choix d`une couche de roulement

Transcription

CLUB D'ÉCHANGES D'EXPÉRIENCES
SUR LES ROUTES DÉPARTEMENTALES
CHOIX D'UNE
COUCHE DE
ROULEMENT
"erformance
Coût global
CLUB RÉGIONAL MÉDITERRANÉE
D'ÉCHANGES D'EXPÉRIENCES
SUR LES ROUTES DÉPARTEMENTALES
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CHOIX D'UNE
COUCHE DE
ROULEMENT
Performance
Coût global
Avril 1994
Document réalisé par le
CLUB D'ÉCHANGE D'EXPÉRIENCES SUR LES ROUTES DÉPARTEMENTALES
Secrétariat national du CLUB RD
46, avenue Aristide Briand - B.P . 100 - 92223 Bagneux Cedex - FRANCE
Tél . : (1) 46 11 33 98 - Télécopieur : (1) 46 11 31 69 - Telex : 260763 F
et diffusé par le
SERVICE D'ÉTUDES TECHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES
Centre des Techniques d'Ouvrages d'Art
46, avenue Aristide Briand - B .P. 100 - 92223 Bagneux Cedex - FRANCE
Tél. : (1) 46 11 31 31 - Télécopieur : (1) 46 11 31 69 - Telex : 260763 F
Choix d'une couche de roulement - Performance, coût global
COMPOSITION DU
GROUPE DE
TRAVAIL
• Guy CuAmPloN (C1AT)
• Michel DM /AI'S :)
((,,TI
• M . 1)I\ H .H (SID (5)
• Marc DI PI .Vl (SU) 13)
• M . l)IISOIS (STD 83)
• Lionel ITT (SID
13)
• YvesIm Has (SID 13)
• Georges LAPoRTI , (SFD 13)
• Ican-Cbudc MI .RCADIER (SI'D
13)
(Sm 13)
• Alain PR' \cis!' (STD
• Michel S pAom
2
13)
Choix d'une couche de roulement - Performance, coût global
L'entretien routier,
des enjeux importants
5
La réfection des couches de roulement :
vers des choix plus éclairés
(6
Proposition pour une méthode
Analvsc technique
8
Liements economiqucs
13
Liements de choix complémentaires 15
Proposition de choix
15
Annexes
Annexe 1 : Performances des diffcrentcs
familles de techniques de refection des
couches dc roulement
16
Annexe 2 : liements d'appréciation
sur la dut-cc dc service dos
différentes techniques
17
Annexe 3 : Liements de coût par
nature dc couches dc roulement
18
Annexe 4 : l ;valuation clos dcpenses
d'entretien par nature de couche dc
roulement - Exemple du département
dos Bouches-du-Rhone
20
Annexe 5 : Fiches techniques des
diffcrents types dc couches de roulement
22
Annexe 6 : Prestations d'entretien les
plus courantes sur Ics différents
revctements pendant leur durec de
service
41
Annexe 7 : Applications (liches de cas)
f5
3
SOMMAIRE
L'entretien routier, des enjeux importants
rescaUx routiers dcs 1)eIYU"tclllcllts ont en
►llvcall national, une longueur
d'environ 3 5OO kn1 . Contrairenlent au hatrinloine
constitue par les routes nationales, ils se distinguent par leur divcrsiti• en ternies de filnctions,
de trafics, de caracteristiques physiques.
I .CS
► 110)'c'llllc', au
Leur entretien rcpresente, pour les l)chartements,
une action dont les enjeux sont importants:
- préservation du patrimoine qu'ils constituent,
— securite et confort des usagers,
- responsahilitc en cas d'accident dû a un défaut
d'intervention normale averc,
— image du maître d'ouvrage,
— dipenses clevecs.
A ces différents égards, les interventions concernant les chaussées rcquierent une attention particulicrc .
5
L'ENTRETIEN
ROUTIER,
DES ENJEUX
IMPORTANTS
La réfection des couches de roulement : vers des choix plus éclairés
LA RÉFECTION
DES COUCHES
DE ROULEMENT:
VERS DDS CHOJX
PLUS ECLAIRES
A l'heure actuelle, la plupart dcs l)epartcmcnts
progranu»cnt la réfection dos couches de surfacc
dcs chaussccs en tenant compte principalement :
— du classement des voies (souvent fonde sur le
trafic),
— de l'ctat de surface dcs chaussccs,
— (1'un rvthmc prectahli de rcnouvcllrmcnt,
— dcs techniques disponibles dans la gamme retenue pour chaque categoric de voie.
I : approche de type „ niveau de service , en vigueur
dans certains cas et à I'ctudc dans presque tous les
I)cpartcments, devrait provoquer dcs evolutions
importantes de ces pratiques.
Hic sera, en effet, l'occasion
— de s'interroger sur les attentes dcs usagers et
Ics engagements qui pcuvcnt î•trc pris pour y
rcpondre,
- d'analvscr Ics techniques Ics mieux à mi mc de
satisfaire ccs engagements,
— de mettre en u'uvre Ics outils neccssaires pour
dccicnchcr les interventions, dont le principe a
etc prcalahlcmcnt dcfini, au moment le plus
opportun.
Il n'cn reste pas moins que Ics choix a effectuer
par le niaitrc d'ouvrage pour rcpondre aux
attentes des usagers et aux objectifs qu'il peut
avoir, rn ntatiere de conservation de son roseau
et d'image, sont fonction des conditions cconomiques dans lesquelles il peut disposer dcs prestations.
II importe donc d'eclaircr ccs choix par dcs analyses technico-cconontiqucs appropriccs permettant d'évaluer, selon tutti grille à concevoir:
- les av :mlagcs et risques dcs solutions disponibles,
— Icur coût «a ternie» intégrant durer de service
au niveau choisi et depcnscs d'entretien dans
cette periodc.
Le prisent document dont I'claboration a etc
decider par le Club Regional d'Echangc d ' F:xpcricncc Aleditcrrancc propose un cadre d'analvsc
rcpondant a cc' objectif.
6
Proposition pour
une méthode
Li méthode proposée s'applique par section d'itineraire ou pour un ensemble de sections homogenes . Son application en milieu urbain et dans
Its sections de chaussée exposées a des sollicitations particulieres (giratoires par exemple) met
en (ouvre des elements d'analyse et devaluation
complémentaires qu'elle n'aborde pas en detail.
Ille repose sur le cheminement suivant
n Anale se technique
— Identification precise et quantification des
objectifs vises à travers la réfection de la couche
de roulement envisagée et des contraintes à
prendre en compte.
— Selection des techniques répondant aux objectifs et contraintes identifiées.
— Quantification des travaux préparatoires à la
mise en oeuvre de ces techniques et des travaux
annexes qu'elles nécessitent pour le parfait achevement de l'ouvrage.
— Quantification des travaux d'entretien qui
seront a réaliser pour chaque technique, pendant
sa durée cle service théorique.
n Elements economiqucs
— Evaluation des coûts de réalisation ) compris
travaux préparatoires et de finition.
— Evaluation des coûts d'entretien pendant la
durée de service théorique.
— Calcul du prix de revient annuel de chaque
technique en francs constants.
n Elements complémentaires de choix
— Analyse des questions que peuvent soulever
les choix possibles (homogeneite d'itinéraire,
sécurité, moyens d'exécution des techniques
envisageables . . .).
Dans cette analyse, une importance toute particuliere sera donnée à l'aspect sécurité routicre,
notamment lorsque les techniques optimales,
selon les autres critères, améliorent de façon
importante le confort ou «surclassent» la couche
de roulement par rapport aux autres caractéristiques de l'itinéraire (tracé, largeur, niveau d'équipement . . .).
Lc cas échéant, les travaux d'accompagnement
devront en tenir compte, ce qui aura une incidence sur le coût.
n Proposition de choix
PROPOSITION
PQUR UNE
METHODE
ANALYSE TECHNIQUE
Identification précise et
quantification des objets visés à
travers la réfection de la couche de
roulement envisagée et des
contraintes à prendre en compte
Il est propose dc prorcdcr a cc diagnostic a l'aidc
de la grille ci-apres, a renseigner pour unc scction
&itincrairc, ou un ensemble de sections d'itincraires homogencs, a rcvetir.
Cc diagnostic permettra de fornrrliscr le niveau
de rcponse minimal requis pour la couche dc roulement a renouveler par rapport aux objectifs et
contraintes identities.
Lc concept technique de couche dc roulement
assure clans tous Ics cas CVoqucs Ics fonctions
(I'etanchcitc et d'adhérence qui, dc ce fait, apparaissent dans unc rubrique spccialc.
le dcgrc clé priorité a
leur donner rcicvcnt normalement du niaitrc
d'ouvrage auquel le maître d r (x•uvre a la responsabilitc de fournir Ics cléments neccssaires.
Lc choix des objectifs
Cl
Les contraintes doivent etrc iduntifiees par lc
maître d'(uuvrc — qui propose, le cas cchcant,
les concours techniques nécessaires pour Ics
connaître et Ics mesurer — et prises en compte
clans L .uril~ se globalc qu'il propose au maitre
d'ouvrage.
Légendes
Non significatif
++
+++
Qualité maximale recherchée
La rubrique ne correspond pas à un
objectif particulier
Fonction/objectif à
ne pas négliger
Bonne qualité re-
La rubrique ne correspond pas à une
Contraintes contrainte significative dans le cadre
étudié
Contrainte identifiée . à ne pas négliger
Appelle une réponse Réclame une répontechnique bien adap- se technique strictetée (faiblement sen- ment compatible
sible à la contrainte 1 (sensibilité nulle à
visée)
la contrainte visée)
Fonctions/objectifs
8
cherchée
1
RD :
PR :
Couches de roulement
Niveau de réponse
minimal requis
Constat / évaluation / importance
FONCTIONS
(doivent étre assurées dans tous les cas)
non
significatif
(leur prise en compte est décidée par le
maître d'ouvrage)
non
significatif
+
Observations
++
+++
++
+++
++
+++
Étanchéité
Adhérence
OBJECTIFS
+
Renforcer
Reprofiler
Traiter les fissures
Améliorer l'uni
Image du Département
1
Réduire le bruit
CONTRAINTES
(leur connaissance et leur mesure incombent
au maître d'oeuvre)
non
significatif
Etat de surface
Structure déformable
Trafic
(niveau de service)
Seuils
Ouvrages d'art
Accotements
(surcoûts annexes)
Environnement, site sensible
Risque (d'imperfection) à
la mise en oeuvre
Difficultés techniques,
risques liés au tracé
Viabilité hivernale
9
Grille de diagnostic
Sélection des techniques
répondant aux objectifs
et contraintes identifiés
En fonction des objectifs fi g s par le maître
d'ouvrage et des contraintes particulières identitïces, et a partir ties tableaux joints en annexes
faisant apparaitrc les niveaux de r poisses apportas par les principales techniques de refection
des couches de roulement a ces objectifs et
contraintes, il convient d ' identifier les techniques
qui peuvent ctre envisagées pour y' repoudre, en
les classant les unes par rapport aux autres et en
faisant, pot- chacune d'entre elles, l'inventaire
des travaux complémentaires qui peuvent erre
nécessaires pour atteindre les objectifs fixes.
