L`hémisphère gauche L`hémisphère droit
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L`hémisphère gauche L`hémisphère droit
L’hémisphère gauche Dans l'hémisphère gauche du néocortex on trouve plus particulièrement le côté rationnel soit le centre principal du langage de même que celui du calcul et de l'analyse. Un cerveau gauche aura tendance à résoudre le problème en se fondant sur des faits analytiquement, pas à pas, en préférant les mots, les nombres, et les faits présentés en une séquence logique. L’hémisphère droit Recherche des images, des concepts, des modèles, des sons et des mouvements pouvant être synthétisés en une perception intuitive de l'ensemble. Un cerveau gauche choisira peut-être d'étudier la mécanique ou la législation; un cerveau droit, la psychologie, l'art ou la musique. S'ils abordent l'étude de la musique par exemple, les cerveaux gauches apprendront des faits par la lecture : les noms, les œuvres musicales, l'histoire, l'harmonie, les techniques, alors que les cerveaux droits apprendront probablement en observant et en imitant. Si nous préférons fortement l'un des modes, il se peut que nous rejetions l'autre. le cerveau est fait pour traiter différemment mais de façon complémentaire l'information. L'un des traitements n’est pas supérieur à l'autre. L'un et l'autre sont nécessaires pour penser efficacement. Le cerveau a deux hémisphères, mais trop souvent le système éducatif fonctionne comme s'il n'en avait qu'un seul. 1 La pyramide des besoins de Maslow Expression, réalisation, accomplissement Reconnaissance, estime, respect, considération Appartenance, association, affiliation, communication, échange Sécurité (élimination de l’incertitude), maintien de l’acquis, cadre défini Besoins d’ordre physique et matériel, physiologiques Abraham Maslow (1916-1972) Les fondements de la motivation Humanagement – Jean Rigollet Editions Eska 2001 • Les aspects psychologiques l’emportent sur les aspects matériels • Il est inutile de penser motivation s’il n’y a pas confiance. • Il ne faut pas confondre motivation et satisfaction • L’insatisfaction génère de la démotivation. 2 Les facteurs de démotivation • • • • • • • • • • • Le mépris L’isolement La mise devant le fait accompli La consultation “ préalable ” qui ne l’est pas Le manque d’information Les rivalités Les vexations Les conflits Le paternalisme Le non-respect des engagements pris L’absence de système de reconnaissance Les facteurs de satisfaction Ils ne créent pas la motivation, mais absents, ils génèrent de la non-motivation - Le salaire - Le contrat - La sécurité personnelle - La considération - La justice - L’ambiance - Les conditions de travail - Le sentiment d’équité 3 Les états du moi (Dr Eric Berne 1910-1970) L’analyse transactionnelle – Gérard Chandezon - Antoine Lancestre – PUF Que sais-je • Le parent - domaine de l’appris – Parent normatif - porte des jugements de valeur, critique, juge, évalue, conserve, contrôle, interdit, montre du doigt, accuse, ordonne… Mots : moral, immoral, il faut, j’exige, jamais, toujours... – Parent nourricier – protège, aide, cajole, permet, soutient, caresse, console, compatit, remonte le moral…. Mots : c’est bien, je vais t’aider, je vais le faire pour toi, mon pauvre petit... • L’adulte - domaine du réfléchi. Mots : quand, où, combien, à mon avis, je pense... • L’enfant - domaine du ressenti – L’enfant adapté soumis - adaptation aux prescriptions du parent. Mots : euh, ce n’est pas ma faute, j’ai fait de mon mieux, je vais essayer... – L’enfant adapté rebelle - adaptation aux prescriptions du parent, à contrepied. Mots : ne comptez pas sur moi, vous n’avez pas le droit, vous ne pouvez pas me forcer à... – L’enfant manipulateur - intuition, créativité. Mots : et si, j’ai une idée, eurêka... – L’enfant libre - spontanéité, authenticité, sincérité. Mots : oui, non, j’aime, j’aime pas, chic, je veux, je veux tout de suite... Grille de lecture analyse