DOSSIER DE PRESSE « Les Insurgés de Cayenne

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DOSSIER DE PRESSE « Les Insurgés de Cayenne
DOSSIER DE PRESSE
« Les Insurgés de Cayenne »
Le premier procès colonial à Nantes
Un documentaire de 52 minutes
Un film écrit par André Bendjebbar
Et réalisé par Barcha Bauer
Les productions de la Lanterne
8, ave de la Porte de Montrouge Paris 14è Tél : 01 45 39 47 39 Fax : 01 45 39 02 96
E-mail : [email protected] - www.lanterne.fr
Synopsis
Le 9 mars 1931 s’ouvrit à Nantes, lors d’une session extraordinaire de la Cour d’Assises, un
des plus grands procès de l’Entre-deux-guerres. Douze hommes et deux femmes, citoyens
français de Guyane, étaient jugés pour assassinat et pillages en bande. Ils devaient répondre
de faits commis les 6 et 7 août 1928 au cours desquels six hommes trouvèrent la mort. Les
quatorze accusés firent face à douze jurés du pays nantais. Quel serait le verdict au bout de
douze jours d’audience ? Les avocats parisiens, et parmi eux le célèbre Henry Torrès et
Gaston Monnerville le futur président du Sénat, plaidèrent la non culpabilité. Ils montrèrent
que les crimes perpétrés étaient la conséquence du trucage des élections. Les accusés ne
voulaient qu’une chose : ne plus être considérés comme des citoyens de seconde zone. Le 21
mars 1931, ils furent acquittés. L’acte fraternel des jurés de Nantes fit des citoyens de Guyane
des citoyens de plein exercice. Le film les émeutiers de Cayenne retrace la lutte pour
s’affranchir de l’esclavage politique et le combat des avocats qui dénoncèrent les fraudes
coloniales.
Note d’intention
Pourquoi un sujet sur la colonisation aujourd’hui ?
Au moment où on s’y attend le moins, «la mort saisit le vif». Aujourd’hui, l’histoire coloniale
de la France resurgit comme naguère avait resurgi le passé vichyste ou l’histoire des mutineries
de 17. Demain surgira l’histoire des irradiés du désert, des morts de Charonne, de Mai 68… Ces
derniers mois, l’histoire de la colonisation a franchi le seuil de la mémoire. Elle vient heurter la
conscience de jeunes gens qui ignorent les drames des guerres coloniales et des oppressions
ultramarines. Aujourd’hui, quelle que soit la couleur de leur peau, les hommes qui ont vingt,
trente, et même quarante ans ne savent presque rien des épreuves que leurs pères et leurs aïeux
ont subi ou fait subir. Ils ne savent rien de la longue conquête des libertés. Là où certains
dénoncent les souffrances, d’autres imaginent un éden. Les cartes de l’histoire sont brouillées par
le miroir trompeur des mémoires individuelles et collectives. Dans les rues, ceux qui se nomment
les indigènes de la République crient le malaise des nouveaux temps. Le 18 janvier 2005, ces
indigènes ont lancé un appel aux fils de colonisés alors que dans le même temps le 10 février
2005, l’Assemblée nationale achevait en seconde lecture le projet de loi qui a débouché sur
l’article 4 de la loi du 23 février 2005. La loi demandait aux manuels scolaires de reconnaître le
« rôle positif de la présence française outre-mer ». Aujourd’hui la naissance du Comité
Représentatif des Associations Noires (le CRAN) a porté la question noire au cœur du débat
public. Dans le discours ambiant, tout se passe comme si la France s’était muée en puissance
coloniale à l’intérieur de son hexagone. La contradiction d’hier était-elle semblable à celle
d’aujourd’hui ?
