Contributions savoirs et apprentissage
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Contributions savoirs et apprentissage
CONSTRUIRE UN CONTEXTE FAVORABLE A LA TRANSMISSION L’atelier théâtre : goût de l’être, goût de vivre Barbara Orzelowska, éducatrice spécialisée «L a découverte du sens de la vie - de la signification d’une situation concrète pour une personne – apparaît plutôt comme une possibilité se dessinant dans la réalité ou comme "ce qu’on peut faire" dans une situation donnée.1 » Comment permettre à des jeunes d’accéder à un espace de représentation symbolique, notamment quand ils sont en rupture scolaire, coupés de leurs ressources familiales, pleins d'une souffrance qui peut prendre un visage violent, sans confiance dans le monde environnant, enfants des rues… ? Comment les ouvrir aux messages du monde de la culture, leur transmettre les codes sociaux, les règles, les lois ?... Est-ce possible ? Agir dans une institution sociale ou éducative, c’est en effet montrer la limite, la frontière mais, en même temps, rester en lien. C’est être dans le mouvement, en tension entre ces deux pôles, dans une recherche permanente du sens… C’est construire le cadre contenant qui va permettre ce mouvement, chercher avec les jeunes le sens qu’ils veulent donner à leur vie, et leur permettre ainsi d’abandonner certaines représentations qu’ils peuvent avoir d’eux-mêmes : objet sexuel, numéro de dossier ou exclu du système scolaire et social… THÉÂTRE DE SAVOIR… Avec l’équipe éducative et les animateurs d’ateliers de la Villa Préaut, nous avons voulu proposer des lieux où l’acte de « création » - que je considère comme un acte vital, qu’il s’agisse de théâtre, de danse, ou de peinture… – serait pour chaque jeune le point de départ d’un voyage vers soi-même, vers son passé, vers son avenir et vers le monde imaginaire. Pour le théâtre, nous avons toujours utilisé une trame simple comme, par exemple, l’histoire du « Petit chaperon rouge » ou de « Roméo et Juliette», une trame connue, qui circule déjà depuis longtemps. Les jeunes, en travaillant et en modernisant cette trame, s’inscrivent dans l’histoire humaine, dans les lois universelles de la vie. Par le partage d’expériences communes, par le partage du destin commun. … THÉÂTRE D’ÊTRE Le processus de création d’un spectacle est le processus de la vie : Préparer Entendre, lire, imaginer, essayer, se tromper, anticiper, se connecter avec soi-même, sentir ses émotions, ses instincts, élaborer, s’imprégner des idées, de l’atmosphère, être ensemble, faire une troupe, partager les repas… et répéter, encore répéter. 1 V. E. Frankl, Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie, éditions de l'Homme,1988. Gagner un espace en soi, remplacer le vide et l’angoisse par l’imaginaire, par l’improvisation, par l’acte : se découvrir étranger à soi-même, c’est s’ouvrir à une expérience intérieure. Être prêt à…. Jouer Se lâcher, exprimer, s’abandonner au monde, avoir confiance dans ses capacités, se laisser aller, se dépasser, laisser les traces, sortir de soi, vivre et toucher l’autre, Plaire au monde, à soi-même … et, selon l’étymologie du mot savoir - du latin sapere – « avoir du goût » pour vivre. L’ARPE : accepter les règles du jeu pour acquérir son autonomie Cèdre Teilhard, éducateur scolaire L 'atelier de remobilisation par l’équitation ( ARPE) est une activité proposée aux jeunes au sein de l'Atelier scolaire. Organisé en collaboration avec l'UCPA, il offre une méthode alternative pour accéder aux apprentissages. Les objectifs de l'ARPE sont de prévenir les ruptures sociales en remobilisant les jeunes en situation d'échec scolaire, de décrochage ou de déscolarisation, par le contact avec les chevaux, la pratique de l'équitation et l’adaptation à cet environnement ; de revaloriser l'image de soi de ces jeunes, afin qu’ils retrouvent confiance en eux-mêmes et puissent affronter et surmonter les situations récurrentes de rejet et de conflit ; d'agir sur leur comportement pour favoriser leur accès à l'autonomie et développer leur sens des responsabilités ; de développer leur régularité dans le travail, leur persévérance, et de les réconcilier avec les processus d'apprentissage, afin de faciliter leur retour vers les circuits de l'Éducation nationale ou de la formation professionnelle. L'ARPE concerne deux groupes de cinq jeunes de l’Atelier scolaire se réunissant deux fois par semaine tout au long de l'année. L'activité se déroule au centre UCPA Bayard à Vincennes. Elle est encadrée par un moniteur du centre équestre qui prend en charge le groupe sur toute l'année. Ce groupe est également accompagné par un des membres de l'équipe de l'Atelier scolaire. LES