La superposition des niveaux de rcponsc recherches avec les performances des principales
familles de techniques disponibles permettra de
scicctionner celles qui répondent aux objectifs et
contraintes.
A cet egard, il faut noter que le document presente une sélection de techniques qui ne saurait
évidemment prétendre a I'cxhaustivitc et qui
peut cire conlpletec soit pour- tenir compte des
produits nouveaux, soit pour tester des solutions
existantes dont les caractcristiqucs sont differentes de celles eVoquecs.
Dans la plupart des cas, la selection dcfïnitive passera par une phase de svnthesc, faisant appel a un
par.uiletrage plus ou moins formalist des avantages
et des risques inhérents aux techniques apportant
la reponsc la plus proche de l'optimum idcmific.
Quantification des travaux
préparatoires à la mise en
oeuvre des techniques, en
fonction des objectifs visés,
et des travaux complémentaires
qu'elles nécessitent pour le
parfait achèvement de l'ouvrage
Certaines techniques pourront Ctrc cnvisagces
sous réserve de travaux préparatoires neeessaires
pour repondrc aux objectifs fixes (réalisation d'un
rcprofilagc prcalablc par exemple . . .) . Dans cc cas,
ces travaux devront titre identifies et quantifies.
Par ailleurs, les travaux d'accompagnement
necessaires au parfait achcvcmcnt de l'ouvrage
peuvent egalcmcnt varier d'une technique a
l'autre . De la mcmc tacon, il sera nécessaire de
les identifier et de les quantifier.
I)c ce point dc vue, une attention particuliers
sera portes aux problemcs cis sccuritC qui pourront imposer des prestations complcmentaires
(travaux sur accotements, dépendances, obstacles, signalisation, equipcmcnts . . . ).
10
ENDUITS
ENROBÉS
.y
~
O
U
CO
C
I
..
'y
~
VO
U
C
I
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+
—
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1-
1-
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m
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++
++
+
+
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61
o
ca
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C
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O
y
72
O
0
TECHNIQUES
SPÉCIALES
ENROBÉS MINCES
O
~
C
N
a
U
a)
m
~
co
m
~
co
m
O
H
O
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â1
H
+
++
++
+
++
++
++
++
++
+++
++
+
+
+
U
m
',
O
E
m
H
FONCTION
Étanchéité
++
++
_ _
Adhérence
++
+++
+++
++
+++
++
++
++
+++
+++
+++
++
++
++
1
OBJECTIFS
Renforcer
++
++
+++
+
Reprofiler
++
+++
++
+++
+++
+++
++
++
++
++
++
+
++
+
+
+
+++
+
+
++
++
++
+++
++
++
+
Améliorer l'uni
Traiter l'assainissement
Image du Conseil Général
+
T2 - - T2 - - T2-- T2-T3 - T3 - T3- T3T4 + T4 + T4 + T4 +
++
++
Limiter nuisance du bruit
+
+
++
+
++
+
++
+++
++
+++
++
++
+
I
+
CONTRAINTES
Surface support
++
++
+++
++
+
Structure
+++
+++
+++
+++
+++
Trafic (technique + niveau service)
<_ T4
T2
< T2
5T2
5T1
Seuils / ouvrages sur chaussée
+++
+++
+++
+++
+++
++
Ouvrages d'art
+++
+++
+++
+++
++
Accotements
+++
Site et environnement
+++
+++
T2
Tout
trafic
+++
+++
++
++
+
+++
+++
++
+
+
+
+
++
+
++
+++
+++
++
+
Risque (tracé / zones singulières)
+++
Tout Tout Tout
trafic trafic trafic
+++
Risques à la mise en oeuvre
+++
+
+
+
OBJECTIFS
CONTRAINTES
- - Mauvais - - 'Près forte
- cible - Fortc
+ Moyen + Movcnnc
+ + Bon + + I aihlc
+ + + 'I'res bon + + + N ul lc
( 1 ) + si vitcssc dc rèfcrencc 50 km/h
+ + si %Acssc dc rcfcrcncc > 5O km/h
(2) Carrefour :s
(i) l'rcscncc ohligatoirc d'une couchc en cnrobcs
(cxcchtc 1313"IA'1)
( r ) 1?n I'abscncc dc reseau
11
+
+
+ + (4) + + (4) + +(4)
+
- - (3) - - (3) - - (3)
Tout
trafic
< T2
Tout Tout Tout
trafic I trafic trafic
T2
> T2
+
+++
+++
++
+
+++ +++
+++
+++
++
+
+++
+++
++
+
+
+
+
+
+
+
++
+
+
+
+
+++ +++
++
++
+++ +++
- (2)
+++
+++ +++
I .cgencic :
+
+
++
> T2
+++ +++
+++ +++
Quantification des travaux
d'entretien correspondant
à chaque technique pendant
sa durée de service théorique
Lcs travaux d'entretien a rcaliscr pour assurer le
niveau de service minimal choisi pendant la
durcc de service de la couche ale roulement varie
cvidemment selon les techniques.
Les fiches jointes en annexes > et donnent clos
indications sur les prestations d'entretien couramment nccessitccs par chaque technique.
II convient donc d'identifier ces travaux et de
quantifier (en gcncral par des cicments statistiques) lc niveau de dcpense qu'ils rcprescntcront.
II taut noter que le dcvcloppcmcnt et l'exploitation dos banques de donnecs devraient permettre
de disposer d'cicments de plus en plus precis et
fiables a cc sujet au fil du temps.
12
Lc tableau ci-après permet de faire la svnthcsc de
c'cs elements pour les solutions selectionnees
d'un point de vue technique et que l'on a choisi
de comparer au plan économique.
Il est conçu pour fonctionner avec le logiciel
LX( ;I1 . et produire une réponse approximative,
mais tres rapide, sur Ics bases suivantes:
— saisie de la largeur moyenne et de la longueur
cle la section (la surface est calculée par le tableau
mais n'est pas affichée) ;
— saisir du coût au m', au ni (linéaire), et/ou du
coût fixe de chaque prestation lors de la réalisation initiale (le total est calcule par le tableur et
affiche dans la colonne 'l'(Yl'AL, puis cumule sur la
ligne Coût de la realisation initiale) . Les coûts proportionnels ',t la surface ou t la longueur s'appliquent cvidcmment it l'ensemble de la section . Lcs
coûts localises, comme par exemple la signalisation horizontale complémentaire au niveau d'un
carrefour, doivent étre exprimes en valeur «fixe» ;
— saisie de la durée de service prévisible (voir
tableau en annexe) ;
— saisie du coût au m 2 , au m (linéaire), et/ou fixe
de chaque prestation réalisée dans le cadre de
l'entretien pendant toute la durée de service (le
total est calculé par le tableau et affiche dans la
colonne 'l'(YI'Al,, puis cumulé sur la ligne Coût
d'entretien pendant la durée de service).
Dans ses trois dernicres lignes, le tableau affiche :
— le coût cumulé, realisation initiale + entretien,
de la section pendant toute la durée de service,
- le coût moyen annuel pour la section, permettant la comparaison cconomique globale des differentes techniques (valeurs it la date de l'estimation, il n'est pas effectué de calcul d'actualisation),
— le coût moyen annuel au m 2 de voie, permettant des comparaisons plus générales ou statistiques .
13
ÉLÉMENTS ÉCONOMIQUES
-
RD:
Largeur :
PR:
Longueur :
m
Couches de roulement Grille de choix économique
m
TECHNIQUE 2
TECHNIQUE 1
Caïds élémentaires
m2
m (lin .)
fixe
TOTAL
m2
m (lin .)
fixe
TECHNIQUE 3
TOTAL
m2
m (lin .)
fixe
RÉALISATION
CONCLUSIONS
TOTAL
CHOIX
Reprofilage préalable
Rabotage
Pontage de fissures
étanchéité
Accrochage imprégnation
Couche de roulement
Réglage d'accotements
Assainissement latéral
Regards
HOMOGÉNÉITÉ
DE L'ITINÉRAIRE
Îlots et bordures divers
Glissières
Accès divers
Signalisation horizontale
Points singuliers (0 A P N)
Autres coûts indirects
Coût de la réalisation initiale
ENTRETIEN
durée de service :
ans
durée de service :
ans
durée de service :
ans
ADÉQUATION AU
TISSUS
D'ENTREPRISES
Emplois partiels
Pontage de fissures
Décolmatage
Renouvellement de
signalisation horizontale
Autres opérations
Coût d'entretien pendant la durée de service
Coût total pour la durée de service
Coût annuel moyen prévisionnel de la section
Coût annuel moyen prévisionnel au m 2
14
I_c tableau ci-avant permet dc classer les techniques possibles dans une approche techniquescoûts.
ÉLÉMENTS
COMPLÉMENTAIRES
DE CHOIX
Il est rappcle qu'il doit être complété par les cléments particuliers nécessaires:
— en milieu urbain,
— pour les points singuliers du roseau (carrefours,
ouvrages d'art).
D'autre part, le choix définitif devra prendre en
compte des données concernant :
— l'incidence des solutions possibles sur la sécurite routiere : certaines d'entre elles pourront it ce
titre être abandonnées ou devront titre assorties
de mesures spécifiques (qui devraient alors cire
prises en compte dans les coûts) ;
— l'homogcneite de traitement des itinéraires
— les problcmes éventuels lies aux moyens de
realisation des techniques sélectionnées . jeu de la
concurrence, participation des entreprises
locales . ..
C'est a l'issue de cette démarche qu'un choix
intégrant ces différents dements pourra cire soumis au maître d'ouvrage .
15
PROPOSITION
DE CHOIX
Annexe 1
ANNEXE 1 : PERFORMANCES DES DIFFÉRENTES FAMILLES DE
TECHNIQUES DE RÉFECTION DES COUCHES DE ROULEMENT
ENDUITS
ENROBÉS
ô
U
U
_
d
CO
eu
o
U
ÿ
+
O
O
~
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ô
ô
CO
CO
m
CO
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CC
++
++
++
++
+
+
Renforcer
++
++
+++
Reprofiler
++
+++
++
++
+ +
+ +
++
+
+
+
+++
++
++
++
+++
+
+
+++
O
U
o
C
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CO
o
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0
J
C7
U
o
W
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~o
s
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cu
L
~
ô
TECHNIOUES
SPÉCIALES
ENROBÉS MINCES
C/3
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N
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•(a
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co
co
++
++
++
(1)
++
++
~
co
m
2
co
co
+ + +
++
E
L
1-
1
FONCTION
Étanchéité
Adhérence
+
+
+
I
+
+
++
+
+
f
+
4
+
+
+ +
++
+ + +
++
++
I
++
ï
++
+
OBJECTIFS
+
+++
1
Améliorer l'uni
Traiter l'assainissement
++
++
+
++
,
T2-- T2-Image du Conseil Général
+
T3 T4+
T3 T4+
Limiter nuisance du bruit
T2-T3 T4+
T2-T3 T4+
-
-
++
++
++
+++
++
++
+ +
CONTRAINTES
+
Surface support
+
++ - ++ +++
Structure
Trafic (technique + niveau service)
+ ++ +++ +++
T4
~
1
T2 - T2 --T2
1
-
Ti
Seuils / ouvrages sur chaussée
++
Ouvrages d'art
Accolements
+++,++ + +++ +++ I +++
.
