Lutter contre Robien encore et toujours - Snepfsu

Transcription

Lutter contre Robien encore et toujours - Snepfsu
Dispensé du timbrage
N°60
NICE St Augustin
Mars 2007
Internet :
http://www.snepfsu-nice.net
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Syndicat National de l’éducation physique
264 bd de la madeleine 06000 Nice tel : 04 93 86 19 52
Déposé le : 23 Mars 2007
Lutter contre Robien encore et toujours
Dernière longueur avant les AG et le congrès académique.......
Le bulletin qui est entre vos mains contient le matériel de vote pour le congrès du SNEP. Je vous invite à lire les textes
qui sont dans le bulletin national que vous venez de recevoir, ainsi que les rapports d’activité et financier académiques et
de donner votre avis. Attention seuls ceux qui sont à jour de leur cotisation à la date du congrès peuvent voter, il est donc
plus que temps pour les retardataires de nous faire parvenir leur cotisation de cette année. Les AG départementales seront
l’occasion pour vous de débattre de ces questions.
Le congrès se tiendra cette année à Nice Falicon, il sera l’occasion non seulement de travailler sur l’orientation pour
les trois années à venir, mais aussi de faire un état de la situation de l’EPS au plan national
et local. En cette période de lutte intense et difficile nous avons besoin de nous rassembler,
A retenir :
de nous serrer les coudes et d’organiser ensemble notre syndicat pour le rendre encore plus
 AGD les 2 et 3 Avril
efficace.
Le mouvement inter est terminé, 31 nouveaux collègues vont entrer dans l’académie  Elections :VOTEZ !
et le barème du dernier entrant est de 505 points !! Vous avez bien lu 505. Cela ne peut que  AS en danger
nous inquiéter pour le mouvement intra à venir. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans un
supplément spécial dans quelques jours.
Les CTP carte scolaire se sont tenus, et le moins que l’on puisse dire c’est
que le résultat n’est pas satisfaisant : suppression de postes, création de postes
définitifs à complément de service, suppression de forfaits UNSS et attaques contre
la coordination. Si les batailles que nous avons menées et les journées de grève n’y
auront pas suffi contre ce Robien plein de morgue et de mépris pour les enseignants,
en tous cas ces actions auront sensibilisé l’opinion et des candidats à l’élection
présidentielle.
Malgré les engagements du Recteur le sport scolaire subit de plein fouet la
mise en œuvre hâtive du décret du 12 février 2007.
Si dans la majorité des établissements de l’académie les consignes du Recteur ont été
suivies et le sport scolaire ainsi que la coordination EPS préservés pour la rentrée 2007,
en quelques endroits ce n’est pas le cas.
C’est ainsi que plusieurs chefs d’établissement, sur la base d’une argumentation plus que
discutable, ont considéré que le fonctionnement de l’association sportive était insuffisant
et ont décidé de manière unilatérale le retrait de un ou plusieurs forfaits. Cela s’est produit
dans plusieurs lycées professionnels, alors que ces établissements sont le plus engagés
dans l’utilisation du mercredi après midi pour des séquences de cours : autant dire qu’on
peut créer les conditions pour que les élèves ne puissent pas participer aux activités de l’AS
et trouver ensuite que les résultats de cette dernière sont insuffisants. Il y a même un de ces établissements où le chef
d’établissement a supprimé deux forfaits sur quatre et partagé les « restes » entre les quatre collègues !
D’autres chefs d’établissement ont anticipé sur les vœux ou les « compétences » en matière d’animation de l’association
sportive des collègues qui ne seront nommés qu’à la rentrée prochaine et ont supprimé autoritairement les forfaits des
postes vacants ou crées.
Les services du rectorat et des IA, eux-mêmes, en créant les postes à complément de service dans un autre établissement
ont négligé le forfait UNSS. Nous ne sommes pas encore en mesure de faire un état précis du nombre total de forfaits qui
vont disparaître, mais si on y ajoute ceux des BMP sur lesquels des TZR seront affectés en
AFA, nous ne serons pas loin du volume des pertes que nous craignions et que le Recteur
n’a cessé de démentir.
Par ailleurs le décret du 21 janvier 2007 prévoit une procédure de remédiation à mettre
en œuvre en cas de difficulté pour une AS, cette procédure n’a pas été utilisée, à aucun
moment et certains se sont précipités sur la solution finale de coupe sombre : pas de
réunion du bureau de l’AS, pas de proposition alternative, souvent pas d’avis du CA. Bravo
pour le dialogue !
