DOSSIER DE PRESSE « Les Insurgés de Cayenne
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DOSSIER DE PRESSE « Les Insurgés de Cayenne
DOSSIER DE PRESSE « Les Insurgés de Cayenne » Le premier procès colonial à Nantes Un documentaire de 52 minutes Un film écrit par André Bendjebbar Et réalisé par Barcha Bauer Les productions de la Lanterne 8, ave de la Porte de Montrouge Paris 14è Tél : 01 45 39 47 39 Fax : 01 45 39 02 96 E-mail : [email protected] - www.lanterne.fr Synopsis Le 9 mars 1931 s’ouvrit à Nantes, lors d’une session extraordinaire de la Cour d’Assises, un des plus grands procès de l’Entre-deux-guerres. Douze hommes et deux femmes, citoyens français de Guyane, étaient jugés pour assassinat et pillages en bande. Ils devaient répondre de faits commis les 6 et 7 août 1928 au cours desquels six hommes trouvèrent la mort. Les quatorze accusés firent face à douze jurés du pays nantais. Quel serait le verdict au bout de douze jours d’audience ? Les avocats parisiens, et parmi eux le célèbre Henry Torrès et Gaston Monnerville le futur président du Sénat, plaidèrent la non culpabilité. Ils montrèrent que les crimes perpétrés étaient la conséquence du trucage des élections. Les accusés ne voulaient qu’une chose : ne plus être considérés comme des citoyens de seconde zone. Le 21 mars 1931, ils furent acquittés. L’acte fraternel des jurés de Nantes fit des citoyens de Guyane des citoyens de plein exercice. Le film les émeutiers de Cayenne retrace la lutte pour s’affranchir de l’esclavage politique et le combat des avocats qui dénoncèrent les fraudes coloniales. Note d’intention Pourquoi un sujet sur la colonisation aujourd’hui ? Au moment où on s’y attend le moins, «la mort saisit le vif». Aujourd’hui, l’histoire coloniale de la France resurgit comme naguère avait resurgi le passé vichyste ou l’histoire des mutineries de 17. Demain surgira l’histoire des irradiés du désert, des morts de Charonne, de Mai 68… Ces derniers mois, l’histoire de la colonisation a franchi le seuil de la mémoire. Elle vient heurter la conscience de jeunes gens qui ignorent les drames des guerres coloniales et des oppressions ultramarines. Aujourd’hui, quelle que soit la couleur de leur peau, les hommes qui ont vingt, trente, et même quarante ans ne savent presque rien des épreuves que leurs pères et leurs aïeux ont subi ou fait subir. Ils ne savent rien de la longue conquête des libertés. Là où certains dénoncent les souffrances, d’autres imaginent un éden. Les cartes de l’histoire sont brouillées par le miroir trompeur des mémoires individuelles et collectives. Dans les rues, ceux qui se nomment les indigènes de la République crient le malaise des nouveaux temps. Le 18 janvier 2005, ces indigènes ont lancé un appel aux fils de colonisés alors que dans le même temps le 10 février 2005, l’Assemblée nationale achevait en seconde lecture le projet de loi qui a débouché sur l’article 4 de la loi du 23 février 2005. La loi demandait aux manuels scolaires de reconnaître le « rôle positif de la présence française outre-mer ». Aujourd’hui la naissance du Comité Représentatif des Associations Noires (le CRAN) a porté la question noire au cœur du débat public. Dans le discours ambiant, tout se passe comme si la France s’était muée en puissance coloniale à l’intérieur de son hexagone. La contradiction d’hier était-elle semblable à celle d’aujourd’hui ? Jadis, la France vécut une contradiction majeure : comment mêler la conquête coloniale et les droits de l’Homme, comment instaurer la domination impériale et proclamer le droit à la pleine citoyenneté ? La France transforma les terres de son empire, soit en colonies d’exploitation, soit en colonies de peuplement. Corsetées dans une inextricable complexité