AMIC Talus - Geistlich Pharma AG
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AMIC Talus - Geistlich Pharma AG
Talus Chondrogenèse Autologue Induite par Matrice Lésions cartilagineuses du talus Les lésions cartilagineuses du talus sont des atteintes focales du cartilage articulaire, pouvant également endommager la plaque sous-chondrale et l’os sous-chondral sous-jacent [1]. Ces lésions ostéochondrales sont principalement dues à une sollicitation intensive des articulations, à des microtraumatismes récurrents liés à une instabilité chronique, ou encore à une désaxation de l’arrière-pied [2-5]. Les douleurs provoquées par des sollicitations répétées au-dessus de l’articulation tibiotarsienne limitent fortement la vie professionnelle et les loisirs des patients. Le traitement dépend de l’ampleur et du stade de la lésion, ainsi que l’âge du patient [6-8]. La technique par microfractures en traitement de p première intention est uniquement recommandée pour des lésions dont q p q la taille est inférieure à 1,5 cm2 [6, 9, 10]. AMIC® est une solution chirurgicale qui cconvient aux lésions chondrales (stades III à IV selon la classification d’Outerbridge) ou ostéochondrales symptomatiques (s (stades III à V selon la classification de Berndt & Harty) plus importantes [11, 12]. Localisation fréquente des lésions ostéochondrales [4] 58 % lésions postéro-médiales 58 % 42 % 42 % lésions antéro-latérales AMIC ® – Chondrogenèse Autologue Induite par Matrice La chondrogenèse autologue induite par matrice, ou AMIC®, est une méthode chirurgicale biologique innovante mise au point par Geistlich Surgery, pour le traitement des lésions chondrales et ostéochondrales. Dans le cadre d’une procédure unique en une seule étape, l’AMIC combine la technique avérée par microfractures, en traitement de première intention, à l’application de Chondro-Gide®, une matrice en collagène porcin de type I/III. Le principe fonctionnel de la technique par microfractures s’appuie sur la libération de cellules progénitrices mésenchymateuses multipotentes, de cytokines et de facteurs de croissance de l’os sous-chondral. Le caillot fibrineux résultant de l’hémorragie est recouvert et ainsi stabilisé par la matrice Chondro-Gide® et de la colle de fibrine. Chondro-Gide® constitue une charpente adaptée [13] qui stimule la différenciation chondrogène des cellules souches mésenchymateuses. Associée à la colle de fibrine, elle stimule les chondrocytes pour un meilleur dépôt des protéoglycanes [14]. Dans les cas de lésions ostéochondrales, une reconstruction osseuse est nécessaire après extraction de l’os sclérosé, afin de recréer de l’os vital et une articulation résistante. Appliquée au niveau du genou ou du talus, la méthode AMIC® affiche des résultats cliniques comparables à ceux de la greffe de chondrocytes autologues et aide l’organisme à synthétiser des tissus cartilagineux de régénération. Avantages de la technique AMIC ® > Technique chirurcigale mini-invasive en une seule étape pour le traitement des lésions chondrales et ostéochondrales dépassant 1 cm2 > Traitement de première intention avéré basé sur la technique par microfractures > Protection naturelle du caillot fibrineux grâce à la structure bicouche exclusive de Chondro-Gide® > Diminution marquée de la gêne, même après la reprise des activités sportives > Résultats cliniques prometteurs > Technique chirurgicale simple et rentable Avantages de la matrice Chondro-Gide® > > > > > > > > > Numéro un des matrices de collagène naturel pour la régénération cartilagineuse Matrice bicouche exclusive qui protège et stabilise le caillot fibrineux Excellente capacité de comblement des lésions Très bonne stabilité de forme Prévient l’hémorragie intra-articulaire Favorise la migration et la fixation des cellules progénitrices Chondro-Gide® agit sur la chondrogenèse des cellules progénitrices Simplicité de manipulation Prêt à l’emploi, peut être appliqué immédiatement Chondro-Gide® – Matrice collagène bicouche Spécifications de Chondro-Gide® Le collagène est la principale protéine structurelle du tissu conjonctif et il constitue un composant essentiel du cartilage articulaire. Chondro-Gide® est composé de collagène de type I et III. Il est fabriqué selon un procédé breveté qui offre une matrice bicouche unique (Fig. 1) présentant une face compacte et une face poreuse. La couche compacte (Fig. 2) se compose