seance du 16 fevrier 2007.
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seance du 16 fevrier 2007.
SEANCE DU 16 FEVRIER 2007. Présents : M.M. R.BIREN, Bourgmestre-Président; A.PERPETE, A.BALON, J.-M.TRIFFAUX, Mme A.-C.GOFFINET-BEKAERT, M. A.EVEN et Mme M.-Th.DENIS-TRUM, Echevins; M.M.G.MEDINGER, R.MULLER, Mme M.CHARLIER-GUILLAUME, M.M.B.DAXHELET, A.DEWORME, Y.DELHAYE, C.BAVAY, X.KROELL, V.MAGNUS, J.-M.LAMBERT, D.DUBOIS, A.SCHANUS, D.PONCELET, Melle S.CHAIDRON, M.M.D.LAFORGE, P.MATHIEU, G.CASTAGNE et Mme I.CHAMPLUVIER, Conseillers; M.Ph.DEFRANCE, Secrétaire communal. + + + M. le Président ouvre la séance publique à dix-neuf heures sept minutes. + + + Il demande d’excuser l’absence de Mme la Conseillère M.-C.CLAUSSE, de Melle la Conseillère G.SCHMIT et de M. le Conseiller J.ENSCH, empêchés. Il annonce que M. le Président du C.P.A.S., G.SCHUSTER, rejoindra le Conseil plus tard. 1. Administration générale : approbation du procès-verbal de la séance précédente. M. le Conseiller Y.DELHAYE tient à remercier M. le Secrétaire communal pour avoir pu compulser plus tôt le procès-verbal. Il signale qu’une petite erreur s’est glissée à la page 7. Il précise que dans le dernier paragraphe, ce n’était pas M. l’Echevin A.BALON qui intervenait, mais M. l’Echevin A.PERPETE. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité approuve le procès-verbal de la séance précédente. des 25 membres présents, 2. Administration générale : communication d’ordonnances de police de réglementation de la circulation. Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, prend acte de la communication qui lui est donnée par M. le Bourgmestre, qu’il a été amené à prendre les ordonnances de police suivantes : 1 - le 15 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules rue du 25 Août, 6 à 6700 Arlon, en raison de travaux de restauration d’immeuble, en date du 17 janvier 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 16 mars 2007 à 18 heures ; - le 15 janvier 2007 : pour réglementer la circulation des véhicules rue du Musée à 6700 Arlon, en raison du renforcement de point lumineux, en date du 16 janvier 2007, de 07 heures à 12 heures ; - le 15 janvier 2007 : pour réglementer la circulation des véhicules RN 82 à 6700 Arlon, depuis son carrefour avec la RN4 et de l’E 411 en raison de travaux d’arasement de voirie, en date du 15 janvier 2007 de 07 heures à 17 heures jusqu’au 26 janvier 2007 ; - le 15 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules dans diverses artères de la Ville pour des travaux ne durant pas plus d’un jour au même endroit, en raison de travaux de plantation ou de remplacement de poteaux pour le compte de Netmanagement, en date du 15 janvier 2007 jusqu’au 31 décembre 2007 ; 2 - le 15 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules rue des Déportés, 84 à 6700 Arlon, en raison du placement d’un échafaudage, en date du 15 janvier 2007 à partir de 07 heures jusqu’à fin des travaux (environ 3 jours) ; - le 15 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon en raison d’une cérémonie funéraire en date du 16 janvier 2007, à partir de 09 heures à 12 heures ; - le 15 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules sur le côté de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison d’une conférence de presse en date du 17 janvier 2007, de 08 heures à 12 heures ; - le 17 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules place Léopold à 6700 Arlon, en raison du placement d’une patinoire, en date du 11 décembre 2006 à partir de 07 heures jusqu’au 16 janvier 2007 à 20 heures ; - le 17 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules Avenue V. Tesch, 81 et rue des Thermes Romains (arrière du bâtiment) à Arlon, en raison du placement d’un échafaudage, en date du 08 janvier 2007 à partir de 08 heures jusqu’au 30 janvier 2007 à 18 heures ; - le 17 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules rue des Déportés, 7-9 à Arlon, en raison d’une restauration d’immeuble, en date du 02 janvier 2006 à partir de 08 heures jusqu’au 31 janvier 2007 à 18 heures ; - le 17 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules rue G. Molitor à Arlon, en raison de cérémonies de remise du commandement militaire de la Province en date du 30 janvier 2006, de 15 heures à 20 heures ; - le 21 décembre 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules dans diverses artères de la Ville en raison de travaux d’entretien d’éclairage public et de signalisation lumineuse, en date du 01 février 2007 au 01 février 2008 ; - le 22 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules avenue du Bois d’Arlon à Arlon, en raison de la pose de conduite de gaz, pour le compte de Netmanagement, en date du 29 janvier 2007 à partir de 08 heures jusqu’au 28 février 2007 à 18 heures ; - le 22 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules avenue de la Gare, 15 à Arlon, en raison de travaux de sécurisation de façades, en date du 19 janvier 2007 à partir de 08 heures jusqu’à fin de chantier ; 3 - le 22 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules rue Joseph Netzer (devant l’ancienne Banque Générale) à Arlon, en raison du placement de deux containeurs, en date du 1er janvier 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 09 février 2007 à 18 heures ; - le 07 février 2007 : pour réglementer la circulation des piétons rue Joseph Netzer, 5 à 6700 Arlon, en raison du placement d’un échafaudage, en date du 07 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 23 février 2007 à 18 heures ; - le 07 février stationnement des d’un déménagement jusqu’à 12 heures - le 23 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules entre la rue du Parc, l’arrière du Hall Polyvalent et le parking devant celui-ci à Arlon, en raison d’un raccordement au réseau d’égouttage, en date du 22 janvier 2007 à partir de 08 heures jusqu’à fin de chantier (environ trois mois) ; - le 23 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison d’une cérémonie funéraire en date du 24 janvier 2007, à partir de 13 heures 30’ jusqu’à 16 heures ; - le 25 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules place des Fusillés, 84 à Arlon, en raison de travaux de restauration d’immeuble, en date du 01 février 2007 à 07 heures jusqu’au 02 mars 2007 à 18 heures ; - le 25 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison d’une cérémonie funèbre en date du 27 janvier 2007, de 09 heures à 11 heures ; - le 25 janvier circulation des Ville, en raison 2007 à 14 heures - le 31 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules au Quartier Saint-Donat à Arlon, en raison des travaux de terrassement de l’immeuble « Vierge Noire », en date du 02 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 30 mars 2007 à 19 heures ; - le 31 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules rue Paul Reuter, 43-45 à Arlon, en raison du placement d’un containeur, en date du 1er février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 02 mars 2007 à 18 heures ; - le 31 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules rue du Marché-au-Beurre, 5 à Arlon, en raison de travaux de restauration d’immeuble, en date du 30 janvier 2007 à partir de 07 2007 : pour réglementer la circulation et le véhicules rue Porte-Neuve, 11 à Arlon, en raison en date du 09 février 2007, à partir de 09 heures ; 2007 : pour réglementer le stationnement et la véhicules dans diverses artères et places de la des journées « Fermes en Ville », en date du 29 mars jusqu’au 02 avril 2007 à 14 heures ; heures jusqu’au 16 février 2007 à 18 heures ; 4 - le 31 janvier 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison d’une cérémonie funéraire en date du 1er février 2007,de 13 heures 30’ à 15 heures 30’ ; - le 02 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules rue des Déportés, 7-9 à Arlon, en raison de travaux de restauration d’immeuble, en date du 01 février 2007 à 08 heures jusqu’au 02 mars 2007 à 18 heures ; - le 02 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules rue de la Côte Rouge, en raison de l’organisation du Grand Feu à Bonnert, en date du 03 mars 2007 au 04 mars 2007 fin de la manifestation ; - le 02 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules avenue Numa Ensch Tesch à Arlon, en raison de travaux de rénovation de voirie, en date du 05 février 2007 à 07 heures jusqu’à fin de chantier (100 jours ouvrables) ; - le 05 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules avenue Numa Ensch Tesch à Arlon, en raison de travaux de rénovation de voirie, en date du 05 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’à fin de chantier (10 jours ouvrables) ; - le 05 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules place Schalbert, place du 2ème Bataillon de Remagen et sur le triangle longeant la rue de Neufchâteau à Arlon, en raison de l’implantation d’une fête foraine, en date du 06 mars 2007 à partir de 08 heures jusqu’au 19 mars 2007 à 18 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules dans diverses artères de Sterpenich en raison de la kermesse locale, en date du 02 mai 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 08 mai 2007 à 18 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules dans diverses artères d’Udange en raison de la kermesse locale, en date du 09 mai 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 15 mai 2007 à 18 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules place Schalbert, place du 2ème Bataillon de Remagen et sur le triangle longeant la rue de Neufchâteau à Arlon, en raison d’une fête foraine, en date du 15 mai 2007 à partir de 08 heures jusqu’au 21 mai 2007 à 18 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules dans les environs du champ de foire, plaine des Manœuvres à Arlon, en raison de la fête d’Arlon, en date du 09 juillet 2007 jusqu’au 26 juillet 2007 ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules rue du Ruisseau à Arlon, en vue d’assurer le bon déroulement de la kermesse de Waltzing, en date du 18 octobre 2007 à partir de 16 heures jusqu’au 23 octobre 2007 à 10 heures ; 5 - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules rue du Moulin à Fouches, en vue d’assurer le bon déroulement de la kermesse de Fouches, en date du 30 octobre 2007 à partir de 15 heures jusqu’au 07 novembre 2007 à 18 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules le long du Hall Polyvalent et à l’arrière de la Maison de la Culture à Arlon, en raison de la mise en place d’un chapiteau devant le Hall Polyvalent, à l’occasion du Salon du Bâtiment 2007, en date du 05 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 21 février 2007 à 20 heures ; - le 05 février 2007 : pour réglementer la circulation des véhicules au carrefour giratoire de la RN 82 avec la RN 40 (Weisgerber) à Arlon, en raison de travaux d’aménagement d’un giratoire (pose d’une œuvre d’art) en date du 12 février 2007, à partir de 07 heures jusqu’à fin de chantier (deux à trois semaines) ; - le 06 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules square Albert 1er et sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison de la cérémonie du 73ème Anniversaire de la Mort du Roi Chevalier en date du 17 février 2007, de 10 heures à 12 heures ; - le 06 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules sur le parvis de l’église Saint-Martin à Arlon, en raison d’une cérémonie funéraire en date du 07 février 2007, de 12 heures 30’ à 15 heures ; - le 06 février 2007 : pour réglementer le stationnement des véhicules avenue de la Gare, 5 à 6700 Arlon, en raison d’un déménagement en date du 03 mars 2007, de 08 heures à 18 heures ; - le 06 février 2007 : pour circulation des véhicules rue placement d’un échafaudage, en heures jusqu’au 30 mars 2007 à - le 06 février 2007 : pour réglementer le stationnement et la circulation des véhicules avenue J.B. Nothomb à Arlon, en raison du placement d’un plateau ralentisseur avec piétonnier, en date du 07 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’à fin du chantier (environ huit jours) ; - le 09 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules avenue J.B. Nothomb et rue G. Molitor à Arlon, en raison de travaux de placement d’un plateau ralentisseur avec piétonnier, en date du 07 février 2007 à 07 heures jusqu’à fin de chantier (environ huit jours) ; - le 09 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules avenue Numa Ensch Tesch, 20 à Arlon, en raison de travaux de remplacement de raccordement électrique, pour le compte de Netmanagement, en date du 19 février 2007 de 07 heures jusqu’à fin de chantier ; réglementer le stationnement et la du Bastion, 36 à Arlon, en raison du date du 19 février 2007 à partir de 07 18 heures ; - le 12 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules avenue Numa Ensch Tesch à Arlon, en raison du démontage de poteaux d’éclairage public, pour le compte de Netmanagement, en date du 12 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 13 février 2007 à 18 heures ; - le 12 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules rue du Beynert, en raison de travaux de raccordement à la distribution d’eau, pour le compte de la SWDE, en date du 19 février 2007 à partir de 07 heures jusqu’au 23 février 2007 à 18 heures ; - le 12 février 2007 : pour réglementer la circulation et le stationnement des véhicules rue Jean de Feller à Arlon-Autelhaut, en raison de l’aménagement du lotissement THEIS, en date du 19 février 2007, à partir de 07 heures jusqu’au 09 mars 2007 à 18 heures . 