Réglementation sur le performance énergétique des bâtiments : du
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Réglementation sur le performance énergétique des bâtiments : du
CT HYGROTHERMIE Dans le cadre de la directive européenne du 16 décembre 2002 portant sur la performance énergétique des bâtiments, la Région wallonne et la Région de BruxellesCapitale ont été amenées à modifier leur réglementation relative à l’isolation thermique des bâtiments. Elles ont ainsi introduit de nouvelles exigences en matière de performance énergétique et de ventilation des bâtiments. Le présent article fournit une vision d’ensemble de ces nouvelles évolutions et résume les exigences en vigueur dans les trois Régions du pays. ? C. Delmotte, ir., chef du laboratoire ‘Qualité de l’air et Ventilation’, CSTC 1 LES FONDEMENTS LÉGAUX Le 19 avril 2007 (MB du 29 mai 2007), le Gouvernement wallon a adopté le décret-cadre modifiant le ‘Code wallon de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et du patrimoine’ en vue de promouvoir la performance énergétique des bâtiments [8]. Réglementation sur la performance énergétique des bâtiments : du nouveau à Bruxelles et en Wallonie (mise à jour mai 2010) 2 PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE ET CLIMAT INTÉRIEUR Conformément à la directive européenne, les arrêtés fixent des exigences relatives à la performance énergétique, à l’isolation thermique, à la ventilation et au climat intérieur (exigences PEB) et s’appliquent à un large éventail de bâtiments neufs, transformés ou reconstruits, pour lesquels une demande de permis d’urbanisme a été introduite (bâtiments résidentiels, scolaires ou industriels, immeubles de bureaux, hôpitaux, hôtels, installations sportives, commerces, ...) (cf. tableaux en pages 3 à 6). 2.1 Niveau de consommation d’énergie primaire L’arrêté du Gouvernement wallon déterminant la méthode de calcul et les exigences, les agréments et les sanctions applicables en matière de performance énergétique et de climat intérieur des bâtiments a été approuvé le 17 avril 2008 (MB du 30 juillet 2008). La première phase de cet arrêté est entrée en vigueur le 1er septembre 2008 et la deuxième le 1er mai 2010 [9, 10]. Le 7 juin 2007 (MB du 11 juillet 2007), le Gouvernement de la Région de BruxellesCapitale a adopté l’ordonnance relative à la performance énergétique et au climat intérieur des bâtiments qui transpose dans l’ordre juridique de la Région de Bruxelles-Capitale la directive européenne relative à la performance énergétique des bâtiments [6]. Le 21 décembre 2007 (MB du 5 février 2008), ce même Gouvernement a adopté l’arrêté déterminant des exigences en matière de performance énergétique et de climat intérieur des bâtiments. Cet arrêté est entré en vigueur le 2 juillet 2008 [7]. Le lecteur intéressé trouvera dans l’un de nos articles précédents les informations relatives à la réglementation de la performance énergétique en Région flamande [5]. La principale nouveauté se situe dans l’introduction du concept de niveau de consommation d’énergie primaire (niveau E), lequel concerne, d’une part, les bâtiments résidentiels et, d’autre part, les immeubles de bureaux et les bâtiments scolaires. Bien que les méthodes de calcul soient identiques pour les trois régions du pays (cf. encadré en p. 2), on note une différence au niveau de la dernière étape du calcul pour les bâtiments résidentiels en Wallonie. La valeur de référence y est en effet différente, ce qui explique qu’on y parlera de niveau Ew et non de niveau E. tableau 1). Pour plus de facilité, nous parlerons par la suite de consommation spécifique, notée Espec. 2.2Isolation thermique En matière d’isolation thermique, les éléments de construction devront satisfaire à des coefficients de transmission thermique maximum (valeurs Umax, précédemment connues sous le nom de ‘valeurs kmax’) ou à des résistances thermiques minimales (valeurs Rmin) (cf. tableaux en pages 3 à 6). Le niveau d’isolation thermique globale (niveau K) maximum admissible est quant à lui revu à la baisse (cf. tableaux en pages 3 à 7), ce qui signifie que les bâtiments devront être mieux isolés qu’auparavant. En Région wallonne, l’exigence sur le niveau K est étendue aux bâtiments industriels et aux bâtiments ayant une autre destination (hôpitaux et cliniques, bâtiments du secteur Horeca, installations sportives, bâtiments qui abritent des commerces, …). Le calcul des valeurs U et R et du niveau K est réalisé conformément à un document spécifique basé sur des normes européennes et publié par les régions. 