RDR 74 Sandrine Voici deux rêves qui pour moi sont

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RDR 74 Sandrine Voici deux rêves qui pour moi sont
RDR 74 Sandrine
Voici deux rêves qui pour moi sont complémentaires.
La belle étoile sur ma jambe du 04/2003 (j'ai omis de mettre le jour exact)
Je suis dans la maison de mon enfance. Il y a mon ex compagnon. Je vis avec lui, nous sommes
ensembles. Nous nous entendons bien et nous nous retrouvons à l'entrée couchés dans un lit. Je suis
allongée à ses côtés et à un moment il soulève les draps car il pense que je porte des collants. Il est
surpris que je dorme avec des collants mais moi je ne veux rien lui montrer ; cela ne le regarde pas. Il
veut m'embrasser. Pour moi, il est impensable que je sois avec lui, je veux être avec mon compagnon
actuel. Il insiste pour voir mes jambes. Finalement il arrive à ses fins et les collants noirs deviennent
une peinture sur mes deux jambes. Le fond est de couleur bleu nuit-le même bleu que sur les cartes de
tarots- et il y a une ou deux étoiles sur ma jambes gauche à quatre branches. Je suis étonnée et mon ex
aussi, j'en suis ébahie, je me demande d'où vient cette transformation. Je fixe ma jambe en admirant la
beauté de cette peinture. Puis le réveil...
L'opération. 06 mai 2003
Au début de ce rêve, je vois ma fille de 4 ans être dans notre appartement et se blesser le pied gauche
sur la barre qui tient le lino. Au début elle saigne mais je lui dit que ce n'est rien. Puis nous décidons
d'aller nous promener sur la route longeant les maisons au bas de notre immeuble. Arrivés vers le
virage, nous nous engageons vers un terrain où il y a des arbres fruitiers en fleurs. J'appelle ma fille
puis je constate qu'elle est de plus en plus blessée au niveau des pieds. Mon mari la ramène chez nous
mais en fait c'est un décor que je ne connais pas. Puis ce n'est plus lui, c'est mon père qui tient ma fille.
Il la prend par la taille et la met au-dessus d'une baignoire. Et du sang coule, je vois du sang mauvais
couler au niveau de ses pieds mais elle n'a plus de pied. Je pleure, je ne veux pas qu'elle souffre. Non
pas elle me dis-je.
Puis je ne sais pas comment je me retrouve dans un hopital. On vient de me greffer un coeur tout neuf.
Je suis entourée de tuyaux et l'atmosphère est blanche. Je me réveille tout doucement et le chirurgien
me dit que tout va bien. En effet, je me sens très bien, je n'ai pas l'impression d'avoir eu une opération
très lourde. Je suis bien, je sors de mes rêves. A ma gauche il y a une femme enfant ressemblant à
l'amie de mon frère, elle est petite. Et elle me dit qu'il ne faut pas croire les médecins car en fait je dois
subir une autre opération mais cette fois-ci beaucoup plus lourde. Je suis étonnée car le chirurgien ne
m'en a pas parlé. Il y a aussi une infirmière qui vient me voir, elle ne me parle pas , elle regarde les
appareils et note. Ma mère est à ma droite à côté d'une baignoire, elle est assise. Elle me dit tout
doucement sans oser tout m'avouer "Voilà tu as un cancer ........de la lune" . Finalement je ne suis pas
étonnée, je me doutais bien que j'avais un cancer. Mais lorsque le chirurgien revient je lui fais part de la
déclaration de ma mère et il me répond que je n'ai aucune infection ni cancer, ni rien du tout. Personne
ne me dit clairement la raison de cette lourde opération. Je ne m'en inquiète pas plus que cela puisque
je pense que l'anesthésie sera comme s'endormir avec des beaux rêves, de belles images. Je n'ai pas
peur. J'ai même le droit de sortir et je me retrouve entrain de jouer au ballon sur une belle pelouse
verte. Je retrouve mes lunettes roses qui sont cassées et j'en suis triste, je les aime bien. Puis enfin
arrive le moment de cette opération. L'infirmière me met le produit dans l'un des tuyau puis je m'endors
pour me réveiller........
Amitiés
Sandrine
ÉCLAIRCISSEMENTS
La belle étoile sur ma jambe
Tu parles de la maison de ton enfance, ton ex compagnon...
Est-ce un compagnon d'enfance que tu n'avais plus revu depuis longtemps ?
Non il s'agit seulement de mon ex-compagnon, nous avons vécu dix ans ensemble. Il est avec moi dans
la maison de mon enfance.
De quelle entrée s'agit-il, de la maison?
C'est le seuil de la maison. C'est une grande entrée tout simplement.
Es-tu à sa droite à sa gauche?
Je suis à sa gauche.
Comment ton ex sait-il que tu portes des collants ?
Je ne sais pas.
La scène se passe le soir ou le matin ?
Il me semble que cela se passe le matin.
Ressens-tu son insistance comme un "viol" ?
Je n'ai pas vraiment de résistance au début mais après je prends conscience que j'ai quelqu'un d'autre
dans ma vie et que ce serait mal si nous allions plus loin. Je me sens flattée qu'il me désireencore mais
jamais je ne sens son insistance comme un viol. Il est plutôt gentil, respectueux et délicat avec moi et je
veux lui faire plaisir de me donner autant d'attention.
Dans ton rêve, te laisserais-tu aller avec ton ex si tu n'étais pas avec ton nouveau compagnon ? en fait
éprouves-tu, dans ton rêve, un désir charnel pour ton ex?
Au début j'avais l'impression de ne pas être avec mon nouveau compagnon, d'être avec mon ex comme
avant et je me serais laisser faire (mais je ne sais pas jusqu'où nous aurions été puisque il ne s'agissait
que de câlins). Puis tout à coup, je me suis rappelée de ma vie et de l'amour réel que je porte à mon
ami actuel ou mon mari. Je me souviens aussi d'avoir quitté mon ex et qu'il n'existe plus d'amour mais
de la tendresse. Je veux juste que nous restions des amis sans plus. Et je le laisse regarder simplement
mes jambes car ce n'est pas grave. Il n'a pas soulevé les draps dans l'intention de faire quoi que ce soit
mais pour voir mes collants.
Les étoiles sur ta jambe sont-elles colorées, blanches ou couleur or ?
Elles sont de couleur jaune plutôt vif comme sur les cartes de tarot.
L'opération
Portes-tu des collants dans le second rêve ?
Non j'en porte seulement dans le premier rêve.
Soignes-tu ta petite fille lorsqu'elle se blesse ? Pansements, désinfectant ?
Non je ne la soigne pas. Je la réconforte au début lorsqu'elle se blesse la première fois mais après c'est
plutôt mon mari/père qui la prend en charge.
Pleure-t-elle lorsqu'elle se blesse ta fille?
Elle pleure beaucoup. Elle se plaint constamment et je ne veux pas l'écouter.
Quel genre de blessures, des coupures, égratignures, invisibles?
Au départ c'est juste une égratignure puis je ne sais pas comment elle se blesse. Plus elle avance, plus
elle est blessée et cela m'étonne car je ne vois comment elle a pu en arriver là, il semblerait que ce soit
des coupures.
Le virage est-il à gauche où à droite?
Le virage est à gauche et au fond cela se termine par un petit verger à côté des maisons.
De quels fruits s'agit-il?
Je ne me rappelle pas, je n'ai vu que les fleurs sur les arbres. Nous n'y sommes pas restés longtemps.
Ta petite fille peut-elle marcher malgré sa blessure ?
Oui elle marche mais assez difficilement. Elle veut m'interpeller par ses plaintes car elle ne peut pas
avancer comme nous et moi je m'énerve, je lui dis que ce n'est rien qu'elle peut marcher. Je n'ai pas
conscience que ses blessures deviennent de plus en plus profondes à chaque pas.
Quel est le nouveau décor que tu ne connais pas?
Au moment où mon mari qui se transforme en mon père, je vois une baignoire simplement une
baignoire avec des rideaux de chaque côté.
Le "Sang mauvais", qu'est-ce qui te fait dire qu'il l'est ? Pourquoi le sang est-il mauvais? Parce qu'il est
noir, où bleu, ou rouge?
C'est du sang épais d'une couleur d'un rouge terne, comme un sang qui aurait déjà coulé et un peu
coagulé.
Il est comme du sang déjà coulé, coagulé, il est d'un rouge terne. Mon père veut lui extraire car ce
n'est pas bon qu'elle le garde. Il faut qu'il coule pour qu'elle soit soignée pour permettre une bonne
cicatrisation
Elle n'a plus de sang où de pieds mais ça se traduit comment physiquement?
Elle n'a plus de pieds il ne lui reste rien. Je les vois après cicatrisés et comme des moignons
Tu pleures en voyant ta fille blessée. Et elle, que fait-elle ? Est-ce qu'elle pleure ? Elle crie, elle parle ?
Elle se plaint en pleurant tout en étant dans mes bras.
Quant à l'opération, comment sais-tu que l'on t'a greffé un coeur neuf ?
Quelqu'un te l'a dit ?
Non personne ne me l'a dit, je le savais simplement en me réveillant de cette opération.
La femme-enfant, quelles sont les caractéristiques qui te la font définir ainsi ?
Son apparence est celle d'une enfant, elle est petite mais à l'intérieur c'est une femme. Je le ressens
quand elle me parle, elle a un discours d'une personne assez mûre.
-Quelles sont tes impressions quand la femme te dit que tu vas subir une autre opération ?
Je suis étonnée car on ne m'a rien dit. Je ne comprends son utilité car je viens déjà de subir une
opération. J'ai l'impression que les médecins me mentent ou ne me disent pas tout.
As-tu confiance en ce chirurgien?
J'ai confiance au début mais après ce que me disent ma mère et cette femme enfant je commence à
douter réellement.
On te dit que tu dois subir une opération plus lourde que celle de la greffe d'un coeur. Tu n'as vraiment
aucun détail sur cette seconde opération ?
Non aucun détail c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je m'inquiète.
La pelouse verte est-ce la pelouse de l'hôpital?
C'est effectivement la pelouse de l'hôpital située à côté; c'est un terrain où il y a aussi quelques arbres
et il est un peu en pente.
Tes lunettes roses sont-elles de vue ou de soleil ?
Ce sont des lunettes de soleil.
Jouais-tu seule au ballon?
Non je joue avec d'autres personnes et je ne me souviens plus de qui. Il me semble voir mon fils de 14
ans et d'autres.
Que devient la femme enfant qui était dans ta chambre ? Ta mère ? Quand tu te retrouves à l'extérieur
en train de jouer au ballon ?
Elles ne sont plus avec moi. Elles sont parties lorsque je joue au ballon et revient dans la salle
d'opération.
L'ambiance du rêve est-il coloré, ensoleillé, où sombre, où noir?
Au début c'est coloré, il fait beau même très beau puis à l'hôpital c'est blanc.
PROJECTIONS
Si c'était mes rêves, je dirais que :
LA BELLE ETOILE SUR MA JAMBE :
Il y a corrélation entre mon enfance et mon ex-compagnon, tous 2 représentent quelque chose qui a été,
qui fait partie de ma vie mais qui ne représente plus ma vie actuelle. J'ai accédé déjà à d'autres
dimensions de moi-même ; c'est à partir de ce vécu que je me suis construite mais rien n'est achevé, il
me reste à construire ce que je suis véritablement au fond de moi-même.
Je suis dans un lit et je porte des collants noirs pour dormir. Le lit est lieu des transformations, c'est
dans un lit que l'on se régénère. Si le lit est lieu de l'Amour, il est aussi lieu de la mort donc de la
renaissance. Avec ce premier rêve c'est comme si je prenais conscience de cet état antérieur de ma vie
dont je suis en train d'émerger. Je prends conscience du chemin que j'ai parcouru dans mes terres
extérieures avec mes jambes "emprisonnées" dans le collant noir. Ce collant noir, c'est ma libido, l'Eros
de mon Etre que j'ai seul investi au niveau de mon désir d'avoir et d'être aimée.
Je prends conscience que mes jambes m'ont portée et m'ont fait traverser des terres arides pour mieux
parcourir mes terres intérieures sur lesquelles je devrai désormais m'appuyer. C'est ce que m'indique la
transformation qui s'opére sous mes yeux : les collants noirs sont devenus peinture. Cette
transformation m'indique le chemin qu'il me faut emprunter si je veux que s'accomplisse l'énergie de
ma libido dans sa dimension créatrice et spirituelle. C'est vers le centre de mon Etre qu'il me faut
désormais diriger mon désir. Ma jambe est peinte en bleu, en bleu nuit, ce bleu, bleu de l'infini ouvre la
voie de ma libération, il est couleur du ciel obscur, de ce qui est encore non manifesté en moi, mais en
voie de l'être. Les 2 étoiles sur ce fond bleu-nuit sont comme 2 luminaires qui percent mon obscurité,
l'obscurité de mon inconscient. Il y en a 2, elles ont 4 branches et elles sont jaunes. Ces étoiles
représentent les pôles/phares de ma dualité ; si je veux accéder à la lumière de mon inconscient et
pénétrer son obscurité, je dois réunir mes 2 aspects duels : mon aspect ombre et mon aspect lumière et
me réunifier. Maintenant ce n'est plus dans un rapport de force qu'il me faut vivre les évènements de
ma Vie, mais dans un rapport d'Amour. Les étoiles ont 4 branches. Ces 4 branches déploient toutes ces
énergies potentielles qui sont en moi et que je dois incarner ; elles sont jaunes, couleur de soleil. Bleu et
jaune, quelle alliance sur le plan spirituel ! !
"Dans les chambres funéraires égyptiennes la couleur jaune est le plus fréquemment associée au bleu,
pour assurer la survie de l'âme, puisque l'or qu'elle représente est la chair du soleil et des dieux"
(Dictionnaire des Symboles).
C'est bien de renaissance dont il s'agit pour moi. Je suis en train de sortir des limbes de mon obscurité
pour renaître à une autre dimension de moi-même. Mais tout cela nécessite que je plonge encore dans
mon inconscient afin de l'explorer, afin de mieux comprendre et mieux discerner ces épreuves par
lesquelles il m'a fallu passer pour arriver à cet état d'Etre auquel j'aspire maintenant si véritablement.
L'OPERATION
Ma pauvre petite fille qui s'est blessée au pied, c'est moi. Je dois prendre conscience du pourquoi et du
comment de ce qui m'a blessé si profondément dans mon enfance. 4 ans : s'est-il passé quelque chose
lorsque j'avais cet âge précisément ? Mais je peux aussi appréhender le 4 dans un de ses sens
symbolique : l'épreuve ; dans toutes les traditions, on retrouve cette notion d'épreuve liée au 4. Quoi
qu'il en soit, mes épreuves, mes souffrances ont empêché que monte le long de ma colonne vertébrale,
de mon Arbre de Vie, mon Eros, ma force de réalisation. Du coup, j'ai investi les énergies de ma libido
au premier niveau de mon Etre qui est celui de l'Avoir, celui du monde extérieur et j'ai perdu mon sang.
Le sang est véhicule de l'Ame, perdre son sang, c'est perdre son Ame. Il me faut maintenant contrôler
ma libido, afin qu'elle devienne consciente. Je dois me "réorienter" vers ce que je suis véritablement
dans l'essence de mon Etre.
