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AVIS À LA CLIENTÈLE DIRECTION GÉNÉRALE DU CINÉMA ET PRODUCTION TÉLÉVISUELLE 2 décembre 2015 PRÉSENTATION DES PROGRAMMES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DU CINÉMA ET DE LA PRODUCTION TÉLÉVISUELLE ANNÉE FINANCIÈRE 2016-2017 La direction générale du cinéma et de la production télévisuelle de la SODEC a procédé à une révision de ses programmes d’aide financière. Les modifications aux programmes de l’année financière 2016-2017 découlent des recommandations du rapport du Groupe de travail sur les enjeux du cinéma (GTEC) publié en novembre 2013 et des recommandations du Conseil national du cinéma et de la production télévisuelle (CNCT), faisant suite à une vaste consultation auprès des divers regroupements et associations du milieu de la production cinématographique. Les enjeux soulevés ont permis à la SODEC d’identifier les défis importants à relever au cours des prochaines années dans le domaine du cinéma, plus particulièrement : rejoindre les publics sur les multiples écrans, tout en les encourageant à vivre une expérience collective dans les salles de cinéma; favoriser une diversité de films pour répondre aux attentes des publics, tout en soutenant le développement d’une cinématographie nationale. La SODEC a fait siennes les réflexions du GTEC de se préoccuper d’abord et avant tout de la qualité des films qu’elle soutient, de clarifier les objectifs visés par ses programmes et de revoir leurs paramètres de manière à prendre davantage en compte le potentiel des différents types de films. C’est ainsi que la distinction que faisait la SODEC entre les secteurs privé et indépendant est retirée des programmes. Il n’y a plus de limite de taille de budget imposé selon le type de films, mais une préoccupation de cohérence des projets aux plans artistique et financier, de même qu’en matière de mise en marché, d’avances et de dépenses de distribution. Les attentes de la SODEC en termes de stratégies de mise en marché et de distribution sont davantage définies et la SODEC entend soutenir le financement d’une diversité de films qui permettront aux publics auxquels ils s’adressent d’y avoir accès. Les révisions concernent les programmes d’aide à la scénarisation, d’aide à la production et d’aide à la promotion et à la diffusion. Le programme d’aide aux jeunes créateurs comporte quelques ajustements en 2016-2017 et la SODEC procédera à des consultations auprès de la clientèle spécifique de ce programme en vue d’une révision en 20172018. Voici un aperçu des principaux paramètres des programmes de l’année financière 2016-2017. Ces renseignements sont fournis à titre indicatif. C’est le contenu des programmes qui prévaut. La mise en ligne des programmes sera annoncée sous peu. Le calendrier des dépôts de projets pour l’année financière 2016-2017 est maintenant disponible sur le site Internet de la SODEC. PROGRAMME D’AIDE À LA SCÉNARISATION Les modifications au programme d’aide à la scénarisation découlent d’une volonté de simplifier l’accès au développement et de favoriser un processus de création ininterrompu. Les paramètres du programme sont revus de manière à accompagner le développement des scénarios dans leur globalité, et non plus par phase d’écriture. Ces modifications découlent aussi d’une volonté que les scénaristes puissent évoluer au sein d’équipes de création d’expérience et qu’ils puissent bénéficier, au cours du processus de développement, de l’appui d’autres professionnels. Principales modifications au programme d’aide à la scénarisation Ces renseignements sont fournis à titre indicatif. C’est le contenu du programme d’aide à la scénarisation qui prévaut. Les objectifs du programme d’aide à la scénarisation visent à encourager les entreprises à développer un éventail de scénarios de genres variés. La distinction entre les secteurs privé et indépendant est retirée du programme. L’aide à la scénarisation concerne les projets de longs métrages de fiction, d’animation et de documentaires œuvres uniques. Le programme s’adresse aux entreprises d’expérience et comprend deux volets d’aide : Volet 1 – Aide sélective aux entreprises de production Volet 2 – Aide corporative aux entreprises de production – Long métrage de fiction Un nouveau processus d’évaluation en deux étapes est mis en place. Ce volet soutient la scénarisation des projets dans leur globalité et ne prévoit plus de dépôt par version d’écriture. Admissibilité des entreprises IMPORTANT: Les entreprises de production qui prévoient déposer une demande à la SODEC pour la première fois doivent communiquer un (1) mois avant une date de dépôt pour établir leur admissibilité. Les entreprises d’expérience dans un format de production qui souhaitent déposer un projet d’un autre format sont aussi soumises à cette obligation. Une demande d’aide financière déposée par une entreprise dont l’admissibilité n’a pas été établie au préalable ne sera pas considérée et sera retournée. Pour déterminer l’admissibilité d’une entreprise, la SODEC tient compte de l'expérience des administrateurs et des producteurs, de leur capacité à gérer la scénarisation et le développement du projet, à bien orchestrer les aspects créatifs, administratifs et financiers de la production envisagée, ainsi qu’à prévoir, à négocier et à suivre activement sa mise en marché et sa carrière en distribution. VOLET 1 – AIDE SÉLECTIVE AUX ENTREPRISES DE PRODUCTION Objectifs du volet d’aide sélective Participer financièrement à l'écriture et au montage financier (coproduction internationale seulement) de scénarios de longs métrages de fiction et de documentaires œuvres uniques originaux, de genres diversifiés et de qualité, en contribuant de façon prioritaire aux frais directement liés à l'écriture. Favoriser les conditions requises au parachèvement des scénarios qui seront ultérieurement portés à l'écran pour que, dans tous les cas, ils soient prêts pour le tournage. 2 APERÇU DES CONDITIONS SPÉCIFIQUES À L’AIDE SÉLECTIVE À LA SCÉNARISATION - À TITRE INDICATIF SEULEMENT VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME LONG MÉTRAGE DE FICTION ET D’ANIMATION DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE - Entreprises d’expérience dans la production de longs métrages de fiction. - La SODEC tient compte de l’expérience de l’entreprise et du producteur au regard des paramètres spécifiques du projet soumis et de la hauteur du devis de production anticipé. - Avoir produit et porté à l’écran au Québec dans un contexte professionnel (excluant les festivals), au moins un (1) long métrage de fiction. - Avoir produit et porté à l’écran au Québec dans un contexte professionnel (excluant les festivals), au moins un (1) documentaire. - Au cours des huit (8) années précédant la demande. - Au cours des huit (8) années précédant la demande. - Dans le cas d’un premier scénario pour le scénariste, l’expérience de l’entreprise de production et du producteur est déterminante. Engagement d’un distributeur ou d’un télédiffuseur - Non requis. Évaluation des demandes - Les projets sont évalués dans leur globalité et non plus par phase d’écriture. - Un court résumé présentant l’idée maîtresse du film. Un traitement ou synopsis donnant une idée claire du sujet, des thèmes traités, de la courbe dramatique et des personnages (1 à 5 pages). Une description des personnages (1 page). Un texte du producteur identifiant les éléments qui permettent au projet de se démarquer dans l’offre culturelle québécoise (1 page). Entreprises admissibles Admissibilité