marie-christine laurel

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marie-christine laurel
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PRESENTATION
MARIE-CHRISTINE LAUREL
Vit et travaille à Paris
[email protected]
« Mes propositions reposent sur l’échange. C’est à la fois la
matière première et la matière pensante de mes projets.
Mon terrain d’exploration se situe dans les interstices de
la rencontre. Les contours de ces rencontres dessinent
une intimité sans borne. C’est là un espace malléable,
permettant de faire sens, de nourrir et de stimuler la
pensée. Je propose des expériences artistiques. Le terme
anglais to experience n’a pas d’équivalent en français.
Mais, l’idée que je défends n’est non pas d’expérimenter
l’art mais de « l’expériencer », de le vivre comme une
expérience » Marie-Christine Laurel
Présidente de l’association Laurel &S., espaces/
projets artistiques
Membre du White Club (www.whiteclub.at)
Formation
2006 Master professionnel Médiation et Ingénierie
Culturelle, Nice
2004 Maîtrise Droit international et droit anglais,
Cergy
Expositions
2009
«Be my guide», en collaboration avec Erik Hable, Paris
2008
«Madame, Monsieur», dans le cadre de Je risque – vous
prenez la correspondance?, Galerie Cortex Athlético,
Bordeaux
«Princesse Aliénée», White Club Space #3, Sazlbourg,
Autriche
«Le dernier repas», performance dans le cadre d’Aut
our de la table, Laurel &S., Paris
2007
«Points de suspension», Bellevilloise, Paris
«Champs de pommes carrés», installation éphémère
dans le cadre de l’exposition Gossip Deluxe, White
Club Space #1, Salzbourg, Autriche
2004
Ex position collective, Ecole nationale d’art de Cergy
La culture, Université de Cergy-Pontoise
Résidences
2008
Résidence au pôle La Générale en théorie, Sèvres
Résidence-workshop, vidéo, Flight into fiction, Vilnius,
Lituanie
Commissariats
2008
Autour de la table, dîners-performances, Paris :
- «La barbe à papa», Erik Hable. Intervenants : Isabelle
Hersant, Valérie Severac
- «Histoires d’un soir», Claire de Colombel. Intervenants:
Camille Soler, Jérôme Houadec
- «Le dîner sera-t-il fumeur?», Aude Louzé et Aurélie
Stéfani. Intervenants : Diane Pigeau, Jérémie Strauch
2007
Tumbleweed, N202 / White Club, Museaav, Nice,
Coopération N202 / White Club / Laurel&S, White Club
Space #2, Salzbourg, Autriche
ECHO, Gerhard Senz et Brandt X, ASAHG, Salzbourg
2005
Art Sweet Art Home Gallery, expositions en
appartement, Salzbourg, Autriche :
- Home coming queen, Bärbel Miklautz
- Coming home, Marianne Lang et Johannes Kubin
- Sounds of silence, Elisabeth Schmirl
- Tools and devices, Erik Hable
Textes
2007
«Le White Club a dit…», texte du catalogue, White
Club Space #1, Salzbourg
2006
«Sample», Erik Hable, texte d’exposition, Musée des
Beaux -Arts, Nice
«Les marionnettes», Birgit Pleschberger, texte pour
Artaward, Strabag, Vienne, Autriche
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/// en attendant, Marie-Christine LAUREL, une proposition du LIVING ROOM pour Possible(s) organisé par le collectif EXIT///
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PRESENTATION
2009
Be my guide
Rendez-vous, Paris
En collaboration avec Erik Hable
BE MY GUIDE propose pendant l’année trois rendez-vous
axés autour de rencontres. Notre proposition artistique
se situe sur le terrain de l’échange, il s’agit d’explorer le
quotidien dans les interstices de la relation à autrui. [...]
BE MY GUIDE #1 - 28.06.2009
Une ballade virtuelle
Un parc, un pique-nique et une carte de Paris.
« Chaque convive est invité à raconter son histoire.
