Mise en page 1 - Centre Hospitalier de Polynésie française
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ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 1 # 6 • TRIMESTRIEL - JANVIER 2010 métier DSIO La La Direction Direction du du Système Système d’Information d’Information et et de de l’Organisation l’Organisation événement Les internes du CHPf portrait bilan l'unité de grippe A Un rameur au grand cœur ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 #6 6 17:07 édito sommaire 04 métier > DSIO 06 missions > Mission d'experts d'aide et d'appui organisationnel des laboratoires > Mission d'experts d'aide et d'appui organisationnel du bloc opératoire 12 enquête > Crèche et garderie 14 événement > Cadre de santé en pédiatrie > Les sapins du cœur > Gestion des internes au CHPf 18 bilan > L'unité grippe A (H1N1) 20 échange > Extrait de "l'ouvre boîte", magazine interne du CHT Nouméa 24 Page 2 portrait > Un rameur au grand cœur ea MAG est le journal interne gratuit du CHPf. Comité de rédaction : Directrice de la Communication : Anne-Marie Jeannette Secrétaire : Ingrid Haiti. Conception graphique : www.wakeup.pf Photos : CHPf, Wake Up! Tirage : 600 exemplaires sur papier recyclé Le futur n’est pas un lieu où l’on se rend mais un endroit que l’on construit. Partant de cette maxime nous avons décidé au CHPF de participer collectivement à la construction d’un avenir radicalement différent, ancré dans le 21ème siècle en un mot à être le pôle d’excellence sanitaire de l’Océanie pour les 20 prochaines années au moins. Les services les plus impactés par les nouvelles technologies comme les laboratoires, les blocs,la radiothérapie… se préparent à vivre une mutation fondamentale mais également les autres disciplines où chacun est animé par la même obsession : mieux servir le malade et, en général, les clients qui choisissent l’hôpital pour des examens ou des soins. Le service de la formation et de la gestion des compétences a décidé de se mettre à l’écoute des agents pour nous aider tous à nous engager dans cette belle aventure, sans nostalgie et en conservant intacte notre passion pour notre métier d’hospitalier qui est notre principal moteur car comme disait Saint Augustin : « Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion ». Louis Rolland, Directeur Général E’ere te mahana nō ‘ananahi i te tahi vāhi e haere ra, e vāhi ra e patuhia. Ia au i teie mana’o pa’ari, ua ‘ōpua mātou, tō te Fare ma’i o Porīnetia farāni, i te fa’aō ‘āmui i roto i te patura’a o te tahi ‘ananahi ta’a’ē mau, i niuhia i ni’a i te 21 o te tenetere, oia ho’i ia riro ei poro maita’i hau ‘ē o te ‘ea i ‘Oteania nō na matahiti e 20 e terehia atu nei. Tē fa’aineine nei te mau piha ‘ohipa e fa’areruhia e teie mau ravera’a ‘āpī, mai te mau piha tuatāpapara’a, te mau piha tapūra’a, te mau piha hi’opo’ara’a rati’o, etv, i te ora i te tahi tauira’a hurita’ere, e tae atu i te vetahi mau piha ‘ohipa ‘ē atu, i rautīhia te ta’ata ta’i tahi i taua ā hina’aro hōhonu ra : tāvini maita’i atu ā i te ma’i, oia te hōani i mā’iti i te fare ma’i nō te rave i te tahi mau hi’opo’ara’a, e aore ra te tahi mau utuutura’a . Ua fa’aoti te piha ‘ohipa ha’apa’arira’a tōro’a e te tī’a’aura’a ‘iterave e fa’aro’o hau atu ā o ia i te mau rave ‘ohipa nō te tauturu ia tātou pā’ato’a ia rave i taua tere fa’ahiahia ra, ma te mihi ‘ore e ma tē tāpe’a pāpū i tō tātou here i tō tātou tōro’a utuutu ma’i, o tei riro ho’i ei ito mātāmua roa nō tātou, e mai tā Augustin Peata i parau na : « Te ta’ata e mo’e i roto i tōna hina’aro puai, e iti tāna e mo’e i tei mo’e tōna hina’aro ». Te ra'atira'a fa'atere rahi Louis Rolland tāne ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 3 LE SAVIEZ-VOUS ? Les départs à la retraite depuis le 1er janvier 2009 Le Centre Hospitalier remercie les agents en photo ci-dessous pour leurs années de service au sein de l’hôpital, pour leur dévouement, et tout ce qu’ils ont apporté directement ou indirectement aux patients polynésiens. EA MAG leur souhaite une très bonne retraite, beaucoup de joie et de bonheur pour toutes ces années à venir. Corinne CALLOT Eric CHELON Brigitte DAVID Noël LE GAYIC Isabelle DOVETA Renée ROBIN Le service de la formation et gestion des compétences Le Centre Hospitalier est le principal Hôpital de la Polynésie française. Notre établissement de santé a pour mission de prendre en charge toute personne ayant besoin de soins. Il assure l’urgence et la permanence des soins, l’enseignement et la formation du personnel de santé médical et non médical ainsi que des actions de prévention et d’éducation pour la santé. Au sein de la Direction des Ressources Humaines et des Affaires Médicales, le pôle de la formation permet de répondre au mieux aux besoins du personnel, de conseiller et d’orienter. Depuis le mois de mars 2009, il y a eu du mouvement à la Direction des Ressources Humaines, Madame Anne SOULIGNAC a cédé sa place à Melle LE GAYIC Vaitea. Mon nouveau poste à la DRH – Pôle de la Formation : Ma nouvelle fonction de Chef de bureau de la formation est une orientation professionnelle différente de celle que j’avais avant. En effet, depuis 2002, j’exerçais les fonctions d’hôtesse ménagère jusqu’au 08 mars 2009. Ce nouveau poste est très enrichissant et intéressant. Il m’a permis de voir que la formation est un réel besoin pour nos agents. J’apprécie beaucoup ma relation professionnelle avec l’ensemble du personnel de la DRH. Le relationnel est le cœur d’une bonne activité professionnelle. Le Pôle de la formation permet de répondre au mieux aux besoins des agents par rapport à leur activité professionnelle et aux projets de