juridique, l’histoire des colonies fut émaillée, à dates régulières, de drames sanglants. Longtemps évoqués à demi-mot ou dissimulés au public, la mutinerie de Tiaroye au Sénégal, les massacres de Sétif et de Guelma, les massacres de Madagascar font à présent l’objet de longs discours. De l’image autrefois édénique des manuels scolaires, on constate désormais un glissement vers une évocation infernale. Le risque est que les générations nouvelles vivent dans une mémoire cloisonnée, tronquée, manipulée. Pour éviter un débat stérile qui alterne entre l’hagiographie et la dénonciation, rien ne nous paraît plus exaltant que de retracer l’extraordinaire et vraie histoire des émeutiers de Cayenne dont le procès se tint à Nantes en mars 1931. Le but du film Ti Momo et les émeutiers de Cayenne est d’objectiver le débat à travers un cas concret. Le procès des émeutiers de Guyane eut lieu pendant douze jours à Nantes en mars 1931. Le procès eut un tel retentissement que bien des années plus tard, l’un des avocats des prévenus, un homme clé de la vie politique française, Gaston Monnerville, en fera le 2ème personnage de l’état français, président du Sénat pendant 22 ans. Note du réalisateur / producteur J’ai réalisé et produit une collection sur les grandes figures noires de la République, d’une durée de 52 minutes chacun. À ce jour, nous avons produit près de 10 documentaires, dont le portait de Gaston Monnerville. Depuis, quelques années, les historiens, les politiques et le monde de l’éducation essaient de comprendre la période coloniale. Des villes comme Nantes, Bordeaux, la Rochelle ou le Havre ont un passé chargé de Mémoire et d’Histoire et durent leur développement économique important au négoce avec les pays colonisés d’Afrique, de la Caraïbe, d’Amérique et d’Asie. Ces villes devinrent de ce fait un centre financier indispensable à la pérennité de la France de la IIIe République. Dès la fin de la première guerre mondiale, des écrivains, des journalistes, des intellectuels africains de la Caraïbe, des indochinois, vont dénoncer « le fait colonial ». René Maran, guyanais, premier prix Goncourt en 1921, puis André Gide, Voyage au Congo, Albert Londres, avec le Bagne de Guyane, mais aussi au travers de jeunes députés comme Blaise Diagne, député du Sénégal, Gratien Candace, député social Guadeloupe et Jean Galmot, veulent dénoncer les discriminations sociales en outre-mer. La nouvelle génération des élites de l’Afrique, des vieilles colonies, des comptoirs ou de l’Indochine vont bouleverser « la donne de la France civilisatrice ». Après la parution du premier roman nègre « Batouala » (René Maran), le procès des insurgés de Cayenne en mars 1931, à Nantes, va secouer le monde judiciaire et politique. Ce film est une enquête sur le monde judiciaire et politique des années 30 en Guyane et en France et va révéler pour la première fois la fraude qui gangrène l’outre-mer et avant tout la politique coloniale. Ce procès fut un détonateur mettant en lumière les carences de la République sur les colonies. Ce procès sera le révélateur de la prise de conscience que l’homme noir est égal à l’homme. Impressions de Marie-George Thébia Lorsque j’ai été contactée par André Bendjebbar pour témoigner sur cet événement lié à l’histoire de la Guyane et à celle de ma famille, j’avais une idée assez anecdotique de cette tragédie. Dans la famille on évoquait quelque fois ce qu’il était advenu de notre aïeul sans réelle connaissance des faits avec des souvenirs relatés partiellement estompés par le temps. Enfant et jusqu'à aujourd’hui je pensais qu’il avait joué de malchance. Poursuivi par la vindicte populaire il s’était réfugié chez lui, caché sous un matelas pensant échapper à la folie meurtrière qui s’était