d’une surface lisse, occlusive pour les cellules, prévenant la diffusion des cellules souches mésenchymateuses dans l’interligne articulaire et les protégeant contre les sollicitations mécaniques. La couche poreuse (Fig. 3) de la matrice se compose de fibres de collagène lâches qui favorisent l’invasion et la fixation cellulaires. L’agencement des fibres permet une forte résistance à la traction et au déchirement. Chondro-Gide® peut être maintenue en position par colle ou sutures. Chondro-Gide® est fabriquée à base de collagène porcin qui se résorbe naturellement. Les collagénases, gélatinases et protéinases clivent le collagène en oligopeptides puis en acides aminés simples. Sécurité et qualité Le procédé exclusif de fabrication de Chondro-Gide® implique différentes étapes jusqu’à l’obtention de l’agencement bicouche unique. Des procédés standardisés en salle blanche, ainsi que des contrôles rigoureux en cours de fabrication et en fin de production garantissent un produit biologique naturel de haute qualité. Des tests poussés de sécurité liés à la biocompatibilité réalisés selon les normes internationales en vigueur ont démontré que tous les éléments susceptibles d’induire une réponse indésirable locale ou systémique sont éliminés au cours du procédé de fabrication. Le potentiel immunogène de la matrice est minime. Chondro-Gide® est un produit certifié CE conçu pour couvrir les lésions du cartilage articulaire traitées soit par greffe chondrocytaire autologue (ACI), soit par des techniques de stimulation de la moelle osseuse (AMIC®). Fig. 1 : Structure bicouche exclusive de Chondro-Gide® (100x) Fig. 2 : Surface compacte, occlusive pour les cellules (MEB 1500x) Fig. 3 : Surface poreuse, adhésive pour les cellules (MEB 1500x) Technique chirurgicale sur talus AMIC ® La technique chirurgicale illustrée ci-dessous concerne une lésion ostéochondrale du talus postéro-médial. Cas clinique du Professeur Victor Valderrabano, hôpital universitaire de Bâle, Suisse. Indication > Lésions chondrales et ostéochondrales > Lésions focales traumatiques > Cartilage environnant intact > Lésion > 1,0 cm2 > Patients âgés de 18 à 55 ans > Lésions ostéochondrales associées à une reconstruction osseuse > Correction de pathologies associées : désaxation et instabilité ligamentaire > Procédure de première intention et de révision Remarque : il est important de corriger les pathologies associées, telles qu’une instabilité articulaire ou une désaxation osseuse, ainsi que la reconstruction osseuse et chondrale. Critères d’exclusion > Arthropathies métaboliques > Lésions en miroir > Lésions majeures non reconstructibles > Désaxations non corrigibles > Troubles systémiques inflammatoires chroniques > Obésité (IMC > 30) Imagerie diagnostique La radiographie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) jouent un rôle essentiel dans la recherche de diagnostic. Une SPECT/CT peut parfois être réalisée. Radiographie Une radiographie standard en position debout est réalisée en deux plans afin d’évaluer les déformations du squelette. Remarque : selon la projection, la lésion ostéochondrale est souvent non visible sur les radiographies non contrastées. Articulation tibiotarsienne gauche avec valgus et avant-pied en légère abduction et subluxation astragalo-scaphoïdienne nette. Condition corrigée au moyen d’une ostéotomie d’allongement du calcanéum. IRM L’IRM permet de faire apparaître la lésion chondrale ou ostéochondrale et de diagnostiquer des pathologies associées des tissus mous. Remarque : l’ampleur de la lésion peut être surestimée lors de l’IRM en cas d’œdème osseux associé. Séquence T2 en plan sagittal avec accumulation importante et contusions osseuses au niveau de la lésion ostéochondrale. La séquence T1 en plan coronal vient confirmer l’instabilité des ligaments médial et latéral. Une reconstruction des ligaments médial et latéral a été réalisée afin de corriger l’instabilité en rotation. SPECT/CT La SPECT/CT n’est pas systématique. Elle permet d’évaluer la taille de la lésion osseuse de manière plus précise que l’IRM. En outre, il est possible de vérifier l’activité scintigraphique et la bonne position anatomique. Lésion ostéochondrale du talus postéro-médial et ampleur de la lésion osseuse. Traitement chirurgical Position L’AMIC® est généralement effectuée sous anesthésie générale ou rachianesthésie en décubitus dorsal avec un