Balades sous les palmes - Ti-Palm

Transcription

Balades sous les palmes - Ti-Palm
Pourquoi les palmiers nous passionnent
Une présentation de la famille des palmiers
Voilà bien une famille végétale passionnante, riche, variée, utile et pourtant si mal
connue sous les latitudes tempérées : Les palmiers.
Commençons donc par ce que l’imaginaire collectif voit dans les palmiers : des
arbres majestueux, langoureusement inclinés, invariablement associés aux climats
chauds, aux vacances, et d’une façon plus générale au bien être. Le palmier est
étroitement associé au plaisir. Ne dit-on pas d’ailleurs d’une île couverte de palmiers
qu’elle ォ paradisiaque サ ? Au delà de ces clichés surexploités par les agences de
voyages et autres services de marketing, le palmier a toujours véhiculé, dans la
société judéo-chrétienne, une forte charge symbolique. Il s’agit surtout du Dattier,
puisque les anciens ne connaissent que 3 espèces de palmiers (le cocotier était
inconnu, car il ne pousse pas sur les rivages de la Méditerranée). Le Dattier, arbre
des terres saintes, est intimement lié aux trois religions majeures. Chez les
chrétiens, on
utilise ses palmes le dimanche des rameaux, appelé plus
généralement dimanche des ォ Palmes サ à l’étranger. Dans la religion juive, c’est au
travers de la fête des cabanes, originellement faites de palmes, qu’on retrouve le
Dattier. Enfin, le Dattier est présent également dans le Coran. Pour fêter la fin du
ramadan, on prépare aujourd’hui encore de délicieuses pâtisseries à base de dattes.
Dans toutes ces religions, le Dattier est un arbre providentiel, source de vie, de
protection, et d’équité.
Dans notre société actuelle, le palmier symbolise, par son port équilibré, la justice et
la bravoure. On dessert volontiers des ォ palmes サ, aux professeurs méritants ou aux
cinéastes talentueux. On les accorde aussi à ceux qui sont morts pour la nation.
L’art, et notamment l’architecture, s’inspire aussi des palmiers. Pour des raisons
morphologiques évidentes, ce sont les colonnes qui en en ont le plus bénéficié,
depuis les temples de l’Egypte ancienne, jusqu’aux aéroports modernes.
Toutefois, on ne saurait restreindre la famille des palmiers à un seul modèle (une
couronne de feuilles pennées au bout d’un tronc colonaire), auquel le Cocotier et le
Dattier répondent si bien. La famille des palmiers est vaste et variée. Elle regroupe
presque 3000 espèces. Certaines ont un aspect tellement éloigné de l’archétype
précédemment cité, que même les botanistes avertis pourraient douter, à première
vue, de leur parenté !
Ainsi, trouve-t-on des palmiers géants, hissant leur couronne de feuilles à plus de 60
mètres de haut (les Ceroxylon des Andes), alors que d’autres sont totalement
dépourvus de tronc.
La famille des palmiers est donc celle des contrastes, mais aussi celle des records.
Elle renferme une espèce (Lodoicea maldivica, ou ォ coco de mer サ des Seychelles),
qui produit la plus grosse graine du monde. Ses noix - les fameux ォ coco-fesses サ
proposés à prix fort aux touristes de passage sur ces îles - peuvent peser plus de 25
kilos ! Que les noix de coco paraissent petites en comparaison... sauf pour ceux qui
les prennent sur la tête, bien sur, s’ils sont encore là pour en parler...
Les Raphia sont aussi des palmiers. Ils portent des feuilles absolument
gigantesques, qui peuvent dépasser 20 mètres de long ! Sur un Raphia royal
(Raphia regalis, d’Afrique équatoriale), on a même mesuré des palmes de 25
mètres : la hauteur d’un grand arbre nos régions tempérées à elle seule.
En Asie, d’autres palmiers géants (les Talipots, ou Corypha), détiennent le record de
la feuille la plus vaste. Contrairement aux Raphia, qui ont des feuilles pennées (en
forme de plume, en quelque sorte), celles de Talipot sont palmées. Elles forment
d’immenses éventails chlorophylliens de plusieurs mètres carrés.