emparé de Cayenne après la mort de Galmot. En effet mon aïeul appartenait à l’autre camp celui des bourgeois forcément responsable de la disparition de celui qui à l’époque était surnommé papa Galmot l’icône des petites gens .C’était un proche de Gober, probablement membre du mystérieux cabinet noir, ayant le monopole de la vidange des tinettes et de différents marchés municipaux. Un assaillant zélé avait enfourché rageusement le matelas tuant Thélus. Par la suite la famille avait été dépossédée d’une grande partie de ses biens. Voilà tout ce qu’il restait de cette histoire. Lors du tournage j’ai découvert la terrible réalité des faits, les tenants et les aboutissants bien plus complexes que ce qui nous était parvenu à travers le temps. J’ai été submergée par l’émotion en réalisant avec quelle violence méthodique on avait brisé un homme, une famille. Thélus Thebia a été victime d’une machination destinée à l’éliminer définitivement du monde des affaires sous couvert de liaisons politiques dangereuses. Les insurgés jugés à Nantes dont faisaient partie ceux qui l’ont assassiné n’ont été que les marionnettes d’une mise en scène orchestrée magistralement. Je repense encore à la lecture du procès verbal que j’ai pu découvrir sans préparation préalable (André Bendjebbar souhaitant préserver l’instant, en guettant ma réaction forcément émue) la description des événements, l’acharnement machiavélique, il fallait qu’il meurt, il fallait que sa maison soit brûlée, il fallait que sa femme présente ne puisse témoigner (on l’a déclara folle), il fallait maquiller le crime, rien n’a été laissé au hasard. Les faits sont là sans ambiguïté, éclairés par la vérité historique. Des personnalités guyanaises très connues ont participé au complot en fournissant de faux témoignages, en établissant de faux certificats destinés à détruire cette famille. On dit que le temps efface les blessures, dans notre cas le documentaire les a ravivées avec de nouveaux éclairages sur ce qui n’était qu’une histoire de famille, tragique certes mais exempte de tout dessein plus obscur. Mon père et moi avons exhumé de vieilles photographies de l’aïeul martyr et reconstitué ce qui s’était passé réellement. Nous n’en sommes pas sortis indemnes, de simples péripéties familiales, nous sommes arrivés à la conclusion que la haine, le ressentiment, (il ne faut pas nier que les liens avec Gober lui ont été fatals) n’ont fait qu’exacerber la jalousie et la détermination de ceux qui ont organisé sa mise à mort, cela marquera à jamais notre famille. Impressions de Jean Danet Le procès des insurgés de Cayenne et la plaidoirie de G. Monnerville font écho de bien des manières avec notre présent. En France et ailleurs. La plaidoirie de Monnerville paraît d’une incroyable modernité jusque dans son style. Pourtant ce procès qu’on décida de faire tenir à Nantes n’avait guère laissé de traces dans la mémoire collective du Barreau nantais et c’est à peine croyable. Comme s’il avait paru une parenthèse improbable, difficile à intégrer dans la mémoire d’une juridiction dont les avocats sont les dépositaires. Il n’en était pas de même à Cayenne. Aujourd’hui, le recul nous fait dire qu’il posait avant l’heure nombre de questions à venir. Le procès des insurgés nous a, en quelque sorte, rattrapé. Et l’habileté de Monnerville, ses choix de défense, sa manière d’embarquer les jurés et la cour vers la seule solution raisonnable, juste, fût-elle à l’opposé de ce que l’opinion attendait peuvent nourrir le débat d’aujourd’hui sur notre justice pénale. Impressions d’Henriette Dorion-Sébéloué Je félicite les concepteurs de cet ouvrage en tenant compte de l’honnêteté et du courage dont ils ont fait preuve en abordant ce point d’histoire de la