Recherche à Brest. Un jeune chercheur en imagerie médicale primé

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Recherche à Brest. Un jeune chercheur en imagerie médicale primé
 OuestFrance.fr
24 novembre 2014
Recherche à Brest. Un jeune chercheur en imagerie médicale primé
Mathieu Hatt, chercheur au Laboratoire de traitement de l'information médicale (Latim), a reçu le
« Bruce H. Hasegawa Young investigator medical imaging science award ».
Ce prestigieux prix récompense l'originalité et l'importance de « ses contributions en analyse et
traitement d'images multimodales pour l'oncologie et la radiothérapie ».
Il est décerné chaque année par la société savante IEEE (Institute of electrical and electronics
engineers) à un jeune chercheur ayant soutenu sa thèse depuis moins de six ans. C'est la première fois
depuis sa création en 1997 qu'un Français est récompensé.
Diplômé en informatique, Mathieu Hatt a obtenu son master recherche de l'université de Strasbourg en
2004. Pour sa thèse, il a rejoint l'équipe « imagerie multimodalité quantitative pour le diagnostic et la
thérapie » dirigée par Dimitris Visvikis au Latim.
En 2008, il a reçu le prix de la meilleure thèse en imagerie biomédicale, décerné par la section française
de l'IEEE. Après des travaux de post-doctorat à Brest, Londres et Maastricht, il a été recruté comme
chargé de recherche par l'Inserm en 2012.
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Edp-Biologie.fr
26 novembre 2014
L’hématologie à portée de main
La société Alere et Melet-Schloesing Laboratoires ont paraphé un accord de distribution concernant le
MS4s qui vient compléter la gamme d’Alere. Automate d’hématologie en biologie délocalisée, le MS4s
réalise la Numération formule sanguine (NFS) avec 10 à 30 µl de sang total (3 sous-populations ou 5
sous-populations leucocytaires au choix) et donne le résultat en moins d’1mn 30 s.
La NFS complète l’offre de la société Alere, spécialiste des tests de diagnostic rapide et des analyseurs
en biologie délocalisée, avec Triage (panel cardiaque), Epoc (gaz du sang et métabolites) et Afinion
(CRP, HbA1c). Cette nouvelle gamme permettra notamment de proposer des solutions multiples comme
CRP+NFS, indissociables pour de nombreuses demandes de biologie clinique.
Le MS4s d’un encombrement réduit (L 21 cm x H 34 cm x P 25 cm, 13 kg) trouve facilement sa place
dans les laboratoires décentralisés ainsi que dans tous les types d’unités de soins. Il bénéficie d’une
garantie de 5 ans.
Numération: GB, GR, PLT, Hb, VGM, Hct, TCMH, CCMH, VMP, Pct, IDR, IDP.
Formule: Lym #%, Mon #%, Neu #%, Eo #%, Ba#%.
Histogrammes: Erythrocytes – Leucocytes – Thrombocytes – Eosinophiles.
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PourquoiDocteur.fr
26 novembre 2014
SIDA : les seniors négligent les risques
Entre 2003 et 2012, la proportion des personnes de plus de 50 ans dépistées séropositives est
passée de 13 à 18 %. Et pourtant, cette population est plus sensible au virus.
Mood Board / Rex Featur/REX/SIPA
Le VIH n'est pas qu'une maladie de jeunes. Entre 2003 et 2012, la proportion des personnes de plus de
50 ans dépistées séropositives est passée de 13 à 18 %. Problème, les seniors ne se sentent pas
concernés par le VIH, comme le révèle une enquête (1) réalisée pour le laboratoire Janssen pour
laquelle 1 310 individus âgés de 50 à 70 ans et 543 individus âgés de 18 à 49 ans ont été interrogés.
12 % des séniors se sentent concernés par les risques d'infection
Si la population des 50-70 ans ne se considère pas comme étant moins bien informée, elle se sent, en
revanche, clairement moins concernée par les risques d’infection : Ils ne sont que 12 % contre 28% des
18-49 ans. De plus, les 50-70 ans n’estiment pas faire partie des populations les plus à risques Ils ont
donc tendance à moins se faire dépister que les jeunes : 46 % des 50-70 ans ont déjà réalisé un
dépistage contre 61 % pour les 18-49 ans. Enfin, les prises de risque sont aussi plus grandes chez les
seniors : parmi ceux qui ont eu plusieurs partenaires ces cinq dernières années, 37 % n’ont jamais mis
de préservatif et 26 % n’en ont mis que de temps en temps. Chez les 18-49 ans, les rapports sont
inversés : ils sont seulement 12% à n'avoir jamais mis de préservatif mais ils sont 45 % à n’utiliser un
préservatif que de temps en temps.
Une population plus sensible à l'infection
En plus d’une plus grande prise de risque, les peronnes âgées sont plus sensibles à cette infection.
Selon le Center for Disease Control and Prevention (CDC) américain, l’âge accélère le passage du VIH
au développement du sida et atténue la réactivé de la cellule CD4 à un traitement antirétroviral. Pour le
sociologue Georges Vigarello, si les séniors ont beaucoup entendu parler du VIH au début de
l’épidémie, « aujourd’hui l’information ne circule plus de la même façon, la thématique n’est plus
centrale ». Ce manque d'information, coupler avec le fait qu'il n'existe pas de campagnes ciblées
spécifiquement sur cette population, peut expliquer pourquoi ils se sentent moins concernés par le VIH.
Population sous-diagnostiquée et de manière trop tardive
Le Pr Gilles Pialoux décrit une situation doublement problématique : « On observe à la fois un sousdiagnostic, les seniors ne sont pas assez dépistés, et un diagnostic tardif, puisque quand ils sont
dépistés c’est souvent tard, avec un nombre de cellules CD4 inférieur à 200 [par mm3]. » Le chef de
service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon juge « regrettable » que l’on ne propose
pas plus systématiquement un dépistage du VIH à cette population de plus de 50 ans qui fréquente le
système de santé. Et mentionne « un déficit de la perception du risque : les jeunes pensent que le VIH
est un truc de vieux, et les vieux pensent que c’est un truc de jeunes ». Pourtant, dans son service, il a
déjà soigné une femme contaminée à l’âge de 78 ans... (1) Etude réalisée par Opinion Way par
emailing pour le laboratoire Janssen. Les interviews ont été réalisées entre le 24 et le 26 septembre
2014, entre le 01 et le 03 octobre 2014, et entre le 08 et le 10 octobre 2014.
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