Revue de Presse du Jeudi 3 mars 2016

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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35192:abdelkader-zgoulli-prend-lescommandes-delkarama-holding&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Abdelkader Zgoulli prend les commandes d’ElKarama Holding
Suite à la démission de Monsieur Radhi MEDDEB de la présidence du Conseil d’Administration, la
société CARTHAGE CEMENT, annonce que le Conseil d’Administration réuni le 02/03/2016 a accepté
la démission et a élu M. Abdelkader ZGOULLI Directeur Général d’ELKARAMA HOLDING pour
assurer la Présidence du conseil d’Administration.
Investir En Tunisie
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35187:tunisie--adoption-du-programmecadre-de-recherche-et-dinnovation-horizon-2020&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : adoption du programme cadre de recherche et
d'innovation Horizon 2020
Le projet de loi organique portant approbation d'un accord entre la Tunisie et l'union européenne sur le
programme cadre de recherche et d'innovation Horizon 2020 a été adopté ce mardi, en séance plénière, par
l'assemblée des représentants du peuple (ARP).
Ce projet de loi a été adopté avec 138 voix contre 18 abstentions et une opposition.
Le programme Horizon 2020, vise, principalement, à promouvoir la recherche scientifique en Tunisie, à
soutenir les projets tout au long de la chaîne de l'innovation et à rationaliser les financements en faveur de
la
croissance.
D'un montant global estimé à 77 milliards d'euros, ce programme figure parmi les programmes de
recherche et d'innovation les plus importants dans le monde en termes de développement économique et de
création
d'emploi
chez
les
jeunes.
Horizon 2020 s'articule autour de trois principaux axes à savoir l'excellence scientifique, la primauté
industrielle et les défis sociétaux.
Investir En Tunisie / TAP
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http://www.webmanagercenter.com/magazine/economie/2016/03/03/168611/tunisie-forum-du-futur-retour-a-l-economiepolitique
Tunisie - Forum du Futur:
Retour à l’économie politique
Par Ali Abdessalem
Avec pédagogie, les professeurs veulent exercer leur magistère sur la réflexion économique. Seraient-ils
tentés de la dominer? Dans les paroles de “The Wall“, David Gilmour, chanteur de Pink Floyd disait “We
don’t need no thought control. Hey! Teachers leave the kids alone“ (Nous n’avons besoin d’aucun
contrôle de pensée. Eh! Professeurs laissez les jeunes tranquilles). A méditer.
A devoir mixer les préférences individuelles et les choix collectifs, on parvient à opter pour un référentiel
économique et social, national. Il sera contraignant pour les politiques publiques, les opérateurs
économiques et les partenaires sociaux.
Dans l’esprit des organisateurs du Forum du futur, la nécessité d’établir une “Constitution économique“
est une urgence. Quand bien même elle ne serait pas écrite, elle n’en constituerait pas moins un crédo pour
la collectivité, un index national, un pacte pour l’ensemble du pays, qui sera présent dans les esprits.
Comment dépasser toutes les anciennes fractures si on ne fait pas de sorte que la croissance globale
débouche sur un développement intégré? La démarche est logique. Après tout, il existe bien un modèle
scandinave avec ses traits d’individualité propre. Tout comme il existe un modèle anglo-saxon, qui a aussi
ses atouts et ses tares.
L’heure a sonné pour élire un modèle tunisien. Le moment est venu pour que la communauté nationale
procède aux choix structurants du futur. Est-il excessif de penser que la stabilité et la dynamique
économique sont à ce prix? Une vision de long terme et un cadre de dialogue national, c’est le minimum
syndical, pour faire repartir l’économie dans une démocratie naissante. Le forum du futur serait-il son
parlement? Mystère!
Le souci de cohérence, les limites du système
Le concept de justice sociale, soutient Pr Mohamed Haddar, c’est, à n’en pas douter la clé de voute de la
stabilité du système. Mais L’impératif de justice sociale est, obligatoirement, corrélé, à l’efficacité du
système productif. Lui-même intimement lié à la justice fiscale. C’est là, peut-on objecter, une vérité bien
établie entre ces trois entités n’était que le Pr Haddar appelle à les réformer de manière synchronisée. Il
appelle à une œuvre de refondation totale.
