Le 6 février 1934
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Le 6 février 1934
Le 6 février 1934 Stéphanie Sauget, Lycée Léon Blum, Créteil (94000) La journée d’émeute se déclare sur fond d’affaires • L’Affaire Stavisky qui fait tomber le gouvernement du radical Camille Chautemps • L’Affaire du banquier Oustric qui met en cause le ministre des Finances Raoul Perret en 1930 Elle rassemble une foule de ligues et de partis d’extrême-droite Côté mouvements d’extrême-droite • L’Action française (mouvement royaliste fondé en 1898) structurée en 8 ligues dont la plus violente est celle des « Camelots du Roi » • Le Faisceau (créé en 1925 par Georges Valois) : ouvertement fasciste • La Ligue des Patriotes (de Paul Déroulède) Côté mouvement d’anciens combattants non fascistes • Les Croix de Feu du Lieutenant Colonel La Rocque : ce sont des anciens combattants organisés militairement, germanophobes, nationalistes et conservateurs Bilan • Début d’incendie du Ministère de la Marine • 7 morts par balle : l’armée a tiré sur les manifestants armés • Démission de Daladier et formation d’un gouvernement d’Union nationale dirigé par Doumergue • Le lendemain : peur de l’arrivée du Fascisme en France Réaction : le contre-feu du 12 février 1934 • Les forces de gauche appellent à des grèves et des manifestations antifascistes pour le 12 février 1934. SFIO et PC s’unissent • 5 mars 1934 : fondation du comité de vigilance des intellectuels antifascistes Aux Travailleurs Unis, par-dessus toute divergence, devant le spectacle des émeutes fascistes de Paris et de la résistance populaire qui seule leur a fait face, nous venons déclarer à tous les travailleurs, nos camarades, notre résolution de lutter avec eux pour sauver contre une dictature fasciste ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. Nous sommes prêts à tout sacrifier pour empêcher que la France ne soit soumise à un régime d'oppression et de misère belliqueuses. Nous flétrissons l'ignoble corruption qu'ont étalée les scandales récents. Nous lutterons contre la corruption ; nous lutterons aussi contre l'imposture. Nous ne laisserons pas invoquer la vertu par les corrompus et les corrupteurs. La colère que soulève les scandales de l'argent, nous ne la laisserons pas détourner par les banques, les trusts, les marchands de canons, contre la République qui est le peuple travaillant, souffrant, pensant et agissant pour son émancipation. Nous ne laisserons pas l'oligarchie financière exploiter comme en Allemagne le mécontentement des foules gênées ou ruinées par elle. Camarades, sous couleur de révolution nationale, on nous prépare un nouveau Moyen Âge. Nous, nous n'avons pas à conserver dans le monde présent, nous avons à le transformer, à délivrer l'Etat de la tutelle du grand capital - en liaison intime avec les travailleurs. Notre premier acte sera de former un comité de vigilance qui se tiendra à la disposition des organisations ouvrières. Que ceux qui souscrivent à nos idées se fassent connaître. Le bureau provisoire Alain, Paul Langevin, Professeur au Collège de France et Paul Rivet, Professeur au Muséum. Création du Front Populaire • Le 14 juillet 1935, union des antifascistes ((SFIO/PCF/parti radical mais aussi Union socialiste républicaine, CGT, CGTU, ligue des droits de l'Homme, comité de vigilance des intellectuels anti-fascistes, Comité Amsterdam-Pleyel) dans le FRONT POPULAIRE