l’établissement. Mauruuru et Mauruuru roa ! Françoise SIMON Notre Ami, collègue de travail TAPI MAAU Robinson nous a quitté le 05 décembre 2009 à 53 ans. Il a servi le Centre Hospitalier de Polynésie française pendant 31 ans comme magasinier, agent à la reprographie et ensuite aide-déclarant en douane. Serviable, aimable, il était apprécié par tous les collègues. Le personnel de Centre Hospitalier de Polynésie française adresse ses sincères condoléances à sa famille. Vaitea LE GAYIC Réception des agents : Lundi – Mercredi – Vendredi de 07h00 à 11h00 Mardi – jeudi de 13h30 à 15h30 ou sur rendez-vous Où nous trouver ? A la DRH, au premier étage, premier bureau à droite. Comment nous contacter ? Email : [email protected] Email : [email protected] Tél. : 46.63.45 – 46.61.11 Fax : 46.62.87 Kura BOOSIE Vaitea LE GAYIC eaMAG #6 03 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 4 ngue… tirez la la métier La Direction du Système d’ A quoi sert l'informatique hospitalière ? Elle contribue tout simplement à sauver des vies ! Pourquoi ? Parce qu'elle favorise un meilleur partage de l'information et qu'elle permet de donner la bonne information, au bon moment, à la bonne personne, elle augmente l'efficacité de la chaîne de soins. Exemple de Partage d’Information Médicale : Le D.M.P. Web • Le Système d’Information Hospitalier (SIH) est destiné à l’amélioration de la qualité des soins par l’accès instantané à toute information utile en matière de santé tout en tenant compte des problèmes d’économie de la santé. • Le Système d’Information Hospitalier doit prendre en compte l’organisation du système décisionnel de l’hôpital ainsi que l’organisation médicale pour permettre la communication et l’articulation entre la structure de décision et l’utilisateur. La Direction du Système d'Information et de l'Organisation (DSIO) est une entité transverse au service de tous les acteurs hospitaliers. Le Directeur en charge de la DSIO est Mr Francis PEZET. 1. Elle est un véritable prestataire de service pour l’ensemble des services de l’établissement. Pour chaque projet d’informatisation, la DSIO doit donc avoir une mission d’écoute et de conseil en terme de choix technique. Elle devra mettre en place une démarche projet en désignant un référent (ou responsable projet utilisateur) qui sera l’interlocuteur de la DSIO au sein du service demandeur et qui permettra de mieux réussir l’intégration des applications informatiques en particulier au niveau des unités de soins. 04 eaMAG #6 2. Elle effectue également une veille technologique permanente et de validation technique de solutions innovantes dans le domaine informatique et en technologie hospitalière permettant ainsi de proposer des outils destinés à améliorer la qualité des soins. La DSIO pilote l'informatisation des services de l'hôpital sur un plan tout autant technique que fonctionnel et stratégique. Sur le plan stratégique, c'est au patient que reviennent les progrès que permettent les nouvelles technologies : • Circulation de l'information beaucoup plus rapide sur les résultats d'examens, sur les traitements ou les consultations. • Diffusion de l'information entre services mais aussi à l'extérieur de l'hôpital, notamment pour participer aux réseaux de soins. • Contrôle des processus et donc aussi contrôle des coûts. La DSIO en chiffres La base de données patient Individus Dossiers d’hospitalisation Dossiers de consultation Documents médicaux Dossiers analyses labo 2009 339 740 472 250 5 934 100 4 157 250 2 359 700 Infrastructure matérielle et logicielle 70 serveurs + de 800 postes de travail (PC, Client Léger) + de 500 imprimantes + de 40 logiciels ou pro logiciels métiers +14 millions de documents dans le dossier patient 2006 304 061 377 894 4 347 005 3 120 104 1 625 593 2001 260 000 275 000 2 811 000 1 952 000 1994 161 000 112 000 518 000 323 000 Services + de 26 000 appels/an (Moyenne de 70 à 80 appels /jour) à la Hotline + de 6 000 courriels par semaine, 200 connexions simultanées sur Internet Administration de + de 1 200 profils informatiques ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 5 et faites a aaahhh ! me d’Information et de l’Organisation La DSIO s'appuie sur trois pôles d'activité : * En amont : une équipe responsable des projets d'informatisation et de l'accompagnement au changement. * Au niveau de l'infrastructure technique : une équipe chargée de l'architecture des réseaux, de la sécurité, de l'administration, des systèmes et de la convergence voix-données. * En aval : une équipe responsable du support auprès des utilisateurs : support technique, Hotline et formation. La D.S.I.O. c’est quoi ? La D.S.I.O. c’est une vision : Le Schéma Directeur du Système d’Information et de Communication 2008 – 2012 qui donne la feuille de route concernant l’évolution et la mise en place du Système d’Information en lien avec le Projet d’Etablissement et le Projet Médical. La D.S.I.O. c’est une énergie : L’informatique c’est avant tout de l’humain. L’énergie de l’ensemble de l’équipe de la D.S.I.O. est mise au service de la réussite de vos projets informatiques. La D.S.I.O. c’est un esprit : l’esprit de conquête technologique qui anime l’équipe informatique, L’esprit de service qui motive l’engagement de la D.S.I.O. L’esprit de partage qui distingue la D.S.I.O Le Schéma Directeur du Système d’Information et de Communication 2008-2012. En 2008 une équipe d’experts en Système d’Information de Santé animée par Martine LABROUSSE est venue pour faire un bilan du précédent Schéma Directeur qui couvrait la période 2003-2007 et pour le réactualiser sur la période 2008-2012. Le bilan du