garrot au niveau de la cuisse, la jambe étant couverte et librement mobile. La jambe est suspendue pour l’arthroscopie diagnostique. Arthroscopie L’arthroscopie diagnostique de départ est réalisée afin d’évaluer l’instabilité ligamentaire et de localiser puis déterminer la taille des lésions ostéochondrales. Remarque : on conseille l’utilisation d’un arthroscope standard de diamètre 2,7 mm avec lentille à 30° et d’une solution électrolytique isotonique comme médium. Lésion chondrale postéro-médiale révélée par une approche antéro-centrale standard. Approche L’approche antéro-médiale ou antéro-latérale est choisie, selon l’emplacement de la lésion. Remarque : on recommande une ostéotomie oblique de la malléole médiale pour optimiser l’accès aux lésions postéro-médiales. Débridement de la lésion ostéochondrale Le cartilage abîmé et l’os sclérosé instables, situés sous la lésion chondrale, sont retirés au moyen d’un scalpel et de curettes. Les kystes osseux sont curetés et le contenu mucoïde fibreux totalement éliminé. Les bords du cartilage sain doivent être stables et droits. Arthrotomie antéro-médiale avec ostéotomie de la malléole médiale. Cartilage endommagé et instable. Curetage de l’os sclérosé. Microfractures réalisées avec une alène tranchante. Os sous-chondral perforé. Microfractures La région sclérosée à la base de la lésion est perforée au moyen d’une alène tranchante, de la périphérie de la lésion vers son centre, tous les 2 à 4 mm. Le tissu résiduel est retiré avec soin et le saignement suffisant de l’os sous-chondral est vérifié. Remarque : il est également possible de pratiquer un orifice antérograde dans la région sclérosée, avec refroisissement adapté. Reconstruction osseuse La lésion osseuse est reconstruite avec de l’os autologue de la crête iliaque jusqu’à la lamelle osseuse sous-chondrale. Remarque : alternativement, il est possible d’utiliser Orthoss® comme substitut osseux naturel. Préparation de Chondro-Gide® Une empreinte précise de la lésion est prise à l’aide du gabarit en aluminium stérile. En raison de la précision nécessaire dans l’articulation tibiotarsienne, il est recommandé de découper la matrice après l’avoir humidifiée. En effet, elle augmente sa taille d’environ 10 à 15 % une fois humectée. Reconstruction de la lésion osseuse avec os autologue. Prise précise de l’empreinte de la lésion. Découpe de la matrice Chondro-Gide®. Fixation de Chondro-Gide® Une colle de fibrine disponible dans le commerce (de préférence Tissucol, chez Baxter) est appliquée directement sur la reconstruction osseuse et la matrice ChondroGide® est collée dans la lésion, la couche poreuse faisant face à l’os. La stabilité de la position de la matrice est contrôlée par dix mouvements successifs de l’articulation en extension plantaire et dorsiflexion. Application de colle de fibrine sur la reconstruction osseuse. Chondro-Gide® collée. Remarque : pour prévenir le risque de délamination, il est impératif d’éviter que la matrice et le bord du cartilage adjacent ne se chevauchent. Ostéosynthèse Une fois la lésion ostéochondrale traitée, la malléole médiale divisée est repositionnée avec précision au moyen de deux vis de 3,5 mm et l’incision est suturée, couche après couche. Ostéosynthèse de précision avec deux vis de 3,5 mm. Correction des facteurs biomécaniques Il est recommandé de procéder à la correction des facteurs pathobiomécaniques associés à la suite de la procédure AMIC® : Instabilité chronique : reconstruction des ligaments (ex : médial, latéral ou les deux) Désaxation : ostéotomie corrective (ex : supramalléolaire, du talus ou du calcanéum) Contrôle radiographique avec convertisseur d’image. Soins postopératoire La prophylaxie de la thrombose à l’héparine de bas poids moléculaire, jusqu’à ce que la station debout avec mise en charge complète est recommandée. Des médicaments antirhumatismaux non stéroïdiens peuvent être administrés en tant qu’analgésiques. La cryothérapie et une élévation suffisante du pied jouent un rôle important. De la kinésithérapie supplémentaire (stimulation musculaire ou électrothérapie) peut être prescrite comme traitement post-opératoire selon les cas. Après l’opération, le pied est stabilisé avec une orthèse fonctionnelle. Les mouvements sont limités à 20° avec une mise en charge partielle de 20 kg au maximum pendant 6 semaines, ou 8 à 10 semaines en cas de reconstruction