LES CHANTIERS DE LA DEFENSE SEINE ARCHE DOSSIER DE
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LES CHANTIERS DE LA DEFENSE SEINE ARCHE DOSSIER DE
LES CHANTIERS DE LA DEFENSE SEINE ARCHE DOSSIER DE PRESSE ................................................................. 3 Présentation Générale ..................................................................... 6 Un quartier de grande qualité urbaine et architecturale ..................................... 7 Une coordination stratégique des chantiers ........................................................ 8 Une politique de logement ambitieuse ............................................................... 10 La complexité technique et innovation chantiers .............................................. 12 Une information et un suivi réguliers des chantiers ......................................... 13 Les chantiers de La Défense ......................................................... 14 La passerelle des Bouvets, .................................................................................. 15 L’immeuble Basalte ............................................................................................... 19 La Tour Majunga .................................................................................................... 20 Hôtel Mélia .............................................................................................................. 24 La Tour D2 .............................................................................................................. 25 La Tour Carpe Diem .............................................................................................. 30 La Tour Eqho.......................................................................................................... 32 La Tour First ........................................................................................................... 34 Le boulevard Circulaire Nord ............................................................................... 36 L’axe RN 13- Rose de Cherbourg......................................................................... 40 Projet de modernisation des voies couvertes de La Défense .......................... 41 Les chantiers de Seine Arche ...................................................... 42 Les Terrasses......................................................................................................... 43 Les Jardins de l'Arche – Nanterre La Défense ................................................... 49 La Gare Multimodale Nanterre-Université........................................................... 54 Cœur de Quartier ................................................................................................... 63 L’éco-quartier Hoche ............................................................................................. 67 Immeuble de bureaux Via Verde .......................................................................... 93 2 Les chantiers de La Défense Seine Arche 1er quartier d’affaires d’Europe, La Défense Seine Arche est aujourd’hui en pleine mutation. Afin d'aménager le territoire de l’Ouest Parisien et de construire dès aujourd’hui la ville de demain, l’Établissement Public d’Aménagement de La Défense Seine Arche a lancé plusieurs grands chantiers dont l’objectif est de créer un environnement urbain qui mêle harmonieusement espaces publics, logements et sites professionnels. Inscrire le territoire aux normes du développement durable, le rendre encore plus accessible grâce à des transports en commun renforcés, accueillir de nouveaux habitants, de nouveaux services et commerces et faire évoluer le rapport à l’ouest parisien, à la métropole et au monde dans le cadre du projet du Grand Paris sont autant de politiques ambitieuses que l’EPADESA s’attache à porter et à mettre en œuvre sur l’ensemble de ses chantiers. Une Programmation diversifiée : bureaux, logements, commerces, équipements La réalisation du Plan de renouveau de La Défense et la continuation de l’aménagement du projet urbain des Terrasses à Nanterre sont chaque jour plus visibles. A La Défense, le Plan de Renouveau se poursuit Face aux défis du 3ème millénaire, La Défense entame une mue qui va voir son territoire devenir le lieu de l’audace architecturale, du développement durable et du bien vivre. Sa volonté est de créer un pôle d’attraction fort à partir des orientations stratégiques d’urbanisme définies par l’Etat, pour en faire un « cluster in the city ». Une ambition dessinée dans le Plan de Renouveau initié en 2006 : rénovation des tours obsolètes en fonction des nouvelles normes de bureaux avec une augmentation minimum des surfaces de 150 000 m², construction de 300 000 m² de bureaux neufs et de 100 000 m² de logements pour La Défense et un développement maîtrisé pour Seine Arche tous secteurs confondus, mise en œuvre d'une politique de développement durable aussi bien pour les tours que pour le logement, avec notamment la création d’écoquartiers, promotion d’une véritable ambition architecturale, modernisation et renforcement des transports en commun, amélioration de la qualité de vie avec l’aménagement des accès et des circulations, la création de places publiques et d’espaces paysagers. Après la livraison des tours CB21, Prisma et de l’immeuble Praetorium, la tour First a été inaugurée le 5 mai 2011. Les tours Carpe Diem, Majunga et l’immeuble Basalte sont en travaux, les tours Eqho, Athena, Europe en totale rénovation, les 3 tours Trinity, Hermitage Plaza, Ava et Phare échelonneront leur mise en chantier à partir de 2013. Bureaux La Défense Seine Arche Livré 201 315 m² 147 595 m² En chantier 391 336 m² 52 490 m² Permis de construire délivré Permis de construire en instruction Permis de construire en développement Total 466 900 m² 55 952 m² 28 000 m² 0 m² 0 m² 160 000 m² 1 087 551 m² 416 037 m² Source : échiquier juin 2012 Au total les investissements consacrés sur le territoire de La Défense sont estimés à près de 2,5 Milliards d’euros. Quelques chiffres 3 200 000 m² de bureaux 600 000 m² de logements 230 000 m² de commerces 160 hectares 2 500 entreprises 1500 sièges sociaux dont 15 des 50 premières entreprises mondiales 22 000 habitants 450 000 personnes jour transitant par le hub Cœur Transport A Nanterre, les terrasses progressent vers l’Ouest La ZAC Seine-Arche, initialement aménagée par l’EPA Seine Arche jusqu’à la création de l’EPADESA le 5 novembre 2010, concerne un territoire situé dans la continuité de l’axe historique parisien conçu par Le Nôtre. Ce site s’étend de la Grande Arche de la Défense jusqu’aux berges de la Seine, et correspond globalement au territoire parcouru en souterrain par l’A14 et son échangeur avec l’A86. Constituée de deux Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), Seine Arche et Rouget de Lisle, et de deux Zones d’Aménagement Différé (ZAD), Groues et Papèteries de la Seine, elles constituent une épine dorsale du territoire de la Ville de Nanterre à laquelle sont reliés plusieurs quartiers. Le projet Seine Arche a vocation être connecté de façon harmonieuse à La Défense, quartier d’affaires à l’attraction métropolitaine et internationale. Pour ce faire, l’EPADESA continue le développement initié par l’EPASA en 2000, en aménageant, sur 3,2 km, le long de l’espace public des Terrasses, des bureaux, 4 des logements, des équipements, le centre urbain Cœur de Quartier avec sa gare multimodale Nanterre-Université, le stade Arena et l’éco-quartier Hoche Les programmes de logements et de bureaux se succèdent le long des Terrasses. Autour de la gare multimodale Nanterre-Université en pleine reconstruction, le projet Cœur de Quartier prévoit la réalisation de 120 000 m2 de commerces, bureaux, logements et résidences étudiantes et hôtelières. De l’autre côté, l’éco-quartier Hoche, en chantier, totalise 635 logements, résidences