Courtage d`assurances : les représentants des deux rives de la
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Courtage d`assurances : les représentants des deux rives de la
Économie 8 La semaine de la Bourse de Beyrouth L’activité à la Bourse de Beyrouth a connu une contraction la semaine dernière, l’indice BLOM (BSI) ayant reculé de près de 0,66 %, sur fond de tensions politiques sur le plan local ainsi qu’à l’échelle régionale. Quoi qu’il en soit, la contraction observée la semaine dernière ne s’est pas reflétée sur le nombre moyen d’actions échangées par jour, qui s’est élevé à 2,75 millions Titres lundi 4 avril 2011 BLOM Index 1 412,74 –0,66 % de titres. Quant à la valeur quotidienne des échanges, elle a atteint en moyenne 10,92 millions de dollars. Comparativement aux autres places boursières, la Bourse de Beyrouth a d’ailleurs été dépassée, l’indice MSCI pour les marchés arabe ayant progressé de 1,3 %, selon l’analyse du Lebanon Brief, bulletin économique hebdomadaire de la BLOMInvest Bank. Marchés Cours ($) à la clôture Variation hebdomadaire (%) Secteur bancaire BLOM (ordinaire) Beyrouth 9,05 1,69 BLOM GDR Beyrouth 9,64 –2,53 BLOM GDR London Stock Exchange 9,50 0,11 BLOM (préférentielle « 2004 ») Beyrouth 10,55 0,57 BLOM (préférentielle « 2005 ») Beyrouth 10,60 0,95 Audi (ordinaire) Beyrouth 7,50 0 London Stock Exchange 7,40 –7,50 Audi (GDR) Beyrouth 7,32 –7,41 Audi (préférentielle « D ») Beyrouth 10,10 –5,61 Audi (préférentielle « E ») Beyrouth 100,5 0 Byblos (ordinaire) Beyrouth 1,90 2,15 Beyrouth 1,89 –0,53 Byblos (GDR) London Stock Exchange 100 0 Byblos (préférentielle « 2008 ») Beyrouth 104 0 Byblos (préférentielle « 2009 ») Beyrouth 104 0 Bank of Beirut (ordinaire) Beyrouth 19 0 Bank of Beirut (préférentielle « D ») Beyrouth 26,50 0 Bank of Beirut (préférentielle « E ») Beyrouth 25,50 0 BLC (ordinaire) Beyrouth 1,66 0 Fransabank (B) Gré à gré 30 0 Bemo (ordinaire) Beyrouth 3 –11,76 Bemo (préférentielle « 2006 ») Beyrouth 109 9 Secteur immobilier Solidere (A) Beyrouth 18,26 –0,22 Solidere (B) Beyrouth 18,26 –0,65 Solidere (GDR) London Stock Exchange 18,53 –3,49 Holcim Liban Beyrouth 17,05 –2,24 Ciments blancs (B) Beyrouth 2,75 0 Ciments blancs (N) Beyrouth 1 100 Beirut Preferred Fund Beyrouth 103,50 0 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « A ») – 6 579,83 –0,03 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « B ») – 5 564,94 –0,03 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « C ») – 4 997,43 –0,03 BLOM Bond Fund – 10 008,68 0 Rymco Beyrouth 2,70 0 ABC (nouvelle) Gré à gré 23 0 Secteur industriel Fonds Commerce de détail Secteur touristique Casino du Liban Gré à gré 515 0 SGHL Gré à gré 6 0 Taux du marché obligataire Les bons du Trésor (valeur nominale 10 000 LL) Résultats de l’adjudication Cat. mois Date d’émission Date d’échéance Avis 12 24/03/2011 22/03/2012 493 4,57 Cat. mois Date d’émission Date d’échéance Avis Rendement 24 36 24/03/2011 21/03/2013 24/03/2011 20/03/2014 493 493 5,34 5,94 Les opérations d’escompte des bons du Trésor auprès de la BDL Date d’échéance Taux d’escompte 9 mois (272 jours) 6 mois (182 jours) 3 mois (91 jours) 10 % 10 % 10 % (pour les souscriptions auprès de la BDL à condition que la date de la souscription remonte à plus de 3 mois). Le prix 9 mois (272 jours) 6 mois (182 jours) 3 mois (91 jours) 9 255,00 9 501,00 9 751,00 Taux d’escompte et d‘achat sur les bons commerciaux en LL Escompte 30 jours 90 jours 180 jours 1 an 10,36 11,11 11,63 11,81 Rendement d’achat (%) 4,79 10 000 10 000 Dépôts bancaires à terme auprès de la BDL Dépôts en LL Taux d’intérêt Pour 1 jour Pour 3 jours Pour 7 jours Pour 30 jours 2,75 % 