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L’HEBDO CATHEDRALE
2013
FEUILLE DE LIAISON
02 37 21 59 08
RECTORAT
NOTRE DAME DE CHARTRES
N° 383 LE PLANNING…
CELEBRATIONS
Lundi
23
décembre
Messe 11h45 crypte
du 23 au 29 décembre 2013
VISITES
MUSIQUE
ACCORD DU GRAND
ORGUE
Mécénat pour la
14hEcole St Ferdinand (28)
15h Visite Officielle
V des Boscs
Mardi
24
décembre
Messe 18h15 A LA CATHEDRALE
19h Vêpres A LA CATHEDRALE
15h30 Tumlare (Japon)
16h30 Aqualter (Etats Unis)
Messe chanoines 9h cathédrale
9h Travel Corp. (Japon)
Messe 11h45 crypte
10h30 JTB (Japon)
23h VEILLEE MUSICALE
Maîtrise et la Schola de la cathédrale
23H VEILLEE
14h30 VO C Colaisseau MUSICALE
24H MESSE DE LA
Mars Avril 2014 Nouveau
cycle Service Accueil Visites
NUIT DE NOEL
présidée par Mgr Pansard
CULTURE
Pour redécouvrir la
cathédrale
13h-14h répét. GO Patrick
Delabre
RESTAURATION/
ENTRETIEN
restauration du tour du
chœur
(XVIe –XVIIIe siècle) >
Amis cathédrale de
Chartres
Les informations
‘Restauration’ sont
données par la Direction
Régionale des Affaires
Culturelles, maître
d’ouvrage des chantiers.
Signature en
janvier/février d’une
convention avec l’Etat
Les dernières campagnes de
restauration sur le site
DRAC Centre
CRECHE – TOUR SUD
Pendant le temps d’
l’Avent – à la messe de
11h - des personnages
viendront s’y rajouter.
ENSEMBLE:
MAITRISE ET
SCHOLA DE LA
CATHEDRALE
Une vidéo sur les gestes de
la restauration est à votre
disposition sur le mur
ouest du bras sud du
transept (près panneaux
rétro-éclairés).
Elle a été réalisée par
Anne Savalli à la demande
de la DRAC Centre.
animée par la Maîtrise et
la Schola de la cathédrale
Mercredi
25
décembre
9H15 messe du jour de Noël
en latin avec le chœur grégorien
11H MESSE SOLENNELLE
DE LA NATIVITE
présidée par Mgr Pansard
animée
par la Schola de la cathédrale
18h Messe animée par les sœurs
de Saint Paul
10h Détenus du Centre de
Chateaudun / Autorisation
exceptionnelle
14h30 PAS DE
VISITE
Organiste messes
Patrick Delabre
MESSE DE 11H
CHANTS SACRES
SCHOLA
CATHEDRALE
Début 2014 :
Rencontres informelles
entre théologien sur des
verrières de la cathédrale :
Rédemption, paraboles
(Bon Samlaritain, Fils
prodigue) et ensemble du
haut chœur – rond point.
En cours, re-disposition
des brancards / podiums des
grandes célébrations dans
les locaux de stockage.
Tour du chœur – couloir
crypte – dépôt crypte –
resserres
Projet.>
Utilisation d’un couloir
(niveau crypte – sous
transept sud, côté est).
Aménagé pour base
logistique et réunions de
chantier.
CELEBRATIONS
Jeudi
26
décembre
Messe 11h45 crypte
Messe 18h15 A LA
CATHEDRALE
19h Vêpres A LA CATHEDRALE
Vendredi
27
décembre
Messe chanoines 9h cathédrale
VISITES
9h JTB (Japon)
MUSIQUE
CULTURE
7h30-10h répet. GO Laurent Bouis
En cours – service
Accueil-Visites :
Initiation à la Foi
Chrétienne pour les futurs
guides japonais .