.
+++ +++ +++ +++ +++
Site et environnement
+++ +++
++ +
+++ +++
T2 Tout
trafic
++
Tout Tout ' Tout Tout
trafic trafic trafic trafic
-
-
+
T2 Tout Tout Tout
trafic trafic trafic
+++'I
+
++
+
( I ) + si vitesse (le reference <
km/h
+ + si vitesse (le reference >
kni/h
( 2) ( : ;trrcfi+urs
(3) Presence obligatoire d'une couche en enrohes
(rXccptc lilil .~l)
( 1) En l'absence de rescau
io
16
T2
+
T2
T2
+++
+ + +
+
+++
+
++
++
+++
+++
++
CONTRAINTES
- - 'Tics forte
- Forte
+ \lovcnnc
+ + faible
+ + + Nulle
.
+
+++
+
-(3)j--(3),-- (3)
++
+++ ++
I .c};cn(Ic
013th (71'IFS
M1auvais
- Faible
+ \burn
+ + lion
+ + + Tres bon
++++++I+++
++Idle, ++141 ++141
+++ +++ ++
Risque (tracé / zones singulières)
++
+++
+++
Risques à la mise en oeuvre
+ + + + + +
4
+++
+++ +++
Annexe 2
2 : ÉLÉMENTS
D'APPRÉCIATION SUR LA
DURÉE DE SERVICE DES
DIFFÉRENTES TECHNIQUES
Ces elemcnts s'entendent comme des ordres de
grandeur observes dans le cas d'ouvrages executes, dans le respect des prescriptions techniques
et regles de l'art garanti et un diagnostic fiable sur
I'etat du support et par des contrôles appropries.
ANNEXE
Sous ces reserves, ils peuvent être utilises a
clefaut de données plus précises dont pourrait disposer le maître d'oeuvre dans le cas de l'ouvrage
sur lequel porte l'étude .
Durée de service des enduits superficiels
MONOCOUCHE
It
Tm
MONO . DOU . GRA
TF
10
Tt
Tm
10
7
BICOUCHE
TF
Tf
Tm
12
8
GLG
TF
Tf
Tm
10
8
ENDUIT ÉPAIS
TF
Tf
Tm
12
10
TF
Durée de service des enrobés
SABLE ENR . CLO
Tm
Tf
TF
7
MICRO BB CLO
Tf
Tm
9
7
I}
BB 0/10 CLO
BB 0/10
BB 0/14
BB DRAINANT
TF
Tf
Tm
TF
Tt
Tm
TF
Tf
Tm
TF
7
12
10
8
12
10
8
12
10
8
Tf
Tm
TF
9
7
Durée de service des enrobés minces
ENROBE COULE A FROID
Tf
Tm
7
5
BB UM
TF
Tf
Tf
Tm
TF
7
6
trafic faible
'I'm : trafic moyen
'I'F : trafic l()rt
'I'f :
Tm
TF
7
7
Tf
THERMOREPROFILAGE
Tf
Tm
TF
10
8
Tf
THERMORECYCLAGE
Tm
TF
7
5
Tf
1'i
1'2
'I'1,
BB MINCE
lm
TF
10
8
Durée de service des techniques spéciales
THERMOREGENERATION
BB TM
" I 'u
17
RECYCLAGE À FROID
Tm
TF
7
6
Tf
Tm
TF
7
6
Annexe 3
ANNEXE 3 : ÉLÉMENTS
DE COÛTS PAR NATURE
( :cs éléments ont etc établis a partir dcs données
disponibles dans les marchés d'entreticn du
t)epartcmcnt des bouches-du- p hone . Ils sont dcstinés a illustrer le propos, mais il appartient eVidemment a chaque maïtre d'u,uvre de constituer
les relerences applicables dans le cas qu'il étudie.
A - Construction de couches de
roulement
unités
de
I - ENDUITS SUPERFICIELS
Installation . signalisation
3 200 F + 50 à 2 000 F/j
MonoCouche (émulsion)
dont balayage 0 .30 F/m2
10 000,00
5 000 .00
2,50
~
3,50
fixe
.
m2
MonoCouche (bitume fluxé)
3,00
4,00
M2
MonoCouche (élastomère)
4 .00 j
5,00
m2
MonoCouche DG
4 .00
5,50
m2
BiCouche (émulsion)
6,00
6,50
m2
BiCouche (élastomère)
7,00 Il'
,
6,00
,
7 .50
m2
GLg
7,00
— -
Enduit épais
m2
m2
Il - ENROBÉS MINCES
Installation . signalisation
4800Fà6700F+500à2000F/j
10 000 .00
15 000,00
fixe
m2
Enrobés coulés à froid
BB UM
M2
BB TM
50 kg/m 2 , prix accrochage compris
17,50
21 .50
m2
B8M
discontinu e = 4 cm, prix accrochage non compris
18 .00 !j
19,00
nM2
10 000 .00 l 15 000,00
fixe
III - ENROBÉS
Installation, signalisation
Sable enrobé clouté
n1 2
Micro . BB clouté
m2
BB 0/10
e = 6 cm, prix accrochage non compris
26 .50
28,00
B8 0/14
35 .00
37,50
m2
BB drainant
17,00
18 .00
111 2
IV - TECHNIQUES SPÉCIALES
Installation, signalisation
fixe
Thermorégénération
2
Thermorecyclage
nm 2
Thermoreprotilage
m2
18
Annexe 3
B - Travaux connexes
de
à
unités
Reprofilage p réalable:
- grave ém i ilsion
6 cm moyen, 170 F à 179 F/t + cure 2,40 F m'
26,00
- GB 0/10-
2,5 cm moyen
17,00
27,50
m'
- rabotage
de 3 cm à 8 cm maximum
25,00
57,00
m2
Pontage de fi ssures
Très variable
1,00
5,00
m2
Accrochage:
-
pour BB
Réglage d'ac ]otements
1,00
2,00
GNT 0/20 à 170 F/m 3 . épaisseurs et largeurs variables
Assainissemi ;nt latéral
Arasement d'accotements, dépend beaucoup de l'encombrement (arbres)
Regards
300 à 2 000 F/l'unité à évaluer cas par cas
flots
A évaluer cas par cas
Reprise gliss ières
50 à 100 F/ml de glissière
Accès divers
À évaluer cas par cas
-
m2
15,00
80,00
25,00
200,00
ml
ml
--
fixe
fixe
fixe/ml
fixe
Signalisation horizontale :
- atelier, sic Inalisation
800 F/j
- peinture
Accès + rives seulement Îlots non compris. Ajouter plus value 20% sur enduit neuf
-
20% sur enduit neuf
résine
Points singul iers
1 000,00
3 000,00
fixe
8,00
10,50
ml
11,00
14,50
ml
À évaluer cas par cas
fixe
C - Entretien
de
à
unités
Emplois partiels
Prévoir un second passage avant renouvellement CR
5,00
10,00
ml
Pontage des fissures
Très variable
1,00
5,00
m2
20 000,00
30 000,00
fixe
5,00
10,00
m2
1 000,00
3 000,00
fixe
8,00
10,50
ml
11,00
14,50
ml
Décolmatage BB drainant
- atelier, signalisation
- décolmatage
Signalisation horizontale:
- atelier, signalisation
800 F/j
- -- peinture
Accès + rives seulement, îlots exclus, enlever moins value
résine
10% pour second marquage
--
Annexe 4
ANNEXE 4 : ÉVALUATION
DES DÉPENSES
D'ENTRETIEN PAR
NATURE DE COUCHE
DE ROULEMENT
EXEMPLE DU
DÉPARTEMENT DES
BOUCHES-DU-RHÔNE
Nature des revêtements
des voies départementales.
Exploitation des données
de VISAGE
Ces Elements ont etc etahlis a partir des bilans dc
gestion dc l'entretien routier et des domiees de
VISAGE clans le cas de la voirie dehartcIucntalc
des Bouches-du-Rhone.
II appartient a chaque imita. d'oxe uv re de constituer les dossiers qui lui serviront de refcrencc
dans le cas qu'il etudic.
Nature de revêtement
Surface en m 2
Bétons Bitumineux
Enduits superficiels
7 000 000
9 300 000
TOTAL
Dépenses d'entretien des
chaussées par nature de prestations
(exploitation des bilans de gestion
de l'entretien routier)
Répartition des tâches
d'entretien exécutées
par nature de couche de
roulement (évaluation)
Coût d'entretien annuel
par nature de revêtement
16 300 000
Entretien courant
des chaussées
1991
Emplois partiels (P . à T .)
Emplois partiels (BB)
Pontages de fissures
Purges, ressuages, etc .
1 955 000
1 316 100
387 000
923 900
2 032 600 1 993 800
1 185 100 1 250 600
618 500
502 750
587 800
755 850
TOTAL
4 582 000
4 424 000 4 503 000
Type d'entretien
Emplois partiels (P . à T .)
Emplois partiels (BB)
Pontages de fissures
!
Purges . ressuages . etc .
1992
BB
20%
100°x,
10
Moyenne
Enduits
100%
80%
90
Nature de revêtement
Coût global
Coût au m 2
Bétons Bitumineux
828 455 (* I
— 0,12 F/an dans
le cas de pontage
de fissures
— 0,04 F/an hors
pontage de fissures
3 674 545
0,40 Flan
) dont 51) 2 - 50 F de pontages dc fissures qui
sont la consequence d'un choix technique particulier (grave hydraulique) pour la creation des
chaussées neuves a tort trafic dans les annccs - 1).
Annexe 4
1 .'expericncc dans cc donulinc est recentc . Pour
redonner ses caractcristiques au B13 drainant, il
est nécessaire de procéder régulièrement a un
decolmatage . La technique employee actuellement, qui consiste a projeter un jet d'eau sous
haute pression et a aspirer les suspensions qui se
crecnt, permet de retrouver 60 a '0 de la teneur
en vide.
Le SF"1RA precise clans sa note n" 70 de 1991 :
— en milieu urbain avec vitesse faible : periodt
d'intervention < 1 an,
— en rase campagne avec vitesse faible : période
d ' intervention = S ans,
— en rase campagne avec vitesse clevec : drainage toujours correct apres 6 ans.
line experience, rcalisec sur la BM I de l'autoroute ASO par la 1)I)E des Bouches-du-Rhône,
s'est traduite par un coût de 16, .10 F 1"l'C/m'
pour une surface de -tO 000 m' . Les dossiers
actuellement disponibles permettent de penser
que ce prix pourrait ctre abaisse a 11 F en v iron
pour des quantites importantes .
2i
Cas particulier des bétons
bitumineux drainants
Annexe 5
ANNEXE 5 : FICHES
TECHNIQUES
DES DIFFÉRENTS
TYPES DE COUCHES
DE ROULEMENT
Ces fiches sont extraites du document «Aide au
choix clos solutions d'entretien» (,ACSF.) . édité par
le SE'l'RA en septembre 1990.
Mlles ont Cté completccs par le (11'F d'Aix-en-Provence en octobre 1993 dans le cadre de la preparation du present document.