Guyane. L’authenticité des faits est incontestable et je me réjouis, même si cela me fait mal. Cette affaire, à la faveur de ses non dits et des zones d’ombre, a entraîné bien des séquelles qui perdurent encore au sein de certaines familles guyanaises. L’homme, agent du Trésor, sauvagement assassiné était mon grand père : aussi en découvrant les documents qui m’ont été communiqués, une seule image lancinante s’imposait à moi, celle de ma mère, marquée à tout jamais et déstabilisée dans une courte vie définie par l’empreinte de cet horrible carnage. Aujourd’hui encore c’est à elle que je pense, elle qui a malgré tout assumé courageusement et dignement l’éducation de quatre enfants au nom desquels je lui rends un hommage très affectueux. Fiche Artistique Réalisateur Barcha Bauer Musique originale George Leibovitz Producteurs Barcha Bauer Claude Gilaizeau Musique additionnelle La Lyre Cayennaise Auteur André Bendjebbar Voix off Jean-Michel Martial Stana Roumillac Fiche Technique Equipe technique Equipe Guyane Une co-production La Lanterne - Cinquillo Films Image Frédéric Roger Avec le soutien De la Région Guyane Du Département de Guyane De la Ville de Nantes Son Cédric Cave Equipe France Assistante de Production Laure Marie-Lanoë Image Bruno Reiner Avec la participation Du Centre National de la Cinématographie Du Secrétariat d’Etat chargé de l’Outremer De l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances – l’Acsé – Fonds Images de la diversité Avec la participation de France Télévisions Son Jean-Daniel Becache Montage Baptiste Buob Pôle documentaires Pierre Block de Friberg Carlos Pinsky Barbara Hurel Etalonnage Rémi Legoux Philippe Le More Aurélie Chesné Mixage Philippe Malpuech Samuel Beaucamps Presse Philippe Broussaud Prestataires postproduction Les Productions de la Lanterne Studio Capitale © 2009 - Les Productions de la Lanterne – Cinquillo Films Archives Archives Photos Magazine Vu Revue L’Illustration de mai 1931 Archives départementales de Guyane Archives départementales de Loire-Atlantique Bibliothèque nationale de Suisse Assemblée nationale Sénat Association des avocats du Barreau de Nantes Archives personnelles José Prospère et Rose Marie Gober Archives personnelles Christophe Belveze Archives personnelles Myriam Cendrars-Gilou Archives personnelles Pierre Fourny Archives personnelles Claudine Richard Archives Films Extraits du film d’Alain Maline « Galmot l’Aventurier » - Studio Canal Extraits vidéo Gaston Monnerville et la reconstitution du procès par Alain Maline – Taïnos studio Gaumont Pathé Cinémathèque de Bretagne Intervenants Yolande Saint Julien-Lama, Georges Othily : Sénateur Honoraire de Guyane. Auteur de : Tragédie à Cayenne Léo Othily : Ancien directeur d’école Professeur Olivier Rodat, Directeur de l’Institut médico-légale de Nantes Henriette Dorion-Sébéloué : Petite fille d’Eustache Servais Rose-Marie Gober : Nièce d’Eugène Gober Patrick Lingibé : Bâtonnier des avocats de Guyane Marie-George Thébia : Arrière petite fille de Thélus Thébia Jean Danet : Maître de conférence en droit à l’Université de Nantes Pierre Fourny : Fils d’Alexandre Fourny Philippe Charon : Directeur des archives départementales de la Loire-Atlantique Auteur André Bendjebbar Titre et grade 1973 Agrégé de l’Université 1995-2000 Chef du service culturel du musée de l’Armée 2000-2002 Chargé de mission au Ministère de la Défense 2000 Docteur en histoire. Diplômé de Sciences-Po Paris Récompenses et distinctions Prix Feydeau de Brou de l’Académie française Prix du Roi René Chevalier des Palmes Académiques Films réalisés Les Ames de Verdun Over there (Les Américains en France en 1917-1918) Leclerc soldat de légende (Prix de la ville d’Antibes) Livres principaux écrits La vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle ( Hachette). Prix de l’Académie française Libération rêvée, Libération vécue ( Hachette- Littérature) L’histoire secrète de la bombe atomique française (Le Cherche Midi) BARCHA BAUER Producteur et réalisateur Adresse Guyane Villa Front de mer – Armand Loubet Lot. Quinterie Lamothe Route de Montabo 97300 Cayenne Tél : 05 94 31 53 77 76 Mob : 06 94 90 41 69 Mail : [email protected] Adresse France BP 37 92114 Clichy cedex Tél : 01 47 30 37 62 Mob : 06 11 19 51 99 Distinctions : . Novembre 1999 : "Festival Traces de vie" 2ème Prix ex æquo pour "l'Université résistante" (56") Septembre 2003 : "Prix de la Mémoire" par la fondation de la Mémoire pour toutes ses œuvres cinématographiques. Barcha Bauer a été formé à l’Ecole Louis Lumière (formation continue de 1977 à 1979), ainsi que sur le terrain, lors d’un stage aux Laboratoires Eclair et sur le tournage du téléfilm « Madame le juge » avec Simone Signoret. Il fait ses premières armes dans le cinéma en tant qu’assistant caméra (1977–1981) sur de nombreux longsmétrages tels que « Chère inconnue » de Moshe Mizrahi, « La femme d’à côté » de François Truffaut et « L’homme blessé » de Patrice Chéreau. Barcha Bauer devient par la suite directeur de la photo pour des documentaires réalisés avec France 3 (Festival de Sarrebruck, série sur le jazz…). Il décide en 1985 de créer une agence de communication nommée BB Communication qui a pour objet de réaliser des études de marché, de concevoir des films institutionnels et d’organiser des opérations de Relations Publiques. En 1989, il est nommé responsable de la communication à la FNMG (Fédération Nationale des Métiers de l’imprimerie et du Graphisme). Lors d’un séjour professionnel en Guyane pour Arianespace, il découvre l’Outremer, ses spécificités culturelles et la générosité de ses habitants. Il y rencontre les Mhongs, les Amérindiens et les Noirs Marron du fleuve Saint Laurent. Il travaille alors régulièrement pour RFO Martinique et RFO Guyane et participe à de nombreux documentaires restituant la mémoire de ces peuples. En 1996-1998, il est l’auteur et le co-réalisateur d’un portrait de Gaston Monnerville, homme de l’Outremer, Président du Sénat pendant 22 ans, intitulé « Gaston Monnerville, l’avocat de la République » (52 mn). Il lui faut 2 ans pour que ce documentaire voit enfin le jour. Grâce à RFO et à Luc Laventure, directeur des productions, ce film fait l’objet d’une diffusion nationale sur France 3 dans l’émission « Outre-mer » en 1998. En juin 1996, lors d’un voyage familial avec Maud Bégon en Auvergne chez Monsieur Edmond Leclanché son cousin, naît l’idée de réaliser des témoignages sur la résistance dans cette région. Une série documentaire intitulée « Le refus » (5 x 26 mn), produit aux Productions de la Lanterne et coproduit avec France 3 Rhône Alpes Auvergne est diffusé en octobre 1998. En 1999–2000, Barcha Bauer poursuit son œuvre de Mémoire à travers la réalisation de 2 films documentaires : « L’université résistante » (56 mn) qui retrace les événements liés au repli de l’université de Strasbourg à Clermont-Ferrand pendant la période 1939–1944, et « Félix Eboué, le visionnaire », portrait de ce guyanais et compagnon de la Libération, ancien Gouverneur de l’Afrique Equatoriale Française. En 2001, il réalise Destin après Guerre pour France 3 Rhône-Alpes-Auvergne. Toujours en collaboration avec les Productions de la Lanterne, il continue sa série sur les Grandes Figures Noires dans la République en produisant un documentaire de 52 mn sur Frantz Fanon réalisé par Cheikh DjemaÏ. Il se consacre ensuite à de jeunes réalisateurs guyanais en produisant « Voyage vers l’identité » de Michel Montgénie et « Mayouri » de Véronique Chainon. FILMOGRAPHIE