RL du 08/02/12

Sports
Mercredi 8 Février 2012
AUTO
formule 1
1 08
OMNISPORTS
d’hier à aujourd’hui
10
VOLLEY
Le Français Romain Grosjean, de retour en F1
après deux ans d’absence, a découvert, lundi,
sa nouvelle monoplace, la Lotus-Renault E20.
Michel Godard
gardien du haut niveau
Déjà
capital
R
L’ancien gardien de but du SMEC, à l’époque où le handball masculin était roi, à Metz et en France,
règne désormais sur l’INSEP en tant que chef de la mission "Sport de Haut niveau". Joli parcours.
ours et Poitiers, battus à
T
l’aller par Friedrichshafen et
Kazan, doivent gagner
Grosjean : « Je n’ai
pas de pression »
omain Grosjean, comment trouvez-vous votre
nouvelle voiture ? « Elle est
plutôt jolie, bien finie, harmonieuse. Elle a peut-être le nez le
moins moche des moches. C’est
une évolution par rapport à
2011, il n’y a donc pas de
grande nouveauté. Elle est
grande et large et j’ai même dû
faire avancer les pédales.
Comme on est en début de
saison, il y a beaucoup de choix
à faire dans le cockpit, comme
par exemple le grip du volant.
C’était assez génial de la voir
évoluer, car j’ai passé beaucoup
de temps à l’usine d’Enstone et
j’ai suivi tout le process, depuis
la maquette grandeur nature
jusqu’au jour où ils ont fait
démarrer la voiture. Après, on
est tous allés boire une bière,
avec les ingénieurs et les mécanos. »
• Comment vous entendez-vous avec votre coéquipier Kimi Räikkönen ? « Je l’ai
vu en décembre et en janvier à
Enstone, puis on s’est retrouvés
aujourd’hui. Son arrivée chez
Romain Grosjean.
Photo REUTERS
Lotus est une bonne chose,
c’est un peu comme un boost
pour l’équipe, et ça se passe très
bien entre nous. Ça ne me choque pas qu’il commence les
essais, pour des raisons de marketing. Il a été champion du
monde et il n’aura pas besoin
d’un temps d’adaptation pour
être de nouveau dans le coup
(après deux saisons hors F1).
Avec Kimi, on veut tout faire
pour que Lotus soit le mieux
placé possible sur la grille et je
n’ai pas l’intention de m’éparpiller sur des sujets que je ne
peux pas contrôler. »
« Donner 100 % »
• Quels sont vos objectifs
pour 2012 ? « Lotus vise la
quatrième place du championnat du monde, donc le but c’est
de donner 100 % à chaque fois
et de ne pas commettre d’erreur.
Je connais bien l’écurie car j’y
étais troisième pilote fin 2011 et
je m’entends très bien avec mon
ingénieur. Je n’ai pas de pression particulière, je préfère toujours que les gens attendent
quelque chose de moi. La priorité c’est de faire ces trois semaines d’essais (cette semaine à
Jerez, puis deux fois quatre jours
à Barcelone), de tester beaucoup de choses différentes, qu’il
s’agisse d’aérodynamique ou
même de pression des pneus.
Ça ne fera que six jours en tout,
pour chaque pilote, donc ce
n’est pas beaucoup. »
• Que pensez-vous de la
présence de trois pilotes
français en Formule 1 ?
« C’est bien si ça nous permet
aussi d’avoir à nouveau un
Grand Prix de France au calendrier. Et je veux leur dire aussi (à
Jean-Eric Vergne et Charles Pic)
qu’il faut en profiter parce
qu’une première titularisation
en F1, c’est toujours quelque
chose de spécial. »
Räikkönen soigne son retour
Pour son retour en Formule 1, Kimi Räikkönen (Lotus-Renault) a
signé le meilleur temps de la première journée d’essais de préparation à la saison 2012, hier sur le circuit de Jerez de la Frontera,
près de Cadix. Le Finladais a devancé le Britannique Paul di
Resta (Force India-Mercedes) et l’Allemand Nico Rosberg (Mercedes).