Pourtant ces arbres aux dimensions préhistoriques côtoient sans complexe des
myriades de palmiers nains ! Ces derniers peuplent à foison les sous-bois des forêts
tropicales du Mexique, d’Amazonie, de Madagascar ou d’Asie du Sud-est, au point
que leur inventaire est loi d’être terminé. Ils culminent humblement à quelques
dizaines de centimètres de haut, ce qui est bien suffisant, puisque de toute façon,
les premiers rayons du soleil sont arrêtés par une canopée épaisse, perchée à 40
mètres du sol.
Pour sortir de la pénombre du sous-bois, certains palmiers développent des tiges
flexibles, incroyablement longues et résistantes. A l’aide des crochets qui garnissent
leurs feuilles, ils partent à l’assaut de la végétation, en direction de la lumière. Ces
palmiers grimpants, nous les connaissons surtout sous forme de mobilier :ce sont les
rotins. Il en existe une surprenante variété, si bien que toutes les longueurs, les
qualités de tiges et les diamètres sont disponibles ! Et puisque les palmiers sont des
monocotylédones (comme les Bambous), le diamètre de leurs troncs (ou de leurs
tiges) ne varie quasiment pas de la base à l’extrémité. On peut donc récolter des
lianes de rotin d’un diamètre constant sur plus de 200 mètres de longueur! Encore
un record !
On croit les palmiers sensibles et délicats, restreints aux climats les plus cléments de
la planète. C’est évidemment bien loin d’être le cas. Ces îles tropicales des Antilles
ou des Mascareignes, que l’on nous montre invariablement par beau temps, sont
régulièrement la proie de féroces cyclones. En comparaison, les plus dévastatrices
de nos tempêtes métropolitaines ne sont que de petits courant d’air... mais là aussi,
les palmiers se sont adaptés, et certains ploient jusqu'à terre leurs 15 mètres de
tronc, sous les rafales, sans rompre pour autant. D’autres se séparent de leurs
palmes dès que le vent forci, pour ne pas être arrachés, ou bien se sont adaptés a
produire des feuilles lacérées pour diminuer au maximum la prise au vent. Que de
stratégie !
Dans les grandes forets tropicales, nos palmiers doivent faire face à une
concurrence acharnée et à une prédation exacerbée, ce qui n’est pas non plus de
tout repos.
Quant aux plages de sable fin, aussi attirantes paraissent-elles à nos yeux, elles ne
sont pas des milieux accueillant pour la végétation. Le sol sableux, stérile, l’absence
d’eau douce et la chronicité des embruns limitent considérablement le nombre des
espèces qui peuvent s’y développer correctement. Le cocotier, comme quelques
autres palmiers (Allagoptera arenaria etc.), y réussissent toutefois parfaitement!
D’autres espèces de palmiers ont su s’adapter aux conditions extrêmes : certaines
poussent à 3000 mètres d'altitude dans les Andes (Ceroxylon parvifrons), et d'autres
germent sur le fond des rivières de Madagascar (Ravenea musicalis) ! Il s’en trouve
même dans les sables mouvants des estuaires (Nypa fruticans), ou sur des savanes
chaque année ravagées par le feu. Nous verrons plus loin que le gel ne fait pas peur
à certaines espèces.
La croissance des palmiers, est aussi variable qu’il existe d’espèces et de conditions
naturelles. Certains poussent de quelques centimètres par an et atteignent des âges
séculaires, alors que d'autres produisent plus de 1 mètre de tronc chaque année !
Tout existe !