Cette conscience de la gravité de ma blessure, m'apparaît peu à peu - je prends peu à peu conscience de
la gravité de la blessure de ma petite fille-. Je prends peu à peu conscience que ma libido stagnante me
rend esclave de mon passé, elle m'empêche de m'accomplir. Aussi je prends un virage à gauche car ma
vie intérieure, elle, est consciente de mon handicap : si je veux guérir, il me faut épouser mon côté
gauche, il me faut épouser ma Mère intérieure. Les arbres fruitiers en fleurs m'indiquent que c'est ce
chemin qu'il me faut emprunter. Pour faire monter leur sève on a dû les tailler, UNE OPERATION, a
été nécessaire pour "mettre l'arbre à fruit". N'est-ce pas de cela dont il s'agit pour moi ? Je dois colmater
ma blessure, je dois tailler tout ce qui a été la cause de mon hémorragie. Là seulement je pourrai donner
mes fruits. Mon mari et mon père sont un seul et même aspect de moi-même, ils sont cette force vitale
qui est en moi et qui se porte au secours de ma blessure, de ce qui est en moi est amputé. Ils sont
l'image du Père en moi, le Père qui de générateur est devenu régénérateur. Le sang noir qui coule de ma
blessure représente ce qui domine en moi et me rend prisonnière : mes passions, mon émotionnel, mon
passé destructeur. Il faut que ce sang noir soit expurgé et alors je pourrai m'appuyer sur de nouveaux
pieds.
Il me faut maintenant devenir adulte, il me faut maintenant m'unir à toutes mes ombres pour les inonder
de lumière. Là seulement se trouve la percée vers mon Etre.
Si le 4 (l'âge de ma fille) symbolise l'épreuve, il est aussi matrice. Le 4 marque un arrêt, un passage,
mais il n'est pas la mort au contraire. Il représente tout ce qui en moi est en potentiel : ma créativité, ma
joie, ma lumière ; tout cela doit être exalté, porté au-delà de moi-même, si je veux me libérer. J'ai
acquis au fil de mes épreuves, du vécu de mes expériences aussi douloureuses furent-elles une
connaissance intuitive et cette connaissance va me permettre de quitter le Ier étage de mon existence
qui est celui de l'Avoir pour entrer dans l'étage de mon Etre. Le soleil de mon Etre (mon étoile, mes
étoiles jaunes sur ma jambe bleue), ne pourront pleinement briller et éclairer mon obscurité seulement
quand je me serai dépouillé de tout ce qui encombre mon psychisme. Ce qui est important pour moi
maintenant c'est de prendre conscience de ce qui est essentiel en moi, il me faut prendre conscience de
ma nature spirituelle, celle qui est du domaine de l'Esprit. C'est cette conscience informée qui seule
pourra m'orienter moi, qui telle la Belle au Bois dormant, suis enfin éveillée : puis le réveil... à ce qui
est désir juste. Je dois accéder à ce sixième sens :"A mon seul désir", bellement décrit dans cette
fabuleuse et célèbre 6e tapisserie de "La Dame à la Licorne". Il m'a fallu ce temps d'arrêt, pour avoir ce
désir enfin de me mettre au monde intérieurement. Toutes mes épreuves n'ont été que prélude à ce qui
est ma véritable incarnation. Je dois transcender tout ce qui m'a fait souffrir et l'intégrer si je veux
connaître enfin ce qu'est l'Amour véritable.
Mon coeur a été brisé, meurtri. Si je ne veux pas mourir d'une mort sans résurrection, je dois le
remplacer par un coeur neuf. - on vient de me greffer un coeur tout neuf-. Cependant, je n'ai pas
l'impression d'avoir eu "une opération très lourde". En effet, ce coeur ne remplit pour l'instant qu'une
fonction vitale, il assure en moi la circulation de ma vie, de mon sang, de ce sang neuf qui circule
maintenant en moi. C'est ma première régénération. L'atmosphère de l'hôpital est blanche : le blanc est
couleur de passage. Il indique que je suis en mutation, mais de quelle mutation s'agit-il ? s'agit-il du
blanc mat de la mort qui fait aller vers le monde lunaire et ses aspects froid et femelle, ou bien s'agit-il
du blanc de l'aube, si pur et si riche de tous mes possibles ? Les 2 encore, probablement. Je suis cette
femme-enfant qui est à ma gauche ; cette femme-enfant représente mon côté ombre et femelle. Il y a
encore en moi une ambiguïté, un tiraillement entre mon enfance que j'ai de la peine à quitter, étant trop
marquée par toutes ces souffrances que j'ai endurées et ce désir d'être pleinement femme, enfin. Ma
mère a remplacé mon Père, elle est prolongement de mon Père, elle est à ma droite à côté d'une
baignoire toute blanche elle aussi. Ma mère, toujours aspect de moi-même veut m'enseigner quelque
chose... Elle me dit que j'ai un cancer de la Lune. Elle me dit que je suis encore trop soumise à mes
émotions, que mon psychisme est encore trop alourdi par tous mes ressentis auxquels je donne trop de
poids. J'ai un cancer de la Lune : toute maladie porte en elle son germe de guérison, la maladie est une
énergie pervertie qui demande à être transformée en lumière.
Mais le coeur n'a pas simplement une fonction vitale, il a une autre dimension : en lui réside l'Esprit.
Mon coeur- organe peut devenir si je le veux bien mon coeur-centre. Le coeur organe a 2 oreillettes.
Ces oreillettes ont une fonction subtile : elles sont oreilles. Il me faut comprendre que le coeur bat pour
"entendre" ; quand le coeur entend, il voit. Le chirurgien, ce qui veut opérer, transformer, transcender
en moi entend cela et voit. Il voit l'opération, le travail, qu'il me faut encore effectuer sur moi, en moi.
Le chirurgien, c'est l'oeil de mon coeur et cet oeil me dit qu'en chaque Homme, le coeur-centre est le
siège de la volonté, de l'intelligence et de la sagesse, donc de la spiritualité. Le coeur-centre est essence
de l'Homme, c'est le lieu caché et secret de sa conscience. Le coeur-centre est organe de l'intuition et
point d'identification, avec notre Etre essentiel.
Mais cette transformation du coeur- organe en coeur-centre n'est pas mince affaire, il me faut subir une
autre opération beaucoup plus lourde. Cette fois, c'est à l'étage supérieur de mon Etre qu'il me faut
accéder. Mon nouvel entendement m'a fait passer de mon Ier étage : celui de mon enfance, à mon 2e
étage celui de l'âge adulte, mais reste le plus difficile mais le plus exaltant à faire : passer au 3e étage.
C'est à cet étage seulement qui correspond à la tête, à ma nouvelle tête connaissante qu'enfin je pourrai
explorer de nouveaux champs de conscience.
Le ballon avec lequel je joue peut symboliser une sphère, il représente ainsi cette perfection et cette
totalité à laquelle j'aspire dans mon désir de me régénérer encore (la pelouse verte). Plus question pour
moi de voir la vie en rose, telle que j'ai pu la voir dans une sorte de rêve sentimental ou d'optimisme
irréaliste, - mes lunettes roses sont cassées - c'est d'autre chose dont il s'agit : une vision plus sublime
de ma Vie, de la Vie. Je dois voir maintenant avec l'Intelligence et la Sagesse de mon coeur. Vaste
programme ! ! !, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Cordialement
Marcelle
J'ai trouvé un site où l'on parle des tapisseries de "La Dame à la Licorne".
J'évoquais dans ma projection, la tapisserie qui résume toutes les autres "A
mon seul désiré. Voilà le site http://fbecuwe.free.fr/licortap.htm
Ces deux rêves contiennent plusieurs éléments en commun :




L'enfance : maison de mon enfance, fille, père, ballon.
La lune : nuit, étoile, cancer de la lune, lunettes, ballon.
La baignoire.
Les jambes, la jambe gauche : peintures, pied gauche blessé.
Je pense que pour comprendre ces rêves, il faut être capable de lier tous ces éléments. Pour cela je vais
essayer d'imaginer ce que représentent ces éléments pour moi.
L'enfance :
Elle représente mon passé mais aussi tout un aspect de ma personnalité. Il s'agit des pulsions primaires,
des désirs, du potentiel, les bases sur lesquelles j'ai construit mon identité d'adulte. Ma fille peut aussi
bien représenter ma projection dans l'avenir, un projet de vie que je construis, qu'une mémoire de mon
enfance qui souhaite exprimer quelque chose. Il s'agit toujours un peu des deux car les problèmes de
mon enfance renaissent souvent avec mes propres enfants malgré moi.
La lune :
La lune incarne pour moi un aspect féminin associé à l'intuition, au rêve, à la déesse, au mystère, à la
nuit et à l'inconscient. La lune est un astre de lumière même s'il s'agit de la réflexion de la lumière du
soleil. La lumière est liée à une forme de connaissance et dans le cas de la lune c'est une connaissance
occulte, cachée, mystérieuse. Par certains aspects la lune est liée à la sexualité féminine.
La baignoire :
Elle est un lieu lié à l'eau. L'eau c'est les émotions mais aussi le ventre de la mère, la "source" de la vie.
C'est un lieu de purification, un endroit où on se détend et où on élimine des tensions et de la saleté.
Les jambes, la jambe gauche :
Les jambes représentent pour moi la notion d'avancement, de progrès. Elles symbolisent la capacité à
évoluer librement, à avancer aussi bien physiquement que psychiquement. Les choses peuvent ou ne
peuvent pas "marcher". La gauche en psychoénergétique est de type Yang et donc liée au père, à
l'époux. Lorsqu'un problème physique apparaît à gauche cela traduit souvent un problème lié à cet
aspect Yang de l'individu. Le bas du corps est Yin et cet aspect a trait à des choses cachées ce qui
rejoint un peu l'idée de la lune. Le pied est le support de la marche. Je crois que la plante des pieds
renferme des terminaisons nerveuses reliées à tout le corps. Perdre un pied signifie donc perdre un
fondement, une base sur laquelle repose tout le corps comme l'enfance est la base sur laquelle se bâtit la
personnalité.
A la vue de cette première analyse, je vais tâcher d'interpréter les différentes étapes de "mon" rêve.
La belle étoile sur ma jambe
La première chose qui me vient à l'esprit est qu'on dit "dormir à la belle étoile". Cela signifie dormir
dehors. Or je me réveille dans la maison de mon enfance avec mon ex. Deux expressions d'un "dehors"
de la réalité présente, le passé. Peut-être que quelque chose en moi lié à mon passé a besoin de "sortir".
D'ailleurs nous dormons "à l'entrée". C'est un lieu de passage entre l'intérieur et l'extérieur. J'entre en
moi-même pour en extraire quelque chose. Il est ensuite question de collant. Dans ce rêve, je vois le
collant comme une protection de la partie inférieure de mon corps. Le lit signifie d'après moi une
relation intime, la tendresse mais aussi le lieu du rêve. Le collant ressemble à un obstacle à un contact
comme si je voulais contenir quelque chose dans la partie basse de mon corps. Ce "collant" qui me
colle comme une seconde peau devient une sorte de carapace, d'armure destinée à contenir quelque
chose. Mon ex représente un aspect masculin, mon animus. La tendresse qu'il éprouve pour moi me
faire croire que s'il est gêné par le collant c'est que ce collant quelque part m'empêche d'avancer. Mais
je refuse de voir le problème dissimulé en face : je refuse de le lui montrer. Mon animus veut que je
révèle au "grand jour" mes jambes, que j'enlève mon collant. Il cherche à exprimer sa tendresse pour
que je me détende mais je me braque. Peut être que j'ai enfilé ces collants-problèmes avec lui et
maintenant que je l'ai quitté j'ai peut-être la force de les ôter pour enfin voir mes jambes sous leur vrai
"jour" ou plutôt leur vraie "nuit". Je finis donc par céder et je vois le mystère que les collants
dissimulaient : une nuit étoilée qui me rappelle la carte du Tarot. L'Etoile du Tarot m'inspire une idée
d'espérance, une aide inattendue, une délivrance grâce à un ami providentiel. Les étoiles ont quatre
branches. Le quatre représente la matérialité, la stabilité, les choses "carrées", concrètes. J'admire cette
peinture. Tout cela semble très positif. On dirait qu'un espoir pointe à l'horizon, qu'un problème va être
résolu. Mais si j'en crois le rêve suivant cette délivrance va nécessiter un combat contre une certaine
souffrance. Mais l'avenir est prometteur. L'Etoile me fait penser aussi au rêve, à la nuit. Ma délivrance
va passer par un travail sur mes rêves et c'est sans doute pour cela que je recherche l'interprétation de
ces rêves.
L'opération
Tout commence par une blessure au pied gauche. Ma fille représente certainement mon moi-enfant
mais ce symbole n'est pas totalement dissocié de ma vraie fille. Peut-être que je suis très proche de ma
fille et malgré moi elle devient l'expression d'un de mes problèmes irrésolus. Comme si ce mal que je
refoule s'exprime à travers ma fille et me rattrape malgré mes efforts pour les cacher (sous des
collants?). D'ailleurs ma fille se blesse au pied gauche alors que ma jambe gauche était
mystérieusement peinte. Une énergie négative contenue liée à mon pied gauche et à mon enfance a
décidé de s'exprimer et cette blessure n'est pas totalement séparée de mon rapport avec mon ex qui dans
un certain sens a catalysé son expression en m'obligeant à la regarder. Je dis à ma fille que ce n'est pas
grave. En fait je n'accorde pas suffisamment d'importance à sa blessure qui est également la mienne.
Nous décidons d'aller nous promener. Il y a des arbres en fleur. Cela me fait penser à l'image des
"jeunes files en fleur". Les fleurs m'inspirent la jeunesse mais aussi la tendresse, la sexualité (les fleurs
sont les sexes des plantes...). J'appelle ma fille. Je cherche à renouer avec ma part enfant. Je réalise que
d'avoir cherché à la faire avancer avec cette blessure non cicatrisée, en la laissant "traîner" s'en m'en
occuper je n'ai fait qu'aggraver les choses. Cette blessure grave est l'accumulation de petites coupures
insoupçonnées. Dans mon enfance est apparu un problème que j'ai jugé anodin mais les petites entailles
de ma vie ont contribué à miner ma base jusqu'à empêcher ma part enfantine (qui représente mes
appétits, mes désirs, ma soif de tendresse et de protection, mon innocence) de continuer à évoluer
sereinement. Le décor change. Je me retrouve près d'une baignoire avec mon mari qui se transforme en
mon père. C'est clair, mon mari a revêtu un aspect de mon père et ma fille un aspect de moi-même.
Dans ce court-circuit temporel je réalise qu'un processus douloureux se reproduit et je me révolte
contre cette répétition inéluctable : "Non, pas elle !". Je ne veux pas que mon ancienne blessure fasse
souffrir ma fille et je veux guérir.
