Sommes-nous vraiment libres et égaux ?

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Sommes-nous
vraiment
libres
et égaux ?
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La difficile liberté
Le monde que je voudrai est un monde dans lequel toutes les filles
puissent étudier et non comme il arrive à Téhéran.
Téhéran. Est la ville d’où est venu mon père
et il a eu beaucoup de mal à trouver un travail.
Il m’a dit que là-bas les filles qui étudient pouvaient aussi être
punies et devaient se cacher pour étudier.
Ce n’est pas juste que quelques personnes doivent laisser leur Pays,
les amis et tous leurs parents parce qu’il n’y a pas de liberté,
comme a fait mon papa.
Un monde parfait devrait laisser toutes les personnes libres ? Et les aider à
trouver un travail.
Les jeunes filles, comme ma sœur Fatima, devraient avoir un travail,
après le diplôme. Au contraire, elle qui connaît trois langues
passe d’un petit travail à un autre, sans contrat.
Je voudrais un monde nouveau, différent, avec une plus grande liberté
et plus de travail pour toutes les jeunes filles.
Et moi, je préfère un vrai travail, égal en tout
à celui des hommes.
Antonella, 11 ans
Source : Pansa Francesca,
Un monde parfait
Milan, Sperling et Kupfer 2008
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Sommes-nous vraiment libres et égaux ? Réussirai-je à l’être moi-même ?
Il y a celui qui, dans l’ombre du silence se meut silencieusement
pour voler la richesse d’une banque,
Celui qui, dans la solitude de la l’âme, chemine silencilieusement
et pense, pour découvrir les richesses qui sont en lui.
Le premier est un numéro, le second est une âme.
Ce sont des personnes qui se sentent importantes,
commendant une vaste armée, commandant une nation,
exerçant la direction d’une agence,
étant le propriétaire de vastes villes.
Ce sont des personnes qui se sentent importantes
pour l’amour d’un ami.
Les premiers sont des numéros seuls,
les seconds des âmes.
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Exploitation sexuelle ‘online’
Dans une baraque, à Cebu, Philippines, il y a un Internet café qui offre
la possibilité à une large bande de se connecter avec le reste du monde.
Dans un lieu ou tout manque,
les opportunités offertes par internet sont infinies.
Mais ensemble, avec opportunité, ils sont les riches dérivants sur le réseau.
Un nombre croissant de jeunes est entraîné dans un périlleux tournant
de l’exploitation sexuelle, par des étrangers rencontrés online.
Angelo, 15 ans, a commencé à se connecter en chat avec des hommes.
“J’ai rencontré de nombreux amis en chat.
Ils m’ont dit que j’aurai pu gagner de l’argent en chattant”.
Pendant de nombreuses par jour, Angelo est en ligne avec des hommes
du Nord Amérique ou de l’Europe.
“Ils me disent : Je te donne des sous si tu me montre ton corps nu.
Et moi je le lui ai montré et lui m’a donné des sous.
Ainsi je peux aider ma mère, ma sœur et ses enfants”
Aux Philippines, l’UNICEF encourage les initiatives qui impliquent
les Internet café pour persuader les exploitants de supprimer les cabines privées,
où se produisent les performances demandées par les usagers étrangers.
Promouvoir ainsi un code de conduite pour les Internet café afin qu’ils rendent
plus sûrs les accès au réseau.
Source : Il Mondo Domani 30 (2009) –6,3
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