Lutter contre Robien encore et toujours - Snepfsu
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Lutter contre Robien encore et toujours - Snepfsu
Dispensé du timbrage N°60 NICE St Augustin Mars 2007 Internet : http://www.snepfsu-nice.net [email protected] [email protected] [email protected] Syndicat National de l’éducation physique 264 bd de la madeleine 06000 Nice tel : 04 93 86 19 52 Déposé le : 23 Mars 2007 Lutter contre Robien encore et toujours Dernière longueur avant les AG et le congrès académique....... Le bulletin qui est entre vos mains contient le matériel de vote pour le congrès du SNEP. Je vous invite à lire les textes qui sont dans le bulletin national que vous venez de recevoir, ainsi que les rapports d’activité et financier académiques et de donner votre avis. Attention seuls ceux qui sont à jour de leur cotisation à la date du congrès peuvent voter, il est donc plus que temps pour les retardataires de nous faire parvenir leur cotisation de cette année. Les AG départementales seront l’occasion pour vous de débattre de ces questions. Le congrès se tiendra cette année à Nice Falicon, il sera l’occasion non seulement de travailler sur l’orientation pour les trois années à venir, mais aussi de faire un état de la situation de l’EPS au plan national et local. En cette période de lutte intense et difficile nous avons besoin de nous rassembler, A retenir : de nous serrer les coudes et d’organiser ensemble notre syndicat pour le rendre encore plus AGD les 2 et 3 Avril efficace. Le mouvement inter est terminé, 31 nouveaux collègues vont entrer dans l’académie Elections :VOTEZ ! et le barème du dernier entrant est de 505 points !! Vous avez bien lu 505. Cela ne peut que AS en danger nous inquiéter pour le mouvement intra à venir. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans un supplément spécial dans quelques jours. Les CTP carte scolaire se sont tenus, et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat n’est pas satisfaisant : suppression de postes, création de postes définitifs à complément de service, suppression de forfaits UNSS et attaques contre la coordination. Si les batailles que nous avons menées et les journées de grève n’y auront pas suffi contre ce Robien plein de morgue et de mépris pour les enseignants, en tous cas ces actions auront sensibilisé l’opinion et des candidats à l’élection présidentielle. Malgré les engagements du Recteur le sport scolaire subit de plein fouet la mise en œuvre hâtive du décret du 12 février 2007. Si dans la majorité des établissements de l’académie les consignes du Recteur ont été suivies et le sport scolaire ainsi que la coordination EPS préservés pour la rentrée 2007, en quelques endroits ce n’est pas le cas. C’est ainsi que plusieurs chefs d’établissement, sur la base d’une argumentation plus que discutable, ont considéré que le fonctionnement de l’association sportive était insuffisant et ont décidé de manière unilatérale le retrait de un ou plusieurs forfaits. Cela s’est produit dans plusieurs lycées professionnels, alors que ces établissements sont le plus engagés dans l’utilisation du mercredi après midi pour des séquences de cours : autant dire qu’on peut créer les conditions pour que les élèves ne puissent pas participer aux activités de l’AS et trouver ensuite que les résultats de cette dernière sont insuffisants. Il y a même un de ces établissements où le chef d’établissement a supprimé deux forfaits sur quatre et partagé les « restes » entre les quatre collègues ! D’autres chefs d’établissement ont anticipé sur les vœux ou les « compétences » en matière d’animation de l’association sportive des collègues qui ne seront nommés qu’à la rentrée prochaine et ont supprimé autoritairement les forfaits des postes vacants ou crées. Les services du rectorat et des IA, eux-mêmes, en créant les postes à complément de service dans un autre établissement ont négligé le forfait UNSS. Nous ne sommes pas encore en mesure de faire un état précis du nombre total de forfaits qui vont disparaître, mais si on y ajoute ceux des BMP sur lesquels des TZR seront affectés en AFA, nous ne serons pas loin du volume des pertes que nous craignions et que le Recteur n’a cessé de démentir. Par ailleurs le décret du 21 janvier 2007 prévoit une procédure de remédiation à mettre en œuvre en cas de difficulté pour une AS, cette procédure n’a pas été utilisée, à aucun moment et certains se sont précipités sur la solution finale de coupe sombre : pas de réunion du bureau de l’AS, pas de proposition alternative, souvent pas d’avis du CA. Bravo pour le dialogue ! Une telle attitude exige de nous encore plus de vigilance, encore plus de combativité car si les élections présidentielles confirment l’orientation tenue par Robien le pire est à venir, ce n’est donc pas le moment d’en rabattre sur la place de l’EPS et du sport scolaire SOMMAIRE Bulletin Académique