des projets Expérience de l’entreprise de production Expérience du producteur Période de référence Expérience du scénariste - Documents à soumettre avec la demande - Forme d’aide - Entreprises d’expérience dans la production de documentaires. Les pistes de recherche (1 page). Un résumé de 5 lignes. La proposition documentaire (1 à 2 pages). Le point de vue de l’auteur (1 page). Un texte du producteur identifiant les éléments qui permettent au projet de se démarquer dans l’offre culturelle québécoise (1 page). - Investissement récupérable. Aide confirmée sous la forme d’un montant réservé au projet. Versement de l’aide conditionnel aux étapes établies au contrat. - La réserve peut atteindre 60 % des coûts admissibles du devis québécois. Fiction : maximum 40 000 $ Animation : maximum 50 000 $ Participation financière maximale Autres conditions - - - La réserve peut atteindre 60 % des coûts admissibles du devis québécois. Maximum : 25 000 $. La SODEC se réserve la possibilité d’exiger en tout temps l’implication d’un conseiller à la scénarisation. Lorsque la SODEC exige l’implication d’un conseiller à la scénarisation, le montant réservé au projet peut être augmenté d’un montant supplémentaire maximal de 5 000 $, sans que la participation financière totale ne dépasse 60 % des frais admissibles du devis québécois. 3 Nouveau processus d’évaluation La SODEC évalue les projets dans leur globalité et non plus par phase d’écriture. La participation de la SODEC vise à couvrir l’ensemble des étapes d’écriture. La SODEC n’offre pas d’aide rétroactive. L’évaluation des projets d’écriture s’effectue en deux étapes. LONG MÉTRAGE DE FICTION ET D’ANIMATION Description de la procédure DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE - La SODEC procède à une évaluation des projets d’écriture afin d’identifier les propositions qui se démarquent par leur originalité et leur qualité. Cette évaluation tient compte de la force des sujets. - Aspects pris en considération: L’originalité du thème; La cohérence des personnages; La force cinématographique de la proposition. - La SODEC poursuit l’évaluation des projets retenus à la première étape en tenant compte de l’ensemble des composantes de chaque projet. Plusieurs aspects sont évalués : - Aspects pris en considération : La possibilité de concrétisation du projet; Le potentiel pour l’œuvre de se démarquer dans l’offre culturelle québécoise. Première étape Deuxième étape - - Aspects pris en considération : L’originalité de la proposition; Le point de vue de l’auteur; La validité de la problématique ou des enjeux éditoriaux. Aspects pris en considération : La possibilité de concrétisation du projet; Le potentiel pour l’œuvre de se démarquer dans l’offre culturelle québécoise. Demande de réécriture La SODEC peut accepter une demande visant la réécriture d’un scénario aux conditions suivantes : AIDE À L’ÉCRITURE DU LONG MÉTRAGE DE FICTION ET D’ANIMATION ET DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE Conditions spécifiques pour le dépôt d’une demande de réécriture Dépôt d’une demande de réécriture - La chaîne de titres du projet doit avoir fait l’objet de l’un des changements majeurs suivants : 1) Les droits du projet ont été transférés, en cours de scénarisation, à une autre entreprise de production (non reliée à l’entreprise cédante). 2) L’écriture du projet se poursuit par un nouveau scénariste ou avec un nouveau réalisateur. La demande est admissible pour une version finale seulement. Une demande peut être déposée une seule fois, en tout temps. La demande doit être accompagnée d’un argumentaire du producteur expliquant, selon le cas : les raisons le motivant à reprendre les droits du projet, ou les nouvelles orientations du scénario à la suite du changement de scénariste ou de réalisateur. La demande doit être accompagnée des notes d’intention de réécriture du scénariste. 4 Évaluation d’une demande de réécriture - L’évaluation est effectuée selon les mêmes critères que tous les projets soumis à l’aide sélective à la scénarisation. Forme d’aide - Investissement récupérable. - Peut atteindre 60 % des coûts admissibles liés à l’étape de réécriture. Fiction et documentaire : maximum 10 000 $. Cet investissement devient cumulatif si le projet a déjà bénéficié d’un investissement antérieur et la participation totale de la SODEC ne peut dépasser les montants maximaux prévus au programme, selon le type de projet. Participation financière pour une réécriture Mesure transitoire en 2016-2017 qui prendra fin le 31 mars 2017 Les projets ayant déjà bénéficié d’une aide à la scénarisation de la SODEC, pour une première ou une deuxième version d’écriture, sont admissibles pour la réécriture d’une version finale. Conditions spécifiques pour le dépôt d’une demande de réécriture sous la mesure transitoire Dépôt d’une demande de réécriture sous la mesure transitoire Évaluation d’une demande de réécriture sous la mesure transitoire Forme d’aide Participation financière pour une réécriture sous la mesure transitoire - Projet ayant déjà bénéficié d’une aide à la scénarisation de la SODEC pour une première ou une deuxième version d’écriture seulement. Demande admissible pour une version finale seulement. Une demande peut être déposée une seule fois. Elle doit être déposée à l’une des dates indiquées au calendrier des dépôts de 2016-2017. Elle doit être accompagnée des notes d’intention de réécriture du scénariste. - L’évaluation est effectuée selon les mêmes critères que tous les projets soumis à l’aide sélective à la scénarisation. - Investissement récupérable. - Peut atteindre 60 % des coûts admissibles liés à l’étape de réécriture. Fiction et documentaire : maximum 10 000 $. Cet investissement devient cumulatif avec l’investissement antérieur et la participation totale de la SODEC ne peut dépasser les montants maximaux prévus au programme, selon le type de projet. VOLET 2 – AIDE CORPORATIVE AUX ENTREPRISES DE PRODUCTION – LONG MÉTRAGE DE FICTION Modifications aux paramètres du volet d’aide corporative La SODEC maintient les objectifs visés par le volet d’aide corporative, et plus précisément : Favoriser la consolidation des entreprises très actives dans la production de longs métrages de fiction; Accompagner financièrement les entreprises de production qui développent annuellement un ensemble de projets de longs métrages de fiction avec différents scénaristes; Soutenir le développement de projets de longs métrages de fiction au sein des entreprises de production; Encourager les entreprises à prendre des risques, à innover ou à explorer de nouvelles avenues; Permettre le renouvellement de la création et la diversité des sujets, des genres cinématographiques et des thèmes abordés par les scénaristes; Favoriser l’émergence de nouveaux scénaristes; Donner toute la latitude nécessaire à l’entreprise de production quant au choix des scénarios de longs métrages de fiction qu’elle désire développer ainsi que le type de développement qu’elle compte privilégier pour chacun des projets. 