En 2009 en tant que réalisateur: Adrien Marquet, de Michel Cardoze – co-production France 3 Aquitaine En développement : L’Europe en Amérique du Sud et Le territoire contesté de Benoît Sourty et Annick Thébia-Melsan Le tabou franco-allemand d’Hubert Schilling et Michel Favart En 2009 en tant que producteur : Des Chinois en Guyane et en Martinique (1), Des Guyanais et des Martiniquais en Chine (2) de Jil Servant (2x52’ 2009), Co-production RFO, Cinquillo Films, Canal Overseas La République Alsacienne des Conseils de Jean-Noël Delamarre – co-production France 3 Alsace De Dieppe à Dieppe, de Benoît Sourty – co-production France 3 Normandie En 2008 en tant que producteur : Suzanne, Nina, et les autres d’Alice Branche et Déborah Hassoun (57’) co-production RTV Milo Poko Mo de Fabienne Kanor (52’) – co-production RFO Henri Fabre, J’ai fait naître l’hydravion (51’) de Jean-Marie Sachsé – co-production France 3 Aquitaine L’immigration chinoise en Martinique et en Guyane (2x52’) de Jil Servant – co-production RFO En 2007, en tant que producteur : Les enfants de Panama (51’) de Joseph Jos et Gérard César – co-production RFO Pierre-Marie Théas, un évêque face au XXème siècle (53’), de Jil Servant – co-production KTO En 2006, en tant que réalisateur : Monseigneur Piguet, pétainiste, déporté et juste (52’) – co-production France 3 Rhône-Alpes Auvergne, Alsace et KTO TV Poto Poto au cœur de Brazzaville (52’) chaîne Voyage En 2006, en tant que producteur : René Maran, l’Eveilleur des consciences de Barcha Bauer (53’) – co-production RFO Joséphine Baker, l’intime, la résistante (52’) de Reynold Ismard, – co-production France 3 Aquitaine et RFO Enfants clandestins (52’) de Benoît Sourty – co-production France 3 Aquitaine, France 3 Alsace et France 3 Limousin L’histoire secrète de la Soufrière de Max Etna et Gérard César – co-production RFO En 2005, en tant que producteur : Gerty Archimède (52’) de Mariette Monpierre co-production RFO Guadeloupe Bon na rien (26’) court-métrage de Serge Poyotte, tourné en super 16, co-produit par CNC Fonds d’aide à l’Outre-mer et RFO En 2004, en tant que réalisateur : Graines de Voyage (52’) co-production RFO Guadeloupe Les indiens de la Guadeloupe et de la Martinique (2x52 ‘’) coproduction RFO Guadeloupe Michel Slitinsky, le combattant de la justice (52’’) co-production France 3 Aquitaine en tant que producteur : Léon Gontran Damas (2 x 52’) de Jean-Michel Martial – co-production RFO Gyuane Paulette Nardal, la fierté d’être négresse de Jil Servant – co-production Antilles TV Otages en France (52’) de Benoît Sourty, coproduit par France 3 Alsace En 2003 en tant que réalisateur : Alexandre Varenne, le républicain (52’) coproduit par Clermont Première, France 3 Rhône-AlpesAuvergne et BETA Production et Fondation Marguerite et Alexandre Varenne. Antilles et Guyane, à l’heure de Vichy, réalisé par Barcha Bauer, co produit par RFO Guadeloupe En 2002, en tant que réalisateur : La Dissidence aux Antilles et en Guyane, (52") co-produit par RFO En tant que producteur : Strasbourg–Périgueux un Destin commun (52") de Benoît Sourty a été produit avec France 3 et France 5. Quelques références récentes parmi deux cents heures de programmes produites : Les Insurgés de Cayenne, le premier procès colonial à Nantes (53’ 2009) Co-Produit par France 5 Avec la participation du CNC, de la Région Guyane, du Département de Guyane, de la Ville de Nantes, du Secrétariat d’Etat chargé de l’Outre-mer, de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances – l’Acsé Des Chinois en Guyane et en Martinique (1), Des Guyanais et des Martiniquais en Chine (2) de Jil Servant (2x52’ 2009) Co-produit par RFO, Cinquillo Films, Canal Overseas Avec la participation du CNC, du Secrétariat