Ce désir me transporte dans un hôpital. Je me suis fait greffer un coeur tout neuf. Je vois cette opération
comme une fuite désespérée. Même si je me sens soulagé, changer de coeur n'est pas la solution. Le
coeur est lié à l'amour. Il est certain que le problème est lié à une forme d'amour (ex dans mon lit,
amour de mon mari-père). Je veux extirper ma douleur avec mon coeur plutôt que de chercher à le
soigner. Ma mère apparaît à côté d'une baignoire. Quelque chose me fait penser que la baignoire n'est
pas un élément purement symbolique. Il y a un lien avec une vraie baignoire qui est intervenue dans ma
vie. De mère je me retrouve fille et cela confirme bien l'idée que ce n'est pas ma fille qui a un problème
mais bien moi. Je pense qu'il y a un noeud familial puisque mon père et ma mère apparaissent. Je
devrais chercher un problème dans mon enfance lié à cette satanée baignoire. J'ai "un cancer de la
lune". Il y a un lien entre les étoiles, l'astrologie et le signe du cancer dont l'astre est la lune. Je dois
sans doute chercher une réponse dans l'astrologie. Peut être que la personnalité du cancer me
permettrait de comprendre d'où vient mon problème. Comme ça, je dirais que le cancer accorde
beaucoup d'importance à la famille, à la maison. Cela confirmerait l'idée qu'il y a un problème de
famille. Peut être que des conflits, des séparations, des disputes m'ont ébranlé et m'ont blessé. J'ai
continué à "avancer" avec ce cancer-coupure qui me ronge mais la plaie ne s'est pas refermée et
maintenant le blessure est trop grave pour être ignorée. A mon avis, la lune est liée à la sexualité
féminine et au secret. Le ballon me fait penser à la forme du ventre d'une femme enceinte. Je pense
qu'il peut y avoir un problème lié à mon rapport affectif avec les hommes, avec la maternité. La
femme-enfant représente mon aspect enfant actuel c'est pour cela que j'ai l'impression qu'elle a mûri.
Elle me dit que je dois subir une nouvelle intervention et le chirurgien dément cette affirmation. Mon
aspect enfant veut me faire comprendre que ce n'est pas en changeant de coeur (de mari?) que je
résoudrais mon problème d'enfance peut-être lié au père, à la famille, à la masculinité. Je n'ai pas peur
car je sais que je suis sur le point de guérir. Je joue au ballon avec mon fils de 14 ans. On dirait que je
suis sur le point de me libérer d'un noeud qui a gâché un peu mon enfance. Je voudrais retourner dans
le passé pour revivre la vie telle que j'aurais voulu qu'elle soit. Mais c'est impossible. Je retrouve mes
lunettes roses qui sont cassées. Le passé est révolu. Les lunettes sont des "petites lunes". Elle me
protège les yeux de la lumière. La lumière c'est la vérité. Maintenant je ne peux plus "fermer les yeux".
Je suis triste de ne plus pouvoir me voiler la face pour nier ce "cancer de la lune". Il est temps pour moi
de guérir de ce cancer. Le cancer est un disfonctionnement de mes cellules qui se reproduisent de façon
anarchiques. Il exprime bien un dérèglement intérieur et non un mal étranger. Je dois donc le vaincre de
l'intérieur. L'infirmière injecte un produit et je ressens cet endormissement comme un message :
"maintenant, à toi de jouer" (au ballon?).
Sincèrement,
Hervé.
Bonjour Sandrine,
De retour de classe verte, je te livre un peu tout en vrac, je te prie de m'en excuser...
Si c'était mon rêve...
J'ai un coeur tout neuf, j'ai subi une opération à coeur ouvert, qui peut signifier que tout ce qui était
intérieur a été mis à jour. Un regard sur mes sentiments les plus profonds, un changement radical.
Cette incapacité que j'ai à vraiment prendre en compte mon ressenti, en ne prenant pas en charge la
souffrance de mon enfant, la non-écoute de sa souffrance, de ma souffrance, cette impossibilité à la
regarder en face, à l'admettre, font que je ne peux plus avancer. Je ne me respecte pas, et mon
comportement n'est pas adapté aux circonstances: ma fille se blesse, mais je lui propose une
promenade, je nie sa souffrance, je suis inconséquente, j'aggrave sa blessure. C'est peut-être le
comportement que j'adopte envers ma propre souffrance, ma "blessure", je la nie, je me détourne
d'elle, et j'essaie de l'oublier grâce à des activités agréables, je m'éloigne de mon ressenti, de mon
coeur. Et lorsque je retrouve "ma petite fille blessée", lorsque je ne peux plus ignorer sa souffrance, et
qu'enfin je m'aperçois que plus "elle avance plus ses plaies deviennent profondes," à ce moment-là je
m'en remets aux autres, à mon compagnon, mon mari, les laissant décider de ce qui est bon pour elle,
pour moi. J'ai besoin d'être maternée moi-même avant que de pouvoir materner mon enfant. Je garde
une certaine distance, je ne m'implique pas. Ou bien, mon père et mon compagnon représentent-ils
ce principe masculin, cette force agissante que je mets en route pour sauver cet enfant mutilée,
affaiblie. Peut-être bien, car cet être" porteur", mari-compagnon mêlé, sait ce qu'il faut faire : purger
cet enfant de son "mauvais sang" ses inquiétudes, sa peur. On se fait du mauvais sang lorsque l'on
craint quelque chose, que l'on redoute que cela arrive, que l'on s'inquiète pour quelqu'un ou pour soi.
ou évacuer son "sang mauvais" "sent mauvais", ça sent pas bon, quelque chose qu'elle ne peut plus
sentir. Procéder à une évacuation, une libération de toutes ces mauvaises énergies qui prennent
racine dans son passé, mon passé. Mais une double impression : purifiée par cette action, mais vidée
aussi de toute énergie. J'ai besoin d'être prise en charge. Et cet état de dépendance affective, me
pousse à tout croire, à tout accepter sans chercher à comprendre. On me dit que je suis atteinte d'une
maladie bizarre, je le crois. Je le confirme même en disant que je m'en doutais bien, on me dit que je
ne souffre d'aucune maladie je le crois aussi. Je suis légèrement influençable, et en quelque sorte pas
véritablement impliquée. Je me laisse "endormir ", je me coupe de la réalité.
Quelques informations glanées sur divers sites peuvent m'aider à décrypter les indices rencontrés
dans mes rêves :
La maladie citée dans mon rêve : "le cancer de la lune" me renvoie à un des arcanes majeurs du tarot
de Marseille : la lune sur laquelle figure une écrevisse
Je cite :
"L’écrevisse est seule présente dans les eaux bleues inondées de clarté lunaire ; elle rappelle le
signe astrologique du Cancer qui est traditionnellement le domicile de la lune et favorise le retour
sur soi, l’examen de conscience. Comme le scarabée égyptien, il dévore ce qui est transitoire et
participe à la régénération morale. Ayant la réputation de marcher à reculons, elle symbolise le
passé. Le marais où elle se réfugie représente les habitudes et la routine que l'on ne veut pas
modifier. Un ensemble qui indique une certaine passivité et un éternel regret du passé.
Il est important de comprendre que cette lame indique qu'il faudra de la persévérance à l'homme
pour sortir du marais, c'est-à-dire de se libérer de ses habitudes et de son passé, de traverser les
obstacles, d'abandonner la protection des tours pour aller de l'avant, aller vers l'horizon, vers
l'avenir, vers le Soleil (qui est la carte suivante).
Dans mon rêve je retrouve mes petites lunettes de soleil roses cassées : je ne peux pas encore
regarder le soleil en face, il m'aveuglerait. Je ne peux pas me tourner vers l'avenir, je n'ai pas
suffisamment d'énergie. Il faut que je me renforce. Changer ma vision des choses. Voir la vie en rose,
enfin.
Citation : CORRESPONDANCE ASTROLOGIQUE Carte sous l'influence lunaire qui apporte de la
sensibilité, de l'intuition, du rêve, de l'imagination mais aussi une grande susceptibilité, de la
passivité et du lymphatisme.
NOMBRE : 18 qui symbolise l'insatisfaction et indique également la tristesse. 1 + 8 = 9 et 9 + 9 =
18. Les souhaits seront contrariés car l'illumination est très progressive. INTERPRÉTATION
DIVINATOIRE En positif, cette carte indique la sensibilité, l'imagination, le rêve, l'intuition. Elle
marque une fluctuation (irrégularité de la Lune en astrologie) dans le domaine matériel. Elle protège la
vie familiale et peut annoncer une naissance. Elle permet le succès et la popularité sur le plan
social (la Lune en astrologie représente la foule). Elle favorise les déplacements au bord de l'eau. Elle
donne de l'imagination pour les créations ou les œuvres. Elle ouvre et développe la partie
intuitive. Voyance, visionnaire, retour sur soi-même.
En négatif, elle dénote un état de conscience trouble, indique un risque d'illusions et de
désillusions, une tendance à céder aux compromis et laisse présager la confusion. Elle indique
aussi un état de paresse important. Caprices, impressionnabilité, flatteries, tromperies. Fausse
sécurité, périls, embûches. Si le consultant apparaît sous les traits de la Lune, il sera sensible, attaché
à son passé ou à sa famille, ou ayant de bonnes possibilités de créativité imaginative.
LUNE
Privée de lumière propre, étant un reflet du soleil, elle symbolise le principe féminin, et la dépendance
au principe masculin. Incarne le principe passif, mais fécond: représenté par la femme et par tout ce
qui est instable, transitoire, influençable et réceptif; et, par la nuit, le psychisme, le subconscient, le
rêve, l'imagination, l'humidité qui fait germer. Astre qui croît, décroît, disparaît et revient, elle réfère à
la transformation, à la croissance, à la périodicité et au renouvellement. Symbolise aussi le temps qui
passe, en phases successives et régulières. Elle réfère aux connaissances théoriques, rationnelles,
conceptuelles, et souvent non encore intégrées.
Nouvelle citation :
Les deux hémisphères cérébraux :
L'hémisphère gauche (ou solaire), reçoit et traite l'information d'une manière rationnelle et linéaire.
L'hémisphère droit (ou lunaire) a une perception et une intuition structuralistes, gestaltistes.
Il résulte de cette découverte remarquable que le symbolisme de la lune dans la culture et dans
l'histoire pourrait bien être mieux reconnu comme tel par les esprits du XXIème. Les mythes de la lune
et du soleil, et leur complémentarité, renvoient à la structure biologique du cerveau et au
fonctionnement de la pensée. L'opposition entre deux mode de pensées, un lunaire (intuition) et un
solaire (raison) est nécessaire au développement maximal de la pensée et de la création. Un tel mode
de pensées peut transformer une apparente dualité en une production unifiée et esthétique dans un
monde rempli de paradoxe et de contradictions.
Apprendre à faire confiance à mon intuition, et ne plus m'en remettre aux autres, et à leur façon
personnelle de voir, de me voir. Ne plus subir l'influence des autres, en mettant en doute mon
ressenti, ce en quoi je crois. Grandir en quelque sorte.
Cette scène dans le lit au début de mon rêve, me ramène peut-être à cette blessure initiale qui n'est
pas refermée, et qui m'handicape, le passé et le présent s'entremêle, tout est confus. Le lit, qui
symbolise l'intimité se trouve dans l'entrée sur le seuil de la maison, à la vue de tous, déplacé. Je ne
suis pas avec le bon partenaire, et j'éprouve un fort sentiment de culpabilité. Rien ne cadre, pas au
bon endroit, pas avec le bon partenaire. Et cette phrase:" Je me sens flattée qu'il me désire encore mais
jamais je ne sens son insistance comme un viol. Il est plutôt gentil, respectueux et délicat avec moi et je
veux lui faire plaisir de me donner autant d'attention. " souligne le fait que je ne suis pas encore tout à fait
libre, j'ai encore besoin de plaire à mon ex, le remercier de son intérêt, ne pas le perdre tout à fait.
Quelque chose n'est pas encore tout à fait réglé. J'ai encore un pied dans le passé. Quelque chose à tirer
au clair.
Parce qu'il est gentil avec moi, je dois lui faire plaisir, ce comportement peut me ramener à une situation
dans laquelle je me suis trouvée enfant : quelqu'un a été gentil avec moi, son attention, ses câlins,
m'amenant à accepter, ou subir une intimité qui ne devrait normalement pas exister avec cette personne.
Cette scène dans le lit me fait prendre conscience de cette grande peur de déplaire aux autres, qui
m'empêche de dire non et cette grande dépendance affective qui me retient prisonnière, qui m'empêche
de suivre mon instinct. Mais une transformation s'opère en moi...
cette étoile qui apparaît sur ma jambe, devient un luminaire au coeur de ma nuit me permettant de voir
plus clair en moi, en m'indiquant la route à suivre.
Je cite :
ÉTOILE
Source de lumière nocturne, elle perce l'obscurité; c'est un phare qui se projette sur la nuit de
l'inconscient. Symbolise l'esprit, et le conflit entre les forces spirituelles (lumière) et les forces
matérielles (ténèbres). C'est aussi le guide aidant le voyageur à maintenir le cap."
Les arcanes majeurs :
XVII. L'ÉTOILE
Les influences du macrocosme sur l'homme. Intelligence-lumière de la nature. La pensée divine
dirigeant les puissances angéliques. Amour se manifestant dans l'univers. Grâce. Inspiration. Homme
régénéré par la parole intérieure de Dieu et par son verbe perdu dans la nature. Inspiratrice. Libation.
Incarnation de l'esprit. Éloquence. Être humain ayant éveillé en lui la connaissance vivante et
vivifiante de sa Psyché. Sensibilité et charité. Mariage magique du ciel et de la terre. Principes qui
président à l'harmonie des mondes. Force illuminatrice et rédemptrice. Aide apportée par une force,
de celle que l'on doit savoir utiliser. Obliger à recevoir. Donner à qui n'a pas besoin. Personne malaimée dans son enfance qui recherche insatiablement de l'amour. Capable d'aimer deux personnes
en même temps. Amour de l'humanité. Lumière céleste guidant l'homme à travers ses vicissitudes
sans jamais lui faire défaut. Personne difforme surmontant son handicap physique en aidant son
prochain. Immortalité. Espérance. Cache sous des démonstrations d'amitié pure ses désirs sexuels.
Erreur de jugement. Donner en excès provoque une catastrophe. Maladie mentale. Intuition.
Cadeaux. Fausses promesses. Inconscient collectif. Destin. Inconscient universel. Personne qui ne
cesse de mentir. Agitation d'idées nouvelles et précipitation de nouveaux concepts. Occasion offerte à
l'humanité de changer de cap à tout moment. Mélange du passé dans le présent. Influence
astrologique. Équilibre entre désir et tendresse. Insatisfaction. Femme craignant l'orgasme de peur
que cette sensation nouvelle ne vienne remettre sa vie en question. Égoïsme. Amante parfaite. Désir
de boire à nouveau le lait maternel. Nostalgie. Toute œuvre reçue en état de médium. Peur du futur.
Ne pas vouloir vaincre. Bonne chance. Perspectives brillantes. Création de la conscience cosmique à
travers l'humanité. Esclave de son éducation. Ne cesser un travail que lorsqu'on en a recueilli tous les
fruits. Saint qui pense à l'œuvre et non au fruit de l'œuvre. Action altruiste. Vivre sans finalité.
Charlatan qui enseigne une petite vérité pour laisser passer un fleuve de mensonges. Message astral
reçu par une personne mentalement limitée. Action qui survient très loin dans le temps et dans
l'espace. Maturité sexuelle qui a passé par les sept aspects de la sexualité - infantilisme, narcissisme,
fétichisme, perversion, désir, passion, amour - pour les incorporer en une unité équilibrée. Femme
ouverte à l'homme. Femme qui ne peut vaincre le désir d'être possédée par son père. Bénédiction.