5 APERÇU DES CONDITIONS SPÉCIFIQUES À L’AIDE CORPORATIVE À LA SCÉNARISATION – LONG MÉTRAGE DE FICTION À TITRE INDICATIF SEULEMENT VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME - Entreprises d’expérience dans la production de longs métrages de fiction qui obtiennent le pointage minimal requis. Admissibilité des projets - Longs métrages de fiction seulement. Dépôt d’une demande - Un seul dépôt, à la date indiquée au calendrier des dépôts. - L’entreprise doit obtenir un pointage minimal pour se qualifier. Le pointage d’une entreprise est déterminé en fonction de la date de la première sortie en salles commerciales des longs métrages de fiction qu’elle a produits (avec ou sans l’aide de la SODEC). Les sorties de films doivent avoir eu lieu au cours des six dernières années (du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2015). Ces films produits doivent répondre à la définition de production québécoise, telle qu’établie au programme. Seuls les longs métrages de fiction exploités dans des salles de cinéma commerciales sont pris en considération pour déterminer l’admissibilité d’une entreprise. Entreprises admissibles Conditions d’admissibilité - - L’entreprise doit obtenir un minimum de 35 points selon la grille de pointage suivante : 10 points alloués à un film 100 % québécois et à une coproduction majoritaire québécoise, lorsque la résidence fiscale du réalisateur et du scénariste est au Québec; 7 points alloués à une coproduction majoritaire québécoise, lorsque la résidence fiscale du réalisateur ou du scénariste n’est pas au Québec; 3 points alloués à une coproduction minoritaire québécoise. Nombre d’enveloppes corporatives disponibles - Cinq (5) enveloppes par année. Forme d’aide - Investissement récupérable. - Le montant de l’enveloppe est proportionnel au pointage obtenu par l’entreprise pour se qualifier. Le montant de l’enveloppe se situe entre 140 000 $ et 200 000 $. Durée de l’enveloppe corporative - L’enveloppe corporative est établie pour un terme de trois (3) ans. Montant maximal par projet développé dans une enveloppe corporative - Peut atteindre un maximum de 49 % des coûts admissibles du devis soumis ou de la partie québécoise du devis s’il s’agit d’une coproduction. - L’entreprise doit répondre à deux obligations. Elle doit développer : 1) un projet de film de genre (notamment un film policier, de suspense, de science-fiction, d’épouvante, jeunesse, etc.); 2) l’un ou l’autre des projets suivants : a) un projet d’un scénariste de la relève; ou b) un projet d’une scénariste. - Chaque projet développé doit rencontrer la définition de production québécoise. Au moins 80 % des sommes allouées doivent être affectées à des projets dont la version originale est en langue française. L’entreprise qui obtient une aide corporative et ses entreprises reliées ne peuvent présenter de projet de scénarisation de long métrage de fiction au volet d’aide sélective. Pointage minimal requis pour le dépôt d’une demande Montant de l’enveloppe corporative Obligations de l’entreprise qui obtient une enveloppe corporative Autres obligations - Récupération de l’aide corporative - Le mécanisme de retour dans une enveloppe corporative est aboli. L’aide corporative est récupérable au même titre qu’une aide sélective et est incluse dans la l’investissement en production. 6 PROGRAMME D’AIDE À LA PRODUCTION Les modifications apportées au programme d’aide à la production découlent d’une volonté de permettre aux publics québécois d’avoir davantage accès aux films québécois. Les paramètres du programme sont revus de manière à encourager les entreprises de production et les producteurs à prendre part à la mise en marché et à la carrière des films. Le programme leur donne la possibilité de prendre en main la distribution de certains films et d’expérimenter des stratégies de distribution différentes dans un contexte où les écrans et la chronologie des fenêtres d’exploitation sont en mouvance. Les conditions d’investissement, notamment dans le cas du long métrage de fiction, varient selon la hauteur des devis. Principales modifications au programme d’aide à la production Ces renseignements sont fournis à titre indicatif. C’est le contenu du programme d’aide à la production qui prévaut. Les objectifs du programme sont clarifiés, de manière à favoriser et soutenir financièrement des œuvres de genres diversifiés. De nouveaux objectifs visent à susciter une implication accrue du producteur dans la mise en marché et la carrière du film et permettre la mise en place de nouveaux modèles de distribution, élaborés dès l’étape du financement en production. Les critères d’admissibilité des entreprises et des projets sont précisés et tiennent compte de la hauteur du devis total du format de production. La distinction entre le secteur privé et indépendant est retirée du programme. Le programme d’aide à la production concerne les courts, les moyens et les longs métrages de fiction, d’animation et les documentaires œuvres uniques. Les conditions d’investissement et de récupération sont revues, en fonction de la hauteur des devis et des formats de production. Admissibilité des entreprises et des projets IMPORTANT: Les entreprises de production qui prévoient déposer une demande à la SODEC pour la première fois doivent obligatoirement communiquer un (1) mois avant une date de dépôt pour établir leur admissibilité. Les entreprises d’expérience dans un format de production qui souhaitent déposer un projet d’un autre format sont aussi soumises à cette obligation. Une demande d’aide financière déposée par une entreprise dont l’admissibilité n’a pas été établie au préalable ne sera pas considérée et sera retournée. Pour déterminer l’admissibilité d’une entreprise, la SODEC prend en considération l’expérience de l’entreprise et du producteur par rapport aux caractéristiques du projet déposé et à la hauteur du devis total. L’admissibilité d’une entreprise est aussi évaluée en tenant compte des conditions et des exigences spécifiques du volet d’aide où le projet est déposé et selon les paramètres de la production. La SODEC peut demander à une entreprise de démontrer qu’elle a la capacité financière de supporter la trésorerie de la production envisagée. Pour déterminer l’admissibilité d’un projet soumis, la SODEC tient compte de l’expérience du réalisateur, selon les exigences spécifiques de chacun des volets d’aide du programme. La SODEC peut considérer le parcours professionnel d’une entreprise ou d’un producteur pour déterminer l’admissibilité d’une demande. Évaluation des projets La SODEC met en place une nouvelle procédure d’évaluation des projets qui se décline en deux étapes, pour les longs métrages de fiction et les documentaires. 7 Description de la procédure d’évaluation LONG MÉTRAGE DE FICTION ET D’ANIMATION DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE Évaluation des éléments créatifs Première étape - La SODEC procède à une évaluation des projets soumis afin d’identifier ceux qui se démarquent par leur originalité et leur qualité. - L’évaluation du scénario prend en considération les aspects suivants : La force du sujet ou du thème choisi, son aspect inédit, son originalité; La crédibilité de l’histoire et l’intérêt qu’elle suscite; La courbe dramatique, la progression de l’histoire, le rythme du récit; La cohérence des personnages en fonction de la logique interne du scénario, leur évolution et leur transformation, l’identification aux personnages et l’émotion qu’ils suscitent; La qualité des dialogues, leur capacité à révéler les personnages, à faire évoluer l’histoire. - La SODEC poursuit l’évaluation des projets retenus à la première étape en tenant compte de l’ensemble des composantes de chaque projet. Cette analyse prend aussi en considération la pertinence et la valeur culturelle de chaque projet, les possibilités qu'il offre de rejoindre le ou les publics auxquels il est destiné et ses coûts de production. Elle évalue notamment les aspects suivants. - Aspects pris en considération : Le traitement cinématographique envisagé par le réalisateur, sa cohérence selon les exigences du genre; L’état d’achèvement du scénario, qui doit être prêt à passer à l’étape de la production; La particularité de l’œuvre dans la cinématographie québécoise; Le scénario doit se démarquer parmi un ensemble de projets soumis. Deuxième étape - - L’évaluation de la proposition de film prend en considération les aspects suivants : L’originalité de la proposition; La force du point de vue; La validité de la problématique ou des enjeux éditoriaux; La vision de l’auteur et sa clarté; La validité des personnages ou des personnes porteuses d’idées ou des thèmes abordés. Aspects pris en considération : Le traitement cinématographique envisagé par le réalisateur, sa cohérence selon les exigences du genre; L’état d’achèvement du scénario, qui doit être prêt à passer à l’étape de la production; La particularité de l’œuvre dans la cinématographie québécoise; Le scénario doit se démarquer parmi un ensemble de projets soumis. 