Jadis, la France vécut une contradiction majeure : comment mêler la conquête
coloniale et les droits de l’Homme, comment instaurer la domination impériale et proclamer le
droit à la pleine citoyenneté ? La France transforma les terres de son empire, soit en colonies
d’exploitation, soit en colonies de peuplement. Corsetées dans une inextricable complexité
juridique, l’histoire des colonies fut émaillée, à dates régulières, de drames sanglants. Longtemps
évoqués à demi-mot ou dissimulés au public, la mutinerie de Tiaroye au Sénégal, les massacres
de Sétif et de Guelma, les massacres de Madagascar font à présent l’objet de longs discours. De
l’image autrefois édénique des manuels scolaires, on constate désormais un glissement vers une
évocation infernale. Le risque est que les générations nouvelles vivent dans une mémoire
cloisonnée, tronquée, manipulée. Pour éviter un débat stérile qui alterne entre l’hagiographie et la
dénonciation, rien ne nous paraît plus exaltant que de retracer l’extraordinaire et vraie histoire des
émeutiers de Cayenne dont le procès se tint à Nantes en mars 1931. Le but du film Ti Momo et les
émeutiers de Cayenne est d’objectiver le débat à travers un cas concret. Le procès des émeutiers
de Guyane eut lieu pendant douze jours à Nantes en mars 1931. Le procès eut un tel
retentissement que bien des années plus tard, l’un des avocats des prévenus, un homme clé de la
vie politique française, Gaston Monnerville, en fera le 2ème personnage de l’état français,
président du Sénat pendant 22 ans.
Note du réalisateur / producteur
J’ai réalisé et produit une collection sur les grandes figures noires de la République, d’une
durée de 52 minutes chacun. À ce jour, nous avons produit près de 10 documentaires, dont le
portait de Gaston Monnerville.
Depuis, quelques années, les historiens, les politiques et le monde de l’éducation essaient de
comprendre la période coloniale.
Des villes comme Nantes, Bordeaux, la Rochelle ou le Havre ont un passé chargé de Mémoire et
d’Histoire et durent leur développement économique important au négoce avec les pays colonisés
d’Afrique, de la Caraïbe, d’Amérique et d’Asie.
Ces villes devinrent de ce fait un centre financier indispensable à la pérennité de la France de la
IIIe République.
Dès la fin de la première guerre mondiale, des écrivains, des journalistes, des intellectuels
africains de la Caraïbe, des indochinois, vont dénoncer « le fait colonial ».
René Maran, guyanais, premier prix Goncourt en 1921, puis André Gide, Voyage au Congo,
Albert Londres, avec le Bagne de Guyane, mais aussi au travers de jeunes députés comme Blaise
Diagne, député du Sénégal, Gratien Candace, député social Guadeloupe et Jean Galmot, veulent
dénoncer les discriminations sociales en outre-mer.
La nouvelle génération des élites de l’Afrique, des vieilles colonies, des comptoirs ou de
l’Indochine vont bouleverser « la donne de la France civilisatrice ».
Après la parution du premier roman nègre « Batouala » (René Maran), le procès des insurgés de
Cayenne en mars 1931, à Nantes, va secouer le monde judiciaire et politique.
Ce film est une enquête sur le monde judiciaire et politique des années 30 en Guyane et en France
et va révéler pour la première fois la fraude qui gangrène l’outre-mer et avant tout la politique
coloniale. Ce procès fut un détonateur mettant en lumière les carences de la République sur les
colonies.
Ce procès sera le révélateur de la prise de conscience que l’homme noir est égal à l’homme.
Impressions de Marie-George Thébia
Lorsque j’ai été contactée par André Bendjebbar pour témoigner sur cet événement lié à
l’histoire de la Guyane et à celle de ma famille, j’avais une idée assez anecdotique de cette
tragédie. Dans la famille on évoquait quelque fois ce qu’il était advenu de notre aïeul sans
réelle connaissance des faits avec des souvenirs relatés partiellement estompés par le temps.
Enfant et jusqu'à aujourd’hui je pensais qu’il avait joué de malchance. Poursuivi par la
vindicte populaire il s’était réfugié chez lui, caché sous un matelas pensant échapper à la folie
meurtrière qui s’était emparé de Cayenne après la mort de Galmot. En effet mon aïeul
appartenait à l’autre camp celui des bourgeois forcément responsable de la disparition de celui
qui à l’époque était surnommé papa Galmot l’icône des petites gens .C’était un proche de
Gober, probablement membre du mystérieux cabinet noir, ayant le monopole de la vidange
des tinettes et de différents marchés municipaux. Un assaillant zélé avait enfourché
rageusement le matelas tuant Thélus. Par la suite la famille avait été dépossédée d’une grande
partie de ses biens. Voilà tout ce qu’il restait de cette histoire.
