Réponse du SNPST

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Aux Infirmières en Santé au Travail de la région Bretagne
Toulouse, le 23 juillet 2015
Le SNPST répond à votre «lettre ouverte aux représentants syndicaux»,
reçue à Toulouse, le 21 juillet 2015.
Vous exprimez votre mécontentement au sujet de l’accord portant révision
partielle de la CCN des SSTI signé majoritairement par le CFDT, la CFE/CGC
et le SNPST.
Au cours des longues et difficiles séances de négociations nationales, suite
aux concertations menées auprès des adhérents et sympathisants des
différentes organisations syndicales de salariés sur le métier d’infirmier en
santé au travail, l’intersyndicale (CFDT-CFE/CGC-CFTC-CGT-FO-SNPST) et
notamment le SNPST, a revendiqué :
‐ l’exigence d’une formation au minimum DIUST ou Licence Santé
Travail, et le niveau BAC+4
‐ le statut Cadre
‐ un niveau supérieur à la classe 12 dans la grille.
Nous avons seulement obtenu un niveau minimum de formation, ainsi que
le statut d’assimilé cadre des personnels de la classe 12. C’est une avancée,
un premier pas vers le statut cadre est franchi, il va permettre d’y accéder
plus rapidement suivi de l’expérience et de l’acquisition des diplômes.
Vous nous alertez sur les répercussions de ce nouveau statut sur vos
bulletins de salaire.
Si cette classification d’assimilé cadre entraîne une augmentation des
cotisations de retraite et de prévoyance, elle n’entraine la perte d’aucun
avantage, c’est du salaire différé.
Nous avons évalué à environ 30€ à 40€ par mois ces nouvelles cotisations
sur la prévoyance et l’AGIRC. Il faut également tenir compte des
augmentations qui ne dépendent pas de ce statut, certaines cotisations
sociales ainsi que le plafond de la SS modifiés au 01/01/2015 ont une
incidence sur le salaire net.
Certains services ont déjà pris en compte et compensé cette baisse de
salaire en augmentant le salaire brut. Nous vous invitons à négocier
localement la revalorisation de vos salaires. Ce point est également
défendu par les organisations syndicales de la branche auprès du
CISME.
En revanche, cette cotisation AGIRC aura un bénéfice conséquent sur le
montant de votre retraite, qui peut sembler lointain pour certains...
Un certain nombre d’infirmiers en santé au travail ont déjà le statut cadre
car la convention collective n’est qu’une base, un minimum, un « garde-fou »,
que doivent parfois arracher les représentants syndicaux…
Enfin, concernant la communication, l'adhérent à un syndicat professionnel
reçoit en temps réel les informations relatives à l'exercice de son métier et
d'autre part peut être acteur de la demande et de la négociation, c’est-à-dire
donner de son temps pour défendre les intérêts des collègues.
Nous vous invitons également à faire parvenir votre lettre ouverte aux
premiers responsables de ce que vous dénoncez : les négociateurs du
CISME !!!
Nous vous prions d’agréer l’expression de notre considération distinguée.
Jean-Michel STERDYNIAK
Secrétaire Général du SNPST
Véronique BACLE
Secrétaire Générale Adjointe