22
1 - Domaine d'emploi
6 - Performances attendues
n Destination : couche de roulement économique destinée à
régénérer les qualités de surface de la chaussée, en particulier l'adhérence et à un degré moindre l'étanchéité.
n Trafic : T3 éventuellement T2 sous conditions favorables.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 1,5 cm.
n Contre-indications d'emploi : à proscrire sur tracés
sinueux et en rampe . Très limite pour les rampes rectilignes
ou sur tracé sinueux et plat .
n Étanchéité : moyenne à bonne.
n Adhérence : bonne.
n Drainabilité superficielle : bonne
n Bruit de roulement : important surtout pour les granulomètres élevés 10/14.
n Performances cf norme N FP : ESU3, ESU2.
n Niveau de rugosité:
R2 —> HSV > 1,6 mm.
n Aspect visuel :
V1 —> SD/SM 8%.
2 - Nature et état du support
n Nature : Enrobés ou enduits.
n État du support:
Homogene
Hétérogène
Poinçonable
Peu poinçonable
Si T<T3
adapté
T=T3
possible
T<T3
Poinçonable Peu poinçonable
Possible
siT<T3
siT=T3
inadapté
Possible
siT<T3
siT=T3
inadapté
7 - Entretien
3 - Caractéristiques de composition
Répandage d'une couche de liant et d'une couche de gravillon
en général 6/10 ou 4/6.
n Liants : chauds préférables.
B . fluxés, B . goudron modifiés ou non.
Emulsions possibles, mais peu recommandées sauf en arrière
saison.
n Par enduits ou enrobés:
— Enduits : en cas de plumage en privilégiant les GLg.
— Enrobés : conseillés s'il existe déjà 2 couches d'enduits et
si le trafic est > à T2.
8 - Éléments économiques
4 - Travaux préparatoires et annexes
n Préparation du support : si nécessaire, à réaliser à l'année
n-1, sauf pour les scellements de fissures.
Visite impérative des supports pour les correctifs de dosage
en liant .
Technique en principe la moins chère : 0,10 à 0,20 fois le prix
de 4 cm BBM (100 kg/m 2 ) suivant la nature du liant (modifié
ou non).
5 - Fabrication et mise en oeuvre
n Période recommandée : du 15 avril au 15 septembre.
Nécessité de bonnes conditions météo . Liants chauds modifiés ou non à exclure à partir de septembre . Bétons fluxés et
B . goudron peuvent aussi poser des problèmes en début de
saison .
9 - Références bibliographiques
— Directive SETRA-LCPC de 1978 sur les enduits superficiels.
— Norme NF 98-160
n Destination : couche de roulement destinée à régénérer les
qualités de surface de la chaussée, en particulier étanchéité et
adhérence.
n Trafic : < To soit < 750 PL/j/sens.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 1 .5 cm.
n Contre-indications d'emploi : sites difficiles, zones d'arrêt
et tones sinueuses sous fort trafic .
n Etanchéité et adhérence : excellentes performances.
n Drainabilité superficielle : bonne.
n Bruit de roulement : important, surtout avec les granulométries élevées (10/14 et au delà).
n Performances : cf NF P 98-160.
ESUO . ESU1 . ESU2 . et ESU3.
n Niveau de rugosité : R2 ou R3
1 .6 < HSV < 2,2 mm.
n Aspect visuel .
V2 5 5%
SD
V352%
V SM
n Nature : enrobés ou enduits.
n État du support : pas d'application sur support trop déformé ou hétérogène
-- Sur support poinçonable possible si T < T3.
-- Sur support non poinçonable bien adapté.
7 - Entretien
— Par enduits ou enrobés.
— Les enrobés sont conseillés s'il existe déjà deux couches
d'enduits et si le trafic est supérieur à T2.
Répandage d'une couche de liant suivi de 2 couches de gravillons.
Liants chauds B . fluxés B . goudrons pour T < T2
Liant : chauds (anhydres) ou froids (émulsion) à base de
bitume modifié pour T > T2.
Choix du liant en fonction de la période d'exécution.
Technique intéressante, coûtant 0,3 à 0,4 fois le prix de 4 cm
de BBM (100 kg/m 2 ).
Pour les liants non modifiés 0,25 à 0,35 fois le prix de 4 ou
de BBM.
n 1 . sauf pour les scellements de fissures .
n Période recommandée : du 15 avril au 15 septembre
necessité de borines conditions météo.
température au sol > à 10° C.
n Emulsion modifiée : toute la période.
n Chaud modifié mi-mai/fin août.
n Emulsion : avant et arrière saison.
n Bitume fluxé : mi-mai à fin août .
— Avis techniques.
— Norme NF P 98-160.
24
H
Techal ue)
:
OCOUCHE
GLg
INVERSÉ GRAVILLONNÉ l S
adhérence.
n Trafic : < Tc soit < 750 PL/j/sens.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 1 .5 cm.
n Contre-indications d'emploi : sites difficiles, zones d'arrêt
et zones sinueuses sous fort trafic.
Conseillé pour les routes pentues jusqu'à 8% et sur routes
sinueuses, faible trafic .
n Étanchéité et adhérence : bonnes à très bonnes
n Drainabilité superficielle : bonne.
n Bruit de roulement : important, surtout avec les granulométries élevées (10/14 et au delà).
n Performances : cf NF P 98-160.
ESUO . ESU1 . ESU2 . et ESU3.
n Niveau de rugosité : RI, R2 ou R3
0,6 < HSV < 2,2 mm.
suivant choix de la granulométrie.
n Aspect visuel :
V25%
V _ SD
V32%
SM
n État du support : bien adapté pour supports hétérogènes,
poinçonables ou non poinçonables et pour les trafics indiqués.
7 - Entretien
— Par enduits ou enrobés.
— Les enrobés sont conseillés s'il existe déjà deux couches
d'enduits et si le trafic est supérieur à T2.
Répandage d'une couche de gravillons à sec, puis d'une
couche de liant et enfin d'une couche de gravillons.
n Liants : chauds (anhydres) ou froid (émulsion) à base de
bitume modifié pour les forts trafics.
Liants purs pour le trafic < T2
n-1, sauf pour les scellements de fissures .
Technique économique, coûtant:
— 0,3 à 0,4 fois le prix de 4 cm de BBM (100 kg/m 2 ) pour les
liants modifiés
— 0,25 à 0,35 pour les liants classiques.
n Période recommandée : du 15 avril au 15 septembre
nécessité de bonnes conditions météo.
Température au sol > à 10° C.
n Emulsion modifiée : toute la période.
n Chaud modifié : mi-mai/fin août.
n Emulsion : avant et arrière saison.
n Bitume fluxé : mi-mai à fin août .
— Notes d'information SETRA n° 30 de juin 1987 sur l'enduit
GLg et n° 35 de janvier 1988 sur les enduits superficiels : les
opérations de balayage.
- 25
adhérence.
n Trafic : < To soit < 750 PL/j/sens.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 2 cm.
n Contre-indications d'emploi : virages très serrés, giratoires .
n Etanchéité et adhérence : excellentes performances.
n Drainabilité superficielle : bonne à très bonne.
n Bruit de roulement : important mais plus faible que le GLg
ou MDG ou Monocouche.
n Performances : cf norme NF P 98-160.
ESUO . ESU1 . ESU2, et ESU3.
n Niveau de rugosité : RI, R2 ou R3
0 .6 < HSV < 2 .2 mm.
n Aspect visuel :
SD
V2
5°,'°
V32%
V SM
n Nature Enrobés ou enduits.
n État du support:
Homogène
Hétérogène
Poinçonable Peu poinçonable Poinçonable Peu poinçonable
Si T T2
Adapté
Si T > T2
Adapté
possible
tous trafics
possible
tous trafics
T < T2 adapté
T < T2 adapté
(granulométrie
(granulométrie
continue)
continue)
7 - Entretien
- Par enduits ou enrobés.
— Les enrobés sont conseillés après deux couches d'enduits
dans les courbes serrées ou dans les giratoires.
Répandage d'une couche de liant . suivi d'un gros gravillon
d'une nouvelle couche de liant et d'un petit gravillon.
Domaine d'emploi de l'émulsion de bitume modifiée ou non.
Les bitumes (luxés possible pour trafics < à T2 .
n Coût :
— Liant classique : 0 .15 à 0 .35.
— Liant modifié: 0 .4 à 0,5 fois le prix de 4 cm BBM (100
kg/m 2 )
1)-1, sauf pour les scellements de fissures.
Visite impérative des supports pour les corrections des
dosages .
n
n
n
n
n
n
Période recommandée : du 15 avril au 15 septembre.
Emulsion modifiée . toute la période.
Emulsion : début et fin de période.
Chaud modifié : mi-mai/fin août.
Emulsion . avant et arrière saison.
Bitume fluxé : période chaude .
26
n Destination : renouvellement de couche de surface avec
objectifs adhérence et étanchéité.
n Trafic : 1 000 PL/j/sens.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 1,5 cm.
n Applications : revêtement de chaussées en pavés après
exécution d'un enduit de scellement.
n Contre-indications d'emploi : tracé sinueux sous trafic > T2 .
n Étanchéité et adhérence : très bon niveau d'étanchéité et
de rugosité.
n Drainabilité superficielle : comportement moyen vis-à-vis
de la remontée des fissures de retrait sur grave hydraulique.
— Bien adapté pour les chaussées souples à structures
faibles, fatiguées et fissurées.
n Bruit de roulement : élevé.
n Performances : suivant la norme:
n Niveau de rugosité : R2 ou R3
1,6 < HSV < 2 .2 mm
n Aspect visuel :
V25%
V3<_2%
— Accepte un support déformable et hétérogène, présentant
le cas échéant des fissure de retrait ou un faïençage.
— Mise en oeuvre sur enduits ou enrobés.
— Le support doit être très propre.
7 - Entretien
Compatible avec les techniques classiques : enduits ou enrobés.
Nécessite une étude de faisabilité si thermorecyclage de
l'enduit épais au bitume caoutchouc.
— Structure monocouche 6/10 ou 10/14.
— Liant : bitume caoutchouc ou bitume modifié aux élastomères.
— Laquage ou chauffage préalable des gravillons.
— Dosage en liant : 2,5 à 3,5 kg/m 2 .
— Dosage en granulats : 14 à 20 f/m 2 .
Coût légèrement inférieur (rapport 0,85 à 1) à celui de 4 cm
de BBM (100 kg/m 2 ).
— Nettoyage très sérieux du support avant application.
— Le support doit être sec.
— Structure monocouche.
— Laquage ou chauffage des gravillons.
— Matériel spécial pour la fabrication sur le chantier des
bitumes caoutchouc.
— Le dosage en liant doit être impérativement respecté (2,5 à
3,5 kg/m 2 ) ainsi que le dosage en granulats (14 à 20 I/m 2 ).
— Température minimale du sol support pour la mise en
oeuvre de l'enduit : 15° C .
— Note d'information SETRA n° 7 de mars 1985 sur les
enduits superficiels épais.
