GROWING ONLINE - VIA Rail Canada
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BUSINESS /// AFFAIRES /// GROWING ONLINE PROFITS EN LIGNE By/Par Stéphane Champagne Illustration: Francis Léveillée COMPANIES AND CONSUMERS EVERYWHERE ARE NOW GOING ONLINE TO PURCHASE SUPPLIES AND DO THEIR SHOPPING. BUT CANADA IS LAGGING BEHIND THE REST OF THE DEVELOPED WORLD. SHOULDN’T YOUR COMPANY HAVE A VIRTUAL STOREFRONT? E-commerce is not just a passing fad, yet online marketing strategy consultant Michelle Blanc notes that just 8% of Canadian companies account for the country’s $62 billion in online sales—92% of companies are watching from the sidelines as ecommerce continues its five-year trend of 25% annual growth. But an e-commerce site is within reach of just about any company. “For example, launching a Wordpress blog with the Shopp plugin (shoppugin.net) can cost $5,000 to $10,000. If you already have an informational site, it’s possible to add a page with a À TRAVERS LE MONDE, ENTREPRISES ET CONSOMMATEURS S’EN REMETTENT DORÉNAVANT À INTERNET POUR MAGASINER OU S’APPROVISIONNER EN BIENS. OR, LE CANADA EST ENCORE EN RETARD EN LA MATIÈRE. ET SI VOTRE ENTREPRISE SE DOTAIT D’UN SITE TRANSACTIONNEL? Le commerce électronique n’est pas une mode passagère. Pourtant, selon Michelle Blanc, consultante en stratégie Web et marketing Internet, seulement 8 % des entreprises canadiennes se partagent quelque 62 milliards de dollars de vente en ligne. Autrement dit, 92 % d’entre elles passent à côté de ce pactole qui connaît une croissance d’environ 25 % depuis cinq ans. Pourtant, avoir un site transactionnel est à la portée d’à peu près toutes les entreprises. « Par exemple, mettre en ligne un blogue avec // 62 // PayPal account. You can even sell your wares directly through eBay,” says Blanc. According to marketing professor Jacques Nantel of HEC Montréal, most online transactions are done in the banking and travel sectors. In Europe, these industries account for 90% of online transactions, as compared to 65% in North America. Other sectors popular among online consumers: clothing, jewellery, and accessories; online books, magazines, and newspapers; and electronics. In addition, says Nantel, companies with only a simple static website are not even in the game anymore. “A transactional site has become a necessity,” he says. “But for the investment to pay off, you need clearly defined business goals. Otherwise, it becomes a burden. Going online is like trading up from a Ford Focus to a Formula 1 racer. If you’re a bad driver to begin with, things won’t go well.” Obviously, companies selling a niche product can thrive in the online world. “But it isn’t quite so easy for larger companies,” says Nantel. “They face comparisons with multinationals, and need to generate a lot of volume. But that’s nearly impossible in a small market. In Quebec, for example, there are some international success stories, but only a handful.” la plate-forme Wordpress et utiliser le plug-in Shopp (shopplugin.net) peut coûter entre 5000 et 10 000 $. Sur un site déjà existant, il est possible d’ajouter une page avec un compte PayPal. Sinon, on peut vendre sa marchandise directement sur eBay », dit Mme Blanc. Selon Jacques Nantel, de HEC Montréal, c’est dans le secteur bancaire et celui des voyages (hôtel, avions, trains, etc.) que sont effectuées la plupart des transactions en ligne. En Europe, la moyenne frise les 90 %. Et en Amérique du Nord, 65 %. Les autres secteurs qui ont la cote auprès des internautes : les vêtements, bijoux et accessoires; les livres, revues et journaux en ligne, de même que les appareils électroniques. D’ailleurs, explique le professeur de marketing, les entreprises qui ne possèdent qu’un simple site Internet ne sont déjà plus dans la course. « Le site transactionnel est devenu une nécessité, dit-il. Mais, pour que ça rapporte, il faut avoir des objectifs de commercialisation bien définis. Sinon, cela