en accession libre, encadrée et sociale, ainsi que 2 000m² de commerces et équipements. La Zac Rouget de Lisle comprenant 24 000m² le long de l’avenue de la République s’achève cette année et les espaces publics viennent d’être livrés. Quelques chiffres 75% d’espaces publics 292 000 m² de logements, soit 3 500 logements à construire pour 10 000 nouveaux habitants 217 000 m² de bureaux et d’activités 100 000 m² de commerces et services 35 000 m² d’équipements publics A propos de l’EPADESA : L’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche conduit les études et la mise en œuvre d’un des projets urbains majeurs de l’Ouest parisien. Le périmètre de l’opération d’intérêt national (OIN) de 564 hectares, est situé sur les communes de Courbevoie, la Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux. Ce caractère d’intérêt national est justifié par la présence du premier quartier d’affaires européen, qui fait l’objet d’un plan de renouveau et du projet de recomposition et de développement urbain de Seine Arche structurés autour de 20 Terrasses qui prolongent l’axe historique actuellement en cours de réalisation. Quelques chiffres 564 hectares 3 450 000 m² de bureaux 245 000 m² de commerces 950 000 m² de logements 2 950 entreprises implantées 180 000 salariés 25 000 habitants 44 000 étudiants Le marché de bureaux à Paris La Défense Seine Arche Surfaces disponibles : 12 000 à 89 000 m² Taux d’occupation : 93% Rendement : 6% Loyer prime : environ 550€ /m² /an Demandée placée : de 180 000 à 200 000 m² /an 5 Présentation Générale 6 Nulle part dans le monde n’a été pensé et conçu un tel quartier d’affaires, qui mêle histoire, évolutions architecturales de la charte d’Athènes à la forme organique de la tour Phare, bureaux, logements, parcs publics, œuvres d’art, commerces, enseignement supérieur et offre de transports empruntés chaque jour par 85% des salariés. Les plus grandes signatures architecturales vont remodeler son image dans les années qui viennent : Norman Foster, Robert Stern, Valode et Pistre, Manuelle Gautrand, Arte Charpentier, Thom Mayne, Jean-Paul Viguier, Anthony Bechu, Tom Sheehan, Robert Lewis Turner, X-Tu, Ateliers 2.3.4, Nicolas Michelin, Jean-Michel Wilmotte, Christian de Portzamparc, Kohn Pedersen Fox Associates… Les experts de La Défense Seine Arche, architectes, urbanistes et ingénieurs, sont régulièrement sollicités pour partager leur savoir-faire avec les équipes de grandes métropoles aux côtés des grandes entreprises du BTP qui acquièrent sur place une expérience dans les démolitions-reconstructions de tours. L’EPADESA et le développement durable l’EPADESA s’est dotée d’une Charte du développement durable en avril 2007 ; l’EPADESA a remporté le 13ème Grand Prix de l’environnement des villes d’Ile-de-France pour son projet des Terrasses ; l’EPADESA est le seul établissement public d’aménagement signataire de la charte de développement durable des Etablissements publics depuis le 8 avril 2008 ; l’EPADESA a mis en place un « Cahier de prescriptions générales de chantier à faibles nuisances » que les promoteurs et les entreprises s’engagent à respecter. 7 La concentration géographique des opérations et la concomitance des chantiers nécessitent la mise en place de mesures de coordination afin de maitriser et limiter les impacts des chantiers sur l’ensemble des quartiers. Les acteurs de la coordination Dans ce cadre, l’EPADESA a, sur le périmètre de l’OIN, réactivé le Comité de Suivi Général des Chantiers dont l’objectif est d’assurer la coordination stratégique des chantiers des grands Maitres d’Ouvrages, des grands exploitants et des collectivités territoriales. En complément du pilotage stratégique des projets, l’EPADESA assure la coordination opérationnelle de ses travaux. Il s’agit pour l’EPADESA de coordonner les interfaces entre les travaux d’aménagement qui sont sous notre maitrise d’ouvrage et ceux des opérateurs construisant les ensembles immobiliers afin de garantir les conditions de circulation, d’assurer une bonne logistique des chantiers mais aussi le maintien et les respects de condition d’exploitation du quartier d’affaires pour l’ensemble des usagers. L’ensemble de ces travaux représentent 90 % des travaux réalisés sur le périmètre de La Défense. De nouveaux moyens dédiés : Pour réussir sa mission, des moyens dédiés sont mis en place avec : la création, au sein de la direction des études générales et travaux de la fonction de coordination générale des chantiers ; un renforcement des moyens du bureau des méthodes en phase études ; le missionnement d’une assistance à maitrise d’ouvrage sur la synthèse de coordination de chantiers ; la mise en place d’équipes externes en charge de la gestion sur le terrain des espaces logistiques mutualisés notamment la gestion des zones de rétention de poids mise en service en février 2012. 8 Une moyenne annuelle de 1 500 poids lourds des chantiers D2, Majunga, et Carpe Diem et de l’EPADESA utilise déjà cette zone. Le résultat visible de ces mesures ont conduit à adapter temporairement l’infrastructure pour permettre une meilleure coordination et fluidité des circulations (Exemple, création d’une zone d’attente et de gestion des poids lourd sur le boulevard circulaire sud ainsi que la mise en double sens de la rue du général Audran pour éviter de traverser la Ville de Courbevoie). De plus, l’Epadesa met en place, sous sa propre gestion, des hommes trafic, au droit de chaque point stratégique des chantiers, chargés de réguler les flux de chantiers et de garantir aux usagers en voiture une fluidité de circulation. Pour garantir la sécurité des habitants vis-à-vis des circulations chantiers, l’EPADESA a créée, l’été dernier, un nouvel accès de l’école Malraux et déplacé l’entrée du collège des renardières à Courbevoie, tout en contribuant à améliorer les conditions existantes. Des chantiers à faibles nuisances En plus de ces dispositifs, l’EPADESA s’est doté d’un nouveau Cahier des Chantiers à Faibles Nuisances. C’est un document qui définit contractuellement, avec le promoteur, au-delà des exigences réglementaires, des limites de seuils d’inconfort à ne pas dépasser pour limiter les nuisances vis-à-vis des riverains, tout en restant compatible avec les chantiers. Il contrôle avec beaucoup de vigilance les sujets sensibles comme le bruit, les vibrations, les émissions de poussières, la propreté des chantiers. 9 Au sein d’un territoire allant de la Seine à la Seine et en application de la politique de l’Etat et en cohérence avec les collectivités locales, le logement tient une place majeure dans les projets d’aménagement de l’EPADESA. L’offre proposée aux habitants, du logement social à l’accession à la propriété, traduit donc la politique foncière de l’aménageur pour encourager le développement des parcours résidentiels dans un souci de mixité. La politique de logement de l'EPADESA L’EPADESA a actuellement en concours, en études et en commercialisation 5 000 logements. Ce rythme se poursuivra jusqu’en 2015. Conformément au PLU de Nanterre, les logements réalisés dans la ZAC Seine-Arche et Rouget de Lisle comportent 40% de logements sociaux. L’EPADESA impose également un plafonnement des prix de vente pour une partie des logements en accession, notamment en lien avec les projets de renouvellement urbain, avec un dispositif d’accession sociale ou encadrée bénéficiant de la TVA à 7%, et développe plusieurs programmes de logements étudiant. C’est une réponse aux demandes des plus modestes pour qui l’absence de logement est un facteur d’exclusion. Cela démontre qu’il est possible, grâce à la volonté et à la concertation, de proposer des logements à tous les citoyens quelque soit leur revenu, en veillant à conserver la diversité sociale. Parallèlement, l’EPADESA a initié un groupe de travail pour réfléchir à la transformation de tours ou d’immeubles de bureaux en logements et