APPORTS ÉDUCATIFS DE L'ARPE Sous un aspect ludique, l'équitation permet aux jeunes d’expérimenter tous les processus d'apprentissage : - l'assimilation et la mise en pratique des règles propres à l'équitation : préparation des chevaux, écoute des consignes, mise en œuvres de ces consignes, évolution sur les chevaux, ainsi que l'évaluation des connaissances par le passage d'examen et l'obtention de « galops », fait directement référence à des pratiques de l'Éducation nationale ; - les jeunes doivent préparer leur cheval selon une organisation méthodique, précise et non aléatoire ; - le déroulement du cours demande une concentration à laquelle ils ne sont pas habitués ; - l'activité permet à ces jeunes pour qui la vie en groupe ou en classe est souvent compliquée – voire impossible – de partager et de pratiquer une activité dans un cadre collectif. L'équitation demande un effort physique auquel les jeunes ne sont souvent pas préparés et qu'ils n'ont pas l'habitude de fournir. Les premières séances sont souvent suivies de courbatures. Cet effort est, hélas, un frein pour certains jeunes et peut mettre en échec leur participation à l'activité. L'équitation implique une gestion de l'appréhension liée à l'approche des chevaux, et un contrôle de ses émotions et de ses réactions. Le cheval est un animal, donc un être vivant, mais il ne réagit pas comme les êtres humains ; il est insensible aux insultes, mais le jeune ne peut pas utiliser la force pour se faire obéir ; le chevai, bien que docile, ne fera pas n'importe quoi et, le cas échéant, mettra immédiatement le cavalier face à son échec de communication. Enfin, un des apports les plus importants de l'équitation est la dimension affective du rapport que les jeunes entretiennent avec leurs chevaux. Les soins qu'ils leur donnent permettent aux jeunes de tisser des liens qu'ils ont souvent du mal à se permettre avec les adultes. On voit des jeunes fermés sur eux-mêmes s'épanouir au contact des chevaux. Afin de participer pleinement à l'activité, ces jeunes en difficulté doivent rapidement mettre leurs symptômes de côté pour pouvoir rentrer dans la médiation. Ils sont mis au pied du mur devant ce choix. UTILISER LE CONTEXTE DE LA VIE QUOTIDIENNE POUR FAVORISER LA TRANSMISSION Les apprentissages au jour le jour : la démarche éducative des assistantes familiales Nafissa Ferhat, assistante familiale Alice Neves, assistante familiale P our les apprentissages et la transmission de savoirs aux enfants accueillis, la démarche éducative des assistantes familiales peut être decrite autour de six « piliers ». 1. LA VALORISATION DE L’ÉCOLE, DES ÉQUIPES PROFESSORALES, DES PROGRAMMES ET DES MATIERES ENSEIGNEES Dans les échanges et dans les pratiques avec ces jeunes souvent en détresse scolaire, voire dans une attitude de rejet de l’école en tant qu’institution, l’accent est porté sur la « chance » d’être scolarisé et d’avoir des personnels à disposition pour les préparer à l’avenir. 2. L’ACCOMPAGNEMENT QUOTIDIEN DU TRAVAIL SCOLAIRE Pour le suivi de leurs devoirs et le soutien lors des périodes d’examens, nous essayons de mettre en place avec eux des méthodologies de travail, de leur inculquer une discipline de la régularité dans l’effort à fournir, afin de faciliter l’apprentissage. Il est également important de dialoguer avec eux et de savoir les questionner pour déceler leurs difficultés de compréhension, afin de tenter d’y remédier avec les professeurs ou les éducateurs. Par exemple, voici comment se déroule l’accompagnement de la famille pour le travail scolaire à la maison : une plage de détente est ménagée, car les enfants revenant de cours sont souvent fatigués et ils aiment prendre leur goûter ensemble pour nous raconter leurs journées respectives ; nous consultons le cahier de texte avec eux, afin de voir l’ensemble des devoirs à faire à court et moyen terme et d’anticiper la fatigue et le manque de temps des jours où ils ont des activités extrascolaires ; nous vérifions par la même occasion que le cahier de texte est bien tenu ; ensuite, les enfants doivent commencer par les devoirs écrits avant la douche et le dîner, et ne garder que les leçons à apprendre avant le coucher ; 30 minutes à une heure après le dîner, nous proposons aux enfants de revoir ensemble les leçons pour vérifier qu’elles ont été assimilées ; au niveau de la méthodologie, les enfants sont incités à faire des fiches pour synthétiser les cours et apprendre plus facilement, illustrer certains cours comme l’histoire ou la géographie, et étoffer les contenus par des recherches sur Internet ; nous expliquons qu’il est important de maintenir de bonnes relations avec les camarades de classe, afin de pouvoir s’entraider pour la préparation des contrôles et examens, faire les devoirs ensemble lors des heures de permanence, et même se retrouver à la bibliothèque le week-end. 3. LA MISE A DISPOSITION D’OUTILS PEDAGOGIQUES Les enfants accueillis disposent d’outils pédagogiques appartenant à la famille : livres, cours, matériel, ordinateurs… facilitant l’apprentissage, la recherche d’information, et favorisant l’acquisition progressive d’une autonomie dans le processus d’apprentissage. 