Lors du tournage j’ai découvert la terrible réalité des faits, les tenants et les aboutissants bien
plus complexes que ce qui nous était parvenu à travers le temps. J’ai été submergée par
l’émotion en réalisant avec quelle violence méthodique on avait brisé un homme, une famille.
Thélus Thebia a été victime d’une machination destinée à l’éliminer définitivement du monde
des affaires sous couvert de liaisons politiques dangereuses. Les insurgés jugés à Nantes dont
faisaient partie ceux qui l’ont assassiné n’ont été que les marionnettes d’une mise en scène
orchestrée magistralement. Je repense encore à la lecture du procès verbal que j’ai pu
découvrir sans préparation préalable (André Bendjebbar souhaitant préserver l’instant, en
guettant ma réaction forcément émue) la description des événements, l’acharnement
machiavélique, il fallait qu’il meurt, il fallait que sa maison soit brûlée, il fallait que sa femme
présente ne puisse témoigner (on l’a déclara folle), il fallait maquiller le crime, rien n’a été
laissé au hasard. Les faits sont là sans ambiguïté, éclairés par la vérité historique. Des
personnalités guyanaises très connues ont participé au complot en fournissant de faux
témoignages, en établissant de faux certificats destinés à détruire cette famille.
On dit que le temps efface les blessures, dans notre cas le documentaire les a ravivées avec de
nouveaux éclairages sur ce qui n’était qu’une histoire de famille, tragique certes mais exempte
de tout dessein plus obscur. Mon père et moi avons exhumé de vieilles photographies de
l’aïeul martyr et reconstitué ce qui s’était passé réellement. Nous n’en sommes pas sortis
indemnes, de simples péripéties familiales, nous sommes arrivés à la conclusion que la haine,
le ressentiment, (il ne faut pas nier que les liens avec Gober lui ont été fatals) n’ont fait
qu’exacerber la jalousie et la détermination de ceux qui ont organisé sa mise à mort, cela
marquera à jamais notre famille.
Impressions de Jean Danet
Le procès des insurgés de Cayenne et la plaidoirie de G. Monnerville font écho de bien des
manières avec notre présent. En France et ailleurs. La plaidoirie de Monnerville paraît d’une
incroyable modernité jusque dans son style. Pourtant ce procès qu’on décida de faire tenir à
Nantes n’avait guère laissé de traces dans la mémoire collective du Barreau nantais et c’est à
peine croyable. Comme s’il avait paru une parenthèse improbable, difficile à intégrer dans la
mémoire d’une juridiction dont les avocats sont les dépositaires. Il n’en était pas de même à
Cayenne. Aujourd’hui, le recul nous fait dire qu’il posait avant l’heure nombre de questions à
venir. Le procès des insurgés nous a, en quelque sorte, rattrapé. Et l’habileté de Monnerville,
ses choix de défense, sa manière d’embarquer les jurés et la cour vers la seule solution
raisonnable, juste, fût-elle à l’opposé de ce que l’opinion attendait peuvent nourrir le débat
d’aujourd’hui sur notre justice pénale.
Impressions d’Henriette Dorion-Sébéloué
Je félicite les concepteurs de cet ouvrage en tenant compte de l’honnêteté et du courage dont
ils ont fait preuve en abordant ce point d’histoire de la Guyane.
L’authenticité des faits est incontestable et je me réjouis, même si cela me fait mal.
Cette affaire, à la faveur de ses non dits et des zones d’ombre, a entraîné bien des séquelles
qui perdurent encore au sein de certaines familles guyanaises.
L’homme, agent du Trésor, sauvagement assassiné était mon grand père : aussi en découvrant
les documents qui m’ont été communiqués, une seule image lancinante s’imposait à moi, celle
de ma mère, marquée à tout jamais et déstabilisée dans une courte vie définie par l’empreinte
de cet horrible carnage.
Aujourd’hui encore c’est à elle que je pense, elle qui a malgré tout assumé courageusement et
dignement l’éducation de quatre enfants au nom desquels je lui rends un hommage très
affectueux.