2.3Ventilation Les limites imposées au niveau de consommation d’énergie primaire (niveau E ou Ew) sont reprises dans les tableaux en pages 3 à 6. Les nouvelles réglementations imposent l’installation de systèmes de ventilation dans les bâtiments (cf. tableaux en pages 3 à 6). En supplément du niveau Ew, la Région wallonne introduit, pour les bâtiments résidentiels, une seconde expression de l’exigence relative à la consommation caractéristique annuelle d’énergie primaire. Ce critère supplémentaire (qui ne porte pas officiellement de nom) concerne la consommation caractéristique annuelle d’énergie primaire divisée par la surface totale de plancher chauffé (cf. Pour les habitations individuelles (Bruxelles) et les bâtiments résidentiels (Wallonie), les textes font principalement référence à la norme belge NBN D 50-001 [3]. Pour les autres bâtiments tels que les immeubles de bureaux, les bâtiments destinés à l’enseignement, les restaurants ou encore les hôpitaux, les réglementations font référence à de Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 1 CT HYGROTHERMIE i Niveau de consommation d’énergie primaire Le niveau E tient compte à la fois du bâtiment et des installations de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et d’éclairage (sauf pour les bâtiments résidentiels en ce qui concerne ce dernier point) ainsi que de l’utilisation d’une énergie durable. Cette combinaison de possibilités constructives, de choix au niveau des techniques d’installation et de production d’énergie durable permet à l’auteur de projet d’adopter les moyens les plus appropriés pour satisfaire aux exigences posées. L’énergie primaire dont il est question au niveau E représente l’ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés. Il s’agit principalement du pétrole brut, du gaz naturel, des combustibles minéraux solides (le charbon, p. ex.), de la biomasse (le bois, p. ex.), du rayonnement solaire, de l’énergie hydraulique, de l’énergie éolienne, de la géothermie et de l’énergie tirée de la fission de l’uranium. Le niveau E tient donc compte également de l’énergie nécessaire à la mise à disposition des différentes formes d’énergie consommées dans le bâtiment (y compris la transformation et le transport de l’énergie, p. ex.). La détermination de la consommation caractéristique annuelle d’énergie primaire et du niveau de consommation d’énergie primaire (niveau E) s’effectue en plusieurs étapes : •dans un premier temps, on calcule les besoins énergétiques mensuels nets pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Ce calcul fait intervenir les déperditions par transmission et par ventilation, les gains solaires, les gains de chaleur internes et la consommation d’eau chaude sanitaire. Les risques de surchauffe font l’objet d’un contrôle séparé •dans un deuxième temps, les besoins énergétiques mensuels nets pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont convertis en besoins énergétiques mensuels bruts. Cette conversion s’effectue en divisant les besoins nets par le rendement de système, respectivement de l’installation de chauffage et de l’installation d’eau chaude sanitaire •on détermine ensuite la consommation (finale) mensuelle d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Pour ce faire, on soustrait, le cas échéant, l’apport énergétique mensuel d’un système d’énergie solaire thermique des besoins bruts en énergie pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. La différence ainsi obtenue est divisée par le rendement de production de l’installation de production de chaleur. Par ailleurs, on calcule aussi la consommation (finale) mensuelle d’énergie pour les fonctions auxiliaires et on détermine la consommation (finale) mensuelle d’énergie équivalente pour le refroidissement. Si de l’électricité est produite dans le bâtiment à l’aide d’un système d’énergie solaire photovoltaïque ou par cogénération, on calcule la production d’électricité caractéristique mensuelle •on détermine alors la consommation caractéristique annuelle d’énergie primaire. On commence par multiplier chacune des consommations finales mensuelles d’énergie (pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et les fonctions auxiliaires) par le facteur de conversion pour l’énergie primaire de la source d’énergie correspondante afin d’obtenir les consommations d’énergie primaires mensuelles. En ce qui concerne l’énergie autoproduite, on calcule