SNEP N°60 - mars 2007 RAPPORT D’ACTIVITE ACADEConformément à nos mandats nous avons travaillé dans des directions et sur des dossiers multiples pour améliorer la place de l’EPS et de ses enseignants. Nous vous en rendons compte dans ce rapport d’activité LA BATAILLE DES POSTES La section académique du SNEP et les bureaux départementaux se sont attachés à mieux faire prendre en compte par l’administration (mais aussi quelquefois par nos partenaires syndicaux) les besoins spécifiques de l’EPS en soutenant les actions initiées par les collègues (demandes en CA) pour les créations, ou pour tenter de faire échec aux suppressions, sans toutefois obtenir satisfaction à tous coups. En CTPD, CTPA nous nous sommes opposés aux tentatives de mise en place d’expédients : (BMP, HS, services éclatés, mise en cause des 3 heures forfaitaires d’AS….). Nous avons rappelé ces exigences au cours des audiences (Recteur, IA, IPR) afin d’obtenir une intervention spécifique auprès des chefs d’établissements concernant l’EPS (emploi du temps, horaires, forfaits UNSS), mettant également l’accent sur les questions de sécurité et de responsabilité (équipements, natation, APPN) et les sensibilisant aux problèmes des équipements sportifs et des rapports avec les collectivités territoriales (conventions). Depuis trois ans la démographie de notre académie marque le pas donnant ainsi prétexte à l’administration pour supprimer des postes. Jusqu’alors nous avons réussi grâce à nos actions convergentes à sauvegarder le respect des horaires obligatoires en EPS et en UNSS. Même si sur les supports provisoires (BMP) et particulièrement ceux à cheval sur deux établissements les batailles ont été plus difficiles à mener. Même s’il faut attendre le mois de février et de multiples relances tant du directeur régional de l’UNSS, de l’Inspection et du SNEP, pour connaître le nombre d’heures attribuées aux délégués de district par le Rectorat. Dans la bataille menée cette année sur cette question deux éléments nouveaux liés au nouveau décret sur le statut se font jour. Il s’agit d’une part de l’attribution du forfait UNSS qui n’est plus un « droit » de chacun, mais dépend de la décision du Conseil d’administration (en réalité du chef d’établissement si nous n’y prenons pas garde) au vu du bilan de l’activité de l’association sportive et après avis de l’IPR. Si cette année les effets semblent peu importants (une dizaine d’établissements seulement concernés), tout porte à croire que les chefs d’établissements, dans le cadre d’une DGH contrainte, n’auront pas d’état d’âme. L’autre élément à retenir est la décision du Rectorat de transformer les postes avec complément de service provisoire ou les BMP à cheval en postes définitifs et à les injecter dans le mouvement intra, provoquant ainsi des mesures de carte scolaire avec réaffectation sur ces postes là pour les collègues qui se trouveraient en sous service momentané. L’intérêt de cette mesure (selon le rectorat) c’est de mettre davantage de postes au mouvement, ce qui n’est pas Bulletin Académique SNEP fait que le plan de formation académique soit suivi par un collègue professeur d’EPS améliore nettement la qualité de ce service. Mais la mise en place des remplacements De Robien devient une contrainte extrêmement lourde qui hypothèque sérieusement l’avenir de notre FPC. Là aussi rien ne se fera sans l’exigence des collègues. LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ET DE L’ACTIVITE SYNDICALE Nous avons essayé d’être le plus réactifs possible • Le bulletin papier : 17 numéros ont été envoyés en 3 ans, sans compter les numéros spéciaux ou les circulaires spécifiques : TZR, PLC2, stagiaires, entrants dans l’académie. Nous avons envoyé chaque année au moins un bulletin à toute «la profession», soit 1200 exemplaires à chaque fois, et le bulletin spécial élections professionnelles en papier glacé. Le travail sur les bulletins est important car il faut à la fois écrire les articles, faire la mise en page et puis l’envoi dans un temps très court afin que le contenu colle au plus prés de l’actualité. C’est chaque fois une « performance » d’une (trop) petite équipe et peu de réactions des lecteurs nous laisse un peu de frustration. • Le site internet : SNEPFSU-NICE.net a rencontré de grandes difficultés de fonctionnement depuis le départ de Philippe VALLEE ; pour le moment nous n’avons pas encore trouvé le moyen de le remplacer avec autant d’efficacité. • La Lettre de Snepnice : après quelques tentatives peu satisfaisantes, nous avons décidé d‘en suspendre la publication. Cependant nous avons conservé le principe de la liste de diffusion qui nous permet de vous transmettre rapidement des informations urgentes. • Le téléphone : permanence bi-hebdomadaire, suppléée par le répondeur, le fax ou le mèl ; mais aussi le portable Corpo et du Var. • Le courrier, à l’ancienne : qui permet une réponse