TENNIS
Jelena Jankovic forfait, Li Na qui abandonne :
le tournoi de Paris-Coubertin a perdu, dès hier,
deux de ses têtes d’affiche.
de Paris-Coubertin a perdu
d’entrée, hier, deux de ses principales affiches. Très attendue
Porte de Saint-Cloud après avoir
gagné Roland-Garros à un kilomètre de là, il y a huit mois, Li
Na, touchée au dos, est restée
un set et demi avant de jeter
l’éponge contre la Bulgare Tsvetana Pironkova alors que cette
dernière menait 7-6, 3-2.
« Je me suis fait mal en Fed
Cup ce week-end. Ça allait
mieux depuis. Ce matin je ne
ressentais aucune gêne. Mais
d’un coup la douleur est revenue, très forte, je ne pouvais plus
continuer », a souligné la n°9
mondiale et tête de série n°3,
arrivée en salle de presse en se
tenant le bas du dos à deux
mains. Jelena Jankovic, blessée
à la cuisse gauche, également
en Fed Cup samedi, n’a, elle,
Un olympique
Un chapitre vite maîtrisé par
ce travailleur forcené, sans
cesse titillé par l’ambition de
découvrir autre chose. Michel
Godard revint à ses premières
amours d’éducateur et d’entraîneur : la jeunesse et l’éducation
populaire. « Un boulot très enrichissant et large. Cela peut aller
des chantiers de jeunes au centre de loisirs qui proposent des
programmes pédagogiques ou
des MJC, qui organisent chaque
mercredi après-midi diverses
occupations : la pâte à modeler,
le sport, la peinture. Sont également concernés les foyers
ruraux, la fédération d’œuvre
laïque… » L’ensemble de la
société française, en somme,
dont les enjeux n’échappent à
personne ! « On essaye d’aider
tout le monde en fonction des
demandes en ayant le souci de
mettre en place des actions qui
aident à favoriser l’éducation
des jeunes. »
A la demande du ministre
paris
Ça fait mal !
vec le forfait de la Serbe
A
Jelena Jankovic et l’abandon
de la Chinoise Li Na, le tournoi
D
u sport au sport. Du terrain au bureau. De Metz
ou Nancy à Paris. Le handball peut mener loin. Ou très
haut, plus exactement. Encore
bercé par ses magnifiques souvenirs de joueur de Division 1,
dans les années 80-90, le gardien du SMEC a vécu plusieurs
vies avant d’arriver quasiment
au sommet de l’INSEP (institut
national du sport, de l’expertise
et de la performance).
« J’ai fait des études de prof de
sport, été conseiller technique,
inspecteur jeunesse et sports en
1999 (pendant trois ans en Lorraine) », avant de conquérir la
capitale. Poussant une première
porte du ministère concerné
pour s’atteler à la réglementation : « Aussi bien celle des centres de vacances que celles des
événements ou encore celle des
salles de remise en forme, histoire de voir si les enseignants
possèdent les diplômes requis ou
si les mesures d’hygiène et de
sécurité sont respectées ! »
même pas essayé. « J’espérais
qu’à force de soins je pourrais
quand même jouer ici mais c’est
malheureusement impossible »,
a déclaré la tête de série n°4,
engoncée dans une doudoune à
col en fourrure XXL.
Maria Sharapova et Marion
Bartoli, dont l’entrée en lice
était prévue pour aujourd’hui et
demain, sont donc plus que
jamais chargées d’animer un
tournoi qui joue de malchance
et paye aussi sa place dans le
calendrier, juste après l’Open
d’Australie et un week-end de
Fed Cup.