3. Administration générale : rapport affaires de la Ville pour l’exercice 2005. annuel sur la situation et les Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, prend acte du rapport annuel sur la situation et les affaires de la Ville pour l’exercice 2005. 4. Administration générale : lettre des ‘Amis des Musées’ concernant la modification de la dénomination de la Ville : point de la question. M. le Président rapporte que chacun a reçu une copie de la lettre des ‘Amis des Musées’ d’ARLON. Il signale qu’une délégation du Conseil d’Administration de cette asbl a été invitée pour s’expliquer au cours d’une séance d’un précédent Collège. Il fait savoir que celle-ci était composée de son Président M. Gilbert JUNGEN, de M. Robert DEFRANCE, Vice-Président, ainsi que de M. Olivier de BRIEY, Conseiller juridique. Il ajoute que le Conseil communal a souhaité rencontrer cette demande et la parole sera donnée à l’Assemblée. Il rappelle que la proposition consiste à pouvoir appeler ARLON, ARLON-LA-ROMAINE. M. le Conseiller V.MAGNUS, du groupe cdH, estime qu’il s’agit d’un bel exemple de démocratie participative. En effet, il explique qu’une association désireuse de promouvoir les musées d’ARLON a une idée et souhaite que le Pouvoir politique se prononce. Il précise que tous les membres de cette asbl ne sont pas domiciliés à ARLON et portent pourtant un intérêt à la Ville. Il estime que c’est une belle reconnaissance pour la cité. Il ajoute que c’est aussi un exemple de démocratie participative car, l’appellation d’ARLON-LAROMAINE qui peut certes paraître saugrenue à certains, a suscité un débat dans la Presse et même sans doute dans les familles. M. le Conseiller considère que débat rime avec démocratie. Il déclare qu’en tant que gestionnaires d’une Ville, ceux-ci ont la responsabilité d’étudier la faisabilité d’un projet dont les conséquences, s’il venait à se réaliser, ne seraient pas aussi anodines qu’il faut le croire. Il précise que des modifications administratives, des modifications de terrains, de panneaux routiers, touristiques, devront être prévues et il y aura une implication dans la vie journalière des citoyens. Il ajoute qu’il ne voudrait pas oublier les entreprises, les professions libérales et les commerces qui lui tiennent fort à cœur. A l’instar de VAISONLA-ROMAINE, il se demande si ARLON est réellement romaine. L’Honorable Membre 6 déclare que, si effectivement le pont de VAISON est le symbole de sa romanité, qu’en est-il d’ARLON. Incontestablement, il reconnaît que pour les archéologues et les historiens, ARLON possède un passé romain et ce n’est certes pas l’Echevin des travaux qui le démentira. Cependant, il estime que peu de vestiges hors sol sont impressionnants et que ceux existants auraient bien besoin d’un entretien régulier. Il déclare que c’est donc plus dans son histoire et dans son musée, que la romanité d’ARLON est actuellement une réalité pour les citoyens. Il ajoute que la proposition à faire aux ‘Amis des Musées d’ARLON’ tient en deux points. Qu’ils démontrent par un plan d’action sur plusieurs années comment ils envisagent de mettre en évidence les origines romaines d’ARLON. Qu’ils présentent un dossier étayé, étoffé, répondant aux questions évoquées, à savoir les démarches à entreprendre, les coûts d’une telle modification et les applications pour l’ensemble des composantes de la cité. M. le Conseiller J.-M.LAMBERT, du groupe ECOLO, déclare qu’hier soir au cours d’une réunion locale, les avis se sont révélés relativement partagés. Il fait savoir que des personnes sont réellement enchantées et d’autres beaucoup plus réservées. Il tient à citer les idées qui ont été émises. Il précise que les personnes contre cette appellation disaient qu’elles avaient aujourd’hui des attaches luxembourgeoises plutôt que romaines, même si effectivement leurs origines sont romaines, voire gallo-romaines. Se faisant l’écho de l’ensemble des personnes qui se sont exprimées, l’Honorable Membre déclare que certaines ont estimé que les Romains étaient quand même des envahisseurs. Tout en étant pour la protection des sites, la mise en valeur du musée lapidaire, etc…, il fait savoir qu’il existe à ARLON beaucoup plus de plâtres que de pierres authentiques, originelles. Il ajoute que des pierres authentiques se trouvent beaucoup moins à ARLON que dans la Capitale, notamment au Cinquantenaire. Cependant, M. LAMBERT estime que l’idée est très bonne et il déclare y être favorable. Il relate qu’en 2002, lors d’une réunion locale ECOLO à ARLON, il en avait d’ailleurs émis l’idée. Il explique que ce serait fédérateur d’énergie et jusqu’à aujourd’hui, TOURNAI, TONGRES et ARLON se gargarisent chacune d’être la plus ancienne ville de Belgique. Il considère qu’au moins une de ces villes devrait prendre les devants pour dire qu’il y a une ville en Belgique qui se targue d’être romaine. Il fait savoir que cette idée lui est venue à la vue d’un panneau indiquant ‘ARLON Ville Romaine’ placé sur la N4. Il ajoute qu’en voyant l’état de ce panneau, certains automobilistes pourraient se demander si celui-ci ne date pas réellement de l’époque romaine. Il précise que c’est ce fait qui l’avait quelque peu poussé à se demander si dans cette situation quelque peu tristounette, il n’y aurait pas une opportunité d’amener un renouveau sur la Ville et également fédérer des énergies. Selon M. le Conseiller Y.DELHAYE, du groupe MR, il ne faudrait pas non plus que ce soit considéré par les villes voisines comme un repli identitaire. Il estime que l’idée est intéressante en soi. Toutefois, au stade actuel, il souligne qu’un gros travail de fond sera à envisager au niveau des implications financières, économiques, touristiques et celui-ci devra déboucher sur une consultation populaire. M. l’Echevin A.PERPETE, du groupe PS, souhaiterait dire qu’il n’a pas encore d’avis tranché sur le sujet car, il est trop tôt et ce ne serait pas raisonnable. Selon lui, il existe deux risques qu’il faut essayer de ne pas courir. Il précise qu’en premier, si une décision devait être prise un jour, et que celle-ci n’engendrait aucun impact, aucun effet, comme si rien n’avait été fait, alors justement rien ne doit être changé. En deuxième lieu, M. l’Echevin explique que si rien de concret ne s’en suivait, ce serait une déception, voire une certaine colère. Car, il considère que si ce changement 7 de nom devait avoir lieu, c’est surtout vers l’extérieur que l’impact devra jouer, vis-à-vis des touristes, etc… Il déclare qu’il ne faudrait pas que les étrangers envisagent de s’arrêter à ARLON comme parfois pour s’arrêter quelques heures à NIMES, à ARLES, à ORANGES ou ailleurs et ensuite, que ceuxci soient franchement mécontents de leur visite et se retournent contre cette décision. Il estime également qu’il faudra un réel travail préalable avant de s’engager dans cette voie. M. l’Echevin J.-M.TRIFFAUX, du groupe PS, fait savoir que l’Institut Archéologique a recruté en décembre deux archéologues et historiens de l’art, spécialisés dans le gallo-romain, attachés au Musée gallo-romain. Il souligne qu’il s’agit de David COLLIN qui est originaire de WALTZING et de Laetitia ZEIPPEN, originaire d’ARLON. Il signale que l’asbl ‘Institut Archéologique’ fournit un gros effort pour le Musée gallo-romain, aidée par la Ville d’ARLON et par la Province de Luxembourg. L’Honorable Membre ajoute que leur programme est assez étoffé avec des expositions qui auront lieu dans les années à venir. En sa qualité d’Administrateur de l’Institut Archéologique, il forme l’espoir qu’il pourra inviter le Conseil dans ce Musée où une posture représentant un légionnaire romain sera installée à l’entrée, sponsorisée d’ailleurs par l’Association des ‘Amis des Musées’. Il explique que depuis longtemps, l’asbl fournit des efforts dans ce sens car, ARLON-LA-ROMAINE est une réalité pour elle. Il ajoute que c’est aussi un état d’esprit et une passion, donc plus qu’une appellation. A titre personnel, il estime que l’appellation est bonne. Toutefois, il conviendra de constater s’il existe réellement un grand engouement populaire. Il précise qu’il faudra que cet état d’esprit de la population soit préalable au changement. Il tient à faire remarquer encore que depuis un mois, des discussions sur cette appellation ont eu lieu avec bon nombre d’Arlonais, tous milieux confondus. Il ajoute qu’il ne sent pas fort les prémices de ce grand engouement pour l’instant. M. TRIFFAUX déclare que si le service des fouilles continue à faire des découvertes d’année en année et finit par mettre au jour quelques découvertes très spectaculaires, si les archéologues mettent sur pied de belles expositions et si le Syndicat d’Initiative mène une campagne de promotion assez habile sur ce thème, il considère que ce changement d’appellation sera peut-être d’actualité dans le futur. M. le Président rappelle que la Ville d’ARLON vient d’engager deux archéologues qui auront une mission bien particulière. Il tient à faire remarquer le véritable dynamisme aussi qui existe aujourd’hui à l’entrée de la rue des Martyrs. A son estime, la volonté politique de la Ville s’est exprimée il y a déjà un certain nombre d’années, au moment où sur tous les bancs du Conseil la réhabilitation du Musée GASPAR, outil indispensable, a été votée à l’unanimité. Il déclare que la volonté politique, c’était aussi de recruter une personne dont la Ville est heureuse d’apprécier les travaux au département des Musées, département que la Ville a aussi créé. M. BIREN ajoute que même si les deux dernières années ont été un peu plus difficiles au niveau de la Province de Luxembourg, il tient à dire que l’arrivée de M. Philippe GREISCH chargé des problèmes culturels à la Députation Provinciale, n’est pas dû au hasard non plus. Il fait savoir avec bonheur que dans les toutes prochaines semaines, une réunion sera provoquée entre la Ville d’ARLON, l’Institut Archéologique du Luxembourg et la Province, afin qu’une animation constante et bien organisée soit mise en place au Musée GASPAR entre les différents acteurs. Il explique que le Musée GASPAR appartient à la Ville d’ARLON mais, à part quelques œuvres de l’Artiste, la Ville n’est propriétaire que de peu de collection qu’il contient. M. le Président souligne que de l’autre côté de la rue, la Province doit aussi avoir cette attitude de profonde humilité, puisqu’elle est propriétaire des lieux mais ne possède aucune des collections, chacune d’entre elles appartenant à une asbl qui s’appelle l’Institut 8 Archéologique du Luxembourg. Il déclare qu’il a fallu un certain nombre d’années pour essayer d’animer le début de la rue des Martyrs, mais il se montre assez confiant face à la volonté des uns et le dynamisme des autres. Ainsi, il ajoute que la Ville demandera à l’asbl ‘Les Amis des Musées’ qui est partie prenante dans cette animation, de tenter de mettre sur pied un plan d’actions. Il signale que si un véritable dynamisme et un engouement au sein de la population d’ARLON et de sa région sont perçus, la Ville sera prête à poursuivre la proposition. Il précise que la Ville va charger cette asbl d’étudier en sa compagnie l’avancement de ces travaux, et elle lui donnera rendez-vous dans quelques mois. 5. Biens communaux : vente publique d’herbe sur pied pour la saison 2007 sur diverses parcelles communales : fixation des conditions. Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, décide : de mettre en adjudication publique par soumissions fermées par devant le Collège communal, la récolte d’herbe sur pied pendant la saison 2007, soit du 15 mai au 31 octobre 2007, sur les propriétés communales de la Ville d’ARLON ci-après désignées : - - lot 1 : près du cimetière d’ARLON – ARLON – 1ère division – Section A – numéros 1168e (36a) – 1168f (96a 34ca) – 1171r (13a 30ca) lot 2 : HARZE ‘Les Béolisses’ – numéros 212b, 212c, 222a et 222d (2ha 77a 25ca) lot 3 : STERPENICH – ARLON – 3ème division – Section G ‘Langheck’ – numéro 2r (une partie de 2ha 20a); d’en arrêter les conditions comme suit : 1) durée : du 15 mai au 31 octobre 2007 2) le prix sera payable avant le 1er juin prochain au Receveur communal 3) les adjudications devront maintenir et conserver les bornes, celles qui manqueraient devront être remplacées et un nouvel abornement sera fait à leurs frais 4) aucune autre communaux destination ne pourra être donnée à ces terrains 5) les acquéreurs payeront 10 % en plus pour frais 6) les adjudicataires ne pourront en aucun cas mettre de la fumure ni procéder au nivellement des taupinières 7) afin d’éviter l’application de la législation du bail à ferme, le Collège communal n’attribuera en aucun cas le marché à l’adjudicataire qui aurait obtenu cette parcelle l’année précédente 8) toutes ces conditions sont de rigueur. 6. Biens communaux : Lotissement ‘Wäschbour IV’ : travaux d’équipement en électricité, gaz, téléphone, TVD – garantie de bonne fin. Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, décide de demander l’émission de la garantie de bonne fin à Dexia Banque, aux termes du 9 texte ci-après et aux conditions qui y sont reprises et marque expressément son accord sur le texte suivant : Dexia Banque S.A., boulevard Pachéco, 44 à 1000 BRUXELLES, représentée par M. J.Gilbert, Attaché, et M. C.Laloux, Attaché, déclare se porter garantie solidairement avec la Ville d’Arlon, envers la Région wallonne, représentée par son Gouvernement en la personne de M. Michel Daerden, Ministre du Budget, des Finances, de l’Equipement et du Patrimoine, dont les bureaux sont situés rue Kefer, 2 à 5100 Jambes, du montant précisé ci-après, en vue d’assurer l’achèvement des travaux d’équipement en égouttage et distribution d’eau du lotissement communal dit ‘Wäschbour IV’ et ce, conformément à l’article 95 du C.W.A.T.U.P. La garantie de bonne fin s’élève à 114.868,30 euros maximum. La garantie est à durée indéterminée et prendra fin, dès réception l’attestation de l’achèvement desdits travaux, signée pour accord par bénéficiaire de la garantie. de le Tout appel à la garantie devra se faire par lettre recommandée adressée à Dexia Banque S.A., Public Finance Octroi crédits (GI 11/34), boulevard Pachéco 44 à 1000 Bruxelles, précisant les manquements de la Ville d’Arlon. Dexia Banque émet la garantie de bonne fin sous la responsabilité exclusive de la Ville d’Arlon. Cette responsabilité subsistera aussi longtemps que Dexia Banque ne sera pas déchargée expressément des engagements liés à la garantie émise. Dexia Banque respectera les engagements découlant du texte de la garantie précitée approuvé par le conseil communal de la Ville d’Arlon sans notification préalable à la Ville d’Arlon. Cette garantie est effective à partir de son émission par Dexia Banque, soit à partir du jour de la réception par celle-ci, de la présente délibération dûment signée par les représentants du conseil communal de la Ville d’Arlon. La Ville d’Arlon sera redevable d’une commission de 0,50% l’an sur le montant de la garantie et ce, à compter de la date d’émission du document jusqu’à ce que Dexia Banque soit déchargée de ses obligations de garantie par l’effet de la mainlevée délivrée par le bénéficiaire de la garantie. La commission ne sera par inférieure à 17,35 EUR par an et sera prélevée d’office du compte courant de la Ville d’Arlon, chaque semestre, le 30 juin et le 31 décembre. S’il est fait appel à la garantie de bonne fin accordée, Dexia Banque est mandatée irrévocablement pour prélever d’office du compte courant de la Ville d’Arlon les montants payés de ce chef. Si le disponible en compte courant s’avérait insuffisant pour payer la commission et/ou les montants dus au bénéficiaire de la garantie, à la suite d’un appel à la garantie, la Ville d’Arlon s’engage à verser immédiatement à Dexia Banque le montant nécessaire au remboursement de sa dette. En cas de retard de paiement de tout ou partie des montants dus, des intérêts de retard seront dus de plein droit et sans mise en demeure, calculés conformément à l’art. 15 § 4 de l’annexe à l’A.R. du 26 septembre 1996, et cela pendant la période de défaut de paiement. 10 7. Chasses communales : relocation de la chasse communale de STOCKEM, à proximité de l’Hôtel des Cygnes : approbation des conditions et relocation de gré à gré. Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, décide de relouer de gré à gré le droit de chasse sur la propriété communale de STOCKEM, à proximité de l’Hôtel des Cygnes à M. Jean-Marie ADAM, pour une période de douze ans prenant cours le 1er juillet 2007 et expirant le 30 juin 2019, moyennant un loyer annuel de 147 euros indexés, soit une augmentation de 10 % sur le dernier loyer perçu par la Ville, et d’en approuver les clauses et conditions du cahier des charges de la Province de Luxembourg ainsi que les conditions particulières. 8. Travaux communaux : actualisation Ville auprès des Services ‘Infrasports’. des dossiers introduits par la Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, décide de solliciter le maintien des demandes de subsidiation dans le cadre d’Infrasports, pour les deux projets suivants : aménagement des abords du sport de rue au quartier de la Meuse aménagement d’un roller parc au Parc des Expositions. 9. Travaux communaux : travaux de réfection rue des Espagnols et voirie Callemeyn. Le Conseil communal, à l’unanimité des 25 membres présents, approuve le projet remanié des travaux de réfection rue des Espagnols et voirie Callemeyn, le mode de marché qui est l’adjudication publique, ainsi que la dépense à consentir au montant de 852.284,68 euros T.V.A. comprise. + + + M. le Conseiller du C.P.A.S., G.SCHUSTER, entre en séance. + + + 10. Travaux communaux : construction d’un VIVILLE N82 et aménagement de la rue de Viville. giratoire au carrefour de M. l’Echevin A.BALON tient à préciser que le démontage des feux devrait normalement débuter dans le courant de la semaine prochaine. Il ajoute que de ce fait, le coordinateur de sécurité-santé recommande aux piétons de ne plus traverser, les automobilistes ont déjà reçu l’interdiction depuis déjà deux mois. Il précise que même si les automobilistes roulent à 70 et 50 à l’heure, les risques pour les piétons sont trop importants à cet endroit sans l’adjonction des feux. Il déclare qu’en compagnie du MET, une réunion s’est encore tenue ce matin pour essayer de trouver des solutions à cet épineux problème. En conséquence, M. l’Echevin fait savoir que les piétons devront essayer de comprendre qu’ils ne pourront plus traverser en ce lieu pendant toute la durée du chantier, ce qui ne sera pas une sinécure. M. le Conseiller J.-M.LAMBERT déclare qu’il connaissait malheureusement les dernières personnes décédées à cet endroit dangereux. Il s’enquiert de savoir s’il n’y aurait pas possibilité de placer des ralentisseurs sur cette route. M. A.BALON lui répond qu’il n’est pas permis d’installer des ralentisseurs sur une route nationale. Il ajoute qu’un clignotant et des feux 11 sont déjà placés à cet endroit. Il déclare que malgré tout, des accidents mortels ont eu lieu. Il rappelle que la Ville va réaliser un rond-point. Il précise que celle-ci s’est engagée à aménager la rue de Viville qui donne accès à ce rond-point et elle effectuera également le réseau d’égouttage. Il ajoute que sur ce rond-point, le MET a prévu des passages pour piétons sécurisés. Il souligne que pour ce chantier particulièrement délicat qui durera environ un an, la plus grande prudence sera de rigueur. Il termine en disant que ces travaux représenteront un plus pour demain. M. J.-M.LAMBERT s’enquiert de savoir si le démontage des feux ne pourrait pas être envisagé au commencement des travaux. Il précise que si les travaux sont commencés, les automobilistes seront contraints de réduire automatiquement leur vitesse. M. A.BALON fait savoir que tout sera entrepris en même temps que le démontage des feux, la voirie sera enlevée par demi bande, etc… Il ajoute qu’il conviendra d’interpeller les habitants de VIVILLE pour que, s’ils doivent emprunter la Nationale 4, ils passent par la Ville plutôt que de tenter la traversée des Quatre-Vents. Il signale que des indications seront d’ailleurs mises en place par le MET. M. l’Echevin souligne que la vraie sécurité exigera les automobilistes à parcourir trois à quatre kilomètres de plus, les obligera à traverser la rue Scheuer et la rue de Bastogne. Mme la Conseillère M.CHARLIER-GUILLAUME rapporte qu’elle a éprouvé beaucoup de difficultés en sortant de son garage situé à l’avenue Nothomb. Elle ajoute qu’en allant charger une personne rue de l’Hydrion, elle a dû faire un long détour. A l’heure actuelle, elle souligne que la circulation à l’avenue Nothomb est bloquée, plus encore par suite du ‘Salon du Bâtiment’ au Hall Polyvalent. M. le Président déclare qu’il peut assurer que la Ville veillera à y poster des radars préventifs et répressifs très régulièrement, en collaboration avec les services de la Zone de Police. Il précise que même si les internautes repèrent les endroits où les radars seront placés, il ne s’agira ni de l’intox mais de l’info. Il tient à signaler qu’à ARLON, il est impossible de faire annuler un procès qui a été enregistré. M. l’Echevin A.PERPETE fait savoir que lorsque le giratoire de VIVILLE sera terminé, un passage sécurisé sera réalisé pour les piétons. Car, il ajoute qu’une circulation piétonne régulière est manifeste et que si rien n’est prévu pendant la période des travaux, il lui semble qu’une liaison piétonne pourra difficilement être interdite. Ainsi, il se demande comment feront les habitants de VIVILLE pour se rendre à pied à ARLON. Selon lui, un passage pour piétons provisoire, même non parfaitement sécurisé, serait préférable à ne rien avoir du tout. Car, il fait savoir que pendant presque un an, les piétons ne pourront pas se rendre à pied de VIVILLE à ARLON et viceversa. Il se demande alors ce qu’il adviendrait des personnes habitant à VIVILLE qui ne possèdent pas de véhicule. M. l’Echevin A.BALON déclare que la question sera étudiée. Dans tous les cas, il recommande la plus grande prudence à tous. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve la part communale division 3 – chapitre 1 au montant de 188.246,36 euros T.V.A. comprise pour la réalisation d’un nouveau giratoire à la jonction de la N82 et la route de Viville ainsi que la modernisation de cette rue. 11. Travaux communaux : projet de convention de revitalisation urbaine de la caserne Callemeyn. 12 Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, décide de marquer un accord de principe sur le projet de convention réglant les modalités d’exécution de l’arrêté de subventionnement de l’opération de revitalisation urbaine de la caserne Callemeyn. 12. Travaux communaux : ratification de la délibération du Collège communal concernant l’aménagement des rues de Grass et Sainte-Aldegonde à STERPENICH – travaux modificatifs et supplémentaires. Selon M. le Conseiller A.SCHANUS, il conviendrait de limiter au maximum les travaux supplémentaires. Il précise que les marchés risquent d’être faussés. A l’heure actuelle, il déclare que les travaux publics sont sur la sellette, ainsi il vaut mieux être prévoyant et ne pas exagérer. M. l’Echevin A.BALON déclare que des sondages ont été entrepris sur uniquement cinquante mètres. Il ajoute qu’une petite partie devra bénéficier de travaux. Concernant les marchés, M. l’Echevin lui donne parfaitement raison. L’Honorable Membre signale que la Ville n’était pas dans l’obligation d’inscrire ce point à l’ordre du jour du Conseil communal, puisque ces travaux n’atteignent pas un taux de 10 % supplémentaire. Toutefois, il estime qu’il est préférable de faire approuver cet avenant par le Conseil communal, dans un souci de transparence. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, ratifie la délibération du Collège communal du 07 février 2006 qui approuvait l’avenant concernant les travaux modificatifs et supplémentaires d’aménagement des rues de Grass et Sainte-Aldegonde à STERPENICH, ainsi que la dépense en résultant au montant de 42.128,52 euros hors T.V.A., soit 50.975,51 euros T.V.A. comprise. 13. Service Urbanisme : demande de permis de lotir de la S.A. ‘THOMAS & PIRON’, mandatée par Mme Irma REUTER-NICOLAY. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents : approuve l’ouverture de nouvelles voies de communication et l’extension des réseaux d’égouttage, de transport de distribution de fluide et d’énergie, suite à la demande de permis de lotir de la S.A. ‘THOMAS & PIRON’, mandatée par Mme Irma REUTER-NICOLAY, relatif à un bien sis à BONNERT, route de Diekirch, cadastré ARLON 4ème division/BONNERT/Section C numéros 210g et 211g; souhaite que le dossier soit revu de la manière suivante : 1) trottoirs : largeur : 1,50 m constitués d’une bordure filet d’eau, bordures enterrées + revêtement trottoir en hydrocarboné. Récupération des eaux par avaloirs dans bordure filet d’eau avec rejet d’eau sur la canalisation de reprise des eaux du fossé de la voirie du MET, à réaliser sur la longueur du lotissement du lot 1 à la fin de la cour ouverte du lot 8. 