Nouvelle perception de choses physiques et sexuelles. Femme non mûre qui ne peut aimer car elle
cherche toujours un père. Retour à la nature. Force morale qui vient au secours dans les moments
difficiles. Donnera et recevra un grand amour. Besoin d'une amie. Méfiance. Paix. Double fluide mâlefemelle qui monte par la colonne vertébrale jusqu'à arriver au cerveau. Intestins. Trésors. Magie
blanche. Candeur. Abandonné aux saines influences. Sensibilité poétique. Sept types planétaires de
l'homme. Pitié. Nouvelle Ève. Âme reliant la matière à l'esprit. Sommeil et ses révélations. Idéal vers
lequel la vie tend. Musique. Curiosité indiscrète. S'échapper des formes pour arriver jusqu'à la
lumière. Notoriété. Nécessité de se faire de la publicité. Beaucoup de travail et peu de profit. Amour
feint pour soutirer de l'argent.
XVIII. LA LVNE
Exaltation. Perfection sur le plan des réalisations. Voie de l'imagination. Lumière qui doit sortir des
ténèbres. Retour à l'unité et dématérialisation de la matière. Combat entre frères pour la possession
de la mère. Long travail que l'homme doit accomplir pour fondre son esprit en Dieu. Esprit soumis aux
instincts. L'Inconscient et ses manifestations et attributs. Vie affective obéissant à des facteurs
inconscients. Enfant qui a été séparé de sa mère. Déception. Intelligence corporelle. Hystérie. Prison.
Folie. Crise. Erreur. Heure la plus noire avant l'aube. Annonce d'un changement important. Intuition
extrême. Tristesse amoureuse. Scandale pour un secret révélé. Désir de retourner au ventre
maternel. Âme. Montée de l'Inconscient vers la renaissance. Ultime passage de la descente de l'esprit
dans la matière. Fin de la matérialisation divine. Ennemis cachés. Traîtres dangereux. Sentiments qui
changent l'existence. Éternel désir d'un adulte de rechercher à conquérir une mère qui enfant le
repoussa. Sentiment de culpabilité. Superstition. Terreur. L'intangible. Sensation de s'échapper de
son propre corps. Toute la féminité. Peur de la stérilité. Ne pas vouloir passer de l'état de petite fille à
celui de mère. Passer en secret d'un monde dans un autre. Éternel va-et-vient. Source de vie. En haut
comme en bas. Douleur de la naissance. Conception par l'esprit. Épuration des corps subtils dont
chaque être est composé. Pièges sur le chemin. Situation dans laquelle nous ne pouvons compter
que sur nous- mêmes. Crise de nerfs. Dépression. Se rendre compte de la nécessité de se conformer
à l'attendu et à l'habitude. Ambition folle. Foi triomphante. Désirer l'impossible et faire tout son
possible pour l'obtenir. Chimère. Quelqu'un ne pouvant vivre sa propre vie. Mère éduquant ses
enfants pour qu'ils reproduisent ses propres frustrations. Imiter la mère pour s'attirer les bonnes
grâces du père. Passions désordonnées. Hypocondrie. Jaloux. Colère. Délation. Maladies du système
lymphatique. Désir de castrer le père. Le verbe vivant dans l'homme et sommeillant dans la matière
dite inanimée. Lumière n'étant fixée que lorsque la dernière cellule est éclairée. Rapport entre
l'externe et l'interne. Tristesse d'une femme enceinte affectée par la formation du fœtus. Chantage.
Clandestinité. Maison hantée. Inondation. Déménagement. Vol. Amour secret. Liaison dans laquelle
l'attirance de l'un vers l'autre n'est motivée que par le sexe. Amoureux de sa mère. Préjugés séparant
deux êtres qui s'aiment. Dépravation. Oralisme. Pédophilie. Gérontophilie. Sodomie. Masochisme.
Déception amoureuse. Fantasmes sexuels devenant réalité. Victoire de la conscience sur la passion
animale et la perversité sexuelle. Peur de la pénétration virile. Envie du phallus. Il est bon de changer
d'atmosphère. Finir par obtenir ce que l'on désire vraiment. Ne pas réprimer ses désirs et les affronter
sans peur. Lumière primordiale coordinatrice du chaos. Clarté spirituelle qui dissipe l'obscurité au sein
de laquelle nous nous débattons. Maître féminin se substituant à la mère. Mère cosmique. Artiste
génial. Fraternité. Bonne entente. Célébrité. Attachement à ce qui brille. Vanité. Besoin de se faire
admirer. Artiste qui vit dans la misère et dont le mérite ne sera reconnu qu'après sa mort.
Susceptibilité. Voyage sur mer. Maladie de la mère. Expérimentations. Adulation. Visionnaire. Corps
humain et ses passions. Malédictions. Influences négatives. Lettres anonymes. Sorcellerie.
Hallucinations. Effet des drogues hallucinogènes qui devient chronique. Avortement. Abcès. Vieillesse
solitaire. Venins et poisons.
Il est question d'opération dans mon rêve, un petit texte parlant de l'influence de la lune sur celles-ci :
Quand la Lune passait devant les constellations du Cancer, du Capricorne ou de la Vierge,
les anciens chirurgiens refusaient d'opérer leurs patients. Les jours de pleine et de
nouvelle lune, les "blocs opératoires restaient également déserts tout comme lorsque le
Lune entrait en conjonction avec Saturne et surtout avec Mars, qui faisait craindre des
hémorragies (le sang coagule moins vite).
Ces pertes de sang plus abondantes qu'à l'ordinaire sont encore redoutées aujourd'hui
par bon nombre de chirurgiens qui pratiquent un minimum d'opérations (les plus
urgentes) les jours de pleine lune.
Ce cancer de la lune, me parle peut-être de cette irrégularité dans mes humeurs, des multiples
visages que je présente. Il met l'accent peut-être sur mes cycles menstruels, que les indiens nomment
"Les lunes":
La porte des lunes
Texte inspiré par la tradition sioux-lakota. Un homme ose s'adresser aux femmes. Merci à
Archie Fire Lame Deer et à Wallace Black Elk!
Dans notre tradition occidentale, nous ne devrions pas avoir à parler de la "porte des lunes ", si
nos mères et nos grands-mères nous avaient transmis ce que nos ancêtres avaient pratiqué depuis
d’infinies générations. Elles ne sont pas en cause à titre individuel bien-sûr, elles-mêmes n’ont
reçu aucune transmission sur le terrain des règles et du changement d’état intérieur induit. "
C’est un moment comme les autres", disent-elles ! Il est beau ce concept de "porte des lunes ". Ce
sont les Sioux lakota qui l’emploient et en sont les auteurs. Ils ont à dire que la femme est
naturellement voyante et guérisseuse et que ces talents sont à leur maximum lors des " lunes ".
Ceci dit, la quelle d’entre vous le croit ? Et pourtant ! Les lunes s’annoncent entre le sixième et le
quatrième jour avant par un grand besoin de solitude, souvent nerveux, quelque fois agressif,
toujours chargé émotionnellement. Dans la tradition lakota, c’était le moment où les femmes en
âge, laissaient leur famille soit aux femmes âgées, soit carrément aux hommes, et allaient au "tipi
des lunes ". Là, elles se retrouvaient ensemble ou s’isolaient, selon. Puis une grande bouffée
d’émotions, vers le troisième jour avant, les envahissaient. Avec art, elles se reliaient au monde
qui les entoure, se laissaient porter vers "percevoir ", et priaient pour recevoir des rêves ou des
visions. C’est le stade critique, car, s’il y a lutte, non-acceptation consciente ou inconsciente,
appréhension ou mépris, elles entraient dans un état planant, semi-cotonneux, ni dans leur corps
physique, ni dans leur corps de perception, dans le magma de leur corps d’émotions, et les
subissaient. Alors, le risque de dégâts est important car cet état entraîne une efficacité
redoutable sur le plan chamanique. C’est cet aspect là qui de tous temps est redouté par les
hommes ; c’est ce "dérapage " qui leur fait si peur et les a presque de tous temps poussés à
marginaliser la femme dans la vie sociale. C’est utiliser l’énergie induite par cette bouffée
d’émotions pour entrer dans "percevoir ". Les grands-mères des temps jadis avaient des
respirations spéciales, et plein d’autres astuces certainement. C’est à partir de ce stade que la
porte des lunes s’ouvrait et qu’elles devenaient guérisseuses. Cet état pouvait durer jusqu’à deux
jours après la fin des règles, puis s’estompait lentement. Une coutume intéressante était que
ceux qui souhaitaient une guérison, allaient au tipi des lunes et de l’extérieur, imploraient. Une
femme s’approchait, et séparés par la peau de bison, le touchait. La guérison avait lieu. Oh mita
kuyé oyassin !
Et peut-être, bien que cela semble un peu tiré par les cheveux, mes petites lune-ettes roses, sontelles les petits bébés de mes lunes, de mes cycles menstruels, les petits ovules ! Je souffre peut-être
d'un dérèglement à ce niveau-là.
Ce cancer de la lune me parle aussi, de la blessure de mon "anima", qui ne peut s'exprimer comme
elle le désire.
Bien qu'à présent j'ai un coeur tout neuf...
Il me reste encore des choses à soigner, et lorsque je dis : "je m'endors ...pour me réveiller" j'ai un
peu l'impression de fuir la réalité, de trouver refuge dans l'inconscience, comme une cure de sommeil,
qui viendrait effacer tout souvenir,
Ou bien ce sommeil est un sas de sécurité, le passage vers la prise de conscience totale de ma
nouvelle dimension l'éveil de ma conscience.
Voilà, Sandrine, ce que m'a inspiré ton rêve...
désolée pour les différentes polices d'écriture.
Amitiés,
Thérèse
Bonjours à Tout le monde,
Je prends un message au hasard pour répondre et mettre ma phase 2, je crois que c'est phase 2, oui la
projection. Je suis dans un cyber café et je n'ai aucun outil pour travailler, ce sera par conséquent en
vrac, comme ca vient...
Donc :
Si c'était mon rêve... le sexe masculin sont les motivations profondes et les combats de la rêveuse.
Je serais très fatiguée, mais heureuse d'être dans la maison de mon enfance avec une régression par le
rêve dans mon enfance. Je penserais que c'est un rêve lié à mon père et à ma mère. Mon ex étant
l'image du père qui se souci de moi et qui vient me signaler un petit blocage, peut-être?
Il est surpris que j’aie des collants en dormant. Je résiste pour ne pas lui montrer que j'ai des collants
noirs. Que je pense avoir des problèmes. J'ai peur, mais il m'aide et arrive à me faire prendre
conscience que les collants noirs peuvent... se transformer... devenir une femme. C'est un rituel de
passage de l'adolescence à la femme. Je fixe ma jambe et j'admire ma transformation. Le "tableau n'est
pas si noir", que je le pensais, au contraire. Il y a plein d'espoir.
Au lieu du noir, c'est... une peinture, "un beau tableau". Reflet de moi même nié et maintenant sublimé
qui se transforme mais, ce sont des étoiles donc l'amour est là... qui attend. Les étoiles symbolisent?
instinct, sublimation, émotivité, réalisation.
L'ex est un reflet de moi. L'image paternelle rassurante, en or.
Le mari/ex/père est là pour aider, "nous n'avons plus que de la tendresse l'un pour l'autre". C'est un
drôle de tableau, merveilleux quand même.
Le père sert de révélateur. Le lit est le subconscient. Mon père me signifie donc... c'est un appel à
l'autonomie, à l'indépendance, à la prise de conscience de mes instincts sexuels non contrôlés, la lune.
Le chiffre 4 est l'ancrage dans la vie, le 10 est le destin. Il faut suivre son destin, il faut suivre son
étoile. Le chiffre 4 est la voie, la direction aussi.
L'étoile est une demande d'aide spirituelle, "la baignoire, besoin de se laver de quelque chose", où de se
préparer tout simplement pour un baptême dans la vie. Elle est en bon état. Tant mieux, c'est un bon
départ.
le bleu sont les sentiments noble, la créativité.
Il y a un besoin de comprendre cette évolution, sinon je "perds pieds". j'ai besoin de découvrir, que l'on
m'explique "l'infirmière" image parentale qui m'anesthésie un peu par sa douceur et qui a peur que je
souffre et qui m'insuffle un anesthésiant, mais il me faut prendre cette indépendance et quitter la
douceur du foyer.
Il me faut ouvrir les yeux, c'est un arrachement, un douleur quand même, qui est bien comparable a une
opération chirurgicale.
amitiés dreamesques
frane
Si c'était mon rêve, voici ce que je dirais, peut-être parfois un peu cru,
mais c'est du brut de fonderie.
Ames sensibles s'abstenir.
Dans ce rêve, je crois être dans la maison de mon enfance. En fait, je suis
redevenue cet enfant et je suis dans ma maison. Ma maison ? Pas vraiment
puisque je suis à l'entrée. Me suis-je déjà sentie bien dans cette maison ?
Elle cache tant de choses, tant de secrets et surtout tant de douleurs.
Les habitants y cultivent l'art du silence. L'art des vérités non dites et
c'est insupportable alors, je préfère rester à l'entrée pour partir dès que
possible (par exemple vers des arbres fruitiers, plein de promesses...).
Mais je ne peux pas, voilà que mes jambes, le seul moyen pour moi de me
mouvoir, se trouvent emprisonnées dans des bas, noirs de surplus. Cet homme
qui veut voir mes jambes c'est un peu comme mon père : il ne veut pas
m'entendre et veut m'empêcher de partir aussi. Je ne peux quand même pas
passer à ma vie sur un seuil d'entrée ! Et maman qui essaie de me
protéger, elle essaie parfois de me dire la vérité mais... Que me cache-t-on
depuis si longtemps ? Pourquoi ne suis-je donc pas chez MOI dans cette
maison ? Ai-je été adoptée ? S'est-il passé quelque chose à ma naissance,
pendant la grossesse ? Est-ce quelque chose qui se serait passé la nuit ?
Mes lunettes roses sont cassées : comment voir clair. Il y a bien les
étoiles pour éclairer ma nuit mais tout cela est tellement obscur, noir,
comme ces bas, comme ce sang.
Et puis, je décide qu'il faut quand même y aller, alors, je me lance. Il
n'y a que dehors que je verrais clair en dedans. Et je quitte la maison
vers ces arbres fleuris... Mais tout est là pour m'en empêcher; le cercle
familial se referme une nouvelle fois : je me suis blessée au pied, élément
indispensable pour se mouvoir, et voilà que je ne peux plus marcher
(avancer). Je le dit à mes parents, mais ils ne veulent pas écouter. Ils
me disent que ce n'est pas grave. Ils ne veulent pas entendre ma souffrance.
Alors, je me vide de mon sang, ce sang que je finis par croire mauvais.
Et je pleure, et je souffre mais lorsque mon père se décide enfin à regarder, je
n'ai plus de pieds et je suis vidée de mon sang : comment vivre? Cette fois, je
suis condamnée, je ne partirai plus.
Mais une petite voix en moi me dit que si, et je me retrouve soudain
greffée d'un nouveau coeur, un nouveau départ s'annonce pour moi. Le sang
va à nouveau couler jusque dans mes pieds... On passe du noir au blanc. De
l'obscurité totale à la clarté. J'ai un nouveau compagnon, c'est aussi un
nouveau départ, un nouvel amour (cœur). D'ailleurs, c'est une suite
logique, je ne suis même pas étonnée de cette opération, je savais que je
devais la subir.
Mais le danger guette, il y a de nouveau ces silences autour de moi et cette
vérité que l'on me cache. Heureusement, ma petite voix (transformée ici en
femme enfant que je suis devenue-restée) qui me souffle de ne pas écouter.