Fiche Artistique
Réalisateur
Barcha Bauer
Musique originale
George Leibovitz
Producteurs
Barcha Bauer
Claude Gilaizeau
Musique additionnelle
La Lyre Cayennaise
Auteur
André Bendjebbar
Voix off
Jean-Michel Martial
Stana Roumillac
Fiche Technique
Equipe technique
Equipe Guyane
Une co-production La Lanterne - Cinquillo
Films
Image
Frédéric Roger
Avec le soutien
De la Région Guyane
Du Département de Guyane
De la Ville de Nantes
Son
Cédric Cave
Equipe France
Assistante de Production
Laure Marie-Lanoë
Image
Bruno Reiner
Avec la participation
Du Centre National de la Cinématographie
Du Secrétariat d’Etat chargé de l’Outremer
De l’Agence nationale pour la cohésion
sociale et l’égalité des chances – l’Acsé –
Fonds Images de la diversité
Avec la participation de France Télévisions
Son
Jean-Daniel Becache
Montage
Baptiste Buob
Pôle documentaires
Pierre Block de Friberg
Carlos Pinsky
Barbara Hurel
Etalonnage
Rémi Legoux
Philippe Le More
Aurélie Chesné
Mixage
Philippe Malpuech
Samuel Beaucamps
Presse
Philippe Broussaud
Prestataires postproduction
Les Productions de la Lanterne
Studio Capitale
© 2009 - Les Productions de la Lanterne –
Cinquillo Films
Archives
Archives Photos
Magazine Vu
Revue L’Illustration de mai 1931
Archives départementales de Guyane
Archives départementales de Loire-Atlantique
Bibliothèque nationale de Suisse
Assemblée nationale
Sénat
Association des avocats du Barreau de Nantes
Archives personnelles José Prospère et Rose Marie Gober
Archives personnelles Christophe Belveze
Archives personnelles Myriam Cendrars-Gilou
Archives personnelles Pierre Fourny
Archives personnelles Claudine Richard
Archives Films
Extraits du film d’Alain Maline « Galmot l’Aventurier » - Studio Canal
Extraits vidéo Gaston Monnerville et la reconstitution du procès par Alain Maline – Taïnos
studio
Gaumont Pathé
Cinémathèque de Bretagne
Intervenants
Yolande Saint Julien-Lama,
Georges Othily : Sénateur Honoraire de Guyane. Auteur de : Tragédie à Cayenne
Léo Othily : Ancien directeur d’école
Professeur Olivier Rodat, Directeur de l’Institut médico-légale de Nantes
Henriette Dorion-Sébéloué : Petite fille d’Eustache Servais
Rose-Marie Gober : Nièce d’Eugène Gober
Patrick Lingibé : Bâtonnier des avocats de Guyane
Marie-George Thébia : Arrière petite fille de Thélus Thébia
Jean Danet : Maître de conférence en droit à l’Université de Nantes
Pierre Fourny : Fils d’Alexandre Fourny
Philippe Charon : Directeur des archives départementales de la Loire-Atlantique
Auteur
André Bendjebbar
Titre et grade
1973 Agrégé de l’Université
1995-2000 Chef du service culturel du musée de l’Armée
2000-2002 Chargé de mission au Ministère de la Défense
2000 Docteur en histoire. Diplômé de Sciences-Po Paris
Récompenses et distinctions
Prix Feydeau de Brou de l’Académie française
Prix du Roi René
Chevalier des Palmes Académiques
Films réalisés
Les Ames de Verdun
Over there (Les Américains en France en 1917-1918)
Leclerc soldat de légende (Prix de la ville d’Antibes)
Livres principaux écrits
La vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle ( Hachette). Prix de
l’Académie française
Libération rêvée, Libération vécue ( Hachette- Littérature)
L’histoire secrète de la bombe atomique française (Le Cherche
Midi)
BARCHA BAUER
Producteur et réalisateur
Adresse Guyane
Villa Front de mer – Armand Loubet
Lot. Quinterie Lamothe
Route de Montabo
97300 Cayenne
Tél : 05 94 31 53 77 76
Mob : 06 94 90 41 69
Mail : [email protected]
Adresse France
BP 37
92114 Clichy cedex
Tél : 01 47 30 37 62
Mob : 06 11 19 51 99
Distinctions
:
.