Curiosités botaniques, les palmiers sont aussi des plantes utiles majeures pour
l’homme. Le Cocotier, roi des palmiers, détient sans conteste la palme des plantes
utiles, à la fois par la diversité des produits qui en sont issus, mais aussi par
l’importance des populations qui consomment ces produits. Le Cocotier est un
véritable ォ cochon végétal サ, dans le lequel rien ne se pert. Les noix de coco sont les
bien sur les produits les plus connus. Sur certaines îles l’eau de coco qu’elles
renferment est la seule source d’eau douce (et stérile !. Dans les régions tropicales,
on en déguste la chaire molle et douce des noix encore immatures. C’est un aliment
complet et riche, très appréciable dans les régions pauvres. A maturité, l’amande se
solidifie sur les parois internes de la coque. Râpée, elle entre dans la composition de
nombreuses spécialité culinaires. Séchée, elle devient de fameux ォ coprah サ , dont
on tire par expression une huile aux nombreux débouchés. Pour la production de
cette huile, la cocotier est cultivée à l’échelle industrielle en Asie du sud-est, en
Océanie, en Afrique, et ailleurs sous les tropiques. L’huile de coprah est une huile
alimentaire, qui entre dans la compositions de très nombreuses préparations
traditionnelles et industrielles. C’est une des huiles les moins chères sur le marché
mondial. L’industrie des cosmétiques et surtout de la savonnerie sont également
grande consommatrices d’huile de coco, base des tensioactifs, ces produits
détergeant et moussants des savons.
Même la fibre qui entoure la noix de coco est utilisée : on en, fait des ficelles, des
cordages et des tissus grossiers. Dans l’industrie horticole moderne, elle sert même
de substrat, en remplacement de la tourbe ! Beaucoup d’autres espèces de palmiers
fournissent des fibres utilisées traditionnellement : la Piassave d’Amazonie
(Leopoldinia piassaba, Aphandra sp, Astrocaryum sp) est sans doute la plus connue
d’entre elles.
Au delà de la noix de coco, beaucoup d’autres fruits de palmiers subviennent aux
besoin de l’humanité : les dattes, les salaks (Salacca spp, en Asie), les fruits du
palmier-pêche (Bactris gasipaes), de l’Awara (Astrocaryum) en Amérique du sud etc
etc.
Signalons aussi la fameuse graine de Phytelephas, qui remplace parfois l’ivoire
animal sous le nom de ォ Corozo サ.
Comme pour beaucoup d’autres palmiers, la sève du cocotier est sucrée. Elle est
extraire par forage du bourgeon terminal ou par mutilation des inflorescences. Il faut
vite la faire chauffer pour obtenir, par évaporation de l’eau, un sucre brun légèrement
caramélisé, très consommé dans toute l’Asie tropicale. Si elle n’est pas transformée
ou bue très rapidement, cette sève fermente pour donner un vin ォ de palme サ
pétillant et faiblement alcoolisé. Par distillation de ce vin, on peut obtenir facilement
l’alcool de palme, apprécié en Inde sous de nom d’Arrack. Le dattier peut aussi
servir de source de sève, mais attention ; la consommation d’alcool est interdit dans
les pays musulmans ! On en fait alors du vinaigre…
Au Chili, existe un palmier géant proche du cocotier (Jubaea chilensis), dont la tronc
renferme des quantités énormes de sève. Ces arbres furent coupés par milliers pour
la recueillir et préparer un ォ miel de palme サ, d’aspect proche du sirop d’érable.
Les palmes de cocotier, à l’instar de celles de beaucoup d’autres palmiers,
connaisses de très nombreuses utilisations traditionnelles : Elles servent de base à
la construction de toitures, d’objet en vannerie, et d’un nombre incroyable de petits
objets utiles à la vie quotidienne. Dans les pays d’Asie ayant connu l’influence
indienne, les feuilles du Talipot (Corypha sp) ont jadis servis de support à l’écriture. Il
existe aujourd’hui encore des bibliothèques entières remplies de ォ livres サ en feuilles
de palmiers. En Afrique, les jeunes feuilles des Raphia sont la source de la fibre du
même nom. Quant aux feuilles du palmier à cire brésilien (Copernicia prunifera),
elles fournissent la cire de Carnauba, aux débouchés industriels aussi variés que le
permet l’imagination !
Revenons à notre cocotier. Nous en sommes au tronc (appelé ォ stipe サ chez les
palmiers). Lui aussi est une matière première utile : on en fait des planchettes, des
poutres, des canalisations, et des objets en tout genre. Même la décoration moderne
s’intéresse à ce ォ bois サ lourd, dense et résistant, au mouchetache si particulier.