« L’Australie puis la Fed Cup
et ensuite ici, ça fait beaucoup,
oui. Mais c’est important pour
moi de jouer pour mon pays », a
expliqué Jankovic, 13e mondiale. « Je ne sais pas si c’est à
cause de la Fed Cup, peut-être
que je deviens vieille aussi », a
estimé pour sa part Li Na, qui
aura trente ans à la fin du mois.
résultats
• SIMPLE DAMES
1er tour : Barthel (All) bat Zahlavova Strycova (Tch) 6-3, 6-2 ; Cetkovska (Tch)
bat Brianti (Ita) 6-3, 6-3 ; Pironkova (Bul) bat Na Li (Chi/N.3) 7-6 (7/5), 3-2
(abandon) ; Kerber (All/n°9) bat Safarova (Tch) 6-2, 7-6 (7/3) ; Görges (All/n°6)
bat Peer (Isr) 6-1, 6-3; Scheepers (Afs) bat Hercog (SlO) 6-2, 6-2.
Andrea Petkovic s’interroge…
L’Allemande Andrea Petkovic, n°10 mondiale, qui avait déclaré
forfait pour les Internationaux d’Australie à la suite d’une blessure au dos (fracture de fatigue), a dit être encore dans l’inconnu
quant à la date de son retour sur les courts.
Fontanarosa et Nastasi tombent
Engagés tous les deux dans les qualifications du tournoi Future
d’Antalya, Inès Fontanarosa (-4/6, SMEC) et Ugo Nastasi (-4/6,
Thionville Moselle) n’ont pas pu faire mieux qu’un deuxième
tour. Fontanarosa, après une victoire 6-0 6-0 sur la Russe
Ganshina, non classée mondiale comme elle, n’a rien pu faire
face à l’Italienne Elena Bertoia, 1071e mondiale et deux ans de
plus qu’elle, vaincue 6-3, 6-1. Nastasi, lui, vivait sa première
semaine en Turquie après une longue préparation hivernale et
battait l’Ouzbekh Pulatov, 1780e mondial, en deux manches
sèches (6-4, 6-0), avant de tomber lourdement sur le Grec Jakupovic, 791e ATP et tête de série numéro 1 de ces qualifications
(6-3, 6-1).
Tours et Poitiers ont
un rendez-vous crucial
en Ligue des champions.
Jean-François Lamour, le handballeur du SMEC, qui brillait du
temps des trois frères Krumbholz au cours de fameux derbys
endiablés contre l’ASPTT Metz,
a suivi ensuite la piste menant à
la direction des sports du ministère. Un seul mot d’ordre : le
haut niveau, ses filières d’accès
(les pôles espoirs ou France, en
liaison avec les fédérations). A
ce titre, appartenant à la fine
équipe étatique, Michel Godard
sera sélectionné pour… Londres-2012. Des Jeux Olympiques en veux-tu, en voilà pour
celui qui a porté tous les
maillots bleus sauf celui des
seniors A. « J’en serai à mes
troisièmes après Athènes et
Pékin. »
160 personnes
Membre du staff de la délégation officielle en charge de la
logistique des équipes nationales (une vingtaine de membres), Michel Godard vit au
cœur des anneaux avec passion
et stupeur, parfois : « Pas un
seul domaine nous échappe :
l’accueil à l’aéroport, les déplacements sur place, la gestion
dans le village olympique, tout
ce qui concerne de près les athlètes et leurs entraîneurs… »
L’ancien goal mosellan de sourire quand il se rappelle ce que
ces champions, ou leur entourage, lui ont fait vivre. Les plus
immenses stars n’hésitent pas à
imposer leurs habitudes capricieuses en ces instants cruciaux
de gloire à conquérir et de
devoir hexagonal à accomplir.
Untel exige un chauffeur alors
que son hôtel se situe à 400 m
du stade, le chauffeur chinois
lançant à Michel Godard : « Ils
sont fous ces Français ! » Une
autre de véhiculer des bagages
énormes parce qu’elle transporte sa nourriture spéciale.