27
n Destination : couche de roulement destinée à restituer un
u veau d'adhérence satisfaisant.
n Trafic : limité à T2 max.
n Gamme d'épaisseur : 2 cm ± 0,5 . Pas d'écart de plus de
0,5 cm compte tenu de la dimension des clous qui doivent
dépasser et être en contact avec le support.
n Contre-indications d'emploi : supports déformés . sites
difficiles .
n Adhérence : légèrement supérieure à celle des enrobés
classiques.
n Étanchéité : moyenne.
n Zones à accumulation d'eau : performances moyennes.
n Apport structurel : néant.
n Bruit de roulement : supérieur à celui des enrobés classiques.
n Amélioration de l'uni : faible.
n Nature : sur enrobés en chaussée souple ou peu déforniable.
n État du support : le support ne doit présenter ni déflexions
supérieures à 200/100 e , ni des déformations permanentes
supérieures à 1 cm (condition impérative pour respecter
l'épaisseur de 2 cm ± 0,5).
Par ailleurs, le support ne doit pas être poinçonable.
7 - Entretien
— Compatible a priori avec toutes les techniques, sauf les
enduits.
—A étudier pour le recyclage ou le retraitement.
n Granularité de la matrice : 0/4 (55% de concassé, 45% de
roulé).
n Fines :7à11%.
n Liant : 7,5% (mélange de bitume pur 180/200 et de goudron fluide dopé).
n Cloutage : granulat de catégorie A.
Laquage en centrale par 0,8 à 1% de bitume 60/70.
0 .8 à 1 fois le prix de 4 cm BBM (100 kg/m 2 ).
Cette technique nécessite un support parfaitement plan . Si
déformations transversales du support par fraisage.
n Fabrication et répandage : classiques.
Matériels adaptés pour le laquage et le répandage des clous.
n Compactage : au cylindre lisse dès le répandage des clous.
Avec vibration si difficulté d'enchâssement.
n Couche d'accrochage : impérative et pouvant atteindre
400 à 500 g/m 2 de bitume résiduel sur support fraisé
n Cloutage laquage : chauffage préalable des clous à une
température à 170° C.
n Répandage : à la clouteuse ou mieux à l'auto-gravilloneur
(7 à 8 kg/m 2 ) au plus près du finisseur .
— Notes d'information n° 16 DTC SETRA de décembre 1985
sur les sables enrobés cloutés.
28
Tech
BÉTON BITUMINEUX CLOUTÉ I /6 clouté 10/14 à 14/18)
n Destination : renouvellement de la couche de surface.
n Trafic : toutes classes . Éviter toutefois les zones à sollicitations exceptionnelles (telles que approche d'une zone de feux,
en descente avec fort % de PL).
n Gamme d'épaisseur : 3 cm.
n Contre-indications d'emploi : Chaussée présentant des
déformations supérieures à 1 cm .
n Adhérence : bonne et se conservant dans le temps sous
réserve d'utiliser pour le cloutage des granulats d'excellentes
forme et qualité intrinsèques (granulats de catégorie A) . Performances moyennes sur zones plates à accumulation d'eau.
n Étanchéité : borine.
n Apport structurel : faible sur chaussée souple ou à base
hydrocarbonée . négligeable sur chaussée à base hydraulique.
n Bruit de roulement : fonction du diamètre des clous . Légèrement plus élevé que celui sur une BB classique.
n Amélioration de l'uni : moyenne.
n Autres : faible comportement vis à vis de la remontée des
fissures de retrait sur GH.
n Déformabilité : chaussées peu déformables
Déflexion
35 en To
maximale
50 en TI
en 100 e de mm
75 en T2
7 - Entretien
n Classique : revêtement par enduit ou enrobé.
Fraisage et recyclage possible avec nouveau cloutage . Thermorégénération possible après étude.
n Granularité de la matrice : possibilité d'utiliser des granulats 0/6 à CPA hors spécifications.
n Cloutage : par du 10/14 ou mieux du 12/14 ou 14/18 dosé
à 4 I/m 2 .
n Fines totales : - 12
Liant : bitume pur 40/50 à 60/70 selon zone et altitude.
Dosage à 7%.
1 à 1,35 fois le coût moyen de 4 cm de BBM (100 kg/m 2 ).
— Remise au profil si nécessaire par matériaux de reprofilage
ou fraisage.
n Compactage : délicat en 2 temps : enchâssement des clous
et compactage de l'enrobé support.
n Atelier : cylindre lisse + vibrant.
n Couche d'accrochage : classique à 300 g/m 2 de bitume
résiduel .
— Note technique SETRA-LCPC de décembre 1979 sur la
réalisation des enrobés d'entretien en couche mince.
29
,. ,BITUMINEUX CLOUTÉ (10114_.
n Destination : couche de roulement, pour travaux de
construction ou de renforcement de chaussée ou travaux
d'entretien avec objectif structure.
n Trafic : toutes classes
n Gamme d'épaisseur . 6 à 7 cm.
n Contre-indications d'emploi : chaussées déformables .
n Adhérence : bonne et se conservant dans le temps sous
réserve d'utiliser pour le cloutage des granulats . d'excellentes
forme et qualité intrinsèques . Performances moyennes sur
zones plates à accumulation d'eau.
n Apport structurel : bon compte tenu de l'épaisseur apportée .
n Bruit de roulement : fonction du diamètre des clous, légèrement plus élevé que celui d'un BB classique.
n Autres : comportement moyen à la remontée des fissures
de retrait sur GH.
n Nature : toutes natures sur chaussée traitée aux liants
hydrauliques ou hydrocarbonés ou sur chaussée non traitée
peu déformable.
n Déformabilité : déflexion < 100/100 e de mm.
7 - Entretien
Compatible avec toutes les techniques, y compris le recyclage
à chaud, retraitement à l'émulsion et thermorégénération.
n Granularité : 0/10 continu
n Fines : 7 à 10%
n Liant : bitume pur 40/50 à 80/100 selon trafic zone climatique et altitude.
n Granulats : possibilité d'utiliser des granulats 0/10 à CPA
hors spécifications.
Coûte en 7 cm d'épaisseur 1 .8 à 2,2 fois le prix moyen de 4
cm de BBM (100 kg/m 2 ).
— Remise au profil si nécessaire par matériaux de reprofilage
ou fraisage.
— Exhaussement des glissières de sécurité.
— Mise à niveau des accotements.
n Compactage : délicat en 2 temps : enchâssement des clous
et compactage de l'enrobé support . Atelier : cylindre lisse +
vibrant.
n Couche d'accrochage : classique, par 300 à 400 g/m 2 de
bitume résiduel .
Recommandation SETRA - LCPC d'octobre 1978 sur la réalisation des Bétons Bitumineux Cloutés.
30
n Destination : couche de roulement, et le cas échéant
couche de liaison, pour travaux de construction et de renforcement de chaussée.
n Trafic : toutes classes.
n Gamme d'épaisseur : 5 à 8 cm . Épaisseur minimale et tout
point 4 .5 cm.
n Contre-indications d'emploi :
— en reprofilage
— sur support déformable .
n Adhérence : moyenne ; formule particulière à concevoir
pour zones ou itinéraires à demande d'adhérence forte.
n Étanchéité : bonne
n Apport structurel : bon à très bon compte tenu de l'épaisseur apportée.
n Bruit de roulement : niveau moyen
n Amélioration de l'uni : bonne à très bonne
n Aptitude au reprofilage transversal : très bonne
de retrait (GH).
Tous revêtements sur chaussée à couche de base traitée aux
liants hydrauliques ou hydrocarbonée (grave-bitume) ou
chaussée à assise non traitée peu déformable.
n Déformabilité : déflexion < 80/100 e de mm.
7 - Entretien
Compatible avec toutes les techniques actuelles, y compris le
recyclage à chaud et le retraitement à l'émulsion.
n Granularité : 0/10 ou 0/14 continu.
n Fines : classiques 7 à 10%.
n Liant : bitume pur 35/50 à 80/100 selon trafic zone climatique et altitude . Dosage habituel 5,6 à 6% .
Coûte en 7 cm d'épaisseur 1,4 à 1,7 fois le prix moyen de 4
— Reprofilage préalable si support très déformé.
— Exhaussement des glissières de sécurité.
— Mise à niveau des accotements.
n Fabrication : en centrale classique.
n Répandage : vitesse du finisseur < à 7 m/mn.
n Compactage : classique par atelier pneus + vibrants.
n Couche d'accrochage : classique, à l'émulsion avec un
dosage de 300 à 400 g/m 2 de bitume résiduel .
Recommandation SETRA - LCPC de novembre 1985 sur les
matériaux enrobés à chaud : module commun et module spécifique aux bétons bitumineux semi-grenus.
31
Te
DRAINANT (ED)
Gamme d'épaisseur :
n Trafic toutes classes.
n Gamme d'épaisseur : la plus courante 4 cm.
n Contre-indications d'emploi : support déformé, sites difficiles, zones d'arrêt, zones sinueuses, chantiers isolés de
faible longueur.
n Adhérence : bonne adhérence à haute vitesse (CFL à 100
km/h : 0 .3 à 0,4).
Adhérence moyenne à faible . à basse vitesse (CFL à 40 km/h
0 .4 à 0,6).
n Perméabilité : les enrobés drainants très perméables par
nature réduisent les projections d'eau par temps de pluie et
améliorent la sécurité et le confort des usagers.
n Equivalence structurelle : de 0,6,
soit «4 cm de BB drainant» <—> « 2,5 cm BB ».
n Bruit de roulement : les enrobés drainants constituent le
revêtement ayant la plus forte aptitude à réduire le bruit de
roulement.
n Amélioration de l'uni : bonne résistance à l'orniérage.
réduit la réverbération des phares sur chaussée mouillée.
n PRÉCAUTION A PRENDRE
Adaptation du service hivernal (matériel, matériaux, formation
du personnel . . .)
n Autres : faible comportement vis à vis de la remontée des
fissures de retrait sur GH.
n Nature : enrobé ou enduit.
La technique des enrobés drainants nécessite impérativement
un support étanche ou rendu étanche.
n Étai du support : le support ne doit présenter ni déflexions
trop importantes, ni de trop grandes déformations permanentes (si ornières > 1 cm, alors reprofilage) .
7 - Entretien
L'entretien localisé doit conserver les possibilités d'évacuation latérale de l'eau.
L'entretien généralisé fait actuellement l'objet de plusieurs
expérimentations.
n Granularité :
0/10 avec une discontinuité 2/6,
0/14 avec une discontinuité 2/6 ou 2/10.
n Liant : bitume pur avec des dopes, ou bitume pur avec
libres minérales . ou bitume modifié (si trafic ? To, conseillé).
ou bitume caoutchouc.
Coût légèrement inférieur à celui de 4 cm de BBM (100
kg/m 2 ).
Les travaux préparatoires et annexes doivent être réalisés de
telle sorte que soit assuré l'écoulement latéral de l'eau au
niveau de l'interface.
La distance de transport «centrale-chantier» doit être la plus
faible possible pour limiter les risques d'égouttage du liant.
n Compactage : léger au cylindre lisse . % vides recherché
sui chantier : > 20%
n Couche d'accrochage : surdosée à raison de 400 à 500
g/m 2 de bitume résiduel pour assurer l'étanchéité .
— Note d'information SETRA/CSTR n° 10 et 40 d'avril 1985
et mars 1988 sur les enrobés drainants.
32
(Objectifs : adhérence et étanchéité).
n Trafic : 1 000 PL/J ./sens.
n Gamme d'épaisseur : 1 à 1 .5 cm . (20 à 30 kg/m 2 ).
n Contre-indications d'emploi : support déformé ou déforniable
— Remise rapide sous circulation (15 à 45 mm).