D’anecdotes en anecdotes, nous sommes invités
à voyager dans Paris, à circuler parmi les histoires
personnelles. A l’instar d’internet , où les informations
sont accessibles à tous, où il n’est plus besoin de se
déplacer, nous vous proposons une ballade à travers
les époques et les lieux dans le contexte intime d’une
transmission orale. La nappe du pique nique représente
la carte de Paris. A chaque histoire racontée par un
invité, nous prenions des notes sur la carte. » MarieChristine Laurel
2008
Madame, Monsieur
Installation
du projet Je risMusée des rencontres dans le cadre
, Galerie Cortex
nce?
nda
espo
que, vous prenez la corr
8
Athlético, Bordeaux, 200
« [...] Tous les jours, un courrier identique, non anonyme,
on sait que c’est le restaurant japonais du coin, l’agence
immobilière du quartier, … mais adressé à des anonymes
généralisés, plus précisément à des consommateurs
potentiels. Ces courriers, je les prends comme une
correspondance qui m’est personnellement adressée.
Alors, je me déplace et je suis leurs instructions: essayer le
menu à 15€, et si je veux je peux prendre pour emporter
et j’ai -10% ; non, je ne connais pas d’appartement à
vendre dans mon immeuble, mais je souhaitais vous le
dire…Chaque jour, un courrier vous sera adressé [...]
Je récolte les courriers dans ma boîte aux lettres.
J’exécute les instructions. Je confectionne des cartes
postales avec au verso mon avis, mes idées, mes
sensations que je renvoie à la structure d’accueil, une
galerie, un lieu d’art contemporain… je les adresse à
«Madame et Monsieur Public», une personne clairement
identifié sous ce générique. C’est accorder une valeur au
public qui n’est pas nominative et révéler sa place dans
la sphère artistique » Marie-Christine Laurel
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/// en attendant, Marie-Christine LAUREL, une proposition du LIVING ROOM pour Possible(s) organisé par le collectif EXIT///
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PRESENTATION
2008
Aliénée
Performance
riche, 2008
White Club Space #3, Sazlbourg, Aut
«Un appel à contribution a été lancé pour récolter
des cheveux de 5cm minimum pour la réalisation
de l’oeuvre. Une tresse d’une longueur d’environ 60
mètres a été réalisée. La performance a lieu dans une
salle inaccessible au public. Je suis enroulée de cette
longue tresse. De l’autre côté de la pièce, le public. Un
mur nous sépare. Sur ce mur, il y a un petit trou d’un
diamètre de 10 cm par lequel passe la tresse, notre seul
lien physique. Le public est invité à tirer sur la tresse
jusqu’à ce que je puisse me dérouler complètement. Les
différentes personnes qui ont tiré sur cette tresse, ont
spontanément emporté la tresse dans les différentes
salles d’exposition. A la fin, le public coupe la tresse. Je
me délivre de la performance, et j’ouvre la salle. Avec les
quelques mètres de tresse qu’il me reste, je confectionne
des noeuds que je mets autour du poignet ou accroche
à la veste de mes interlocuteurs» Marie-Christine Laurel
2008
Le dernier repas
Performance
s, 2008
dans le cadre d’Autour de la table, Pari
« [...] Autour de la table allie performance, débat et dîner.
Il interroge nos pratiques culturelles, la place de la
performance et du public. Il s’agit d’interroger les formes
rituelles du repas, la charge symbolique et ou religieuse
qu’il a. Le dîner est une activité quotidienne avec ses
codes et ses habitudes. Malgré cette forme protocolaire,
c’est un temps qui peut être convivial. Le dernier repas,
propose une performance, où les convives font parties
intégrantes du dispositif. [...]
Dans le salon, [...] un miroir à taille humaine. Les invités
rentrent un à un et s’installent par terre autour de ce
miroir. [...] une gêne s’installe, car ils ne se connaissent
pas, les comportements de bienséance semblent être
de rigueur. [...] je demande à ma soeur de commencer
à apporter le visage. Peu à peu, le dîner est posé sur
ce miroir. Apparaît une sculpture en riz. Il s’agit en
effet [...] de mon corps tout entier qui semble flotter
dans le miroir. Je vais dans la cuisine pour préparer la
sauce que j’avais mise dans des seringues. (J’apprends
plus tard qu’un des convives à ce moment là, avait
suggérer aux autres de partir) Je reviens [...], les invités
ont commencé à se servir à la main, et finalement,
tous inconnus au départ, ce dispositif a développé un
sentiment d’appartenance, d’expérience collective. [...]
Un climat tout autre se dessine. [...] Chacun parle de son
rapport au corps. Pendant la soirée, quelqu’un aura dit
«la performance, c’est nous ». Marie-Christine Laurel
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/// en attendant, Marie-Christine LAUREL, une proposition du LIVING ROOM pour Possible(s) organisé par le collectif EXIT///
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