d’Etat chargé de l’Outre-mer, de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances- l’Acsé, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Martinique, de la Région Guyane, du Département Guyane, de la Ville de Saint-Laurent du Maroni – ContratVille CNES, de la société Chung Fa, de l’Association Fa Kiao et du Centre National de la Cinématographie Quand le drapeau rouge flottait sur la cathédrale de Jean-Noël Delamarre (52’ 2009) Co-produit par France 3 Alsace et Ere Productions Avec la participation du CNC, du Ministère de la Défense, de la Région Alsace, du Département du Bas-Rhin, de la Communauté Urbaine de Strasbourg, de la Région Lorraine Adrien Marquet, de Jaurès à Pétain de Barcha Bauer (52’ 2009) Co-produit par France 3 Aquitaine Avec la participation du CNC et de la ville de Bordeaux De Dieppe à Dieppe de Benoît Sourty (52’ 2009) Co-production France 3 Normandie Avec la participation du CNC et de la ville de Dieppe Canada Souvenirs encombrants d’une femme de ménage de Dani Kouyaté (53’ 2009) Co-production Antilles Télévisions Avec la participation du CNC et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances – l’Acsé – Fonds Images de la diversité Suzanne, Nina, et les autres d’Alice Branche et Déborah Hassoun (57’ 2008) Co-production RTV Avec la participation du CNC. Milo Poko Mo de Fabienne Kanor (54’ 2008) Co-production RFO Martinique Avec la participation du CNC, Procirep et la SACEM Henri Fabre, J’ai fait naître l’hydravion de Jean-Marie Sachsé (51’ 2008) Co-produit par France 3 Alsace Avec la participation du CNC, du Conseil Régional Aquitaine, Aéroport Marseillle/provence, Ville de Biscarrosse. Les enfants de Panama de Joseph Jos et Gérard César (51’ 2007) Co-production RFO – Prodom/ Canal Antilles – Cinquillo Films Avec la participation du CNC, du Ministère des Affaires Etrangères, du Secrétarat à l’Outre-Mer, du Conseil Régional de Guadeloupe, du Conseil Général de Martinique Pierre-Marie Théas, un évêque face au XXème siècle de Jil Servant (52’ 2007) Co-production KTO Avec le soutien du CNC, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la participation des Archevêchés de Lourdes et de Tarbes, de Bayonne, de la Rochelle et de Saintes et de l’Archevêché de Montauban Le château de notre mère (Joséphine Baker 1906-1975) de Reynold Ismard (53’ 2006) Coproduction France 3 Aquitaine, Prodom Canal Antilles, Cinquillo Films Diffusion sur France Ô et France 3 Île-de-France Avec la participation du CNC, du Ministère délégué aux anciens combattants, Ministère de la Défense DMPA, de la Région Aquitaine, du Département de Dordogne, du comité du tourisme départemental de Dordogne, du comité 100ème anniversaire de la naissance de Joséphine Baker René Maran, l’éveilleur des consciences de Barcha Bauer (53’ 2006) Co-production RFO Guyane, Prodom Canal Antilles Avec la participation du CNC, de la Région Aquitaine, de la Région Guyane, de la Drac Guyane, du Département de la Guyane, du Conseil régional de Martinique Le cratère de la discorde (Soufrière 1976-2006) de Max Etna et Gérard César (60’ 2006) Coproduction RFO Guadeloupe, Prodom Canal Antilles et Cinquillo Films Avec la participation du CNC, de la Région Guadeloupe, de la ville de Baie-Mahault Les enfants clandestins, de Benoît Sourty (52’ 2006) Coproduction France 3 Alsace, Aquitaine et Limousin Avec la participation du CNC, du Ministère de la Défense, de la Région Alsace, Aquitaine et Limousin, du Département du Bas-Rhin, de Dordogne, de la Communauté urbaine de Strasbourg, des Archives départementales de Dordogne et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Monseigneur Piguet, pétainiste, déporté et juste (52’), de Barcha Bauer Co-production France 3 Rhône-Alpes Auvergne, Alsace