Dossier presse HDN 2011 - Faculté Libre de Médecine

Hôpital des Nounours
Lundi 21, Mardi 22, Jeudi 24 et
Vendredi 25 Mars 2011
Faculté Libre de Médecine – Lille
Contact : Julie HEUSÉLE-BLOCKELET, 03.20.13.41.38, [email protected]
Résumé
Démystifier le milieu hospitalier et rassurer les enfants, tel est le principal
objectif de l’opération « Hôpital des Nounours ». « Ces rencontres visent
notamment à réduire l’angoisse des enfants associée à l’effet blouse-blanche »
expliquent les étudiants de la Faculté Libre de Médecine de Lille. En effet, dans
un milieu médical et tout particulièrement dans un hôpital, les plus jeunes sont
généralement peu rassurés à la vue des médecins et des infirmiers. « En utilisant
les nounours des enfants comme intermédiaires, le contact avec l’infirmière ou
le médecin est plus facile » précisent-t-ils. Par ailleurs, en lien avec les
enseignants de maternelle, ce type d’opération s’intègre pleinement aux
programmes scolaires par un travail de sensibilisation à la l’hygiène, à la santé et
à la découverte du corps.
Cette année apportera son lot de nouveautés pour mettre l’accent sur la
nutrition et l’hygiène. En effet, les enfants pourront préparer une assiette pour
leur peluche et rencontrer un nutritionniste qui pointera les aliments à
privilégier. Ils iront également à la découverte des poux et apprendront quelques
astuces pour les éviter. Un temps sera également consacré aux lavages des dents
et des mains.
De nombreux étudiants en médecine, kinésithérapie, sage-femme et soins
infirmiers ont également beaucoup à apprendre de ces rencontres avec les
enfants. Ce jeune public, auquel les étudiants n’ont pas l’habitude d’être
confrontés, nécessite une attitude mesurée : comment réagir face à des enfants ?
Que doit-on répondre à certaines questions embarrassantes ? Une formation
préalable des « nounoursologues » a été organisée afin de préparer les étudiants
à adopter le meilleur comportement possible face aux réactions des petits.
Après une première rencontre en milieu scolaire au cours du mois de mars,
environ 240 enfants de 4 à 6 ans seront accueillis à la Faculté Libre de
Médecine durant quelques heures, au sein d’un hôpital reconstitué et mis en
place pour l’occasion. Des dizaines d’enfants des maternelles de Lille et des
environs feront examiner leur peluche par des étudiants de médecine, de
kinésithérapie, de sage-femme et futurs professionnels de la santé transformés
pour une journée en «nounoursologues».
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Contexte
OBJECTIF
L’objectif principal du projet est d’améliorer la relation médecin-patient par la
création de « l’hôpital des nounours », où se rencontreront de futurs
professionnels de la santé (étudiants en médecine et pharmacie, élèves
infirmiers, sages femmes…) et des jeunes enfants.
Dans cet univers ludique, les enfants âgés de 4 à 6 ans feront examiner leur
peluche par les étudiants précités dits « nounoursologues ». Ils pourront ainsi
suivre une consultation dans sa totalité, de l’accueil à la pharmacie, sans être
eux-mêmes patients.
Ce projet a pour objectif :
• de réduire l’angoisse associée à l’effet « blouse blanche » que présentent
souvent les jeunes enfants dans un milieu médical, et tout particulièrement dans
un hôpital,
• de familiariser les futurs professionnels de la santé à un public auxquels ils
n’ont pas forcément l’habitude d’être confrontés,
• de s'intégrer au programme scolaire en ce qui concerne la découverte du corps,
la sensibilisation aux problèmes d’hygiène et de santé.
HISTORIQUE DE L’OPERATION
L’Hôpital des Nounours est un projet élaboré par les étudiants en médecine de
deux universités allemandes, sous le nom de « Teddy Bear Hospital » (TBH). La
Ge.M.S.A. (German Medical Students Association), association nationale des
étudiants en médecine allemands, l’équivalent français de l’A.N.E.M.F.
