La balade théâtralisée au temps de l`impressionnisme

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La balade théâtralisée au temps de l`impressionnisme
Vire
La balade théâtralisée au temps de l'impressionnisme à Vire Normandie
Rendez­vous est donné dès ce mardi 26 juillet 2016 à Vire Normandie (Calvados), pour la
première balade théâtralisée de l'été.
25/07/2016 à 16:32 par Administrateur
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Berthe Morisot et son professeur de peinture, qui enseigne une peinture très académique, à laquelle Berthe
désire résolument tourner le dos. ­
Au temps de l’impressionnisme, le monde artistique était particulièrement misogyne. Il faut se
rappeler que l’École des Beaux­Arts de Paris n’a accueilli les femmes qu’à partir de 1897 !
C’est­à­dire deux après la disparition de Berthe Morisot (1841­1895), l’héroïne de la balade
théâtralisée, écrite et mise en scène par Jean­Claude Jambin.
L’illustre peintre impressionniste Auguste Renoir (1841­1919), pour ne pas être en reste sur le
terrain de la misogynie, a déclaré : « Une femme peintre, c’est simplement
ridicule ! » souligne Jean­Claude Jambin. La balade théâtralisée, dont il est l’auteur et le
metteur en scène, est une évocation de la vie de Berthe Morisot, la seule femme peintre
appartenant au groupe des Impressionnistes.
« Berthe Morisot a pris,
très jeune, des cours de
peinture, comme il était
d’usage à l’époque dans
le milieu de la
bourgeoisie. La
différence, c’est qu’elle
s’est prise au
jeu ! » explique Jean­
Claude Jambin.
Berthe se rebelle
La balade théâtralisée restitue 5 tranches de vie de cette talentueuse artiste peintre.
La première saynète raconte une altercation entre Berthe Morisot et son professeur de peinture,
qui enseigne une peinture très académique, à laquelle Berthe désire résolument tourner le
dos. « C’est le début de sa rébellion contre les conventions académiques », ajoute l’auteur.
Dans la deuxième saynète, elle réalise une rencontre déterminante, en 1868, avec le peintre
Édouard Manet, l’auteur du célèbre tableau « Le déjeuner sur l’herbe », qui fit scandale au
Salon des refusés, en 1863. Il ne respectait aucune des conventions admises à l’époque en
matière picturale.
Génie et misogynie
Le grand marchand d’art Paul Durand­Ruel (1831­1922) apparaît dans la 3e saynète.
« Il rencontre Berthe
Morisot, en 1872, par
l’intermédiaire d’Édouard
Manet. Il la soutiendra en
achetant ses toiles et en
organisant des
expositions. »
Une rencontre entre Claude Monet (1840­1926), Eugène Boudin (1824­1898), Charles
Baudelaire (1821­1867) et Gustave Courbet (1819­1877), chez la mère Toutain, à la Ferme
Saint­Siméon à Honfleur est évoquée dans la 4e saynète. « On verra comment de grands
artistes peuvent adopter un comportement outrageusement misogyne. »
La dernière saynète, plus chorégraphique et drôle, illustrera la technique picturale du
pointillisme. « Elle s’intitule : le cirque des couleurs ».
Emmenée par la troupe Les Hors­Contrôle, composée d’une quinzaine de personnes, la balade
théâtralisée réalisera un parcours devant l’entrée et dans la cour pavée du musée de Vire, à la
fermette, sur les bords du bassin de l’écluse et au cimetière des Augustines.
Les mardis 26 juillet, 2 août et 16 août à 20 h 30, près du musée. Le dimanche 7 août à 18 h,
avec déjeuner sur l’herbe à partir de 12 h. Restauration et buvette sur place. Jeux, guinguette et
vente aux enchères d’un tableau. « Les peintres du dimanche », avec leur matériel, pour
peindre sur le motif, sont également les bienvenus. Sans oublier les visites guidées au musée.
C’est gratuit ! (Repli salle Polinière en cas de mauvais temps). Renseignements : Office de
tourisme du Bocage Normand. Tél. 02 31 66 28 50.
14500 Vire

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