transactionnelle Critère 1 Dominante : Parent critique – PC : * La dimension “ parent critique ” est prédominante chez vous : vous énoncez les droits, devoirs et règles du jeu dès le départ ; a contrario, vous avez tendance à dévaloriser, rigidifier, stériliser les comportements d’autrui. Si le score que vous avez obtenu est particulièrement fort par rapport aux quatre autres dimensions. il faut prendre garde à ne pas freiner d'instinct l’autonomie de vos délégataires... Critère 2 Dominante : Parent nourricier – PN : / La dimension " parent nourricier " est prédominante chez vous : vous conseillez, protégez, aidez, consolez les autres, a contrario, ce comportement de “ mère abusive ” tend a surprotéger vos collaborateurs et étouffer les initiatives d'autrui. Si cette dimension est particulièrement marquée chez vous, il faut vous méfier des débordements qui conduiraient à surprotéger vos collaborateurs. Inversement, lorsque cette dimension est faible vous devez tout de même vous dire que vous avez affaire à des êtres humains ayant besoin d’autre chose que de relations purement formelles… Critère 3 Dominante : Adulte – A : La dimension “ adulte ” est prédominante chez vous : vous faites appel à l'objectivité pour vous conduire dans le réel ; a contrario si le score que vous avez obtenu est particulièrement élevé, cela vous conduirait à vous comporter comme un homme-ordinateur, totalement insensible. L'important est de mettre cet tendance en avant et encourager un comportement similaire chez les autres pour dépassionner un débat, analyser, un résultat défavorable, chercher les causes d'un dysfonctionnement… Critère 4 Dominante : Enfant adapté – EA : + La dimension “ enfant adapté ” est prédominante chez vous : vous apprenez, évitez les ennuis, respectez la discipline ; a contrario vous pouvez parfois vous révéler rebelle et avoir des comportements réactifs. Il faut apprendre à maîtriser ce comportement, afin de ne pas obéir servilement à votre manager ou inversement, de ne pas réagir impulsivement à ses orientations… Critère 5 Dominante : Enfant naturel – EN : ? La dimension “ enfant naturel ” est prédominante chez vous : vous êtes une source vivante de créativité et d'énergie, mais avez tendance à ignorer le réel et blesser autrui. L'idéal serait de vous libérer pour rechercher des solutions innovantes sortant des sentiers battus ; puis de reprendre la maîtrise de la situation par votre Adulte, afin de déboucher sur des solutions réalistes… 4 Les états du moi dans une transaction • Mange ta soupe si tu veux grandir • Comment faites-vous pour tolérer de pareils retards ? • Nous n’avons pas assez de personnel pour prendre en charge la reconstitution des cytostatiques • La règle s’applique à tous, revenez avec le bon de commande signé par le médecin • J’en ai assez ! Si le cadre continue à me parler comme ca, je demande à changer de service ! . • Soyez plus ferme avec le personnel, vous ne pourrez jamais vous faire respecter • Chic, demain, je pars en vacances Les états du moi dans une transaction • C’est simple, si on ne fournit pas les instruments que je demande, je n’opère plus • Cesser de tergiverser et téléphoner directement au fournisseur • Avec l’accréditation, on passe notre temps en réunions qui n’intéressent personne • Quand devons-nous recevoir la prochaine commande du fournisseur ? • Vous avez assez de personnel, mais vous êtes mal organisés • Aurons-nous le temps pour fabriquer les poches demandées ? Comment recentrer sur l’adulte ? 