Une troisième qui est allergique
au cuir de son appartement de
haut standing loué pour l’occasion. Un quatrième réclamant
un transport en pleine nuit. Une
cinquième mettant le feu à son
Michel Godard : un Messin qui a réussi à conquérir la capitale et le sport français.
logement avec la plaque chauffante réclamée et qu’elle n’a pas
su faire fonctionner… Les
médailles sont à ce prix !
Anecdotes savoureuses et
podiums conquis ? Une bonne
manière de ne pas perdre le
contact avec la réalité pour
Michel Godard, qui, mine de
rien, est en train de faire le tour
du terrain. Dorénavant chef de
la mission du sport haut niveau
à l’INSEP, fabuleuse usine à
talents, il pilote cinq énormes
services (pôle France ; formation des sportifs de haut niveau
et des cadres supérieurs du
sport ; recherche ; médical),
soit 160 personnes. Michel
Godard, dans le top cinq d’une
institution enviée par le monde
entier, serait-il devenu grand
pilote dans l’Hexagone ? « Il
Photo RL
faut rester humble. Ce qui est
passionnant, c’est d’avoir une
vision globale et très transversale du haut niveau. »
Alain THIÉBAUT.
sa fiche
VOILE
- Né en 1960 à Metz.
- 10 saisons au SMEC, a connu la Division 1 de handball.
- Ses partenaires : les frères Krumbholz, Jean-Luc Thiébaut, Michel Etienne,
Sylvain Brosse, Michel Bour… Ses adversaires de l’ASPTT Metz : Wilhem, Gandard,
Noël, Weis, Debut, Channen, Piétrala…
- International cadet, junior, espoir et senior B (37 sélections).
- Entraîneur du SLUC pendant dix ans en Division 2.
- Aujourd’hui : chef de la mission "Sport de Haut niveau", adjoint au Directeur
Général Adjoint chargé de la coordination des politiques sportives à l’INSEP.
RUGBY
tournoi des six nations
Une dose de fraîcheur
Philippe Saint-André, le manager du XV de France, a modifié la moitié de son paquet d’avants pour affronter
l’Irlande, samedi à Saint-Denis, dans le Tournoi des Six Nations
P
hilippe Saint-André a modifié la moitié de son paquet
d’avants pour affronter
l’Irlande, samedi au Stade de
France, dans le Tournoi des Six
Nations, et a concocté un banc
très expérimenté en prévision
d’une fin de match difficile. « Il
n’y a pas de sanction, puisqu’il
n’y a aucun changement dans le
groupe des vingt-deux qui a
gagné contre l’Italie (30-12). Il y
a juste des ajustements par rapport aux Irlandais », a expliqué,
hier en conférence de presse,
l’entraîneur du XV de France.
« On a voulu mettre de la fraîcheur. On a peut-être trop travaillé la semaine dernière, mais
c’est vrai qu’on a manqué de
vivacité en début de première
mi-temps » contre l’Italie, a poursuivi le nouvel entraîneur français.
Sous la direction de son prédécesseur Marc Lièvremont, le
paquet d’avants du XV de
France, son point fort, ne subissait que de rares changements,
contrairement aux lignes arrières. Pour affronter le XV du Trèfle, PSA a fait l’inverse : la charnière et la ligne de trois-quarts
sont maintenues mais le pack est
renouvelé de moitié. Jean-Baptiste Poux remplace Vincent
Debaty au poste de pilier gauche, qui a souffert en mêlée
samedi face à l’Italien Martin
Castrogiovanni, et le talonneur
Dimitri Szarzewski remplace
William Servat.
En deuxième ligne, Yoann
Maestri, qui honorera sa première titularisation après avoir
connu son baptême du feu
samedi dernier, a été préféré à
Lionel Nallet. « Il a fait une
bonne entrée samedi dans le travail ingrat de seconde ligne.