8 Description de la procédure d’évaluation (suite) LONG MÉTRAGE DE FICTION ET D’ANIMATION - Les éléments suivants, qui figurent au plan de mise en marché, sont évalués, notamment : L'identification des marchés et des auditoires auxquels le film s’adresse; La stratégie d’exploitation du film prévoyant la chronologie de diffusion sur les différents écrans (conventionnels et connectés) et identifiant les territoires ciblés; Les auditoires visés pour chacun des écrans et les prévisions d’assistance et de revenus sur ces écrans, à court et moyen terme; La stratégie envisagée pour la promotion du film au Québec, au Canada et à l’étranger, s’il y a lieu, identifiant les moyens prévus pour rejoindre les auditoires visés sur chacun des écrans; Le devis détaillé de mise en marché destiné à couvrir les dépenses reliées à la promotion du film dès le début ou avant la production; Les démarches prévues en vue d’une sélection à des festivals au Québec, au Canada et à l’étranger, s’il y a lieu. - Le devis et le mode de financement du projet sont évalués et plus particulièrement : La hauteur du devis de production (en fonction du genre de film et de la complexité du tournage); La variété des partenaires financiers; La viabilité financière du projet; La hauteur du montant demandé à la SODEC; L’investissement du producteur. - L’expérience des participants, notamment celles du réalisateur, du producteur et du distributeur, sont prises en considération. Les disponibilités financières de la SODEC sont toujours prises en considération tout au long du processus décisionnel. Évaluation des éléments de promotion et de mise en marché Évaluation des éléments financiers Autres éléments pris en considération DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE - Forme d’aide et mode de récupération Les conditions de récupération des investissements de la SODEC dans le long métrage de fiction et le documentaire peuvent être négociées en fonction du risque financier de la SODEC et celui du producteur. Selon le montant de son investissement, la SODEC peut négocier une récupération privilégiée. La SODEC peut aussi prendre en considération le montant de l’investissement en fonds propres de l’entreprise pour négocier une récupération privilégiée pour l’entreprise. Le boni à la performance qui s’appliquait aux recettes des longs métrages de fiction est retiré du programme. Conversion d’une aide à la scénarisation en investissement en production L’aide financière accordée à l’étape de la scénarisation d’un projet peut maintenant être convertie sous forme de subvention à la production non récupérable. Veuillez vous référer au programme détaillé pour plus de précisions. 9 VOLET 1 – LONG MÉTRAGE DE FICTION La SODEC veut favoriser et soutenir financièrement des longs métrages de genres diversifiés et dont l’accessibilité auprès des publics est la plus large possible. La SODEC veut aussi susciter et encourager l’implication des entreprises de production dans la mise en marché et la carrière du film de même que la mise en place de nouveaux modèles de distribution du long métrage, élaborés dès l’étape du financement en production. Les paramètres de financement du long métrage de fiction sont revus. Les paramètres d’admissibilité et les conditions de financement des projets de longs métrages de fiction sont établis selon la hauteur du devis total de production : 3 différentes hauteurs de devis (total) : - devis de 1,5 M$ et moins; - devis de plus de 1,5 M$ et moins de 3 M$; - devis de 3 M$ et plus. Le producteur et le réalisateur d'un projet doivent posséder une expérience pertinente relativement aux caractéristiques du projet soumis et de la hauteur du devis total. APERÇU DES CONDITIONS SPÉCIFIQUES AU LONG MÉTRAGE DE FICTION - À TITRE INDICATIF SEULEMENT VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME HAUTEUR DE DEVIS CRITÈRES Expérience de l’entreprise de production dans un contexte professionnel Expérience du producteur dans un contexte professionnel2 - Avoir produit et porté à l'écran au Québec un (1) long métrage de fiction ou des œuvres audiovisuelles de fiction d'envergure budgétaire équivalente. - Au cours des huit (8) dernières années précédant la demande. Avoir réalisé et porté à l’écran au Québec une ou quelques œuvres audiovisuelles de fiction d'une durée totale d’au moins quinze (15) minutes. - - Investissement récupérable. - 49 % du devis québécois. Maximum 600 000 $. - Avoir produit et porté à l'écran au Québec une ou quelques œuvres audiovisuelles de fiction d’une durée totale d’au moins quarante-cinq (45) minutes. - Au cours des huit (8) dernières années précédant la demande. - 1 Période de référence Expérience du réalisateur Forme d’aide Participation financière maximale de la SODEC SUPÉRIEUR À 1,5 M$ ET INFÉRIEUR À 3 M$ 1,5 M$ ET MOINS - 3 M$ ET PLUS - Avoir produit et porté à l'écran au Québec deux (2) longs métrages de fiction. - Au cours des huit (8) dernières années précédant la demande. Avoir réalisé et porté à l’écran au Québec une ou quelques œuvres audiovisuelles de fiction d'une durée totale d’au moins trente (30) minutes. - Avoir réalisé et porté à l’écran au Québec un (1) long métrage de fiction. - Investissement récupérable. - Investissement récupérable. - 49 % du devis québécois. - 49 % du devis québécois. Maximum 2 000 000 $. - 1 : Les titres de producteur délégué et de producteur associé ne sont pas automatiquement reconnus comme une expérience de producteur, aux fins de l’admissibilité. 2 : La SODEC peut prendre en considération le parcours professionnel d’une entreprise ou d’un producteur pour déterminer l’admissibilité d’une demande. 10 Les exigences en termes de distribution du long métrage sont établies selon la hauteur du devis total de production. HAUTEUR DE DEVIS CRITÈRES Engagement en minimum garanti d'une entreprise québécoise de distribution d'expérience exigé au dépôt du projet Engagement de distribution exigé au dépôt du projet (DÉCLENCHEUR) 1,5 M$ ET MOINS SUPÉRIEUR À 1,5 M$ ET INFÉRIEUR À 3 M$ 3 M$ ET PLUS NON NON OUI - 4 OUI Engagement financier d'une entreprise québécoise de distribution de longs métrages. NON NON Obligation de sortie en salles au Québec NON NON Obligation de sortie d’une version française au Québec pour un film dont la version originale est autre que le français NON OUI Stratégie de promotion et de mise en marché exigée au dépôt du projet OUI OUI OUI Devis de mise en marché exigé au dépôt du projet (P&A) OUI OUI OUI Frais de gestion et d’analyse - 350 $, plus les taxes applicables. - 1 000 $, plus les taxes applicables. OUI - - OUI En salles et autres écrans 1 000 $, plus les taxes applicables. 