4. L’INSCRIPTION A LA BIBLIOTHEQUE Tous les enfants accueillis sont systématiquement inscrits à la bibliothèque municipale, véritable trésor. Nous leur proposons aussi des visites de musées ou d’expositions lorsqu’elles sont en corrélation avec le programme scolaire, afin de l’illustrer et de stimuler leur curiosité. 5. LA PREPARATION DE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE Nous posons aux enfants des questions sur leurs goûts, la manière dont ils se projettent dans le futur, afin de les conseiller au mieux sur les possibilités offertes en termes d’études, de cursus, d’orientation, et susciter chez eux la volonté de connaître les différentes voies possibles. Par ailleurs, nous les accompagnons aux salons étudiants et aux journées « portes ouvertes ». 6. L’AIDE A LA RECHERCHE DE STAGES OU D’EMPLOI Lors des périodes de stages ou de travail en entreprise pour les enfants apprentis, nous leur apportons notre aide pour la recherche d’employeurs potentiels, la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation, la préparation de l’entretien. Des contacts sont pris avec l’entreprise accueillant le jeune et nous avons des échanges avec elle. Nous insistons auprès du jeune sur la discipline à observer en entreprise, le respect de l’environnement de travail, et nous le conseillons sur l’attitude à adopter pour tirer le plus grand bénéfice de cette expérience professionnelle. Passer du foyer à l’école, créer les conditions du départ quotidien Christine N’Dongo, maîtresse de maison T ravaillant au foyer Jenner comme maîtresse de maison, j’interviens auprès d’une dizaine de jeunes de 6 à 14 ans. Mon travail est donc de les préparer quotidiennement au départ à l’école. Il s’articule autour de plusieurs étapes : le lever, le petit déjeuner, la toilette, l’habillement, le départ à l’école et, pour l’un des enfants, l’accompagnement à l’école. LE LEVER Cette première étape consiste à réveiller les enfants. C’est un moment qui peut s’avérer compliqué, selon l’humeur de chaque enfant. Une fois levé, chacun a le choix de s’habiller pour l’école ou bien d’aller directement prendre le petit déjeuner. Jean-Louis a 10 ans. Il fait souvent pipi au lit et, le matin, il tarde toujours à se lever. Il demande 5 minutes supplémentaires pour dormir encore, ou bien il ne veut pas que j’allume la lumière. Après sa douche, il reste assis sur son lit. Je dois en permanence dialoguer avec lui, le convaincre de s’habiller et lui faire comprendre que l’heure avance. LE PETIT DEJEUNER Dans cette deuxième étape, il s’agit d’installer les enfants à table et de veiller à leur alimentation. Je suis souvent confrontée à des enfants qui n’ont pas faim. Dans cette situation, je dois les persuader d’avaler quelque chose pour « tenir » à l’école et affronter la journée. LA TOILETTE Certains enfants se lavent le matin, d’autres le soir. Avant le départ pour l’école, je dois veiller à ce que tous les enfants aient brossé leurs dents, qu’ils soient bien coiffés et portent une tenue correcte. Après la toilette, tous les enfants doivent faire leurs lits. L’HABILLEMENT Les jeunes s’habillent seuls. Cependant je dois veiller à ce que les vêtements choisis soient propres et adaptés à la météo, les lacets bien attachés, etc. Le plus souvent, il faut aussi gérer les caprices de certains enfants qui voudraient par exemple porter un vêtement auquel il manque un bouton. Il faut alors intervenir en fonction des possibilités, pour permettre à l’enfant de se sentir à l’aise. Trouver quelques minutes pour recoudre au dernier moment le pompon du bonnet préféré de Katia a pu lui permettre de partir apaisée à l’école, alors que la journée avait plutôt mal commencé. LE DEPART A L’ECOLE C’est un moment où la surveillance de l’heure est importante pour éviter des retards. Là aussi, je suis parfois confrontée aux caprices des jeunes qui ne veulent pas aller à l’école. Dans ce cas, une discussion avec l’enfant permet la plupart du temps de débloquer la situation. Kévin (6 ans) trouve assez souvent des prétextes pour éviter l’école car il n’aime pas y aller. Alors, je lui explique que sa place est à l’école, qu’il y apprendra des choses intéressantes : lire, écrire, ou