devient un fardeau. Le monde virtuel, c’est comme passer d’une Ford Focus à une Formule 1. Si on est un mauvais conducteur en partant, ça n’ira pas bien… » Yona Shtern and Robert Gold have no complaints about going online. Two years ago they launched Beyond the Rack, where they sell cut-price name-brand products. In 2010, the Montréal SME topped Internet Retailer magazine’s list of fastest-growing online merchants. Évidemment, les entreprises ayant un produit de niche trouveront leur compte dans le commerce électronique. « Mais pour les plus grosses entreprises, ce ne sera pas facile, croit Jacques Nantel. Elles seront tout de suite comparées aux multinationales et devront avoir beaucoup de volume. Or, dans un petit marché, c’est pratiquement impossible. Il existe au Québec, par exemple, des succès internationaux, mais ils sont rares. » Last year, Beyond the Rack grew by a whopping 1000%, with year-over-year revenue leaping from $6 million to $70 million, and the payroll from four employees to 250. The shopping club now has five million members, most of them in North America. Within five years, the company expects to have 50 million members. Yona Shtern et Robert Gold ont pleinement découvert le potentiel du commerce électronique. Il y a deux ans, ils fondaient Beyond the Rack, un site où sont vendus à prix réduit des produits de marques connues. En 2010, l’Internet Retailer Magazine a décerné à la PME montréalaise le titre d’entreprise ayant connu la plus forte poussée aux États-Unis. After starting out as a simple operation selling clothes and handbags, Beyond the Rack now ships toys, jewellery, bedding, and kitchen accessories—in all, the company handles 12 product categories and 3,000 brands. Its 11 Montréal studios crank out 10,000 photographs a day. Members receive up to 15 deals by e-mail daily. Beyond the Rack a enregistré l’an dernier une croissance de 1000 %. Ses revenus sont passés de 6 à 70 millions de dollars. Et ses employés, de 4 à 250. La PME compte cinq millions de membres, surtout en Amérique du Nord. D’ici cinq ans, elle vise les 50 millions de membres. But creating a successful e-commerce site isn’t as easy as 1-2-3. Just ask Éric Deschambault, president of Granby, Quebec-based industrial parts distributor National Pneumatic, which had to temporary pull its site offline. “In the industrial sector, buyers are conservative and still order by phone. We were ahead of our time.” Still, the entrepreneur’s initiative wasn’t all for nought. “Our catalogue is still online, and helps us connect with new customers,” Deschambault says. “When a customer has questions, no matter where they are I can walk them through the site and find exactly the part they need, images and all.” De simple vendeur de vêtements et de sacs à main, Beyond the Rack écoule aujourd’hui des jouets, des bijoux, de la literie et autres accessoires de cuisine. Bref, 12 familles de produits qui se déclinent en 3000 marques. Dans ses 11 studios à Montréal, l’entreprise prend 10 000 photos chaque jour! Et sur une base quotidienne, elle envoie à ses membres jusqu’à 15 courriels différents où elle annonce ses rabais du jour. Mais attention : un site transactionnel n’est pas une sinécure. Éric Deschambault en sait quelque chose. Le président de National Pneumatic, un distributeur de matériel industriel situé à Granby, a dû temporairement désactiver son site transactionnel. « Dans le secteur industriel, les acheteurs sont conservateurs et commandent encore par téléphone. Nous étions donc en avance sur notre temps. » L’initiative de l’entrepreneur n’aura cependant pas été vaine. « Notre catalogue demeure en ligne et nous permet d’aller chercher de nouveaux clients, explique Éric Deschambault. Quand un client a des questions, peu importe où il se trouve au Canada ou aux États-Unis, je navigue avec lui sur notre site et lui explique, image à l’appui, la pièce d’équipement qu’il lui faut. » // 63 //