2) Les lots 10 et 12 : parking, zone piétonne, resteront dans la propriété de la copropriété et ne devraient pas être repris dans le domaine public de la Ville. Cette mention sera portée aux conditions du permis de lotir qui sera délivré par le Collège. 13 14. Service Urbanisme : demande de permis d’urbanisme de M. et Mme KEMPBOSLY. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve l’extension du réseau de distribution d’eau, suite à une demande de permis d’urbanisme de M. et Mme KEMP-BOSLY, UDANGE, rue de Habergy, 16 à 6700 ARLON, relative à un bien sis à UDANGE, rue de Habergy, cadastré ARLON, 7ème division/TOERNICH/Section B numéros 1907c et 1911d. Cette mention sera portée aux conditions du permis d’urbanisme qui sera délivré par le Collège. 15. d’ARLON. Service Urbanisme : demande de permis d’urbanisme de la Ville Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve l’ouverture d’une nouvelle voirie sise à ARLON, rue Zénobe Gramme et rue de l’Hydrion, cadastrée ARLON, 1ère division/section A numéros 1543 W et 1541 X2 pie, suite à la demande de permis d’urbanisme de la Ville d’ARLON. 16. Enseignement communal : ratification de la décision d’ouverture de quatre classes dites d’été. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, ratifie la délibération du Collège communal du 24 janvier 2007 qui décidait, suite à l’augmentation de la population scolaire maternelle : l’ouverture d’une classe d’été à l’école communale autonome du Centre et, de ce fait, la création d’un 1/2 emploi à partir du 22 janvier 2007 au 30 juin 2007; l’ouverture d’une classe d’été à l’école communale mixte de SCHOPPACH et, de ce fait, la création d’un 1/2 emploi à partir du 22 janvier 2007 au 30 juin 2007; l’ouverture d’une classe d’été à l’école communale mixte du GALGENBERG et, de ce fait, la création d’un 1/2 emploi à partir du 22 janvier 2007 au 30 juin 2007; l’ouverture d’une classe d’été à l’école communale mixte de FOUCHES et, de ce fait, la création d’un 1/2 emploi à partir du 22 janvier 2007 au 30 juin 2007. 17. Enseignement communal : l’ensemble de l’enseignement : le Industrielle et Commerciale. déclaration des emplois vacants dans fondamental, les Académies et l’Ecole M. le Conseiller Y.DELHAYE souhaiterait savoir si la Ville possède le quota de personnel nécessaire pour ouvrir notamment les quatre classes d’été. M. le Président rapporte que les instituteurs(trices) primaires font déjà défaut. M. l’Echevin de l’Enseignement, J.-M.TRIFFAUX, déclare que ces classes d’été concernent l’enseignement maternel et jusqu’à présent, les institutrices y sont en nombre suffisant. Toutefois, il relate qu’il y a une quinzaine de jours, une institutrice maternelle a fait défaut pour la première fois. Cependant, il ajoute qu’après moult pérégrinations, les recherches ont été fructueuses. Par contre, il fait savoir que le manque d’instituteurs(trices) primaires est flagrant. Il explique que la Ville recherche des primaires dans toute la Province de Luxembourg. Il signale encore que ce mois-ci, la Ville a 14 inséré des avis de recrutement dans des journaux des Provinces de NAMUR, LIEGE et même du HAINAUT. Il ajoute que certains enseignent à ARLON, mais proviennent de LIEGE, de TELLIN, etc… Il souligne qu’il reste quelques postes qui ne sont pas pourvus actuellement. L’Honorable Membre signale aussi que les maîtres de religion se font aussi plus rares. Il fait savoir que deux professeurs de religion islamique ont été recrutés depuis peu et tous ces cours de religion ne sont pas pourvus dans toutes les écoles. Il ajoute que les maîtres de religion orthodoxe font défaut également, ainsi que quelques soucis de pénurie au niveau des maîtres de religion catholique. M. le Président ajoute qu’à l’Académie de Musique, un professeur de percussion est recherché désespérément. Quant à l’Ecole Industrielle et Commerciale, il fait savoir que des postes de formateurs en langue luxembourgeoise sont également à pourvoir. M. l’Echevin A.PERPETE souhaiterait profiter de l’occasion pour faire savoir que des Membres du Collège ont reçu une lettre assez émouvante des détenus de la prison d’ARLON, lesquels vivent dans des conditions difficiles, contrairement à ce que bon nombre de personnes croient souvent et ce, même si ARLON est l’une des prisons la mieux aménagée du Royaume. Il déclare que ces détenus sont à la recherche d’un professeur bénévole de yoga. Il explique que le Ministère de la Justice ne dispose pas de beaucoup de moyens et encore moins pour ce genre de poste. S’adressant à l’assemblée, mais aussi via la Presse, il demande si quelqu’un serait à même de donner des cours de yoga réellement utiles à ces détenus. M. l’Echevin tient à faire remarquer que toutes ces personnes sortiront un jour, et pour qu’elles soient moins dangereuses en sortant qu’en entrant, il est nécessaire de s’en occuper avant leur sortie de prison. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, déclare vacants dans l’ensemble de l’enseignement, le fondamental, les Académies et l’Ecole Industrielle et Commerciale, les emplois suivants : Enseignement fondamental : 161 périodes d’instituteur primaire 6 périodes de maître de seconde langue 6 périodes de maître d’éducation physique 21 périodes de maître spécial de religion catholique 28 périodes de religion Islamique 6 périodes de religion Orthodoxe 1 emploi complet d’institutrice maternelle 15 périodes de psychomotricité Académie de Musique : 3 périodes pour un chargé d’accompagnement au piano 1 période : Art lyrique 6 périodes : écriture musicale –analyse 8 périodes : formation instrumentale : flûte traversière et piccolo 2 périodes : formation instrumentale ; spécialité orgue 14 périodes : formation instrumentale spécialité violon et alto 1 période : formation musicale 3 périodes : histoire de la musique- analyse Académie des Beaux –Arts : 15 8/24émes 4/24émes 16/24 èmes 3/24 èmes 10/24 èmes 4/24 èmes 8/24 èmes : : : : : : : volumes spécialité sculpture cinéma d’animation volumes et art du feu céramique sculpturale technique artistique technologie de la terre et des émaux recherches graphiques et picturales, spécialité dessin création textile spécialité tissage métiers d’art spécialité joaillerie- bijouterie Ecole Industrielle et commerciale : DOMAINE FORMATION GENERALE/ nombre total de périodes : 160 ESS Mathématiques appliquées : 160 DOMAINE ECONOMIE/ Nombre total de périodes : 960 ESST COURRIER D’AFFAIRES ESSQ TECHNIQUE DE SECRETARIAT ESST Eléments de législation sociale ESST Droit civil Eléments de bureautique ESST Fiscalité ESST socio-économique ESST Communication et techniques de secrétariat ESST Connaissance de l’entreprise Eléments de bureautique 40 40 40 40 240 80 60 100 80 240 périodes périodes périodes périodes périodes périodes périodes périodes périodes périodes 250 250 80 80 périodes périodes périodes périodes 60 80 80 40 40 périodes périodes périodes périodes périodes DOMAINE LANGUES/ Nombre total /660 Langue anglaise UF5/UF6/UF7 ESS Langue allemande UF5, UF6, UF7 ESS Anglais perfectionnement à l’oral UF1, UF2 ESS Allemand perfectionnement à l’oral UF1/ UF2 SS DOMAINE INFORMATIQUE/ nombre de périodes : 300 ESST ESSQ ESSQ ESSQ ESSQ Initiation aux logiciels tableur niveau moyen gestion des données niveau moyen réseau élémentaire logiciel graphique exploitation DOMAINE SCIENCES APPLIQUEES MIRWART Educateur Tous les cours sont du niveau ESSO : nombre de périodes : 280 périodes Philosophie logique argumentation Français Ecrit-Oral Conn.et maîtr. du mat. Tech Audio et informatique Psychologie génétique périodes Questions spéc. de psychopédagogie Analyse Comparative des systèmes Educ. Recherche corporelle et sportive EDUCATEUR ET REEDUCATION PSYCHOMOTRICE 16 22 périodes 54 périodes 55 périodes 33 44 périodes 30 périodes 42 périodes Tous les cours sont du niveau ESPA/nombre de périodes /460 Anatomie physiologie méthodologie étude du mouvement méthodologie des techniques du corps philosophie du corps méthodologie de la psychomotricité 60 80 130 40 150 périodes périodes périodes périodes périodes 550 280 100 60 170 périodes périodes périodes périodes périodes. SECTION BIBLIOTHECAIRE/ 550 périodes Niveau ES : nombre de périodes : Formation technique de base Formation socio-culturelle : compétences de base Etude documentaire des diverses disciplines niveau 1 Stage d’observation et de découverte du métier 18. Personnel subventionnés. communal : régime de vacances des agents contractuels Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, décide de confirmer l’application du régime des vacances appliqué aux agents contractuels subventionnés pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2004. 19. Service Jeunesse : approbation du Plan de Prévention de Proximité 2006. M. l’Echevin J.-M.TRIFFAUX rappelle qu’un Plan de Prévention de Proximité existe sur le territoire de la Commune d’ARLON. Il fait savoir que l’Aiguillage est le service essentiellement concerné, c’est-à-dire les éducateurs de rue. Il ajoute que ceux-ci mènent des activités dans différents domaines. Il précise que des activités se déroulent dans une maison du quartier de la Meuse, qui est l’ancien CAMA, il y a des activités de rue, des ateliers organisés pendant les périodes scolaires, Fun Activ, etc… Ensuite, l’Honorable Membre signale qu’une action porte sur les événements comme notamment l’opération ‘Eté solidaire, je suis partenaire’, celle-ci met des jeunes au travail pendant l’été pour l’entretien du patrimoine, le nettoyage de tombes dans les cimetières, entre autres. Il souligne que, comme l’année dernière, une fête pour les jeunes devrait être organisée vers la fin juin. Il précise que ces activités font l’objet d’évaluations avec tous les partenaires de ce Plan de Prévention de Proximité. Il fait savoir qu’il s’agit de la Zone de Police, l’asbl ‘Centre des Jeunes’, l’asbl ‘Nos Logis’, le Service ‘Espas’ qui est le service de prévention de la toxicomanie, le Service d’Accueil extra-scolaire et la Société d’Habitations Sociales ‘Habitations Sud Luxembourg’. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve le rapport d’évaluation et le rapport financier du Plan de Prévention de Proximité pour l’année 2006. 21. Fabriques d’église : Fabrique d’église de FREYLANGE : modifications budgétaires 2006 n° 1. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, émet un avis favorable à la modification budgétaire ordinaire n° 1 ci-après de la Fabrique d’église de FREYLANGE pour l’exercice 2006 : DEPENSES 17 CREDIT MONTANT DE LA NOUVEAU CREDIT ANTERIEUR 3 4 6a 6b 9 12 14 15 17 41 48 30 Cire, encens Huiles,… Chauffage Cons. D’eau Blanchissage et racc. Achats ornements Achat du linge Achat livres liturgiques Traitement sacristain Remise au trésorier Assurances Entretien presbytère -100,00 45,00 600,00 35,00 -45,00 200,00 135,00 2.400,00 75,00 205,00 400,00 150,00 380,00 -165,00 395,00 -189,00 235,00 545,00 191,00 790,00 61,00 851,00 48,05 2,00 50,05 300,00 1.000,00 7,00 -646,00 307,00 354,00 RECETTES Nouveau résultat MODIFICATION 300,00 90,00 1.800,00 40,00 250,00 20.408,05 DEPENSES SOLDES 20.408,05 0,00 22. Fabriques d’église : Fabrique d’église de FREYLANGE : modifications budgétaires 2006 n° 2. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, émet un avis favorable à la modification budgétaire ordinaire n° 2 ci-après de la Fabrique d’église de FREYLANGE pour l’exercice 2006 : DEPENSES 5 28 Eclairage – électricité Entretien sacristie CREDIT ANTERIEUR NOUVEAU CREDIT 250,00 350,00 600,00 500,00 -350,00 150,00 RECETTES Nouveau résultat MONTANT DE LA MODIFICATION 20.408,05 DEPENSES SOLDES 20.408,05 23. Fabriques d’église : Fabriques d’église FREYLANGE, WALTZING, BONNERT, FOUCHES, UDANGE et l’année 2007. 0,00 de WEYLER, STERPENICH, BARNICH : budgets pour Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, émet un avis favorable aux budgets pour l’exercice 2007, des Fabriques d’église ci-après : Fabriques d’Eglise 18 Recettes Dépenses Intervention communale ordinaire extraordinaire - WEYLER STERPENICH FREYLANGE WALTZING BONNERT FOUCHES UDANGE BARNICH 13.489,57 27.064,28 36.496,61 17.858,75 16.656,42 31.475,00 11.122,30 17.671,05 13.489,57 27.064,28 36.496,61 17.858,75 16.656,42 31.475,00 11.122.30 17.671,05 10.212,47 11.832,93 18.718,60 16.938,15 15.879,93 15.637,00 3.018,39 16.545,46 / 11.854,37 / / / 15.000,00 / / 24. Fabriques d’église : Fabrique d’église de FOUCHES : approbation du compte 2005. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, émet un avis favorable au compte 2005 ci-après de la Fabrique d’église de FOUCHES : Recettes : 22.364,65 Dépenses : 18.313,34 Boni : 4.051,31 25. Fabriques d’église : Maison de la Laïcité : approbation du budget pour l’année 2007. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve le budget ci-après de la Communauté Laïque pour l’exercice 2007 : Recettes 115.700 € Dépenses Intervention communale demandée 115.700 € 64.350 € 26. Fabriques d’église : Consistoire Central Israélite de Belgique – Synagogue d’ARLON : budget 2007. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, émet un avis favorable au budget ci-après pour l’exercice 2007 de la Communauté Israélite d’ARLON : - Total des recettes : - Total des dépenses : Excédent : 9.055 € 9.055 € 0 20. C.P.A.S. : budget de l’exercice 2007. M. G.SCHUSTER rappelle que par les nouvelles dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, il a pu rejoindre le Collège communal en sa qualité de Président du C.P.A.S. Il déclare que cette disposition a pu entre autres, œuvrer à la recherche de synergie et notamment dans la réunion de concertation tenue le 19 janvier, au cours de laquelle un certain nombre de domaines où la Ville et le C.P.A.S. peuvent travailler ensemble a été listé. Il ajoute que cette réunion avait également pour but essentiel, aussi bien pour la Ville d’ARLON que pour le C.P.A.S., de déterminer l’intervention communale à attribuer à son C.P.A.S. Il se déclare enchanté de cette collaboration qui ne peut que réjouir tout un chacun. Il précise que cette volonté d’interaction constructive, il l’interprète comme la volonté de recherche déficience permettant de dégager les moyens nécessaires à 19 une politique sociale et redonner l’espoir et la dignité aux personnes en difficulté. M. SCHUSTER signale qu’après six semaines de fonction au C.P.A.S., il a découvert un autre univers et il s’est montré surpris par le nombre des missions de celui-ci. Il souhaiterait rendre hommage à tous ses prédécesseurs qui ont œuvré pour maintenir cette maison d’une façon très digne au secours des plus démunis. Il estime que la philosophie des C.P.A.S a complètement changé depuis quelques années. Il rapporte que précédemment, les Commissions d’Assistance Publique et la loi organique ont créé les C.P.A.S. Il rappelle que la loi organique date de 1976 mais depuis 2002, il pense que la philosophie a complètement changé car auparavant, la lettre ‘A’ de C.P.A.S. signifiait ‘Aide’, tandis que maintenant le ‘A’ représente de ‘l’Action’. Il précise que les différentes missions des C.P.A.S. doivent être beaucoup plus dynamiques, notamment par la suppression du minimex, remplacé par le revenu d’insertion sociale, et qui doit s’accompagner de la remise au travail des personnes qui sollicitent le C.P.A.S. Il considère que ce changement d’appellation revêt une grande importance car, il met en place les dispositions légales assurant le droit à l’aide sociale, permettant à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. Il déclare que c’est à cette tâche que les cent quatre-vingt personnes du C.P.A.S. s’attèleront. En parcourant le projet du budget qui va être approuvé, avec une intervention identique à celle de l’an dernier, il déclare qu’un document comportant toutes les missions du C.P.A.S. sous forme de graphiques, va être distribué à l’assemblée. Car, il considère que ce budget est beaucoup trop austère pour être présenté dans une assemblée. Il tient à citer quelques chiffres relatifs aux missions du C.P.A.S. Il rappelle que cent quatre-vingt personnes y oeuvrent actuellement, dont dix équivalents temps plein. Dans cette institution, les revenus d’insertion sociale sont distribués. Il tient à dire qu’il faut s’efforcer de mettre des personnes au travail, trente-huit personnes dans le cadre de l’article 60 ont été remises au travail. Il ajoute que le C.P.A.S. intervient quasi chaque jour pour des secours, des médicaments, payer des frais de médecins, de nourriture, distribuer des bons alimentaires. Il fait savoir que l’année dernière, le C.P.A.S. a distribué quatre mille litres de lait, plus de quarante mille repas à domicile. Il indique que la maison de repos compte nonante et un résidents et représente un budget énorme, celle-ci devra être retravaillée et rénovée. Au Home Familial, il signale qu’une quinzaine d’enfants est accueillie. M. le Président estime que dans la société actuelle, les inégalités sociales persistent et même parfois s’amplifient, ce qui impose une évolution du service public. Il ajoute que celui-ci réclame une gestion rigoureuse, de plus en plus efficace de la part des responsables et gestionnaires, garantissant une utilisation des moyens financiers disponibles. Il rapporte que lorsqu’il a été nommé Président, ce C.P.A.S. se trouvait sans budget, sans concertation. Il précise qu’après six semaines de travail, un budget a pu être élaboré et une concertation a été mise sur pied. Il souhaiterait adresser ses remerciements pour leur aide précise, à toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration du budget, et particulièrement Mme la Secrétaire qui doit d’après la loi présenter le projet de budget, à Mme le Receveur et à tout le personnel du C.P.A.S. Il signale que le budget global s’élève à 8.196.884 euros, en équilibre en dépenses et en recettes. M. SCHUSTER indique que le résultat présumé des années antérieures se monte à 407.822 euros. Il expose que les dépenses de 8.196.884 euros se ventilent de la façon suivante. Il explique que les frais de personnel se montent à 53 %, les frais de fonctionnement à 11 %, les transferts 32 %, la dette 2 % et les factures à terme à 2 %. M. le Président ajoute que la dette est relativement réduite étant donné qu’il n’y a pas de gros investissements mais, il annonce que l’an prochain, elle sera plus élevée de par les travaux du bloc central de la caserne Léopold qui se termineront. Il précise que celui-ci pourra être occupé pour la fin de 20 l’année. Concernant les recettes, il fait savoir que les pourcentages sont quasi les mêmes. Mme la Conseillère M.CHARLIER-GUILLAUME tient tout d’abord à remercier M. le Président car, elle se dit impressionné par tout ce qu’il a dit et elle reste persuadé qu’il sera un excellent président. Elle s’enquiert de savoir si les travaux relatifs aux bureaux administratifs de la caserne ont été réalisés sur fonds propres. Elle demande combien ont coûté ces travaux. Mme la Secrétaire lui répond qu’il n’y a pas de subside pour ce genre de travaux. Elle tient à dire qu’ils ne sont pas encore terminés mais, elle estime qu’actuellement, le million d’euros est quasi atteint. M. le Président G.SCHSUTER déclare qu’il forme l’espoir que tous les services, sauf le Home ‘Soir Paisible’ et le Home Familial, pourront occuper ce bloc central pour la fin d’année. A l’heure actuelle, il fait savoir que deux niveaux sont terminés, le quatrième niveau est occupé par la salle du Conseil de l’Action Sociale, plus quelques bureaux à l’étage en dessous. Il explique que le service social y est installé, notamment les dix-huit travailleurs sociaux. Il ajoute que des travaux sont en cours dans les locaux du rez-de-chaussée ainsi qu’au premier étage, et ceux-ci abriteront tous les services situés actuellement au 20, rue du Marquisat. Mme la Conseillère M.CHARLIER-GUILLAUME désirerait exprimer son étonnement pour ne pas avoir perçu d’augmentation de l’intervention de la Ville dans le budget communal. Elle ajoute qu’il faut y voir toujours l’indexation des salaires qui se chiffre en général à 2 %. M. SCHUSTER souligne que la masse salariale augmente tout naturellement suite aux échelles barémiques. Il ajoute que l’index de 2 % provient d’une décision politique au sein du Comité de concertation. Il fait savoir qu’il faudra certainement revenir devant ce Conseil pour présenter une modification budgétaire. Il souhaiterait ajouter qu’en concertation avec le Collège, les promesses de nomination ont été faites cette année pour le personnel qui fonctionne au C.P.A.S. depuis plus de dix ans et qui n’est pas encore définitif, étant donné que la date anniversaire d’entrée se situe fin d’année pour la plupart d’entre eux. De même que sous la législature précédente, trois attachés spécifiques ont été engagés, ceux-ci sont en stage actuellement et si ils ont une évaluation positive à l’issue de leur stage, ils seront également nommés en même temps que les autres agents. Mme la Conseillère M.CHARLIER-GUILLAUME souhaiterait obtenir plus d’informations sur la date de commencement des travaux du Home ‘Soir Paisible’. Elle déclare qu’elle a beaucoup apprécié toutes les interventions et les conférences de presse préalables au budget où elle a entendu que ces travaux étaient prioritaires pour la Ville d’ARLON. M. le Président rapporte que la priorité à la fois du Collège et du Conseil de l’Action Sociale, était principalement celle évoquée par Mme la Conseillère. Il rappelle que les plans sont élaborés, il convient encore d’attendre les subsides. Il précise que les subsides dépendront de la volonté du CRAC à la Région wallonne. Il ajoute que ce Home doit absolument être rénové, autrement ses portes pourraient être fermées à moyen terme. M. le Bourgmestre tient à rappeler qu’au cours des six derniers mois, diverses réunions ont été mises sur pied avec les citoyens qui ont pu être informé sur la finalité du projet. Il ajoute que les plans du Home ‘Soir Paisible’ se trouvent au Pouvoir subsidiant. Toutefois, jusqu’à présent, il rappelle que les subsides n’ont toujours pas été attribués. 21 M. l’Echevin des Affaires Sociales, A. PERPETE, estime qu’il y a différentes façons de voir les choses. Il ajoute qu’il est trop tôt pour savoir qu’elle sera la position à adopter. Il signale que la Ville peut espérer obtenir dans les prochains mois les subsides fermes et définitifs de la Région wallonne sur le projet tel qu’il est ficelé. Il précise qu’à partir de cet instant, ce projet devra être réalisé. Il rappelle que ce projet n’était déjà pas une sinécure pour le confectionner, le transmettre à l’Administration et aux Cabinets ministériels successifs. M. l’Echevin souligne que si jamais la Région wallonne avait la volonté de subsidier ce projet et décidait qu’il y avait possibilité, ce serait surtout pour le bien-être des résidents et non pas pour la réalisation du parking qui motiverait la Ville. Il estime qu’il serait irresponsable de ne pas le réaliser et de vouloir faire autre chose. Si par contre, la Région wallonne était dans l’impossibilité d’octroyer des subsides car, il explique que les demandes sont actuellement onze fois supérieures au budget jusqu’à la fin de la législature régionale, il conviendra sans doute de réagir autrement. Par ailleurs, il fait savoir qu’à l’heure actuelle en Région wallonne, il existe un moratoire sur le nombre de lits. Il précise que la capacité ne pourra pas être augmentée. Nonobstant le coût de la construction, la Ville aurait pu réaliser un étage en plus pour y placer cent trente lits, en payant elle-même le supplément. Il ajoute qu’elle n’aurait obtenu les subsides que pour nonante et un lits. Ce qui représente une très grande différence. Il se demande alors qui aurait payé la différence pendant toute la durée de l’utilisation du Home. Il souligne que ce serait les résidents et la Ville. Il considère qu’il serait très aléatoire de le faire. Par contre, l’Honorable Membre ajoute que si la Ville devait attendre encore un certain temps pour obtenir les subsides, la fin de la législature régionale étant proche, la Ville pourrait faire un moratoire sur les lits mais non sur le vieillissement. Il considère que l’un des points principaux de la négociation à la Région wallonne pour la prochaine législature ou peut-être pour la fin de celle-ci, sera de trouver des moyens budgétaires pour augmenter l’aide aux personnes âgées. Il y a l’institutionnel, les centres de jour,… et notamment l’accueil permanent. Il ajoute que ce serait peut-être un moindre mal de devoir attendre quelque peu si la Ville pouvait bénéficier de la levée du moratoire. Il précise qu’une demande pourrait alors être introduite pour une augmentation de la capacité des lits. Il ajoute que la destinée des nonante et un résidents actuels se trouverait améliorée, non seulement par le fait que la Ville est menacée de retrait d’agrément à partir de 2010, mais parce que les exigences normales de confort d’aujourd’hui font qu’il faut agir même si ce n’est pas obligatoire. M. l’Echevin déclare que si jamais entre temps, le moratoire était levé, cela permettrait sans doute d’augmenter le nombre de lits. A ce moment-là, il se pose la question de savoir si ce serait exactement au même endroit ou plus loin mais toutefois au centre Ville. Il ajoute que si rien ne devait pouvoir être obtenu de la Région wallonne, il faudrait revenir très sérieusement dans cette enceinte pour savoir si les intentions doivent être traduites dans des actes et de quelles façons. Il explique qu’il y a encore d’autres formules de financement qui pourraient servir à améliorer le sort de tous, demain, après-demain et pour certains déjà aujourd’hui. M. le Conseiller C.BAVAY souhaiterait savoir à quoi correspond la facturation interne. Il déclare avoir lu 159.300 € inscrits en dépenses et en recettes. Mme BASTIEN, Secrétaire du C.P.A.S., lui répond qu’il s’agit d’une technique permettant de facturer en interne ce que le Home ‘Soir Paisible’ donne, par exemple, pour les repas à domicile. Elle précise que la cuisine est commune pour les repas à domicile et les repas servis au sein du Home ‘Soir Paisible’. Ainsi, elle ajoute que le Home travaille pour le service des repas 22 à domicile. Elle fait savoir que par le biais d’une technique comptable qui est la facturation interne, les repas à domicile ‘repayent’ une partie de ce qui est fourni par le Home ‘Soir Paisible’. Elle indique que la recette est toujours égale à la dépense. M. le Conseiller J.