promeut le concept de tour mixte regroupant bureaux, commerces, hôtellerie et logement. Une programmation maîtrisée Cette politique en faveur de l’accès au logement pour tous, repose à la fois sur la mise en œuvre d’une grande diversité de produits et une volonté de maîtrise du coût final. La programmation définie par l’EPADESA, en accord avec l’Etat et la Ville de Nanterre, cible tous les segments du marché. Ainsi, il est prévu que 40% de la programmation soit consacrée au logement social. Par ailleurs, l’EPADESA réfléchit avec la Caisse des Dépôts à des montages financiers autorisant de véritables produits intermédiaires à des loyers de 12 € le m² contre 18 € dans le locatif libre. En complément des programmes d’accession sociale, l’EPADESA veille également à contenir les prix des logements en accession libre en-dessous des prix du marché afin de ne pas contribuer à la flambée des prix. 10 Enfin, c’est par l’action et les efforts de l’EPADESA sur le prix des charges foncières que les coûts de sortie des logements en accession libre sont limités et les effets spéculatifs atténués. Des logements sobres Pour la construction des logements, La Défense Seine Arche impose à l’ensemble des opérateurs intervenant sur le site (promoteurs, investisseurs, entreprises) une conception bioclimatique des bâtiments, une haute performance énergétique, le recours à des matériaux recyclables et durables ainsi que la mise en œuvre de chantiers à faibles nuisances. Depuis 2008, tous les logements visent le label Bâtiment Basse Consommation (BBC), anticipant par là la réglementation thermique 2012, consommation conventionnelle d'énergie inférieure à 65 KWh/m²/an. Pour la première fois sur Seine Arche, le niveau BEPOS sera atteint sur le programme de l’ilot 9. Le bâtiment produira plus d’énergie qu’il n’en consomme. De faibles nuisances Pour la construction des logements, La Défense Seine Arche impose à l’ensemble des opérateurs intervenant sur le site (promoteurs, investisseurs, entreprises) une programmation bioclimatique des bâtiments, une haute performance énergétique, le recours à des matériaux recyclables et durables ainsi que la mise en œuvre de chantiers à faibles nuisances. 11 Aujourd’hui, la complexité croissante des opérations d’infrastructure et d’aménagement des espaces publics accroît le travail de la maîtrise d’ouvrage. Elle est le résultat de l’ambition des projets architecturaux, des diverses contraintes imposées par un environnement urbain dense mais également d’une sensibilité accrue des citoyens vis-à-vis de la qualité de vie. Les chantiers menés sur le périmètre de La Défense Seine Arche constituent donc de véritables défis techniques. Ils illustrent la nécessité permanente d’innover pour mener à bien les différentes phases de projet et faire de ce territoire un environnement architectural et urbain d’exception. La première difficulté est notamment liée manque de place disponible et à la proximité des tours avoisinantes à La Défense. Pour répondre aux besoins immédiats des différents chantiers (zones de livraison, zones de préfabrication, bungalow ouvriers), des infrastructures innovantes sont mises en place pour y remédier, tel que la réalisation d’une charpente métallique provisoire dite « estacade », qui enjambe la RN13 aux abords du chantier de la Tour D2. La seconde difficulté correspond à la rapidité d’exécution des différentes phases des opérations qui impose une coordination, en réseau, de l’ensemble des acteurs ainsi qu’un phasage précis des travaux pour ne pas entraver la circulation routière et piétonne, ni causer préjudice durable au voisinage, ni aux salariés. Ainsi, certaines grandes opérations sont menées de nuit ou durant les périodes scolaires et les weekends. Les innovations concernent également les méthodes d’aménagements employés ainsi que le choix des matériaux utilisés: résistance, coût, respect des normes environnementales. 12 Les comités de chantiers Tous les deux mois à La Défense et tous les trimestres à Nanterre, l’EPADESA organise un Comité de suivi des chantiers animé par la direction de la communication et la DEGT. Les maîtres d’ouvrage et les entreprises ayant des chantiers en cours y assistent afin de faire le point sur leurs opérations et de répondre aux remarques et interrogations des riverains et de corriger certains dysfonctionnement. L’ordre du jour et le compte rendu sont envoyés aux participants. Un réseau d’observateurs sur le terrain Pour assurer le bon déroulement des chantiers, l’EPADESA a créé un réseau d’observateurs de chantiers visant à améliorer la diffusion de l’information. Ces groupes d’observateurs comprennent des représentants des habitants et des usagers situés à proximité immédiate des chantiers. Ils ont pour mission de transmettre au chargé de communication de l’EPADESA toute anomalie constatée sur le chantier. Ils relayent l’information auprès de ceux qu’ils représentent : habitants, salariés, commerçants... Ce système de diffusion permet à l’EPADESA de réagir rapidement en prenant les mesures correctives nécessaires. Une communication de chantiers L’EPADESA met également en place, pendant la durée des différents travaux, des supports de communication permettant aux habitants et aux salariés d’être informés de l’avancée des projets, des différents aménagements en cours et de leurs mises en service successives, à travers notamment : une rubrique dédiée sur le site internet ; des lettres infochantier ; des plaquettes et dépliants ; des enquêtes publiques et concertations ; des panneaux de chantiers ; des expositions ; des ateliers de travail ; Panneaux de chantiers de la Gare Multimodale Nanterre Université 13 Les chantiers de La Défense Plan de Renouveau de La Défense 14 Entre la future tour Basalte et le quartier Valmy Maître d’ouvrage : EPADESA Maîtrise d’œuvre : Marc MIMRAM (Nathalie KREIB, Razvan IONICA, Aldo TURCHETTI, Laurent BECKER, Sergio PAULETTO, Nicolas VIDEGRAIN) Entreprises : Bouygues TP, Zwahlen et Mayr Prix : 3 000 000 EUR HT Conception : Juillet 2008 à Septembre 2009 (14 mois) Travaux : Février 2010 à Juillet 2011 (18 mois) Ouverture au public : Mai 2012 Le projet de la passerelle des Bouvets, conçu par Marc Mimram, est l’occasion de créer une liaison piétonne de qualité entre le secteur Valmy du quartier d’affaires et les quartiers de logements au sud du site (Picasso et Bouvets) sur les territoires de Nanterre et de Puteaux. Du coté du cours Valmy, la passerelle, haubanée par un mat culminant à plus de 16 mètres, sera posée dans la continuité de la dalle. Du coté de l’immeuble Basalte, l’ouvrage sera accroché par l’intermédiaire d’une entretoise métallique au bord de la dalle en porte-à faux située au premier étage, de façon à assurer la continuité en élévation du tracé. Ce projet est étroitement lié aux deux autres grands projets définis pour l’aménagement de ce secteur: la couverture de la tranchée routière de la RN 314 (aujourd’hui terminée) et par conséquent la suppression des nuisances sonores et de la pollution ; 15 la construction d’un projet significatif d’entrée de ville pour la commune de Puteaux depuis l’arrivée par l’ouest sur la RN 314, à savoir l’immeuble Basalte en cours de construction. L’évolution rapide de ce quartier a conduit l’EPADESA à engager une réflexion plus approfondie sur l’organisation et la reconfiguration des liaisons piétonnes et routières ainsi qu’à la requalification et le réaménagement des abords de la future passerelle des Bouvets. Celle-ci a aboutit en particulier à compléter la réalisation de cette passerelle par les dispositifs suivants : le projet de l’immeuble Basalte comprendra un espace public situé au premier étage, une dalle d’accès au bâtiment, à partir de laquelle seront redistribués les flux piétons ; le boulevard des Bouvets reprendra les flux véhicules à l’arrivée et à la sortie des nouvelles installations de parking situées