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Toutes les solutions sous forme de mesurettes ne feront qu’ajouter au cafouillage ambiant. Des choix
forts, sinon rien. La cohérence de la démarche est un pari de conséquence sur le rendement des réformes.
Cela tombe sous le coup du sens. A titre d’exemple, l’option pour un investissement à forte intensité
capitalistique n’autorise plus que l’on reste sur du manufacturier de sous-traitance. Voilà, la messe est
dite. Les recettes populistes seront tout simplement abandonnées. Du nouveau et du solide, sinon rien.
Déterminer le rôle de l’Etat
Sur un autre registre, mais dans le même ordre d’idées, professeurs Habib Zitouna et Sofiène Ghali
évoqueront une série de questions tout aussi existentielles. Quel rôle pour l’Etat? Quel espace pour le
secteur privé? Et dans le même sillage, comment utiliser le principe de subsidiarité de sorte que l’Etat
passe la main au secteur privé dans les secteurs monopolistiques dits stratégiques?
Ce sont à l’évidence des questions pertinentes. Elles empêchent tout cafouillage dans les politiques
publiques. Si on se prononce pour un Etat minimaliste, il faut, à titre d’exemple, convaincre les
travailleurs d’aller vers la retraite par capitalisation. Et ainsi de suite. En effet, le Forum vient rappeler
qu’il y a une charte économique à écrire, dans l’immédiat si on veut rompre avec la gestion au pif et au
petit bonheur la chance.
Un souffle nouveau, mais quelle inspiration?
Le retour à l’économie politique redonne du souffle au travail de prospective. C’est un exercice, sans
doute, de rigueur. Cette démarche aide à cadrer la pensée économique. Mais lors du Forum, la tentation
de recadrer le gouvernement se faisait parfois présente et pressante, sauf erreur de notre part.
Les professeurs savent packager leur réflexion et la mettre en forme et lui procurer la profondeur
exploratoire nécessaire. Mais les professeurs snobent le côté pragmatique des choses. Ils émettent des
thèses et pas des plans d’action, et cela se retourne parfois contre eux.
Lors du Forum on a parlé du futur sans évoquer une “Smart – Planification“, c'est-à-dire sans faire une
place à l’économie du savoir. C’est bien le domaine par excellence des investissements capitalistiques
qu’ils appellent de leurs vœux. Cela écorne leur travail de réflexion. Evoquer le rattrapage des régions
sans faire une place à l’économie solidaire, appelée à pallier les disparités de l’économie conventionnelle,
affecte la teneur de la démarche. Ignorer la taille du secteur informel, l’onde de choc du terrorisme, c’est,
d’une certaine façon, tourner le dos à la réalité.
Le Forum du futur était captif des professeurs d’économie. Certes ils sont les architectes de la pensée
économique. Mais ils restent distants de la maîtrise d’œuvre en économie. Se priver des contributions de
sensibilités qui sont en dehors du champ de l’exploration de la pensée économique est-il un choix sage? Il
faut reconnaître que, pendant deux jours, on a vécu au rythme d’échanges variés et divers. On regrette
qu’au final cela n’ait pas débouché une grille de lecture pour l’avenir. Quand les professeurs accaparent
la réflexion, sans associer le monde des affaires ou les décideurs publics, c’est comme s'ils faisaient de
l’obstruction au débat.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/03/03/168613/tunisie-economie-jeunes-talents-le-concours-de-linnovation-de-l-apii-vous-reserve-une-belle-surprise
Tunisie - Economie :
Jeunes talents, le Concours de l'innovation de l’APII vous réserve
une belle surprise
Les jeunes talents porteurs d'idées de projets innovants dans toutes les régions tunisiennes sont appelés à
déposer leurs dossiers de candidature à la deuxième édition du “Concours national de l'innovation“, et ce
avant le 8 avril 2016. C’est ce qu’a indiqué, mercredi 2 mars, Belgacem Ben Belgacem, directeur régional
de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation de Tunis (APII).