14h30 VO C Afota
15h30 Gr. Coste
Architecture
CRECHE – TOUR SUD
14h30 VO B Hébert
Messe 11h45 crypte
Samedi
28
décembre
Dimanche
29
décembre
PARTIE RESERVEE A
LA PRIERE –
AU DELA DE LA
DEUXIEME TRAVEE
-Plan de la cathédrale
-Présentoir de vente des
veilleuses
19h30-répétition GO P. Delabre
9h JTB (Japon)
Messe 11h45 crypte
14h30 VO F Saulière
18H MESSE
20h15 Crypte aux
chandelles (groupe
japonais)
7h30-10h répet. GO Laurent Bouis
Novembre-Décembre :
Observations d’une
étudiante en master
d’éthologie Paris XIII /
comportement et
interaction des êtres
vivants.
Sens de découverte,
cohabitation prière/
visite…
Organiste messes
Laurent Bouis
Pas de messe grégorienne à 9h15
10H MESSE
RADIODIFFUSEE
FRANCE CULTURE
CHŒUR :
Réparations à venir sur la
signalétique Narthex/Nef
10h30 JTB (Japon)
Quatre groupes
Messe 18h15 A LA CATHEDRALE
19h Vêpres A LA CATHEDRALE
RESTAURATION/
ENTRETIEN
14h 30 VO
F Saulière
avec la participation du
chœur grégorien
11H15 GRAND MESSE
12h15baptême
16h NOEL AUX GRANDES ORGUES
16h- NOEL AUX
GRANDES ORGUES
Thomas Ospital
prix Duruflé et prix du public
au concours international de
Chartres 2012
17h15 Vêpres / 18h Messe
MEDITATIONS SUR ‘NOEL’ - UN VITRAIL DE CHARTRES
Trois regards sur un magnifique panneau de vitrail, qui nous ‘fait voir’ le mystère de Noël.
REPRISE DE LA
RENOVATION DES
ENDUITS INTERIEURS
MAI 2014 > TROIS
TRAVEES DE LA NEF
(LES PLUS PROCHES DE
LA CROISEE)
CHOEUR
CRECHE – TOUR SUD
SAINT SACREMENT
> MAITRE AUTEL
Après restauration du chœur.
Stalles interdites /
Chaises disposées à gauche
et à droites du maître autel,
en contrebas des marches,
pour les personnes souhaitant
adorer le saint sacrement
Conférence du Service Accueil-Visites. Marie-Claude Caquineau.
Composition admirable de La Nativité dans laquelle l’enfant occupe le centre et le haut comme
à l’âge roman. Il est comme sur un autel. C’est lui que Marie, toute investie du bleu du ciel, et
allongée à la façon byzantine, nous, indique du bras. Au-dessus de lui, l’âne et le bœuf
traditionnels depuis le début du christianisme. On retrouve ces grands rideaux, ici bleus et
blancs : c’est le ciel qui s’ouvre. Au pied du lit, Joseph médite et veille dans le silence. En haut
à droite , c’est l’étoile annoncée par Balaam que les mages vont suivre ; La lampe au-dessus est
bien là , nous sommes dans la lumière de la fête de Noël : l’Emmanuel, « Dieu avec nous »
annoncé par Isaïe.
Réunion auprès des parents de catéchisme à Chelles.
Au-dessus de l'enfant-Jésus la veilleuse du Saint-Sacrement entre les voiles du tabernacle,
l'étoile étant sur la droite. Jésus sur l'autel. Marie invitant du doigt à le contempler.
La traditionnelle mangeoire dans laquelle est couché Jésus est signe qu'il se donne en nourriture
pour tous les hommes. Ceci est à rapprocher de l'autel sur lequel est célébré le repas
eucharistique. On ne peut lire ce vitrail de la Nativité sans lire aussi l'Eucharistie, par laquelle
Jésus demeure avec nous tous les jours.
Le bébé possède une tête d'adulte. Il est enroulé de bandelettes, comme au tombeau. Chez Luc,
le seul signe de la Résurrection est le linceul roulé. On peut faire le parallèle avec les langes
dans lesquels est enveloppé le bébé. Le rideau ouvert représente le rideau du temple qui s'est
déchiré en deux quand Jésus est mort. On ne peut donc non plus lire ce vitrail sans y voir la
mort et la Résurrection du Christ.