précédent Schéma Directeur est totalement positif. En effet le scénario retenu pour l’évolution du SIH a été mis en œuvre avec succès. L’évolution de l’architecture du SIH et des compétences des équipes permettent de poursuivre son enrichissement fonctionnel et d’envisager l’ouverture du SIH vers l’extérieur. Orientations stratégiques 2008-2012 - Réussir l'ouverture du nouvel hôpital. - Contribuer à une prise en charge globale du patient pour une meilleure qualité des soins et une meilleure efficacité de la structure hospitalière. - Mettre en oeuvre une démarche qualité transversale dans tous les domaines de l'hôpital : médical, soignant, médico-technique, technique et administratif. - Permettre l'ouverture sur l'extérieur dans le cadre du système d'information de la Polynésie française. - Disposer d'outils de pilotage permettant une meilleure connaissance de l'activité, une gestion facilitée des ressources et une gestion décentralisée par pôle d'activités et/ou services et/ou départements. Pour aller plus loin : K:\PUBLIC\Projet d'Etablissement \Projet Système d' Information eaMAG #6 05 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 6 ça colle… mission Mission d'experts d'aide et d'appui or Intervenants : • François MOREAU-GAUDRY, PU-PH Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux. • Louisette FLAMARY, cadre supérieur médico-technique, du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux. Interlocuteurs : • Anne-Marie JEANNETTE • Bruno DUCLOS OBJECTIFS DE LA MISSION : Très tôt après sa prise de fonction, Monsieur Louis Rolland Directeur Général du CHPF, a souhaité que le laboratoire du nouvel hôpital du Taaone, soit équipé d'une chaîne robotique. - Rationaliser l’organisation du laboratoire dans Il nous a expliqué que la réorganisation des laboratoires le nouvel hôpital en était inenvisageable sans cela, et que nombre intégrant l’automation. - Organiser les ressources humaines et matérielles des 2 laboratoires actuels (Biochimie et Biologie). - Développement de synergies avec le laboratoire MALARDE. d'établissements publics ou privés métropolitains se sont appuyés sur la robotisation pour mutualiser les activités, et recomposer le paysage de la biologie hospitalière. Sans trop m'étendre sur le sujet, le constat de nos collègues métropolitains est que cela permet des gains de productivité que l'on peut traduire globalement par : • un accroissement de la rentabilité des investissements pour tout ce qui concerne la chaîne analytique, • des gains en terme de ressources humaines. Bien sûr cette approche peut paraître réductrice et orientée "finance" (encore des "gros mots"…on produit plus, plus vite, avec moins de ressources humaines…) Cependant, il ne faut pas s'arrêter à cela, voir au-delà, et se poser la question : "Qu'est-ce que ça va apporter aux patients et aux professionnels (je nous dispense volontairement de l'approche économique)?" Pour le patient, c'est plus de confort, car moins de tubes prélevés, et pour les professionnels soignants, grâce à la fiabilisation des processus liés au circuit du prélèvement ou encore à la robotisation proprement dite, c'est une amélioration du délai analytique (qui est déjà très correct, il faut le souligner), voire même de la prestation des laboratoires, car les activités peuvent croître qualitativement et quantitativement, au gré de l'apparition de nouvelles techniques ou activités. Pour les laboratoires, qu'il va bientôt convenir d'appeler le laboratoire, les effets sont multiples. Une chaîne robotique permet de rendre plus efficiente l'organisation car, d'une part, elle est peu consommatrice de ressources humaines, ce qui permet des redéploiements vers d'autres secteurs d'activités à réponse différée, et que d'autre part, la chaîne participe à la démarche de rationalisation par un effet induit très intéressant ; 06 eaMAG #6 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 7 ! et ça tient ui organisationnel des laboratoires le rapprochement des professionnels des différentes spécialités, biologistes ou techniciens. Il faut bien comprendre que c'est de ce point de vue que le projet est difficile, car jusqu'à aujourd'hui les laboratoires du plateau technique, voire même les unités qui les composent, sont des entités indépendantes, très spécialisées, dont les professionnels travaillent chacun de leur côté, avec un fort sentiment d'appartenance à un laboratoire, une équipe, une histoire. De ce point de vue, la chaîne catalyse une petite révolution culturelle, car elle créé un espace de travail où tous les professionnels vont devoir se côtoyer, et collaborer pour atteindre des objectifs communs. (Cela dépasse d'ailleurs largement les frontières de la robotisation, pour impacter toutes les spécialités et composantes du laboratoire). Vous l'avez compris, la difficulté majeure est finalement d'amener les gens à faire le deuil de tout un passé, de toute une histoire, pour aller vers quelque chose de totalement nouveau, aux contours encore flous, sans que les règles de la future organisation ne soient encore clairement définies. La robotisation… c'est donc… un grand bond dans l'inconnu ! Sur le terrain,il est difficile de trouver un équilibre autour de la réflexion provoquée par la chaîne. Tous les professionnels n'y trouvent pas un avantage, et les intérêts des uns sont souvent en compétition avec ceux des autres. Ma seule certitude en la matière (si je peux me permettre d'avoir des certitudes) est qu'il ne faut pas arriver dans le nouvel hôpital en calquant l'existant. Cela n'aurait aucun sens en terme de rationalisation, d'autant que les professionnels vont