : 450 890-3781
Téléc. : 450 890-3782
Saint-Jean-sur-Richelieu 600, boulevard
du Séminaire Nord
Saint-Jean-sur-Richelieu
(Québec) J3B 7B4
Tél. : 450 349-4343
Téléc. : 450 348-4884
MONTRÉAL
Montréal • Saint-Laurent
1605, boulevard Marcel-Laurin
Bureau 120
Saint-Laurent (Québec) H4R 0B7
Tél. : 514 788-7751
Téléc. : 514 788-7754
Montréal • Saint-Léonard
Les Terrasses Langelier
6383, rue Jean-Talon Est
Saint-Léonard (Québec) H1S 3E7
Tél. : 514 798-0915
Téléc. : 514 798-0916
Pointe-Claire
Coin boul. Saint-Jean et av. Holiday
18, place Triad, bureau 210
Pointe-Claire (Québec) H9R 0A2
Tél. : 514 782-0482
Téléc. : 514 782-0480
Grand Nord québécois
Tél. : 819 378-7477
MONTérégie
Longueuil
1215-165, chemin Du Tremblay
Longueuil (Québec) J4N 1R4
Tél. : 450 448-4544
Téléc. : 450 448-4504
Marques de commerce propriété de Lobe Santé auditive inc. / Document produit par Publications Lobe.
Québec • Neufchâtel
Clinique médicale DuChatel
9465, boulevard de l’Ormière
Bureau 102
Québec (Québec) G2B 3K7
Tél. : 418 843-5244
Téléc. : 418 843-0885
Chaudière-appalaches
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Capitale-Nationale
Québec • Lebourgneuf
Polyclinique Lebourgneuf
777, boulevard Lebourgneuf
Bureau 120
Québec (Québec) G2J 1C3
Tél. : 418 780-3007
Téléc. : 418 780-3016
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