(Association Nationale des Etudiants en Médecine de France), a diffusé le projet
en Allemagne. La première année (2000-2001), deux facultés de Médecine y ont
participé, et 5 autres facultés les ont rejointes l’année suivante.
Ainsi, le projet ayant fait ses preuves en Allemagne, les organisateurs ont décidé
d’en assurer sa promotion au niveau international, par le biais de l’I.F.M.S.A.
(International Federation of Medical Students Association). De nombreux pays
membres de cette fédération ont adopté le projet : Autriche, Israël, Hollande,
Pologne, Portugal, Suède, et depuis 2004 la France.
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A la suite d’un congrès de l’I.F.M.S.A. qui s’est déroulé en Estonie, Fanny
Desvignes, alors Vice-présidente humanitaire de l’A.N.E.M.F., a décidé de
proposer ce projet en France aux responsables Santé Publique et aux étudiants
de diverses universités médicales. Ces derniers ont été séduits par cette
initiative. Ainsi, les étudiants de plusieurs universités médicales françaises
entreprennent, cette année, de conduire simultanément ce projet en utilisant
l’A.N.E.M.F. comme relais. Le rôle premier de l’A.N.E.M.F. était la
présentation de l’« Hôpital des Nounours » aux étudiants en Médecine.
Son rôle est désormais :
• de coordonner les actions menées dans les différentes villes, d’établir les lignes
de conduite communes à toutes les facultés, bien qu’une certaine liberté soit
laissée au niveau local,
• de permettre aux étudiants de travailler ensemble et d’échanger leurs idées et
leurs recommandations afin de mener ce projet à bien.
LES FACULTES DE MEDECINE CONCERNEES EN FRANCE
Depuis 2007, les 39 facultés de médecine de France participent à cette
manifestation de solidarité et de santé publique. Les mois de mars et avril ont été
fixés pour toutes les facultés, afin de confirmer la dimension nationale du projet.
Le projet Lillois se déroulera les lundi 21, mardi 22, jeudi 24 et vendredi 25
Mars 2011 à la Faculté Libre de Médecine, 56 rue du Port à Lille.
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Présentation générale
UN PROJET DE L’ASSOCIATION CORPORATIVE DES ETUDIANTS
EN MEDECINE
L'ACEM (Association Corporative des Etudiants en
Médecine) est l'association des étudiants en Médecine
de l’Institut Catholique de Lille), menant des actions
de santé publique, de solidarité locale et
internationale. Elle est gérée par des étudiants
bénévoles de deuxième et troisième années, pour les
étudiants de toutes les années confondues. C'est une
association régie par la loi de 1901, à but non lucratif,
apolitique et aconfessionnelle, dont l'objectif est de
rendre la vie des étudiants en médecine la plus
agréable et active que possible, en leur offrant les
structures et prestations les mieux adaptées.
L'ACEM a fêté son 100ème anniversaire en mars 2010 et compte plus de 1 000
adhérents, ce qui en fait une des associations étudiantes les plus actives de Lille.
Ce nombre croissant d'adhérents, le soutien de nombreux partenaires... lui
permettent de multiplier, de diversifier ses projets et activités et d'acquérir une
réelle représentativité au sein de la Faculté Libre de Médecine.