Vitrail central de la façade ouest / troisième panneau
Extrait de notre site internet – Texte de Valérie Guillot
Le bœuf et l’âne ne sont pas simplement le produit d’une imagination pieuse: la foi de l'Église dans l'unité de l'Ancien et du Nouveau Testament, leur a
donné un rôle comme un accompagnement de l'événement de Noël. On peut en effet lire dans Isaïe: «Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne la maison
de son maître, mais Israël ne la connaît pas, mon peuple ne comprend pas». Les Pères de l'Église ont vu dans ces paroles une prophétie qui anticipait le
nouveau peuple de Dieu, l'Église composée de Juifs et de païens. Devant Dieu, tous les hommes, Juifs et Gentils, étaient, comme le bœuf et l'âne, sans
raison ni connaissance. Mais l'enfant dans la crèche a ouvert leurs yeux pour qu'ils reconnaissent dés à présent la voix de leur Seigneur, la lumière du
monde symbolisée par la lampe à huile. Marie, Joseph, l’âne, le bœuf sont ceux qui dans la simplicité ont reconnu la divinité de l’Enfant Jésus.
Sur le côté droit, légèrement en retrait, Joseph semble assoupi. Il est là, sans être là, dans une attitude pensive. Il nous rappelle par son attitude et sa
position qu’il n’est pas le père biologique du Christ et que la naissance de ce dernier est bien d’origine divine.
REPONSES EN IMAGES
L’EPHOD ET LES DOUZE PIERRES
Aux questions qui parviennent au rectorat de la cathédrale – surtout au travers des guides du Service Accueil- Visites – nous répondons en images. Les sujets sont variés
et mettent en relief des aspects insoupçonnés la cathédrale. Même si elles n’étaient pas initialement destinées à publication, l’ensemble de ces réponses ne manqueront
pas d’intéresser nos lecteurs. Cinquante troisième question: quelle est cet étonnant attribut que porte Pierre au portail nord ?
Saint Pierre, au portail nord, a, passé autour du cou un curieux ‘collier’, qui prend la forme d’un rectangle, lui même divisé en douze. Dans une
visite du Service Accueil-Visites, vous il a été indiqué qu’il s’agissait d’un symbole juif, l’ephod. Pouvez-vous en préciser la signification et
expliquer pourquoi saint Pierre porte ce curieux objet?
L’ephod est un vêtement dont disposait le grand prêtre de la religion juive, quand il officiait dans le temple de
Jérusalem. Il comportait de nombreuses caractéristiques, dont les épaulettes – décorées de pierre d’onyx – et le
pectoral, ou étaient disposées douze pierres précieuses, chacune étant gravée du nom d’une tribu d’Israël. A
l'endroit où l'éphod couvrait la poitrine du grand prêtre, il y avait un ornement carré, nommé le rational ; en hébreu
choschen, dans lequel étaient enchâssées douze pierres précieuses. On y avait gravé les noms des douze tribus
d'Israël : un nom sur chacune des pierres. L'éphod retournait par derrière, ceignait la tunique, et venait se nouer par
devant, comme c’est le cas de certains vêtements liturgiques.
Les chrétiens n’ignorent pas cet emblème sur lequel disserte par exemple St Jérôme. Plusieurs évêques du MoyenAge – quelques rares textes existent sur le sujet – ont porté un rational. On comprend que l’objectif était d’affirmer
la continuité entre Ancienne Alliance et Nouvelle Alliance : le Christ serait le nouveau grand prêtre du culte rendu à
Yahvé.