5 Les transactions • Parallèles • Croisées • Doubles • Cachées • Angulaires P P A A E E Les transactions parallèles Adulte Enfant Parent àà adulte enfant : P P A A E E “ Il me manquera un préparateur pour la ““ Et si on prenait Et n’oubliez pasun de”petit prendre vos dispensation lundi prochain café ? ” médicaments “ On pourrait peut être”voir avec quelques “ Bien Ce n’est pas de ” docteur ” refusde services“de soins la possibilité ne livrer que le lendemain ” 6 Les transactions croisées P P A A E E “ Et n’oubliez pas de prendre vos “IlEt on prenait un préparateur petit café ? ” “médicaments mesimanquera ” un pour la dispensation lundi prochain ” Je dois terminer cette ““ Bien-sûr docteur,d’abord mais pourriezpréparation, le service soins “vous C’estprendre toujours même problème, unle peu dede temps descend ” j’en aim’expliquer déjàdans parlé5àmin direction mais pour lalafonction des elle ne m’écoute jamais ” médicaments que vous! m’avez prescrit ” Les transactions croisées arrivent à une mauvaise communication. Les transactions doubles P P A A E E Les transactions angulaires cachées : : Idem Un message sauf queadressé l’interlocuteur a priorine à un détecte état du pas la transaction et subit l’intention moi est en faitcachée dirigé vers un autre. cachée A-A : Il faudrait que vous revoyiez les dotations A-A : Voulez-vous venirc’est à mon des services de médecine, très important pour la gestion du guichet, mais je crois appartement voir ma collection de que vous êtes toujours très occupé – C’est bon, piluliers ? Bien sûr, je m’intéresseje m’en occupe beaucoup à l’histoire de la pharmacie. P-E : Vous ne savez décidément pas gérer votre E-E : Veux-tu flirter avec–moi Tu ma en as temps et définir les priorités Non ? mais parole, il pense que je passe mon temps mis du temps pour me le proposer.à des tâches subalternes, je vais lui prouver le contraire. 7 Les dysfonctionnements du Moi La contamination d’un état par un autre. Contamination de l’adulte par les préjugés du parent. Ex. Le chef de service qui refuse d’engager une réorganisation de son service au prétexte que la direction n’a jamais accordé aucun moyen supplémentaire à la pharmacie. Contamination de l’adulte par les illusions de l’enfant. Ex. le cadre soignant qui vient suivre une formation sur la résolution de problème pour régler des problèmes qui concernent son chef de service. L’exclusion. Hypertrophie d’un des états par rapport aux autres. Parent, éternel sermonneur Adulte, éternel technocrate Enfant, éternel joueur La symbiose. Mélange de contamination et d’exclusion en symbiose avec un autre individu. Ex. le chef de service paternaliste ou autoritaire en relation avec une secrétaire soumise. Les jeux psychologiques Les acteurs selon le triangle de Karpmann ¾Le persécuteur : impose des limites, fait respecter la loi et parfois dépasse son rôle. ¾La victime : à qui on refuse quelque chose ou que l’on brime. Réelle ou imaginaire. ¾Le sauveteur : aide la personne, pour la rendre indépendante ou dépendante. 8 Exemple de jeu Le père (P) à sa fille (V) : C’est à cette heure que tu rentres, à ton âge, tu n’as pas honte ? La fille (P) au père (V) : Eh bien justement, je n’ai pas ton âge ! Le père (P) la gifle : Je n’admets pas que l’on me parle sur ce ton ! Monte tout de suite dans ta chambre ! La fille (V) : Puisque c’est comme cela, demain, je fais ma valise et je m’en vais La mère qui intervient (S) : Ne t’inquiète pas, demain je parlerai à ton père. La mère (P) au père (V) : Tu ne crois pas que tu exagère ? Elle a presque 18 ans. Ce n’est plus une enfant. La fille (S) au père (V) : Je te propose un armistice papa. Je t’aime bien mais je voudrais que l’on parle d’hier soir Le père (V) : j’ai exagéré, excuse-moi, je suis un peu énervé en ce moment. Les trois règles de la communication en AT Une relation se poursuit tant que la transaction est parallèle Si la relation est croisée, elle est soit arrêtée, soit modifiée Si la transaction comporte un sens caché, elle débouche sur un jeu. 9 La communication « sexuée » John Gray - Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus - J’ai Lu 2002 Les hommes et les femmes sont fondamentalement différents. Connaître ces différences permettent de mieux communiquer. Les hommes ont tendance à proposer des solutions toutes faites aux femmes qui viennent leur parler de leurs problèmes. L’homme