Sont concernées par ce concours, dont les lauréats à l'échelle nationale recevront un prix de 15.000 dinars
et d'un accompagnement de l'APII, les entreprises industrielles et prestataires de services liées à
l'industrie, les établissements universitaires, les centres et laboratoires de recherche (publics et privés), les
jeunes entrepreneurs et les jeunes innovateurs.
Les projets seront sélectionnés sur la base de cinq critères: la créativité, la faisabilité et les retombées de
l'innovation, les bénéfices envisagés de l'innovation pour la région et les perspectives de développement
de l'innovation.
Le concours se déroule en deux étapes. La première phase porte sur une compétition régionale qui
concerne les 24 gouvernorats du pays répartis sur 5 zones: Grand Tunis (Ariana, La Manouba, Ben Arous,
Zaghouan et Tunis), Centre-est et Cap Bon (Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan et Nabeul), Centre-ouest
(Sfax, Sidi Bouzid, Kasserine et Gafsa), Nord (Le Kef, Jendouba, Béja, Siliana et Bizerte) et Sud (Gabès,
Médenine, Tataouine, Kébili et Tozeur).
Un jury régional au niveau de chacune des cinq zones sélectionnera les lauréats des quatre catégories. Les
lauréats bénéficieront, chacun, d'un prix de 7.000 dinars, d'un coaching adapté et d'une participation
gratuite, durant une année, aux manifestations économiques organisées en Tunisie par l'APII.
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La compétition nationale (deuxième étape), consiste, quant à elle, en la sélection des projets à primer à
l'échelle nationale parmi les lauréats retenus à l'échelle de chaque zone. Les lauréats bénéficieront,
chacun, de 15.000 dinars, d'une prise en charge d'une participation à une manifestation internationale
sectorielle ou d'innovation proposée par l'APII et d'une page publicitaire sur les supports de
communication édités par l'APII.
Selon Ben Belgacem, qui intervenait mercredi lors d’une journée d'information au CITET, a précisé que
cette compétition vise à "encourager l'innovation par la promotion des meilleures idées de projets
innovants, de déclencher une dynamique dans l'écosystème de l'innovation à l'échelle locale et nationale et
de créer un terrain de compétition qui favorise la concurrence valorisante".
Il s'agit, également, de faire émerger les jeunes talents porteurs de projets innovants, en particulier ceux
dont les projets valorisent les ressources et les capacités intrinsèques de leurs régions.
Une caravane nationale de l'innovation sous forme d'un bus habillé fera le tour des 24 gouvernorats et une
journée de sensibilisation sera organisée dans chaque région, a ajouté Wissem Khalsi, membre du comité
d'organisation de ce concours.
L'objectif de ce déplacement est de sensibiliser les entreprises, les promoteurs et les jeunes dans les
régions au concept d'innovation et de les inciter à intégrer la démarche de l'innovation pour accroître leur
compétitivité.
Les résultats du concours seront annoncés durant la dernière semaine de mai 2016, lors d'une cérémonie
nationale.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/03/02/168596/tunisie-economie-deficit-de-la-balancecommerciale-de-324-mdt-en-2015-bct
Tunisie – Economie :
Déficit de la balance commerciale de 324 MDT en 2015 (BCT)
Le déficit de la balance commerciale s’est contracté, au cours du mois de janvier 2016, de 346,8 MDT ou
40,6%, en comparaison avec le même mois de l’année précédente, pour se situer à 507,2 MDT, sous l’effet
de la baisse des exportations à un rythme inférieur à celui des importations (-9,4% et -17,9%,
respectivement, contre +3,3% et +2,1%, une année auparavant). Le taux de couverture s’est également
amélioré de 7,5 points de pourcentage pour atteindre 80,2%.