Tous les grands palmiers proches de l’homme connaissent des utilisations
comparables : Dattier (Phoenix dactylifera), Rôniers (Borassus aethiopum l’africain
et Borassus flabellifer l’asiatique) etc. Seule les couches extérieures du stipe sont
dures et valorisables; le centre est fibreux et peut résistant. Toutefois, certains
palmiers stockent dans ces fibres de stipe, des quantités énormes d’amidon. C’est la
cas du Sagoutier (Metroxylon sagu), que l’on abat en Asie pour récolter cette fécule
nutritive. Au choix, on peut aussi laisser pourrir le palmier abattu sur place, afin de
recueillir les grosses larves de coléoptères à la chaire si savoureuse, qui ne tardent
pas à s’y développer !
N’oublions pas que les rotins sont aussi des palmiers ! Ce sont des plantes
grimpantes, lianescentes, qui forment avec l’âge de longues tiges résistantes,
récoltées pour la fabrication de meubles.
En Amérique du sud, comme dans beaucoup d’autres régions, on consomme aussi
le bourgeon terminal de certains palmiers (Euterpe, Prestoea ...). Appelé ォ choux
palmiste サ ou encore ォ c?ur de palmier サ, sa récolte implique l’abattage de la plante,
et - pour les espèces non cespiteuses - sa mort.
Enfin, les palmiers fournissent des médicaments. Les médecines traditionnelles du
monde entier font grand cas des racines, des fruits, de la poudre de graines ou
encore des cendres de nombreuses espèces de palmiers. Jusqu'à récemment, on
utilisait en occident l’arécoline, un alcaloïde extrait de la noix d’arec, pour les
examens ophtalmologiques et comme vermifuge. Traditionnellement, la noix d’arec
(Areca catechu) entre, en Asie, dans la composition d’un masticatoire très largement
consommé, en mélange avec une feuille de bétel, de la chaux et différentes épices.
Stimulante, vermifuge et coupe-faim, ce mélange est aussi légèrement narcotique et
sans doute cancérigène.
Seuls les fruits du Sérénoa rampant (Serenoa repens), sont aujourd’hui la base de
médicaments modernes mondialement commercialisés. Ils permettent de traiter
l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Pour les besoins de l’industrie, certains palmiers sont aujourd’hui cultivés à très
grande échelle. C’est notamment le cas du Cocotier (Cocos nucifera), et du palmier
à huile (Elaeis guineensis). D’autres espèces utiles (Copernicia prunifera, Serenoa
repens), abondantes dans la nature, forment de grandes colonies qui sont
entretenues et exploitées.
L’industrie horticole cultive aussi des palmiers à grande échelle, pour les besoins du
commerce des plantes dites ォ d’appartement サ , et des plantes d’extérieur dans les
régions aux hivers cléments. Par leur port équilibré et symétrique, leur exubérance et
leur beauté, les palmiers sont en effet des plantes ornementales majeures. La fin du
XIXème siècle vit en Europe, l’introduction de nombreuses espèces de palmiers,
porté par la mode de l’exotisme. Pour la première fois, la plantation de palmiers
exotiques, capables de supporter un certain niveau de froid, était expérimenté,
notamment sur la Côte d’Azur. A cette époque, tout était a découvrir : les espèces
dans leur milieu naturel, au loisir des expéditions botaniques, et leur rusticité dans
les jardins méditerranéens. Un véritable vent de folie s’empara alors des familles
fortunées installées sur la Côte d’Azur : c’était à celle qui planterait la plus belle
collection de palmiers, à celle qui aurait le jardin le plus exotique. Puis les deux
guerres mondiales survinrent, et les palmiers furent oubliées. Depuis les années
1950, date de création, aux Etats-Unis de l’International Palm Society, la ォ folie サ des
palmiers revient en force. Dans toutes les régions développées du monde tropical,
les jardins botaniques montent des collections, les municipalités plantent des
palmiers sur leurs espaces verts, et le nombre de amateurs ne cesse de croître. En
1989, l’Association Française des amateurs de palmiers ( ォ Fous de Palmiers サ )
voyait le jour. Elle regroupe aujourd’hui plus de 700 adhérents. Outre mer, elle fut
suivie par la création d'associations similaires, successivement en NouvelleCalédonie (Chamberonya), à La Réunion (Palmeraie-Union) et aux Antilles / Guyane
(Ti-Palm').