2,79 % 2,86 % 3,29 % Pour 45 jours Pour 60 jours Dépôts en dollars* Pour 1 semaine Pour 1 mois Pour 3 mois Pour 1 an Pour 2 ans Pour 3 ans Dépôts en euros* – – – – Valeur nominale 10 000 10 000 * 50 millions de dollars et plus Achat Valeur 9 544 Valeur d’achat Certif. de dépôt Valeur de l’escompte/ bon à l’exception des bons pour 2 ans Date d’échéance Taux d’escompte Pour 1 semaine Pour 1 mois Pour 3 mois Pour 1 an Pour 2 ans Pour 3 ans * 50 millions d‘euros et plus Courtage d’assurances : les représentants des deux rives de la Méditerranée réunis à Rome Rencontre La Fédération méditerranéenne des courtiers d’assurances (FMBA) a tenu une réunion dans la capitale italienne, regroupant les représentants de plusieurs pays du bassin de la Méditerranée. Au menu des discussions : l’adhésion de nouveaux pays et l’organisation en 2013 d’un congrès méditerranéen. De notre envoyé spécial à Rome, Bachir EL-KHOURY Audi (GDR) Byblos (prioritaire) Liban Taux d’intérêt 3,57 % 3,85 % Taux d’intérêt 0,12500 % 0,21875 % 0,28125 % 0,80500 % 0,80250 % 0,80450 % Taux d’intérêt 0,50000 % 0,87500 % 0,06250 % 1,83700 % 1,83900 % 1,84100 % À l’heure où l’Union pour la Méditerranée (UPM) tarde encore à produire des effets concrets sur le terrain et à redonner ainsi un nouveau souffle au processus de Barcelone, des représentants du secteur privé s’activent depuis plusieurs années dans les coulisses pour réaliser l’un des objectifs phares de l’UPM, à savoir le renforcement des liens et des partenariats entre l’Europe et les pays riverains de la Méditerranée. Conscients de l’importance de cet échange « naturel » entre des pays qui, malgré leurs nombreuses disparités, sont reliés par la géographie et un héritage « méditerranéen » commun – ces hommes d’affaires cherchent, à travers des initiatives indépendantes, à rapprocher les deux rives de la « mare nostrum » et à soutenir ainsi le développement économique au sein des pays du bassin. La Fédération méditerranéenne des courtiers d’assurances (FMBA) est l’une de ces initiatives isolées, non des moins ambitieuses. Fondée en 2003, avec pour objectif la création d’une plate-forme commune à tous les professionnels du secteur de l’intermédiation en assurance, cette jeune fédération, dont le siège est à Rome, regroupe aujourd’hui quelque 12 000 professionnels de 11 pays limitrophes de la Méditerranée, dont la France, l’Italie, l’Espagne, le Maroc, l’Égypte Le Libanais Élie Ziadé est le premier membre de la rive sud de la Méditerranée à avoir accédé au poste de président de la FMBA. Son élection a eu lieu en juin dernier. et le Liban. Ses principaux buts : développer les relations entre les courtiers du bassin, favoriser les échanges d’informations sur chacun des marchés et sur les pratiques commerciales, et soutenir la formation professionnelle. Loin de vouloir se contenter de slogans ou d’une simple façade attrayante, les 14 syndicats membres de cette fédération se sont ainsi engagés dans une action sérieuse, multipliant les réunions et les rencontres – de Taormina à Cadix, en passant par Athènes, Malte et le Caire – afin de définir les moyens susceptibles de rendre leur action plus efficace. Cette semaine même, une rencontre a eu lieu dans la capitale italienne, au cours de laquelle les participants se sont penchés, entre autres, sur l’éventuelle adhésion de deux nouveaux pays (Syrie et Chypre), le renforcement des liens avec d’autres fédérations européennes et arabes, et l’organisation d’un congrès méditerranéen à l’horizon 2013. « Notre but est de diffuser l’image du courtier à travers la Méditerranée (...). La profession d’intermédiation en assurances est déjà bien