Guide de présentation des travaux écrits en Slavistique (BA et MA)

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Guide de présentation des travaux écrits en Slavistique (BA et MA)
Guide de présentation des travaux écrits en Slavistique
(BA et MA)
Ce guide est conçu comme orientation de base. Il faut éventuellement tenir compte d’autres
indications de la part de l’enseignant-e qui peuvent diverger du document présent.
Nombre mots/caractères
Le travail doit être dactylographié et il est censé, en BA, comprendre 3’000-4’000 mots (ce
qui correspond à environ 25’000 caractères avec espaces), et, en MA, 5’000-6’000 (ce qui
correspond à environ 40.000 caractères avec espaces). Il est doté de 6 crédits ECTS.
Langues
Le travail de séminaire peut être rédigé dans les langues d’enseignement des Universités de
Fribourg et de Berne (français ou allemand). Il est également possible, après accord avec
l’enseignant-e, de le rédiger dans une des langues cibles de la slavistique de Fribourg et de
Berne (russe, polonais ou BCMS). Attention : L’évaluation du travail prend en considération
l’orthographe ainsi que le style. Un travail de séminaire est une contribution à la recherche
scientifique ; c’est pourquoi le style doit être clair et sobre, non pas émotionnel.
Structure
Le travail comprend au moins quatre parties :
˗ une page de titre avec les informations suivantes : titre du travail, nom, adresse mail et
nombre de immatriculation de l’auteur-e, nom de l’enseignant-e, date de remise ;
˗ une table des matières avec les numéros de pages ;
˗ une introduction ;
˗ la partie principale ;
˗ une conclusion ;
˗ la bibliographie de la littérature primaire et de la littérature secondaire citée ;
˗ éventuellement une annexe.
Dans l’introduction, la position du problème est formulée. Il peut être utile d’expliquer dans
quelle sous-discipline de la slavistique le travail s’inscrit.
La partie principale est regroupée en sous-chapitres selon la position du problème. Dans des
travaux de linguistique, il consiste le plus souvent en une partie théorique dans laquelle la
recherche faite jusqu’à présent est analysée et la position du problème est précisée, ainsi que
d’une partie matérielle dans laquelle les propres résultats de recherche sont présentés.
La conclusion reprend les résultats les plus importants du travail.
La bibliographie doit énumérer tous les ouvrages primaires et secondaires cités.
Un éventuel annexe peut comprendre des extraits d’ouvrages originaux (par exemple des
poèmes entiers) ou des sources (par exemple les résultats d’une recherche corpus) si cela est
indispensable pour le travail.
Les travaux déposés chez un-e enseignant-e de l’Université de Fribourg doivent comprendre
une « déclaration sur l’honneur » du contenu suivant : « Par ma signature, j’atteste avoir
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rédigé personnellement ce travail écrit et n’avoir utilisé que les sources et moyens
autorisés, et mentionné comme telles les citations et paraphrases. »
A la fin d’un travail de séminaire déposé chez un-e enseignant-e de l’Université de Berne, une
« Selbstständigkeitserklärung » doit être rajoutée en un paragraphe séparé ; pour le texte, voir
http://www.philhist.unibe.ch/dga/hist/content/studium/studienprogramme/ahndung_von_plagi
aten/.
Modes de citation
Citation de littérature primaire
Des textes primaires (par exemple un poème de Puškin ou une annonce de journal), cités en
entier ou en partie, doivent être cités en original même si le travail est rédigé en français ou en
allemand. Si nécessaire, on peut ajouter une traduction. Si on utilise une traduction existante
on devrait marquer cela (voir le paragraphe « Citation de la littérature secondaire »).
Des citations d’un texte en une des langues utilisant l’alphabet cyrillique (russe, serbe,
ukrainien, bulgare, etc.) peuvent être rendues en caractères cyrilliques, ou bien dans la
translittération scientifique (on trouvera des tables de translittération pour les langues slaves
sous http://www.daniel.buncic.de/keyb/translit.htm).
Citation de littérature secondaire
Tout ce qui ne relève pas de vos propres réflexions ou arguments doit être déclaré comme
citation. Si ce n’est pas le cas il s’agit d’un plagiat.
On distingue entre deux modes de citation : directe et indirecte.
Une citation est la reproduction exacte d’un énoncé. Par exemple : Renate Lachmann (1994,
292) écrit : « Mit Puškins Prosa ist der Sentimentalismus als System abgelöst. » Une citation
indirecte ne rend que l’argumentation d’un texte ; on choisit de propres formulations. Par
exemple : D’après Renate Lachmann (1993, 292) la prose de Puškin marque la fin définitive
du style sentimental. Des citations directes (littérales) sont normalement utilisées avec
parcimonie – d’habitude quand il s’agit de pointer à une formulation précise. De propres
conjectures dans des citations littérales sont à marquer par des crochets. Des fautes ou des
éléments non évidents peuvent être marqués par [sic!], des omissions par […].