en sous-sol des tours de bureaux, et, en partie, du futur immeuble Basalte ; l’aménagement d’une contre-allée, parallèle à ce boulevard, distribuera les flux piétons est-ouest dans un cadre urbain valorisé par un traitement paysager. A propos de Marc Mimram, architecte ingénieur Né à Paris en 1955, Marc Mimram est Maitre ès-Sciences Mathématiques, ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Architecte diplômé par le Gouvernement, titulaire d’un Master in Civil Engineering » de l’Université de Berkeley (USA) et d’un DEA de Philosophie. Depuis 1981, il développe, au sein d’une même structure, une double activité de bureau d’études et d’architecte-ingénieur. Il est, en tant qu’architecte-ingénieur, l’auteur de nombreux ouvrages d’art et de projets architecturaux tant en architecture qu’en conception de structures : structures construites, celles des ouvrages d’arts et du territoire. Ainsi, il réalise aussi bien en France et qu’à l’étranger : ponts, passerelles, équipements sportifs, équipements culturels, logements et bureaux. Marc Mimram a enseigné à l’Ecole des Pont et Chaussées, à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et à l’Université de Princeton (USA). Il a été nommé au titre de professeur des Ecoles d’architecture et enseigne actuellement à l’Ecole d’architecture de Marne-la-vallée. Il donne de nombreuses conférences, tant en France qu’à l’étranger (Brasilia, Londres, Tokyo, Berlin, Stuttgart, Venise, Genève, Montévidéo, New York, Los Angeles, Boston…). 16 Complexité technique du chantier Les appuis L’implantation des appuis est très contrainte par la présence de constructions souterraines liées aux bâtiments de la Société Générale (Tour Chassagne, Tour Pacific, Edicule Technique), ainsi qu’à la présence d’un ovoïde (égout) profond en limite du boulevard des Bouvets. Cette configuration du site ainsi que les charges admissibles par les structures existantes imposent le transfert de la quasi-totalité des charges vers un appui central. Côté Valmy, l’ouvrage prend appui, sur la dalle existante aux abords de la tour « Chassagne ». Un portique métallique situé le long du mur de soubassement de la dalle Valmy et derrière son parement en pierre agrafée, permet d’ancrer la passerelle aux ouvrages existants. La descente de charge du portique métallique est reprise par un profilé horizontal situé au niveau du sol et transmise aux structures en béton armé des infrastructures de la Tour Chassagne, par l’intermédiaire d’un poteau métallique traversant quatre niveaux de sous sol. Coté Basalte, l’ouvrage prend appui sur une poutre de rive réalisée à cette intention lors des travaux du bâtiment. Le mât central est ancré sur des fondations profondes, constituées de pieux forés reliés en tête par une semelle poids en béton armé. Le tracé L’ouvrage relie la cour Valmy à la terrasse du bâtiment Basalte au dessus de la voie d’accès VIP de la tout Chassagne. Le tracé de la passerelle suit la géométrie des bâtiments situés de part et d’autre (Tour Chassagne et Edicule Technique). Le tracé en plan se compose de deux arcs reliés par une partie rectiligne, située au droit du mât central. 17 Le tablier est haubané depuis le mât central par une série de 17 câbles fixés sur l’âme extérieure du caisson principal. Etant donné le tracé en plan courbe et afin d’assurer le gabarit de passage sur la passerelle, 9 des 11 câbles de la nappe Valmy, sont déviés hors de leur plan par les déviateurs fixés au caisson principal. La transmission des efforts de déviation se fait par l’intermédiaire d’une pièce spécialement conçue à cet effet : l’attache câble/déviateur. Une attention particulière a été portée sur le dessin de cette pièce, afin de préserver la lecture de la surface courbe générée par les haubans. Cette boucle, initialement prévue en textile, a été réalisée à partir d’un feuillard en inox de section 20 mm x 1.9 mm, pour des raisons de durabilité du système. Elle assure la transmission des efforts dans le sens perpendiculaire au câble uniquement. Le hauban est donc libre de se déplacer selon son axe, sans engendrer des efforts parasites dans les déviateurs. Le revêtement La surface de marche de la passerelle est constituée de dalles en pierre bleue du belge, finition flammée, posée sur une structure métallique secondaire. Les dalles en pierre portent entre deux profilés de la structure secondaire et sont traitées en sousface par une toile de verre noyée dans une résine, dont l’objet est de garantir – en cas de bris de la pierre – sa stabilité résiduelle. La zone d’appui est prévue en néoprène de façon à réduire les vibrations induites par la marche. Le calepinage s’adapte au tracé courbe en plan de l’ouvrage et se réalise à partir de quatre modules de longueur comprise entre 70 cm et 175 cm et de largeur moyenne 15 cm. Les dalles sont fixées latéralement par un système de tiges inox encastrées dans la pierre et dans les profilés métalliques de rive. 18 Aménageur : EPADESA Investisseur : Société Générale Promoteur : Nexity Architecte : Jean Mas - Atelier 234 Surface : 43 200 m2 Emplacement : Arche Sud, quartier Valmy Livraison : 2012 Certification : HQE Accessible par la future passerelle des Bouvets et d’une surface de 43 200 m², l’immeuble Basalte, construit par Nexity, abritera des services de la Société Générale. Les travaux de cet immeuble, dessiné par l’architecte Jean Mas (Ateliers 234), ont débuté le 21 juillet 2008 pour une livraison prévue en 2012. La réalisation de cet ouvrage est une prouesse technique de par son emplacement qui est en suspension au-dessus de la RN 314. Une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) est initiée dans le cadre de sa construction. Cet immeuble formera à terme, avec les tours Chassagne, Alicante et Granite, un ensemble immobilier qui devrait développer 245 000 m², avec un effectif d’environ 16 000 personnes (dont 3 500 dans l’immeuble Basalte). A propos de l’Atelier 234 : L’atelier 234 est une entreprise d’architecture fondée sur l’héritage de 3 agences dirigées par Olivier Arene, Pierre Bolze, Christine Edeikins, Jean Mas, François Rouxet, Simon Rodriguez-pages. Elle regroupe plus de 100 collaborateurs, architectes, spécialistes HQE, architectes d’intérieur, géographes, infographistes, maquettistes, urbanistes, personnels administratifs… Elle développe également des partenariats privilégiés avec des institutions publiques, relatifs au développement durable de la ville, dans une volonté de lui donner un sens collectif. Le travail s’appuie sur un savoir des mécanismes de l’espace ouvert. La nouvelle échelle structurelle offre les moyens de développer des recherches capables de garantir la pérennité des ouvrages et la réappropriation future des géométries favorisant la flexibilité et les liens au site. 19 Aménageur : EPADESA Investisseur : Unibail-Rodamco Architecte : Jean-Paul Viguier SHON totale : 69 500 m2 Hauteur: 194 m Acte de vente signé Livraison prévue : 2013 Certification : BREEAM La singularité du projet Majunga tient moins à sa hauteur, 194 mètres, qu'à sa forme. Ainsi, l'édifice conçu par l'architecte JeanPaul Viguier laissera apparaître trois plans accolés se déployant chacun à sa manière mais conçus pour former un tout. Les façades sont découpées pour y insérer des jardins d'étages qui entrent dans le système de régulation thermique et rompent la monotonie des niveaux. La Tour Majunga lauréate des BREEAM Awards 2012 : La Tour Majunga a été récompensée lors de l'édition 2012 des BREEAM Awards, qui s'est tenue dans le cadre du salon Ecobuild de Londres. Elle a obtenu un score de 77,43 %, "soit le plus haut niveau de performance environnementale d’Europe Continentale, tout actif confondu en 2011". La qualité des aménagements publics qui ont été conçus sous la maitrise d’ouvrage de l’EPADESA a contribué à l’obtention de ce titre. Aménagement des espaces publics environnants : Dans le cadre