personnalisée et donne aux commissaires paritaires les éléments utiles à la défense des cas individuels, pour peu que vous nous les ayez communiqués. Tous ces services dont la plupart sont accessibles à tous les collègues syndiqués ou non, prennent beaucoup de temps aux militants bénévoles. Soyez donc patients ou/et venez nous aider ! CORPO Le mouvement déconcentré mis en place depuis 7 ans a montré son inefficacité ; les modalités en deux temps alourdissent énormément la tache des commissaires paritaires et les contraintes croissantes leurs sont de plus en plus pénibles : - les collègues ne sont pas affectés plus tôt, - le dispositif est très lourd et souvent injuste, - le barème d’accès au département du Var est devenu inflationniste - les collègues affectés de manière insatisfaisante (vœux larges, extension, etc..) sont « condamnés » de fait pour des années à ces affectations N°60 - mars 2007 Page 2 faux ; mais selon nous l’objectif essentiel est de faire totalement disparaître les sous-services et de rentabiliser au maximum les emplois puisque avec le nouveau décret il n’y a plus aucune compensation pour les postes à cheval. Concrètement, cela va se traduire par un grand nombre de mesures de carte et une dégradation importante des conditions de travail de nombreux collègues. De plus, ils auront beaucoup de mal à maintenir un forfait UNSS dans ce type de service. EQUIPEMENTS LE SPORT SCOLAIRE La permanence de notre action à tous les niveaux : rencontres avec les élus et services de la région PACA, des départements et même de certaines communautés d’agglomération a permis des progrès importants dans la prise en compte de nos besoins. Les élus et techniciens ont manifesté un intérêt particulier pour nos publications nationales (les grandes salles, les piscines, les petites salles). Les interventions régulières de notre représentant au CAEN ont amené l’administration à être beaucoup plus au fait de ces questions et à reprendre à son compte nos exigences en direction des collectivités. Nous avons engagé une action pour que ces exigences s’étendent à l’ensemble des équipements sportifs nécessaires à la réalisation des programmes. Il est important que les collègues continuent d’être à l’initiative dans ce secteur. Les stages équipements que nous avons organisés commencent un peu à dater, une remise à jour semble nécessaire, en même temps l’ensemble de nos publications doit être mieux diffusé et connu dans la profession. Nos demandes, tant auprès du Recteur que des IA de mieux considérer l’échelon du district, élément déterminant du développement du sport scolaire, en termes d’heures supplémentaires ou de décharges n’ont pas abouti. Il y a là encore une bataille à mener car les volontaires pour occuper ces fonctions se font de plus en plus rares. Le mercredi libéré pour les pratiques physiques sportives et artistiques est une partie difficile qui est loin d’être gagnée particulièrement dans les lycées professionnels et certains lycées, il faut constamment s’opposer à des tentatives de recul. La bataille des forfaits a été permanente pendant toute cette période qui a vu les moyens des établissements de plus en plus réduits conduisant certains chefs d’établissement à prévoir des BMP voire même quelquefois des postes définitifs sans le forfait. De nombreux TZR ont été confrontés à cette situation qui nécessite l’engagement résolu à leur coté de toute l’équipe EPS. Aujourd’hui avec le nouveau décret concernant le statut, c’est dans les établissements où le sport scolaire est le plus fragile, le plus en difficulté que ses adversaires vont sévir. Si pour l’instant seuls une dizaine d’établissement (notamment des LP) sont concernés ; le « droit » que nous avons perdu avec la modification du statut va permettre tous les excès dans le cadre d’une DGH de plus en plus contrainte. Seules des actions collectives permettront le maintien d’un potentiel de moyens suffisants au bon fonctionnement du sport scolaire. FORMATION INITIALE ET CONTINUE En CTPA, avec le SNES, nous sommes régulièrement intervenus dans un débat avec l’administration souvent difficile sur le contenu du plan de formation, sur les droits à formation, sur les questions de gestion et de finances. Le Bulletin Académique SNEP - les TZR sont affectés dans des zones élargies, mais le recours aux précaires est encore trop systématique, - les stagiaires sont installés difficilement et en opposition avec les TZR. Sur tous ces fronts et bien d’autres (promotions, notations, commissions médicales, etc.) nos commissaires paritaires sont sur la brèche et sont trop souvent absents de leurs établissements. L’administration essaye de nous asphyxier sous la charge, avec pour objectif à terme nous faire entrer dans la cogestion (ce que nous refusons) ou bien encore faire exploser le paritarisme (ce contre quoi nous nous battrons). La notation et l’avancement