-M.LAMBERT rappelle que M. PERPETE s’est exprimé en terme de moratoire par rapport au nombre de lits. Il s’enquiert de savoir qu’elle est la demande actuelle au Home ‘Soir Paisible’. M. le Président du C.P.A.S., G.SCHUSTER, fait savoir que 243 personnes sont inscrites sur la liste d’attente. Il précise que des personnes s’inscrivent dans plusieurs homes à la fois et il n’y en a donc pas réellement autant. Sinon, il ajoute qu’il faudrait que celles-ci attendent quatre à cinq ans. Il déclare que pour les Arlonais, ce Home est situé au centre, très bien tenu et moins coûteux par rapport à d’autres. Il précise que les personnes originaires d’ARLON se plaisent à y rester. Puis, le Conseil communal, par vingt et une voix pour et cinq abstentions (Mme M.CHARLIER-GUILLAUME, M.M. Y.DELHAYE, C.BAVAY, X.KROELL et A.SCHANUS), approuve le budget ci-après du C.P.A.S. d’ARLON pour l’exercice 2007 : SERVICE ORDINAIRE : Dépenses : 8.196.884 Recettes : 8.196.884. L’intervention communale est de 1.795.037 euros. SERVICE EXTRAORDINAIRE : Dépenses : 236.600 Recettes : 236.600. 27. Taxes d’urbanisme. communales : redevance sur la délivrance d’un permis Mme l’Echevin A.-C.GOFFINET explique que ce point avait déjà été voté mais sous forme de taxe. Elle précise que la Tutelle l’a renvoyé car, celle-ci considère qu’il s’agit plus d’une redevance que d’une taxe. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, arrête comme suit le règlement communal de la redevance sur la délivrance d’un permis d’urbanisme : Article 1er : Il est établi, pour les exercices 2007 à 2012, au profit de la Ville d’ARLON une redevance pour le traitement des demandes de permis d’urbanisme. Article 2 : La redevance est payable au comptant au moment de la délivrance du permis d’urbanisme. Article 3 : Le montant de d’urbanisme. Article 4 : 23 la redevance est fixé à 100 € par délivrance de permis A défaut de paiement prévu à l’article 2, le recouvrement de la redevance sera poursuivi devant les juridictions civiles compétentes. Article 5 : Le présent règlement sera soumis à l’approbation des autorités supérieures compétentes. 28. Taxes communales : personnes physiques. taxe communale additionnelle à l’impôt des Mme l’Echevin A.-C.GOFFINET tient à faire savoir que la fiscalité n’a pas changé depuis un certain temps. Elle précise que ces taxes sont proposées avec les mêmes taux que les années antérieures, à savoir 7 % à l’IPP et les centimes additionnels au précompte immobilier au montant de 2.690. Mme la Conseillère M.CHARLIER fait savoir que la Ville est obligée de maintenir ces taux suite à la circulaire de M. le Ministre COURARD. M. le Conseiller Y.DELHAYE tient à dire que depuis son entrée au Conseil, les centimes additionnels sont restés statés à 2.690. Il rapporte qu’ils avaient été portés brutalement à 2.690 alors qu’il y a une dizaine d’années, ils étaient à un niveau largement inférieur, suite à l’époque au manque à gagner en matière d’additionnelle à l’IPP. Il précise que c’était dû au nombre élevé d’Arlonais travaillant au Grand-Duché de Luxembourg. Il ajoute que depuis trois ans, le Fonds JUNCKER-REYNDERS verse à ARLON plus ou moins quatre millions d’euros par an. Il estime que la diminution des additionnels en matière de précompte immobilier d’un montant correspondant à ces rétrocessions, serait un juste retour pour les Arlonais. Il rappelle que le centime additionnel représente 2.888 euros. En divisant le Fonds REYNDERS par le centime additionnel, il déclare que le total arrive à 1.283. Or, M. DELHAYE souligne que 2.690 moins 1.283 équivaudraient à 1.407 centimes additionnels, si les Arlonais pouvaient enfin bénéficier de la manne luxembourgeoise. Mme A.-C.GOFFINET déclare que ce serait avec plaisir de pouvoir diminuer toutes les taxes, mais actuellement ce montant est préférable. Elle ajoute qu’une analyse plus approfondie devrait être entreprise. M. le Président tient à faire remarquer que les Bourgmestres de l’intérieur du pays diront toujours qu’ils peuvent bénéficier d’un montant au précompte immobilier qui est pratiquement équivalent à l’impôt des personnes physiques. Or, depuis trente ans, il déclare que la situation est particulière. Il précise que lorsque la Ville touche à un euro de l’impôt des personnes physiques, elle perçoit deux euros au précompte immobilier. Il ajoute que le montant est quasi équivalent depuis trente ans. Ainsi, il précise que ce que le Fonds JUNCKER-REYNDERS corrige depuis trois ans n’est qu’un dû qui a manqué à la Ville d’ARLON pendant trente ans. Il signale qu’en faisant l’addition entre le rapport de l’IPP et le montant qui est attribué par le Fonds JUNCKER-REYNDERS, qui est celui de l’impôt des personnes physiques, c’est pratiquement le même à l’euro près. M. BIREN rappelle encore qu’il s’agit du juste retour des choses qui a fait défaut durant trente ans. Il déclare que d’aucuns penseront qu’il faudra peut-être un jour se tourner vers une autre porte. Il explique que le montant du précompte immobilier est légèrement indexé mais jamais par les Communes. Il fait savoir qu’il est indexé par le Pouvoir du Ministère des finances, celui-ci l’indexe à un montant supérieur à celui de l’inflation annuelle. Ainsi, il estime que M. le Conseiller ne s’adresse pas à la bonne porte. Il rappelle que la Ville a manqué d’un certain dû pendant trente ans. Il ajoute qu’à l’heure actuelle, celui-ci est accordé, le précompte immobilier est augmenté non pas par la voie communale mais, par la voie du Ministère des finances. 24 M. Y.DELHAYE tient à faire observer que la masse cadastrale augmente chaque année naturellement par le biais de l’inflation d’une part et les nouvelles constructions d’autre part. Il ajoute que la Ville reçoit aussi pratiquement 126.000 euros de plus chaque année, ce qui, selon lui, n’est pas négligeable. M. l’Echevin A.PERPETE estime que ce qui est proposé par M. le Conseiller est parfaitement inéquitable. Car, il déclare que ce serait finalement de l’argent qui revient de l’impôt sur le revenu, la compensation JUNCKER. Il précise que seuls les propriétaires immobiliers pourraient en bénéficier. Il ajoute que plus ils possèderaient d’immeubles, plus la réduction serait conséquente. Il fait savoir que ce qui est proposé, c’est d’utiliser cet argent pour tous les Arlonais, avec des choix qui permettront dans différents domaines de rencontrer les besoins les plus criants des citoyens de chaque village et partout en Ville, pour toutes les classes sociales, les plus favorisées comme les autres. Il ajoute que c’est beaucoup plus juste et plus utile qu’une réduction symbolique qui ne profiterait qu’à ceux qui en ont le moins besoin. M. le Conseiller Y.DELHAYE rappelle que les additionnels ont été augmentés brutalement il y a une dizaine d’années. Car il y avait justement ce manque à gagner. Il ajoute qu’il s’agissait de la seule voie à explorer à ce moment-là. Il précise que ce serait un juste retour de revenir à la situation qui préexistait à cette époque. M. A.PERPETE l’invite à regarder ce qui a été fait depuis à tous niveaux et notamment, à celui de l’aménagement et de l’embellissement de la Ville et des villages. Il ajoute qu’il ne conviendrait pas de dire que l’argent a été ‘planqué’ et que les Arlonais n’ont rien vu. M. Y.DELHAYE tient à ajouter que le précompte immobilier représente un mois de pension pour les ‘petits’ pensionnés, voire deux mois pour certains. M. le Président tient à dire aussi que le montant de 2.690 remonte au début des années 90 et il n’a pratiquement pas fluctué. Il signale que si le précompte immobilier était diminué de quelques centaines, le montant que la Ville reçoit aujourd’hui du Fonds des Communes serait aléatoire et l’attribution des subventions poserait problème. Il souligne que depuis longtemps, le législateur déclare qu’un certain montant de fiscalité doit être prélevé, pour qu’il donne un certain montant au Fonds des Communes. Il ajoute que le combat qu’il a fallu engager au cours des dernières années a eu pour effet que ce montant JUNCKER-REYNDERS n’est pas considéré comme étant un montant fiscal mais, comme une recette générale. M. R.BIREN termine en précisant que c’est par ce biais que la Ville peut conserver le Fonds des Communes sans le voir fondre. Puis, le Conseil communal, par vingt et une voix pour et cinq abstentions (Mme M.CHARLIER-GUILLAUME, M.M. Y.DELHAYE, C.BAVAY, X.KROELL et A.SCHANUS), arrête comme suit le règlement de la taxe communale additionnelle à l’impôt des personnes physiques : Article 1er : Il est établi pour l’exercice 2007 une taxe communale additionnelle à l’impôt des personnes physiques domiciliées dans la commune au 1er janvier de l’année qui donne son nom à l’exercice. Article 2 : 25 Le taux de cette taxe est fixé, pour tous les contribuables, à 7 % (sept pour cent) de la partie calculée conformément à l’article 466 du code des impôts des personnes physiques, dû à l’Etat pour le même exercice. Article 3 : La présente délibération supérieures compétentes. sera soumise à l’approbation des autorités 29. Taxes communales : centimes additionnels au principal du précompte immobilier. Le Conseil communal, par vingt et une voix pour et cinq abstentions (Mme M.CHARLIER-GUILLAUME, M.M. Y.DELHAYE, C.BAVAY, X.KROELL et A.SCHANUS), arrête comme suit le règlement communal sur les centimes additionnels au principal du précompte immobilier : Article 1er : Il sera perçu pour l’exercice 2007, au profit de la commune, 2.690 centimes additionnels au principal du précompte immobilier. Article 2 : La présente délibération supérieures compétentes. sera soumise à l’approbation des autorités 30. Finances communales : approbation du texte officiel de la caution solidaire en faveur de la banque FORTIS. Le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, approuve : Article 1 : La commune d’Arlon (ci-après dénommée la Caution) déclare qu’elle souhaite cautionner les engagements de l’Association Intercommunale d’œuvres MédicoSociales du Sud-Luxembourg (A.I.O.M.S.) (ci-après dénommée le Crédité). Vis-à-vis de la Fortis Banque, société anonyme, ayant son siège social Montagne du Parc 3 à 1000 Bruxelles, inscrite au Registre des Personnes Morales sous le numéro 0403.199.702, immatriculée à la TVA sous le n° BE 403.199.702, ou de ses ayants-droit (ci-après dénommée « La Banque »). Découlant des crédits à terme pour un montant global de maximum de 11.100.000,00 €, octroyé par la Banque au crédité par l’offre du 14 novembre 2006 (réf 0610424-md), soumises aux conditions générales des crédits à terme des pouvoirs locaux, telles qu’enregistrées à Bruxelles, 6ème bureau de l’enregistrement, le 19 mai 2003, volume 276, folio 57, case 22 (ci-après dénommé le crédit), dont la caution déclare avoir pris connaissance. Article 2 : La Caution déclare marquer par la présente son parfait accord sur les conditions, clauses et modalités des crédits précités pour un montant global de 1.463.641,11 € maximum et déclare s’y porter caution solidaire vis-à-vis de la Banque ou de ses ayants-droit pour ce qui concerne tant le capital, que les intérêts, la commission de réservation et les accessoires. Article 3 : Cet engagement de caution prendra fin dès que les crédits susmentionnés seront remboursés. 26 Article 4 : La présente délibération sera soumise aux autorités de tutelle, conformément aux lois et décrets. URGENCE. Administration générale : acquisition d’une œuvre de Jean-Marie GASPAR. + + + L’urgence est décrétée, à l’unanimité, pour ce point qui ne figurait pas à l’ordre du jour. + + + M. le Président déclare que ce point doit être passé en urgence, mais sans aucun texte existant aujourd’hui. Il déclare que la Ville est sollicitée par des héritiers d’une personne qui possède une œuvre de GASPAR appelée ‘La lionne couchée’. Il ajoute que la Ville souhaiterait acquérir cette œuvre authentique de Jean-Marie GASPAR par le biais d’une succession et le montant pour ce bronze s’élève à 1.500 euros. Il sollicite le Conseil pour qu’il marque son accord sur l’acquisition de cette œuvre. Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents, marque son accord pour l’acquisition de l’œuvre de Jean-Marie GASPAR intitulée ‘La lionne couchée’. 31. Finances communales : budget de l’exercice 2007. Mme A.C.GOFFINET-BEKAERT, Echevin des finances, rappelle que ce budget 2007 est le premier de la législature. Elle tient à faire remarquer que sa présentation tardive cette année, comme dans d’autres communes, fait suite aux élections communales du 08 octobre 2006 et au changement de l’équipe au pouvoir. Elle souligne que le Collège de l’ancienne législature a voulu que ce budget soit imprégné des lignes directrices et de la politique générale insufflée par les nouveaux Membres. Elle déclare que celui-ci est cependant un budget de continuité. Elle ajoute que sa préparation ne s’est pas faite seule. Elle précise qu’il a été réalisé par l’ensemble du Collège communal, assisté par les Services communaux. Mme l’Echevin tient à remercier toutes ces personnes pour leur précieuse collaboration. Elle fait savoir qu’après de nombreuses réunions avec l’ensemble des Membres du Collège, les lignes et les priorités pour l’année 2007, de même que celles à venir, ont pu être dégagées. Elle rappelle que pour certains Membres du Conseil, c’est la première fois qu’ils sont confrontés aux finances communales. Elle ajoute qu’afin de les aider à suivre cet exposé, elle se permettra de faire un petit préambule explicatif. L’Honorable Membre déclare qu’un budget est un instrument prévisionnel de gestion financière et d’affirmation de la politique communale. Elle précise qu’il peut à tout moment être modifié. Il se compose d’un budget ordinaire et extraordinaire. Elle déclare que le service ordinaire reprend l’ensemble des recettes et des dépenses qui se produisent une fois au moins au cours de chaque exercice et assurent à la commune des revenus et un fonctionnement régulier, y compris le remboursement périodique de la dette. Quant au service extraordinaire, elle fait savoir qu’il reprend l’ensemble des recettes et des dépenses qui affectent directement et durablement le patrimoine communal, à l’exclusion de son entretien courant. Elle explique qu’il comprend également les subsides et les prêts consentis à ces fins, et chaque budget est subdivisé en fonction, par exemple ‘Général’, ‘Fonds’, ‘Impôts et redevances, etc... Chaque fonction est répartie en sous rubrique. Elle prend pour exemple les dépenses de personnel, de fonctionnement, de transfert, de dettes, les recettes de prestations, de transferts et de dettes 27 à l’ordinaire. Elle déclare que ce budget a quelques particularités par rapport au budget de l’ancienne législature, ce qui rend la comparaison avec les autres exercices très difficile. Tout d’abord, elle explique que pour répondre aux exigences de la circulaire budgétaire, les traitements du personnel enseignant subventionné n’ont pas été inscrits. Or, précédemment, elle rapporte que ces traitements étaient repris au budget en dépenses et les subsides en recettes. Mme l’Echevin souligne que le budget n’est plus donc ‘gonflé’ de manière artificielle. Ensuite, en 2007, elle fait savoir que les frais de personnel ont été réintégrés là où le personnel travaille effectivement. Elle ajoute que chaque fonction retrouve ainsi son coût réel en personnel. En conséquence, à l’ordinaire, elle signale que certaines rubriques comportent un zéro, notamment la fonction 499. Elle déclare qu’il s’agit simplement d’un reclassement et non pas d’une grosse hausse en personnel. Enfin, Mme GOFFINET tient à faire observer que les frais d’huile, de carburant et le fonctionnement des véhicules ont disparu des différentes fonctions, pour être regroupés dans la fonction ‘communication, voiries et cours d’eau’. Avant de développer les grandes lignes de ce budget, Mme l’Echevin des finances explique qu’elle commencera par analyser les chiffres globaux, tant à l’ordinaire qu’à l’extraordinaire, puis en les comparant avec 2006. Mme GOFFINET déclare que le budget ordinaire se présente avec un boni à l’exercice propre de 102.181,61 €. Tous exercices confondus, le résultat global se clôture avec un boni de 1.912.464,45 €. Elle tient à dire qu’il faut constater une petite erreur de frappe dans l’analyse du budget extraordinaire. Elle précise qu’à la page 4 de l’annexe relative aux travaux extraordinaires à la rue de la Rentertkapell, un double encodage a eu lieu dans le tableau récapitulatif. Elle explique que le chiffre 8 a été inscrit deux fois, ce qui a influencé le calcul du subside et ainsi s’est répercuté au service extraordinaire. Par conséquent, elle déclare qu’au lieu de 23.000.000, il conviendra de retenir 15.000.000 et les dépenses qui se chiffrent à 14.000.000. L’Honorable Membre fait savoir que le budget extraordinaire se clôture par un boni à l’exercice propre de 128.956,30 € et un boni, tous exercices confondus, de 120.740 €. Elle fait savoir que pour pouvoir faciliter la comparaison entre l’évolution du budget par rapport au budget antérieur, les inscriptions en recettes et en dépenses relatives aux traitements du personnel enseignant subsidié ont été retirées, pour avoir justement une comparaison plus aisée. A l’ordinaire, comme chaque année, le budget est équilibré, tant à l’exercice propre qu’aux exercices cumulés. Elle précise que la fiscalité reste inchangée et qu’aucun recrutement n’est prévu au budget 2007. Les dépenses de fonctionnement ont été passées au crible, et une attention toute particulière sera portée pour limiter leur progression. Elle signale que les comparaisons avec les exercices antérieurs portent sur les budgets approuvés par la Tutelle. Elle rapporte que depuis 2004, une modification budgétaire a permis d’inscrire la compensation au profit des communes dans lesquelles résident les travailleurs frontaliers, d’un montant de 4.155.284 €. Elle ajoute que depuis cette année, cette inscription est récurrente, même si le montant inscrit est susceptible de variations. Il représente environ 11 % du budget à l’exercice propre, ce qui est loin d’être négligeable. Elle indique que le fonds de réserve s’élève à 1.700.000 € et correspond à la revitalisation du quartier Saint-Donat. Elle précise que suite à la démolition de l’immeuble de la Vierge Noire, le montant est toujours inscrit et n’est pas encore affecté à de quelconques travaux. Abordant le budget ordinaire, Mme l’Echevin déclare qu’à l’exercice propre, les recettes s’élèvent à 38.096.090,77 € en augmentation de 1.115.753,47 € par rapport au budget 2006. En comparant ARLON avec un groupe témoin de communes wallonnes, DEXIA fournit des informations annuelles regroupant ARLON dans des communes ayant la même caractéristique. Elle fait 28 savoir que la fiscalité à ARLON représente environ 577 € par habitant, tandis que dans le groupe témoin, elle s’élève à 636 € par habitant. M. GOFFINET considère qu’à ARLON il fait bon vivre par rapport à certaines communes, étant donné que la fiscalité est moindre. Elle ajoute que la fiscalité représente 40% des recettes à l’ordinaire, le Fonds des Communes s’élève à 26 %, la dette 4 %, les prestations 5 % et les autres transferts à 25 %. Elle déclare que les recettes des taxes communales représentent plus de 40 % des recettes totales. Elle ajoute que les taux d’imposition n’ayant pas bougé ces dernières années, l’évolution annuelle est surtout influencée par l’augmentation du nombre de redevables, ainsi que par l’augmentation des prix de l’immobilier en ce qui concerne la taxe additionnelle au précompte immobilier. Elle rappelle que le budget peut aussi être analysé par fonctions. En comparant le budget 2007 à celui de 2006, elle fait observer qu’il y existe de grosses variations au niveau des fonctions 729 et 739 qui ont trait au personnel de l’enseignement subventionné. Elle précise que la fonction relative à l’enseignement gardien et primaire présente une différence de 5.000.000. Concernant le Fonds des Communes, Mme l’Echevin indique qu’il s’agit d’une masse budgétaire par laquelle les régions contribuent au financement des communes par des transferts généraux. Elle fait observer que la recette de ce Fonds atteint le chiffre, tous fonds confondus, de 9.777.849 €, soit 25,7 % du total des recettes. Elle signale que la prévision de recette est en augmentation de 227.163 € par rapport à 2006. Abordant le poste des taxes et redevances, Mme GOFFINET expose que la recette escomptée passe de 14.371,120 € en 2006 à 15.221.413 € en 2007, soit une augmentation de 850.293 €. Elle souligne que les deux taxes de base que sont les centimes additionnels au précompte immobilier et à l’impôt des personnes physiques viennent d’être reconduites. Elle rappelle qu’elles sont inchangées depuis de très nombreuses années. Elle ajoute que pour le reste, le budget ne propose aucune modification dans les taux d’imposition. Elle fait savoir que la prévision de recette de la taxe additionnelle au précompte immobilier est supérieure en 2007 par rapport à 2006 de 629.078 €. Elle précise que cette augmentation comprend l’indexation appliquée par le Ministère des finances. Elle tient à dire qu’elle est due également à l’accroissement du parc immobilier. Elle explique qu’il suffit de se promener pour constater le nombre de nouvelles constructions qui fleurissent tous azimuts et les rénovations entreprises dans tous les coins de la Commune. De plus, elle ajoute que la valeur de ces nouveaux immeubles a littéralement explosé ces dernières années. Quant à la taxe additionnelle à l’impôt des personnes physiques, elle passe de 3.161.885 € en 2006 à 3.184.879 € en 2007, soit une très légère augmentation de 22.994 €. Elle précise que l’IPP stagne, vu le nombre croissant d’Arlonais qui travaille au Luxembourg, ainsi que les baisses d’impôts décidées au niveau fédéral. Elle expose que pour une augmentation de un euro à l’IPP, une augmentation de deux euros se retrouve au précompte immobilier. Elle déclare que cette hausse s’explique par la population active qui travaille au-delà de la frontière. Toutefois, elle ajoute que cette différence est compensée par le Fonds de compensation JUNCKER-REYNDERS qui est inscrit en recettes et dépenses générales et non pas en recettes de taxes. Concernant les prestations, l’Honorable Membre annonce que les recettes de celles-ci sont proches de celles figurant au budget 2006. Elle signale que les produits des ventes de bois, des locations immobilières et les recettes des crèches, sont les principaux composants de ce poste. Elle ajoute que ce poste n’intervient que très peu dans l’ensemble des recettes communales, soit 5,2 % du total. Elle fait savoir que l’estimation budgétaire des ventes de bois qui s’élève à 303.485 €, peut paraître faible par rapport aux autres années. Elle explique que la Ville est tenue de respecter les rapports établis par l’Administration des Eaux & Forêts. Concernant la dette, Mme l’Echevin des finances expose que les recettes de celle-ci sont en hausse de 50.058 €. Elle souligne que les prévisions de 29 dividendes des intercommunales de l’énergie et de développement économique, ont été légèrement revues à la hausse. Toutefois, elle ajoute que par prudence, elles restent inférieures aux perceptions effectives de 2006. Elle déclare que la libération des marchés de l’électricité et du gaz, effective depuis le 1er janvier 2007, aura sans doute des répercussions importantes sur ces dividendes. Elle indique que le dividende SWDE prévu est de 156.098 €. Mme GOFFINET fait savoir qu’il est identique aux charges financières à payer à cette intercommunale. Il s’ensuit que la fonction ‘Eau’ est globalement en perte. L’Honorable Membre déclare que les dépenses prévues à l’ordinaire s’élèvent à 37.993.909 € contre 36.616.570 € en 2006. La répartition des dépenses en euros par rapport au groupe témoin repris par DEXIA comprend les frais de personnel, le fonctionnement, les transferts, la dette et les provisions. Elle fait savoir que le total des dépenses est représenté par 43 % de personnel, la dette représente 23 % des dépenses, les transferts pour 16 % et les dépenses de fonctionnement pour 18 % du total du budget. En faisant une analyse fonctionnelle des dépenses, elle souligne que la différence du budget 2007 par rapport à 2006 est aussi bien marquée au niveau des deux postes relatifs à l’enseignement, à savoir 5.000.000 et 1.800.000 euros. Ce qui s’explique également par le retrait des traitements du personnel