de la construction de la tour Majunga, l’EPADESA réalise l’ensemble des travaux de réaménagement de ces abords. Ces travaux débuteront en mai 2012 et se poursuivront jusqu’à mi-2013. Concrètement, cela se traduit par la création de deux nouveaux ascenseurs publics qui relieront directement la place de la Pyramide et la rue DelarivièreLefoullon, en desservant au passage tous les niveaux du parking Villon. Situés entre la tour Ariane et la future tour Majunga, ils permettront un cheminement plus aisé et simplifié qu’aujourd’hui, notamment pour les résidents des Platanes et pour les salariés des tours Ariane, Opus 12 et Ile-de-France. Autre opération de réaménagement prévue : la suppression des différences de niveaux entre la place de la Pyramide, Ile-de-France, Opus 12 et Ariane, avec la 20 création d’une liaison en pente douce, améliorant ainsi le confort des usagers et, notamment, des Personnes à Mobilité Réduite. Enfin, le remplacement des deux escalators reliant la place de la Pyramide à l’entrepont Villon, et le remplacement de l’escalier en colimaçon par un escalier droit, facilitera également les circulations piétonnes. Un nouveau mobilier urbain (banc, lampadaire), ainsi que la plantation de nouveaux arbres et autres végétaux viendront agrémenter la nouvelle place de la Pyramide. L'acte de vente a été signé le 16 décembre 2010 et le permis de construire a été délivré. L'enquête publique s'est déroulée du 3 mai 2010 au 4 juin 2010. Les travaux préparatoires de l’aménageur ont débuté au mois de décembre 2010 et les travaux de la tour proprement dite ont débuté en janvier 2011. La livraison est prévue en 2013. La création d’un jardin public en pied de tour, 2 000 m² de nouveaux espaces publics paysagés et arborés créés au pied de la tour, entre la résidence des Platanes et la résidence Gallieni, donnera ainsi accès à un nouvel îlot de verdure au cœur du quartier. Organisé autour d’un vaste plan d’eau central, il offrira, aux riverains comme aux passants, des espaces de détente, des jeux d’enfants et un terrain de pétanque dans un environnement entièrement consacré aux piétons. Intégralement réalisé en pleine terre, le nouvel espace public intègrera un réseau de fossés permettant de collecter une partie des eaux de pluie et de favoriser leur infiltration lente dans le sol. Un bassin de rétention, situé sous le jardin, recueillera le reste des eaux ruisselant sur la parcelle, pour une gestion plus rationnelle des écoulements. 21 Complexité technique du chantier Chambre de raccordement Côté paroi berlinoise de l’infrastructure de la tour Majunga Galerie Villon Les travaux de raccordement La liaison en courant fort et faible au réseau d’eau potable ainsi qu’au chauffage urbain se fait par la galerie Villon dont le toit se situe à 4m de profondeur sous le tronçon de l’axe de la rue Delarivière Lefoullon parallèle à la tour Ariane. L’ensemble de ces réseaux a été acheminé jusqu’aux réservations prévues sur l’infrastructure de la tour grâce à la création d’une chambre de raccordement construite sur la tête de la galerie et butant contre la paroi berlinoise périphérique de la tour. La chambre a été réalisée à ciel ouvert avec la mise en œuvre d’un blindage de la fouille en profilés métalliques équipés de bastaing et palplanches, tout en gardant la rue en exploitation (circulation légère et lourde). Le génie civil a été réalisé en place à l’exception du toit qui a été préfabriqué en usine. 22 La chambre de raccordement communique avec l’extérieur par un puits d’inspection aujourd’hui non visible, car l’emprise est occupée provisoirement par la plateforme de ferraillage du chantier de construction de la tour Majunga. Le raccordement à l’assainissement a été fait en deux phases, décalées dans le temps : Terrassement et blindage de la fouille Terrassement au robot télécommandé avec soutient de réseaux existant - La première phase voyait la mise en œuvre de la canalisation diamètre 500, par fonçage à 9m de profondeur sous la rue Delarivière Lefoullon, depuis l’emprise de la tour MAJUNGA. Les travaux de cette phase se sont déroulés à l’été 2011 au moment où les terrassements, côté emprise de la tour, arrivaient au niveau prévu pour le coulage du radier. Une plateforme a été créée pour l’installation de la machine de fonçage. Le linéaire de 15m à couvrir par le fonçage a été atteint en 3 jours ; - La deuxième phase a été réalisée entre fin 2011 et janvier 2012. Elle consistait en la réalisation du puits d’inspection de cette canalisation sur l’espace public. Les terrassements ont été exécutés en blindage traditionnel, au marteau piqueur initialement et au robot sur les derniers mètres car le rocher calcaire étant très dur. A propos de l’agence Jean-Paul Viguier SA d'architecture : Diplôme de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en 1970, il reçoit l'Arthur Sachs Fellowship pour l'Université d'Harvard où il obtient en 1973 un Master of City Planning in Urban Design. En 1974, il fonde Jean-Paul Viguier, Jean-François Jodry et Associés, puis Jean-Paul Viguier S.A d'Architecture en 1992. Internationalement reconnue, l'agence a conçu et réalisé de nombreux projets en France et à l’étranger allant du plan d'urbanisme au mobilier urbain en passant par des projets publics ou privés de bureaux, d'habitations et d'équipements. Elle est notamment citée pour ses projets parisiens, notamment le PARC ANDRE CITROËN, les Tours de COEUR DEFENSE, les Ateliers Industriels de METROPOLE 19, le siège de FRANCE TELEVISIONS, la construction du PAVILLON de la FRANCE pour l'Exposition Universelle de 1992 à Séville ou le Ministère des Sports et la Caisse d'Allocations Familiales (Paris Seine Rive Gauche). 23 Aménageur : EPADESA Promoteur : Vinci Immobilier développement hôtelier Investisseur : Union investment real estate Exploitant : Mélia Architecte : Vasconi Hauteur : 70 m Permis de construire délivré Acte de vente signé Livraison prévue : 2014 Situé à la confluence du Boulevard Circulaire et de l’Esplanade de la Défense, le futur hôtel focalisera les regards de ceux qui se rendront depuis Paris vers la Défense. Cet Hôtel prestigieux, de 24 000 m2, qui sera exploité par le groupe Mélia, comportera 369 chambres, dont 29 suites qui offriront des vues panoramiques sur La Défense et Paris et, notamment, la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Un restaurant, un bar panoramique, un espace fitness et un espace conférence sont également prévus. Face au pont de Neuilly et dans le quartier Iris à Courbevoie, l'hôtel bénéficiera d'un accès direct depuis le boulevard circulaire nord et l'esplanade de la Défense. Le projet, développé et réalisé par VINCI Immobilier a confié le projet architectural au cabinet Vasconi & Associés, et la décoration intérieure à Jean-Philippe Nuel, de l'agence Ocre Bleue. D’autre part, VINCI Immobilier a signé la Vente en Etat Futur d’Achèvement (VEFA) de l’hôtel avec le fond d’investissement allemand Union Investment. La livraison du bâtiment est prévue pour le 3e trimestre 2014. A propos de Claude Vasconi Né en 1940 à Rosheim (Alsace), Claude Vasconi est diplômé de l'École nationale supérieure des arts de Strasbourg en 1964. Architecte-urbaniste de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, il y réalise de 1969 à 1972 de grands équipements dont le centre commercial des Trois-Fontaines, avant de créer en 1973 sa propre agence d'architecture à Paris. Lauréat du concours du Forum des Halles avec Georges Pencreac'h son associé jusqu'en 1981, il partage son activité entre la France et l'Allemagne. En 2009, le décès de l’architecte a provoqué une grande émotion au sein des professionnels, de la construction et particulièrement de la communauté architecturale. 