d’échelon sont toujours suivis de prés par nos commissaires paritaires qui regrettent cependant que beaucoup trop d’entre vous ne les sollicitent pas suffisamment. Il est utile de rappeler que nous ne pouvons intervenir que si vous avez fait les démarches nécessaires auprès de l’administration. L’accès à la Hors Classe et à la classe exceptionnelle ont profondément été transformées contre notre volonté pendant cette période. Vous avez pu suivre dans les bulletins ce qu’il en a été. Aujourd’hui les chefs d’établissement et l’Inspection ont la haute main sur ce type de promotions et nombreux sont ceux qui ne finiront pas leur carrière à l’indice terminal de la hors classe ou de la classe exceptionnelle. Concernant le changement de corps, nous avons de moins en moins de CEEPS qui postulent au corps des profs (compte tenu de leur âge et du fait qu’ils ont tous intégré la hors classe), mais de plus en plus de professeurs des écoles et instituteurs âgés de plus de 40 ans et titulaires de la licence STAPS. La fermeture des CAPEPS interne et spécifique supprime une voie de titularisation aux personnels précaires. Quant à l’accès au corps des agrégés ; le nombre de postes est décroissants, il n’est toujours pas barèmé et le ministère souhaite « investir » sur du plus long terme écartant de fait les collègues en fin de carrière. Un autre aspect de notre intervention est notre présence dans les comités médicaux dans lesquels nous assurons la défense des collègues confrontés à des difficultés de santé pour lesquelles les médecins ne prennent pas toujours en compte notre spécificité professionnelle. AFFAIRES JURIDIQUES ET PERSONNELLES Nous sommes intervenus à plusieurs reprises, pour des mises en cause d’enseignants dans le cadre de leur service. En ce qui concerne des accusations portées par des élèves ou des parents d’élèves nous avons depuis maintenant plusieurs années une certaine « expérience » des dispositions à prendre pour assurer la défense, pour organiser le soutien juridique, administratif et moral de ces collègues, mis par la suite, la plupart du temps, hors de cause, mais restant souvent professionnellement et psychologiquement très affaiblis. Depuis quelques années nous devons intervenir aussi dans des conflits qui opposent des collègues à certains chefs d’établissements peu scrupuleux. Ces conflits s’apparentent souvent à du harcèlement et il est toujours difficile d’obtenir gain de cause auprès de la hiérarchie car souvent les collègues excédés se sont mis eux-mêmes en faute avant de nous solliciter. La multiplication de ces situations nécessite une forte implication de nos responsables aussi bien dans la rencontre avec les collègues, que pour la réalisation de courriers, les audiences avec la hiérarchie et les interventions diverses, elles sont coûteuses en temps car elles nécessitent de notre N°60 - mars 2007 Page 3 la justice »ont été lancés à l’initiative du SNES le SNEP s’y est associé tout en sachant que la mobilisation de nos adhérents était difficile le mercredi (UNSS oblige). Le SNEP s’est fortement mobilisé contre la loi Fillon sur l’école et le socle commun qui excluait l’EPS. Une série d’initiatives ont été prises au mois de décembre et janvier. La pendaison à Hyères, le bain de Noël à Toulon mais aussi l’énorme mouvement de la Grande chevauchée que nous avons tous en mémoire avec son rassemblement final à Draguignan, les milliers de signataires (anonymes et personnalités) de l’Appel pour l’EPS, les interventions et audiences auprès des élus ont mobilisés la profession bien au delà de notre syndicat montrant ainsi le rôle moteur que nous pouvons avoir. Au printemps 2005, le SNEP a également été très présent aux manifestations du 1O mars puis du 16 mai au côté de l’ensemble de la communauté éducative. Enfin, cette année se terminera par une présence remarquée du SNEP dans les débats sur la constitution européenne. Le débat a secoué fortement l’ensemble de la profession avec d’ailleurs une forte participation au scrutin interne au SNEP qui a abouti à la prise de position nationale. Le SNEP est intervenu dans ce débat pour donner son point de vue et faire partager ses doutes sur un texte validant certaines orientations que nous combattons. Nous avons su apporter notre éclairage pédagogique sur certains aspects touchant à l’EPS et au Sport Scolaire, à l’éducation, à la casse des services publics. L’année 2005/2006 commence le 19 septembre avec la défense des contractuels mis massivement au chômage et l’organisation à l’initiative des syndicats du second degré de la FSU d’un « bivouac » devant le rectorat qui durera presque trois semaines. C’est un secteur dont vous entendez assez peu parler et pour cause ces personnels utilisés par l’éducation nationale le sont dans des conditions inacceptables et qui ne permettent pas un service rendu aux élèves du niveau attendu. Dés que le besoin en