partager le même espace, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Depuis octobre 2009, les laboratoires ont commencé à travailler sur la robotisation, et très rapidement le choix d'une configuration a été arrêté. Les véritables difficultés sont apparues dès qu'il a été question de s'organiser autour de ce nouvel outil, de partager et d'aménager l'espace ou encore d'envisager des mutualisations. Monsieur Rolland a alors pensé qu'il était souhaitable d'avoir un regard extérieur pour nous aider à comprendre les points forts et les points faibles des organisations en place, et pour faire des choix pertinents pour arriver dans le nouvel hôpital en visualisant une cible : un laboratoire hospitalier unique, intégrant la robotisation, et fruit de la mutualisation des services existants. C'est à la suite de cette réflexion que nous avons accueilli une mission d'aide et d'appui menée par deux experts proposés par Monsieur Alain Hériaud, Directeur Général du C.H.U. de Bordeaux, le Professeur François Moreau Gaudry (MCUPH) et Madame Louisette Flamary (CSS médico-technique). Du mardi 30 juin au jeudi 7 juillet, sous l'égide de la Direction de la Communication qui a organisé l'événement, les 2 experts sont allés à la rencontre des biologistes des laboratoires et du CTS, des techniciens, des informaticiens, du personnel biomédical, du président de la CME, Monsieur Marjou, de Monsieur Musso, Conseiller technique du Ministre de la Santé, et enfin de l'ensemble du personnel directorial, médical et paramédical de l'ILM, car il faut savoir qu'après la mutualisation des laboratoires, a été évoquée la possibilité de mutualiser CHT et ILM… Très synthétiquement, voici leurs conclusions à la fois sur la robotique, et sur le scénario cible de configuration de la biologie pour le nouvel hôpital. Pour les experts les avantages de la robotique se déclinent en plusieurs axes : • maîtrise des dépenses • maîtrise de l'augmentation de l'activité • consolidation en regroupant les activités sur la chaîne • réduction des volumes de sang prélevé au patient • réduction des risques pour les opérateurs • gain de productivité avec redéploiement des techniciens. Que du bon… même si ce n'est pas révolutionnaire… mais ça a le mérite d'être rapporté par des experts indépendants. eaMAG #6 07 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 8 ça colle… mission En revanche, ce qu'il faut souligner, c'est la position centrale de l'informatique dans un système où la performance sera évidemment intriquée aux futurs développements de la prescription informatisée (Francis et vous tous, à bientôt…). Le scénario cible des experts s'appuie sur un constat initial :" …[ nous avons noté une forte séparation des activités en deux laboratoires qui ont un fonctionnement indépendant…]…[…il existe un manque de transversalité au niveau de la réception des échantillons, dans le paramétrage de l'outil informatique et peu d'approche stratégique globale en terme d'équipements et de gestion des stocks.]…[l'évolution actuelle de la majorité des laboratoires passe en effet par cette étape (robotisation) et la réorganisation qui en découle.]" Clairement, ce constat met d'abord l'accent sur un manque de collaboration entre laboratoires et intègre la robotisation comme artisan de la mutualisation. SCENARIO CIBLE NOUVEL HOPITAL Gare Pneumatique Réception d’échantillons Unité d’anatomo pathologie Unité de Biochimie Hormonologie Toxicologie PLATEAU TECHNIQUE ROBOTISÉ Biochimie - Hormonologie Toxicomanie - Gaz du sang Immunoanalyse - Sérologie Hématologie - Hémostase Unité d’hématologie hémostase Plateau technique de Biologie moléculaire Unité de Microbiologie Sérologie ? CTS Dès lors, les experts proposent un modèle d'organisation fonctionnelle qui repose sur la mise en place de structures de pilotage : • un bureau de laboratoire composé du responsable biologiste coordonnateur, du CSS chargé des arbitrages médico-techniques, d'un représentant de la direction, • un conseil de laboratoire comprenant en plus des membres du bureau, les biologistes, cadres de santé, représentants du personnel Je ne sais pas pour vous, mais ça me rappelle vaguement un petit quelque chose… les changements de gouvernance concomitants à la mise en place des pôles… non ? En tous cas, les arbitrages à venir seront déterminants et il en ira de la réussite du projet de réorganisation. Pour conclure que voient les experts sur la réorganisation, à quoi ressemble ce fameux scénario cible ? Bruno DUCLOS, Cadre Supérieur médico-technique 08 eaMAG #6 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 9 ! et ça tient Mission d'experts d'aide et d'appui organisationnel du bloc opératoire Intervenant : Dominique DEJEAN, Mission nationale d’Expertise et d’Audit Hospitaliers (MEAH), OBJECTIFS DE LA MISSION : - Organiser le bloc opératoire dans le nouvel hôpital sur la base des bonnes pratiques en matière de planification, de programmation, de supervision, d’optimisation des ressources humaines, toutes spécialités confondues (cadres de santé, IBODE, IADE, IDE, AS, Brancardiers ? ASH…) et de sécurité de prise en charge des patients, en lien avec l’unité de stérilisation. Réflexion sur le nombre de salles (et équipes nécessaires) en fonction de l’activité opératoire. Particularité : 2 blocs opératoires distincts et distants géographiquement coexistent actuellement au CHPF (Site de MAMAO : bloc central, Site de JEAN PRINCE : Bloc ORL/ Ophtalmologie/Stomatologie) organisés et gérés de façon autonome. Organisation de la mission : Dr Miguel HUGUET Conseil de bloc Le bloc opératoire constitue un élément essentiel du plateau