L'attitude muette du chirurgien (mon père) me confirme d'ailleurs que je ne
sais de nouveau pas tout. Et puis il y a ma mère, comme d'habitude, qui
essaie de me mettre sur la voie en disant que je souffre d'un
cancer...pourquoi de la lune ? La lune apparait lorsqu'il fait nuit.
nuit = obscur = caché. Voilà de quoi je souffre depuis si longtemps. De
secret(s) caché(s).
Je sais que le chemin pour la vérité va être pénible (l'opération suivante
s'annonce plus lourde). Mais je suis prête. Je retourne une dernière fois
dans mon enfance, jouer au ballon, mais dehors une fois de plus. Cette
maison, ce n'est vraiment pas chez moi.
Je sais qu'après, tout sera prêt pour me laver de tous ces maux ; les
baignoires ne sont-elles pas en place depuis longtemps ?
Amicalement
Betty
1-" La belle étoile sur ma jambe ":
Je prends conscience de mon identité intérieure en étant sur le seuil de cette maison.
Je retourne à mon enfance, et j’ai en fait une perception un peu floue à ce moment précis, comme une envie de mettre à
l’extérieur ce qui est en moi, qui date de mon enfance. C’est comme une force qui me pousse...à crever l’écran,...à sortir de
ma coquille
Mais cette sensation est, je dois le dire, diffuse...
Et je perds conscience de cet état, précisément avec l’apparition de mon ex-compagnon...la scène change et nous
sommes...couchés dans un lit.
Au premier degré, ce rêve me rappelle de vieux souvenirs, d’une vie commune, d’un viel amour. Je pourrais dire que je
revois le passé de ma vie personnelle, je ne le renie pas mais j’ai envie, pour la vraie compréhension de ce rêve de passer
de l’autre coté du miroir, de l’apparence...La symbolique peut me parler plus.
Cette alliance avec cet homme est une ancienne alliance. Il y a chez moi un refus mêlé d’acceptation. Je n’accepte pas sa
demande de voir mes jambes...L’allusion détournée de son désir est évidente. Cela n’aura plus lieu, je maîtrise...je veux être
maîtresse désormais des ambiguïtés. Je ne me laisserai pas embarquer et il n’y aura pas viol...Est ce à dire que je me sente
changée aujourd’hui et que je refuse désormais les alliances, toutes les alliances basées sur un mode ancien ?...Je le crois.
Cet ex-compagnon est à ma gauche, est-ce que cela a rapport à cette partie féminine qui m’habite, qui m’habitait autrefois et
qui ne m’est pas pour autant étrangère aujourd’hui ?...Cette partie pose problème ?, me pose problème ? Je crois que je
remets en cause ce qui a existé jusqu’à maintenant.
Mais, il insiste, veut m’embrasser...Difficile de perdre ce qui était. Ceci est sûrement valable pour moi aussi qui sent un
changement se manifester en moi... hésitation pour rester ou sortir de l’état.?)
Je veux fixer des limites, il n’avancera pas avec sa curiosité au sujet de mes collants....
Mais soyons clair, si m’aider à fixer des limites, c’est s’opposer aux demandes habituelles; maquiller ce qui existe, le
modifier, le peindre (allusion aux jambes peintes) de ce que je que veux aujourd’hui, c’est échapper aussi à ce qui me
gouvernait facilement (les autres ou la partie acceptante de moi même qui laissait faire pour de multiples raisons)
Ces collants finissent par être montrés, cela déplaît et s’ils existent ils sont déjà comme une forme d’opposition à l’ancien
désir ; je ne parle pas seulement du désir sexuel, mais du désir d’être ...et ainsi de mon ancien désir (que l’on appellera soif
de vie, conception de vie, façon d’être...ou autre).
Ainsi de mon ancien désir, je passe au nouveau désir, au nouveau décor, à la nouvelle façon dont je dessine, colorie ou
peint, ...et voit mes jambes aujourd’hui.
Les jambes se sont, tout de même, une des parties du corps que les hommes regardent chez un femme, ça les attirent, c’est
comme ça.
Et moi, je place là ce que je veux être, comment je veux être femme à leurs yeux ...et aux miens (d’abord).
Regardez moi, je suis bleue - nuit - étoilée.
Mon fond est bleu - nuit, bleu - nuit, ne voilà t- il pas un décor lunaire ?...le mystère, l’insondable, le havre de paisibilité. Je
gagne volontairement une liberté et je la signifie par les couleurs sur mes jambes préalablement évoquées.
...le bleu - nuit des cartes de tarot. Encore du mystère, du mystique dirais- je. Je veux décoder, maîtriser, j’irai jusqu’au bout
pour connaître ce qui est de moi et m’appartient.
Ma jambe gauche (toujours la gauche !) porte deux étoiles jaunes à quatre branches.
Que de messages contenus dans ces jambes étoilées !
Les jambes sont vecteurs de relation et de communication (Michel ODOUL) pour aller vers le monde et les autres
Cette couleur jaune me parle de lumière, je vais être éclairée, je suis éclairée. Je choisis de muter, d’opérer le changement
qui mène vers une vie faîte de sens, libérée des contraintes, des contingences rationnelles, mécaniques, matérielles.
Je vais trouver la voie et symboliquement cela se passe à gauche.
Cette direction m’indique que qqchose est à chercher et à comprendre avec ma mère, sur ma féminité reçue en héritage,
dans cet accompagnement partagé dans l’enfance, dans l’éducation...Un échange doit avoir lieu avec elle
(L’explicitation de deux étoiles ?...c’est possible) et cela concerne la femme, les femmes, la féminité.
La lame XVII du tarot s’intitule "l’estoile" et montre une femme sous un ciel constellé d’étoiles. Sur la carte, la femme avec un
geste semblable à celui du verseau met en action les ondes qui vont engager l’évolution spirituelle.
Le besoin est là : être libre et gagner le spirituel...ou l’inverse cela se vaut.
La difficulté ou le passage obligé semble être indiqué par la présence des deux étoiles : le rêve veut me dire qu’il faudra de
façon concomitante se satisfaire du processus d’individuation. Concomitante, parce que si mon individuation me change, elle
donne une autre identité à la relation d’avec ma mère (j’attends autre chose désormais de la relation...en tout cas c’est tout
le moins prévisible) t l’oblige d’une certaine manière à m’accepter telle que je suis, si elle veut entrer dans la relation...d’ou
son propre déplacement nécessaire par rapport à ce qu’elle est.
Tout se passe comme si cela amenait sa propre remise en cause (c’est cela l’individuation)...si elle veut vivre la relation
authentique d’avec moi.
Selon Marie-Louise Von Franz :
L’incarnation de l’Animus (sous la forme physique d’un homme) concerne la femme. Cette incarnation se fera en 4 stades (y
voir la signification des 4 branches des étoiles jaunes ?)
1* L’homme se manifestant sous les apparences de la force physique.
2* L’homme aux attitudes romantiques
3* L’homme du verbe...l’homme orateur
4* L’homme sagesse, le jugement, la pensée juste qui compte.
Cette incarnation apparaîtra au niveau des rêves et l’Animus prendra alors le visage d’un des 4 hommes vus précédemment
illustrant en cela le stade d’évolution de l’individuation. Ce cheminement par l’entremise de l’Animus évolutif permet à la
femme de trouver la voie d’une vie spirituelle plus intense.
Le Soi, ce qui caractérise la profonde identité individuelle peut entendre de mieux en mieux les suggestions de l’inconscient,
l’Animus, parallèlement, passant du stade 1 au 4.
J’ai envie de considérer cet espoir possible.
La symbolique servirait mon désir de pacifier ma relation aux autres, au monde, ainsi qu’à moi même.
Je sens plus que je n’entends ce message. J’en suis étonnée, ébahie et je me demande d’ou vient cette transformation ?...
suggestions et messages de mon inconscient, il est vivant et me parle. Voilà probablement la réponse.
La transformation ne parle donc pas de la seule transformation physique...elle ne parle pas que de mes jambes.
2-" L’opération "
" Au début de ce rêve...pieds "
Ce second rêve rejoint les fortes préoccupations du1er.
Les forces intérieures conservatrices veulent minimiser, contrer l’idéalisation, la force de rénovation transmise par le rêve
précédent...voilà la dynamique du changement : 2 pas en avant, 1 en arrière.
Evolution et changement s’opèrent toujours dans un contexte de luttes de tendances opposées.
Cette petite fille de 4 ( ! ) ans, c’est moi bien sûr.
A quatre ans, il y a aussi et peut-être un événement grave ou quelconque qui s’est produit, mais qui de toute façon a coloré
et chargé affectivement la destinée en impliquant une direction, à ma trajectoire de vie.
Le pied gauche est blessé, un pied puis les deux .Ce qui affecte la mobilité, l’élan vers, le désir...de cette petite fille que je
suis et tout cela s’en trouve gêné, entravé.
La vie fait déception. On me dit que ce n’est rien, on part se promener, on fait autre chose...pour oublier...J’ai envie
d’insister, de dire encore une fois que le bon sujet, c’est moi, mon identité, ce que je veux faire, ce que je veux être. C’est ce
que je veux dire en voyant le virage à gauche.... Nous sommes sur la route longeant le bas des maisons).
D’ailleurs je pressens que ce que j’attends, mes espoirs, ne porteront pas leurs fruits...le verger me parle de cela.
Pour l’entourage, cela doit déplaire...ou rendre interrogatif, pourquoi ne comprennent-ils pas ?
Et de fait, la communication n’a pas lieu. ODOUL a sûrement raison.
J’ai mal à ma communication avec les autres et ma fille dans le rêve marche difficilement : ses plaies sont de plus profondes
à chaque pas.
" Mon mari...pas elle me dis-je "
Bizarre, ces hommes qui veulent me saigner ?...m’enlever mon âme, me dévitaliser ? Et alors quoi, il faut être sans
communication, vivre sans être écoutée...puisque j’existe sans pieds, en moignons, comment aller vers ?
Je dois donc rester seule...dans un premier temps, et aussi dans un deuxième temps perdre mon côté sensible, ma
créativité, ce sourire tout entier de moi même que je me donne et donne aux autres en témoignage du bonheur que j’ai à
m’aimer ?
Je pleure, je ne veux pas que ma fille souffre. Non pas elle (= moi ) e dis-je...Mais ce n’est pas fini.
Je me suis résolu à vivre dans les affections du corps...On m’a dit, je me suis dit (peut-être ai-je voulu seulement le croire)
que je devais me restreindre, me taire, être obéissante, être conformiste...tout ce qui ne va pas en moi, au sens ou cela
déplaît à mon entourage doit être corrigé, soigné, enlevé...c’est le sens des maladies de mon corps dans ce rêve...Je ne suis
malade ne réalité de rien du tout !
La réalité, c’est qu’on me demande de taire ma vitalité, de taire mon âme, de taire mon cœur !
" Puis, je ne sais pas comment je me retrouve dans un hôpital...les appareils et note "
Bien tout empire...il faut tout enlever à Sandrine, les pieds, le sang, le cœur...On me mène en barque.
L’hôpital est le lieu ou "s’opère"...les changements, on se débarrasse des choses dépassées...Qu’est-ce qui est dépassé ?
Ai-je raison ? Ou ont-ils raison ?
Peut-être que je me charge de tous les maux de la création ? Peut-être que j’attends constamment qu’on me dise ce que je
dois être et ce que je dois faire. Désormais, de fait, je n’apprécie plus de faire et d’être à leur image.
Il faut changer ça, il faut changer ma vie.
Dans ce rêve, les personnages masculins rencontrés sont successivement mon ex - ami, mon mari, mon père.
Pour les personnages féminins, une femme enfant, une infirmière, ma mère.
Le rêve me rappelle que dans ce que j’imagine ou ce que je rêve, ils sont là pour conclure.
Est-ce une façon de me rappeler que leur présence est peut-être de trop aujourd’hui au sens d’un besoin qui est à
réexaminer ?
N’est- il pas dit là que je dois me libérer de qqchose d’eux ?
Le personnel médical (médecin, infirmière) semble être fantomatique, hésitant, il est important car il est ma conscience de
changement. Est-ce à dire que je ne gouverne pas mon changement, pas encore ?
Cette baignoire qui réapparaît...Qqchose est à nettoyer ?...IL y a qqchose de caché, qui est à parler, à exorciser ?...Il faut
faire propre.
" Ma mère est à ma droite...lune "
La position de ma mère à droite confère à sa présence une connotation masculine...trop masculine ? et que m’annonce ma
maman ?
" Voilà, tu as un cancer ...de la lune "
J’ai le très net sentiment qu’il y a un conflit sous-jacent qui ‘a pas été réglé
Le " cancer de la lune " révèle une intention secrète de l’Animus à maman auquel j’ai cru longtemps. Cet animus n’a pas le
sensible que j’attends, je conteste son aspect trop rationnel, autoritaire, exigeant ?
Fille, je suis dans l’héritage et là je veux autre chose pour moi, plus paisible moins trituré en dedans.
Peut-être que le cancer à la lune figure l’héritage ?
J’ai mal à ma féminité.
Je me questionne : quoi de plus féminin et de plus maternel, de plus femme en Astrologie que d’avoir "La lune en Cancer" ?
(ou le cancer à la lune !...c’est le signe que dit de cette façon qqchose ne va pas...je suis inversé, je dois remettre en
ordre...ma féminité)
" Finalement, je ne suis pas étonnée...pour me réveiller "
Finalement, je ne suis pas étonnée...J’accepte de voir ça en face aujourd’hui ?...Et cette situation médicale, avec opération
lourde etc... perd un peu de son intensité dans mon rêve, je dois dire.
J’ai présent à l’esprit l’envie de penser a de belles images, a de beaux rêves...Mes peurs perdraient-elles de leur intensité ?
Suis- je à l’aube d’un nouveau printemps ?
Cette pelouse, cette belle pelouse verte en témoignerait-elle à la fin de mon rêve ?...et mon fils de 14 ans, serait- ce là
l’image masculine intérieure qui prendrait place, au titre d’un Animus mieux cadré et me correspondant.
Ceci me donne confiance et me rassure. Suis- je sur la bonne piste ?...
Il y a fort à parier que oui.
Amicalement
Pierre
Deux rêves complémentaires.
La belle étoile sur ma jambe
Je suis dans la maison de mon enfance.
Retour aux fondations de ma personnalité.
Lieu de jeunesse:
Il peut apporter le matériel que nous avons insuffisamment assimilé dans les années écoulées.
C’est un retour à la personnalité élémentaire, vivante, qui peut donner lieu à des développements
nouveaux.
Souvenirs heureux, se retrouver aux origines dynamiques de la personnalité. (E. Aepli)
Il y a mon ex compagnon. Je vis avec lui, nous sommes ensembles.
Je suis avec ma partie masculine de mon être qui a rapport avec une période de mon passé avec
laquelle je n’ai pas terminé. Ou qq chose l’a fait ressurgir présentement, une situation qui se répète
dans les mêmes patterns.
Nous nous entendons bien et nous nous retrouvons à l'entrée
Nous sommes dans l’entrée de la maison.
Le seuil est le passage de la vie extérieure, la vie des paraître à la vie intérieure.
Un lieu d’accueil ou de départ, possibilité d’une union ou d’une séparation.
couchés dans un lit. Je suis allongée à ses côtés
Lit : ma situation inconsciente, le lit concrétise l'inconscient
Un lieu de repos, un abri, un lieu de sécurité, le lieu du sommeil.