remplacements diminue ils sont « évacués » par le rectorat et ne disposent d’aucun statut, d’aucun droit. La mise en place par la suite dans le courant de l’année 2006 des contrats CDD et CDI pour les ex contractuels et vacataires améliorera légèrement la situation des personnels tout en introduisant les contrats de droit privé dans le service public. Fin septembre nous avons participé à l’appel pour les sanspapiers. Dés le 7 février la FSU appelait à participer aux manifestations des jeunes contre le CPE et couvrait les décisions de grèves locales. Ce ne fut pas simple en l’absence de décision de la FSU nationale. La suite a prouvé que c’était une bonne décision. Dans cette bataille nous avons su prendre nos responsabilités sans perdre de temps dans la bataille annoncée contre la précarité. Au sein d’un large front intersyndical nous avons porté l’idée et la revendication de la priorité à des emplois stables. En effet, ce mouvement initié par l’ensemble de la jeunesse s’est vite transformé en un mouvement unitaire mêlant organisations de jeunesse et organisations syndicales et cela grâce à l’apport de la FSU et de ses syndicats. La bataille des STAPS que nous avons mené dans la même période est passée totalement inaperçue dans les médias et le nouveau recul du nombre de postes au concours comme la suppression du concours interne, accrédités par la Bulletin Académique SNEP fable du ministère sur les surnombres sont venus aggraver encore la situation de notre discipline. Cette année n’a pas été en reste en terme d’action : budget et postes, vie des établissements (note de vie scolaire, conseil pédagogique, etc…), préparation de la rentrée 2007, casse des statuts, pouvoir d’achat et négociation salariales ont été et sont encore à l’ordre du jour des actions que nous essayons de mener le plus largement possible. Les atermoiements de certaines fédérations, l’attentisme (en vue d’un hypothétique résultat électoral à la présidentielle ?) font que nous rencontrons d’énormes difficultés à créer ou maintenir un front syndical suffisamment large tant au niveau de l’éducation que de la fonction publique. Il se pourrait que la récente recomposition du conseil supérieur de la fonction publique qui est un véritable déni de démocratie y soit pour quelque chose puisque les organisations qui y sont surreprésentées sont les mêmes qui lèvent le pied sur l’action aujourd’hui ! La décentralisation des personnels ATOS étant entrée dans sa phase définitive, elle laissait un gout amer dans la bouche de beaucoup d’entre nous qui avaient encore en mémoire la bataille de 2003 sur cette question et constataient alors le peu de combativité de nos collègues agents. Force est de constater que les améliorations statutaires obtenues lors de ce transfert sont des arguments qui ont convaincus plus d’un d’entre eux compte tenu de la situation qui était la leur à l’éducation nationale. Mais ce transfert s’est aussi traduit par la mise en œuvre de conventions entre les collectivités territoriales (région et départements) et les établissements scolaires du second degré. A la fin de l’année scolaire 2006 et au premier trimestre 2007 les collectivités territoriales ont cru pouvoir imposer un texte sans avoir pris la précaution de consulter les organisations représentatives au préalable. L’analyse des textes que nous avons faite conjointement avec le SNES et le SNUEP a permis à la fois de s’opposer dans les conseils d’administration avec beaucoup de fermeté à ces textes et ces méthodes bien loin du « dialogue social » tel que nous le concevons et de rendre les syndicats de la FSU incontournables dans les négociations présentes et à venir sur ces questions. L’OUTIL SNEP Les prises de position, les orientations comme les décisions de notre section académique doivent être débattues et assumées plus largement, c’est le rôle de nos bureaux mais aussi de notre conseil délibératif académique que nous réunissons une fois par trimestre en moyenne. Le fonctionnement de ces instances est un gage de démocratie et permet aux responsables d’avoir des mandats plus ou moins précis pour débattre et prendre position dans les instances fédérales, intersyndicales voire interprofessionnelle ; mais aussi face à l’administration, face aux responsables politiques. Nous sommes, hélas, trop souvent conduits à prendre des décisions en petit comité et ce n’est pas facile car nous vous engageons tous en cela. Certes vous pouvez compter sur notre capacité à être prudents ou audacieux selon les circonstances tout en mesurant l’ampleur de l’engagement que nous prenons en votre nom, mais une participation plus active de votre part serait bienvenue et d’un grand secours quelquefois. Il y a aussi une exigence : celle de répartir les tâches entre chacun et ne pas les faire reposer sur quelques N°60 - mars 2007 Page 4 part de la pugnacité et une étude très serrée et approfondie des