qu’il verra ses camarades... L’ACCOMPAGNEMENT A L’ECOLE J’ai le privilège de pouvoir accompagner un enfant à l’école. C’est un moment spécial où je peux échanger davantage avec lui. Pour apprendre, il faut aussi se mettre en condition. J’essaie de les préparer à affronter cette journée dans les meilleures dispositions possibles CONSTRUIRE LA PRISE EN CHARGE DE LA SCOLARITE DANS L’INSTITUTION L’éducateur scolaire, passeur de l’école Pierre Tournecuillert, éducateur scolaire À partir d’un exemple, nous voudrions illustrer le fait qu’un enfant peut se stabiliser via une action éducative ciblée sur les acquisitions scolaires, sans pour autant que sa situation familiale se soit améliorée. Cette action résulte d’un choix institutionnel. Elle se décline autour du partenariat avec l’école, de la participation à un atelier scolaire et un dispositif de médiation à la lecture, et d’actions complémentaires dans le cadre du projet éducatif. DECISION INSTITUTIONNELLE L’unité des 6-12 ans au sein du foyer Jenner avait observé que la multiplicité des intervenants scolaires, la diversité de leurs pratiques et de leurs compétences, perturbaient les enfants les plus jeunes. En effet, ces derniers ont besoin d’un cadre homogène et rassurant. L’équipe a donc décidé en 2010 d’axer le temps de soutien scolaire sur les plus jeunes afin que l’éducateur scolaire soit leur seul référent en charge de l’aide aux devoirs et des relations avec l’école. Illiès est arrivé au foyer en septembre 2010. Il devait redoubler son CP car il n’avait acquis ni la lecture ni l’écriture. Il faisait donc partie du groupe de trois enfants entrant en CP que je recevais quotidiennement pour des séances d’aide aux devoirs d’une demi-heure. PARTENARIAT AVEC L’ECOLE Dés le début, Illiès s’est montré très agité, peu concentré. La maîtresse s’est vite retrouvée démunie face à un enfant qui avait beaucoup de mal à intégrer les règles de vie de l’école et de la classe. Nous nous sommes donc rendus très régulièrement à l’école, les éducateurs référents et moi-même, afin de trouver des solutions susceptibles d’apaiser Illiès. Tout au long de l’année, un partenariat a été organisé, réunissant l’institutrice, la directrice et le psychologue de l’école, les éducateurs référents et l’éducateur scolaire du foyer. Un projet personnalisé de réussite éducative ( PPRE) a été mis en place et mené à son terme. ATELIER SCOLAIRE Durant les séances de l’atelier scolaire, je me suis principalement appuyé sur le travail fait en classe et les devoirs donnés par l’institutrice. L’idée était de faire acquérir des bases scolaires à Illiès en suivant les méthodes de la maîtresse, afin de ne pas le perturber dans ses acquisitions. Par ailleurs, l’enfant participe régulièrement aux activités proposées à l’ensemble des jeunes du foyer les mercredis après-midi. Celles-ci peuvent être culturelles et éducatives (expositions, cinéma, théâtre…), sportives (initiation au roller, vélo, pelote basque, piscine…), ludiques (ludothèque, café jeu, manga café) ou autres. DISPOSITIF DE MEDIATION A LA LECTURE Parallèlement aux séances quotidiennes d’aide aux devoirs, nous avons mis en place, avec mon collègue éducateur scolaire du service d’accueil de jour éducatif (SAJE), une plateforme de médiation à la lecture. Tous les mercredis matin, de 9 h à midi, nous accompagnons les plus jeunes dans cet apprentissage. Quatre séquences de travail individuel, d‘une demi-heure chacune, ont lieu en première partie de matinée, puis les enfants sont réunis pour une heure de travail collectif basé sur des livres d’apprentissage de la lecture, des méthodes alternatives ou des jeux pédagogiques. Un mercredi après-midi par mois, une activité spécifique (lecture de contes, atelier sur l’origine du livre, théâtre, concert…) est réservée aux enfants qui fréquentent ce dispositif, dont Illiès. PROJET EDUCATIF Illiès bénéficie d’un projet éducatif. En complément du soutien quotidien pour les devoirs et de la plateforme de médiation à la lecture, il voit une orthophoniste deux fois par semaine sur le temps scolaire et fréquente un centre d’adaptation psychopédagogique (CAPP) tous les quinze jours. Des améliorations pourraient encore être apportées à ce suivi car il n’existe pas vraiment d’articulation entre le CAPP, l’orthophoniste et l’éducateur scolaire. AU-DELA DES MOTS/MAUX DU STIGMATE… Je continue à suivre Illiès quotidiennement. Il est réellement entré dans les apprentissages malgré sa problématique familiale, toujours présente. Il a acquis les bases d’un CP tout en adoptant petit à petit le comportement d’un élève lambda. Il est passé du statut « d’élève en échec » à celui « d’élève ayant des difficultés ».