4 : L’engagement d’un titulaire d’un permis de distribution au Québec ou d’un télédiffuseur d’exploiter ou de diffuser le film au Québec est requis pour l’obtention des crédits d’impôt (réf : Loi sur les paramètres sectoriels de certaines mesures fiscales, chapitre P 5.1, 3.10). La demande de participation financière doit être accompagnée d’un devis de mise en marché et d’une stratégie de promotion et de distribution qui doit : être cohérente avec les caractéristiques du projet; viser l’accessibilité du film auprès des plus larges publics possible; se déployer sur l’ensemble du territoire du Québec; identifier les auditoires auxquels le film s’adresse ainsi que les moyens et les écrans (conventionnels et connectés) les plus appropriés pour les rejoindre; évaluer les prévisions d’assistance et de revenus pour chaque écran, à court et moyen termes ; préciser la stratégie de distribution et de rayonnement du film à l’étranger, s’il y a lieu, relativement aux caractéristiques du film et identifier les événements cinématographiques où le film pourrait être inscrit, le cas échéant. 11 VOLET 2 – COURT ET MOYEN MÉTRAGE DE FICTION Le volet d’aide au court et moyen métrage de fiction met l’accent sur un nouvel objectif : favoriser et soutenir financièrement les films destinés à une diffusion multiplateforme. Le mode d’intervention financière dans le court et moyen métrage de fiction est modifié et l’aide de la SODEC devient de la subvention non récupérable. Le producteur et le réalisateur d’un projet doivent posséder une expérience pertinente. APERÇU DES CONDITIONS SPÉCIFIQUES AU COURT ET MOYEN MÉTRAGE DE FICTION — À TITRE INDICATIF SEULEMENT VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Expérience de l’entreprise de production dans un contexte professionnel - Avoir produit et porté à l’écran au Québec un (1) court métrage de fiction Période de référence - Au cours des cinq (5) dernières années précédant la demande Expérience du réalisateur3 - Avoir réalisé et porté à l’écran au Québec un (1) court métrage de fiction Forme d’aide - Subvention Participation financière maximale de la SODEC - 49 % du devis québécois Maximum 75 000 $ 1 Expérience du producteur dans un contexte professionnel2 Engagement de distribution ou de diffusion4 exigé au dépôt du projet (déclencheur) NON Stratégie de promotion et de mise en marché exigée au dépôt du projet OUI Frais de gestion et d’analyse - 50 $, plus les taxes applicables. 1 : Les titres de producteur délégué et de producteur associé ne sont pas automatiquement reconnus comme une expérience de producteur, aux fins de l’admissibilité. 2 : La SODEC peut prendre en considération le parcours professionnel d’une entreprise ou d’un producteur pour déterminer l’admissibilité d’une demande. 3 : La SODEC se réserve la possibilité de prendre en considération le parcours professionnel d’un réalisateur pour déterminer l’admissibilité d’un projet. 4 : L’engagement d’un titulaire d’un permis de distribution au Québec ou d’un télédiffuseur d’exploiter ou de diffuser le film au Québec est requis pour l’obtention des crédits d’impôt (réf : Loi sur les paramètres sectoriels de certaines mesures fiscales, chapitre P 5.1, 3.10). La demande de participation financière doit être accompagnée d’une stratégie de promotion et de distribution adaptée aux spécificités du film qui : identifie les moyens envisagés pour assurer une diffusion du film; vise le rayonnement et l’accessibilité du film auprès des plus larges publics possible; prévoit le plus grand nombre possible d’écrans de diffusion (conventionnels et connectés). VOLET 3 – DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE La SODEC veut favoriser et soutenir financièrement des documentaires dont l’accessibilité auprès des publics est la plus large possible. La SODEC veut aussi susciter et encourager l’implication des entreprises de production dans la mise en marché et la carrière du film de même que la mise en place de nouveaux modèles de distribution du documentaire, élaborés dès l’étape du financement en production. 12 Le programme d’aide à la production soutient uniquement les documentaires œuvres uniques. Le producteur et le réalisateur d’un projet doivent posséder une expérience pertinente. APERÇU DES CONDITIONS SPÉCIFIQUES AU DOCUMENTAIRE ŒUVRE UNIQUE — À TITRE INDICATIF SEULEMENT VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Expérience de l’entreprise de production dans un contexte professionnel - Avoir produit et porté à l’écran au Québec un ou quelques documentaires d’une durée totale d’au moins quarante-cinq (45) minutes - Au cours des huit (8) dernières années précédant la demande - Avoir réalisé et porté à l’écran au Québec un (1) documentaire Forme d’aide - Investissement récupérable Participation financière maximale de la SODEC - 49 % du devis québécois Maximum 75 000 $ (court métrage) Maximum 150 000 $ (moyen et long métrage) 1 Expérience du producteur dans un contexte professionnel2 Période de référence Expérience du réalisateur 3 1 : Les titres de producteur délégué et de producteur associé ne sont pas automatiquement reconnus comme une expérience de producteur, aux fins de l’admissibilité. 2 : La SODEC peut prendre en considération le parcours professionnel d’une entreprise ou d’un producteur pour déterminer l’admissibilité d’une demande. 3 : La SODEC se réserve la possibilité de prendre en considération le parcours professionnel d’un réalisateur pour déterminer l’admissibilité d’un projet. Trois différents types d’engagements en distribution ou en diffusion permettent le dépôt d’une demande auprès de la SODEC, sans égard à la durée de l’œuvre à produire. Engagement de distribution ou de diffusion4 exigé au dépôt du projet (déclencheur) - OUI Licence d’un télédiffuseur admissible, ou Engagement d’une entreprise québécoise de distribution de documentaires, ou Engagement d’une plateforme commerciale transactionnelle de diffusion admissible (licence non exclusive) Stratégie de promotion et de mise en marché exigée au dépôt du projet OUI Devis de mise en marché exigé au dépôt du projet (P & A) OUI Frais de gestion et d’analyse - Court métrage : 50 $, plus les taxes applicables Moyen métrage : 150 $, plus les taxes applicables Long métrage : 250 $, plus les taxes applicables 4 : L’engagement d’un titulaire d’un permis de distribution au Québec ou d’un télédiffuseur d’exploiter ou de diffuser le film au Québec est requis pour l’obtention des crédits d’impôt (réf : Loi sur les paramètres sectoriels de certaines mesures fiscales, chapitre P 5.1, 3.10). La demande de participation financière doit être accompagnée d’une stratégie de promotion et de distribution adaptée aux spécificités du film qui : identifie les moyens envisagés pour assurer une diffusion du film; vise le rayonnement et l’accessibilité du film auprès des plus larges publics possible; prévoit le plus grand nombre possible d’écrans de diffusion (conventionnels et connectés). 