dossiers. UNE LUTTE DETERMINEE POUR LA PROMOTION DE L’EPS ET DU SPORT SCOLAIRE En CTPD et CTPA nous avons bataillé contre toutes les tentatives de l’administration pour une répartition de la pénurie qui se ferait au détriment de l’EPS et de l’UNSS. Contre tous les essais de réduction d’horaires, d’utilisation d’expédients, d’heures supplémentaires, de services partagés et d’atteintes à notre statut. Là où les succès ont été possibles, c’est par une action conjointe des représentants du SNEP dans les instances et des militants dans les établissements (rien n’est possible sans vous). Les batailles menées pour tenter de sauver les postes menacés de fermeture montrent de quoi les uns et les autres sont capables et font la preuve de la nécessité de la présence permanente d’élus au CA pour combattre toute tentative de récupération de moyens pour une discipline sur le dos d’une autre, plus fragile. Alors nous pouvons être très forts par mieux faire prendre en compte les besoins spécifiques, en postes à créer ou à sauvegarder. En cette période de préparation de la rentrée 2007 chacun doit être vigilant et ne pas oublier qu’aucune bataille n’est perdue d’avance, que tout est possible ensemble. Parmi les initiatives que nous avons tenues il faut noter en particulier le forum régional de La Londe qui a été suivi d’une très forte participation de l’académie au forum national de l’automne 2005. Le succès médiatique de cette manifestation est aussi important pour notre discipline que plusieurs journées de grève et de manifestation. C’est aussi le projet que nous avons avec les deux journées de congrès départementaux des 22 et 23 mars 2007 dont nous ne pourrons mesurer l’impact qu’au congrès académique. FORMATION SYNDICALE Des stages d’information et de formation syndicale qui permettent de mieux comprendre la situation et les enjeux vous ont été proposés. Beaucoup ont du être annulés fautes d’un nombre suffisant d’inscrits. Pour ces stages, vous avez droit à 12 jours d’absence pour formation syndicale. Trop peu de collègues les utilisent, souvent par négligence (il faut s’inscrire un mois à l’avance) ou par peur d’être «embrigadé» ou encore parce qu’ils subissent les pressions des chefs d’établissement. Ce qui nous intéresse en priorité c’est que chacun à son niveau ait à sa disposition le maximum d’éléments pour intervenir de la manière la plus efficace pour la défense des intérêts de la discipline et de la profession. C’est le sens des stages « agir dans son établissement » et des stages « sécurité et responsabilité » que nous vous avons proposés. Grâce à un effort conséquent pour accueillir les jeunes au travers des stages thématiques qui leur sont proposés (stage découverte du métier et stage mutations) mais aussi de nos interventions en direct nous sommes parvenus à installer l’image du SNEP auprès des PLC2, l’image d’un SNEP parfois en décalage avec leurs idées reçues, et celle d’une organisation syndicale solidaire qui prend en compte aussi leurs difficultés pour l’entrée dans le métier. Le taux de syndicalisation de ces jeunes collègues témoigne de l’intérêt de cette intervention. LE SNEP AVEC ET DANS LA FSU Dans la FSU et pour la FSU : nos représentants aux CDFD du Var et des Alpes Maritimes sont impliqués fortement dans la vie fédérale à laquelle ils contribuent de Bulletin Académique SNEP leur mieux : délégations, audiences, conférences de presse, productions écrites fédérales etc.. C’est ainsi que nous avons rencontré des élus des deux départements de gauche comme de droite, mais aussi le président du conseil régional et ceux des conseils généraux des deux départements. La discussion sur la composition des délégations fédérales dans divers comités n’est pas toujours aisée avec nos partenaires en particulier dans le Var ; au CTPD comme au CDEN le SNEP n’est pas représenté à la hauteur de ce qu’il devrait en être mais les tensions entre SNES et le SNUIPP dans ce département (qui s’est une nouvelle fois illustrée lors de la composition de la liste des stagiaires à l’élection au CA de l’IUFM cette année)font que c’est le SNEP qui « trinque ». On ne peut qu’espérer que les uns et les autres finiront par devenir raisonnables et prendront en compte l’intérêt de tous et qui mettra en lumière le souci de cohérence et d’efficacité dans les différentes instances où nous siégeons. Il est cependant un comité dans lequel nous devrions être davantage représentés mais où nous ne pouvons pas exiger davantage de sièges car nous n’avons pas assez de candidat(e)s ; il s’agit des comités hygiène et sécurité départementaux et académique dont le travail est important en ce qui nous concerne directement, et dont les membres bénéficient d’une formation spécifique. Il va falloir faire un effort pour assurer une meilleure représentation du SNEP dans ces instances. Avec la FSU nous avons aussi contribué au succès des stages