établie en Europe continentale (...) Il faut donc transposer l’expérience sur l’autre versant du bassin », souligne Élie Ziadé, président de la FMBA. Encore balbutiant dans certains pays du Levant ou du Maghreb, le courtage d’as- surances – qui se distingue du métier des agents notamment par l’indépendance des intermédiaires vis-à-vis des sociétés d’assurances – est en effet largement répandu dans les pays européens. En Italie, par exemple, qui compte aujourd’hui près de 1 400 courtiers et où le métier est né en 1920, « le courtage représente 27 % du montant global des primes non-vie, et 70 % des contrats propres aux risques industriels », indique à cet égard le président de l’Association des courtiers italiens d’assurances et de réassurances (AIBA), Francesco Paparella. « La mission de la FMBA est également de permettre aux sociétés qui ont l’intention de s’établir ou de consolider leur présence dans le domaine de pouvoir compter sur un vaste réseau de courtiers, notamment en termes d’accès au marché », ajoute Élie Ziadé, faisant allusion aux négociations en cours entre la fédération et Lloyd’s, le leader mondial de l’assurance spécialisée. Ce dernier, dont 82 % des activités sont concentrées en Amérique du Nord et en Europe, a en effet l’intention de s’implanter dans la région du Moyen-Orient. « Les marchés de la rive sud se caractérisent par un fort potentiel de croissance, car il s’agit de marchés émergents (...) En Libye, par exemple, tout est à commencer de zéro (...) », souligne à cet égard Jean-Claude Perez, premier vice-président de la FMBA. « Notre fédération s’active d’ailleurs à plus d’un niveau pour aider ces marchés à prendre leur envol (...). En Égypte, nous avons travaillé sur la restructuration et la modernisation du cadre législatif propre au secteur de l’assurance », précise-t-il. Lancement d’un MBA « Assurances des pays de la Méditerranée » En parallèle, la FMBA a multiplié au cours des dernières années les initiatives visant à améliorer le niveau académique et professionnel des courtiers actuels et potentiels du bassin méditerranéen. L’aboutissement de ce travail ardu a été le lancement cette année d’un master spécialisé en intermédiation d’assurances à l’Institut méditerranéen d’intermédiaires d’assurances (IMIA) France-Italie. Cette formation de deux ans, assu- France rée en partenariat avec l’école de commerce Westford Lyon, est accessible aux étudiants des onze pays membres de la FMBA titulaires d’un bac+3. « Il s’agit du point d’orgue de notre fédération (...) Nous espérons pouvoir généraliser à l’avenir cette expérience aux autres pays membres de la fédération », souligne à ce sujet Jean-Francois Gleizal, vice-président de la FMBA et président de l’IMIA. En attendant, aucune perte de temps n’est tolérable ; le comité de direction de la fédération se bat déjà sur plusieurs fronts, et se prépare déjà à l’organisation d’un congrès méditerranéen en 2013 – lequel devra coïncider avec le 10e anniversaire de cette fédération aux couleurs de la Méditerranée qui ne cesse de gagner en notoriété. Pays membres Pays dont l’adhésion et en cours de négociation Monaco Espagne Italie Grèce Malte Maroc Chypre Syrie Liban Algérie Tunisie Égypte International USA : l’immobilier, une épine dans le pied d’Obama Budget Quatre ans après l’éclatement de la crise des « subprimes » aux États-Unis, le piètre état du marché immobilier reste un gros souci pour la présidence de Barack Obama, en pesant lourdement sur les finances publiques et la croissance du pays. « Notre économie montre les signes d’une réelle solidité », affirmait M. Obama vendredi. Il ne pourrait pas en dire autant de