et KTO TV Poto Poto, au cœur de Brazzaville de Barcha Bauer (52’-2006) Coproduction Voyage Avec la participation du CNC, de la présidence du Congo, le soutien de la mairie de Brazzaville, du Centre culturel français, de l’ambassade de France au Congo et du Congo en France. La reconnaissance de Didier Bergounhoux et Claude Hivernon (52’-2006) Coproduction KTO Avec la participation du CNC Diffusion sur KTO Le poids de la neige de Xavier Dancausse (52’-2005) Coproduction RTV Avec la participation du CNC Diffusion sur RTV et Sélection officielle du Festival « Cinéma du réel » Paulette Nardal de Jil Servant (53’-2005) Coproduction Antilles TV Avec la participation du CNC et du Ministère de l’Outre-mer Diffusion sur Antilles TV et Sélection au Festival Vue d’Afrique (Québec) Heroes Never Die de Jan Arnold (89’ – 2004) Coproduction Marea Films et Mediterànea media (Espagne), Waka films (Suisse) et RTV Avec la participation du CNC, de Succés Passage Antenne, de CANAL SUR télévision, de La junta de Andalucia, Diffusion CANAL SUR Télévision, RTV, SF-DRS Fashion Victims de Pierre-Alain Saguez (51’ – 2004) Coproduction RTV avec la participation du CNC Diffusion RTV Michel Slitinsky de Barcha Bauer (53’ – 2004) Coproduction France 3 Aquitaine, France 3 Alsace avec la participation du CNC, le soutien de la région Aquitaine, du département de la Gironde et de la ville de Bordeaux. Diffusion France 3 Aquitaine Mur(s) de Myriam Aycaguer (58’– 2004) Coproduction Voi Sénart avec la participation du CNC Diffusion Voi Sénart L’Ame du Luthier de Eric Dazin (55’ – 2004) Coproduction Cityzen TV avec la participation du CNC Diffusion Cityzen TV Longs-métrages Madame Brouette de Moussa Sene Absa ,fiction (104’ - 2002) Coproduction canadienne avec La Fête Productions Avec la participation du CNC, Arte, de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, la Fondation Montecinemaverità, du Godeborg Film Fund, L’Ours d’Argent pour la musique du Film, Festival de Berlin 2003; Prix de l’Interprétation Masculine, Festival de Paris 2003; Prix spécial du Jury, Festival de Paris 2003; Prix du Public, Festival D’Angers 2003 Prix du Public, Festival de Brazilia 2003 Bayard d’Or pour la musique du film, Festival de Namur 2003 Prix d’Interprétation Féminine, Festival de Namur 2003 Sia, le rêve du Python de Dany Kouyaté, fiction - (96’-2001) Coproduction burkinabaise avec Sahélis Production. Avec la participation du CNC, du Fonds Sud, de l’Union Européenne, du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie, de la Fondation Stanley Johnson, de la télévision nationale du Burkina Faso, de la Direction de la Cinématographie Nationale du Burkina Faso. Diffusion TV5 International Prix spécial du Jury au Fespaco 2001 - Grand Prix du festival Vues d'Afrique 2001 - Prix du meilleur scénario au festival de Namur 2001 - Sortie nationale juin 2002 Bye Bye Africa de Mahamat Saleh Haroun, documentaire-fiction – (86’-1999) Prix du jeune public et mention de la «Première Œuvre» au festival de Venise 1999 Prix de la critique au festival du Kérala 2000 (Inde ) Silver Dhow Award au festival de Zanzibar 2000 D'une brousse à l'autre de Jacques Kébadian, documentaire – (103’- 1998 ) Coproduction avec INA et OGNON PICTURES Keita, l'héritage du griot de Dany Kouyaté, fiction - (110’-1995 ) Prix de la «Première Œuvre» au Fespaco 1995, Prix du meilleur film au festival Cannes Junior 1995 Diffusion La Sept / Arte Le dos au mur de Jean-Pierre Thorn, documentaire - (107’-1980). Courts métrages de fiction l'Etranger venu d'Afrique de Joseph Kumbela (13’-1998). Un thé au Sahel de Mahamat Saleh Haroun (9’-1997). Louise de Philippe Khrajac (13’-1997). GOI-GOI de Mahamat Saleh Haroun (15’-1995) BON NA RIEN de Serge Poyotte (26’-2006)