technique d’un hôpital, en raison de sa haute technicité, de l’investissement financier qu’il représente, de l’importance de la ressource humaine qu’il mobilise, des enjeux en termes de sécurité des patients et d’attractivité des établissements. Or la gestion de ce plateau doit concilier activité programmée et activité en urgence, prendre en compte les besoins et les contraintes des chirurgiens, des anesthésistes, des infirmières des blocs (IBODE) et anesthésistes (IADE), l’articulation avec les activités de stérilisation, de brancardage et de logistique (approvisionnement en matériels divers) et enfin la disponibilité de lits d’hospitalisation. Dans le Nouvel Hôpital, les blocs opératoires actuels, sur 2 sites (Mamao et Jean Prince) ou sur 2 niveaux sur Mamao (bloc césarienne et bloc central) se retrouveront réunis en un seul lieu, au niveau RDC–1. 13 salles ont été construites. Les différentes équipes, habituées à travailler séparément, y seront réunies pour y travailler de concert et reformer qu’une seule équipe soudée. Ainsi, plusieurs questions organisationnelles exigeaient des réponses précises avant l’entrée dans ce nouveau bloc. C’est pourquoi le CHT a sollicité une aide extérieure, éclairée, expérimentée à la DHOS (Ministère de la Santé métropolitain) sous la forme d’un audit de Mr Déjean, du cabinet privé « EffiGen ». Cet audit s’est déroulé du 15 au 22 juin 2009. Pour la petite histoire, Mr Déjean est un ingénieur des Mines, spécialisé dans l’audit d’entreprises industrielles, pour y « générer une efficience durable » : eaMAG #6 09 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 10 ça colle… mission il a ainsi audité des productions de tôles, de toiles de jute… Depuis 2002, considérant le marché et les parallèles avec la production de soins d’un bloc opératoire, il s’est réorienté et a ainsi audité plus d’une soixantaine de blocs, de toutes tailles, privés ou publics. La mission a consisté à : - Effectuer un relevé exhaustif et précis de l’activité des blocs d’avril à mai, sur un mois. - De nombreux entretiens avec les acteurs des blocs : cadres, chirurgiens, anesthésistes, tout au long de la semaine, par corps de métiers et/ou individuels. - Des séances de travail avec l’équipe projet constituée, celle du nouvel hôpital, l’ingénieur qualiticien, la direction… - In fine, une restitution plénière à l’équipe projet, aux acteurs (cadres, chirurgiens, anesthésistes), au président de la CME et à la Direction, des conclusions et propositions de l’audit. Cette synthèse (le rapport) comprend trois parties : - Une analyse du nouveau bloc et des recommandations quant à sa future organisation géographique. - Une proposition de dimensionnement des vacations opératoires des chirurgiens dans le nouveau bloc (i.e. plages opératoires et planification). 10 eaMAG #6 - Des règles recommandées pour la mise à jour de la « charte du bloc ». Plus explicitement et plus concrètement, nous retiendrons plusieurs éléments ou propositions suivantes : - Intégrer dans le bloc les activités initialement prévues hors blocs, pour une meilleure efficience et mutualisation des moyens humains : endoscopies sous anesthésie, LEC, CEE … - La planification proposée des plages opératoires permet de contenir l’activité dans 8 salles en routine, 6 salles pendant les congés scolaires. - Les atouts de cette planification proposée sont : • Limitation des besoins en équipes d’Ibode/Ide, Iade/Ide, anesthésistes … • Offre de plages opératoires d’une capacité globalement supérieure à quasiment toutes les spécialités. • Meilleure prise en charge des aléas, en les mutualisant, en particulier les « urgences ». • Offre de plage adaptée aux besoins : 7h30, 6h, ou 4h. • Réduction des heures supplémentaires. - L’ouverture d’un nouvel établissement s’accompagne généralement d’une augmentation d’activité, liée à l’effet « nouveauté » de 5 à 8%. ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 11 ! et ça tient - La réservation d’une salle exclusivement réservée à l’urgence n’a pas sa place au CHT ; elle n’est à retenir que pour les très grosses structures. La plage opératoire de chaque chirurgien doit intégrer un temps pour la prise en charge des urgences. - La réservation d’une salle exclusivement réservée aux interventions « septiques » est obsolète : celles-ci seront réalisées après les interventions « propres ». - Le bloc se doit de disposer de sa propre équipe de brancardiers, exerçant en interne et en externe (amener les patients des services, les ramener), par redéploiement. - Une proposition de planning des agents : mutualiser (brancardiers, IBODE/IDE, IADE, AS, ASH ..), à effectif sensiblement constant, avec une meilleure efficience. - L’incitation à mettre en place des outils, indicateurs structurés, automatisés à partir d’informations saisies sur l’AS 400. (type d’opération, opérateur, heure d’entrée et sortie de salle, heure d’incision et de fin d’intervention, durées, sommes, pourcentages …). - Conception d’un support unique (tableur Excel) de programmation identique pour toutes les spécialités, conforme aux bonnes pratiques. La mission de la MEAH a apporté une base argumentée et solide de réflexion sur l’organisation future du bloc NH. Les effectifs et les plannings ont été définis, le support unique de programmation est en phase expérimentale, les indicateurs structurés de gestion sont en place. Peu avant l’ouverture, la proposition de répartition des plages opératoires sera pondérée par les données actualisées du SIM et l’analyse des indicateurs. Tous les professionnels des blocs sont prêts et impatients d’entrer dans leur bloc « api ». eaMAG #6 11 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 12 tin 37,2 le ma enquête Crèche et garderie En août 2009, Mr Louis ROLLAND, Directeur Général du CHPf a proposé la réalisation d'une enquête auprès des agents de l'hôpital afin d'évaluer les demandes relatives aux besoins de garderie et crèche pour les enfants du personnel. Un questionnaire a donc été mis en place et diffusé à la totalité des agents, soit 1580 personnes, via les fiches de paie. Au terme du délai proposé pour le retour des questionnaires, voici les résultats. Combien d'enfants vivent régulièrement à votre domicile ? 