Novembre 1999 : "Festival Traces de vie" 2ème Prix ex æquo pour
"l'Université résistante" (56")
Septembre 2003 : "Prix de la Mémoire" par la fondation de la
Mémoire pour toutes ses œuvres cinématographiques.
Barcha Bauer a été formé à l’Ecole Louis Lumière (formation continue de 1977 à 1979), ainsi que sur le terrain,
lors d’un stage aux Laboratoires Eclair et sur le tournage du téléfilm « Madame le juge » avec Simone Signoret.
Il fait ses premières armes dans le cinéma en tant qu’assistant caméra (1977–1981) sur de nombreux longsmétrages tels que « Chère inconnue » de Moshe Mizrahi, « La femme d’à côté » de François Truffaut et
« L’homme blessé » de Patrice Chéreau.
Barcha Bauer devient par la suite directeur de la photo pour des documentaires réalisés avec France 3 (Festival
de Sarrebruck, série sur le jazz…). Il décide en 1985 de créer une agence de communication nommée BB
Communication qui a pour objet de réaliser des études de marché, de concevoir des films institutionnels et
d’organiser des opérations de Relations Publiques.
En 1989, il est nommé responsable de la communication à la FNMG (Fédération Nationale des Métiers de
l’imprimerie et du Graphisme). Lors d’un séjour professionnel en Guyane pour Arianespace, il découvre l’Outremer, ses spécificités culturelles et la générosité de ses habitants. Il y rencontre les Mhongs, les Amérindiens et
les Noirs Marron du fleuve Saint Laurent. Il travaille alors régulièrement pour RFO Martinique et RFO
Guyane et participe à de nombreux documentaires restituant la mémoire de ces peuples.
En 1996-1998, il est l’auteur et le co-réalisateur d’un portrait de Gaston Monnerville, homme de l’Outremer, Président du Sénat pendant 22 ans, intitulé « Gaston Monnerville, l’avocat de la République » (52 mn).
Il lui faut 2 ans pour que ce documentaire voit enfin le jour.
Grâce à RFO et à Luc Laventure, directeur des productions, ce film fait l’objet d’une diffusion nationale sur
France 3 dans l’émission « Outre-mer » en 1998.
En juin 1996, lors d’un voyage familial avec Maud Bégon en Auvergne chez Monsieur Edmond Leclanché son
cousin, naît l’idée de réaliser des témoignages sur la résistance dans cette région. Une série documentaire
intitulée « Le refus » (5 x 26 mn), produit aux Productions de la Lanterne et coproduit avec France 3 Rhône
Alpes Auvergne est diffusé en octobre 1998.
En 1999–2000, Barcha Bauer poursuit son œuvre de Mémoire à travers la réalisation de 2 films documentaires :
« L’université résistante » (56 mn) qui retrace les événements liés au repli de l’université de Strasbourg à
Clermont-Ferrand pendant la période 1939–1944, et « Félix Eboué, le visionnaire », portrait de ce guyanais et
compagnon de la Libération, ancien Gouverneur de l’Afrique Equatoriale Française.
En 2001, il réalise Destin après Guerre pour France 3 Rhône-Alpes-Auvergne.
Toujours en collaboration avec les Productions de la Lanterne, il continue sa série sur les Grandes Figures Noires
dans la République en produisant un documentaire de 52 mn sur Frantz Fanon réalisé par Cheikh DjemaÏ. Il se
consacre ensuite à de jeunes réalisateurs guyanais en produisant « Voyage vers l’identité » de Michel
Montgénie et « Mayouri » de Véronique Chainon.