ne parle de ses problèmes que s’il ne se sent pas capable de les résoudre seul. Proposer des solutions à un homme qui ne demande pas de conseil est une injure. La femme parle naturellement de ses problèmes, non pas pour trouver une solution, ce que l’homme par nature à tendance à lui proposer, mais pour canaliser ses émotions et diminuer son stress. En situation de stress, l’homme s’isole, se retire “ dans sa caverne ” pour réfléchir et essayer de trouver une solution à son problème. La femme elle, en discute avec ses collègues. Déranger un homme dans sa caverne, c’est prendre le risque de rencontrer un dragon. L’homme tire sa motivation du fait de se sentir utile. C’est le fait de se sentir aimée qui motive la femme. Dictionnaire martien - vénusien Expression Ca va Ce n’est pas grave J’en ai marre de tout La maison est toujours en désordre En martien Je vais bien, je suis en train de régler seul mon problème. Si j’ai besoin de toi, je te le demanderai Ce n’est pas grave parce que je suis capable de tout arranger Je dois faire tant de choses que je n’ai pas envie de faire. J’aimerai un partenaire capable de m’aider quand je le demande En vénusien Je ne veux pas partager mon irritation avec toi parce que je ne crois pas que tu puisses m’aider Tu fais tout un plat pour rien alors ne réagit pas de façon aussi excessive. J’aime mon travail mais aujourd’hui, je me sens dépassée. J’aimerai être sûre que tu comprends le poids qui est sur mes épaules et que tu compatisses J’aurais envie de me C’est encore à cause de toi. Quand je la range, tu la reposer mais la maison est remets en désordre. Tu es dans un tel état que je me sens frustrée. Pourrais-tu paresseux et je ne le compatir et me proposer supporte plus de m’aider ? 10 Comment solliciter un soutien… et l’obtenir Ce qu’il faut dire Ce qu’il ne faut pas dire Tu veux bien rentrer les courses ? La voiture est pleine Tu veux bien aller chercher Le courrier est dans la le courrier boite aux lettres Tu veux bien nous emmener au restaurant ? Je n’ai pas le temps de préparer le dîner Tu veux bien te libérer un moment pour que nous discutions Il faut qu’on parle Ce que l’homme risque de comprendre C’est à toi de le faire car j’ai déjà fais ma part de travail. Tu as oublié de chercher le courrier. Tu aurais dû y penser. Avec tout ce que j’ai fait aujourd’hui, tu pourrais me proposer d’aller au restaurant. C’est de ta faute si nous parlons si peu. Tu devrais m’accorder plus de temps. La philosophie de la PNL On ne peut pas ne pas communiquer Tout comportement a une fonction positive Chacun possède en lui les ressources pour effectuer les changements qu’il désire L’inconscient est un immense réservoir de ressources Nous faire comprendre dépend de notre manière de communiquer Les problèmes sont plus faciles à gérer quand on les fractionne Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des résultats Plus une personne s’informe, plus elle accumule d’éléments utiles à ses réussites Chaque personnalité comprend plusieurs facettes Plus une personne assume la responsabilité de ses actes, plus elle devient libre. Le véritable succès, c’est d’être heureux et de répandre le bonheur autour de soi Ce qu’une personne peut faire, chacun peut apprendre à le faire. Efficace et épanoui par la PNL – René de Lassus – Marabout 1996 11 L ’index de la conscience Ce que vous pensez Comment vous pensez Ce que vous faites Bulle Posture Gestes Langage CE PI Comportement Externe Processus Interne Mouvement des yeux Stratégie Programmes Valeurs EI Etat interne Etat dans lequel vous êtes Etats-ressources / Etats limitants Les registres de communication Dès notre naissance, nous sommes en relation avec le monde par nos sens : V – Perception visuelle A – Perception auditive K – Perception kinesthésique O – Perception olfactive G – Perception gustative Chaque personne communique sur un registre dominant : • Système kinesthésique : faire beaucoup de gestes, employer des expressions comme “c’est dur, c’est pesant”, “je n’en sort pas”, “ca me donne froid dans le dos”, “c’est percutant”. • Système auditif : grand bavard, propos étayés de “ca ne me dit rien”, “ca va faire du bruit”, “je me suis fait sonner les cloches”… • Système visuel : “c’est clair”, “je vois ce dont il s’agit”, “c’est une bonne perspective”. 