1,7% 6,8% 5,1% 39% 47,5% Age des enfants 12 eaMAG #6 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 13 er ! mains de f e velours et gants d Pour ces enfants, seriez-vous intéressé par : 16,9% 54,2% 42,4% 22% Auriez-vous besoin d'un mode de garde le WE et les jours fériés ? Par combien de jours par mois (WE compris), seriez-vous intéressé pour la garde de vos enfants ? Quelle est votre commune de résidence ? eaMAG #6 13 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 14 respirez… événement Cadre de santé en pédiatrie Cadre de santé du service de pédiatrie de l’hôpital Mamao, il est aussi trésorier de l’association Pererau Here o te Tama, créée par et pour ce service afin d’améliorer le quotidien des enfants hospitalisés. Et en accord avec le journal "les Nouvelles", que nous remercions pour leur article du 16 décembre 2009 n°15263, nous vous invitons à mieux connaître Christophe... par Manon Hericher, journaliste aux Nouvelles de Tahiti Légende de la photo : À 32 ans, Christophe Hontang est cadre de santé du service de pédiatrie de l’hôpital Mamao. Il se charge notamment d’optimiser le travail de ses équipes dans l’optique d’améliorer le séjour des enfants. Infirmier de formation, Christophe encadre depuis son arrivée en Polynésie en juillet 2006, toute l’équipe d’infirmiers, aides-soignants et éducateurs du service de pédiatrie de Mamao. Il organise les emplois du temps, se charge de la gestion du service et du volet accompagnement si l’équipe est en difficulté avec des parents. Il s’occupe également de la trésorerie de l’association "Pererau Here o te Tama" (Les ailes de l’enfant qui grandit), que le service a créé en 2008, et dont tout le personnel est membre de droit. Présidée par le docteur Claude Chenel, également chef du service de pédiatrie, et alimentée en grande partie par les dons collectés lors de l’exposition caritative "Les Sapins du Coeur" (lire encadré), cette association permet d’investir dans du matériel qui contribue à améliorer l’hospitalisation des enfants. “Ça peut être plein de choses, explique Christophe. Par exemple, les fonds récoltés sur la seule année dernière (1,4 million de Fcfp) nous ont permis d’acheter des mobiles pour les berceaux des tout-petits en nurseries. Sur les 39 lits que compte le service, une bonne trentaine sont occupés par des enfants d’un mois à un peu plus de 15 ans. Pour les grands, on a 14 eaMAG #6 investi dans un baby-foot et des jeux pour la console. Ce sont des petites choses qui permettent de mieux vivre le séjour à l’hôpital et de soulager un peu les souffrances, même si nous avons tous les moyens antalgiques qu’il nous faut”. On ne devient pas infirmier par hasard. C’est surtout une volonté d’aller vers l’autre, d’apporter des soins directs, mais aussi de l’écoute, du confort… “Dans l’encadrement, on travaille plutôt en journée continue la semaine, mais en tant qu’infirmier, c’est de jour comme de nuit, en semaine comme en week-end et jour férié. Il faut être passionné et avoir envie de donner. Ce qui est particulièrement intéressant en pédiatrie, souligne Christophe, c’est que l’on ne s’occupe pas uniquement de l’enfant, mais aussi de son environnement : plus concrètement, on ne s’occupe pas seulement de son bras blessé mais aussi de sa maman anxieuse… Et quand nous avons installé les mobiles en nurserie fin août, on s’est très vite aperçu que les enfants pleuraient moins et que du coup les parents étaient plus calmes”. Au vu de ces améliorations, il souhaite rester pour poursuivre dans cette voie. “J’ai passé le concours de la fonction publique, confie-t-il. Le nouvel hôpital est un projet sur ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:07 Page 15 ici… c’est bon …et là aussi. ti CARNET DE ROUTE • Il est né en 1977 à Paris • En novembre 1999, il commence sa carrière d’infirmier au service pédiatrie de l’institut Gustave Roussy à Paris • De 2003 à 2005, il exerce à l’hôpital Armand Trousseau à Paris • En juin 2006, il devient cadre de santé et arrive un mois plus tard à Tahiti • En janvier 2008, le service de pédiatrie de l’hôpital Mamao crée l’association Pererau Here o te Tama (Les ailes de l’enfant qui grandit), dont il prend la trésorerie. "Ce sont des petites choses qui permettent de mieux vivre le séjour à l’hôpital" lequel nous travaillons énormément pour préparer les équipes au déménagement, prévu au printemps prochain. Il offrira notamment une nouvelle façon de prendre en charge l’enfant avec des chambres individuelles et plus seulement doubles ou triples. Il faut s’y préparer. C’est un véritable challenge”. Et dans la lignée des actions que l’association met déjà en place, Christophe a eu l’idée de faire venir à Tahiti "Paint a Smile" pour décorer le service du futur hôpital. La mission de cette fondation suisse est de dédramatiser les séjours hospitaliers en métamorphosant l’environnement impersonnel des malades en un monde coloré et rassurant. “Leur venue est prévue pour mai 2010 et a été possible grâce à l’investissement de différents