13 PROGRAMME D’AIDE À LA PROMOTION ET À LA DIFFUSION Les modifications apportées au programme d’aide à la promotion et la diffusion découlent notamment d’une volonté de donner aux entreprises de distribution la possibilité d’exploiter les films autrement et d’encourager les exploitants de salles à mettre à l’affiche des films plus « risqués ». Principales modifications au programme d’aide à la promotion et à la diffusion Ces informations sont à titre indicatif et c’est le contenu du programme d’aide à la promotion et à la diffusion qui prévaut. L’aide remboursable à la mise en marché, annuelle et par projet, est bonifiée et le mode de récupération est simplifié. L’aide vise dorénavant les films dont la sortie en salles est en moins de 35 copies. L’aide aux copies numériques et frais de copies virtuelles s’adresse aux films dont la sortie en salles est en moins de 35 copies. Un fonds de soutien aux entreprises de distribution est mis en place pour deux ans. Ce fonds vise à développer et consolider des entreprises de distribution en activité sur tous les marchés d’exploitation et de distribution au Québec depuis au moins cinq (5) ans et dont le chiffre d’affaires moyen annuel est d’au plus 5 000 000 $. Il peut permettre à des entreprises de distribution d’acquérir des films québécois auxquels ils n’ont généralement pas accès. L’aide à l’amélioration des salles de cinéma commerciales est maintenue, mais le programme ne soutient plus la construction de salles de cinéma. La SODEC peut soutenir certains projets de programmation et de promotion initiés par les salles de cinéma commerciales. Les festivals de films déjà soutenus par la SODEC peuvent maintenant bénéficier d’une aide pluriannuelle. VOLET 1 – AIDE À LA DISTRIBUTION Les objectifs de ce volet d’aide sont actualisés de manière à encourager les initiatives mises en place par les distributeurs et les producteurs, visant à favoriser et à accélérer l’accès aux films québécois pour les publics québécois auxquels ils sont destinés, dans toutes les régions du Québec. Ce volet vise aussi l’optimisation de la promotion, de la circulation et de l’exploitation des films québécois sur les différents marchés et sur toutes les plateformes au Québec, quelle qu’en soit la chronologie. Il souhaite contribuer à un meilleur accès et une meilleure visibilité des films québécois, dans tous les marchés d’exploitation au Québec. Ce volet peut accompagner les entreprises qui mettent en œuvre de nouvelles pratiques de distribution, qui envisagent de nouvelles actions de promotion, qui explorent de nouvelles avenues de diffusion visant à développer, entre autres, de nouveaux marchés et de nouveaux publics. Ce volet encourage aussi les partenariats et les collaborations qui conviennent d’un partage des risques dans l’exploitation des films québécois. Il vise à stimuler la diversité de l’offre cinématographique dans tous les marchés d’exploitation au Québec et à encourager la mise en marché et la diffusion des films de cinématographies étrangères peu diffusées. VOLET 1.1 – AIDE ANNUELLE À LA MISE EN MARCHÉ APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE ANNUELLE À LA MISE EN MARCHÉ À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Entreprises admissibles Modalités du dépôt d’une demande d’aide annuelle - Entreprises de distribution dont l’activité principale est la distribution. - L’entreprise de distribution doit déposer d’une demande globale. Demande accompagnée d’un plan prévisionnel des sorties de films prévues au cours de l’année financière. Un dépôt par année, à la date indiquée au calendrier de dépôts. - 14 - Le plan prévisionnel doit indiquer par film : le format (court, moyen ou long métrage, documentaire, fiction ou animation); la date ou période de sortie prévue; si le film a fait l’objet d’un investissement de la SODEC en scénarisation ou en production (avec précision du volet et du montant); les fenêtres d’exploitation envisagées (nombre de copies en salles ou les mises en ligne); les revenus estimés par marché (salle, vidéo sur demande, DVD, télévision, institutionnels, autres); l’évaluation du devis de mise en marché pour les différents marchés et plateformes; la structure de financement, incluant le montant demandé à la SODEC. - Constitution d’une réserve globale évaluée à partir du plan prévisionnel. Dépôt d’une demande formelle d’aide à la mise en marché pour chacune des sorties de films, un mois avant la sortie du film. L’aide attribuée à chacune des sorties de films est déduite de la réserve annuelle. Évaluation de la demande d’aide annuelle Modalités d’attribution de l’aide annuelle - Frais admissibles - Films québécois dont la sortie en salles est en moins de 35 copies (dans le cas où le film sort en salles). Priorité aux films financés par la SODEC en production. Courts, moyens et longs métrages. Fiction, animation et documentaires. Une œuvre audiovisuelle de forme narrative non linéaire peut être considérée. L’entreprise doit déposer un plan de mise en marché incluant : la chronologie envisagée des médias (avec dates de sortie); les auditoires visés pour chacun des marchés avec les prévisions d’assistance et de revenus, à court et moyen termes; la stratégie envisagée pour la promotion du film au Québec, démontrant les moyens prévus pour rejoindre les auditoires; les partenariats; le devis détaillé de mise en marché pour chacun des marchés; la structure de financement détaillée (financement acquis et pressenti); les démarches envisagées en prévision d’une sélection à des festivals au Québec, au Canada et à l’étranger, si pertinent; une copie du contrat de distribution; un lien ou une copie de visionnement du film lorsque la SODEC n’a pas investi dans le projet en production. La SODEC cible son aide en fonction des exigences particulières du film (nature, publics visés, difficultés particulières de mise en marché, etc.) et des efforts déployés pour diversifier la distribution, notamment sur les nouveaux marchés et plateformes. Activités de promotion, de lancement et de mise en marché. Frais de numérisation et de mise en ligne. Sur tous les marchés et plateformes de diffusion au Québec. Forme d’aide - Aide remboursable à 25 %. Subvention pour le court métrage. - Peut atteindre 80 % des frais admissibles du devis approuvé, jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 50 000 $. Films admissibles - Dépôt des demandes par film Évaluation des demandes par film Montant de l’aide remboursable par film 15 - Possibilité d’une bonification sous forme de subvention de 3 500 $ si la demande annuelle comprend un ou plusieurs films soutenus en production au programme d’aide aux jeunes créateurs. - Aide récupérable à même l’ensemble des revenus de distribution, au prorata des sommes versées par la SODEC sur le devis approuvé. Bonification de l’aide annuelle Récupération de l’aide VOLET 1.2 – AIDE À LA MISE EN MARCHÉ PAR PROJET APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE À LA MISE EN MARCHÉ PAR PROJET À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Entreprises admissibles - Films admissibles, dépôt et évaluation d’une demande, frais admissibles, forme, montant et récupération de l’aide - Entreprises québécoises détentrices des droits de distribution ou de la majorité des droits de distribution au Québec du film qui fait l’objet de la demande d’aide. L’entreprise requérante prend en charge la mise en marché, l’exploitation et la diffusion du film au Québec. Il peut s’agir d’une entreprise de distribution ou d’une entreprise de production qui démontre ou s’adjoint une expertise pertinente. Les mêmes paramètres que le volet d’aide annuelle à la mise en marché (volet 1.1) s’appliquent. VOLET 1.3 – AIDE AUX COPIES NUMÉRIQUES ET FRAIS DE COPIES VIRTUELLES APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE AUX COPIES NUMÉRIQUES ET FRAIS DE COPIES VIRTUELLES À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Entreprises admissibles - Entreprises québécoises détentrices des droits de distribution ou de la majorité