Au sein de l’ACEM, le projet « Hôpital des Nounours » est géré par :
- Eric Grave, étudiant en 3ème année de Médecine
- Jean-Charles Codron, étudiant en 3ème année de Médecine
- Esther Labilloy, étudiante en 3ème année de Médecine
DESCRIPTIF DU PROJET LILLOIS
A Lille, l’équipe d’étudiants en médecine chargée de l’opération travaille en
collaboration avec des étudiants d’autres filières : étudiants en IFMK (Institut de
Formation en Masso-Kinésithérapie), étudiants en sages-femmes, étudiants
infirmiers…
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Les étudiants installeront l’Hôpital des Nounours dans
la Faculté Libre de Médecine, où se déplaceront les
classes. Ils reconstitueront l’ambiance de l’hôpital et
créeront diverses salles : la salle d’attente, le cabinet
médical, des salles de soins, le service de radiologie, le
bloc opératoire, et la pharmacie, (ainsi que la présence
d’un véhicule du SAMU ou des pompiers). L’enfant,
selon la pathologie de son nounours, sera orienté au sein
de l’hôpital. (Voir plan)
Une formation préalable des Nounoursologues et des autres intervenants sera
réalisée par une équipe de professionnels de la santé afin d’obtenir le résultat
souhaité, c'est-à-dire la diminution de la crainte des enfants lorsqu’ils se trouvent
dans un univers médical. L’objectif pour les étudiants en médecine est d’adopter
la meilleure attitude possible face aux réactions des enfants.
De plus, l’équipe va également
collaborer avec les enseignants pour
qu'ils la guident au mieux dans la
démarche pédagogique. Ainsi, les
étudiants interviendront au sein des
classes un ou deux jours avant la
manifestation. L'objectif est de
discuter avec les enfants, les
préparer et leur faire choisir une
pathologie pour leur peluche.
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UNE PEDAGOGIE ADAPTEE AUX ENFANTS DE MATERNELLES
L’objectif principal est que les enfants comprennent la maladie et le diagnostic
qui est posé pour leur nounours. Le vocabulaire habituel a été aménagé. Par
exemple, les laxatifs prendront le nom de «Rapido-Popo», les suppositoires celui
de «Fusées magiques», les gouttes pour le nez seront appelées «Pour-pas-queça-coule »…
Ce sont les enfants qui indiqueront aux «Nounoursologues» de quel mal souffre
leur ourson : fièvre, boutons, brûlure, entorse. Là encore, le vocabulaire sera
adapté à l’enfant. Des questions simples orienteront les «Nounoursologues»
dans leur diagnostic. Par exemple, « Qu’est ce qui est arrivé à ton nounours ? »,
« Où a-t-il mal ? ».
TROIS ECOLES LILLOISES ET DES ALENTOURS, SOIT 240
ENFANTS, PARTICIPENT AU PROJET
Le projet se fait en association avec les écoles maternelles suivantes :
- Ecole maternelle privée Thérèse d’Avila (4 classes).
- Ecole maternelle publique Chateaubriand (2 classes).
- Ecole maternelle privée Sainte Philomène (2 classes).
Les enfants sont issus des classes de moyenne et grande sections.
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DESCRIPTIF DE L’HOPITAL DES NOUNOURS
Cet hôpital sera composé de :
- Un secrétariat où l’enregistrement du dossier de l’enfant sera réalisé.
L’enfant et son nounours seront alors orientés vers un «Nounoursologue».
- Une salle d’attente. L’enfant aura à sa disposition des magazines, des
livres, qu’il pourra feuilleter en mimant l’action de ses parents dans une
salle d’attente. Des animations éducatives seront proposées (ex: réalisation
d'un puzzle du corps humain, découverte d’une trousse à pharmacie,
projection d’ « il était une fois la vie »…). Ce temps aussi sera consacré à la
découverte de la nutrition.
- Plusieurs cabinets médicaux dans lesquels les entretiens avec les
«Nounoursologues» auront lieu.
- Un bloc opératoire où seuls iront les nounours nécessitant une intervention
afin de ne pas heurter la sensibilité des enfants qui ne seraient pas prêts à
être confrontés à cette situation.
- Une salle de radiologie où iront les nounours nécessitant une radio.
- Un poste de soins infirmiers, dans lequel les étudiants prodigueront des
soins sommaires aux nounours et inculqueront à l’enfant les premières
notions d’asepsie (exemple : lavage de mains).
- Une pharmacie où un enseignement pédagogique qui se voudra percutant
sera dispensé aux enfants sur le risque de confusion dramatique entre les
bonbons et les médicaments.
- La visite d’une ambulance pour terminer l’aventure.
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