12 Connaître le registre dominant de l ’interlocuteur REGISTRE DOMINANT VISUEL AUDITIF KINESTHESIQUE Tempo de la voix Tempo rapide, salve de mots Tempo intermédiaire Tempo lent, longues pauses respiratoires Tonalité de la voix Haute, aigue, nasale ou tendue Claire, raisonnante Grave, profonde Posture, muscles Posture droite, épaules hautes Corps penché en avant ou en arrière Posture relâchée, épaules détendues Port de la tête Tête droite, nuque étirée Tête inclinée (gauche du sujet) Tête bien plantée sur les épaules Mains et bras Bras tendus, mains tendues, index pointés Bras croisés ou repliés, mains fermées Paumes vers le haut, bras fléchis Gestes Niveaux des épaules, descriptifs, rapides, tranchants Gestes ronds, autour de l’oreille Amples, de contact, à hauteur du plexus solaire Respiration Haut des poumons, rapide, superficiel Au niveau du diaphragme (intermédiaire) Abdominale, lente et profonde La programmation C’est le matin, le réveil sonne (Auditif Externe), entraînant une vérification visuelle de l’heure (visuel externe). Cela s’accompagne d’un monologue intérieur (auditif interne) “ il est 7 heures, je dois me lever ” suivi d’une sensation désagréable (kinesthésique interne). Si je choisi de penser à un moment agréable de la journée (visuel construit) en me disant “ je vais aller au restaurant avec Philippe ” (Auditif interne), je me lève (kinesthésique externe) avec une sensation positive (kinesthésique interne +) AE->VE / AI->KI- -> VC/AI->KE/KI+ 13 Connaître les autres et gérer la relation • Respecter la bulle de votre interlocuteur • • • • Bulle intime : 40 cm Bulle personnelle : 80 cm Bulle sociale : 2,50 m Bulle publique : > 7 m • • • • • Synchroniser sur la posture et sur la voix de son interlocuteur Rester en état de conscience externe Se centrer sur l ’autre (vous, tu ≠ je) Reformuler Identifier le registre sensoriel dominant de l ’interlocuteur (visuel, auditif, kinesthésique) • Repérer les mouvements oculaires • Rechercher la précision de l ’information La synchronisation • Se mettre sur le registre de communication de l’autre = se synchroniser. ¾Position du corps ¾Gestes ¾Harmonisation dans l’expression verbale 14 Reformuler les questions et les affirmations de l ’interlocuteur. Affirmation Question C’est mieux de partir ! Mieux que quoi exactement ? Paul est le meilleur ! Meilleur par rapport à qui ? En quoi ? Faites un effort pour mieux communiquer ! Que puis-je faire par exemple ? Les mouvements occulaires Yeux en haut à gauche : se construit une image nouvelle de manière analytique, invente (cerveau gauche) Visuel construit Yeux en haut à droite : revoit globalement une image déjà vue (cerveau droit) Visuel remémoré Yeux à l’horizontale, à gauche : invente une voix, un son Auditif construit Yeux à l’horizontale à droite : se souvient d’une voix, d’un son Auditif remémoré Yeux en bas à gauche : éprouve des sensations, des émotions Kinesthésique Yeux en bas à droite : dialogue interne Auditif interne 15 Déléguer sans perdre son influence - le monkey management (William Oncken) Le temps du cadre se répartit en 4 temps : • Le temps régi par le supérieur hiérarchique • Le temps régi par ses pairs • Le temps régi par ses collaborateurs • Le temps discrétionnaire. Le singe est un animal omniprésent baptisé problème, projet, dossier, décision, action, tuile… qui saute d ’une épaule à l ’autre pour se blottir dans les bras du décideur le plus accueillant (pas forcément le bon, rarement volontaire). Accueillir les singes • Bonjour, Monsieur le Directeur. A propos, NOUS avons un problème… • Merci de m ’en avoir parlé, je vais y penser et en on reparle. • A propos, Monsieur le Directeur, où en est notre affaire ? 