des droits de distribution au Québec du film qui fait l’objet de la demande d’aide. L’entreprise requérante prend en charge la mise en marché, l’exploitation et la diffusion du film au Québec. Il peut s’agir d’une entreprise de distribution ou d’une entreprise de production qui démontre ou s’adjoint une expertise pertinente. Films québécois et de cinématographies étrangères peu diffusées qui font l’objet d’une diffusion en salles commerciales en région en moins de 35 copies. Priorité aux films financés par la SODEC en production. Courts, moyens et longs métrages. Fiction, animation et documentaires. Films admissibles - Dépôt d’une demande - Dépôt d’une demande au plus tard cinq (5) jours avant la sortie du film. - L’aide est déterminée lors de l’évaluation des documents reçus, tels qu’ils sont indiqués dans le formulaire de demande d’aide, notamment : plan et devis de mise en marché; liste des cinémas qui mettent le film à l’affiche, date de sortie du film dans ces salles et copies faisant l’objet d’une demande d’aide; visionnement du film; estimation des frais de copies virtuelles qui sont à verser. Évaluation de la demande 16 - Frais admissibles - Forme d’aide Montant de l’aide remboursable Frais de copies virtuelles et frais de création de copies numériques pour des copies destinées aux salles en région, soit à l’extérieur de Montréal, Laval et l’agglomération de Longueuil (Boucherville, Brossard, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert). Maximum de 12 copies, lorsqu’il s’agit d’une sortie simultanée à celle de Montréal, ou; Maximum de 10 copies, lorsque la sortie a lieu au plus tard 5 semaines après celle de Montréal. La SODEC peut exiger que la fabrication des supports techniques soit effectuée au Québec. - Aide remboursable à 100 %. - Peut atteindre : 1 000 $ par copie lors d’une sortie simultanée à celle de Montréal, ou 500 $ lorsque la sortie a lieu dans les 5 semaines suivant celle de Montréal. Aide maximum : 17 000 $ par film. Sans dépasser 50 % des coûts totaux de frais de copies virtuelles lorsque la mise en marché du film bénéficie d’un soutien de Téléfilm Canada. Sans dépasser 75 % lorsque la mise en marché du film ne bénéficie pas d’un soutien de Téléfilm Canada. Récupération de la participation de la SODEC de la façon suivante : 40 % de sa participation lorsque les recettes au guichet totales atteignent 350 000 $; 10 % de sa participation, pour chaque tranche additionnelle de 50 000 $ de recettes guichet, jusqu’au remboursement total de l’aide lorsque les recettes au guichet totales atteignent 650 000 $. - - Récupération de l’aide VOLET 1.4 – FONDS DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES DE DISTRIBUTION Les objectifs visés par ce nouveau volet d’aide sont de développer et de consolider des entreprises de distribution existantes, de diversifier l’offre de films québécois et de permettre aux entreprises de distribution d’acquérir les droits des films québécois auxquels elles n’ont pas accès actuellement. Ce fonds de soutien à la distribution est mis en place pour deux ans : il prend fin le 31 mars 2018. APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DU FONDS DE SOUTIEN AUX ENTREPRISES DE DISTRIBUTION À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Entreprises admissibles - - Entreprises de distribution dont l’activité principale est la distribution. L’entreprise répond à la définition d’une entreprise québécoise. L’entreprise est en activité sur tous les marchés d’exploitation et de distribution au Québec depuis au moins cinq (5) ans. L’entreprise remplit adéquatement ses obligations envers les producteurs de films québécois, en ce qui a trait à la remise des bordereaux de distribution et des versements qui y sont liés. Le chiffre d’affaires moyen annuel de l’entreprise, calculé sur les trois dernières années et net de toute subvention, est d’un maximum de 5 000 000 $. 17 - Dépôt d’une demande - Obligations de l’entreprise Forme d’aide Montant de l’aide remboursable - L’entreprise de distribution doit s’engager à prioriser la cinématographie québécoise. L’aide accordée doit être utilisée aux seules fins de la mise en application du plan d’affaires déposé. - Aide remboursable à 50 %. - Le montant de l’aide est évalué sur la base du chiffre d’affaires moyen des trois (3) dernières années, net de toute subvention. Cette aide peut atteindre 20 % du chiffre d’affaires moyen, jusqu’à un maximum de 200 000 $. La SODEC se réserve le droit de moduler le pourcentage de l’aide en fonction de la qualité et des objectifs du plan d’affaires. - Récupération de l’aide Une entreprise de distribution ne peut faire appel au fonds de soutien qu’une seule fois. Dépôt d’une demande en tout temps. L’entreprise doit déposer un plan d’affaires sur trois ans qui explique de quelle manière l’aide demandée peut favoriser sa consolidation ou son développement. Le plan d’affaires doit préciser les ressources nécessaires et les activités envisagées. Le plan d’affaires doit détailler à quelles fins l’aide sera utilisée, ainsi que les dépenses et revenus prévisionnels. L’entreprise doit remettre ses états financiers des trois dernières années, minimalement sous la forme d’une mission d’examen, conformes aux exigences de la SODEC. Remboursement de l’aide selon un échéancier étalé sur quatre (4) ans, de la façon suivante : 0 % la 1re année; e 20 % la 2 année; 35 % la 3e année; 45 % la 4e année. VOLET 2 – AIDE À LA DIFFUSION EN SALLES Les objectifs généraux de ce volet d’aide sont de promouvoir auprès du public les films québécois et de cinématographies étrangères peu diffusées, en soutenant financièrement : l’exploitation de ces films dans les différentes régions du Québec; la publicité et la promotion assumée par les exploitants de salles commerciales lorsqu’ils mettent sur pied des programmations régulières et particulières; la rénovation de salles commerciales de cinéma dans le but d’améliorer la qualité des projections et de participer à une offre diversifiée; le travail de programmation et de promotion d’organismes à but non lucratif dont le mandat est la promotion de la culture en général et du cinéma en particulier. VOLET 2.1 – AIDE À LA DIFFUSION COMPLÉMENTAIRE Ce volet d’aide vise plus spécifiquement à augmenter la diffusion du cinéma québécois et étranger peu diffusé en soutenant financièrement la promotion, la programmation et la circulation de films en dehors des circuits commerciaux, dans toutes les régions du Québec. 