Une inquiétude inconsciente à explorer ?
Le lieu des relations sexuelles, le lit montre l'état de mon psychique face aux émotions amoureuses.
et à un moment il soulève les draps car il pense que je porte des collants. Il est surpris que je dorme
avec des collants mais moi je ne veux rien lui montrer; cela ne le regarde pas.
Moment de confrontation avec mon animus.
Il soulève les draps: désir de dévoilement, de voir clairement ce qui en est.
Je dors avec des collants : je porte comme une deuxième peau, ce sont des sous-vêtements féminins,
une attitude intime. J’ai besoin de chaleur, de protection.
Il veut m'embrasser. Pour moi, il est impensable que je sois avec lui, je veux être avec mon
compagnon actuel.
Ma part masculine de mon être manifeste un désir de rapprochement, d’intimité.
Conflit intérieur, je ne veux pas retourner dans le passé.
Il insiste pour voir mes jambes. Finalement il arrive à ses fins
Voir mes jambes: j’ai à comprendre quelque chose au sujet de mon pas social, de ma démarche vers
l’adaptation aux autres. Manifestation de ma capacité à m’attacher autant qu’une image de l’effort
déterminé à m’affirmer.
La jambe est aussi un outil de séduction, comme le sous-vêtements aussi d’ailleurs.
et les collants noirs deviennent une peinture sur mes deux jambes.
Noirs : La terrible et torturante confrontation avec l'ombre.
État de dépression et de désintégration du moi.
La rencontre avec son ombre provoque une profonde dépression, dégoût de soi, sentiment de
confusion, une désorganisation de l'attitude consciente périmée, un état où on se sent "perdu dans le
noir".
Peinture: mes images intérieures sont devenues conscientes.
Le fond est de couleur bleu nuit-le même bleu que sur les cartes de tarots
Bleu indigo:
Couleur du ciel nocturne, de l’obscurité et de la mer orageuse.
Obscurité intérieure: inconscient, sommeil et mort.
Archétype de la mère en tant que commencement et fin de la conscience, Mère Nature, déesse Kali, à
la fois matrice et tombe.
Énormité de la nature, tout est dévoré, tout meurt et tout est détruit.
Passer par la nuit obscure pour arriver à l'aurore, présage d'une renaissance psychologique. Faculté
naissante de voir par-delà le cycle mort/renaissance
(La voie du mandala, Suzanne F. Fincher, éd. Dangles, p.79-80)
- et il y a une ou deux étoiles sur ma jambe gauche à quatre branches.
Jambe gauche : côté de l’inconscient, de la féminité
Étoile:
Comme m’a dit souvent mon papa : « Toi tu es née sous une belle étoile ».
L’étoile collée comme une marque d’appréciation dans mon cahier d’écolière.
Un luminaire, la lumière pour me guider, une percée lumineuse dans l’inconscient, des influences
célestes pour me relier au monde cosmique.
Image de la vie cosmique, des rythmes cosmiques, mais aussi images d’amour, de protection, de
bonheur.
Elle a 4 branches: les 4 vents, les 4 directions de l’espace, la rose des vents pour l’orientation des
quatre points cardinaux, les 4 éléments. La quaternité, c’est le Soi, l’univers dans sa totalité, le
fondement archétype de la psyché humaine, la totalité des processus psychiques conscient et
inconscients. Quatre est le nombre totalisateur, les quatre fonctions de la conscience.
Comme dans le Tarot la lame XVII de l’Étoile: une intervention providentielle, une chance, une
synchronicité contribue à l'établissement d'un état de plénitude, de profonde harmonie et de sérénité.
De multiples opportunités s'offrent à moi, et contribuent à mon épanouissement matériel ou affectif.
Est-ce l’amorce d’un éveil et du développement de talents artistiques ou l'exercice d'une capacité à
apprécier la beauté des êtres et des choses par l'expression de dispositions esthétiques?
C’est une période douce, sereine et heureuse où je me sens guidé et protégée, mon horizon s'élargit, les
circonstances deviennent bénéfiques, la sérénité, le bonheur tranquille.
J'ai beaucoup d'espoirs et je suis confiante en ce que l'avenir me réserve... J'ai des appuis et des
amis qui me viennent en aide. J'ai confiance, je suis protégé. Je me laisser porter, je m'épanouis.
Je suis étonnée et mon ex aussi, j'en suis ébahie, je me demande d'où vient cette transformation. Je
fixe ma jambe en admirant la beauté de cette peinture. Puis le réveil...
Je constate une métamorphose suite au dévoilement de moi-même.
L'opération
Au début de ce rêve, je vois ma fille de 4 ans être dans notre appartement et se blesser le pied gauche
sur la barre qui tient le lino.
Mon enfant est une projection du Soi, de l’être total en formation.
Elle est aussi mon enfant intérieure, mes forces créatrices, ma spontanéité ou mon ombre infantile.
Mon enfant blessée m’indique que j’envisage l’avenir avec appréhension suite à des coupures, des
séparations.
Le pied gauche comme tantôt c’était ma jambe gauche.
La barre de lino marque une frontière entre deux pièces, est-il question d’un conflit de territoire au
sein de la famille?
Au début elle saigne mais je lui dis que ce n'est rien.
Je perds de l’énergie, de la vitalité.
Je ne veux pas m'écouter, je dénie mes besoins.
Puis nous décidons d'aller nous promener sur la route longeant les maisons au bas de notre immeuble.
Nous partons à l’exploration de mon inconscient.
J’espère une promenade agréable en famille, pour explorer notre relation familiale.
Arrivés vers le virage,
J’envisage un changement de direction, virage à gauche, vers l’intérieur, vers l’introversion, la
méditation.
nous nous engageons vers un terrain où il y a des arbres fruitiers en fleurs.
Images de printemps, de renaissance, de renouveau. Promesse de fertilité. Je suis emplie
d’espoir.(Comme l’image de la lame de Tarot l’Étoile)
J'appelle ma fille puis je constate qu'elle est de plus en plus blessée au niveau des pieds.
Il y a une solution boiteuse, non réaliste?
J’ai un problème au niveau du lien avec le sol, avec la réalité concrète, terre-à-terre, ou avec le social.
Mon mari la ramène chez nous mais en fait c'est un décor que je ne connais pas.
Puis ce n'est plus lui, c'est mon père qui tient ma fille. Il la prend par la taille et la met au-dessus d'une
baignoire.
Image protectrice, paternelle qui se complète par une image matricielle, image de l’archétype mère.
Inadaptation à la vie dynamique, une nostalgie de la première enfance? Une période de stagnation, de
fatigue morale, la nécessité d’un recommencement dans une relation ou d’un renouveau intérieur.
Une baignoire vide: une déperdition d’énergie, autant que le sang qui coule?
Et du sang coule, je vois du sang mauvais couler au niveau de ses pieds
un peu coagulé.
Perte d’énergie.
« Je me fais du mauvais sang », je m’inquiète.
Ou cette partie de moi-même s’inquiète.
Le lit dans le premier rêve peut être aussi une image d’inquiétude inconsciente à explorer.
Mon père veut lui extraire car ce n'est pas bon qu'elle le garde. Il faut qu'il coule pour qu'elle soit
soignée pour permettre une bonne cicatrisation
Comme une saignée de mes «engorgement d'humeurs »?
Parce que le sang contient une espèce de poison, un germe, une corruption des humeurs, la saignée devient
pratique courante. Entre le XVIe et XVIIe siècle, on est convaincu que le sang constitue l'atrabile (l'humeur noir).
http://www.cam.org/~artotek/image/993s/3s-louca.html
extrait du Manuel des Dames de Charité, (1765) Article III. De l'utilité de la saignée révulsive,
«... il faut avoir égard à la révulsion1, c'est à dire, qu'il faut tirer du sang des parties les plus opposées à
l'endroit qui est affecté. Ainsi quand les parties supérieures qui reçoivent le sang de l'aorte ascendante,
ou qui sont au dessus du diaphragme, sont malades, il faut ouvrir les veines des pieds;
http://www.histanestrea-france.org/docs/rea/saignee/saignee03.html
Évacuer, comme la baignoire évacue les eaux sales.
Arrêter la stagnation de l’énergie, mon inertie, mon déni, faire circuler l’énergie?
mais elle n'a plus de pied.
La jambe coupée indique mon manque d’adaptation qui produit un refoulement affectif et social?
Je suis amputée: une stagnation temporaire? Je ressens de l’impuissance à agir efficacement à cause
d’une grande fatigue, je devrais me reposer davantage.
Je pleure, je ne veux pas qu'elle souffre. Non pas elle me dis-je.
Je prends conscience de ma douleur intérieure, de mon appréhension envers l’avenir.
Puis je ne sais pas comment je me retrouve dans un hôpital.
Hôpital: De la souffrance de ma fille, j’accueille ma propre souffrance.
Une quête pour trouver la source de mes angoisses
J’ai besoin qu'on s'occupe de moi. J’ai besoin de soin et de repos.
hospis = "étranger" et "hôte", aussi "ennemi"
+ pito = "seigneur" ou "puissant"
Lieu où l'étranger peut trouver repos, protection et soin
Maladie = étranger en quête d'un endroit où habiter et recevoir des égards
en anglais "disease" = perte de plaisir, échec du corps à trouver son plaisir
(Cf. Thomas Moore, Le soin de l'âme)
On vient de me greffer un coeur tout neuf… greffe d'un cœur.
J’ai un nouveau cœur:
un nouveau sentiment, un nouveau centre vital.
« Se redonner du cœur » retrouver une capacité d’être, de poursuivre un but, malgré l’affaissement.
J’ai effectué un travail au niveau du centre psychique du chakra du coeur
Une nouvelle façon d’aimer et d’être aimée?
Est-ce une opération « à cœur ouvert » ? Pour ouvrir mon cœur, m’épancher, me confier. Comme j’ai
eu à me dévoiler avec mes collants dans le rêve précédent?
Je suis entourée de tuyaux et l'atmosphère est blanche.
- à l'hôpital c'est blanc.
Albedo
Attitude objective et abaissement de niveau mental.
Stade calme de détachement au cours duquel les choses semblent lointaines, vagues et comme
baignées de clarté lunaire.
Attitude réceptive vis-à-vis de l'inconscient.
"Laver" = entrer en contact avec l'ombre.
Travail de différenciation de la partie non développée de la psyché, "travail difficile".
Je me réveille tout doucement et le chirurgien me dit que tout va bien. En effet, je me sens très bien, je
n'ai pas l'impression d'avoir eu une opération très lourde. Je suis bien, je sors de mes rêves.
Sensation de bien-être, de sécurité.
Réveil: comprendre une situation qui existe, qui était vécue inconsciemment. Le réveil peut obliger à
regarder d’un autre angle mes préoccupations ou mes motivations.
Confrontation avec mon animus.
A ma gauche il y a une femme enfant ressemblant à l'amie de mon frère, elle est petite.
A ma gauche, comme les étoiles sur ma jambe gauche, comme le pied gauche blessé de ma fille.
Côté féminin, exprime la passivité et les origines. Côté de l’inconscient.
Mon côté en souffrance est aussi celui qui porte un espoir (les étoiles, les arbres en fleurs), il tend vers
quelque chose de positif.
Dans mon inconscient, il a une enfant-femme au discours d'une personne assez mûre:
fille-mère, image du Soi, la figure double de la Korè, une mère et une jeune fille ?
Ou une femme-enfant ? Archétype de l’éternelle adolescente, la Puella
Qui se manifeste par mon incapacité d'agir. J’ai un problème pour m'affirmer en tant qu'individu. Mon
ego s'est adapté en se développant dans la faiblesse, la passivité
Problème: "désespoir-faiblesse" = refus d'accepter sa force intérieure et la grâce de Dieu
Tâche = abandonner vieux schémas de dépendance enfantine de puérilité et d'impuissance et accepter
la force qui est en elle (Fille de son père p.79 à 86)
Et elle me dit qu'il ne faut pas croire les médecins
Le médecin est un guide psychique.
Qq chose en moi « ne va pas » mais je dispose de ressources intérieures pour me soigner
Il y a clairement une opposition, un conflit entre deux parties de mon être.
Le médecin a-t-il le même rôle que le mari-père protecteur qui prend soin de la petite fille dans l’autre
rêve? Alors du point de vue de la petite fille, il y a désaccord avec les méthodes paternelles qui l’ont
fait saigné davantage en voulant la soigner?
car en fait je dois subir une autre opération mais cette fois-ci beaucoup plus lourde.
Une autre facette de ma vie doit disparaître – ablation?
Détachement d’un problème qui use mes énergies.
La table d’opération peut annoncer une transformation radicale en moi-même avec des ruptures
douloureuses.
Je suis étonnée car le chirurgien ne m'en a pas parlé.
Le chirurgien fait des choix, il prend des décisions drastiques. Il ouvre, il coupe.
Un représentant de la médecine dans un travail de libération, pour me soustraire aux peurs, aux
angoisses reliées aux problèmes affectifs ou d’adaptation sociale.
Il y a aussi une infirmière qui vient me voir, elle ne me parle pas, elle regarde les appareils et note.
Une facette de ma personnalité pourrait m’aider à me dégager grâce à un contrôle émotif. Elle
surveille le processus en cours.
Une part de la médecine endosse une image féminine.
Ma mère est à ma droite à côté d'une baignoire, elle est assise.
A ma droite: j’en suis plus consciente? Exprime le principe d'un mouvement vers un but.
Vouloir vaincre, combattre, dominer.
La droite se trouve en relation avec l'avenir.
Ma mère complète la femme-enfant qui était à gauche.
L’image de la baignoire qui était plus haut est ici associée avec celle de la mère.
Elle me dit tout doucement sans oser tout m'avouer "Voilà tu as un cancer ........de la lune".
Dans la langue des oiseaux : « quand-sert de la lune » - quand se sert-on de la lune?
La lunaison, la croissance et la décroissance.
Blanchir le lin
La clarté, elle reçoit la clarté du soleil. La lune symbolise un état de conscience moins clair, plus
primitif, plus doux et plus diffus.
Périodicité et renouvellement, les rythmes biologiques, le cycle menstruel, la durée d’un mois, la
fécondité. La féminité, yin, le froid. La loi du changement, perpétuellement différente.
Invite à m’occuper davantage de ma vie affective et de moi-même.
Une attitude féminine faite d’acceptation et de réceptivité vis-à-vis de ce qui se présente.
Finalement je ne suis pas étonnée, je me doutais bien que j'avais un cancer.
«La maladie est l’effort de la Nature pour guérir » C.G. Jung
Cancer - le crabe « qui avance à reculons, qui revient vers les chemins du passé qu’il s’agit de revivre
plus profondément » (Ernest Aepli, p.166)
Une peine qui use mes forces psychiques.
Cancer – cancre? Je ne comprends rien et j’ai l’impression de tout gâcher, je ne sais pas comment
réagir dans les circonstances.
La lame XVIII du Tarot appelée La Lune mais aussi Le Crépuscule est la lame suivante de L’étoile:
Une nostalgie, un conflit familial, un conflit à la mère, nuit, gestation, le monde des apparences, elle
éclaire le chemin de la magie, de l’imagination.
(-) pourrissement trouble (comme le mauvais sang plus haut),
l’emprise du passé (comme le premier rêve).
L'éveil et le développement de facultés psychiques à l'origine d'une vision plus éclairée et plus lucide
sur le sens à donner à la vie. Une indication concernant l'apparition de quelque chose de nouveau.