l’économie d’énergie primaire réalisée dans les centrales électriques en effectuant la multiplication par le facteur de conversion d’application. On additionne ensuite les consommations caractéristiques mensuelles d’énergie primaire sur les douze mois de l’année, et on déduit l’économie caractéristique mensuelle d’énergie primaire procurée par l’électricité autoproduite •enfin, le niveau de consommation d’énergie primaire (niveau E) est donné par le rapport entre la consommation caractéristique annuelle d’énergie primaire et une consommation de référence (pour un bâtiment de mêmes caractéristiques géométriques), multiplié par 100. A différentes étapes des calculs, on a le choix entre une approche simple et un calcul plus détaillé. L’approche simple repose sur des valeurs par défaut et le calcul détaillé nécessite des données d’entrée supplémentaires et la remise d’informations par les entreprises. nouvelles dispositions basées essentiellement sur des normes européennes. Les exigences portent sur les débits de conception ainsi que sur différentes considérations techniques. 2.4Surchauffe Une autre nouveauté réside dans la prise en compte du risque de surchauffe dans les habitations en période estivale. On calcule pour ce faire un indicateur de surchauffe qui ne peut excéder la limite fixée par les régions. En cas de dépassement, il convient de prendre des mesures telles que l’installation de protections solaires, l’augmentation de la masse thermique accessible ou la réduction des surfaces vitrées. L’objectif est de limiter le risque d’inconfort dû à une température trop élevée à l’intérieur des habitations en période estivale. Cela permet en outre de limiter le risque de recourir à des systèmes de refroidissement actif qui entraîneraient une augmentation de la consommation d’énergie. 2.5Exigences relatives aux installations * Remarque Les tableaux figurant dans le présent article sont parfois simplifiés pour en faciliter la lisibilité. Les seules références légales restent les textes officiels publiés au Moniteur belge. techniques En complément de toutes ces mesures, la Région de Bruxelles-Capitale impose également des exigences techniques relatives : • à la modulation de puissance des brûleurs • au calorifugeage des conduits et accessoires • au partitionnement de la distribution de chaud, de froid et d’air • aux dispositifs de commande manuelle et de programmation automatique • au comptage énergétique • aux installations d’apport d’air neuf. n Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 2 i Informations utiles Retrouvez sur le site www.normes.be tous les textes législatifs référencés dans cet article. CT HYGROTHERMIE Tableau 1 Exigences thermiques à respecter en Région wallonne pour les bâtiments neufs (1). Exigences en vigueur Isolation thermique Performance énergétique Climat intérieur Bâtiments résidentiels Immeubles de bureaux et de service, bâtiments destinés à l’enseignement • max. K45 • Umax ou Rmin • max. K45 • Umax ou Rmin • max. Ew 100 et max. Espec 170 kWh/m² •max. Ew 80 et max. Espec 130 kWh/m² (à partir du 1er septembre 2011) • max. Ew 100 • max. Ew 80 (à partir du 1er septembre 2011) • Dispositif de ventilation (résidentiel) • Limitation du risque de surchauffe Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Bâtiments ayant une autre destination (2) Bâtiments industriels • max. K45 • Umax ou Rmin • max. K55 (3) • Umax ou Rmin – (3) – (3) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) – (1) Egalement d’application pour tous les bâtiments faisant l’objet d’actes et travaux de reconstruction ou d’extension soumis à permis, et qui consistent à créer une unité d’habitation ou un volume protégé supérieur à 800 m³. (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux et cliniques, les bâtiments du secteur Horeca, les installations sportives, les bâtiments qui abritent les commerces, … (3) Cette exigence (ou absence d’exigence, selon le cas) vaut également pour la partie affectée à des bureaux ou services d’un bâtiment industriel ou ayant une autre destination, nouvellement construit, si le volume protégé de cette partie du bâtiment est inférieur à 800 m³ et est inférieur ou égal à 40 % du volume protégé global. Tableau 2 Exigences thermiques à respecter en Région wallonne pour les travaux de rénovation importants ou simples. Exigences en vigueur Bâtiments résidentiels Immeubles de bureaux et de service, bâtiments destinés à l’enseignement Bâtiments ayant une autre destination (1) Bâtiments industriels Isolation thermique Umax ou Rmin (éléments rénovés) Umax ou Rmin (éléments rénovés) Umax ou Rmin (éléments rénovés) – Performance énergétique – – – – Climat intérieur Amenées d’air (résidentiel) dans les locaux où les châssis de fenêtres ou de portes extérieurs sont remplacés Amenées d’air (nonrésidentiel) dans les locaux où les châssis de fenêtres ou de portes extérieurs sont remplacés Amenées d’air (nonrésidentiel) dans les locaux où les châssis de fenêtres ou de portes extérieurs sont remplacés – (1) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux et cliniques, les bâtiments du secteur Horeca, les installations sportives, les bâtiments qui abritent les commerces, ... Tableau 3 Exigences thermiques à respecter en Région wallonne pour les changements d’affectation (1). Exigences en vigueur Isolation thermique Bâtiments résidentiels • max. K65 • Umax ou Rmin Immeubles de bureaux et de service, bâtiments destinés à l’enseignement • max. K65 • Umax ou Rmin Bâtiments ayant une autre destination (2) • max. K65 • Umax ou Rmin Bâtiments industriels • max. K65 • Umax ou Rmin Performance énergétique – – – – Climat intérieur Dispositif de ventilation (résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) – (1) L’affectation indiquée en tête des colonnes est l’affectation nouvelle. Concerne les bâtiments ou parties de bâtiments pour lesquels, après le changement d’affectation, contrairement à la situation antérieure, de l’énergie est consommée pour les besoins des personnes en vue d’obtenir une température intérieure spécifique, ou les bâtiments industriels qui reçoivent une affectation de bâtiment résidentiel, d’immeuble de bureaux et de services ou de bâtiments destinés à l’enseignement. (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux et cliniques, les bâtiments du secteur Horeca, les installations sportives, les bâtiments qui abritent les commerces, ... Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 3 CT HYGROTHERMIE Tableau 4 Exigences thermiques à respecter dans la Région de Bruxelles-Capitale pour les bâtiments neufs (1). Exigences en vigueur Isolation thermique Performance énergétique Climat intérieur Habitations individuelles (2) • max. K40 • Umax ou Rmin Bureaux et services, enseignement Résidentiel commun (3) • max. K40 • Umax ou Rmin • max. E 90 • max. E 70 (à partir du 2 juillet 2011) • Dispositifs de ventilation (résidentiel) • Limitation du risque de surchauffe Soins de santé, culture et divertissement, restaurants et cafés, commerces ou sport Autre affectation (4) Umax ou Rmin Umax ou Rmin – – Dispositifs de ventilation (nonrésidentiel) – • max. K45 • Umax ou Rmin • max. E 90 • max. E 75 (à partir du 2 juillet 2011) – Dispositifs de ventilation (nonrésidentiel) Installations techniques Dispositifs de ventilation (nonrésidentiel) Exigences de l’annexe VIII (1) (2) (3) Egalement d’application pour : - tout bâtiment reconstruit - toute reconstruction partielle d’un bâtiment existant d’une superficie de plus de 250 m² ou comportant au moins une habitation - toute extension nouvellement construite d’un bâtiment existant d’une superficie de plus de 250 m² ou comportant au moins une habitation. Sont repris dans cette catégorie : les maisons unifamiliales, les appartements, les studios, les appart-hôtels, les flat-hôtels, … Sont repris dans cette catégorie : les hôtels, les auberges, les auberges de jeunesse, les motels, les pensions, les établissements pénitentiaires et de rééducation, les maisons de repos, les internats, … (4) Sont repris dans cette catégorie : les bâtiments avec activités industrielles ou artisanales, les ateliers, les bâtiments agricoles, les aéroports, les gares, les centres funéraires, … Tableau 5 Exigences thermiques à respecter dans la Région de Bruxelles-Capitale pour les rénovations lourdes et simples (y compris certains changements d’affectation). Exigences en vigueur Habitations individuelles (1) Résidentiel commun (2) Bureaux et services, enseignement Soins de santé, culture et divertissement, restaurants et cafés, commerces ou sport Isolation thermique Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Performance énergétique – – – – – Climat intérieur • En cas d’ajout, de suppression ou de remplacement des fenêtres d’un local : - dispositifs d’amenée ou d’évacuation d’air (résidentiel) (4) - ventilation intensive • Local nouvellement créé : dispositifs d’amenée ou d’évacuation d’air (résidentiel) En cas d’ajout, de suppression ou de