Cultiver des palmiers, recréer une ambiance tropicale dans son jardin, est une
expérience passionnante, parfois délicate, en fonction du climat dont on bénéficie,
mais toujours riche en enseignements. Où que l'on soit, il y a toujours un palmier a
planter dans son jardin ! Le tout est de choisir la bonne espèce.
En région méditerranéenne, le choix est vaste: Les dattiers (Phoenix), Washingtonia
robusta, Syagrus romanzoffiana, Brahea edulis, Livistona chinensis, Livistona
australis etc. sont capable de supporter des hivers doux, où les minima ne
descendent jamais en dessous de -5 ー C à -6 ー C. On les réserve donc à la zone de
rusticité de l'oranger. Dans la zone de rusticité de l’olivier, où les minima hivernaux
peuvent être inférieurs (pics nocturnes jusqu'à -8 ー C / -9 ー C) les Chamaerops
humilis, Brahea armata, Jubaea chilensis, Washingtonia filifera sont mieux adaptés.
Dans toutes les autres régions douces (où les températures ne chutent pas en
dessous de -10 ー C), on préférera les magnifiques Butia, ou les Sabal, et dans les
régions plus fraîches, les Palmiers de Chine (Trachycarpus fortunei). Sur toute la
façade atlantique, et particulièrement en Bretagne il existe des régions au climat très
doux, où il possible de planter avec succès beaucoup d'espèces différentes de
palmiers.
On ne le dira jamais assez : chaque espèce a ses caractéristiques et ses exigences
propres. Pour ne pas être vite déçu, il est capital de choisir les espèces les mieux
adaptées aux conditions climatiques de sa région.
Dans les zones tropicales, le choix des espèces est immense. Outre le cocotier (qui
ne supporte pas les températures inférieures à 10 ー C), on y observe couramment
les palmiers royaux (Roystonea), les palmiers-bombonnes (Hyphorbe lagenicaulis),
les palmistes multipliants (Dypsis lutescens), les dattiers nains (Phoenix roebellenii),
les palmiers-baguettes (Rhapis excelsa), ainsi que différentes espèces de
lataniers : le latanier rouge (Latania lontaroides), le latanier de chine (Livistona
chinensis), le latanier du pacifique (Pritchardia pacifica), le latanier blanc (Bismarckia
nobilis) etc etc.
Dans les appartement modernes, les choses se compliquent, car les conditions
d'intérieur normales (sec, sombre et parfois poussiéreux) ne conviennent pas a
beaucoup de palmiers. Les mieux adaptables sont les Chamaedorea, petits palmiers
subtropicaux de sous bois, qui poussent très bien à l'intérieur. Les Rhapis, plus rares
et plus chers, sont également d'excellents candidats. Dans les endroits plus clairs,
on pourra placer les Kentia (Howea), les Areca (ou palmiste multipliant : Dypsis
lutescens) et les dattiers nains (Phoenix roebellenii). Attention aux grands amateurs
de soleil (Chamaerops, Phoenix, Washingtonia): ils n'apprécient pas du tout la
culture à l'intérieur.
A l’issu de ce rapide tour du monde des palmiers, observons autour de nous : dans
nos jardins, nos salons, sur nos murs, dans nos assiettes et nos salles de bain : les
palmiers sont partout, en l’état ou sous forme de produit transformé. Sous les
latitudes septentrionales comme sous les Tropiques, ils nous entourent et font partie
intégrante de notre vie quotidienne.
Pierre-Olivier ALBANO
[email protected]
pour
Fous de Palmiers
Palmeraie-Union
Ti-Palm'