24 Aménageur : EPADESA Investisseur : Sogecap Promoteur : Bouygues Immobilier / Sogeprom Architecte : Anthony Béchu et Tom Sheehan Hauteur : 175 m Emplacement : Esplanade Nord, quartier Reflets Livraison : 2014 Certifications : HQE et THPE - RT 2005 -30% La tour D2 s'élèvera sur l'emplacement actuel de l'immeuble Bureau Veritas. Conduite à la demande de Sogecap par Sogeprom et Bouygues Immobilier, cette opération de démolitionreconstruction consistera en la réalisation d'un immeuble de 54 530 m² sur 37 étages (180 mètres), selon des critères de qualité environnementale, HQE (THPE), RT 2005 -30%. Conçue par les architectes Anthony Béchu et Tom Sheehan, sa forme arrondie très caractéristique viendra s'inscrire fortement dans le skyline du quartier d'affaires. La signature de l'acte de vente a eu lieu le 27 mai 2011. Le permis de construire a été délivré en novembre 2009. Le début des travaux est prévu au cours de l’année 2011. Le maitre d’ouvrage de l’opération a achevé le curage et le désamiantage de l’immeuble Veritas et l’aménageur commence les travaux préparatoires pour libérer l’emprise (dévoiement de réseaux et ovoïde). La livraison est prévue en 2014. Cette opération s'accompagnera d'une amélioration des liaisons entre le parvis de La Défense et le centre ville de Courbevoie et permettra de recoudre le tissu urbain de part et d'autre du boulevard Circulaire. Sur le terrain, l’intervention de l’EPADESA s’articule autour de trois missions: la libération d’emprise préalablement au démarrage des travaux de l’investisseur ; l’accompagnement du chantier par la réalisation d’ouvrages permettant de circonscrire les nuisances éventuelles tout au long du chantier ; l’aménagement des espaces publics aux abords du projet dont le réaménagement du boulevard circulaire nord en fin de travaux de l’investisseur. 25 Les travaux sous maîtrise d’ouvrage EPADESA liés au projet D² : dévoiement de réseau GRDF sur l’Avenue d’Alsace, sous le Bd Circulaire, et ERDF sur la rue de Strasbourg, à l’entrée de la station Total. Dates prévisionnelles : du 15/06 au 30/07/2011 ; réalisation d’un ouvrage de couverture, à niveau du Bd Circulaire, en pied de la tour Manhattan et de la future tour D2. En cours, jusqu’en avril 2012. Les travaux sous maîtrise d’ouvrage EPADESA à venir : réalisation d’un ouvrage de couverture, à niveau du Bd Circulaire, en pied de la tour CB16, « Placette Corolles ». Dates prévisionnelles : de mi 2012 à mi 2013 ; travaux d’aménagement des espaces publics : à partir de début 2013. L’EPADESA poursuit les travaux de rénovation des parkings du quartier Corolles-Vosges : le parking Corolles déjà fermé rouvrira début 2013 ; à l’occasion des travaux de la tour D², l’EPADESA rénove le parking Reflets ; dates prévisionnelles : fin 2011 à fin 2012 ; les rénovations des cellules Nuages, Iris et Emeraudes suivront suivant le démarrage des opérations Air² et Generali. A propos d’Anthony Bechu Architecte, fils de petit-fils d’architecte, diplômé du Centre d’Etudes Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens, il reprend l’agence familiale en 1986. Il a réalisé entre autres Chanel, Place Vendôme, Hediard, place de la Madeleine et fait renaitre l’Olympia. Généraliste, Anthony Emmanuel Bechu aborde tous les types de programmes, du privé au public, aussi bien en France qu’à l’étranger. Passionné par l’Histoire et l’identité d’un lieu, sa recherche architecturale contemporaine est l’essai d’une écriture et d’une grammaire architecturale contemporaine qui puise ses sources dans l’analyse de la culture, de la morphologie, et de l’Histoire à traiter : projets de rénovation, projets de bâtiments (bureaux, logements, équipements…) avec pour grand objectif de relier les histoires tout en mettant en œuvre des méthodes de projets et des stratégies qui répondent aux problématiques contemporaines. A propos de Thom Sheehan Américain vivant en France de 1989, Tom Sheehan est diplômé d’architecture de l’Université de Cincinnati, aux USA en 1988 puis en 1986 de l’école des beaux-arts de Fontainebleau en 1988. Il collabore avec l’agence Aymeric Zublena et Michel Macary à plusieurs réalisations comme le Technopole d’Illkirch, le stade de France et de stade de Suwan en Corée. En 1997, il crée sa propre agence en association avec Lemarchand et Kokkola pour la réalisation du premier stade de football en Finlande, le stade Finnair à Helsinki. En 2000, il crée l’agence ATS consacrée aux équipements publics et sportifs. Enfin, en 2004, il crée avec Salah-Addine Saidoune, l’agence ATSP où ils participent à différents projets en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. 26 Complexité technique du chantier 1. Le montage de la charpente métallique dit « estacade » Contexte Le chantier de réalisation de la Tour D2 est situé dans un environnement urbain très dense. La proximité des tours avoisinantes et le manque de place est une contrainte majeure de l’opération. Pour répondre aux besoins du chantier tant en terme d’installation de bungalows que de zones de préfabrication, la réalisation de cette structure provisoire dite « estacade », qui enjambe la RN13, a été un atout majeur. L’estacade est une plateforme mixte, structure en charpente métallique et 9 dalles préfabriquées en béton armé, d’environ 600m² et de 340 tonnes. Elle servira, pendant la phase de réalisation de la superstructure de la tour, de zone d’assemblage et de pré-montage de la charpente métallique qui constitue l’exostructure du projet. Elle sera pourvue de deux ponts roulants de capacité de levage de 10 tonnes de façon à être autonome pour les livraisons et les manipulations sur la plateforme, ceci sans pénaliser la charge des deux grues à tour. La partie de la structure qui se trouve à côté du boulevard circulaire accueillera en phase définitive quatre niveaux de bungalows afin d’héberger en période de pointe environ 500 ouvriers. L’ensemble fera environ 15m de haut sur 50m de long. Le montage : La réalisation de l’estacade a constitué un réel défi car les interventions de montage, compte-tenu des dimensions de l’ouvrage à réaliser, nécessitaient la fermeture partielle ou totale des voies de circulation du boulevard circulaire alors même que le maintien du trafic est une priorité collective. Boulevard circulaire fermé Installation de la grue mobile 250T – Weekend du 31/03/12 Seulement quatre weekends, entre Février et Avril 2012, ont été nécessaires au montage de cette structure imposante grâce à une collaboration étroite entretenue avec les services de l’EPADESA, de la DIRIF, de la Municipalité de Courbevoie et de la Préfecture : - les dates d’intervention étant définies en fonction des contraintes d’activités commerciales du secteur de La Défense, en fonction des travaux de rénovation du tunnel de l’autoroute A14 et des périodes de congés des habitants du secteur ; 27 - les interventions de deux des quatre weekends étant effectuées en ne neutralisant que la moitié des voies de circulation pour maintenir au mieux les conditions de circulation. Pour tenir ces délais d’intervention très courts, des moyens conséquents ont été mobilisés : - pour le levage, deux grues automotrices étaient présentes, dont une grue de capacité 250 tonnes ; - les dalles préfabriquées ont été acheminées en convois exceptionnels du fait de leurs dimensions et de leurs poids : 4m x 20m et 43 tonnes par dalle pour six d’entre-elles ; - on peut également souligner la méthodologie de mise en place des 40 premiers bungalows ; - en mobilisant les services d’ERDF et RTE qui gèrent le site électrique du poste Alsace et qui ont permis l’installation de la grue à proximité d’un site sensible. Pose de l’une des dalles préfabriquées Avantage : La réalisation de cette plateforme surélevée constitue un défi technique du fait du manque de place dans ce secteur de La Défense et présente un intérêt évident pour les riverains et les usagers de ce quartier : - en réduisant au minimum l’impact sur le domaine public ; en n’altérant pas la circulation sur le boulevard circulaire et en maintenant les circulations piétonnes ; en rendant possible les livraisons et déchargement des camions du chantier sans générer de nuisances pour le trafic routier, très dense sur cette portion. Du point de vue environnemental, l’utilisation des dalles préfabriquées est également un point à souligner : - ces dalles faisaient partie d’un pont provisoire aux Pays-Bas et ont été réutilisées pour l’opération Tour D2, ce qui a permis d’économiser environ 100m3 de béton ; 28 - à la fin du chantier, elles seront démontées et transformées en béton concassé afin de servir de couche de stabilisation pour des travaux routiers. Enfin, afin d’assurer la sécurité de tous, la structure est stable au feu (2h), son exécution est certifiée conforme par un bureau de contrôle indépendant et les accès pompiers sont facilités par la présence d’escaliers et de coursives spécifiques qui leurs sont dédiés. 