Étanchéité bonne.
— Adhérence bonne et croissante du 0/6 au 0/10.
— Bruit de roulement moyen (inférieur à l'enduit).
— Pas de rehausse des seuils.
— Utilisation possible en traitement de joints longitudinaux et
réparations de plumage sur enduit.
— Utilisation possible sur une seule voie.
— Utilisation possible en reprofilage (orniérage dans les
bandes de roulement).
— Comportement médiocre à la remontée des fissures de
retrait sur grave hydraulique.
Orniérage inférieur à 10 mm.
n Déflexions : Trafic T3 : < 150/100 mm
admissibles :
Trafic Tz : < 100/100 mm
Trafic > Tz : < 50/100 mm.
7 - Entretien
— Compatible a priori avec toutes les techniques.
n Granulométrie : 0/6, 0/8 et 0/10.
n Granulats : entièrement concassés.
n Fines : 8 à 12%.
n Liant : émulsion de bitume pur ou émulsion de bitume
modifié (6 à 7% de bitume résiduel dans le produit).
— Ajout eau + dope + ciment pour maîtriser le temps de rupture . et éventuellement fibres.
Coût légèrement inférieur (rapport 0 .80 à 0 .95) à celui de 4
Reprofilage des ornières (éventuellement avec la même
technique).
— Possibilité de répandre entre bandes de signalisation de
rives.
- Fraisage de la signalisation horizontale en résine thermoplastique.
— Fabrication et mise en oeuvre par la même machine.
— Dosage compris entre 20 et 30 kg/m 2 .
— Pas de couche d'accrochage ni de compactage . (Éventuellement passage d'un pneu pour effacer les irrégularités de
surface et diminuer les rejets).
— Température ambiante > 10°C .
— Note d'information SETRA n° 9 d'avril 1985 . sur les enrobés cloutés à froid.
33
ITUMINEUX ULTRAMINCE
(te
:
(iris récente fient certains
sennes)
n Destination : renouvellement de couches de surface,
essentiellement dans l'objectif adhérence.
n Trafic : tous trafics.
n Gamme d'épaisseur : 1,5 cm à 2 cm (25 à 35 kg/m 2 )
selon qualité du support.
n Contre-indications d'emploi : supports déformés, supports présentant un ressuage important.
n
n
n
n
n
Adhérence bonne.
Étanchéité : à obtenir à l'interface.
Apport structurel : nul.
Bruit de roulement : bon.
Amélioration de l'uni : faible.
n État du support : très bon état, contre-indiqué sur support
déformable . pas de déformation en profil en travers.
7 - Entretien
A priori compatible avec toutes les techniques
n Granularité : 0/6 - 0/10 - 0/14 très discontinus.
n Fines : 5 à 6% ou fibres.
n Liant : bitume 60/70 pur ou modifié .
0 .4 à 0,5 fois le coût moyen de 4 cm de BBM (100 kg/m 2 ).
— Reprofilage préalable si support déformé.
— Fraisage des rives (présence de bordures ou caniveaux).
des bordures d'îlots et de la signalisation horizontale en
résine thermoplastique.
n Fabrication : en centrale.
n Répandage : finisseur ou matériel similaire dont le dispositif de répandage a été adapté, (vitesse 20 à 27 m/mm).
n Compactage : léger avec pneu et/ou cylindre lisse.
n Couche d'accrochage et étanchéité : à l'émulsion de bitume pur ou modifié au dosage de 600 à 950 g/m 2 de bitume
résiduel .
— Moniteur des travaux publics n° 42 du 20 octobre 1989.
— Revue Générale des Routes et Aérodromes d'avril 1990.
34
n Destination : renouvellement de la couche de surface
essentiellement dans l'objectif adhérence.
n Gamme d'épaisseur : 2 à 3 cm (45 à 65 kg/m 2 ).
n Contre-indications d'emploi : chaussée déformée et
déformable .
n Adhérence : bonne.
n Étanchéité : moyenne à bonne, et complétée par la couche
d'accrochage surdosée.
n Apport structurel : quasi nul.
n Bruit de roulement : moyen.
n Remarque : la formule 0/14 à double discontinuité, au
bitume pur, offre un bon compromis entre étanchéité et rugosité.
n Déformabilité : très faible (identique BBM).
Trafic
Déflexion i
caractéristique
To
Ti
T2
<a
<à
<à
35/100e
50/100 e
75/100e
7 - Entretien
Classique par enduit ou enrobé.
Thermorégénération et thermorecyclage possible selon résultats d'une étude de laboratoire.
n Granularité : 0/10 ou 0/14 à 1 ou 2 discontinuités.
n Fines : classiques ou fibres.
n Liant : bitume pur ou liant modifié .
0,7 à 0,8 fois le coût moyen de 4 cm de BBM (100 kg/m 2 ).
Remise au profil si nécessaire par matériau de reprofilage ou
fraisage.
n Fabrication : poste d'enrobage classique.
Répandage : finisseur classique.
Compactage : normal «sans excès».
Couche d'accrochage : fortement dosée en bitume (400 à
500 g/m 2 ) pour contribuer à l'étanchéité .
— Note technique SETRA/CSTR n° 20 et 43 d'avril 1986 et de
mai 1988, sur les bétons bitumineux très minces.
35
n
n
n
n
Destination : renouvellement de la couche de surface .
Trafic : toutes classes .
Gamme d'épaisseur : 4 cm (90 à 100 kg/m 2 ).
Contre-indications d'emploi : support très déformé .
Type 1
ouvert
Type 2
fermé
Type 3
fermé
de perméable
imperméable
imperméable
Rugosité
très bonne
moyenne
moyenne
à faible
Adhérence
Amélioration
de l'uni
bonne
moyenne
moyenne
Aspect surface
Perméabilité
a imperméable le plus souvent le plus souvent
moyenne
n Déformabilité : très faible (identique BBM) .
Trafic
Déflexion
caractéristique
To
Ti
<à
35/100 ,
50/100 e
T2
<a
<à
75/100 ,
7 - Entretien
Compatible avec toutes les techniques.
Type
Granularité
Discontinuité
Nature du liant
Type 1
0/14
0/10
2/10
2/6
40/50
ou
60/70
Type 2
et 3'
1
1
-
type
2-
0/14
0/10
diffère du «type
4/6
4/6
3"
pat
sa
pur ou
modifié
teneur en fines et en bitume.
Technique considérée dans le présent guide comme référence, base 1, dans les éléments économiques comparatifs.
Son coût correspond à celui de 4 cm d'enrobé classique au
bitume pur.
Remise au profil si nécessaire par reprofilage ou fraisage.
Mise à niveau des accotements .
n Répandage : finisseur classique .
n Compactage:
«pneu en tête»,
—Note technique SETRA/LCPC sur les enrobés minces de
terminé par un rouleau lisse .
décembre 1979.
n Couche d'accrochage : classique à raison d'environ 300 —Norme NF P 98-132.
g/m 2 de bitume résiduel .
36
Techni .~ ue :
OREGEHERATIOH
(avec apport de 50 kg par m 2 d'enrobé oeuf)
n Destination : régénération des qualités de surface sur
chaussée pouvant présenter des défauts tels que glissance.
fissuration thermique, déformations etc.
Permet un traitement partiel du profil en travers (voie lourde
par exemple).
n Gamme d'épaisseur 0 à 2 cm selon enlèvement et
apport.
n Contre-indications d'emploi : support trop orniéré (profondeur d'ornière > 25 mm), chaussée urbaine avec nombreux obstacles, tracé sinueux, site difficile, tunnels .
n Adhérence : moyenne et se conservant dans le temps
n Étanchéité : bonne
n Apport structurel : faible à quasi nul
de retrait (GH).
n Nature : enrobé classique . faire une étude de faisabilité.
n Déformabilité : doit être d'un niveau suffisamment faible
pour ne pas refléter de problème de structure.
7 - Entretien
Compatible avec toutes les techniques actuelles.
(de l'enrobé d'apport)
n Granularité : 0/10 continu ou discontinu.
n Composition : à déterminer en fonction des qualités attendues (adhérence, étanchéité, etc .).
1,2 à 1,5 fois le coût moyen de 4 cm de BBM (100 kg par m 2 ).
n Travaux particuliers : à prévoir au droit des obstacles
situés dans la chaussée : regards, bouches à clé, boucles de
feux, etc
n Fabrication de l'enrobé d'apport : en centrale classique
n Répandage : par machine spéciale . Température du fond
de couche > 100° C.
n Compactage : pneu + vibrant.
n Couche d'accrochage : néant .
Note technique SETRA - LCPC de mai 1981 sur la régénération des couches de surface de chaussée.
37
EPROFILAGE
n Destination : remise au profil d'une couche de roulement
en enrobé orniérée, (permet le traitement partiel du profil en
travers - voie lente -).
n Gamme d'épaisseur : 4 à 6 cm.
n Contre-indications d'emploi : chaussée urbaine, tracé
sinueux, site difficile, tunnels .
n Adhérence : moyenne, difficulté pour améliorer la macrotexture.
Étanchéité : bonne, elle est en général facteur de la compacité
obtenue mais un accroissement de celle-ci se fait au détriment de l'adhérence .
Bruit de roulement : moyen.
Traitement des fissures momentané.
Apport structurel : nul.
pas de modification de l'altimétrie,
— rendement maxi 5 000 m 2 /jour,
— vitesse d'avancement 2 à 3 m/mn, suivant épaisseur et
période d'exécution.
n Nature : enrobé classique, faire une étude de faisabilité.
n Déformabilité : s'assurer qu'il s'agit d'un problème lié à la
couche de roulement et non d'un problème de structure.
7 - Entretien
En général il n'est pas souhaitable de thermoreprofiler
l'enrobé une deuxième fois.
On peut être conduit :
— à effectuer une correction granulaire : apport de gravillons
laqués.
— à ajouter un bitume dur,
— à ajouter bitume + fibres.
Ils sont fonction de l'épaisseur de la couche à thermoreprofiler en général 0 .7 à 0,8 fois le coût moyen de 4 cm de BBM
pour 4 cm de traitement.
n Travaux particuliers:
- enlèvement des boucles de comptage du trafic.
démontage des bouches à clé et des regards tampons .
Le traitement s'effectue par machines spéciales comprenant 3
opérations continues : chauffage, scarification . mise en
forme.
Le compactage s'effectue de manière classique (pneu +
vibrant),
— Température fond de couche ? 100° C,
— Pas de couche d'accrochage.
NB : 3 entreprise possèdent ce type de matériel au niveau
national.
Froid, pluie et vent affectent le rendement des machines .
— Note d'information du SETRA LPC sur la régénération des
couches de surface de chaussées de niai 1981.
— Articles de la RGRA.
38
chaussée pouvant présenter des défauts tels que glissance,
fissuration thermique, déformation défaut de collage de la
couche de roulement.
Permet un traitement partiel du profil en travers (voie lourde
par exemple).
n Gamme d'épaisseur : 0 à + 7 cm.
n Contre-indications d'emploi : chaussée urbaine, avec
nombreux obstacles, tracé sinueux, site difficile, tunnels,
caractérisation du liant ou de l'enrobé défavorable : pen liant <
15 mm/10 ou corrections granulaires trop importantes .
n Adhérence : moyenne, difficulté pour améliorer la macrotexture.
n Étanchéité : bonne, elle est en général facteur de la compacité obtenue mais un accroissement de celle-ci se fait au
détriment de l'adhérence .
n Traitement des fissures : momentané.
n Apport structurel : nul.