18 APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE À LA DIFFUSION COMPLÉMENTAIRE À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME - Organismes privés à but non lucratif, autres que les festivals de films : répondant à la définition d’entreprise québécoise; dont la mission est la sensibilisation et la promotion auprès du public québécois d’une offre cinématographique différenciée de celle du réseau commercial. - - Une programmation mettant en valeur des documentaires, des courts, moyens et longs métrages de fiction et d’animation québécois et de cinématographies étrangères peu diffusées. Une initiative nationale, implantée sur l’ensemble du territoire québécois, ayant pour objectif de regrouper, de développer et de soutenir des organismes qui diffusent du cinéma québécois et étranger peu diffusé en région, et ce, dans au moins sept (7) régions différentes au Québec. Les projets d’éducation cinématographique sont exclus. - Un seul dépôt, à la date indiquée au calendrier de dépôts. - La SODEC prend en considération la qualité et le réalisme financier du projet, l’expérience de l’organisme, sa capacité à mener le projet à terme et l’adéquation du projet avec sa mission. Elle porte attention à la stratégie envisagée pour rendre l’expérience cinématographique auprès du public plus enrichissante. Entreprises admissibles Projets admissibles Dépôt des demandes Évaluation d’une demande - Frais admissibles - Salaires, charges sociales et honoraires liés au projet. Frais de promotion et de publicité. Frais de location de salles. Frais de déplacements et de séjour des invités. Frais d’administration (maximum 10 % du devis). Forme d’aide - L’aide accordée est une subvention. - Dans le cas d’un projet de programmation : le montant de l’aide peut atteindre 50 % des frais admissibles; jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 20 000 $; sous réserve que l’aide publique totale accordée au projet ne dépasse pas 80 % du coût total du projet. Dans le cas d’un projet d’initiative nationale, l’aide ne peut dépasser 50 % des frais admissibles. Montant de l’aide - VOLET 2.2 – AIDE AUX SALLES DE CINÉMA COMMERCIALES Ce volet d’aide vise plus spécifiquement à encourager la fréquentation des films québécois et de cinématographies étrangères peu diffusées par un soutien à la publicité. Il souhaite aussi encourager les exploitants de salles commerciales en région (autre que Montréal, Laval, l’agglomération de Longueuil, Québec) à mettre à l’affiche des films québécois et des films de cinématographie étrangère peu diffusée par un soutien à la publicité et à la promotion. Ce volet vise aussi à soutenir la rénovation des salles commerciales de cinéma et la qualité des projections, afin d’accroître la diffusion des films québécois et de cinématographie étrangère peu diffusée. 19 APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE AUX SALLES DE CINÉMA COMMERCIALES À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Entreprises admissibles - Projets admissibles - - Dépôt des demandes - Dépôt des demandes en tout temps. - La SODEC prend en considération la qualité et le réalisme financier d’un projet, l’expérience de l’entreprise et sa capacité à mener le projet à terme. - L’aide accordée est une subvention. - Projet 1 : L’aide accordée peut atteindre 75 % des frais admissibles, jusqu’à un maximum de 1 000 $ par film. Projet 2 : L’aide accordée peut atteindre 75 % des frais admissibles, jusqu’à un maximum de 3 000 $ par projet. Projet 3 : L’aide accordée est un complément de financement et ne peut dépasser 50 % des frais admissibles. Projet 4 : L’aide accordée peut atteindre 6 % des frais admissibles, jusqu’à un maximum de 45 000 $ par projet. Évaluation des demandes Forme d’aide Montant de l’aide Entreprises québécoises qui exploitent des salles de cinéma détenues en totalité par des intérêts québécois et qui présentent du cinéma québécois et du cinéma étranger peu diffusé. Quatre (4) différents projets admissibles : Projet 1 : Mise à l’affiche, en programmation régulière en région (autre que Montréal, Laval, l’agglomération de Longueuil, Québec), au plus tard trois (3) semaines après la sortie initiale au Québec, de films québécois diffusés entre 3 et 34 copies et de films de cinématographie étrangère peu diffusée. La promotion de la mise à l’affiche d’un film est faite en collaboration avec l’entreprise québécoise détentrice des droits de distribution ou de la majorité des droits de distribution du film au Québec. La salle et le distributeur échangent sur les moyens à mettre en œuvre et les objectifs à atteindre. Ces éléments sont inscrits sur la demande déposée par la salle de cinéma et cosignée par le distributeur. Le travail doit s’effectuer de concert avec l’entreprise de distribution afin d’arrimer les efforts de mise en marché nationale, régionale et locale. Projet 2 : Mise à l’affiche d’une programmation événementielle de films ou d’un cycle de programmation. Projet 3 : Mise sur pied d’une initiative ou d’un outil de promotion ou de publicité qui, mis en commun entre salles de cinéma, a un effet structurant pour le milieu de l’exploitation. Projet 4 : Rénovation de salle(s) de cinéma. Remarque : Les demandes déposées dans le cadre d’ententes intervenues entre la SODEC et des partenaires internationaux sont également traitées dans ce volet, selon les mêmes conditions et critères. - VOLET 3 – AIDE AUX PROJETS SPÉCIAUX Ce volet d’aide vise principalement à favoriser, au Québec, les projets qui contribuent au développement professionnel, au rayonnement de l’industrie, à l’acquisition et à la diffusion de connaissances cinématographiques, ainsi qu’à la réalisation d’activités promotionnelles ponctuelles. Il favorise également, au Québec, les projets d’activités promotionnelles qui valorisent la production télévisuelle et le cinéma québécois. Les paramètres de ce volet d’aide demeurent inchangés. 20 VOLET 4 – AIDE AUX FESTIVALS DE FILMS Le soutien de la SODEC aux festivals de films au Québec s’inscrit en continuité avec les priorités des programmes d’aide en cinéma et production télévisuelle, spécifiquement en matière de promotion et de diffusion de longs métrages de fiction, de documentaires ou de courts et moyens métrages. Une nouvelle procédure est prévue pour les festivals actuellement soutenus par la SODEC. Afin de donner à ces festivals l’occasion de planifier leur développement et d’envisager à moyen terme leurs perspectives d’avenir, la SODEC met en place une aide pluriannuelle. APERÇU DES MODALITÉS ET CONDITIONS SPÉCIFIQUES DE L’AIDE AUX FESTIVALS DE FILMS À TITRE INDICATIF SEULEMENT — VEUILLEZ VOUS RÉFÉRER AUX CRITÈRES DÉTAILLÉS DU PROGRAMME Nouvelle procédure pour les festivals actuellement soutenus par la SODEC - - Entreprises admissibles, dépôt et évaluation des demandes, forme et montant d’aide - Mise en place une aide pluriannuelle. La participation financière octroyée en 2016-2017 peut être renouvelée pour les deux années suivantes (selon les disponibilités financières). Le festival doit remettre annuellement un bilan de l’édition achevée ainsi que des états financiers conformes aux exigences de la SODEC. Au terme de l’aide pluriannuelle, le festival doit remettre une planification stratégique pour les trois (3) éditions à venir. Les autres paramètres du volet d’aide aux festivals de films demeurent inchangés. 21 PROGRAMME D’AIDE AUX JEUNES CRÉATEURS Le Programme d’aide aux jeunes créateurs fait l’objet d’une révision mineure. La SODEC entend poursuivre les travaux permettant une révision en profondeur des objectifs et des conditions du programme. Cette révision prendra en considération les commentaires exprimés par la clientèle spécifique des jeunes créateurs. Cette révision tiendra compte du contexte actuel où les formats et les supports de production ont grandement évolué et où la diffusion des œuvres audiovisuelles est en constante transformation. La principale modification au programme d’aide aux jeunes créateurs concerne le mode d’intervention financière de la SODEC. Les aides à la scénarisation et à la production deviennent désormais des subventions non récupérables. La SODEC met davantage l’accent sur l’importance de participer à une session d’information avant d’effectuer un dépôt pour une première fois. La SODEC ajoute aussi l’obligation qu’une demande d’aide à la production soit accompagnée d’une stratégie de promotion et de mise en marché adaptée aux spécificités du film, qui identifie les moyens envisagés pour assurer une diffusion du film et qui vise le rayonnement et l’accessibilité du film auprès du public québécois. 22