Une telle attitude exige de nous encore plus de vigilance, encore plus de combativité
car si les élections présidentielles confirment l’orientation tenue par Robien le pire est à
venir, ce n’est donc pas le moment d’en rabattre sur la place de l’EPS et du sport scolaire
SOMMAIRE
Bulletin Académique SNEP
N°60 - mars 2007
RAPPORT D’ACTIVITE ACADEConformément à nos mandats nous avons travaillé
dans des directions et sur des dossiers multiples pour
améliorer la place de l’EPS et de ses enseignants. Nous
vous en rendons compte dans ce rapport d’activité
LA BATAILLE DES POSTES La section académique du SNEP et les bureaux
départementaux se sont attachés à mieux faire prendre en
compte par l’administration (mais aussi quelquefois par nos
partenaires syndicaux) les besoins spécifiques de l’EPS en
soutenant les actions initiées par les collègues (demandes
en CA) pour les créations, ou pour tenter de faire échec aux
suppressions, sans toutefois obtenir satisfaction à tous
coups. En CTPD, CTPA nous nous sommes opposés aux
tentatives de mise en place d’expédients : (BMP, HS, services
éclatés, mise en cause des 3 heures forfaitaires d’AS….).
Nous avons rappelé ces exigences au cours des audiences
(Recteur, IA, IPR) afin d’obtenir une intervention spécifique
auprès des chefs d’établissements concernant l’EPS (emploi
du temps, horaires, forfaits UNSS), mettant également
l’accent sur les questions de sécurité et de responsabilité
(équipements, natation, APPN) et les sensibilisant aux
problèmes des équipements sportifs et des rapports avec
les collectivités territoriales (conventions).
Depuis trois ans la démographie de notre académie
marque le pas donnant ainsi prétexte à l’administration pour
supprimer des postes. Jusqu’alors nous avons réussi grâce
à nos actions convergentes à sauvegarder le respect des
horaires obligatoires en EPS et en UNSS. Même si sur les
supports provisoires (BMP) et particulièrement ceux à cheval
sur deux établissements les batailles ont été plus difficiles
à mener. Même s’il faut attendre le mois de février et de
multiples relances tant du directeur régional de l’UNSS, de
l’Inspection et du SNEP, pour connaître le nombre d’heures
attribuées aux délégués de district par le Rectorat.
Dans la bataille menée cette année sur cette
question deux éléments nouveaux liés au nouveau décret
sur le statut se font jour. Il s’agit d’une part de l’attribution
du forfait UNSS qui n’est plus un « droit » de chacun, mais
dépend de la décision du Conseil d’administration (en réalité
du chef d’établissement si nous n’y prenons pas garde) au
vu du bilan de l’activité de l’association sportive et après avis
de l’IPR. Si cette année les effets semblent peu importants
(une dizaine d’établissements seulement concernés), tout
porte à croire que les chefs d’établissements, dans le cadre
d’une DGH contrainte, n’auront pas d’état d’âme. L’autre
élément à retenir est la décision du Rectorat de transformer
les postes avec complément de service provisoire ou les
BMP à cheval en postes définitifs et à les injecter dans
le mouvement intra, provoquant ainsi des mesures de
carte scolaire avec réaffectation sur ces postes là pour les
collègues qui se trouveraient en sous service momentané.
L’intérêt de cette mesure (selon le rectorat) c’est de mettre
davantage de postes au mouvement, ce qui n’est pas
Bulletin Académique SNEP
fait que le plan de formation académique soit suivi par un
collègue professeur d’EPS améliore nettement la qualité de
ce service.
Mais la mise en place des remplacements De
Robien devient une contrainte extrêmement lourde qui
hypothèque sérieusement l’avenir de notre FPC. Là aussi
rien ne se fera sans l’exigence des collègues.
LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ET DE L’ACTIVITE SYNDICALE
Nous avons essayé d’être le plus réactifs possible
• Le bulletin papier : 17 numéros ont été envoyés en 3
ans, sans compter les numéros spéciaux ou les circulaires
spécifiques : TZR, PLC2, stagiaires, entrants dans l’académie.
Nous avons envoyé chaque année au moins un bulletin à
toute «la profession», soit 1200 exemplaires à chaque fois, et
le bulletin spécial élections professionnelles en papier glacé.
Le travail sur les bulletins est important car il faut à la fois
écrire les articles, faire la mise en page et puis l’envoi dans
un temps très court afin que le contenu colle au plus prés
de l’actualité. C’est chaque fois une « performance » d’une
(trop) petite équipe et peu de réactions des lecteurs nous
laisse un peu de frustration.
• Le site internet : SNEPFSU-NICE.net a rencontré de grandes
difficultés de fonctionnement depuis le départ de Philippe
VALLEE ; pour le moment nous n’avons pas encore trouvé le
moyen de le remplacer avec autant d’efficacité.
• La Lettre de Snepnice : après quelques tentatives peu
satisfaisantes, nous avons décidé d‘en suspendre la
publication. Cependant nous avons conservé le principe de
la liste de diffusion qui nous permet de vous transmettre
rapidement des informations urgentes.
• Le téléphone : permanence bi-hebdomadaire, suppléée
par le répondeur, le fax ou le mèl ; mais aussi le portable
Corpo et du Var.