16 Dresser les singes • Planifier pour éviter les collisions avec les décisions quotidiennes. • Anticiper pour éviter d ’avoir à régler les problèmes au fur et à mesure qu ’ils surviennent. • Réguler pour s ’assurer que chaque collaborateur s ’occupe des problèmes qui le concerne. • Vérifier si le collaborateur qui transmet un problème n ’est pas capable de le régler lui-même. • S ’assurer que le responsable de l ’étape suivante est bien identifié. • Minuter les décisions à 5 à 15 minutes. Au delà, on y prend plaisir ou les dossiers sont mal ficelés. • Clarifier les décisions pour éviter que les collaborateurs reviennent à la charge Le cadre d’ordre et le compte-rendu • Ordre initial verbal – Situation (environnement, problématique) – Mission – Exécution • • • • Intentions (tactique du responsable) Articulation (moyens mis en œuvre) Missions des subordonnés Coordination – Logistique (de soutien si nécessaire) – Commandement (place du responsable, communication) • Compte-rendu – – – – Je suis Je vois Je fais ou je vais faire Je demande Vade Mecum du chef de section de compagnie de combat – EAI 17 La négociation Fisher et Ury Seuil 1982 Le travail du manager est souvent de la négociation. La négociation est la recherche honnête d’une solution satisfaisante pour tous les partenaires en réduisant la distance qui sépare les positions des négociateurs. Les qualités d ’une bonne négociation : – Répondre aux intérêts légitimes des parties – Résoudre, dans la mesure du possible, les conflits d ’intérêt équitablement – Etre durable – Tient compte des intérêts de la communauté. La mauvaise technique = négocier sur des positions Quand des négociateurs s ’affrontent sur des positions, ils tendent à s ’enfermer dans les positions en question. Plus on expose clairement sa position, plus on la défend, plus on s ’y attache. Plus on s ’acharne à convaincre l ’autre partie, moins on est dans l ’impossibilité de changer, au risque de perdre la face. Cas de l ’échec des négociations entre russes et américains sur le nombre d ’inspections annuelles sur leur territoire respectif. 18 Le paradoxe de la négociation sur les positions Pour accroître les chances d ’aboutir à un accord favorable, chaque partie adopte une position de départ extrême et s’y accroche avec la dernière obstination, trompe la partie adverse sur ses opinions véritables et ne fait que le strict minimum de concessions nécessaires pour la poursuite des négociations, ce qui retarde d ’autant la conclusion d ’un accord. L ’espoir de la négociation sur des positions : tomber sur un négociateur doux • • • • • • • • Les participants sont des amis L ’objectif est de parvenir à un accord On fait des concessions pour cultiver les relations On fait confiance aux autres On fait des offres On dévoile ses exigences minimales On accepte des pertes unilatérales pour parvenir à un accord On recherche une solution qu ’on croit l ’autre prêt à accepter • On essaye d ’éviter l ’affrontement des volontés • On cède aux pressions 19 Le risque de la négociation sur des positions : tomber sur un négociateur dur • Les participants sont des ennemis • L ’objectif est de gagner • On exige des concessions comme condition à la poursuite des relations • On se méfie des autres • On fait des menaces • On trompe sur ses exigences minimales • On exige des avantages unilatéraux comme prix d ’un accord • On recherche une solution que l ’on peut soi-même accepter • On essaye de gagner sur un affrontement des volontés • On exerce des pressions La bonne technique : la négociation sur le fond (sur l’enjeu) Elle repose sur quatre points fondamentaux • Traiter séparément les questions de personnes et le différend • Se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions • Imaginer un grand éventail de solutions avant de prendre une décision • Exiger que le résultat repose sur des critères objectifs Elle se déroule en 3 stades 20 Stade I : recueillir l’information • Analyser la situation pour déterminer le différend, • Examiner l ’aspect personnel (parti pris, hostilité, antipathie, difficulté de communication…), • Déterminer les intérêts en jeu (les siens et ceux de la partie adverse), • Etudier tout critère avancé comme base d ’accord Stade II : mettre un plan au point • Que faire pour régler les questions de personnes ? • Quel est l ’enjeu le plus important ? • Quels sont les objectifs réalisables ? 