Une période de stagnation où rien ne bouge, où la routine et l'ennui font de la vie un éternel
recommencement. L'existence apparaît morne et sans saveur, sans aucun sens. La Lune associé au
doute, à la tristesse, à la mélancolie, aux lubies et à la confusion mentale.
Des problèmes gynécologiques, des difficultés concernant une grossesse ou la stérilité.
Elle peut être la représentation d'une impasse ou d'une voie sans issue, d’une situation embrouillée,
litigieuse ou équivoque.
Dynamiques : ce qui est mystérieux, énigmatique et qui ne se perçoit pas clairement tels que
l'inconscient, le principe féminin, les rêves, l'imagination, l'intuition, la popularité, les fluctuations,
mais également tout ce qui se trame dans l'ombre, les dangers latents, les apparences trompeuses,
les rumeurs, les scandales, les dépressions, les illusions.
http://atelier.boutique-nature.com
18
Personne
Verbe
Etat
Evènement
ENDROIT
ENVERS
Je me laisse envahir par mon
Je crois en la famille et
imagination, je n'ai plus
les traditions, j'ai de
conscience de la réalité. J'ai
l'imagination.
envie de fuir la réalité.
Imaginer, s'habituer,
Se fier aux apparences,
comploter, angoisser.
L'angoisse, la dépression, le
Habitudes, racines, les complot, la fourberie, les
apparences, la
menaces, les choses qui
gestation.
pourrissent, l'alcool et les
drogues
fécondité et naissance,
possibilité de fonder un Une trahison se trame,
foyer, naissance
chantage, angoisse.
préparée et attendue.
http://membres.lycos.fr/katia19/
18- LA·LVNE : La création et la famille ou le nid.
+ La famille, le passé, les origines, la tradition, l'imagination, la nuit, la gestation, la difficulté à voir la
réalité telle qu'elle est, les apparences.
– La peur et la fuite de la réalité, l'angoisse, la déception, les tromperies, les complots, les menaces, le
pourrissement, l'alcool et les drogues.
http://www.krishadar.com/index1.asp
Mais lorsque le chirurgien revient je lui fais part de la déclaration de ma mère et il me répond que je
n'ai aucune infection ni cancer, ni rien du tout.
J’écoute toutes les versions à ma disposition, je donne la parole à toutes les parties de moi-même pour
pouvoir me faire une image claire de la situation.
Je me bute encore à un conflit intérieur, une opposition mère-père?
Personne ne me dit clairement la raison de cette lourde opération.
Je constate clairement ma confusion, une division intérieure, un conflit :
Entre des instances féminines en moi en rapport avec le passé et des instances vers la guérison ?
Entre deux points de vue sur ma féminité?
Atmosphère de mystère et de secret comme dans une initiation?
Comme dans la lame de Tarot la Lune
Je ne m'en inquiète pas plus que cela
Je ne me fais donc pas de « mauvais sang »!!!
puisque je pense que l'anesthésie sera comme s'endormir avec des beaux rêves, de belles images. Je
n'ai pas peur.
Le sommeil de la belle au bois dormant? Je suis engourdie dans la sécurité maternelle. Je m’identifie à
ma mère et je dois cesser cette « participation mystique » pour devenir une femme autonome et
plénière?
Une période de répression, mes problèmes devenant plus somnolents que résolus. Période de
somnolence, je ne suis pas éveillée au fait que j’ai le droit d’exister.
Ou une nécessité d’un temps d’incubation?
J'ai même le droit de sortir et je me retrouve entrain de jouer au ballon sur une belle pelouse verte…
je joue avec d'autres personnes et je ne me souviens plus de qui. Il me semble voir mon fils de 14 ans et
d'autres.
Sortir, comme dans le premier rêve je pars en promenade familiale.
Jouer : défi à relever, combativité, la joute de l’existence au contact des autres?
Le jeu de balle avait lieu dans les églises médiévales: peut-on parler de sacrifice de l’enfant? « Le jeu,
avec l’enfant pour balle, est le thème de l’action rituelle mystérieuse qui signifie toujours le sacrifice
de l’enfant. » (Jung, L’essence de la mythologie, p.227)
Pelouse verte : une image comme la promenade dans le premier rêve. Joie de vivre, du bonheur, joie
affective.
Je retrouve mes lunettes roses qui sont cassées et j'en suis triste, je les aime bien.
Avec lesquelles je pouvais ou je pourrais « voir la vie en rose ».
Cassées : une cassure, une rupture avec cette vision rose? Une désillusion?
Ce sont des lunettes fumées, utiles pour me protéger de l’aveuglement d’un soleil trop intense pour
moi. Trop de conscience soudaine pourrait m’être trop difficile?
Un conseil de voiler ma pensée, de ne pas me livrer qui n’est plus valable maintenant pour moi?
Je ne peux plus voir la vie comme dans un sommeil, une somnolence, «avec des beaux rêves, de belles
images. Je n'ai pas peur.» ?
Puis enfin arrive le moment de cette opération. L'infirmière me met le produit dans l'un des tuyaux
puis je m'endors pour me réveiller........
Le tuyau peut être vu comme le lieu d’origine du vent fécondant et créateur?
Je lâche prise, je m’abandonne au processus de guérison en moi?
Carole
PHASE 3
Bonjour tout le monde,
" Si les jambes sont données à l'Homme pour qu'il exerce sa marche sur la terre extérieure, en
profondeur elles sont l'image de celles qui lui permettront de parcourir ses terres intérieures et qui,
pour cela, s'appuieront sur de nouveaux "pieds", nouveaux germes rassemblant ses énergies : ses
reins.
Force de réalisation de l'Homme, les jambes sont identifiées à sa libido, et, dans ce même sens, aux
jambes du cheval. Si la libido n'est investie qu'au premier étage - celui de l'Avoir- de l'Homme, elle est
cette hémorragie dramatique que dénonce le mythe dans la description de la blessure au pied.
Annick de Souzenelle "Le symbolisme du corps humain"
Que de vérité dans ces quelques phrases correspondant bien aux différentes étapes de mes rêves.
N'est-ce pas Marcelle ?
Ces rêves sont tellement riches symboliquement que ma recherche ne devait pas se limiter à moi
seule, je devais vous demander de l'aide et quelle aide vous m'avez encore apporté ! Une aide très
précieuse dans la continuité de mon chemin vers ma Connaissance.
Avant je n'avais pas conscience de ce symbolisme et de sa Force, ces rêves m'ont ouverts des portes
qui ne refermeront jamais.
Dans le premier rêve, je remonte dans mon enfance là ou réside un problème liée certainement à des
conflits, des séparations comme vous me l'avez indiqué et qui sont réels, ont existé. Il faut remonter le
temps pour pouvoir comprendre et assimiler mes souffrances. C'est essentiel pour aller au deuxième
étage - celui de l'Etre. Mon ex est cette partie du passé qui ressurgit, il est un guide. Nous sommes
dans ce lit pourquoi un lit ? Un lieu de repos, un lieu d'intimité pour me montrer la nécessité d'aller au
plus profond de moi, seulement je n'ose pas. Révéler mes jambes seraient montrer mon intimité ce
qui m'a construit jusque là et je ne le désire pas. Ces collants sont des protections du monde extérieur
du regard de l'homme. Vous ne savez pas à quel point j'ai pu souffrir de ce regard qui me semblait
être une sorte de viol. Je n'ai jamais accepté ma féminité pour cette raison. Me découvrir à leurs yeux
révélaient mon identité, ma Vérité que je ne voulais pas leur montrer sous leurs regards un peu
"vicieux".C'est un autre regard que je désirais, celui de l'amour véritable, de la reconnaissance et non
pas celui du désir de l'homme primaire (du moins je le croyais). Dans la réalité, je dormais souvent
avec des collants et je me sentais en sécurité car oui j'avais peur, très peur que l'on vienne m'ôter ma
personnalité, ma féminité et pour cela je me suis toujours mise à la hauteur de l'homme en oubliant
d'être une femme (j'avais des raisons louables à cette époque croyez-moi). Adolescente, j'ai voulu ne
pas susciter de désir de la part des hommes. Ces formes de femme, je ne les ai pas acceptées, je les
ai refoulées et maintenant elles ressurgissent car elles ont le droit d'exister, d'être, elles font partie de
moi.
.Mais la tendresse de mon ex et sa compassion vont finalement m'aider à me dévoiler un peu plus car
je ne sens plus cette crainte, j'ai confiance à présent. Il est vrai que dans la vie mon ex était attirée par
mon aspect extérieur et l'intérieur il n'en avait cure. J'avais l'impression de ne pas exister à ses yeux
d'être un objet et c'est d'ailleurs pour cette raison que je veux être avec mon compagnon actuel- je
sais que lui m'accepte telle que je suis. Dans mon rêve, mon ex me montre de la tendresse, cela me
touche et je comprends qu'il est là comme un guide. J'accède peut-être déjà à ma part féminine. Cette
métamorphose de ce collant obscur, noir représentant cette peur en peinture étoilée me montre le
chemin de la liberté. Du message inconscient, je passe à la conscience, je comprends de mieux en
mieux le chemin qui m'amènera vers mon accomplissement : ce sont ces quatre étapes de chaque
étoile. Il me faut à présent accéder à ma liberté.
Dans mon deuxième rêve cette petite fille de 4 ans (toujours et encore ce chiffre 4). Je me souviens à
cet âge que j'ai été élevée par mes grands-parents durant les trois premières années de ma vie en
voyant chaque week-end mes parents partir et revenir. Puis, je suis retournée chez eux et ils m'ont
mise à la maternelle où j'ai eu des difficultés à m'adapter. Ma grand-mère était très possessive, elle
avait peur pour moi. Elle s'inquiétait sans cesse de ma santé et pour cette raison je crois que je suis
devenue hypocondriaque quelque part. Aussi quand mes parents m'ont repris ils ont eu de graves
disputes avec violence auxquelles je n'étais pas habituée. Ma mère a tenté de partir définitivement et
a renoncé. J'ai commencé à être punie sans connaître les raisons. J'ai connu beaucoup de
souffrances à cette époque, j'ai pris conscience que la vie n'était pas un cocon tout tranquille et j'en ai
été très affectée. J'avais l'impression de les gêner du fait de leur jeune âge et surtout de leurs
ressentiments respectifs. Je représentais leur erreur.
Et mon père dans le rêve me prenant par la taille en me vidant de ce sang coagulé veut me montrer
qu'il veut m'aider à me débarrasser de ces souffrances. Elles n'ont plus lieu d'être, elles sont inutiles
au bon fonctionnement de ma circulation interne. Je traîne toujours avec cela sans aucune raison,
j'aime m'apitoyer comme ma petite fille, j'ai l'impression d'exister. Elle veut, elle aussi, attirer mon
attention pour se plaindre, pour que je fasse attention à elle, que je m'apitoie. Tout cela est une perte
d'énergie qui la fatigue, qui me fatigue puisque elle c'est moi. Elle pleure, pourquoi ne fait-on pas
attention à moi ? se dit-elle. Mais a t-elle besoin de cette reconnaissance pour avancer ? Je dois
prendre en compte ma part d'enfant blessée et la rassurer. Colère, impulsivité, impatience et
intolérance sont des maux que je traîne ou qu'elle traîne. Moi à présent adulte je veux aller vers ce
verger fleuri. Il est un espoir pour ma réalisation et ce fardeau empêche ma marche en avant. Mon
père veut me purifier et cicatriser toutes mes blessures et peut-être qu'il le fait à travers mon mari. En
effet, depuis qu'il (mon père) est mort je sais qu'il m'aide et qu'il veille sur moi (c'est mon sentiment).
Mon mari aussi est une aide précieuse pour moi et c'est grâce à lui que j'ai commencé à prendre en
compte ma dimension Spirituelle.
Avec un coeur tout neuf la circulation peut revenir. Ce coeur est le centre de mon être il m'ouvre la
voie. Je dois l'écouter, y prêter attention à présent. Je me sens bien car un nouvel espoir se profile à
l'horizon. Mais je suis toujours inquiète car la femme-enfant me dit qu'une autre opération plus lourde
m'attend et que les médecins ne m'ont pas tout dit. Je ne leur fais plus confiance. C'est comme une
petite fille qui a peur d'aller voir le docteur pour aller faire une piqûre. Je suis le mélange de cette
adulte qui a encore peur de se lancer, des inquiétudes subsistent et je veux connaître la raison.
A huit ans, nous revenions d'une promenade et j'ai eu une forte angoisse comme si j'avais
l'impression de mourir. Je me suis accrochée à ma mère afin qu'elle me rassure mais elle est restée
de marbre. Cette dureté de sa part, je l'ai toujours très mal vécu. Elle ne m'a jamais prise dans ses
bras pour me consoler, me rassurer comme une mère se doit de le faire. Elle était comme mon père,
elle était autoritaire, violente dans ses propos jusqu'à m'accuser de tous les maux de leurs problèmes
de couple. Et je suis devenue comme elle, je n'acceptais pas mon côté sensible par peur du ridicule,
par fierté. Je voulais être comme elle être parfaite aux yeux de tout le monde. Jamais elle ne me disait
la vérité, elle trouvait toujours des moyens pour m'éviter de voir le côté sombre de la vie comme elle
qui se cachait derrière son masque.
Alors sa façon de me dévoiler que j'ai un cancer de la lune m'a fait penser à cela. J'ai réellement mal à
ma féminité, pourquoi je l'évite ? Je suis vierge ascendant cancer Je suis une écorchée vive faite de
beaucoup de sensibilité avec un esprit très terre à terre. Voilà un peu ce qu'est mon signe
astrologique. Alors aller vers l'ouverture de l'esprit, vouloir laisser passer ses émotions quand on a
toujours perdu son énergie à les cacher, me tourner vers la religion, aller vers les autres sont autant
de difficultés dues à mon éducation et ma personnalité qu'il faut que je surmonte. J'ai énormément de
mal à renoncer à mes anciens schémas. Je voulais suivre une route pré-déterminée mais à cause et
grâce à mes angoisses, ma dépression cela m'a ouvert des portes à la compréhension de moi-même.
Mon coeur tout neuf m'apporte un nouveau sang : celui de la régénération d'un nouveau départ, d'un
nouvel élan mais je dois d'abord guérir de ce cancer. Laisser aller ma féminité, ma créativité et ma
sensibilité ce dont on m'a pourvu dès ma naissance, dès mon incarnation. J'ai une mission à
accomplir. Je veux être comme cet Homme vert (de la connaissance) qui tient le pied de l'Homme
rouge (l'animalité) pour pouvoir aller vers ma Vérité (comme le dit Annick de Souzenelle dans le livre
cité plus haut). D'ailleurs je vais jouer au ballon sur cette pelouse verte, je suis sur la bonne voie mais
cela prendra du temps car mes lunettes roses cassées sont comme des morceaux dont je ne dois
plus m'attacher et que je m'attache encore. Cette opération lourde même si l'on ne m'en parle pas
ouvertement sera la prochaine étape pour enfin connaître l'épanouissement et ma Vérité.