• Le courrier, à l’ancienne : qui permet une réponse
personnalisée et donne aux commissaires paritaires les
éléments utiles à la défense des cas individuels, pour peu
que vous nous les ayez communiqués.
Tous ces services dont la plupart sont accessibles à tous les
collègues syndiqués ou non, prennent beaucoup de temps
aux militants bénévoles. Soyez donc patients ou/et venez
nous aider !
CORPO Le mouvement déconcentré mis en place depuis
7 ans a montré son inefficacité ; les modalités en deux
temps alourdissent énormément la tache des commissaires
paritaires et les contraintes croissantes leurs sont de plus
en plus pénibles :
- les collègues ne sont pas affectés plus tôt,
- le dispositif est très lourd et souvent injuste,
- le barème d’accès au département du Var est
devenu inflationniste
- les collègues affectés de manière insatisfaisante
(vœux larges, extension, etc..) sont « condamnés » de fait
pour des années à ces affectations
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faux ; mais selon nous l’objectif essentiel est de faire
totalement disparaître les sous-services et de rentabiliser
au maximum les emplois puisque avec le nouveau décret il
n’y a plus aucune compensation pour les postes à cheval.
Concrètement, cela va se traduire par un grand nombre
de mesures de carte et une dégradation importante des
conditions de travail de nombreux collègues. De plus, ils
auront beaucoup de mal à maintenir un forfait UNSS dans
ce type de service.
EQUIPEMENTS
LE SPORT SCOLAIRE
La permanence de notre action à tous les niveaux
: rencontres avec les élus et services de la région PACA,
des départements et même de certaines communautés
d’agglomération a permis des progrès importants dans la
prise en compte de nos besoins. Les élus et techniciens
ont manifesté un intérêt particulier pour nos publications
nationales (les grandes salles, les piscines, les petites
salles). Les interventions régulières de notre représentant
au CAEN ont amené l’administration à être beaucoup plus
au fait de ces questions et à reprendre à son compte nos
exigences en direction des collectivités. Nous avons engagé
une action pour que ces exigences s’étendent à l’ensemble
des équipements sportifs nécessaires à la réalisation des
programmes. Il est important que les collègues continuent
d’être à l’initiative dans ce secteur. Les stages équipements
que nous avons organisés commencent un peu à dater, une
remise à jour semble nécessaire, en même temps l’ensemble
de nos publications doit être mieux diffusé et connu dans la
profession.
Nos demandes, tant auprès du Recteur que des
IA de mieux considérer l’échelon du district, élément
déterminant du développement du sport scolaire, en termes
d’heures supplémentaires ou de décharges n’ont pas abouti.
Il y a là encore une bataille à mener car les volontaires pour
occuper ces fonctions se font de plus en plus rares.
Le mercredi libéré pour les pratiques physiques
sportives et artistiques est une partie difficile qui est
loin d’être gagnée particulièrement dans les lycées
professionnels et certains lycées, il faut constamment
s’opposer à des tentatives de recul.
La bataille des forfaits a été permanente pendant
toute cette période qui a vu les moyens des établissements
de plus en plus réduits conduisant certains chefs
d’établissement à prévoir des BMP voire même quelquefois
des postes définitifs sans le forfait. De nombreux TZR ont
été confrontés à cette situation qui nécessite l’engagement
résolu à leur coté de toute l’équipe EPS.
Aujourd’hui avec le nouveau décret concernant le
statut, c’est dans les établissements où le sport scolaire est
le plus fragile, le plus en difficulté que ses adversaires vont
sévir. Si pour l’instant seuls une dizaine d’établissement
(notamment des LP) sont concernés ; le « droit » que nous
avons perdu avec la modification du statut va permettre tous
les excès dans le cadre d’une DGH de plus en plus contrainte.
Seules des actions collectives permettront le maintien d’un
potentiel de moyens suffisants au bon fonctionnement du
sport scolaire.
FORMATION INITIALE ET CONTINUE
En CTPA, avec le SNES, nous sommes régulièrement
intervenus dans un débat avec l’administration souvent
difficile sur le contenu du plan de formation, sur les droits
à formation, sur les questions de gestion et de finances. Le
Bulletin Académique SNEP
- les TZR sont affectés dans des zones élargies,
mais le recours aux précaires est encore trop systématique,
- les stagiaires sont installés difficilement et en
opposition avec les TZR. Sur tous ces fronts et bien d’autres
(promotions, notations, commissions médicales, etc.) nos
commissaires paritaires sont sur la brèche et sont trop
souvent absents de leurs établissements. L’administration
essaye de nous asphyxier sous la charge, avec pour objectif
à terme nous faire entrer dans la cogestion (ce que nous
refusons) ou bien encore faire exploser le paritarisme (ce
contre quoi nous nous battrons).