femmes, protection sociale et LOLF qui ont donné des « outils » à de nombreux collègues. ELECTIONS PROFESSIONNELLES CONGRES NATIONAL DE LA LONDE LE MOUVEMENT SOCIAL Dans ce domaine, les succès remportés par les listes du SNEP témoignent d’une large confiance confirmée une fois encore vis à vis de notre organisation et de ses candidats. Cette confiance qui s’exprime au travers des élections devrait pouvoir sans doute aller au-delà. Il nous faut donc toujours mener la bataille pour une participation massive des collègues, d’autant que ces dernières années un renouvellement important s’est fait dans la corporation. En décembre 2005 les collègues se sont massivement exprimés, montrant en cela leur attachement au paritarisme. Pour la CAPA des certifiés nous avons amplement confirmé nos résultats antérieurs. Nous avons failli, à quelques voix près, prendre un troisième siège sur les quatre de la CAPA des CE. Ce n’est que partie remise. Quant à la CAPA des agrégés, la forte participation des agrégés d’EPS, syndiqués en nombre au SNEP, a probablement permis que la liste commune(SNES-SNESUP-SNEP) gagne un siège. Nous avons donc 16 élus titulaires et suppléants en CAPA et 8 élus sur 9 à la FPMA pour les mutations c’est là un succès incontestable qui montre bien que les collègues savent où se trouvent efficacité et compétence, pour le respect le l’équité. On ne peut faire un bilan de l’activité de ces trois années sans rappeler l’énorme travail réalisé par l’équipe formidable qui a organisé avec le succès que l’on connait les congrès académique et national de La Londe à la satisfaction de tous. Beaucoup des responsables des autres académies en parlent encore avec admiration. A la rentrée scolaire 2004, la FSU a relancé la campagne pour un plan de rattrapage dans l’éducation nationale. Dans les Alpes Maritimes une première mobilisation avec plus de 400 personnes au palais de justice de Nice a eu lieu. Les rendez-vous « mercredis de N°60 - mars 2007 Page 5 MODALITES DE VOTE Attention : pour voter vous devez être à jour de votre cotisation; vous pouvez vous syndiquer jusqu’au jour du dépouillement, soit le 15 Mai. Après avoir – pour chaque scrutin et pour chaque vote – entouré votre choix d’un trait apparent ou rayé la mention inutile : 1. glisser votre bulletin de vote dans l’enveloppe petit format 2. mettre cette enveloppe dans l’enveloppe blanche « Elections SNEP 2004 » 3. indiquer (au verso) vos nom, prénom et coordonnées de votre établissement et surtout ne pas oublier de signer. 4. si vous ne pouvez pas être présent(e) à l’AGD remettre cette enveloppe à un(e) collègue de votre choix ou l’adresser à : Dominique Henrot 264 bvd de la Madeleine 06200 Nice Le dépouillement aura lieu au congrès académique CONGRES ACADEMIQUE Lundi 14 et mardi 15 Mai 2007 à Falicon (06) débat et votes sur les 4 thèmes (voir bulletin national n°du 17 mars 2007) : - Thème 1 : Pour une société de solidarités et de garanties collectives - Thème 2 : Developper la place et le rôle de l’EPS et du sport dans la formation des jeunes aujourd’hui et demain - Thème 3 : Enseignants d’EPS, professeur de sport : des concepteurs avec un engagement social fort qui doit être reconnu - Thème 4 : Quel avenir pour le syndicalisme ? Quelles évolutions pour le SNEP ? Comment transformer nos pratiques syndicales AG Départementale du 83 Lundi 02 Avril Bourse du Travail de Toulon à 18 h AG départementale du 06 Mardi 03 Avril collège Romée à Villeneuve Loubet à 18 h • Bilan des actions menées contre le nouveau décret et état des lieux par établissements • Réflexion sur le DNB (Diplôme National du Brevet) • Préparation du congrès académique et élection de la délégation au congrès Académique • Questions diverses Bulletin Académique SNEP N°60 - mars 2007 Page 6 L’UNSS vue de notre Académie par R.DaSilva A l’heure où les préoccupations de résultats semblent l’emporter sur les missions d’éducation et de formation dévolues au système éducatif, le Sport Scolaire ne doit pas avoir peur d’affronter le regard de ceux qui gravitent autour de lui. Loin de vouloir se poser en concurrent du monde associatif ou du monde sportif, il doit au contraire affirmer son identité, sa place et sa complémentarité dans le dispositif social, culturel et, n’ayons pas peur des mots, Politique de notre temps. L’exception française que constitue le Sport Scolaire dans le paysage éducatif européen est, rappelons le avec force et conviction, une chance pour notre école républicaine, vecteur d’intégration et de lien social. Qui, mieux que le Sport Scolaire peut affirmer et travailler sur les valeurs universelles du sport ? Qui mieux que l’école et ses enseignants d’EPS peuvent préparer la jeunesse à réagir et à répondre aux dérives d’un sport sûrement et dangereusement rongé par l’appât du gain, du spectacle et de la violence ? N’en doutons pas un seul instant : les attaques auxquelles le Sport