sponsors, dont la Fondation des hôpitaux de France, l’association Nape Ora – qui intervient déjà en pédiatrie au niveau de l’animation, avec des goûters et des spectacles de magie pour Noël –, différents partenaires (qui nous prêtent un véhicule, assurent le logement…) et les dons collectés par les Sapins du coeur. C’est un projet collectif, précise Christophe, qui ne serait pas possible sans l’intervention des différents personnels et partenaires mobilisés. Heureusement qu’ils sont là”. LES SAPINS DU CŒUR L’hôtel Hilton organise jusqu’à la fin du mois la 4e édition des Sapins du coeur, une exposition caritative qui vise à récolter des fonds qui serviront à l’association "Pererau Here o te Tama" à améliorer le quotidien des enfants hospitalisés. Sur les trois années précédentes, l’opération a permis de récolter plus de 5,6 millions de Fcfp. Les dons collectés cette année serviront prioritairement pour l’aménagement d’une grande aire de jeux dans le patio du nouveau service de pédiatrie de l’hôpital du Taaone et à la réalisation d’une maquette Playmobil géante sur le monde de l’hôpital, visant à dédramatiser de façon ludique et éducative le séjour des enfants. L’exposition se poursuit à l’Hôtel Hilton jusqu’au 31 décembre et propose chaque samedi à 16 heures une animation. eaMAG #6 15 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 16 dose… alors, une événement Gestion des internes au CHPf La Polynésie française a conclu une convention avec l’Université Victor Segalen Bordeaux 2 afin de permettre à des internes, de toutes spécialités, d’effectuer des stages hors subdivision (3ème cycle des études médicales ou pharmaceutiques) dans les services formateurs agréés de Polynésie française. TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR… Tous les 6 mois c’est le même rituel ! Vous les voyez arriver dans vos services. Puis repartir… Quelques fois pas très loin, dans un service voisin, d’autres fois pour retrouver le froid… Ils viennent de la France entière, d’un des 29 C.H.U. français. Ils ont ceci en commun, la volonté de connaitre une pratique de la médecine un peu différente de celle qu’ils ont connue jusqu'à présent. Si le niveau de la qualité du plateau technique et de nos praticiens n’a rien a envier à la plupart des structures de la métropole, exercer dans un hôpital de dernier recours comme le nôtre est forcement différent ! Vous l’avez tous compris ce sont des internes dont il est question ici. Les internes, des étudiants pas comme les autres… En France, les études de médecine sont les plus longues des études supérieures. Elles constituent une formation de plus en plus pratique à mesure de la progression. A la fin du cursus, le futur médecin est habilité à faire de plus en plus d’actes et reçoit finalement le diplôme d’Etat de docteur en médecine, à l’issue de la soutenance d’un travail appelé thèse d’exercice. Il est également titulaire d’un diplôme d’études spécialisées portant mention de sa spécialité, et dans certains cas, d’un diplôme d’études spécialisées complémentaire. Bien qu’il ait le statut d’étudiant et qu’il ait une tutelle, l’interne est déjà un professionnel autonome. Il peut prescrire. Il s’agit plus d’une expérience professionnelle initiale que de réelles études. Les études médicales 1er cycle 1ère année PCEM1 2 années précliniques PCEM2 3 années cliniques 2ème cycle 3ème cycle DCEM 1 DCEM2 DCEM3 DCEM4 Examen classement national 3 à 5 années Période de l’internat 16 eaMAG #6 Diplôme Médecine Générale Diplôme Spécialités ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 17 idi …matin, m e t s o i r. les internes des étudiants pas comme les autres… enfin presque AGRÉMENT DES SERVICES FORMATEURS Les demandes d’agrément composées d’un questionnaire détaillé et d’un projet pédagogique sont formulées chaque année par les chefs de service du CHPf. Elles sont transmises à la commission de subdivision d’internat de Bordeaux. Au vu des avis de la commission, le Préfet d’Aquitaine arrête la liste des services habilités à recevoir les internes. Modalité des candidatures : Quelque que soit leur unité de formation et de recherche d’origine, les internes de toute spécialité désireux d’effectuer un ou plusieurs stages en Polynésie adressent leur demande au Département Formations dans les DOM TOM de l’Université Victor Segalen Bordeaux 2. Elles y sont centralisées puis transmises au CHPF qui émet un avis sur chaque dossier. Formation des internes Le coordinateur pédagogique du CHPF est le Docteur Philippe DUPIRE, chef de service de la pharmacie. Il est l’interlocuteur privilégié du directeur du Département Formation dans les DOM-TOM de l’Université Bordeaux 2, de la DRASS d’Aquitaine et des internes pour tout problème concernant le déroulement du cursus, l’organisation des enseignements locaux ou ceux réalisés dans le cadre de mission d’enseignement. Evaluation et validation des stages : Des fiches d’évaluation pédagogique sont adressées aux chefs de service un mois au plus tard avant la fin du stage. Elles sont complétées par une proposition de validation. Evaluation des stages par les internes : Ils doivent tous remplir une grille d’évaluation concernant la qualité pédagogique du stage. PETIT LEXIQUE : FFI = Faisant Fonction d’Interne Internes en fin de cursus mais n’ayant pas encore passé leur thèse, médecin au diplôme étranger inscrit en AFSA dans une université de métropole ou encore interne en cours de cursus ayant demandé une disponibilité. DES : Diplôme d’Etudes Spécialisées DESC : Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaire CHU : Centre Hospitalier Universitaire eaMAG #6 17 