FILMOGRAPHIE
En 2009 en tant que réalisateur:
Adrien Marquet, de Michel
Cardoze – co-production France 3
Aquitaine
En développement :
L’Europe en Amérique du Sud et Le territoire contesté de
Benoît Sourty et Annick Thébia-Melsan
Le tabou franco-allemand d’Hubert Schilling et Michel
Favart
En 2009 en tant que producteur :
Des Chinois en Guyane et en Martinique (1), Des Guyanais et des Martiniquais en Chine (2) de
Jil Servant (2x52’ 2009), Co-production RFO, Cinquillo Films, Canal Overseas
La République Alsacienne des Conseils de Jean-Noël Delamarre – co-production France 3 Alsace
De Dieppe à Dieppe, de Benoît Sourty – co-production France 3 Normandie
En 2008 en tant que producteur :
Suzanne, Nina, et les autres d’Alice Branche et Déborah Hassoun (57’)
co-production RTV
Milo Poko Mo de Fabienne Kanor (52’) – co-production RFO
Henri Fabre, J’ai fait naître l’hydravion (51’) de Jean-Marie Sachsé – co-production France 3 Aquitaine
L’immigration chinoise en Martinique et en Guyane (2x52’) de Jil Servant – co-production RFO
En 2007, en tant que producteur :
Les enfants de Panama (51’) de Joseph Jos et Gérard César – co-production RFO
Pierre-Marie Théas, un évêque face au XXème siècle (53’), de Jil Servant – co-production KTO
En 2006, en tant que réalisateur :
Monseigneur Piguet, pétainiste, déporté et juste (52’) – co-production France 3 Rhône-Alpes
Auvergne, Alsace et KTO TV
Poto Poto au cœur de Brazzaville (52’) chaîne Voyage
En 2006, en tant que producteur :
René Maran, l’Eveilleur des consciences de Barcha Bauer (53’) – co-production RFO
Joséphine Baker, l’intime, la résistante (52’) de Reynold Ismard, – co-production France 3
Aquitaine et RFO
Enfants clandestins (52’) de Benoît Sourty – co-production France 3 Aquitaine, France 3 Alsace et
France 3 Limousin
L’histoire secrète de la Soufrière de Max Etna et Gérard César – co-production RFO
En 2005, en tant que producteur :
Gerty Archimède (52’) de Mariette Monpierre co-production RFO Guadeloupe
Bon na rien (26’) court-métrage de Serge Poyotte, tourné en super 16, co-produit par CNC Fonds
d’aide à l’Outre-mer et RFO
En 2004, en tant que réalisateur :
Graines de Voyage (52’) co-production RFO Guadeloupe
Les indiens de la Guadeloupe et de la Martinique (2x52 ‘’) coproduction RFO Guadeloupe
Michel Slitinsky, le combattant de la justice (52’’) co-production France 3 Aquitaine
en tant que producteur :
Léon Gontran Damas (2 x 52’) de Jean-Michel Martial – co-production RFO Gyuane
Paulette Nardal, la fierté d’être négresse de Jil Servant – co-production Antilles TV
Otages en France (52’) de Benoît Sourty, coproduit par France 3 Alsace
En 2003 en tant que réalisateur :
Alexandre Varenne, le républicain (52’) coproduit par Clermont Première, France 3 Rhône-AlpesAuvergne et BETA Production et Fondation Marguerite et Alexandre Varenne.
Antilles et Guyane, à l’heure de Vichy, réalisé par Barcha Bauer, co produit par RFO Guadeloupe
En 2002, en tant que réalisateur :
La Dissidence aux Antilles et en Guyane, (52") co-produit par RFO
En tant que producteur : Strasbourg–Périgueux un Destin commun (52") de Benoît Sourty a été
produit avec France 3 et France 5.