Par ailleurs, la balance énergétique a connu un net repli de son déficit, passant de -415,7 MDT à -24,2
MDT en relation, notamment, avec la chute des prix internationaux des hydrocarbures, alors que la balance
alimentaire a connu une détérioration, dégageant un déficit de 103,8 MDT, contre un excédent de 151,1
MDT en janvier 2015.
Pour leur part, les revenus de travail ont diminué de 18,2%, par rapport à janvier 2015, pour se situer à 269
MDT.
Compte tenu de ces évolutions, le déficit courant a connu une baisse de 196 MDT, en janvier 2016,
revenant à 324 MDT ou 0,4% du PIB contre 520 MDT et 0,6%, au cours du même mois de l’année
précédente.
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Concernant le niveau des avoirs nets en devises, il a accusé une certaine baisse, revenant à 13.332 MDT
ou 123 jours d’importation, à fin janvier 2016, contre 14.012 et 128 jours au terme de l’année 2015,
affecté par un déficit accentué de la balance des opérations financières avec l’étranger (-458 MDT
contre un excédent de 2.453 MDT un an plus tôt).
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http://africanmanager.com/le-tunindex-termine-la-seance-sur-un-net-rebond-de-214/
Le Tunindex termine la séance sur un net rebond de 2,14%
La bourse de Tunis accélère la cadence et signe une troisième séance de hausse consécutive. Dès
l’ouverture, l’indice vedette de la place s’est inscrit en forte hausse pour terminer la séance sur un net
rebond de 2,14% à 5 430,13 points dans un volume de 6,923 Millions de dinars (MD), selon Mena Capital
Partners (MCP).
Le titre SFBT a été très sollicité et draîne 21% du volume d’affaires total, signant la meilleure performance
de la séance de 6% à 26,50 DT.
La STAR a également dynamisé le marché et se traite dans un volume de 1,083 MD, récupérant 0,59% à
168DT. Du côté des affermissements, la BNA arrive en deuxième position avec un accroissement de 4,89%
à 10,71 DT. MGR et CARTHAGE CEMENT avancent respectivement de 4,57% à 2,29DT et 4,28% à 1,46
DT. La BT, également dans le vert, signe une appréciation de 3,96% à 10,50 DT.
En revanche, ELECTROSTAR se déleste de 4,50% à 3,82 DT. AETECH et SOMOCER reculent
respectivement de 3,74% à 1,03DT et 3,44% à 1,68DT. De même pour les titres SALIM et STB qui lâchent
3,16% et 2,97%.
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http://africanmanager.com/tunisie-bourse-2-erreurs-de-25-000-dt-chez-le-fcp-optima-des-banques-publiques-qui-divisedrastiquement-ses-gains/
Tunisie-Bourse : 2 erreurs de 25.000 DT chez le FCP Optima des
banques publiques qui divise drastiquement ses gains
FCP Optima est un fonds commun de placement mixte (actions et obligations) régi par le code des
organismes de placement collectif promulgué par la loi n°2001-83 du 24 juillet 2001 (agrément du
Conseil du Marché Financier n°29-2008 du 24 octobre 2008). Il a pour objet la constitution et la gestion
d’un portefeuille de valeurs mobilières au moyen de l’utilisation exclusive de ses fonds à l’exclusion de
toutes autres ressources. Les fondateurs de ce FCP sont la Société Tunisienne de Banque (STB), la
Banque Nationale Agricole (BNA) et la Banque de l’Habitat (BH).
En 2015, les revenus du portefeuille-titres de ce fonds, dans lequel on retrouve toutes les banques du
marché et même Syphax Airlines alors que Tunisair n’y est pas, ont été de 2.087.968 mille DT. Le
résultat d’exploitation a dépassé les 1.692.030 mille DT et le résultat net, a été de 100.271 mille DT.