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 18 ue !! aïe, ça piq bilan Bilan de l'unité grippe A (H1N1) A l’initiative de Docteur Eric PARRAT, l’unité de neuro-chirurgie a été transformée en unité grippe permettant ainsi de regrouper les patients atteints de la grippe H1 N1 et hospitalisés dans d’autres services. Discours de M. Alex METUA, vigile au CHPF Pour ce faire, il a fallu prendre en compte les aspects organisationnels et logistiques (signalétique, commandes de matériels, de médicaments, informations auprès du personnel… dans l’urgence). La motivation des cadres a été importante. Interview de Mylène : « En tant que personnel soignant, être présent à ce stand d’information, fait partie de nos missions, car la prévention est primordiale. La nécessité de mise en place du stand d’information et d’éducation s’est imposée rapidement à notre équipe. Il s’agit en effet d’une mission que nous assurons au quotidien au centre d’Asthmologie. Au delà des soins, l’éducation thérapeutique a pour but de protéger pour ne pas avoir à soigner. Dans les maladies respiratoires, c’est en pratique ce qui permet de réduire les exacerbations et donc les visites d’urgence et les hospitalisations. Ces objectifs ne sont que plus évidents au cours d’une pandémie virale telle que celle de la grippe A. Dès l’installation du stand les retours ont été extrêmement positifs. Nos visiteurs se sont réjouis de cette initiative. Ils avaient besoin d’être rassurés, informés. » 18 eaMAG #6 « C’est très bien de nous informer par le biais des affiches, du stand. On essaie d’assurer au mieux la sécurité de tous, plus particulièrement celles des enfants. Nous avons eu comme consigne, de ne pas laisser les enfants de 5 à 15 ans, entrer dans l’hôpital, sauf s’ils sont présents pour une consultation ou pour une urgence. Les enfants de 0 à 4 ans, nous demandons également la même chose et au mieux, nous leur conseillons de les faire garder par la famille ou autres. Nous avons aménagé le parking des scooters, en salle d’attente pour les enfants. » Interview de Rarahu : « Je m’appelle Rarahu AIAMU, je trouve que le stand est une très bonne initiative, les infirmières m’ont bien orienté, renseigné, et conseillé. Je suis donc allée à ma consultation de gynécologie sans crainte. » ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 19 ) Les aspects positifs : • La décision du Dr Eric PARRAT, de prendre en charge ce service en tant que médecin coordonnateur et qui a supervisé l’ensemble des patients au niveau des complications pulmonaires dues à la grippe s’est avérée très efficace. • Le rôle de contrôle du Dr Eric PARRAT concernant l’admission des patients a été de faire le lien entre l’unité grippe, le service des urgences et les autres services. • Il a informé chaque jour les personnels de soins du service concernant l’évolution de la pandémie grippale. • La visite quotidienne des médecins référents concernant les autres pathologies était nécessaire et indispensable. • L’implication du cadre supérieur qui a travaillé sur l’organisation du service, la logistique et la signalétique, ainsi que le management des équipes soignantes les 21,22,23 août 2009 • L’implication du cadre de santé du service et de l’ensemble du personnel face à un changement de leurs activités habituelles, a permis une relation qui a facilité le travail avec le médecin coordonnateur. En conclusion : Si le CHPF doit faire face à une autre épidémie, nous souhaiterions la mise en place d’un comité de pilotage qui travaillerait précisément sur l’aspect décisionnel. Il semble également opportun de rédiger une procédure d’anticipation concernant la mise à disposition d'un service de médecine infectieuse dans le cadre de l’avenir. (répartition des patients à transférer et nomination d’un médecin coordonnateur dès le 1er jour). eaMAG #6 19 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 20 ts demain… les résulta échange 20 eaMAG #6 ÎTE" O B E R "L'OUV erne e d t i a r int Ext e n i z a g le ma éa. m u o N T du CH ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 21 heures …avant 17 ! eaMAG #6 21 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 22 ts demain… les résulta échange 22 eaMAG #6 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 23 ÎTE" O B E R "L'OUV erne e d t i a r Ext zine int a. a g a m le oumé N T H C du heures …avant 17 ! eaMAG #6 23 ea mag #6:Mise en page 1 8/01/10 17:08 Page 24 portrait Un rameur au grand cœur ! C'est en Pédiatrie que le champion junior et senior de va'a, décidément pas comme les autres, Taaroa Dubois a décidé de fêter à sa manière son titre de Super Aito 2009. Depuis 2007, Taaroa Dubois collabore avec le service de Pédiatrie en apportant un peu de bonheur à ces enfants hospitalisés. A la demande du service de Pédiatrie, Taaroa Dubois a contacté TNS (Tahiti Nui Satellite) qui a tout de suite adhéré au projet que ce jeune champion leur a exposé : installer un réseau de diffusion satellite dans les chambres du service de pédiatrie et y diffuser un bouquet thématique pour la jeunesse. Cette installation est achevée ; les équipes technique de TNS ont, en un temps record, connecté les chambres au monde merveilleux des dessins animés, tant prisés de nos enfants et l'abonnement est intégralement financé par le champion de va'a. Le Jeudi 1er octobre, Taaroa Dubois a inauguré ce réseau satellitaire. Petit « plus » dans ses mains : il a offert également une console de jeux wii, qui - n’en doutons pas - fera passer de bons moments aux enfants hospitalisés. (et aux équipes soignantes en compétition !!!) FAAITOITO pour les prochaines compétitions.