Quelques références récentes parmi deux cents heures de programmes produites :
Les Insurgés de Cayenne, le premier procès colonial à Nantes (53’ 2009)
Co-Produit par France 5
Avec la participation du CNC, de la Région Guyane, du Département de Guyane, de la Ville de Nantes, du
Secrétariat d’Etat chargé de l’Outre-mer, de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances
– l’Acsé
Des Chinois en Guyane et en Martinique (1), Des Guyanais et des Martiniquais en Chine (2) de Jil Servant
(2x52’ 2009)
Co-produit par RFO, Cinquillo Films, Canal Overseas
Avec la participation du CNC, du Secrétariat d’Etat chargé de l’Outre-mer, de l’Agence nationale pour la
cohésion sociale et l’égalité des chances- l’Acsé, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de
Martinique, de la Région Guyane, du Département Guyane, de la Ville de Saint-Laurent du Maroni – ContratVille CNES, de la société Chung Fa, de l’Association Fa Kiao et du Centre National de la Cinématographie
Quand le drapeau rouge flottait sur la cathédrale de Jean-Noël Delamarre (52’ 2009)
Co-produit par France 3 Alsace et Ere Productions
Avec la participation du CNC, du Ministère de la Défense, de la Région Alsace, du Département du Bas-Rhin,
de la Communauté Urbaine de Strasbourg, de la Région Lorraine
Adrien Marquet, de Jaurès à Pétain de Barcha Bauer (52’ 2009)
Co-produit par France 3 Aquitaine
Avec la participation du CNC et de la ville de Bordeaux
De Dieppe à Dieppe de Benoît Sourty (52’ 2009)
Co-production France 3 Normandie
Avec la participation du CNC et de la ville de Dieppe Canada
Souvenirs encombrants d’une femme de ménage de Dani Kouyaté (53’ 2009)
Co-production Antilles Télévisions
Avec la participation du CNC et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances – l’Acsé
– Fonds Images de la diversité
Suzanne, Nina, et les autres d’Alice Branche et Déborah Hassoun (57’ 2008)
Co-production RTV
Avec la participation du CNC.
Milo Poko Mo de Fabienne Kanor (54’ 2008)
Co-production RFO Martinique
Avec la participation du CNC, Procirep et la SACEM
Henri Fabre, J’ai fait naître l’hydravion de Jean-Marie Sachsé (51’ 2008)
Co-produit par France 3 Alsace
Avec la participation du CNC, du Conseil Régional Aquitaine, Aéroport Marseillle/provence, Ville de
Biscarrosse.
Les enfants de Panama de Joseph Jos et Gérard César (51’ 2007)
Co-production RFO – Prodom/ Canal Antilles – Cinquillo Films
Avec la participation du CNC, du Ministère des Affaires Etrangères, du Secrétarat à l’Outre-Mer, du Conseil
Régional de Guadeloupe, du Conseil Général de Martinique
Pierre-Marie Théas, un évêque face au XXème siècle de Jil Servant (52’ 2007)
Co-production KTO
Avec le soutien du CNC, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la participation des Archevêchés de
Lourdes et de Tarbes, de Bayonne, de la Rochelle et de Saintes et de l’Archevêché de Montauban
Le château de notre mère (Joséphine Baker 1906-1975) de Reynold Ismard (53’ 2006)
Coproduction France 3 Aquitaine, Prodom Canal Antilles, Cinquillo Films
Diffusion sur France Ô et France 3 Île-de-France
Avec la participation du CNC, du Ministère délégué aux anciens combattants, Ministère de la Défense DMPA,
de la Région Aquitaine, du Département de Dordogne, du comité du tourisme départemental de Dordogne, du
comité 100ème anniversaire de la naissance de Joséphine Baker
René Maran, l’éveilleur des consciences de Barcha Bauer (53’ 2006)
Co-production RFO Guyane, Prodom Canal Antilles
Avec la participation du CNC, de la Région Aquitaine, de la Région Guyane, de la Drac Guyane, du
Département de la Guyane, du Conseil régional de Martinique
Le cratère de la discorde (Soufrière 1976-2006) de Max Etna et Gérard César (60’ 2006)
Coproduction RFO Guadeloupe, Prodom Canal Antilles et Cinquillo Films
Avec la participation du CNC, de la Région Guadeloupe, de la ville de Baie-Mahault
Les enfants clandestins, de Benoît Sourty (52’ 2006)
Coproduction France 3 Alsace, Aquitaine et Limousin
Avec la participation du CNC, du Ministère de la Défense, de la Région Alsace, Aquitaine et Limousin, du
Département du Bas-Rhin, de Dordogne, de la Communauté urbaine de Strasbourg, des Archives
départementales de Dordogne et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Monseigneur Piguet, pétainiste, déporté et juste (52’), de Barcha Bauer
Co-production France 3 Rhône-Alpes Auvergne, Alsace et KTO TV
Poto Poto, au cœur de Brazzaville de Barcha Bauer (52’-2006)
Coproduction Voyage
Avec la participation du CNC, de la présidence du Congo, le soutien de la mairie de Brazzaville, du Centre
culturel français, de l’ambassade de France au Congo et du Congo en France.