Le pape Paul VI en faisait usage, ce que plusieurs groupes intégristes ont désigné comme révélateur d’une
prétendue trahison. « L'usage de l'Ephod (insigne rituel, judaïque et maçonnique) qu'il portait sur sa poitrine jointe
à la Croix pectorale et à l'anneau du pêcheur, montre qu'il était un descendant de Caïphe, le Grand-Prêtre
hérétique.[…] Pour sauver notre Foi, il faut décrypter l'énigme inquiétante du pape Montini – et les photos de Paul
VI nous fournissent la clé de l'énigme. Cela nous aidera à comprendre ses décisions: son œcuménisme répété, son
dialogue humaniste, la carence de spiritualité surnaturelle. » La statue de la cathédrale apporte le meilleur démenti à
ces théories du complot.
Le pape François y a consacré un long passage d’une homélie, le 28 mars 2013, Jeudi saint. « C’est avec joie qu’en
tant qu’Evêque de Rome, je célèbre cette première Messe chrismale. Je vous salue tous avec affection, vous en
particulier chers prêtres qui vous souvenez avec moi aujourd’hui du jour de votre Ordination. […] Les vêtements
sacrés du grand prêtre sont riches de symboles ; l’un d’eux est celui du nom des fils d’Israël inscrit sur les pierres
d’onyx qui ornaient les épaulettes de l’éphod, dont provient notre actuelle chasuble, six noms sur la pierre de
l’épaule droite, et six sur celle de l’épaule gauche (cf. Ex 28, 6-14). Sur le pectoral aussi étaient inscrits les noms
des douze tribus d’Israël (cf. Ex 28, 21). C’est-à-dire que le prêtre célèbre en chargeant sur ses épaules le peuple qui
lui est confié, et en portant leurs noms gravés en son coeur. Revêtir notre humble chasuble peut bien nous faire
sentir, sur les épaules et dans notre coeur, le poids et le visage de notre peuple fidèle, de nos saints et de nos
martyrs. De la beauté de la chose liturgique, qui n’est pas seulement un ornement et un goût pour les vêtements,
mais la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé, considérons-en l’action !
Il n’est pas très étonnant de voir un tel choix au portail nord. En effet, parmi les grandes statues qui y encadrent la
porte centrale, Saint Pierre est l’unique chrétien parmi tous les prophètes juifs – d’où la volonté d’affirmer le lien de
Pierre avec le grand prêtre du temple de Salomon. Il est placé en symétrique de Melchisedech, prêtre mentionné
dans le Genèse. Il représente un point d’aboutissement pour les neuf statues précédentes, si on les lit de gauche à
droite, de façon chronologique: Moïse, qui institue le rôle du grand prêtre, d’Isaïe et de Jérémie, qui mentionnent
ses actes pour le meilleur et le pire, Siméon, qui fréquente le temple de Jérusalem en attendant d’y accueillir le
sauveur.
Cathédrale – Portail nord
Essai de Restitution – site israélien
Autre restitution – site juif américain
Enfin, il ne fait guère de doute que l’un des concepteurs du portail (voir notamment la place donné à Job) est le chancelier Pierre de Roissy.
Nous avons publié dans l’hebdo-cathédrale (N°s 369, 370, 371, 372) son sermon sur les douze pierres précieuses. C’est dire que la symbolique
des pierres lui était chère et qu’il n’a évidemment pas manqué l’occasion de la mettre en valeur. Voici donc la liste des douze pierres :
JASPE : silice impure, dense, colorée par taches ou bandes, variété de chalcédoine; différentes couleurs / SAPHIR : vient de l’hébreu « sappir »
qui veut dire : « la chose la plus belle»; bleu scintillant, variété de corindon / CHALCÉDOINE : quartz blanc ou gris / ÉMERAUDE : vert,
translucide / SARDONYX : (litt. «onyx de Sardaigne») : variété d’agate d’aspect semi-transparent, diverses couleurs >> dans le texte de Pierre
de Roissy, marbrures noires, blanches et rosées / SARDOINE : variété de chalcédoine; rouge sang ou brun-rouge / CHRYSOLITHE= PERIDOT
: jaune-vert / BÉRYL : Émeraude de couleur bleu ciel, jaune, rose ou incolore. >> dans le texte de Pierre de Roissy, jaune / TOPAZE : variété de
corindon; couleurs diverses, très transparent. >> dans le texte de Pierre de Roissy, nuance bleue / CHRYSOPRASE : vert pale; variété de
chalcédoine / HYACINTHE : Sorte de diamant jaune transparent, rouge ou orangé. >> pas de couleur dans Pierre de Roissy / AMÉTHYSTE :
quartz violet
Améthyste
Béryl
Hyacinthe
Jaspe vert
Chalcédoine (bleue)
Saphir
Chrysolithe
Sardoine
ILS PARLENT DE CHARTRES
Chrysoprase (pourpre)
Sardonyx
Emeraude
Topaze
GEORGES LEBRUN KERIS - ODE TRIOMPHALE POUR NOTRE DAME DE CHARTRES
(3)
Lebrun Keris (1910-70) est une personnalité originale, représentative, au travers de ses activités multiples, des chrétiens ‘engagés’ de l’après deuxième guerre mondiale.