La notation et l’avancement d’échelon sont toujours
suivis de prés par nos commissaires paritaires qui regrettent
cependant que beaucoup trop d’entre vous ne les sollicitent
pas suffisamment. Il est utile de rappeler que nous ne
pouvons intervenir que si vous avez fait les démarches
nécessaires auprès de l’administration.
L’accès à la Hors Classe et à la classe exceptionnelle
ont profondément été transformées contre notre volonté
pendant cette période. Vous avez pu suivre dans les bulletins
ce qu’il en a été. Aujourd’hui les chefs d’établissement et
l’Inspection ont la haute main sur ce type de promotions et
nombreux sont ceux qui ne finiront pas leur carrière à l’indice
terminal de la hors classe ou de la classe exceptionnelle.
Concernant le changement de corps, nous avons de
moins en moins de CEEPS qui postulent au corps des profs
(compte tenu de leur âge et du fait qu’ils ont tous intégré
la hors classe), mais de plus en plus de professeurs des
écoles et instituteurs âgés de plus de 40 ans et titulaires
de la licence STAPS. La fermeture des CAPEPS interne et
spécifique supprime une voie de titularisation aux personnels
précaires. Quant à l’accès au corps des agrégés ; le nombre
de postes est décroissants, il n’est toujours pas barèmé et le
ministère souhaite « investir » sur du plus long terme écartant
de fait les collègues en fin de carrière.
Un autre aspect de notre intervention est notre
présence dans les comités médicaux dans lesquels nous
assurons la défense des collègues confrontés à des
difficultés de santé pour lesquelles les médecins ne prennent
pas toujours en compte notre spécificité professionnelle.
AFFAIRES JURIDIQUES ET PERSONNELLES
Nous sommes intervenus à plusieurs reprises,
pour des mises en cause d’enseignants dans le cadre de
leur service. En ce qui concerne des accusations portées
par des élèves ou des parents d’élèves nous avons depuis
maintenant plusieurs années une certaine « expérience »
des dispositions à prendre pour assurer la défense, pour
organiser le soutien juridique, administratif et moral de
ces collègues, mis par la suite, la plupart du temps, hors
de cause, mais restant souvent professionnellement et
psychologiquement très affaiblis. Depuis quelques
années nous devons intervenir aussi dans des conflits qui
opposent des collègues à certains chefs d’établissements
peu scrupuleux. Ces conflits s’apparentent souvent à du
harcèlement et il est toujours difficile d’obtenir gain de cause
auprès de la hiérarchie car souvent les collègues excédés
se sont mis eux-mêmes en faute avant de nous solliciter.
La multiplication de ces situations nécessite une forte
implication de nos responsables aussi bien dans la rencontre
avec les collègues, que pour la réalisation de courriers, les
audiences avec la hiérarchie et les interventions diverses,
elles sont coûteuses en temps car elles nécessitent de notre
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la justice »ont été lancés à l’initiative du SNES le SNEP s’y
est associé tout en sachant que la mobilisation de nos
adhérents était difficile le mercredi (UNSS oblige).
Le SNEP s’est fortement mobilisé contre la loi
Fillon sur l’école et le socle commun qui excluait l’EPS. Une
série d’initiatives ont été prises au mois de décembre et
janvier. La pendaison à Hyères, le bain de Noël à Toulon
mais aussi l’énorme mouvement de la Grande chevauchée
que nous avons tous en mémoire avec son rassemblement
final à Draguignan, les milliers de signataires (anonymes
et personnalités) de l’Appel pour l’EPS, les interventions et
audiences auprès des élus ont mobilisés la profession bien
au delà de notre syndicat montrant ainsi le rôle moteur
que nous pouvons avoir. Au printemps 2005, le SNEP a
également été très présent aux manifestations du 1O mars
puis du 16 mai au côté de l’ensemble de la communauté
éducative.
Enfin, cette année se terminera par une présence
remarquée du SNEP dans les débats sur la constitution
européenne. Le débat a secoué fortement l’ensemble de la
profession avec d’ailleurs une forte participation au scrutin
interne au SNEP qui a abouti à la prise de position nationale.
Le SNEP est intervenu dans ce débat pour donner son point
de vue et faire partager ses doutes sur un texte validant
certaines orientations que nous combattons. Nous avons su
apporter notre éclairage pédagogique sur certains aspects
touchant à l’EPS et au Sport Scolaire, à l’éducation, à la
casse des services publics.
L’année 2005/2006 commence le 19 septembre
avec la défense des contractuels mis massivement au
chômage et l’organisation à l’initiative des syndicats du
second degré de la FSU d’un « bivouac » devant le rectorat
qui durera presque trois semaines. C’est un secteur dont
vous entendez assez peu parler et pour cause ces personnels
utilisés par l’éducation nationale le sont dans des conditions
inacceptables et qui ne permettent pas un service rendu
aux élèves du niveau attendu. Dés que le besoin en
remplacements diminue ils sont « évacués » par le rectorat et
ne disposent d’aucun statut, d’aucun droit. La mise en place
par la suite dans le courant de l’année 2006 des contrats
CDD et CDI pour les ex contractuels et vacataires améliorera
légèrement la situation des personnels tout en introduisant
les contrats de droit privé dans le service public.