La reconnaissance de Didier Bergounhoux et Claude Hivernon (52’-2006)
Coproduction KTO
Avec la participation du CNC
Diffusion sur KTO
Le poids de la neige de Xavier Dancausse (52’-2005)
Coproduction RTV
Avec la participation du CNC
Diffusion sur RTV et Sélection officielle du Festival « Cinéma du réel »
Paulette Nardal de Jil Servant (53’-2005)
Coproduction Antilles TV
Avec la participation du CNC et du Ministère de l’Outre-mer
Diffusion sur Antilles TV et Sélection au Festival Vue d’Afrique (Québec)
Heroes Never Die de Jan Arnold (89’ – 2004)
Coproduction Marea Films et Mediterànea media (Espagne), Waka films (Suisse) et RTV
Avec la participation du CNC, de Succés Passage Antenne, de CANAL SUR télévision, de La junta de
Andalucia,
Diffusion CANAL SUR Télévision, RTV, SF-DRS
Fashion Victims de Pierre-Alain Saguez (51’ – 2004)
Coproduction RTV avec la participation du CNC
Diffusion RTV
Michel Slitinsky de Barcha Bauer (53’ – 2004)
Coproduction France 3 Aquitaine, France 3 Alsace avec la participation du CNC, le soutien de la région
Aquitaine, du département de la Gironde et de la ville de Bordeaux.
Diffusion France 3 Aquitaine
Mur(s) de Myriam Aycaguer (58’– 2004)
Coproduction Voi Sénart avec la participation du CNC
Diffusion Voi Sénart
L’Ame du Luthier de Eric Dazin (55’ – 2004)
Coproduction Cityzen TV avec la participation du CNC
Diffusion Cityzen TV
Longs-métrages
Madame Brouette de Moussa Sene Absa ,fiction (104’ - 2002)
Coproduction canadienne avec La Fête Productions
Avec la participation du CNC, Arte, de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie,
la Fondation Montecinemaverità, du Godeborg Film Fund,
L’Ours d’Argent pour la musique du Film, Festival de Berlin 2003;
Prix de l’Interprétation Masculine, Festival de Paris 2003;
Prix spécial du Jury, Festival de Paris 2003;
Prix du Public, Festival D’Angers 2003
Prix du Public, Festival de Brazilia 2003
Bayard d’Or pour la musique du film, Festival de Namur 2003
Prix d’Interprétation Féminine, Festival de Namur 2003
Sia, le rêve du Python de Dany Kouyaté, fiction - (96’-2001)
Coproduction burkinabaise avec Sahélis Production.
Avec la participation du CNC, du Fonds Sud, de l’Union Européenne, du Ministère des Affaires Etrangères, de
l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, de la Fondation Stanley Johnson, de la télévision nationale
du Burkina Faso, de la Direction de la Cinématographie Nationale du Burkina Faso.
Diffusion TV5 International
Prix spécial du Jury au Fespaco 2001 - Grand Prix du festival Vues d'Afrique 2001 - Prix du meilleur scénario au
festival de Namur 2001 - Sortie nationale juin 2002
Bye Bye Africa de Mahamat Saleh Haroun, documentaire-fiction – (86’-1999)
Prix du jeune public et mention de la «Première Œuvre» au festival de Venise 1999
Prix de la critique au festival du Kérala 2000 (Inde )
Silver Dhow Award au festival de Zanzibar 2000
D'une brousse à l'autre de Jacques Kébadian, documentaire – (103’- 1998 )
Coproduction avec INA et OGNON PICTURES
Keita, l'héritage du griot de Dany Kouyaté, fiction - (110’-1995 )
Prix de la «Première Œuvre» au Fespaco 1995, Prix du meilleur film au festival
Cannes Junior 1995
Diffusion La Sept / Arte
Le dos au mur de Jean-Pierre Thorn, documentaire - (107’-1980).
Courts métrages de fiction
l'Etranger venu d'Afrique de Joseph Kumbela (13’-1998).
Un thé au Sahel de Mahamat Saleh Haroun (9’-1997).
Louise de Philippe Khrajac (13’-1997).
GOI-GOI de Mahamat Saleh Haroun (15’-1995)
BON NA RIEN de Serge Poyotte (26’-2006)

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