— pas de modification de l'altimétrie,
— rendement maxi 5 000 m 2 /jour.
— vitesse d'avancement 2 à 3 m/mn, suivant épaisseur et
période d'exécution.
n Nature : enrobé classique, faire une étude de faisabilité
dans le cas d'un enrobé à liant modifié.
n Déformabilité : pas de problèmes structurels ou alors
comme préparation de support : collage et régénération d'une
couche de roulement ancienne avant son renforcement.
7 - Entretien
En général il n'est pas souhaitable de thermorecycler l'enrobé
une deuxième fois.
Déterminer la composition de l'ancien enrobé et les caractéristiques du liant en place.
Apport de régénérant ou bitume + régénérant + gravillons.
Etude de la régénération .
Ils sont fonction de l'épaisseur de la couche à thermorecycler
en général 0,7 à 0,8 fois le coût moyen de 4 cm de BBM pour
4 cm de traitement.
Dans le cas d'un thermocollage si l'interface est à - 7 cm, prévoir un fraisage préalable de 2 cm pour réactiver l'interface de
l'ancien enrobé . Éliminer les obstacles tel que tampons et
regards .
Le traitement s'effectue par machines spéciales comprenant 3
opérations continues : chauffage, scarification, mise en
forme.
Le compactage s'effectue de manière classique (pneu +
vibrant),
— Température fond de couche > 100° C,
— Pas de couche d'accrochage.
NB : 3 entreprise possèdent ce type de matériel au niveau
national.
Froid, pluie et vent affectent le rendement des machines .
— Note d'information du SETRA LPC sur la régénération des
couches de surface de chaussées de mai 1981.
— Articles de la RGRA.
39 --
CLAGE À FROID
chaussée pouvant présenter des défauts tels que fissuration
thermique . déformations structurelles . Permet un traitement
partiel du profil en travers (voie lourde par exemple).
n Gamme d'épaisseur : 0 à + 15 cm.
n Contre-indications d'emploi : chaussée urbaine avec
nombreux obstacles .
— Utilisation de matériaux en place.
— Correction de l'uni longitudinal.
— Pas de pollution.
— II ne s'agit pas d'une couche de roulement proprement
dite, il y a lieu de prévoir une couche de roulement
spécifique : enduit ou BBTM, ou BBUM après mûrissement de
l'enrobé traité.
— Reprise de l'enrobé dégradé (apport structurel faible à
nul).
— Adhérence et étanchéité faible.
— Technique ancienne développée et modernisée par les
Entreprises : COLAS - SCREG - BEUGNET - LEFEBVRE.
n Nature :
1 - Enrobé classique (couches successives).
2 - Enrobé + couches successives d'enduits.
3 - Enduits successifs (3 à 4 cm) sur supports granulaires . et
sur chaussée présentant des défauts structurels.
7 - Entretien
Compatible avec toutes les techniques actuelles (enrobés
chaud - ES ou enrobés à froid).
a
Le traitement doit être adapté au problème posé:
— traitement à l'émulsion régénérante ou non,
— apport ou correction granulométrique,
une étude de faisabilité est indispensable.
Coûte en 7 cm d'épaisseur 1,3 à 1,8 l'épaisseur de 4 cm de
BBM (100g/m 2 ).
Enlèvement de tout obstacle à l'avancement des machines:
regards . tampons.
Fraisage de l'épaisseur choisie (ajout au fraisage de l'eau
d'apport nécessaire).
— Couche d'accrochage.
— Apport de liant et malaxage spécifique ou engin multifonction.
— Application au finisseur . compactage.
— Couche de roulement provisoire de scellement (émulsion
sablée ou ES monocouche).
— Couche de roulement définitive après mûrissement .
Note d'information du SETRA (avril 88) . Retraitement des
chaussées à l'émulsion de bitume.
40
Annexe 6
( ;es clemcnts concernent les techniques les plus
couramment utilisées dans les I)cpartements du
Club Regional Nlcditerrance.
Ils complotent, a partir des observations qui y ont
etc faites, les fiches techniques figurant en
anne xe > (extraites du document ACSF. colite par
le Sh RA en septembre 1980 .
ANNEXE 6 : PRESTATIONS
D'ENTRETIEN LES PLUS
COURANTES SUR LES
DIFFÉRENTES COUCHES
DE ROULEMENT PENDANT
LEUR DURÉE DE SERVICE
Techniques
Nature des
désordres
Apparition
Toutes techniques d'en- Fissuration.
duits superficiels
Ressuage.
Réparations
Réparations ponctuelles au point à temps automatique
(PATA) à partir de 3 ou 4 ans, puis tous les ans ou tous
les deux ans en fonction du trafic.
Désordres fréquents dans les Dans les zones concernées application au PATA de la
courbes ou en cas de défauts technique GLG (ou enduit sandwich).
d'exécutions .
Arrachements .
41
Annexe 6
Enrobés
Techniques
Nature des
désordres
Apparition
Réparations
Sable enrobé clouté , Départ ou indentation Immédiat ou à partir de 2 a 3 ans . Thermorecyclage + cloutage avec des matériaux pré,des clous sur petites
chauffés ou laqués ou applications de procédés spésurfaces.
ciaux.
Micro BB clouté et BB
0/10 clouté
Orniérage.
Apparition en fonction du trafic.
Fraisage sur tout le profil en travers.
Remplacement par BBTM (béton bitumineux très
mince), ou enduit bicouche ou GLG.
Départ des clous.
Immédiat ou dans les 3 ou 4 ans .
Dans les tracés peu sinueux . réparation par enduit.
Dans les courbes BBTM ou BBUM (béton bitumineux
ultra mince).
Fissuration
À l'âge de 4 â 6 ans.
Pontage des fissures les plus ouvertes.
En cas de faïençage, utilisation du PATA.
Déformation
Reprofilage ou purges suivant l'importance du problème.
Orniérage par fluage.
Thermoreprofilage + cloutage, ou enlèvement et remplacement par une technique d'épaisseur équivalente.
Bétons bitumineux semi Fissuration .
grenus 0/10 ou 0/14
Orniérage par fluage.
À partir de 4 ans.
À l'âge de 2 à 6 ans en fonction Thermoreprofilage . Dans le cas de trafic moyen ou fort.
du trafic . de la formulation et de Fraisage et remplacement par un enrobé de même
la situation géographique .
épaisseur et non orniérant.
Déformations structurelies .
Enrobés drainants
Pontage des fissures les plus importantes PATA sur
faïençage (fréquence 1 à 2 ans en fonction du trafic).
Reprofilage en attente.
Substitution partielle par un enrobé à module élevé si la
surface est conséquente.
Purges : en surdimensionnant la structure et en rétablissant l'assainissement.
Arrachements par plu- - Accidents, pertes d'hydrocar- Fraisage à froid et remplacement par BB drainant ou par
mage .
bures .
BB 0/10.
— Au droit de fissures (épau- NOTA : ce type d'enrobé périt par arrachements . Les
frures) .
réparations sont obligatoires pour assurer la sécurité.
— A mi-durée de service plumage lié aux variations de fabrication ou de mise en œuvre .
Colmatage.
A partir de la 2 e année, réduction Entretien : aspiration 1 fois par an.
d'efficacité de 40 à 60%.
Décolmatage au moins tous les 2 ans par système de
lavage haute pression avec aspiration.
Entretien général .
Enlèvement par fraisage et remplacement à l'identique
ou par BB classique.
Sont également pratiqués la mise en œuvre d'enduits ou
d'enrobés coulés à froid, et le thermorecyclage.
42
Annexe 6
Enrobés minces
Techniques
Nature des
désordres
Apparition
Réparations
Enrobés coulés à froid — Glaçage des bandes Apparition en fonction du trafic et Application d'un GLC au PATA sur les bandes de roule(ECF)
de roulement.
de la formulation à l'âge de 3 à 4 ment.
ans pour les trafics lourds.
Réparation par ECF (enrobés coulés à froid) en période
chaude.
Enlèvement par fraisage et remplacement par un autre
revêtement mince.
— Arrachements .
— Immédiats dans le cas de problèmes de formulation ou de mise
en oeuvre.
— Immédiat ou à l'âge de 3 à 4
ans s'il y a des problèmes de trafic lourd, vitesse ou tracé.
Bétons bitumineux ultra Départ en plaques Quasi immédiat ou à 3 à 4 ans.
minces (BBUM)
(pelade) dus à un mau(Expérience réduite)
vais collage sur le support.
PATA ou GLC.
Enrobé coulé à froid dans les zones dégradées.
Dans le cas de grandes surfaces, fraisage en hiver mise ne oeuvre de BBTM ou de BBUM dés que possible.
Mise en oeuvre GLG au PATA pour les réparations ponctuelles.
Enduit bicouche ou tricouche.
Dans le cas de surfaces importantes, fraisage et BBTM.
Bétons bitumineux très Fissuration et faïençage . Provoqués en général par défaut Laisser en l'état s'il n'y a pas d'arrachements ou réparaminces (BBTM)
de portance, à l'âge de 5 ou 6 tion au PATA
ans.
enduit bicouche ou GLG.
—> problème de structure.
— sur grandes surfaces . fraisage et remplacement à
l'identique.
Bétons bitumineux min- Idem BB 0/10 ou 0/14.
ces
Risques d'orniérage par
fluage .
Techniques spéciales
Techniques
Nature des
désordres
—
Apparition
Réparations
Thermorégénération Vieillissement .
(pas d'apport de liant)
— Thermoreprofilage
(éventuellement apport Arrachements à 2/3 ans .
de bitume dur)
Orniérage
Si la température de mise en
oeuvre est trop élevée.
Thermorecyclage apport Ressuages localisés
de bitume ou de régénérants
Orniérage .
Liés à l'exécution
Réparation par brûlage ou fraisage.
Si surdosage en régénérant .
Thermorecyclage (2 e passage) ou enlèvement
Recyclage à froid
À l'âge de 2 à 3 ans .
Réparations ponctuelles au PATA ou par scellement.
Si l'orniérage réapparaît, l'enrobé peut être à nouveau
thermoreprofilé.
Fissuration - Faïençage
si vieillissement trop
important.
PATA ou enduit.
Arrachements ou nids de Immédiat ou dans les 3 à 4 ans .
poules
Enrobé à froid ou à chaud.
Enduit bicouche .
43
Annexe 7
Ces fiches sont clonnces 1 titre d'exemple heur
illustrer l'application de la nlcthocic.
D'autres techniques, ou, hour une technique donnee, cles variantes de dirnensionnemcnt, auraient
pu etre testees clans chacun des cas traites .