Fin septembre nous avons participé à l’appel pour les sanspapiers.
Dés le 7 février la FSU appelait à participer aux
manifestations des jeunes contre le CPE et couvrait les
décisions de grèves locales. Ce ne fut pas simple en
l’absence de décision de la FSU nationale. La suite a
prouvé que c’était une bonne décision. Dans cette bataille
nous avons su prendre nos responsabilités sans perdre de
temps dans la bataille annoncée contre la précarité. Au sein
d’un large front intersyndical nous avons porté l’idée et la
revendication de la priorité à des emplois stables.
En effet, ce mouvement initié par l’ensemble
de la jeunesse s’est vite transformé en un mouvement
unitaire mêlant organisations de jeunesse et organisations
syndicales et cela grâce à l’apport de la FSU et de ses
syndicats.
La bataille des STAPS que nous avons mené dans
la même période est passée totalement inaperçue dans les
médias et le nouveau recul du nombre de postes au concours
comme la suppression du concours interne, accrédités par la
Bulletin Académique SNEP
fable du ministère sur les surnombres sont venus aggraver
encore la situation de notre discipline.
Cette année n’a pas été en reste en terme
d’action : budget et postes, vie des établissements (note
de vie scolaire, conseil pédagogique, etc…), préparation
de la rentrée 2007, casse des statuts, pouvoir d’achat
et négociation salariales ont été et sont encore à l’ordre
du jour des actions que nous essayons de mener le plus
largement possible. Les atermoiements de certaines
fédérations, l’attentisme (en vue d’un hypothétique résultat
électoral à la présidentielle ?) font que nous rencontrons
d’énormes difficultés à créer ou maintenir un front syndical
suffisamment large tant au niveau de l’éducation que de la
fonction publique. Il se pourrait que la récente recomposition
du conseil supérieur de la fonction publique qui est un
véritable déni de démocratie y soit pour quelque chose
puisque les organisations qui y sont surreprésentées sont
les mêmes qui lèvent le pied sur l’action aujourd’hui !
La décentralisation des personnels ATOS étant
entrée dans sa phase définitive, elle laissait un gout amer
dans la bouche de beaucoup d’entre nous qui avaient
encore en mémoire la bataille de 2003 sur cette question
et constataient alors le peu de combativité de nos collègues
agents. Force est de constater que les améliorations
statutaires obtenues lors de ce transfert sont des arguments
qui ont convaincus plus d’un d’entre eux compte tenu de
la situation qui était la leur à l’éducation nationale. Mais
ce transfert s’est aussi traduit par la mise en œuvre de
conventions entre les collectivités territoriales (région et
départements) et les établissements scolaires du second
degré.
A la fin de l’année scolaire 2006 et au premier
trimestre 2007 les collectivités territoriales ont cru pouvoir
imposer un texte sans avoir pris la précaution de consulter
les organisations représentatives au préalable. L’analyse
des textes que nous avons faite conjointement avec le
SNES et le SNUEP a permis à la fois de s’opposer dans les
conseils d’administration avec beaucoup de fermeté à ces
textes et ces méthodes bien loin du « dialogue social » tel
que nous le concevons et de rendre les syndicats de la FSU
incontournables dans les négociations présentes et à venir
sur ces questions.
L’OUTIL SNEP
Les prises de position, les orientations comme
les décisions de notre section académique doivent être
débattues et assumées plus largement, c’est le rôle
de nos bureaux mais aussi de notre conseil délibératif
académique que nous réunissons une fois par trimestre
en moyenne. Le fonctionnement de ces instances est un
gage de démocratie et permet aux responsables d’avoir
des mandats plus ou moins précis pour débattre et prendre
position dans les instances fédérales, intersyndicales voire
interprofessionnelle ; mais aussi face à l’administration,
face aux responsables politiques. Nous sommes, hélas, trop
souvent conduits à prendre des décisions en petit comité et
ce n’est pas facile car nous vous engageons tous en cela. Certes vous pouvez compter sur notre capacité à
être prudents ou audacieux selon les circonstances tout en
mesurant l’ampleur de l’engagement que nous prenons en
votre nom, mais une participation plus active de votre part
serait bienvenue et d’un grand secours quelquefois.
Il y a aussi une exigence : celle de répartir les
tâches entre chacun et ne pas les faire reposer sur quelques
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part de la pugnacité et une étude très serrée et approfondie
des dossiers.