Scolaire est aujourd’hui confronté constituent un enjeu sociétal, une facette d’un monde de plus en plus exempt de morale et de justice sociale ; un monde dans lequel Culture rimerait avec asservissement et uniformisation des pratiques laissées à la seule loi du marché. L’école a toujours veillé à ce qui constitue les piliers de la République en garantissant à tous l’accès à la Culture que d’aucun voudrait voir assimilée à un simple produit de consommation. Cette Culture s’impose au contraire comme un lieu et un bien partagé, au-delà des fractures sociales dans lesquelles certains voudraient nous enfermer. Au-delà des connaissances qu’ils sont en devoir de transmettre aux générations futures, l’Ecole et son Sport Scolaire représentent bien cette main tendue, cette ouverture vers une société plus humanisée. Mais revenons en à ce qui semble être la préoccupation centrale de notre gouvernance : vous voulez parler chiffres ... ? Chiche ... et que tout le monde en fassent autant ! Non, les enseignants d’EPS n’ont pas à rougir et ne renonceront pas à ce sport auquel ils continuent de consacrer énergie et engagement... Un nombre de licenciés en constante évolution : Données chiffrées de l’académie de Nice au 23-02-2007 Une diversité des pratiques culturelles des APSA garantie pour répondre aux nouvelles attentes des jeunes générations et des établissements scolaires grâce à une offre élargie à plus de 35 activités Un espace d’échange et de rencontres sociales : 152 compétitions organisées dans le seul cadre des championnats régionaux de l’U.N.S.S. Des formules de championnats adaptées et sans cesse renouvelées pour répondre aux attentes du plus grand nombre : - permettre à chacune et à chacun d’évoluer à son plus haut niveau de pratique - favoriser l’ « Excellence » au travers des championnats des Sections Sportives et des Pôles Espoirs - valoriser la mixité et l’appartenance à un groupe au travers des championnats par « Equipes d’Etablissement » - favoriser la découverte et le plaisir des pratiques physiques et sportives : plus de 25 journées promotionnelles à l’initiative des districts Lycées pour redonner aux jeunes en désertion du monde associatif le goût du « vivre ensemble » et retrouver ainsi l’estime de soi dans des logiques éloignées d’une recherche effrénée de performance. - valoriser l’esprit d’initiative et la responsabilité : plus de 600 jeunes formés et certifiés Jeunes Juges et Jeunes Arbitres Certes, le Sport Scolaire pourrait et devrait encore faire plus à en croire nos gouvernants ... mais qui peut dire faire mieux ? Car à la logique du « toujours plus » s’oppose effectivement celle du « toujours mieux » à laquelle les enseignants d’EPS travaillent inlassablement ; une logique certes éloignée du paradigme de productivité, mais une logique au service d’une Education Physique et d’un Sport Scolaire dont les missions restent attachées au service public. Prenons garde, car à vouloir faire de savants calculs comptables sur le dos de l’école, ce seront à coup sur des coûts sociaux qui seront tôt ou tard à éponger. Messieurs les pourfendeurs et donneurs de leçons de tout poil, faites bien Bulletin Académique SNEP N°60 - mars 2007 Page 7 RAPPORT FINANCIER Les explications de Patricia Gianno… Equipement : aménagement du local. Informatique : achat d’un nouvel ordinateur en 2006. Local : frais du local propriété du SNES (électricité, impôts…) ainsi que les photocopies et tirages du bulletin. Bureau : frais informatiques, papeterie, consommables. Frais militants : remboursement des frais des militants assurant les permanences et des commissaires paritaires sollicités par de nombreuses réunions (transport, téléphone, repas). Divers : toutes les dépenses occasionnées par les différentes actions (manifestations, achat de Tshirts, d’autocollants, etc…) 2003/2004 : dépense importante pour le Congrès Académique qui s’est déroulé à Lalonde… et qui a lieu tous les 3 ans. Donc dépenses à prévoir en 2007 ! … et les commentaires : Les dépenses augmentent régulièrement, certaines plus que d’autres. Les militants et commissaires paritaires sont tenus de se déplacer de plus en plus souvent, d’où une augmentation certaines des frais de remboursement. Etre présent partout où l’EPS a besoin d’être défendue, c’est ce que le SNEP essaie de faire, le plus souvent possible. La nécessité d’informer les collègues est toujours une priorité, d’où les frais de routage, de timbres, de téléphone et d’informatique…Ces dépenses sont chiffrées… et réelles ! L’activité et l’efficacité du SNEP sont à ce prix, et donc fortement liées aux moyens dont nous disposons. Notre source de revenus principale, ce sont vos cotisations. Lorsque le nombre de syndiqués augmente, nos revenus augmentent. Aidez-nous à garder un syndicat actif et efficace, soyez des militants de la syndicalisation. Bulletin Académique SNEP N°60 - mars 2007 Page 8