C’est aussi un très bon sauteur et
quelqu’un de très puissant. Il a
été aussi très discipliné, l’un des
gros points forts contre l’Italie »,
a argumenté Philippe Saint-André.
« On joue
à vingt-deux »
Imanol Harinordoquy remplace Julien Bonnaire en troisième ligne. « On sait que les
Irlandais sont les "masters" dans
le jeu en l’air : touche, renvois,
jeu au pied », a souligné SaintAndré, relevant que Bonnaire
pouvait couvrir les trois postes
de la troisième ligne en cours de
partie.
La charnière, formée par le
demi de mêlée Dimitri Yachvili et
l’ouvreur François Trinh-Duc, est
reconduite, de même que la ligne
de trois-quarts et notamment le
centre Wesley Fofana, auteur
d’un essai samedi face aux Ita-
Yoan Maestri (à gauche), face à Louis Picamoles à l’entraînement, honorera sa première
titularisation avec le XV de France face à l’Irlande. Photo AFP
liens pour sa première sélection.
Pour son deuxième match à la
tête du XV de France, Philippe
Saint-André a décidé de
Dimitri Yachvili ménagé
Dimitri Yachvili a été ménagé hier après-midi, à
quatre jours de la réception de l’Irlande au Stade
de France pour le compte de la deuxième journée
du Tournoi des Six Nations. Le demi de mêlée du
XV de France, désigné titulaire pour la rencontre,
a quitté prématurément la séance d’entraînement
après avoir ressenti une douleur au dos. Le
talonneur remplaçant William Servat a, quant à
lui, reçu un coup sur la jambe droite mais a pu
terminer la séance.
Les Français ont eu droit à la journée de travail
la plus chargée de la semaine, avec double ration
d’entraînement. Les contenus ont cependant été
« allégés », a indiqué Philippe Saint-André, les
Bleus ayant manqué « de rythme et d’aggresivité »
en début de partie contre l’Italie (30-12), samedi
dernier, au Stade de France.
Dans la soirée, les joueurs et l’encadrement du
XV de France devaient se rendre à La Cigale
(XVIIIe arrondissement de Paris) pour assister à
un spectacle des humoristes Les Chevaliers du
Fiel. Les joueurs seront de repos aujourd’hui.
aujourd’hui au retour lors de
leur premier tour des play-offs
de la Ligue des champions pour
aller plus loin. La tâche la plus
compliquée incombe sans
aucun doute à Poitiers qui,
après sa défaite honorable 3-2 la
semaine dernière à domicile, se
déplace en Russie chez l’un des
principaux favoris pour le titre.
Tours, corrigé 3-0 à Friedrichshafen, a l’avantage de recevoir.
Le TVB peut y croire grâce à la
formule de la compétition qui
lui permet de se contenter d’un
succès aujourd’hui, quel que
soit le score, pour égaliser. Un
"golden set" disputé dans la
foulée départagerait alors les
deux équipes. Les Tourangeaux
n’abordent cependant pas ce
"huitième de finale" en confiance. Comme Poitiers, battu
par Montpellier samedi, ils restent sur deux défaites de suite,
la semaine dernière en C1 et en
championnat, à Tourcoing.
L’accumulation des matches
se fait clairement ressentir pour
les deux équipes. « On souffre
physiquement », avoue le central de Poitiers, Jean-Philippe
Sol, qui veut cependant y
croire : « Vu ce qu’on a fait mercredi dernier, on y croit, c’est
jouable. »
Tours sait pour sa part qu’il lui
faudra jouer beaucoup mieux
que la semaine dernière où les
joueurs de Mauricio Paes
avaient rapidement abdiqué,
une fois qu’ils avaient laissé
passer trois balles de premier
set. Arrêté à ce stade en 2011
par le Dynamo Moscou, le TVB,
conforté par son excellent premier tour, s’est fixé comme
objectif d’aller plus loin cette
année. C’est le moment de donner corps à cette ambition.
s’appuyer sur un banc de touche
très expérimenté, totalisant plus
de 250 sélections avec William
Servat (45 sélections), Lionel
Nallet (71), Julien Bonnaire (71)
et Morgan Parra (37). Vincent
Debaty (2), Lionel Beauxis (16)
et Maxime Mermoz (16) com-
plètent la liste des remplaçants.