UNE LUTTE DETERMINEE POUR LA PROMOTION DE L’EPS ET DU SPORT SCOLAIRE
En CTPD et CTPA nous avons bataillé contre toutes
les tentatives de l’administration pour une répartition
de la pénurie qui se ferait au détriment de l’EPS et de
l’UNSS. Contre tous les essais de réduction d’horaires,
d’utilisation d’expédients, d’heures supplémentaires, de
services partagés et d’atteintes à notre statut. Là où les
succès ont été possibles, c’est par une action conjointe des
représentants du SNEP dans les instances et des militants
dans les établissements (rien n’est possible sans vous). Les
batailles menées pour tenter de sauver les postes menacés
de fermeture montrent de quoi les uns et les autres sont
capables et font la preuve de la nécessité de la présence
permanente d’élus au CA pour combattre toute tentative
de récupération de moyens pour une discipline sur le dos
d’une autre, plus fragile. Alors nous pouvons être très forts
par mieux faire prendre en compte les besoins spécifiques,
en postes à créer ou à sauvegarder. En cette période de
préparation de la rentrée 2007 chacun doit être vigilant et
ne pas oublier qu’aucune bataille n’est perdue d’avance,
que tout est possible ensemble.
Parmi les initiatives que nous avons tenues il faut
noter en particulier le forum régional de La Londe qui a été
suivi d’une très forte participation de l’académie au forum
national de l’automne 2005. Le succès médiatique de cette
manifestation est aussi important pour notre discipline que
plusieurs journées de grève et de manifestation. C’est aussi
le projet que nous avons avec les deux journées de congrès
départementaux des 22 et 23 mars 2007 dont nous ne
pourrons mesurer l’impact qu’au congrès académique.
FORMATION SYNDICALE
Des stages d’information et de formation syndicale qui permettent de mieux comprendre la situation et les
enjeux vous ont été proposés. Beaucoup ont du être
annulés fautes d’un nombre suffisant d’inscrits. Pour ces
stages, vous avez droit à 12 jours d’absence pour formation
syndicale. Trop peu de collègues les utilisent, souvent par
négligence (il faut s’inscrire un mois à l’avance) ou par peur
d’être «embrigadé» ou encore parce qu’ils subissent les
pressions des chefs d’établissement. Ce qui nous intéresse
en priorité c’est que chacun à son niveau ait à sa disposition
le maximum d’éléments pour intervenir de la manière la
plus efficace pour la défense des intérêts de la discipline et
de la profession. C’est le sens des stages
« agir dans son établissement » et des stages « sécurité et
responsabilité » que nous vous avons proposés. Grâce à
un effort conséquent pour accueillir les jeunes au travers
des stages thématiques qui leur sont proposés (stage
découverte du métier et stage mutations) mais aussi
de nos interventions en direct nous sommes parvenus à
installer l’image du SNEP auprès des PLC2, l’image d’un
SNEP parfois en décalage avec leurs idées reçues, et celle
d’une organisation syndicale solidaire qui prend en compte
aussi leurs difficultés pour l’entrée dans le métier. Le taux
de syndicalisation de ces jeunes collègues témoigne de
l’intérêt de cette intervention.
LE SNEP AVEC ET DANS LA FSU Dans la FSU et pour la FSU : nos représentants
aux CDFD du Var et des Alpes Maritimes sont impliqués
fortement dans la vie fédérale à laquelle ils contribuent de
Bulletin Académique SNEP
leur mieux : délégations, audiences, conférences de presse,
productions écrites fédérales etc.. C’est ainsi que nous
avons rencontré des élus des deux départements de gauche
comme de droite, mais aussi le président du conseil régional
et ceux des conseils généraux des deux départements. La
discussion sur la composition des délégations fédérales
dans divers comités n’est pas toujours aisée avec nos
partenaires en particulier dans le Var ; au CTPD comme
au CDEN le SNEP n’est pas représenté à la hauteur de
ce qu’il devrait en être mais les tensions entre SNES et le
SNUIPP dans ce département (qui s’est une nouvelle fois
illustrée lors de la composition de la liste des stagiaires
à l’élection au CA de l’IUFM cette année)font que c’est le
SNEP qui « trinque ». On ne peut qu’espérer que les uns et
les autres finiront par devenir raisonnables et prendront en
compte l’intérêt de tous et qui mettra en lumière le souci
de cohérence et d’efficacité dans les différentes instances
où nous siégeons. Il est cependant un comité dans lequel
nous devrions être davantage représentés mais où nous ne
pouvons pas exiger davantage de sièges car nous n’avons
pas assez de candidat(e)s ; il s’agit des comités hygiène et
sécurité départementaux et académique dont le travail est
important en ce qui nous concerne directement, et dont les
membres bénéficient d’une formation spécifique. Il va falloir
faire un effort pour assurer une meilleure représentation du
SNEP dans ces instances.
Avec la FSU nous avons aussi contribué au succès des
stages femmes, protection sociale et LOLF qui ont donné
des « outils » à de nombreux collègues.