remplacement des fenêtres et pour tout local nouvellement créé : dispositifs d’amenée ou d’évacuation d’air (non-résidentiel) En cas d’ajout, de suppression ou de remplacement des fenêtres et pour tout local nouvellement créé : dispositifs d’amenée ou d’évacuation d’air (non-résidentiel) (4) En cas d’ajout, de suppression ou de remplacement des fenêtres et pour tout local nouvellement créé : dispositifs d’amenée ou d’évacuation d’air (non-résidentiel) – Installations techniques Autre affectation (3) Exigences de l’annexe VIII Chapitre 2 (5) (1) Sont repris dans cette catégorie : les maisons unifamiliales, les appartements, les studios, les appart-hôtels, les flat-hôtels, … (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôtels, les auberges, les auberges de jeunesse, les motels, les pensions, les établissements pénitentiaires et de rééducation, les maisons de repos, les internats, … (3) Sont repris dans cette catégorie : les bâtiments avec activités industrielles ou artisanales, les ateliers, les bâtiments agricoles, les aéroports, les gares, les centres funéraires, … (4) En cas de changement d’affectation vers un usage d’habitation individuelle ou de bureaux et services : dispositifs de ventilation. (5) Pas d’application en cas de rénovation simple. Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 4 CT HYGROTHERMIE Tableau 6 Exigences thermiques à respecter en Région flamande pour les bâtiments neufs (1). Exigences en vigueur Isolation thermique Performance énergétique Climat intérieur Bâtiments résidentiels • max. K45 • Umax ou Rmin max. E 80 • Dispositif de ventilation (résidentiel) • Limitation du risque de surchauffe Immeubles de bureaux et bâtiments scolaires • max. K45 • Umax ou Rmin Bâtiments ayant une autre affectation spécifique (2) (3) • max. K45 • Umax ou Rmin Bâtiments industriels (4) • max. K55 • Umax ou Rmin max. E 100 – – Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) (1) Egalement d’application pour : - la reconstruction après démolition complète d’un bâtiment - l’extension ou la reconstruction partielle qui consiste à ajouter une ou plusieurs unités de logement supplémentaires - l’extension ou la reconstruction partielle qui concerne un volume protégé supérieur à 800 m³ - la transformation d’un bâtiment dont le volume protégé est supérieur à 3000 m³, quand la structure portante du bâtiment est conservée mais que les installations permettant d’obtenir un climat intérieur spécifique, et au moins 75 % des façades sont remplacés. 2 ( ) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux, les hôtels et restaurants, les installations sportives, les bâtiments abritant des services de commerce de gros et de détail, … (3) Egalement applicable aux nouveaux immeubles de bureaux ayant un volume protégé inférieur à 800 m³ qui font partie d’un bâtiment ayant une autre affectation spécifique et qui représentent tout au plus 40 % du volume protégé formé par les parties bureaux et autres affectations spécifiques du bâtiment. (4) Egalement applicable aux nouveaux immeubles de bureaux ayant un volume protégé inférieur à 800 m³ qui font partie d’un bâtiment industriel et qui représentent tout au plus 40 % du volume protégé formé par les parties bureaux et industrie du bâtiment. Tableau 7 Exigences thermiques à respecter en Région flamande pour les travaux d’extension ou de reconstruction partielle (1). Exigences en vigueur Bâtiments résidentiels Immeubles de bureaux et bâtiments scolaires Bâtiments ayant une autre affectation spécifique (2) Bâtiments industriels Isolation thermique Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Performance énergétique – – – – Climat intérieur Dispositif de ventilation (résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) (1) D’application si le volume protégé de la partie ajoutée ou reconstruite est inférieur ou égal à 800 m³ et s’il ne s’agit pas d’ajouter une ou plusieurs unités d’habitation. Les exigences s’appliquent à la partie ajoutée ou reconstruite. (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux, les hôtels et restaurants, les installations sportives, les bâtiments abritant des services de commerce de gros et de détail, … Tableau 8 Exigences thermiques à respecter en Région flamande pour les transformations (1). Exigences en vigueur Bâtiments résidentiels Immeubles de bureaux et bâtiments scolaires Bâtiments ayant une autre affectation spécifique (2) Bâtiments industriels Isolation thermique Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Umax