2. Technicité des bétons utilisés Radier Le radier de la tour D2 représente un volume d’environ 6 500m3. Il a été réalisé en 10 coulages du mois de mars au mois de mai 2012. Compte tenu du trafic de toupie béton nécessaire (environ 100 toupies par coulage), il a été décidé de réaliser ces bétonnages le samedi. Malgré un arrêté bruit obtenu pour cette période, et afin de limiter au maximum les nuisances occasionnées par ces phases de travaux, les équipes de la tour D2 ont innové et décidé d’utiliser un béton auto-plaçant de remplissage. Plus couteux qu’un béton standard, le béton auto-plaçant est un matériau extrêmement fluide (presque liquide) qui a l’avantage de se mettre en place sans nécessiter de vibration. L’impact sonore des phases de bétonnage de la tour D2 est donc réduit au maximum ; l’aiguille vibrante, outil traditionnel source de l’essentiel du bruit perçu lors du bétonnage sur les chantiers, étant absent ici. Infrastructure Pour les voiles de l’infrastructure de la tour, en cours de réalisation, l’utilisation de béton auto-plaçant a également été privilégiée pour l’ensemble des ouvrages béton hors planchers. Cela permet d’éviter des nuisances sonores quotidiennes, car les bétonnages dans cette phase de travaux ont lieu quasiment tous les jours, parfois jusqu’à 19h. Superstructure Bien que nécessitant une vigilance particulière et une étanchéité parfaite de l’outil de coffrage autogrimpant, les équipes de la tour D2 réaliseront l’ensemble du noyau béton de la tour en béton. Figure 1 : béton standard Figure 2 : béton auto-plaçant 29 Opération de démolition / reconstruction Aménageur : EPADESA Investisseurs : SCI Carpe Diem (Aviva et Credit Agricole Assurances) Maître d'ouvrage délégué : Hines France Architecte : Robert Stern / SRA Hauteur : 162 m Livraison prévue : 2013 Certifications : HQE et THPE LEED Gold Première opération du Plan de Renouveau en démolition-reconstruction, la tour Carpe Diem est un investissement d'Aviva et de Crédit Agricole Assurances (Predica). Situé en arrière de l’esplanade et en bordure du boulevard urbain, le projet a été conçu par l'agence d'architecture Robert A.M. Stern Architects, associée à l'agence SRA Architectes et la maîtrise d'ouvrage déléguée a été confiée à Hines France. D’une surface totale de 47 100 m² dont 300 m² de commerces, et d'une hauteur de 162 mètres, la tour Carpe Diem est une tour à usage de bureaux. Elle comportera 36 niveaux au dessus de la dalle et 2 niveaux de sous-sol. Elle pourra accueillir 3000 personnes. Elle sera louée à un siège social d’entreprise ou à plusieurs unités locatives d’un ou plusieurs étages. Cette opération fait l'objet d'une forte démarche de qualité environnementale et vise l'obtention, d'une part, de la certification HQE, délivrée par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), associée à un label de Très Haute Performance Energétique (THPE 2005) et, d'autre part, de la certification « Leed Gold», délivrée par l’U.S. Green Building Council. Sa conception offre une réponse d’urbanisme au souhait d’ouverture sur Courbevoie, avec l’intégration naturelle d’un grand jardin d’hiver au rez-de-chaussée et d’un jardin suspendu au dernier niveau. Son architecture est articulée autour de deux visages, des façades nord et sud en « pointe de diamant » qui marqueront un geste esthétique fort grâce aux multiples facettes de verre qui réfléchiront la lumière en contrepoint des façades est et ouest, lisses et douces. 30 En complément de sa qualité architecturale et environnementale, la tour Carpe Diem affirme un parti pris urbain soucieux de s'ouvrir sur la ville. Ainsi, le traitement de ses abords offrira la possibilité de relier, par le biais d’un escalier monumental, l'esplanade de La Défense au boulevard Circulaire traité en boulevard urbain. La démolition de l’immeuble France Télécom est achevée et les travaux de construction de la tour ont débutés. La pose de la première pierre a eu lieu le 14 mars 2011. La tour a reçu une Pierre d'Or Immoweek le 15 février 2012. La livraison est prévue pour 2013. A propos de l’agence Robert A. M. Stern Architects Robert A.M Stern Architects, LLP est une agence d’architecture de 325 personnes dont le siège est à New-York. Son fondateur, Robert A.M Stern Architects débute son troisième mandat à la tête de la chaire d’architecture de l’université de Yale. Aujourd’hui, l’agence a une renommée mondiale grâce à des projets internationaux importants : des tours de bureaux et des centres commerciaux d’usages mixtes. Leaders dans la conception de bâtiments écologiques et première agence certifiée LEED pour un bâtiment public, l’agence ne voit aucune contradiction entre une conception et une construction de haute qualité et des objectifs de pérennité et d’efficacité. Robert Arthur Morton Stern est un architecte américain né le 23 mai 1939. Après avoir obtenu une licence à l'université Columbia de New York en 1960, il obtient, cinq ans plus tard, une maîtrise à l'université Yale de New Haven, dans le Connecticut. Son style architectural est qualifié de post-moderne. Dans les années 1980-1990, Robert Stern conçoit d’importants ouvrages pour la Walt Disney Company ; dont il devient membre du conseil d'administration de 1992 à 2003. Pour le groupe Disney, Robert Stern planifie et dessine également la ville privée de Celebration (1987-1997), en Floride, selon un plan urbain typique des petites villes américaines à architecture traditionnelle. 31 Opération de rénovation durable Aménageur : EPADESA Investisseur : Icade Architecte : Hubert et Roy architectes Hauteur : 140 m (41 étages) Livraison prévue : 2013 ICADE a fait l’acquisition en 2007 de la Tour Descartes, siège social d’IBM France, qui a quitté les lieux à la fin de l’année 2009. Face aux enjeux du développement durable, ICADE développe et valorise son patrimoine en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration des performances énergétiques de ses immeubles. C’est dans cet objectif que la restructuration complète (seule la structure est conservée) de cette tour a été entreprise depuis le début de l’année 2010 afin de livrer une tour neuve à mi-2013 qui sera rebaptisée Eqho. Eqho comprendra 41 étages sur 140 mètres de hauteur, pour une superficie de 89 900 m² de bureaux et 1 200 places de parkings privatifs. Elle sera ainsi certifiée HQE Rénovation, BREEAM – Very Good, HQE Exploitation et labélisée BBC Rénovation. Par ailleurs, elle respectera très probablement la nouvelle réglementation thermique RT 2012. La conception de ce projet de rénovation a été confiée à Hubert et Roy architectes. La façade existante est entièrement déposée et remplacée par une façade extérieure du bâtiment est en verre et aluminium ; elle est composée de panneaux de type murs rideau, constitués d’une "shadow box" pour les parties pleines, et d’une partie vitrée composée d’une triple peau respirante. Cette conception permet une isolation optimale des locaux. Les châssis vitrés sont en aluminium et équipés de stores à lames motorisés à commande électrique. Les besoins de chauffage sont réduits grâce à une façade qui permet de limiter les déperditions en apportant un haut niveau d’isolation et en limitant les ponts thermiques. L’éclairage naturel par les façades est aussi une priorité pour ce bâtiment dont les vitrages ont été optimisés et dont l’ensemble des plateaux de bureaux sont situés en premier jour. Le bâtiment est en cours de rénovation. Sa livraison est prévue en 2013. 