DE LA BOXE , ETC … Collection Eduardo Arroyo

Jeudi 22 Octobre 2015 à 15h
DE LA BOXE , ETC …
Collection Eduardo
Arroyo
«La boxe,
c’est la littérature faite avec
de la sueur, des larmes
et du sang» Eduardo Arroyo
EXPOSITION
Lundi 19 octobre 2015 de 10 à 19 heures
Mardi 20 octobre 2015 de 10 à 19 heures
Mercredi 21 octobre 2015 de 10 à 19 heures
Jeudi 22 octobre 2015 de 10 à 12 heures
PIASA
118 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris - France
PRESSE ET COMMUNICATION
Cécile Demtchenko Woringer
T +33 1 53 34 12 95 - M +33 6 22 16 85 96
[email protected]
Communiqué de presse
piasa.fr
De la Boxe, etc… collection Eduardo Arroyo présente
le 22 octobre 2015 chez PIASA une partie de la collection du
peintre Arroyo consacrée à la boxe.
Réunissant près de 300 œuvres d’artistes phares tels que
Vasarely, Jean Cocteau ou Valerio Adami ainsi que des ouvrages
de la bibliothèque personnelle d’Arroyo, la vente s’attache à
présenter un panorama moderne de l’histoire de la boxe à travers
les yeux d’un artiste passionné.
Arroyo et la boxe
Admirateur du sport le plus populaire aux Etats-Unis en Europe voir en Asie,
Arroyo est un témoin privilégié et assidu des combats des plus grands sportifs
depuis les années 1950. L’artiste aura rassemblé pendant plus de cinquante ans
un ensemble conséquent et inédit d’oeuvres et d’objets relatifs à l’art pugilistique.
Il réunit grâce à cette passion la peinture et le sport mais également le sport et
l’écriture. En 1982, Arroyo renoue avec l’écriture en rédigeant Panama Al Brown,
1902-1951 biographie du célèbre boxeur, premier champion du monde d’origine
hispanique. A travers cet ouvrage, il rend hommage à Panama Al Brown et
exprime son admiration pour le parcours éblouissant du boxeur.
La collection rassemble des œuvres rares, parfois confidentielles d’Arroyo mais
aussi d’artistes amoureux de ce sport comme Jean Cocteau, Victor Vasareli ou
Valerio Adami.
L’ensemble composé également d’affiches, de livres, de sculptures, d’autographes
ou contrats sportifs est un incroyable témoignage historique des plus grandes
heures de la boxe française et internationale.
2
Eduardo Arroyo © Marino Ciguenza
Eduardo Arroyo, né en 1937 à Madrid,
est l’un des principaux artistes de
la Figuration Narrative. En 1958, il
quitte l’Espagne franquiste pour
s’installer à Paris. Après des études
de journalisme, c’est en France qu’il
commence à peindre, et participe
rapidement aux expositions de la
Figuration Narrative. Ce mouvement
artistique, datant des années 1960,
est ancré dans la réalité sociale. La
volonté de créer un impact visuel
efficace passe par une construction
des images sous forme narrative dans
le but de véhiculer un message fort.
L’objectif principal est de faire de l’art
un outil de transformation sociale.
Les peintres s’interrogent sur le rôle
de l’artiste dans la société.
La richesse narrative
Eduardo Arroyo est fasciné par la figure humaine, il travaille beaucoup la
représentation du portrait. Il aime créer un lien entre le tableau et le public qui
le regarde. Son œuvre est teintée d’ironie, mais également critique et politique.
Cependant, il ne se considère pas comme un peintre engagé :
“ Moi ce qui m’intéresse, c’est la peinture. C’est la bataille pour la peinture ”
(Figuration Narrative. Paris, 1960-1972, catalogue de l’exposition).
Un goût pour les compositions très structurées, allié à des couleurs vives et des
contrastes forts définissent son style, facilement identifiable. Il aime utiliser des
figures métaphoriques et jouer avec des détournements d’images. La peinture
d’Eduardo Arroyo est nourrie par l’obsession de l’exil, marquée par l’histoire de
l’Espagne, mais aussi imprégnée d’humour et de lyrisme. Son éclectisme délibéré
le conduit à travailler tous les matériaux capables de traduire son univers ; il
utilise aussi volontiers les diverses techniques de l’estampe, la céramique, la
sculpture ou le collage de matériaux variés, pour revenir à l’huile et à la toile
avec une énergie renouvelée. Son langage pictural est construit sur une peinture
littéraire et autobiographique, souvent articulée en séries où rivalisent autoironie, tragi-comique et art du pastiche.
3
© Marino Ciguenza
Intérieur de l’atelier d’Eduardo Arroyo à Madrid
4
Eduardo Arroyo (né en 1937)
Raymond Famechon, 1972
Huile sur toile
195 x 130 cm
40 000 / 60 000 €
5
Eduardo Arroyo (né en 1937)
Cerdan, 1972
Huile sur toile
100 x 81 cm
30 000 / 50 000 €
6
Valerio Adami (né en 1935)
Per le odi di Pindaro Nemea
Huile sur toile
83,3 x 67,3 cm
15 000 / 20 000 €
7
Jean Cocteau (1889-1963)
Al Brown, 1962
Dessin au crayon sur papier
25,5 x 20,4 cm
800 / 1 200 €
8
Andy Warhol and Jean-Michel Basquiat pour “Warhol/Basquiat
Paintings”, 1985 Affiche en couleurs
Publiée par Tony Shafrazi, New York et Bruno Bischofberger, Zürich
67,5 x 45,5 cm
800 / 1 000 €
9
Edouard Saunier
Marc Gaucher champion de France, circa 1905
Affiche entoilée
124,5 x 83,5 cm
1 200 / 1 800 €
10
Equipo Crónica (1964-1981)
Ceci n’est pas une pipe, 1977
Sculpture, technique mixte
Signée en bas à droite
4 000 / 6 000 €
Panama Al Brown
3 tirages argentiques d’époque
18 x 13 cm
11,5 x 17 cm
11,5 x 17 cm
200 / 300 €
Eduardo Arroyo (né en 1937)
Panama das Leben des Boxers Al Brown, 1984
Livre avec ex-libris et dessin original
d’Eduardo Arroyo de 1985
21 x 14 x 3,5 cm
350 / 450 €
11
Département art contemporain
Adrien de Rochebouët
Chloé Blaix
www.piasa.fr
12