« On ne jouera pas à quinze mais
à vingt-deux. Ceux qui seront
remplaçants samedi essaieront
d’apporter une plus-value par
rapport aux remplaçants de la
semaine dernière », a justifié
Saint-André.
composition du xv de france
XV de départ : Médard (Stade Toulousain) – Clerc (Stade Toulousain), Rougerie
(Clermont), Fofana (Clermont), Malzieu (Clermont) – (o) Trinh-Duc (Montpellier),
(m) Yachvili (Biarritz) – Harinordoquy (Biarritz), Picamoles (Stade Toulousain),
Dusautoir (Stade Toulousain, cap.) – Maestri (Stade Toulousain), Papé (Stade
Français) – Mas (Perpignan), Szarzewski (Stade Français), Poux (Stade Toulousain).
Remplaçants : Servat (Stade Toulousain), Debaty (Clermont), Nallet (RacingMétro), Bonnaire (Clermont), PARRA (Clermont), Beauxis (Stade Toulousain),
MERMOZ (Perpignan).
23e homme : Attoub (Stade Français).
France - Irlande, samedi (21 h) au Stade de France
Guénange
au top
L’assemblée générale de la
Ligue de Lorraine qui s’est
déroulée en présence de JeanPierre Churet, le président de la
Fédération française et d’Henri
Giraud, le cadre technique
national, en charge de la voile
légère à la Fédération, a été
l’occasion de récompenser différents clubs et sportifs lorrains.
Au Top club "compétition"
de la Fédération Française : 1.
La Société nautique de Guénange : 11e Club national en 1re
division en catégorie dériveurs ;
2. L’Association Sportive de
Gérardmer : 16e club national
en 1re Division windsurf ; 3. Le
Cercle de Yachting à Voile de
Moselle : 40e club national en 2e
division en catégorie habitable.
Les sportifs médaillés de la
Ligue Lorraine : 1. Gérard
Leblanc (CTR) ; 2. Sébastien
Meignan (AS Gér ardmer)
médaille d’or à l’Open de France
2011 ; 3. Michel Mérieux (AS
Gérardmer), entraîneur de
Julien Bontemps (médaillé
olympique) ; 4. Gérard Kuster
(CN Lorrain), parcours sportif
depuis 40 saisons ; 5. David
Garrel (Nauticat-Cattenom),
champion d’Europe de vitesse
en planche ; 6. Équipage Baumann (CYV Moselle), champion de France des croiseurs. 7.
Équipage Osswald, Foulon,
Wallerich et Pagnon, médaille
d’argent à l’Open de France
2011.
Noël, Deidda et
Fisher champions
de Lorraine
TIR A L’ARC. 96 archers en arc
classique et 16 en arc à poulie
ont participé aux championnats de Lorraine jeunes,
dimanche, à HettangeGrande. Parmi ceux qui auront
marqué cette compétition en
arc classique, les Mosellans
Noël (minimes) de MarangeSilvange, Deidda (minimes) de
Farebersviller, Fisher (cadettes)
d’Hombourg-Haut et en arc à
poulie, Weinfurtner (juniors)
de Sarreguemines. Le jeune
Becker (Marly), couronné de
trois titres de champion de
France en 2011, s’est classé
troisième de sa catégorie
(cadets) tout comme son acolyte Dupin (juniors). Deshaies
(juniors), licencié lui aussi à
Marly, termine, quant à lui,
deuxième.