Une année auparavant pourtant, le résultat net d’Optima avait été de 1.975.507 mille DT, laissant
entrevoir une baisse drastique des bénéfices
Les honoraires d’audit relatifs à l’exercice 2014 ont été minorés de 13.394 DT. Cette situation est due à
une erreur qui s’est produite lors du calcul quotidien des honoraires relatifs à l’exercice 2013 par le
système d’information de gestion, ce qui a entrainé la constatation des honoraires d’audit relatifs aux
exercices 2013 et 2014, d’où une majoration des autres charges d’exploitation comptabilisées à ce titre
au cours de l’exercice 2013 pour le même montant. Les « Impôts et taxes » de l’exercice 2015 sont
majorés d’un montant de 11.524 DT correspondant à une retenue à la source opérée sur la rémunération
du Gestionnaire, dont le versement au Trésor public a été comptabilisé, par erreur, en charges par le
crédit d’un compte de trésorerie.
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http://africanmanager.com/17_tunisie-le-deficit-commercial-se-contracte-mais-faute-dexportation/
Tunisie: Le déficit commercial se contracte, mais faute
d’exportation
«Le déficit de la balance commerciale s’est contracté, au cours du mois de janvier 2016, de 346,8 MDT
ou 40,6%, en comparaison avec le même mois de l’année précédente ». C’est le résultat affirmé par le
Conseil d’administration de la BCT, en conclusion de sa réunion mardi dernier. Et la BCT d’ajouter, dans
le communiqué suivant cette réunion, que le déficit de la balance commerciale «se situe à 507,2 MDT,
sous l’effet de la baisse des exportations à un rythme inférieur à celui des importations (-9,4% et -17,9,
respectivement, contre +3,3% et +2,1%, une année auparavant). Le taux de couverture s’est également
amélioré de 7,5 points de pourcentage pour atteindre 80,2% ».
Analysant le volet énergie de cette même balance commerciale tunisienne à la fin de l’exercice 2015, la
BCT indique que «la balance énergétique a connu un net repli de son déficit, passant de -415,7 MDT à 24,2 MDT en relation, notamment, avec la chute des prix internationaux des hydrocarbures, alors que la
balance alimentaire a connu une détérioration, dégageant un déficit de 103,8 MDT, contre un excédent de
151,1 MDT en janvier 2015. En revanche, les recettes touristiques ont enregistré, au cours du même
mois, une chute de 49,9%, en comparaison avec leur niveau de janvier 2015, pour atteindre 113 MDT.
Egalement, les revenus de travail ont diminué de 18,2%, par rapport à janvier 2015, pour se situer à 269
MDT. Compte tenu de ces évolutions, le déficit courant a connu une baisse de 196 MDT, en janvier
2016, revenant à 324 MDT ou 0,4% du PIB contre 520 MDT et 0,6%, au cours du même mois de l’année
précédente.
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http://kapitalis.com/tunisie/2016/03/02/tourisme-lallemagne-va-encourager-ses-ressortissant-a-visiter-la-tunisie/
Tourisme: L’Allemagne va encourager ses ressortissants à visiter
la Tunisie
L’Allemagne va aider à la relance du secteur du tourisme en Tunisie et espère un retour rapide de ses
ressortissants dans notre pays.
C’est ce qu’a indiqué le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, mardi 1er mars 2016, en
marge d’une cérémonie au cours de laquelle l’Allemagne a fait don d’équipements sécuritaires à la
Tunisie.
«La Tunisie est une destination privilégiée pour les Allemands. Il est de notre devoir de soutenir toute
initiative visant à relancer le tourisme tunisien, en proie à de nombreuses difficultés», a déclaré le
ministre allemand, ajoutant que son pays œuvre en étroite collaboration avec les autorités tunisiennes
afin de garantir la sécurité de la communauté allemande, résidents et touristes.
«L’Allemagne veut reprendre sa place parmi les marchés leaders du tourisme tunisien et va encourager
les touristes allemands à revenir en Tunisie», a-t-il souligné.
