Carl Friedrich GAUSS - Université Paris-Sud

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Carl Friedrich GAUSS - Université Paris-Sud
6ème portrait : Elsa Cassette
ou du DUT d’Orsay au post-doctorat à Toronto
Après un DUT « Mesures physiques » à l’IUT d’Orsay, Elsa Cassette a poursuivi ses
études jusqu’au doctorat en sciences physiques. Elle est actuellement en post-doctorat à
Toronto et incite les étudiants d’aujourd’hui à faire ce qu’ils aiment en apprenant à
découvrir différents univers par le biais des stages.
Quarante portraits d’étudiants d’hier pour étudiants d’aujourd’hui
Quel est votre parcours ?
J’ai tout d’abord fait un DUT Mesures Physiques « Matériaux et Contrôles Physico-Chimiques » à
l’IUT d’Orsay [1], avant de continuer à l’Université J. Fourier à Grenoble avec une Licence 3
« Physique et Chimie ». C’est en fait pendant ma deuxième année d’IUT que j’ai décidé de me diriger
vers la recherche publique, avec mon stage de fin d’année. Je m’intéressais à l’époque
particulièrement à l’interaction lumière-matière. La transition à la fac s’est faite sans aucun souci. De
mon point de vue, le petit plus du DUT est de donner une meilleure vision de pourquoi on étudie cela
et à quoi ça sert, par comparaison avec certains de mes camarades venant de la fac qui, parfois, en
avaient une vision un peu plus floue. De nombreux autres étudiants venaient aussi de DUT et se sont
bien intégrés. Je pense qu’un bon niveau en mathématiques est la seule condition requise pour cela.
Après la L3, j’ai fait une première année de Master purement « Physique » et ensuite un M2R
« Physique appliquée à la Biologie ». Lors de cette dernière année j’ai effectué mon stage de fin
d’étude à l’ESPCI à Paris où j’ai continué en thèse sur la synthèse de quantum dots colloïdaux et leurs
caractérisations structurales (MET, DRX…) et optiques (absorption, fluorescence, temps de vie…).
Et aujourd’hui, que faites-vous?
Je suis actuellement en post-doctorat à l’Université de Toronto [2] où je fais maintenant de la
spectroscopie ultra-rapide (femtoseconde) sur différents types d’échantillons (nanocristaux
inorganiques, nanofils de polymer…). Le passage dans une équipe à l’étranger m’a été
fortement recommandé pour continuer dans la recherche publique et Toronto s’est présentée
comme une bonne alternative aux Etats Unis (j’avais une idée assez précise de ce que je
voulais étudier).
En quoi consiste votre quotidien au niveau professionnel ?
Alors qu’en thèse je faisais de la synthèse tous les jours, ici je passe la plupart de mon temps
sur le traitement des données avec Matlab. Le temps de manips disponible sur le laser est en
effet assez restreint et l’analyse complète des résultats prend plusieurs mois. La recherche
bibliographique, la rédaction d’article et la revue d’article prennent aussi une place importante
en laboratoire.
Restez-vous en contact avec des condisciples? Quel(s) parcours ont-ils suivi ? Quels
métiers exercent-ils ?
Très peu de l’IUT en fait, peut être car nous avons eu des parcours très différents après coup.
Quel(s) conseil(s) dispenseriez-vous à un étudiant d’aujourd’hui pour mieux affronter
demain ?
Je pense que pour réussir ses études, la motivation est essentielle donc je dirais que le plus important
est de faire ce qu’on aime. Le mieux est de réaliser de nombreux stages de fin d’année afin de se
rendre compte directement.
(Entretien : [email protected] )
Sitographie :
[1] http://www.iut-orsay.u-psud.fr/fr/departements/mesures_physiques.html
[2] http://www.chem.utoronto.ca/
Quarante portraits d’étudiants d’hier pour étudiants d’aujourd’hui