Spécialiste de géopolitique, homme politique, journaliste et poète. Il est l’auteur d’un texte très méconnu, daté de 1935 et publié en 1949, composé après un pèlerinage
(marquant) à Notre Dame de Chartres. Nous avons choisi de vous le faire partager: métaphores puissantes et inattendues, profondeur théologique et esthétique, ce texte –
lourdement marqué par l’ambiance des années 30 – mérite d’être ‘déclamé’ intérieurement pour en retrouver le souffle.
III Le chant des foules
Seigneur, nous voici dans la cathédrale, comme en ton Christ toutes choses,
Nous voici dans cette lumière, plus dense que le soleil et plus douce qu’un crépuscule,
Cette lumière qui nous baigne et qui nous lie comme l’Esprit unit l’Eglise…
Jérusalem ressuscitée, toutes tes pierres se tiennent ensemble,
Agrégées dans un seul amour.
Verbe de Dieu, voici le lieu de ta présence, mais voilée comme au Sacrement.
Tu t’es voilé d’une douceur, ô douceur ineffable et tendre !
Ainsi, devant ta Divinité, tu mets ton Humanité comme une ombre…
Et vivant dans ta lumière sans brûlure, mon âme émerveillée peut dire :
« A l’ombre de mon Bien-Aimé, je me suis assise »
Je me suis assise dans ta douceur, et Toi-même tu l’as écrit,
Je ne craindrais pas les phantasmes de l’ombre ou le soleil en plein midi…
O cathédrale abritant le silence et la Présence, telle, au fond de l’âme, la paix.
O grande paix surgie de notre terre !
Tente dressée sur le Thabor.
Au sommet du Thabor nous avons dressé notre tente.
Il fait bon être ici, Seigneur ! Et ce n’est ni Moïse ni Elie qui parle,
Mais Toi-même…Nous voici baignés dans cette grande nuée lumineuse,
Ta cathédrale…Et comme hors de moi je dis que j’aime ta maison,
La résidence de ta Gloire.
Seigneur, nous voici dans ta Cathédrale, comme en Toi-même toutes choses.
Liés à la Cathédrale par un mystère de lumière,
Liés à la Cathédrale ainsi notre âme à ton Eglise,
A ce Christ communiqué où nous buvons, comme à ses plaies,
Dans l’entaille des sept sacrements.
Des poètes ont pu connaître le désespoir, mais nous nageons dans la certitude inattaquable.
Comme dans l’or et le béryl crépusculaire de la cathédrale en plein midi.
Vieux Kayam ! Ah ! Tu peux chanter le vin et les roses ! Tu peux faire nager des roses dans ta coupe !
Tu peux vanter ton désespoir et ta fausse joie devant l’atroce appât du vide…
Nous croyons, et le monde n’est pas une boule jetée dans le chaos,
Un œuf prêt d’éclater au premier choc, un accroc dans l’absurdité du néant :
Le monde est une cathédrale où retenir la Présence.
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REDACTION : GILLES FRESSON – ATTACHE DE COORDINATION
Six pages
N° 383