enseignant subventionné. Au point de vue personnel, Mme GOFFINET annonce que le principal poste des dépenses reste celui des dépenses liées au personnel. Elle indique que les prévisions sont de 16.330.338 € en 2007 contre 15.725.019 € en 2006, soit une augmentation de 605.319 €. Elle ajoute qu’en chiffres bruts, les dépenses de personnel représentent 43 % du total des dépenses. Elle souhaiterait insister sur le fait que divers postes de dépenses sont très largement subsidiés ou couverts par des recettes provenant d’autres pouvoirs. Elle précise qu’il s’agit du Service Régional d’Incendie, des crèches, des APE et du Guichet de l’Energie. Elle ajoute que le montant des dépenses en frais de personnel pour la fonction ‘Parcs et plantations’ s’élève à 1.498.788 €, la fonction ‘Administration générale’ à 5.509.490 €, etc… Elle tient à faire savoir les éléments qui expliquent l’augmentation des frais de personnel entre les budgets 2006 et 2007. Mme l’Echevin expose que l’avancement de carrière des agents a été pris en compte, l’index, et l’adaptation du pécule de vacances pour tous les agents. Elle fait remarquer que le Collège ne prévoit aucun recrutement en 2007, hors obligations légales. Concernant le fonctionnement, Mme l’Echevin signale que les dépenses de fonctionnement prévues pour 2007 sont en augmentation de 313.072 € par rapport à celles du budget 2006, 4,8 % de hausse. Elle signale qu’en les comparant à la dernière modification budgétaire de 2006, la diminution se chiffre à 350.180 €. Elle déclare que les frais de fonctionnement représentent 18 % du total des dépenses. Elle fait savoir que la recherche des économies dans tous les secteurs est une priorité pour le Collège. Elle fait savoir que dans les années antérieures, des conventions ont été conclues avec BELGACOM pour réduire le coût de la téléphonie. Cependant, elle ajoute que la demande pour de nouveaux GSM ou des connexions Internet reste importante. Elle signale que les coûts fixes sont aujourd’hui plus importants que le coût des communications. En matière d’assurances, Mme GOFFINET rapporte qu’un audit a été initié lors du précédent Collège. Elle souligne que celui-ci a révélé que la Ville était bien assurée, mais que de meilleurs tarifs pourraient encore être accordés. Elle explique que les frais informatiques sont incompressibles, toute diminution de prix ou rationalisation est remise en cause par l’accroissement du parc informatique et la nécessité de se tenir à jour. Elle fait observer que pour maîtriser ces coûts, la Ville a décidé de recourir à des marchés publics conjoints avec le C.P.A.S. et d’accroître les synergies respectives. Elle précise qu’il s’agirait notamment des frais de papiers, des fournitures et également pour des formations de personnel qui seraient groupées. L’Honorable Membre fait savoir que la grande question qui se pose en 30 ce début 2007, est celle de la maîtrise du coût de l’énergie, et plus particulièrement de l’électricité et du gaz, celle-ci méritera toute l’attention requise. Elle rappelle que la libération du marché se traduira en Province de Luxembourg par une augmentation des prix unitaires. Elle ajoute qu’il est plus que jamais indispensable pour la Ville que chacun veille à économiser l’énergie. Elle précise que la planète ne s’en portera que mieux. Elle fait savoir que pour faire face aux frais de chauffage, la Ville compte renouveler ses chaudières des différents bâtiments publics, conformément à l’audit énergétique initié par le précédent Collège. Elle fait remarquer qu’au budget extraordinaire, un montant a d’ailleurs été apporté et sera destiné au renouvellement de la première phase. Concernant l’électricité, elle déclare que le Collège a décidé de s’unir à la Province afin de recourir à un marché public conjoint. Elle ajoute que dans ce marché, toutes les ASBL paracommmunales, fabriques d’église, toutes les instances communales, y seront associées. Elle rappelle qu’en 2005, le Collège, sur les conseils de M. l’Echevin A.BALON, avait décidé la création de stocks pour la réparation de toitures et sanitaires et pour des travaux de peinture. Elle précise que ce système a prouvé son utilité et sera ainsi reconduit cette année. Au point de vue des transferts, Mme l’Echevin des finances expose que les dépenses de transferts sont en légère diminution de 28.285 € par rapport au budget initial de 2006. Pour 2007, elles sont estimées à 6.103.844 €. Elle rapporte que les postes principaux sont ceux des dotations communales à la Zone de Police et au C.P.A.S. Elle fait savoir que pour la Zone de Police et le C.P.A.S., les dotations sont inchangées par rapport à 2006. Elle ajoute que l’intervention communale dans le déficit de l’Intercommunale des Soins de Santé est estimée à 15.000 € contre 150.000 € en 2006. Elle indique que les subsides aux Fabriques d’église et à la Communauté laïque sont de 507.126 €, en augmentation de 47.878 € par rapport au budget 2006. Elle annonce que les subsides au sport, principalement via le subside au Complexe Sportif de la Spetz, sont inchangés. Concernant la dette, Mme GOFFINET signale que les dépenses relatives à la dette passent de 8.244.438 € en 2006 à 8.731.670 €. Elle déclare que cette rubrique reflète l’impact à l’ordinaire des investissements mis à charge du budget extraordinaire. Considérant les programmes très importants de travaux et autres dépenses extraordinaires initiés depuis ces dernières années, elle estime qu’il est donc tout à fait logique de retrouver un alourdissement des charges de la dette à l’ordinaire. D’autant plus que, après des années de baisse, les taux ont connu une hausse depuis un an. Elle indique que la Ville a diminué fortement son exposition aux mouvements des taux d’intérêts. Elle précise que la part des emprunts à taux révisables, n’est plus que de 45 % du total des encours de la Ville. Pour l’exercice 2007, elle fait savoir que les prévisions de nouveaux emprunts s’élèvent à 19.720.986 €, dont 9.889.856 € au titre des exercices antérieurs. Elle ajoute que les remboursements d’emprunts se monteront à 4.012.774 €. A l’extraordinaire, l’Honorable Membre rappelle qu’ARLON et ses villages ont connu beaucoup de travaux. Elle ajoute que ces travaux n’étaient pas que communaux. Elle précise que le MET, l’AIVE, la SPGE, BELGACOM, etc… y étaient également associés. Elle estime qu’il est temps que les Arlonais soufflent quelque peu, de même que les finances communales. Elle explique que le Collège s’est réuni à plusieurs reprises pour établir la liste des priorités pour l’année 2007. Elle fait savoir qu’il a, entre autres, porté sa préférence sur les travaux subsidiés et ceux votés lors de Conseils communaux antérieurs. Elle indique que certains travaux ont également été calqués sur le programme d’investissements des impétrants, AIVE, SPGE, BELGACOM. Elle ajoute que la conjoncture actuelle ne permet plus à la Ville de réaliser des travaux à des prix raisonnables. Elle fait savoir que les projets de dépenses inscrites au budget extraordinaire 2007 se chiffrent à 22.890.855 €, soit 868 € par habitant. Comme ces dernières années, elle tient à faire remarquer que la 31 liste des investissements proposés dans ce projet de budget extraordinaire est particulièrement longue. Elle explique que tous les travaux prévus au budget 2006 et votés par le Conseil communal de l’ancienne législature, n’ont pas été adjugés en 2006, notamment en raison des coûts. Ainsi, Mme l’Echevin ajoute que certains plans triennaux ont été reportés en 2007. Elle tient à énumérer les principaux travaux et investissements. Elle déclare que l’acquisition de matériel informatique qui doit toujours être remis au goût du jour, se chiffre à 330.000 €. Elle fait remarquer qu’en ce qui concerne le patrimoine, le Collège a montré sa volonté d’acquérir l’ancien Palais de Justice pour qu’il reste dans le giron communal, dont coût 750.000 €. Elle ajoute que l’acquisition de terrains et bâtiments a été également prévue pour 100.000 €, de même que la rénovation de l’Entrepôt qui pose problèmes au point de vue sécurité pour 650.000 €. Concernant la fonction communication et voiries, elle déclare qu’elle comporte la rénovation de la rue des Espagnols et des voiries d’accès à Callemeyn pour un coût de 1.000.000 €, la rénovation du Parage ground à Callemeyn pour 1.250.000 €, le réaménagement des abords de la piscine et chemin de Clairefontaine pour 500.000 €, la rénovation de l’avenue Nothomb en deux phases au montant de 650.000 €, la liaison rue Goffaux et parking SNCB pour 200.000€, la rénovation de la rue des Déportés à 220.000 €, les abords de l’Espace Semois à 500.000 €, la réfection des voiries de FOUCHES pour 1.645.000 €, ainsi que l’entretien extraordinaire de la voirie et des fossés pour 650.000 €. Elle expose que dans le domaine de l’enseignement, diverses écoles bénéficieront d’une rénovation ainsi que l’Académie de musique. Mme l’Echevin ajoute que la création de plaines de sports de quartier pour 400.000 € est d’actualité dans la fonction relatives aux infrastructures sportives. Concernant les travaux d’égouttage, elle explique que la rue de la Rentertkapell y bénéficiera pour 8.825.000 €, ainsi que celle du Bol d’Or pour 320.000 €. Elle déclare que le financement de ces investissements sera réalisé par notamment, des emprunts communaux mais aussi, par la demande d’intervention des autorités subventionnantes. Elle fait savoir que certaines ventes sont également prévues. Elle signale que celles-ci concernent les blocs restants de Callemeyn, les terrains situés en Zone PME qui seront vendus à la Croix Jaune et Blanche, à l’ONEM, etc…, et pour lesquels les actes de vente n’ont pas encore été passés. Elle tient à rappeler que le dossier concernant le Home Soir Paisible se trouve actuellement sur la table du Ministre, en attente d’une subsidiation. Elle ajoute que si ce dossier se débloque, une modification budgétaire sera proposée en cours d’année. L’Honorable Membre souhaiterait conclure en faisant savoir que cette proposition de budget a été discutée avec le CRAC lors d’une réunion tenue il y a deux semaines. Elle souligne que le Collège est conscient de l’évolution de la dette. Elle rappelle que ces dernières années, la Commune a investi beaucoup dans des biens patrimoniaux, tels que Callemeyn et le ‘Wäschbour’. Elle déclare que certains de ces investissements vont à moyen terme rapporter des euros dans les caisses communales via leurs ventes, le précompte immobilier, l’IPP. Elle ajoute que d’autres augmentent simplement le parc immobilier communal, comme l’acquisition du Palais de Justice qui en est un bel exemple. Mme GOFFINET estime qu’il convient de continuer le travail de gestion de la dette afin d’atténuer son augmentation. Elle expose que lors de cette législature, il conviendra également d’être attentif à l’évolution du coût de l’énergie qui est très peu maîtrisée, si ce n‘est par une responsabilisation de tout le personnel et une plus grande isolation des bâtiments publics. Elle rappelle qu’il faudra insister sur plus de synergies, d’une part avec le C.P.A.S. notamment au niveau de la maîtrise des dépenses de fonctionnement et d’autre part, avec la Province. Mme l’Echevin des finances souligne que le budget 2007 qui est soumis au vote d’aujourd’hui, a été élaboré avec réalisme et rigueur. Elle déclare qu’il faudra veiller tous 32 ensemble à ce que chaque euro soit dépensé de manière judicieuse pour le bien de tous. Ensuite, le budget est examiné page par page et l’assemblée pose à Mme l’Echevin les questions qui lui semblent opportunes. Puis, le Conseil communal, par dix-neuf voix pour et sept abstentions (Mme M.CHARLIER-GUILLAUME, M.M. Y.DELHAYE, C.BAVAY, X.KROELL, J.-M.LAMBERT, A.SCHANUS et Mme I.CHAMPLUVIER), - approuve le budget ordinaire de 2007 aux chiffres ci-après : Recettes Dépenses 40.225.105,79 € 38.312.641,34 € - Solde 1.912.464,45 € approuve le budget extraordinaire de 2007 aux chiffres ci-après : Recettes Dépenses 16.158.853,11 € 16.038.113,11 € Solde 120.740,00 € URGENCE. Taxes communales : taxe communale autorisation de détention d’une arme de défense. sur la délivrance d’une + + + L’urgence est décrétée, à l’unanimité, pour ce point qui ne figurait pas à l’ordre du jour. + + + Puis, le Conseil communal, à l’unanimité des 26 membres présents : Article 1er : Abroge la délibération du Conseil communal du 22 décembre 2006 votant une taxe communale sur la délivrance d’autorisation de détention d’une arme de défense pour les exercices 2007 à 2012. Article 2 : La présente délibération sera transmise simultanément au Collège provincial du Luxembourg et au Gouvernement wallon. + + + L’ordre du jour de la séance publique étant épuisé, M. le Président lève celle-ci à vingt-trois heures trente minutes. + + + 33