Déclaration d’une citation dans les notes de bas de page/dans le texte
Une citation (d’un texte primaire ou secondaire, directe ou indirecte) doit être référenciée afin
que les lecteurs-rices du travail puissent la retracer dans son contexte original. Le début et la
fin de la citation doivent être clairement marqués. Il y a de différents modes pour marquer une
citation ; vous pouvez, si rien d’autre n’est convenu avec l’enseignant-e, choisir un système à
votre gré.
Un premier mode de citation (système 1) travaille avec notes de bas de page et requiert
l’information complète sur un ouvrage lors de sa première mention. Les informations
suivantes sur le livre ou l’article doivent être fournies: auteur-e ; titre ; lieu ou nom de la
revue ; année ou année et numéro ; page(s). Un exemple pour une citation dans la note de bas
de page : Renate Lachmann : Die Zerstörung der schönen Rede. Rhetorische Tradition und
Konzepte des Poetischen. München : Fink, 1994, p. 292. (Pour citer d’une même source
plusieurs fois il suffit d’indiquer par la suite le nom de l’auteur-e, un titre court et la page/les
pages, selon le modèle : Lachmann : Die Zerstörung der schönen Rede, p. 292.)
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Notamment en linguistique on opte de plus en plus souvent pour un système selon lequel les
sources sont indiquées directement dans le texte, c’est-à-dire on ne donne que l’auteur-e,
l’année de parution et les pages en parenthèses. Un exemple pour la même citation selon cette
forme : (Lachmann 1994, 292) (système 2).
Certains domaines d’études, dont d’autres domaines des langues et littératures, prescrivent
des normes strictes de citation. Vous pouvez sans problèmes suivre leurs modèles, si rien
d’autre n’a été convenu avec l’enseignant-e. Le plus important est de maintenir le mode de
citation choisi à travers le travail entier.
Références dans des travaux de linguistique
Dans des travaux de linguistique, des références dans le langage décrit (hors de citations
directes de texte) sont mises en italique, des paraphrases de signification en simples
guillemets. Par exemple : le verbe potpisati ‘signer’ est formé du préfixe pod- (pot-). Des
phrases de référence sont souvent numérotées pour qu’on puisse se référer à eux plus
facilement. Dans des cas particuliers, il est nécessaire de gloser les mots et les phrases de
référence. Pour ceci, les règles de glosage de Leipzig sont à suivre (Leipzig glossing rules,
https://www.eva.mpg.de/lingua/resources/glossing-rules.php).
Bibliographie
La bibliographie à la fin du travail comprend l’entière littérature primaire ainsi que secondaire
utilisée. Les informations suivantes sont indispensables :
a) publication indépendante (livre ; monographie, recueil) :
Il faut indiquer l’auteur-e (éventuellement les éditeurs), titre, édition (s’il ne s’agit pas de la
première édition d’un ouvrage), lieu(e) de la maison d’édition et l’année de parution ainsi que,
facultativement, la maison d’édition, la série et le nombre. Exemple :
Haumann, Heiko : Geschichte Russlands. München, Zürich : Piper 1996. (système 1)
Haumann, Heiko (1996) : Geschichte Russlands. München, Zürich : Piper. (système 2)
Exemple avec indication de l’édition :
Bielfeldt, Hans Holm : Wörterbuch russisch – deutsch mit etwa 24 000 Stichwörtern.
32.
Auflage. Leipzig : Verlag Enzyklopädie 1987. (système 1)
Bielfeldt, Hans Holm (1987) : Wörterbuch russisch – deutsch mit etwa 24 000
Stichwörtern.
32. Auflage. Leipzig : Verlag Enzyklopädie. (système 2)
Bielfeldt, Hans Holm (321987) : Wörterbuch russisch – deutsch mit etwa 24 000
Stichwörtern. Leipzig : Verlag Enzyklopädie. (système 3)
b) publication non indépendante : article d’un recueil
Il faut indiquer l’auteur-e, le titre de l’article et du recueil ainsi que les pages de l’article dans
le recueil.