ligamentaire concomitante. Un traitement du cartilage adapté, dans l’amplitude de mouvement autorisée, peut être ensuite effectué par des kinésithérapeutes spécifiquement formés. Au cours de ce traitement, la charge est progressivement augmentée jusqu’à une mise en charge complète. La kinésithérapie concomitante comprend un renforcement musculaire isométrique et des exercices en chaîne cinétique fermée visant à consolider et à stabiliser l’articulation tibiotarsienne et les muscles de la partie inférieure de la jambe. Au début l’augmentation de la charge s’accompagne d’une inflammation adaptatoire au cours de laquelle les patients mentionnent souvent une augmentation du niveau de la douleur. Échelle visuelle analogique (EVA) de la douleur 10 8 Phase d’inflammation adaptatoire Mise en charge partielle 6 Mise en charge totale Kinésithérapie Activités sportives à faible impact* Reprise des activités sportives 6 semaines 3 mois 6 mois 4 2 0 Pré-opératoire Post-opératoire 12 mois * Par exemple, natation et vélo [source : V. Valderrabano] Après trois mois, les patients peuvent commencer à pratiquer une activité sportive douce, comme le vélo ou la natation. Ils retrouvent leur pleine capacité sportive au plus tôt après six mois. Le patient ne doit passer à l’étape suivante de mise en charge que s’il a géré l’étape précédente sans problèmes. Il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée pendant cette période. La régénération du cartilage est favorisée par une consommation suffisante de liquides (au minimum 3 litres par jour) et de vitamine C, et par l’absence d’alcool et de tabac. Post-opératoire jusqu’à 6 semaines * 6 semaines à 3 mois 3 à 6 mois Au-delà de 6 mois Mise en charge Maximum 20 kg Augmentation progressive de la charge jusqu’à atteindre 100 % Totale Totale Mobilisation Orthèse avec restriction des mouvements à 20° Passive -> Assistée -> Active Aucune restriction Aucune restriction Aucune restriction Aucune activité sportive Immobilisation Drainage lymphatique manuel Électrothérapie Aucune activité sportive Kinésithérapie Activités sportives douces (ex : natation, vélo) Reprise complète des activités sportives Kinésithérapie et activité sportive Amplitude de mouvement totale Traitement du cartilage * 8 à 10 semaines dans les cas de reconstruction concomitante des ligaments Gamme de produits Référence Description 30890.3 Chondro-Gide® Matrice Collagène Bicouche 20 x 30 mm 30915.5 Chondro-Gide® Matrice Collagène Bicouche 30 x 40 mm 30939.9 Chondro-Gide® Matrice Collagène Bicouche 40 x 50 mm Chondro-Gide® est livrée avec un gabarit stérile en aluminium. Référence Description 30869.1 Orthoss® 3 g Granules spongieux 2 à 4 mm 3 Volume approximatif 8 cm 30865.1 Orthoss® 5 g Granules spongieux 1 à 2 mm 3 Volume approximatif 13 cm 30870.7 Orthoss® 7 g Granules spongieux 2 à 4 mm 3 Volume approximatif 20 cm Références [1] Verhagen RA, Maas M, Dijkgraaf MG, Tol JL, Krips R, Van Dijk CN: Prospective study on diagnostic strategies in osteochondral lesions of the talus: is MRI superior to helical CT? J Bone Joint Surg Br 2005, 87: 41-46 [2] Hintermann B, Boss A, Schafer D (2002) Arthroscopic findings in patients with chronic ankle instability. Am J Sports Med 30: 402–409 [3] Leumann A, Plaass C, Pagenstert G, Büttner O, Hintermann B, Valderrabano V: State of the Art in der Behandlung von osteochondralen Läsionen am Talus. Sport Ortho Trauma 2008; 24: 84-90 [4] Barnes CJ, Ferkel RD: Arthroscopic débridement and drilling of osteochondral lesions of the talus. 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Tissue Eng Part A. 2010 Feb;16(2):453-64 Matrice Collagène Bicouche Chondro-Gide® 30 x 40 mm 31418.3/1009/fr © 2010 Geistlich Pharma AG – Peut faire l’objet de modifications France Geistlich Pharma France SA Parc des Nations – Paris Nord II 385 rue de la Belle Etoile BP 43073 Roissy en France FR-95913 Roissy CDG Cedex Tél. + 33- 1- 48 63 90 26 Fax +33 1 48 63 90 27 [email protected] www.geistlich.fr Allemagne Geistlich Biomaterials Vertriebsgesellschaft GmbH Schneidweg 5 D-76534 Baden-Baden Tél. +49/7223/96 24 0 Fax +497223 96 24 10 [email protected] www.geistlich.de Italie Geistlich Biomaterials Italia S.r.l Via Castelletto 28 I-36016 Thiene VI Tél. +39 0445 370 890 Fax +39 0445 370 433 [email protected] www.geistlich.it Royaume-Uni Geistlich Sons Ltd. 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