ELECTIONS PROFESSIONNELLES
CONGRES NATIONAL DE LA LONDE
LE MOUVEMENT SOCIAL
Dans ce domaine, les succès remportés par les
listes du SNEP témoignent d’une large confiance confirmée
une fois encore vis à vis de notre organisation et de ses
candidats. Cette confiance qui s’exprime au travers des
élections devrait pouvoir sans doute aller au-delà. Il nous
faut donc toujours mener la bataille pour une participation
massive des collègues, d’autant que ces dernières années
un renouvellement important s’est fait dans la corporation.
En décembre 2005 les collègues se sont massivement
exprimés, montrant en cela leur attachement au paritarisme.
Pour la CAPA des certifiés nous avons amplement confirmé
nos résultats antérieurs. Nous avons failli, à quelques voix
près, prendre un troisième siège sur les quatre de la CAPA
des CE. Ce n’est que partie remise. Quant à la CAPA des
agrégés, la forte participation des agrégés d’EPS, syndiqués
en nombre au SNEP, a probablement permis que la liste
commune(SNES-SNESUP-SNEP) gagne un siège. Nous avons
donc 16 élus titulaires et suppléants en CAPA et 8 élus sur 9 à
la FPMA pour les mutations c’est là un succès incontestable
qui montre bien que les collègues savent où se trouvent
efficacité et compétence, pour le respect le l’équité.
On ne peut faire un bilan de l’activité de ces trois
années sans rappeler l’énorme travail réalisé par l’équipe
formidable qui a organisé avec le succès que l’on connait les
congrès académique et national de La Londe à la satisfaction
de tous. Beaucoup des responsables des autres académies
en parlent encore avec admiration.
A la rentrée scolaire 2004, la FSU a relancé la
campagne pour un plan de rattrapage dans l’éducation
nationale. Dans les Alpes Maritimes une première
mobilisation avec plus de 400 personnes au palais de
justice de Nice a eu lieu. Les rendez-vous « mercredis de
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MODALITES DE VOTE
Attention : pour voter vous devez être à jour de votre cotisation; vous pouvez vous syndiquer
jusqu’au jour du dépouillement, soit le 15 Mai.
Après avoir – pour chaque scrutin et pour chaque vote – entouré votre choix d’un trait apparent
ou rayé la mention inutile :
1. glisser votre bulletin de vote dans l’enveloppe petit format
2. mettre cette enveloppe dans l’enveloppe blanche « Elections SNEP 2004 »
3. indiquer (au verso) vos nom, prénom et coordonnées de votre établissement et surtout ne
pas oublier de signer.
4. si vous ne pouvez pas être présent(e) à l’AGD remettre cette enveloppe à un(e) collègue de
votre choix ou l’adresser à : Dominique Henrot 264 bvd de la Madeleine 06200 Nice
Le dépouillement aura lieu au congrès académique
CONGRES ACADEMIQUE
Lundi 14 et mardi 15 Mai 2007
à Falicon (06)
débat et votes sur les 4 thèmes (voir bulletin national n°du 17 mars 2007) :
- Thème 1 : Pour une société de solidarités et de garanties collectives
- Thème 2 : Developper la place et le rôle de l’EPS et du sport dans la formation des jeunes aujourd’hui
et demain
- Thème 3 : Enseignants d’EPS, professeur de sport : des concepteurs avec un engagement social fort
qui doit être reconnu
- Thème 4 : Quel avenir pour le syndicalisme ? Quelles évolutions pour le SNEP ? Comment transformer
nos pratiques syndicales
AG Départementale du 83
Lundi 02 Avril
Bourse du Travail de Toulon à 18 h
AG départementale du 06
Mardi 03 Avril
collège Romée à Villeneuve Loubet à 18 h
• Bilan des actions menées contre le nouveau décret et état des lieux par établissements
• Réflexion sur le DNB (Diplôme National du Brevet)
• Préparation du congrès académique et élection de la délégation au congrès Académique
• Questions diverses
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L’UNSS vue de notre Académie
par R.DaSilva
A l’heure où les préoccupations de résultats semblent l’emporter sur les missions d’éducation et de formation dévolues au système éducatif, le Sport Scolaire ne doit pas avoir peur d’affronter le regard de ceux qui gravitent autour de lui.
Loin de vouloir se poser en concurrent du monde associatif ou du monde sportif, il doit au contraire affirmer son identité,
sa place et sa complémentarité dans le dispositif social, culturel et, n’ayons pas peur des mots, Politique de notre temps.