Je n'ai pas voulu entrer dans les détails de la symbolique (vous l'avez tellement bien fait) j'en ai
compris le sens. En lisant aussi le livre d'Annick de Souzenelle qui m'a vraiment aidé. J'ai lu et relu
vos interprétations pour bien me les approprier. Vous avez souvent touché là où je ne comprenais pas
vraiment, vous m'avez fait ouvrir les yeux sur des points oubliés. Je ne veux pas reprendre vos
phrases car il est vrai que j'en aurais pour longtemps mais chaque interprétation, que ce soit Marcelle,
Thérèse, Hervé (dont j'ai aimé répondre à quelques questions à la phase I car elles me paraissaient
très pertinentes pour la compréhension de mes rêves) Pierre, Carole et Betty, ont été déterminantes.
Je vous embrasse tous et vous remercie pour votre travail.
A cause de mon déménagement où j'ai encore pas mal de choses à faire, je me suis quelque peu
dépêchée aussi je vous envoie ce message sans trop le relire. Mais tout est là avec simplicité et
vérité.
Amitiés
Sandrine
Hello Tous bonjour,
Ben dis donc Sandrine, quand tu fais attendre les gens si peu du reste, ce n'est pas pour rien, merci pour
ce retour si délicatement interprété. C'est plein de beauté et de poésie.
Bises
frane
Il est dur d'ouvrir son coeur, mais cela fait tellement de bien après...
Merci pour ton interprétation.
Et n'oublie pas, les baignoires sont là, prêtes à te laver de tous tes maux
quand tu l'auras décidé.
Bonne route, elle sera parsemée de vergers en fleur, pleins de promesses
pour demain.
Amicalement
Betty
Bonjour Sandrine,
Je suis très heureux pour toi de ce qu'à pu t'apporter les projections faîtes lors de cette RD 74.
J'ai 59 ans et je m'aperçois encore pour moi aujourd'hui combien il est difficile d'aller vers SOI, de
s'atteindre.
Il est nécessaire, c'est ce que je ressens personnellement d'être vigilant, pour ne pas se laisser
embarquer par son petit moi, façonné qu'il est par l'histoire éducative que nous avons eu et qui nous
colle aux basques.
Il faudrait peut-être parler de notre histoire karmique et là on serait plus près de la vérité objective.
Les parents sont longtemps présents, je crois que nous portons leur karma en nous, c'est un peu
dans notre chair, je veux parler des mimétismes des sensations, des attitudes, des sentiments, nous
faisons avec cet héritage (bon ou mois bon) puis on voit, on les voit en nous.
L'espoir surgit un jour ou on perçoit à coté de ces deux présences, la notre qui demande, se fait
connaître, veut être différente...et surtout gouverner.
La cohabitation des 3 karmas change d'équilibre. Notre karma prend place, plus de place, prend en
charge.
L'astrologie qqfois peut expliquer, confirme nos attitudes, nos problèmes, notre personnalité.
Les rêves eux, expriment, rapportent les combats, les difficultés intérieures, longues...La digestion des
équilibres entre conscient et inconscient a ses exigences, il y a des manières et une consommation du
temps de développement personnel qui est propre à chacun.
Chacun a son rythme et nous avons pour nous comprendre à nous aider mais aussi à respecter nos
rythmes réciproques.
Je pratique un peu, but just a little l'astrologie.
je pense qu'il faudrait voir ta carte du ciel, mais j'ai quand même envie de dire, 2 ou 3 choses .
Tu es Cancer/Asc-Vierge.
Ta maison 1 est en Vierge. C'est l'analyse, la froideur qui prédominent... la réserve aussi, mais la
vierge en maison, c'est également le besoin de tout connaître dans le détail pour être rassuré, par
nature même.
L'enfant que tu étais, était déçu de na pas être connu et accepté en tant que tel sur ce point sensible.
Ta maison 2, parle d'éducation, d'amour propre et cette maison en balance définit une nature faîte
d'un tout sensible exprimant le besoin d'esthétique, mais aussi l'hésitation.
Je pourrais dire de toi que tu te sais séduisante, mais tu rejetterais volontiers l'engagement de la
passion par reconnaissance de l'impermanence des choses.
La maison 4 ou fond de ciel est une maison importante, elle ramène au père, invite à structurer sa
personnalité intime en s'appuyant sur les apports paternels. Cette maison est en sagittaire, elle prend
donc sa coloration.
Je dirai que ta vie va s'orienter vers un développement des efforts à construire, à construire pour
atteindre le confort, le confort sur tout les plans: sentimental, matériel et spirituel.
Vaste programme !...mais quand la trajectoire de vie s'installe à un endroit, elle le fait avec toutes les
qualités requises.
La maison 10 ou milieu de ciel est la maison de la culmination sociale, elle est celle qui indique la
réussite sociale, c'est le devant de la scène.
Elle ramène à la mère en ce qu'elle était l'être qui nous a symboliquement introduits au monde.
C'est l'identité reconnue, souvent banalisée par l'apparence.
Cette maison se trouverait en gémeaux et si tel est le cas, cela conférerait à ta personnalité des
qualités intellectuelles, d'écriture, de débats d'idées, toutes sortes d'activité professionnelles qui
tournent autour du verbe...Le choix est large!
Une dernière observation peut être ?
La maison 7 est en poissons. Elle te définit dans l'intimité comme qq de rêveur et poétique, tout à
l'opposé de ton apparence en public ou en société.
Voilà rapidement ce que j'ai cru voir d'une personnalité qui pourrait se définir sur ces qq facettes...à
condition d'avoir vu juste au sujet des positions des maisons astrologiques dans ton thème ...
J'espère que tu ne m'en voudra pas trop d'avoir analysé ainsi. Tu me diras ce que tu en penses.
Amicalement
Pierre
Bonjour Pierre,
"Tu es Cancer/Asc-Vierge"
Je suis en fait l'inverse Vierge ascendant Cancer ;o)
Je suis d'accord aussi avec toi cet héritage familial qui nous colle à la peau, ce n'est pas facile d'en
sortir. On a été construits sur certains modèles d'éducation qui ont la dent dure et prendre son
indépendance n'est jamais évident. Pourtant mon coeur crie mon envie d'être Moi mais cette crainte
de ne pas être aimée est intense car je n'ai plus que ma mère. Plus j'avance dans l'âge plus je me
démarque, je veux enfin me connaître être ce que je suis et qu'elle m'accepte. Je voudrais
simplement qu'elle me dise un jour de son gré "Je t'aime" c'est tout. C'est là la plus grande
acceptation.
Amitiés
Sandrine
Rebonjour Sandrine,
...et toutes mes excuses, je suis qqfois dans l'impulsivité et c'est la bourde!.
Evidemment Vierge/Asc-Cancer, ça change toutes les observations que j'ai pu faire.
Il y a cependant une connotatin inhibitrice dans l'expression et la défense de SOI due à la coloration
du signe Vierge, même si elle se trouve, méa culpa, en signe solaire cette fois.
Y regarder de plus près, ce sera pour une autre fois...si tu le désires.
Tu dis qu'avec l'âge tu te démarques de ta maman, tu veux simplement qu'elle t'accepte et qu'elle te
dise " je t'aime".
Dire "je t'aime" n'est pas toujours aussi facile qu'on croit, certains ne pourront jamais prononcer avec
les paroles du coeur, pour faire conformiste, oui ils le diront.
Mais faire vrai dans l'instant, vrai avec la tonalité forte du désir qui t'emporte pour le déclarer à
l'autre...Cela, c'est de l'authentique, mais c'est de l'instant fugace, que personne ne gouverne, c'est
aussi l' instant qui ne revient pas ...et oui il y a ceux qui ne peuvent pas dire parce que les mots
s'étranglent dans leur gorge; il y a derrière mille raison à cela qui se trouvent dans leur histoire
personnelle, ils sont autres, ils sont des autres. Il faut les respecter, les attendre ou pas d'ailleurs ...qui
sait ce qui pourra les libérer!
Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne diront jamais qu'ils aiment, tout le monde aime l'amour, ils le feront
qqfois avec des gâteaux, des caresses fugitives, des regards, des fêtes, de la bouffe, de l'argent...etc.
Mais pas avec des paroles, pas avec ce que tu attends en toute légitime espérance avec le regard qui
croise le tien.
Dure, c'est vrai; mais c'est l'humanité, il faut regarder en face. Qqfois ça s'arrange à force de lucidité ,
d'amour propre et de détermination.
...QU'IL EST DIFFICILE D'AIMER...dit en chanson le chanteur québécois.
A bientôt
Je t'embrasse.
Pierre
Bonjour Sandrine,
Je partage tout à fait ce que te dit Pierre concernant le dire : "Je t'aime". Actuellement on le dit à mon
sens un peu trop facilement, cette phrase est dite trop souvent à un stade sentimental ou tout
simplement il est de bon ton de la dire à tout va. Je ne dis pas qu'il ne faut pas la dire mais quand on dit:
"je t'aime", c'est comme si on s'engageait. L'amour est perdant avec ces "je t'aime" trop vite dits, trop
galvaudés, trop banalisés. L'Amour, c'est quelque chose de très fort, qui peut s'exprimer bien au-delà
des mots. Je n'ai jamais entendu ma mère dire : "Je t'aime", ni à moi-même ni à mes 4 frères et soeurs et
pourtant quelle mère elle a été, combien a été grand son Amour pour nous, sans mièvrerie, rigoureux,
très fort, très digne.
Et pourtant, cette mère, après avoir fouillé avec un de ses frères dans les poubelles parisiennes pour se
nourrir a été abandonné à 4 ans (4 ?) par sa mère à l'Assistance publique. Et ce n'est pas tout, sa vie a
été remplie d'épreuves et elle a toujours tenu le coup malgré ses souffrances et ses difficultés. Cela va
faire I9 ans qu'elle nous a quittés et cependant combien elle est présente pour nous ses enfants. Nous ne
pouvons qu'essayer de suivre son exemple.
Sinon, Sandrine je te félicite dans ton emménagement, d'avoir fait une analyse si riche et si pertinente
et si lucide.
Tu tiens le bon bout c'est sûr et tu "entends" si bien ce qu'essaie de nous faire partager Annick de
Souzenelle. En ce qui me concerne, je peux lire et relire « Le symbolisme du Corps Humain », je vais
toujours de découvertes en découvertes.
Bonn, j'ai promis à une voisine malade d'aller la voir ce soir, je file donc et je t'embrasse;
Marcelle
Bonjour Sandrine,
J'ai lu ta projection et ce passage m'a vraiment touchée, tu dis :
"j'aime m'apitoyer comme ma petite fille, j'ai l'impression d'exister. Elle veut, elle aussi, attirer mon attention
pour se plaindre, pour que je fasse attention à elle, que je m'apitoie. Tout cela est une perte d'énergie qui la
fatigue, qui me fatigue puisque elle c'est moi.
Le terme "s'apitoyer" en dit long : on ne reconnait pas la souffrance, le ressenti de cette petite fille. On
n'accepte pas qu'elle ne soit pas forte, imperturbable. Se plaindre et dire que l'on souffre n'est pas
s'apitoyer, c'est dire simplement ce que l'on ressent. Au travers de ce terme, "s'apitoyer", rejaillit ce
manque de considération, ce manque d'attention, cette non- acceptation de cet enfant; De toi en
conséquence.
Je crois que les personnes, dont on n'a pas reconnu véritablement l'existence, auxquels on n'a pas permis d'être
des "enfants" tout simplement, en ne leur permettant pas d'exprimer leur craintes , leurs peurs, leurs peines, en
ne les aidant pas justement à les porter en les écoutant même si cela paraît dérisoire, perdent le contact avec
eux-mêmes, serrent les dents et se forgent une carapace.
Lorsque tu dis "j'aime m'apitoyer" "comme ma petite fille", je ressens toute la peine que tu as dû ressentir
enfant, je peux entendre les phrases : " arrêtes tes simagrées, ta comédie, tu nous ennuies,pleurnicheuse,
trouillarde, arrêtes de geindre, avance, tais-toi, tu n'es plus un bébé"Enfin ce genre de situation où l'enfant n'est
pas considéré comme un enfant, où l'on foule au pied son besoin de réconfort, de confiance.
Entendre la souffrance d'autrui, ou sa propre souffrance, n'est pas s'apitoyer, c'est normal, humain.
Et lorsque tu parles de perte d'énergie, je dirais que la fuite d'énergie ne se situe pas là à mon avis,
mais plutôt dans cette croyance : "je m'écoute trop, je m'apitoie sur mon sort, j'en fait des tonnes pour
attirer l'attention, je dois grandir"
Grandir, devenir adulte, c'est justement pour moi, acquérir certaines facultés : d'écoute, de compassion,
et prendre en charge nos responsabilités.
Si tu veux atteindre ce beau verger fleuri, arrêtes- toi un moment, et serres dans tes bras cette petite
fille, ta petite fille intérieure et dis lui que tu l'entends, que tu entends sa souffrance, et tu peux aussi si
tu le veux, déposer "un petit bisou magique" sur son "bobo", tu sais un de ces petits bisous qui
guérissent tout....
Thérèse, une autre petite fille
Bonjour Thérèse
Ton message m'a fortement touché. Tout ce que tu as dit est vrai. Je n'ai rien à ajouter, tout est là.
Promis je ferai plein de bisous à cette petite fille.
Gros bisous à toi aussi
Sandrine
Bonjour Sandrine,
WOW! quelle réponse !!!
Et en plein déménagement!
Cela valait vraiment la peine d'attendre ton message et nous avons attendu bien peu.
Si j'ai bien compris:
Tu effectues une démarche d'harmonisation avec ta part masculine qui a rapport avec ton passé. Suite
à ton harmonisation avec un nouveau conjoint et avec ton père.
Peut-être une démarche de pardon pour ta période de vie passée avec ton ex?
La prochaine étape ce sera sûrement la femme-enfant en toi qui subira l'opération plus lourde. Pour
couper avec le passé douloureux. Ne plus porter le bagage maternel de ressentiment. Pour elle ta
présence l'a obligé à vivre une vie conjugale dont elle ne voulait plus.
Ta mère n'a elle-même jamais eu personne pour lui dire "Je t'aime" ? Elle n'a peut-être aucune idée de
ton attente envers elle et de l'importance que ces mots ont pour toi.
Une démarche pour aller jouer dehors, et t'affirmer dans le jeu de la vie.
Je t'envoie un gif animé que vient de faire pour toi.
Pour ta petite fille en toi.
De la petite fille en moi qui aime beaucoup jouer avec les images.
Je te suggère aussi de regarder du côté des remèdes de Fleurs de Bach.
Chicory (Chicorée) :
pour l'apitoiement.
Pour ceux qui demandent de l'attention de ceux qui leur sont proches.
Pathétiques.
Quand tu te sens "pauvre, pauvre, petit moi!"
Walnut (Noyer):
Aide à briser les liens en période de transition et de changement.
Déménagement. Dentition, puberté, ménopause.
Le briseur de chaînes.
Willow (Saule):
Ressentiment, rancune, amertume.
@mitiés oniriques,
Carole
Bonsoir Carole, Frane, Pierre, Marcelle, Thérèse et les autres,
Je réponds à vos différents messages pour vous remercier de vos encouragements et de votre
gentillesse.
J'ai l'impression de faire partie d'une famille et j'en suis heureuse. Grâce entre autres à la
compréhension de mes rêves, la guérison est en route et pour moi un nouveau monde s'ouvre à moi.
Je n'ai eu qu'à appuyer sur la poignée de la porte et de m'apercevoir la beauté du monde qui
m'entoure.
Je connais bien les fleurs du Dr Bach et j'en prends en ce moment. Je te remercie Carole pour ce gif,
je t'embrasse ainsi que vous tous et merci encore.
Amitiés
Sandrine