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Comrie, Bernard : Sowjetische und russische Sprachpolitik. In : Jachnow, Helmut (éd.) :
Handbuch der sprachwissenschaftlichen Russistik. Wiesbaden : Harrassowitz 1999,
pp. 817-843. (système 1)
Comrie, Bernard (1999) : Sowjetische und russische Sprachpolitik. In : Jachnow,
Helmut (éd.) : Handbuch der sprachwissenschaftlichen Russistik. Wiesbaden :
Harrassowitz, pp. 817-843. (système 2)
c) publication non indépendante : article de revue
Les mêmes règles valent pour les articles de revue, avec la différence que le lieu de parution
de la revue n’est pas indiqué. Par contre, on indique le numéro ainsi que l’année de la revue :
Ičin, Kornelija : Zametki k razboru Ėlegii A. Vvedenskogo. In : Wiener Slawistischer
Almanach 50 (2002), pp. 217-227. (système 1)
Ičin, Kornelija (2002) : Zametki k razboru Ėlegii A. Vvedenskogo. In : Wiener
Slawistischer Almanach 50, pp. 217-227. (système 2)
d) citations de sites web :
Ici, on donne, pour autant qu’il soit possible, les mêmes informations que pour les sources
mentionnées plus haut, notamment l’auteur-e, le titre et l’année de parution. De plus, on doit
indiquer le site web ainsi que la date de consultation. Par exemple :
Mustermann, Regula (2005) : Ein Gedicht. <www.elegia.com> (consulté le 1.10.2015).
Important : Il faut avant tout suivre le système qu’on a adopté (par exemple : si on a opté pour
la forme Ičin, Kornelija on ne peut pas écrire ensuite Kornelija Ičin).
Choix du thème et remise du travail
Normalement, la participation d’un séminaire précède chaque travail de séminaire et c’est à
partir de ce séminaire que le thème du travail est développé.
Le thème du travail devrait de toute façon être discuté avec l’enseignant-e. Ne commencez
qu’après avoir convenu un titre et un délai de remise avec l’enseignant-e. Ce délai peut être
prolongé deux fois au maximum. La deuxième prolongation peut avoir un effet négatif sur la
note. Une version imprimée et reliée du travail doit être transmise à l’enseignant-e ;
parallèlement, une version PDF (par email) est à envoyer.
Le suivi du travail de séminaire par l’enseignant-e
La rédaction du travail de séminaire est un processus.
Le suivi du travail se fait de la manière suivante :
a) première annonce de la part de l’étudiant-e à l’enseignant-e qu’il / elle souhaite rédiger un
travail dans le cadre du séminaire suivi ;
b) rendez-vous à convenir entre l’enseignant-e et l’étudiant-e : prise de décision sur le thème
et le problème à étudier ;
c) correction du travail par l’enseignant-e ; évaluation (incl. justification écrite) et
éventuellement retour par poste à l’étudiant-e.
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d) rendez-vous à convenir entre l’enseignant-e et l’étudiant-e : discussion du travail.
Entre a) et b) peuvent être intégrés d’autres rendez-vous ; alternativement, une
communication par email est possible. Celle-ci sert à l’évaluation dans les différentes étapes
du travail et permet un suivi efficace.
Pour aller plus loin
Il existe beaucoup de guides qui assistent les étudiant-e-s lors de la rédaction d’un travail de
séminaire (ou encore de travaux plus étendus comme le sont le mémoire de master ou la thèse
de doctorat). Il vaut la peine d’en lire l’un ou l’autre au début des études.
Voici juste quelques titres :
Bänsch, Axel : Wissenschaftliches Arbeiten: Seminar- und Diplomarbeiten. 8., durchgesehene
und erweiterte Auflage, München : R. Oldenbourg Verlag 2003.
Brink, Alfred : Anfertigung wissenschaftlicher Arbeiten: ein prozessorientierter Leitfaden zur
Erstellung von Bachelor-, Master- und Diplomarbeiten in acht Lerneinheiten. München :
Oldenbourg 2004.
Eco, Umberto : Come si fa una tesi di laurea: le materie umanistiche. 11a edizione. Milano :
Bompiani 2000 (= I grandi tascabili, 441. manuali).
Eco, Umberto : Wie man eine wissenschaftliche Abschlussarbeit schreibt: Doktor-, Diplomund Magisterarbeit in den Geistes- und Sozialwissenschaften. 10., unveränderte Auflage.
Heidelberg : C.F. Müller 2003 (=Uni-Taschenbücher; 1512).
Ehrlich, Konrad (éd.) : Wissenschaftlich schreiben – lehren und lernen. Berlin : Walter de
Gruyter 2003.
Gibaldi, Joseph : MLA handbook for writers of research papers. 6th ed. New York : Modern
Language Association of America 2003.
Moennighoff, Burkhard ; Meyer-Krentler, Eckhardt : Arbeitstechniken Literaturwissenschaft.
10., korrigierte und aktualisierte Auflage. München : Wilhelm Fink 2003 (=UTB für
Wissenschaft; 1582).
Jucquois, Guy : Rédiger, présenter, composer. L’art du rapport et du mémoire. 2ème ed.
Bruxelles : DeBoeck Université, 2003.
Lichtfouse, Eric : Rédiger pour être publié ! Conseils pratiques pour les scientifiques. Paris :
Springer Verlag France, 2009.
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