L’exception française que constitue le Sport Scolaire dans le paysage éducatif européen est, rappelons le avec
force et conviction, une chance pour notre école républicaine, vecteur d’intégration et de lien social. Qui, mieux que le
Sport Scolaire peut affirmer et travailler sur les valeurs universelles du sport ? Qui mieux que l’école et ses enseignants
d’EPS peuvent préparer la jeunesse à réagir et à répondre aux dérives d’un sport sûrement et dangereusement rongé par
l’appât du gain, du spectacle et de la violence ? N’en doutons pas un seul instant : les attaques auxquelles le Sport Scolaire
est aujourd’hui confronté constituent un enjeu sociétal, une facette d’un monde de plus en plus exempt de morale et de
justice sociale ; un monde dans lequel Culture rimerait avec asservissement et uniformisation des pratiques laissées à la
seule loi du marché. L’école a toujours veillé à ce qui constitue les piliers de la République en garantissant à
tous l’accès à la Culture que d’aucun voudrait voir assimilée à un simple produit de consommation. Cette Culture s’impose
au contraire comme un lieu et un bien partagé, au-delà des fractures sociales dans lesquelles certains voudraient nous
enfermer. Au-delà des connaissances qu’ils sont en devoir de transmettre aux générations futures, l’Ecole et son Sport
Scolaire représentent bien cette main tendue, cette ouverture vers une société plus humanisée.
Mais revenons en à ce qui semble être la préoccupation centrale de notre gouvernance : vous voulez parler chiffres
... ? Chiche ... et que tout le monde en fassent autant ! Non, les enseignants d’EPS n’ont pas à rougir et ne renonceront pas
à ce sport auquel ils continuent de consacrer énergie et engagement...
Un nombre de licenciés en constante évolution :
Données chiffrées de l’académie de Nice au 23-02-2007
Une diversité des pratiques culturelles des APSA garantie pour répondre aux nouvelles attentes des jeunes générations et des établissements scolaires grâce à une offre élargie à plus de 35 activités
Un espace d’échange et de rencontres sociales : 152 compétitions organisées dans le seul cadre des championnats
régionaux de l’U.N.S.S.
Des formules de championnats adaptées et sans cesse renouvelées pour répondre aux attentes du plus grand
nombre :
- permettre à chacune et à chacun d’évoluer à son plus haut niveau de pratique
- favoriser l’ « Excellence » au travers des championnats des Sections Sportives et des Pôles Espoirs
- valoriser la mixité et l’appartenance à un groupe au travers des championnats par « Equipes d’Etablissement »
- favoriser la découverte et le plaisir des pratiques physiques et sportives : plus de 25 journées promotionnelles à
l’initiative des districts Lycées pour redonner aux jeunes en désertion du monde associatif le goût du « vivre ensemble » et
retrouver ainsi l’estime de soi dans des logiques éloignées d’une recherche effrénée de performance.
- valoriser l’esprit d’initiative et la responsabilité : plus de 600 jeunes formés et certifiés Jeunes Juges et Jeunes
Arbitres
Certes, le Sport Scolaire pourrait et devrait encore faire plus à en croire nos gouvernants ... mais qui peut dire faire
mieux ? Car à la logique du « toujours plus » s’oppose effectivement celle du « toujours mieux » à laquelle les enseignants
d’EPS travaillent inlassablement ; une logique certes éloignée du paradigme de productivité, mais une logique au service
d’une Education Physique et d’un Sport Scolaire dont les missions restent attachées au service public.
Prenons garde, car à vouloir faire de savants calculs comptables sur le dos de l’école, ce seront à coup sur des
coûts sociaux qui seront tôt ou tard à éponger. Messieurs les pourfendeurs et donneurs de leçons de tout poil, faites bien
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RAPPORT FINANCIER
Les explications de Patricia Gianno…
Equipement : aménagement du local.
Informatique : achat d’un nouvel ordinateur en 2006.
Local : frais du local propriété du SNES (électricité, impôts…) ainsi que les photocopies et tirages du bulletin.
Bureau : frais informatiques, papeterie, consommables.
Frais militants : remboursement des frais des militants assurant les permanences et des commissaires paritaires
sollicités par de nombreuses réunions (transport, téléphone, repas).
Divers : toutes les dépenses occasionnées par les différentes actions (manifestations, achat de Tshirts, d’autocollants, etc…)
2003/2004 : dépense importante pour le Congrès Académique qui s’est déroulé à Lalonde… et qui a lieu tous
les 3 ans. Donc dépenses à prévoir en 2007 !
… et les commentaires :
Les dépenses augmentent régulièrement, certaines plus que d’autres. Les militants et commissaires paritaires
sont tenus de se déplacer de plus en plus souvent, d’où une augmentation certaines des frais de remboursement.
Etre présent partout où l’EPS a besoin d’être défendue, c’est ce que le SNEP essaie de faire, le plus souvent
possible. La nécessité d’informer les collègues est toujours une priorité, d’où les frais de routage, de timbres,
de téléphone et d’informatique…Ces dépenses sont chiffrées… et réelles ! L’activité et l’efficacité du SNEP sont
à ce prix, et donc fortement liées aux moyens dont nous disposons. Notre source de revenus principale, ce sont
vos cotisations. Lorsque le nombre de syndiqués augmente, nos revenus augmentent. Aidez-nous à garder un
syndicat actif et efficace, soyez des militants de la syndicalisation.
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