l’immobilier, qui représente quelque 13 % du PIB américain. « Il ne fait pas de doute que les chiffres de ce mois montrent une baisse inquiétante des ventes et des prix des logements », soulignait son secrétaire adjoint au Logement et à la Ville, Raphael Bostic, en commentant le bilan que fait chaque mois le gouvernement sur l’état de l’immobilier. Selon le site Internet immobilier Zillow, 27 % des emprunteurs américains doivent à leur banquier plus que ne vaut leur maison. Pour ajouter à leur désespoir, les prix sont actuellement à la baisse : d’après Standard and Poor’s, dans les vingt plus grandes métropoles du pays, ils se rapprochaient en janvier du creux du printemps 2009. En d’autres termes, une maison aux États-Unis ne vaut pas plus en moyenne qu’au printemps 2003. Les ventes dans l’ancien n’atteignent pas le rythme de 5 millions par an, soit leur niveau de l’été 2008, qui est aussi leur niveau d’il y a douze ans. Dans le neuf, elles sont au plus bas depuis au moins un demi-siècle. Il ne s’était jamais aussi peu construit de logements (un peu plus de 400 000) depuis les années 1940, d’après les économistes. Washington ne compte pas pourtant à la dépense pour soutenir l’immobilier. Selon les calculs du centre de recherche Pew Charitable Trusts, « le logement reçoit plus de dollars fédéraux que l’énergie, les transports et l’aide au secteur à but non lucratif combinés ». 244 milliards de dollars sur l’exercice 2009, soit 7 % du budget national. L’une des dispositions emblématiques est la déduction fiscale des intérêts sur les crédits immobiliers pour les ménages. Son coût : 79 milliards de dollars lors de l’exercice 2010. Pour les parlementaires, il est hors de question d’y toucher. « Le soleil disparaîtra avant », lançait jeudi le chef de file des démocrates à la commission des Finances de la Chambre des représentants, Barney Frank. La Banque centrale (Fed) a concentré des centaines de milliards de dollars pour abaisser les taux d’intérêt à long terme. Mais les taux des emprunts immobiliers ont beau se maintenir près de leurs plus bas niveaux depuis quarante ans (4,86 % pour un prêt sur 30 ans), et l’emploi a beau repartir, les acheteurs restent trop rares au goût des agents immobiliers. Le président de la branche de la Fed à Richmond (Virginie, Est), Jeffrey Lacker, y voit l’héritage du trop-plein de subventions à l’immobilier. « Le soutien offert par l’État au financement du logement ne vaut pas le coup face à des marchés de l’immobilier surconstruits, surendettés et par moments en surchauffe », disait-il début mars. « Des taux d’emprunts bas ne sont pas la clé d’une reprise de l’immobilier », affirme John Lonski, économiste de Moody’s Analytics. Il voit deux autres conditions pour sortir du marasme : abaisser le taux de chômage, et purger le marché des logements saisis ou à saisir auprès d’acheteurs insolvables. Hier soir, le magazine 60 minutes, qui rassemble régulièrement une quinzaine de millions de téléspectateurs, doit diffuser un documentaire sur Le prochain choc de l’immobilier. La chaîne CBS y enquête sur le scandale des dossiers juridiques de saisies préparés à la hâte. sur le porte-monnaie des Français, s’achemine vers un nouveau mode de calcul des tarifs du gaz et envisage de taxer les distributeurs pétroliers pour juguler la hausse des carburants à la pompe. Des décisions sont attendues au terme d’arbitrages de Matignon et l’Élysée « dans les jours à venir », selon le ministre de l’Énergie Éric Besson. Brève L’État français vers un nouveau calcul des prix du gaz et une taxe sur les pétroliers Le gouvernement, mis sous pression par l’impact de la flambée des prix de l’énergie