45
Annexe 7
RD :32
PR : 0 + 000 à 2 + 500
Niveau de réponse
minimal requis
FONCTIONS
(doivent être assurées dans tous les cas)
non
significatif
+
Étanchéité
X
Adhérence
X
maître d'ouvrage)
non
significatif
Renforcer
sans objet
X
Reprofiler
sans objet
X
une fissure de glissement très localisée est
à traiter hors couche de roulement
X
OBJECTIFS
Améliorer l'uni
objectif général à ne pas négliger dans le cas présent
X
section longeant un bassin de crue récent qui a fait
l'objet d'un aménagement paysager structuré
X
Réduire le bruit
le maire de la commune demande
une réduction du bruit
CONTRAINTES
non
significatif
Étatdesurface
surface actuelle en ESU (BiCouche 0/14)
assez bien réglée
X
pas de déformations sous l'effet du trafic
X
Trafic
(niveau de service)
Seuils
Ouvrages d'art
Accotements
(surcoûts annexes)
Risque (d 'imperfection) à
la mise en oeuvre
+
Observations
++
+++
++
+++
la perception de la couche de
roulement actuelle par les riverains est assez mauvaise,
l'objectif général doit être une
amélioration très sensible.
X
+
++
T3 fort
sans objet
X
néant
X
pas de difficultés particulières
X
milieu rural + aménagements hydrauliques,
pas de contrainte particulière
X
l'actuelle couche de roulement étant perçue comme un mauvais
choix technique, éviter tout risque de mise en oeuvre de la solution
X
tracé plat, courbes peu accentuées
X
généralement pas de traitement
X
46
+++
plusieurs accès de chemins ag ricoles non revêtus, plutôt défavorables au BBDr du fait des
dépôts de terre par les pneus qui
pourraient provoquer des
bandes «colmatées».
Annexe 7
RD : 32
PR :O+000à2+500
Largeur : 7,00 m
Longueur : 2 500 m
TECHNIQUE 1
BBDr 14 cml
TECHNIQUE 2
BBSG i6 cml
Grille de choix économique
TECHNIQUE 3
BBTM
m
m
m
Coûts élémentaire s
(lin
m2
(lin .)(lin
fixe
TOTAL
m2
.) fixe
TOTAL
m2
.)
fixe
CONCLUSIONS
TOTAL
RÉALISATION
CHOIX
BBSG 0/10
Rabotage
Pontage de fissures
étanchéité
Accrochage imprégnati on
Couche de roulement
20 000 20 000
20 000 20 000
1,50
26250
1,50
26250
17,00
10 000 307 500
27,00
10 000 482 500
Réglage d'accotements
20,00
50 000
25,00
20 000
21,00
20 000
15 000 382 500
62 500
Regards
HOMOGÉNÉITÉ
DE L'ITINÉRAIRE
îlots et bordures divers
bonne, la section
suivante (urbaine) est
revêtue en BB 0/10
Glissières
Accès divers
20 000 20 000
Signalisation horizontal e
10,00
2 000 27 000
10 000
10,00
10 000
2 000 27 000
10 000
10,00
10 000
2 000 27 000
Coût de la réalisation in itiale
ENTRETIEN
450 750
durée de service : 7 ans
628 250
439 500
ADÉQUATION AU
TISSUS
D'ENTREPRISES
Emplois partiels
Pontage de fissures
Décolmatage
7,00
Renouvellement de
signalisation horizontal
technique présente
dans les marchés
généraux en cours et
très bien maîtrisée
25 000 147 500
10,00
0,00
2 000
27 000
10,00
2 000 27 000
10,00
2 000 27 000
Autres opérations
Coût d'entretien penda it la durée de service
174 500
27 000
27 000
Coût total pour la duré de service
625 250
655 250
466 500
Coût annuel moyen pré visionnel de la section
89 321
65 525
66 643
.10
3,74
3,81
5
Coût annuel moyen pré visionnel au m 2
--
47
Annexe 7
RD : 33
PR : 13 + 000 à 14 + 846
Niveau de réponse
minimal requis
FONCTIONS
non
significatif
X
Adhérence
X
maître d'ouvrage)
non
significatif
Renforcer
chaussée récente (11 ans)
X
Reprofiler
X
Améliorer l'uni
+
X
maintenir niveau > chaussée actuelle
qui est en enrobés
X
Réduire le bruit
une partie de la section
est bordée d'habitations
X
CONTRAINTES
au maître d'oeuvre
non
significatif
État de surface
BB - usure normale
X
pas de déformations observées
X
Trafic
(niveau de service)
Seuils
Ouvrages d'art
quelques regards sous chaussées
(réseaux publics autorisés)
un seul ouvrage de faible portée (10 ni)
X
accotements 1,50 m à traiter
X
la mise en oeuvre
X
tracé plat, quasi rectiligne
X
généralement pas de traitement
X
++
T3
Accotements
(surcoüts annexes)
++
X
nombreuses fissures de retrait sur BB existant
X
48
Observations
++
Étanchéité
OBJECTIFS
+++
prévoir le traitement préalable
des fissures de retrait
Annexe 7
RD : 33
PR : 13 + 000 à 14 + 846
Largeur : 6,00 m
Longueur : 1 850 m
TECHNIQUE 1
BBDr (4 cm)
TECHNIQUE 2
BBTM (2 .5 cm)
lm
f
Coûts ixe
élémentair
(lin
s
m2
.) fixe
TOTAL
m2
m (Iin .) i
TECHNIQUE 3
BBM (4 cm)
TOTAL
m2
m (lin .)
fixe
CONCLUSIONS
TOTAL
RÉALISATION
CHOIX
BBTM
Rabotage
Pontage de fissures
étanchéité
3,00
33 300
Accrochage imprégnai on
1,50
16650
17,00
110 000 198 700
Couche de roulement
Réglage d'accotement
40 .00
3,00
33 300
18,50
10 000 215 350
74 000
3,00
33 300
1,50
16650
18,00
10 000 209 800
40,00
74 000
Regards
HOMOGÉNÉITÉ
DE L'ITINÉRAIRE
flots et bordures diver
section indépendante,
entre deux carrefours
en T
Glissières
Accès divers
Signalisation horizonta le
Points singuliers (0 A
9,00
2 000
18 650
9,00
2 000 18 650
9,00
2 000
18 650
N)
Coût de la réalisation i ritiale
ENTRETIEN
341 300
267 300
352 400
ADÉQUATION AU
TISSUS
D'ENTREPRISES
Emplois partiels
Pontage de fissures
Décolmatage
6,00
Renouvellement de
signalisation horizonta e
technique traitée dans
les marchés généraux
en cours
20 000 86 600
9 .00
2 000
18 650
9,00
2 000 18 650
9,00
2 000
18 650
Autres opérations
Coût d'entretien penda it la durée de service
105 250
18 650
18 650
Coût total pour la duré 3 de service
446 550
285 950
371 050
Coût annuel moyen pr visionnel de la section
63 793
40 850
53 007
5,75
3 .68
4,78
Coût annuel moyen pr visionnel au rn z
49
- Annexe 7
RD : 83
PR :
6 + 1 100 à 12 + 000
Niveau de réponse
minimal requis
FONCTIONS
non
significatif
+
++
Observations
+++
Étanchéité
Adhérence
section rectiligne, vitesses réelles élevées
OBJECTIFS
maître d'ouvrage)
Réduire le bruit
pas de riverains
X
CONTRAINTES
non
significatif
État de surface
enduits superficiels
chaussée souple, pas d'assise traitée
T4 à T3 faible
néant
X
accotements non revêtus
X
pas de contrainte
X
la mise en oeuvre
pas de contrainte
X
tracé plat, rectiligne
X
pas de traitement en général
X
++
X
X
Accotements
(surcoûts annexes)
+
X
pas de contrainte
Ouvrages d'art
chaussée très ancienne à moderniser sans dépenses disproportionnées au trafic faible
X
objectif général, à ne pas négliger dans le cas présent
X
Seuils
+++
X
voie peu circulée
Trafic
(niveau de service)
++
X
+
profil en travers déformé
Améliorer l'uni
non
significatif
X
Renforcer
Reprofiler
X
50
+++
un reprofilage est à prévoir si la
technique choisie ne permet pas
de l'intégrer
Annexe 7
RD : 83
PR : 6 + 1 100 à 12 + 000
Largeur : 5,00 m
Longueur : 5 000 m
TECHNIQUE 1
BB 0/10 (6 cm)
m
Coûts élémenta
(lin
ires
m2
.)
fixe
TECHNIQUE 2
BB 0/14 (8 cm)
' TOTAL
m2
m (lin .) .
fixe
TECHNIQUE 3
reprofilage + BBTM
TOTAL
m2
m (lin .)
{
RÉALISATION
fixe
1
CONCLUSIONS
TOTAL
CHOIX
Reprofilage préalabl e
17,00
425 000
18,50
10 000 472 500
BB 0/10
Rabotage
Pontage de fissures
étanchéité
Accrochage imprégr cation
Couche de roulemer t
1,50
37 500
1 .50
37 500
27 .00
10 000 685 000
36 .00
10 000 910 000
Réglage d'accoterne nts
25,00
125 000
30 .00
150 000
20 .00
100 000
Assainissement laté al
Regards
HOMOGÉNÉITÉ
DE L'ITINÉRAIRE
(lots et bordures div ers
BB réalisé sur la
section précédente
Glissières
Accès divers
Signalisation horizon 'tale
9,00
2 000 47 000
9,00
2 000 47 000
9,00
2 000 47 000
Autres coûts indirec s
Coût de la réalisatio initiale
ENTRETIEN
894 500 1
durée de service 11 ans
1 144 500
1 044 500
ADÉQUATION AU
TISSUS
D'ENTREPRISES
Emplois partiels
Pontage de fissures
technique traitée dans
les marchés généraux
en cours
Décolmatage
Renouvellement de
signalisation horizon tale
1800
4 000 94 000
18,00
4 000 94 000
18,00
4 000 94 000
Autres opérations
Coût d'entretien pen Jan' la durée de service
94 000
94 000
94 000
Coût total pour la du rée de service
988 500
1 238 500
1 138 500
Coût annuel moyen I )révisionnel de la section
89 864
103 208
113 850
3,59
4 .13
4,55
Coût annuel moyen I )révisionnel au m 2
Photocomposition et mise en page : Agence Parisienne d'Edition (1) 43 20 77 80
Impression : IJN (1) 60 86 44 80
Ce document est propriété de l'Administration, il ne pourra être utilisé ou reproduit,
même partiellement sans l'autorisation du Club d'Echanges d'Expériences sur les Routes Départementales
© 1994 Club PEchanges d'Expériences sur les Routes Départementales
ISBN 2 11 085745 5
0
bjectifs, contraintes, coûts (y compris des travaux
annexes) sont parmi les éléments qui devraient
logiquement intervenir dans le choix entre les différentes
techniques disponibles pour le renouvelleraient de la
couche de surface d'une chaussée.
Rester objectif, aborder les problèmes avec rationalité,
imaginer un moyen de faciliter la tâche des techniciens
de la route pour mieux préparer ce choix et l'expliquer
aux décideurs ont été quelques unes des motivations du
Club Méditerranée.
Un groupe de travail a conçu, dans une démarche
logique, un outil simple cherchant à répondre à ces
préoccupations.
Adaptables facilement, la méthode proposée est illustrée
par des exemples concrets issus d'un département
Ce document est en vente sous la référence : D9437
au bureau de Vente des Publications du SETRA - Tél . : (1) 46 11 31 53 et (1) 46 11 31 55
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clic vente : 100
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