ou Rmin Performance énergétique – – – – Climat intérieur Amenée d’air (rési dentiel) dans les locaux où l’on remplace ou ajoute des châssis (3) Amenée d’air (non-résidentiel) dans les locaux où l’on remplace ou ajoute des châssis Amenée d’air (non-résidentiel) dans les locaux où l’on remplace ou ajoute des châssis – (1) Pas d’application pour un bâtiment dont le volume protégé est supérieur à 3000 m³, quand la structure portante du bâtiment est conservée, mais que les installations permettant d’obtenir un climat intérieur spécifique, et au moins 75 % des façades sont remplacés. (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux, les hôtels et restaurants, les installations sportives, les bâtiments abritant des services de commerce de gros et de détail, … (3) Cette exigence ne s’applique pas aux cuisines, toilettes, salles de lavage, salles de bain, salles de séchage et espaces analogues. Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 5 CT HYGROTHERMIE Tableau 9 Exigences thermiques à respecter en Région flamande pour les changements d’affectation (1). Exigences en vigueur Bâtiments résidentiels Immeubles de bureaux et bâtiments scolaires Bâtiments ayant une autre affectation spécifique (2) Bâtiments industriels Isolation thermique max. K65 max. K65 max. K65 max. K65 Performance énergétique – – – – Climat intérieur Dispositif de ventilation (résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) Dispositif de ventilation (non-résidentiel) (1) Concerne les bâtiments pour lesquels, après le changement d’affectation, contrairement à la situation antérieure, de l’énergie est consommée au bénéfice des occupants en vue d’obtenir une température intérieure spécifique, ou les bâtiments industriels qui reçoivent une affectation de bâtiment résidentiel, de bureaux ou de bâtiment scolaire, si le volume protégé est supérieur à 800 m³. (2) Sont repris dans cette catégorie : les hôpitaux, les hôtels et restaurants, les installations sportives, les bâtiments abritant des services de commerce de gros et de détail, … Tableau 10 Valeurs U maximales admissibles (W/m2K) ou valeurs R minimales (m2K/W) à réaliser dans les trois Régions. Région flamande Région de Bruxelles-Capitale Région wallonne Umax = 2,5 et Ug,max = 1,6 UW,max = 2,5 et Ug,max = 1,6 UW,max = 2,5 et Ug,max = 1,6 Umax = 0,3 Umax = 0,4 Umax = 0,3 Umax = 0,4 Umax = 0,3 Umax = 0,4 Rmin = 1,0 Rmin = 1,0 Rmin = 1,0 Rmin = 1,0 Rmin = 1,0 Rmin = 1,0 Umax = 0,6 Umax = 0,6 Umax = 0,6 Umax = 0,4 ou Rmin = 1,0 Umax = 0,4 ou Rmin = 1,0 Umax = 0,4 ou Rmin = 1,0 Umax = 2,9 UD,max = 2,9 UD,max = 2,9 Umax = 2,9 et Ug,max = 1,6 Umax = 3,5 UCW,max = 2,9 et Ug,max = 1,6 Umax = 3,5 UCW,max = 2,9 et Ug,max = 1,6 Umax = 3,5 Parois entre 2 volumes protégés situés sur des parcelles adjacentes Umax = 1,0 Umax = 1,0 Umax = 1,0 Les parois opaques suivantes à l’intérieur du volume protégé ou adjacent à un volume protégé sur la même parcelle, à l’exception des portes et portes de garage : – entre unités d’habitation distinctes – entre unités d’habitation et espaces communs (cage d’escalier, hall d’entrée, couloirs, …) – entre unités d’habitation et espaces à affectation non résidentielle – entre espaces à affectation industrielle et espaces à affectation non industrielle Umax = 1,0 Umax = 1,0 Umax = 1,0 Élément de construction Parois délimitant le volume protégé, à l’exception des parois formant la séparation avec un volume protégé adjacent : – parois transparentes/translucides, à l’exception des portes et portes de garage, des murs-rideaux (façades légères) et des parois en briques de verre – parois opaques, à l’exception des portes et portes de garage et des mursrideaux (façades légères) : - toitures et plafonds - murs non en contact avec le sol, à l’exception des parois verticales et en pente en contact avec un vide sanitaire ou avec une cave en dehors du volume protégé - murs en contact avec le sol - parois verticales et en pente en contact avec un vide sanitaire ou avec une cave en dehors du volume protégé - planchers en contact avec l’environnement extérieur - autres planchers (planchers sur terre-plein, au-dessus d’un vide sanitaire ou au-dessus d’une cave en dehors du volume protégé, planchers de cave enterrés) – portes et portes de garage (cadre inclus) – murs-rideaux (façades légères) – parois en briques de verre Les Dossiers du CSTC – N° 2/2010 – Cahier n° 18 – page 6 CT HYGROTHERMIE t Bibliographie 1. 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