21 Stade III : la discussion • Utiliser la technique « point par point », • Régler franchement les différends personnels, • Essayer de comprendre les préoccupations de l ’autre pour pouvoir ensuite concevoir avec lui des solutions mutuellement avantageuses (empathie), • Rechercher un accord en tenant compte des intérêts opposés sur la base de critères purement objectifs. La solution de rechange, quand la partie adverse est la plus puissante. • Se protéger en fixant un seuil non négociable (solution de rechange) • Disposer d ’un signal d ’alarme, juste au dessus de la solution de rechange. • Tirer le meilleur parti de ses atouts • Etudier la solution de rechange de l ’adversaire 22 La négociation jiu jitsu, quand la partie adverse refuse de jouer le jeu. • L ’adversaire commence à affirmer sa position • Il attaque les idées de l ’adversaire • Il attaque l ’adversaire lui-même • Ne pas repousser les positions de l ’adversaire, • Ne pas répondre aux attaques personnelles, • Rechercher sur quoi repose la position de l ’adversaire au lieu de l ’attaquer en retour, • Rechercher les critiques et les conseils de l ’adversaire sans défendre ses propres idées, • Poser des questions et attendre (celui qui affirme rencontre l ’opposition, celui qui questionne obtient des réponses), • Faire appel à u médiateur. La solution dure, quand la partie adverse utilise des moyens déloyaux • • • • • • • • • Le mensonge délibéré, L ’autorité mal définie, Cacher une partie de son jeu, Mettre l ’adversaire dans une situation angoissante, Le mettre en état d ’infériorité (arriver en retard, constaté qu ’il a mal dormi, ne jamais le regarder…), Utiliser la tactique du bon et du méchant, Proférer des menaces, Emettre des exigences extrêmes ou sans cesse croissantes, Temporiser. 23 Les règles de la négociation • Respecter l’autre. Pas d’humiliation ni de dévalorisation. • Se placer en empathie (se mettre à la place de l’autre) • Ne pas vouloir changer les idées de l’autre • Honorer ses convictions, soutenir son opinion Les règles du management Le chaos management - Tom Peters - Interéditions 1988 • Les principes : – Impliquer tout le monde dans tout – Créer des équipes autonomes • Les catalyseurs – – – – – Ecouter, célébrer, reconnaître Consacrer un maximum de temps au recrutement Former en permanence Octroyer des primes à tous Garantir l’emploi • Les inhibiteurs – Simplifier la structures – Redéfinir le rôle de l’encadrement – Eliminer la bureaucratie et les conditions de travail humiliantes 24 Leader et Manager (Manfred Kets de Vries) • Tourné vers l ’avenir • Se concentre sur le présent • Apprécie le changement • Privilégie le long terme • Préfère la stablilité • Engagé dans une vision • Centré sur les procédures • Cherche à connaître le pourquoi • Se fie à son intuition • Cherche à connaître le comment • S ’appuie sur le raisonnement logique • Tient compte de l ’environnement social dans sa vision • Se limite à ce qui se passe dans l ’entreprise • S ’oriente vers le court terme Le rôle du leader • • • • • • • • • Formuler la vision Déléguer du pouvoir Motiver les subordonnés Etre l ’architecte d ’un système donnant corps à la vision. Susciter le sens de la mission Susciter le sens de l ’autodétermination Créer le sens de l ’impact Souligner le sens et la valeur de la compétence Développer le sens des valeurs partagées 25