I. B. (avec Tap)
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http://www.lapresse.tn/01032016/111110/le-poids-de-la-compensation.html
Budget de l’Etat 2016
Le poids de la compensation
Malgré un prix très bas du pétrole sur le marché mondial actuellement, l’Etat maintient les hydrocarbures
et l’électricité en bonne place sur la liste des produits compensés
Les dépenses de compensation sont estimées, selon le budget de l’Etat de 2016, à 2.612 millions de dinars.
Cela montre que l’enveloppe allouée à la compensation est encore importante. C’est un fardeau supporté
par le budget, mais qui demeure nécessaire pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Or il est avéré
que les produits compensés ne profitent pas uniquement aux catégories sociales à revenu limité ou moyen
: elles profitent aussi, par exemple, à certaines entreprises qui utilisent comme matières premières des
marchandises compensées pour fabriquer des produits vendus par elles au prix fort. C’est le cas de
certaines pâtisseries. L’huile végétale compensée est utilisée par des restaurants et autres fast-foods, et ce,
malgré les inspections effectuées par les agents du contrôle économique relevant du ministère du
Commerce.
Les fonds consacrés à la compensation sont de l’ordre de 2.8% du PIB. La démarche de l’Etat à travers la
compensation de certains produits vise à soutenir les catégories sociales défavorisées dans le cadre de sa
politique sociale. Or, depuis quelques années, la question de la révision du système de compensation est
évoquée en vue de l’optimiser, donc de l’orienter exclusivement vers les catégories à revenu limité.
Ajustement automatique des prix
Le gouvernement a proposé un montant de 579 millions de dinars — contre 820 MD au cours de l’année
2015 — pour la compensation du secteur des hydrocarbures et de l’électricité. Ce montant tient compte de
l’impact du système d’ajustement automatique des prix du pétrole, estimé à 492 MD. Pour assurer
l’équilibre financier du système des hydrocarbures et de l’électricité au cours de cette année, les besoins
sont estimés à près de 689 MD, dont 492 MD relevant de l’ajustement automatique des prix du pétrole et
197 MD au titre de la commercialisation de l’électricité et du gaz.
Ces estimations ont été établies compte tenu de la valeur de la production nationale du pétrole brut, (
2.450 MD), et du gaz naturel (2.533 millions de tonnes équivalent pétrole). Le prix moyen du pétrole
brent sur le marché mondial a été fixé à 55 dollars le baril, avec un change de 1,970 dinar pour un dollar.
Il est prévu, par ailleurs, d’importer 2.721 millions de tonnes de produits pétroliers, au lieu des 2.899
millions de tonnes lors de l’année écoulée. L’importation serait également de l’ordre de 2.960 millions de
tonnes équivalent/pétrole de gaz naturel d’Algérie, contre 2.420 millions de tonnes une année plus tôt.
Ces besoins devraient être financés par les bénéfices provenant de l’importation et du raffinage de la
Société tunisienne des industries de raffinage (Stir) pour un montant de 110 MD. Par ailleurs, une
subvention directe d’une valeur de 579 MD serait allouée par le budget de l’Etat.
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Pour ce qui est des produits de base, le texte du budget prévoit que l’Etat poursuive sa politique de
compensation en mobilisant 1.600 MD contre 1.530 MD inscrits à la loi de finances complémentaire de
2015. A noter que les fonds alloués à la compensation prennent en considération le contrôle du volume des
produits destinés à la consommation et les changements éventuels qui pourraient concerner leurs prix. La
liste comporte un ensemble de produits comme la semoule, le pain, les pâtes, l’huile végétale, le lait...
L’objectif est de permettre aux catégories à revenu limité de subvenir à leurs besoins alimentaires
quotidiens. D’autre part, même le transport est concerné par la compensation, puisque les fonds alloués à
ce secteur sont estimés à 433 MD contre 416 MD en 2015 au titre du transport scolaire, universitaire, des
tarifs réduits et du transport gratuit pour les catégories sociales à besoins spécifiques. Le montant mobilisé
tient compte de l’augmentation du coût d’exploitation des sociétés concernées et de l’appui des lignes non
rentables, notamment pour la société des lignes express.
Chokri GHARBI
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