32 Hubert&Roy Créée par Bruno J.Hubert et Michel Roy en 1986, l’agence travaille à la conception, à la définition technique et à la construction de projets de logements, d’équipements publics, scolaires, hospitaliers et industriels, ainsi qu’à des projets d’urbanisme en France mais également à l’étranger. A l’occasion de nombreux concours ou commandes, l’agence a développé une structure souple qui lui permet de répondre à des projets de taille et de nature différente, en France ainsi qu’à l’étranger où Hubert & Roy a mené des opérations à Hong-Kong, Moscou et Pékin. Michel Roy est architecte conseil du Ministère de l’Equipement. Bruno J. Hubert est enseignant titulaire et responsable du département 'Stratégies de projets' à l’Ecole d’architecture Paris-Malaquais, où il a monté un échange universitaire avec l’Université Tsinghua de Pékin. 33 Aménageur : EPADESA Investisseur : Beacon Capital Partner / Axa Reim Promoteur : Cogedim Architectes : Kohn Pedersen Fox & SRA Architectes Certifications : HQE et THPE (En cours de certification LEED Gold) La tour First est une opération de restructuration lourde réalisée par le groupe Altarea Cogedim, pour Beacon Capital Partner et Axa Reim, qui a reçu pour ce projet, avec l'aide du bureau d'études Iosis, le Grand Prix national de l'ingénierie 2009. La Tour First a également été récompensée par la Pierre D'Or 2011, un Mipim Awards 2011 dans la catégorie "immeubles de bureaux rénovés" et le grand prix Simi 2011 dans la catégorie "immeubles rénovés". Elle est conçue par Kohn Pedersen Fox & SRA Architectes. La surface déployée est de 86 500 m² Shon sur une hauteur de 231 mètres et 50 étages, ce qui en fait le plus haut immeuble de bureaux jamais construit en France, à sa livraison. Une rénovation exceptionnelle La tour First remplace l’ancienne tour Axa qui avait été réalisée en 1974 par l’architecte Pierre Dufau et ses associés Jean-Pierre Dacbert et Michel Stenzel. Elle a fait l’objet, entre 2006 et 2011, d’une rénovation lourde qui, conservant le plan originel en étoile, a cependant littéralement transfiguré l’ancienne tour tripode en lui imprimant une forme torsadée dont la flèche culmine à 231 mètres. Passerelle de l’aigle. First La surélévation de l’édifice n’est qu’un des défis techniques de cette mue spectaculaire qui a exigé la mise au point de méthodes de construction inédites, et qui résulte entre autres de l’élargissement des plateaux existants et la démolitionreconstruction du noyau central. First est à ce jour la plus haute tour de bureaux en France, et l’une des premières 34 tours de haute qualité environnementale. L’hélicoïde, qui aura fait basculer la tour originelle dans la génération des tours du plan de renouveau de 2006, a totalement reconfiguré le skyline de La Défense. La tour First privilégie ainsi les volumes libres de toute entrave pour fluidifier les échanges et place les espaces de restauration aux derniers étages, en exposition de premier jour. De plus, le choix de la technologie double-peau ventilée permet, outre la performance thermique, de maximiser la proportion de vitrage en façade et en augmente sa hauteur en inscrivant dans le ciel parisien un dessin élancé à structure hélicoïdale. La surélévation de 50 mètres de la tour existante n’est qu’un des aspects du défi technique de ce projet qui a réalisé entre autres l’élargissement des plateaux existants et la démolition-reconstruction du noyau central. Un soin particulier a été apporté, dans sa conception, au bien-être de ses futurs utilisateurs. Livrée en février 2011, la tour First est certifiée HQE et THPE. La certification Leed Gold est actuellement en cours. Kohn Pedersen Fox Kohn Pedersen Fox Associates (aussi connu sous son sigle KPF) est l'un des principaux cabinets mondiaux d'architecture. Basé à New York, la société est surtout connue pour ses conceptions de gratte ciel. Le cabinet a été créé en 1976 par Eugene Kohn, William Pedersen et Sheldon F. 35 Plan du réaménagement du boulevard circulaire Nord et de ses abords, du Pont de Neuilly à la rue de Strasbourg / Zoom Carrefour Alsace Maîtrise d'ouvrage : EPADESA Architecte : Richez & Associés - Artelia Ingenierie : Coteba Un peu d'histoire ... - 1971 : Création du boulevard Circulaire de La Défense Il prend alors la forme d’un anneau routier à sens unique qui ceinture la Défense et l’isole des quartiers voisins de Puteaux et Courbevoie. Réservé aux voitures, les piétons le franchissent par des passerelles ou des passages souterrains. Il est une source importante de nuisances pour les riverains et les usagers de La Défense (bruit, pollution atmosphérique…). 2004-2008 : Réaménagement de l’avenue Gambetta et suppression des échangeurs autoroutiers et de six carrefours à feu A l’ origine, l’avenue se présentait sous la forme d’un viaduc routier qui enjambait le circulaire et qui rendait complexes les circulations piétonnes. La transformation, par l’EPADESA, de ce viaduc en un espace public qualitatif a permis de réduire la chaussée de 22 000 m², de créer des trottoirs plus larges, une piste cyclable de 2 km et d’agrémenter 15 000 m² d’espaces verts. Cet aménagement a surtout permis de diminuer la circulation automobile de 75 000 véhicules à 40 000 véhicules/jour. - 36 Vue du Un projet urbain d’ensemble Carrefour Le travail de l’agence Richez & Associés et du bureau d’étude Coteba, devenu Artelia Ville et Transport, s’inscrit dans le Plan de Renouveau de La Défense. L’objectif est de faire évoluer cet axe vers un boulevard plus urbain et plus humain, en favorisant la mixité des usages sur ses abords. Alsace En effet, les opérations du Plan de Renouveau avec les nombreux projets de tours dans cette partie de La Défense ont donné l’occasion de poursuivre la réflexion engagée sur l’évolution du boulevard Circulaire. Les objectifs poursuivis sont de retravailler les espaces publics pour faciliter les liaisons entre La Défense et la ville de Courbevoie et de transformer cette ancienne autoroute urbaine en véritable boulevard urbain. Le réaménagement des espaces publics sur dalle, et notamment les places Iris, Reflets et Corolles, est à l’étude. Leurs livraisons seront conjointes à celles des tours. La concertation de 2009 Dans le cadre du Plan de renouveau de La Défense, l’EPADESA propose la poursuite du réaménagement du boulevard Circulaire Nord présenté lors d’une phase de concertation en octobre 2009 dont les principaux objectifs sont : Améliorer le maillage du Boulevard Circulaire avec le réseau de voiries environnant, en créant davantage de possibilités d’échange entre ces voies et en simplifiant les itinéraires, pour les automobilistes comme pour les livreurs. Favoriser la mixité des usages véhicules, deux roues et piétons, en ouvrant la possibilité à ces derniers usagers d’emprunter le Boulevard Circulaire pour leurs déplacements dans des conditions de sécurité améliorées, en créant notamment des traversées piétonnes et des pistes cyclables. Requalifier l’ensemble du Boulevard Circulaire par un traitement plus urbain, avec la création de carrefours à feux. Des caractéristiques géométriques plus urbaines et la réduction des emprises au profit d’un traitement paysager sont souhaitées. Assurer la fluidité du trafic et améliorer la lisibilité. 2012 : Une nouvelle concertation pour une évolution du projet Les objectifs principaux restent inchangés : 37 poursuite de la transformation de cette infrastructure en boulevard urbain avec une amélioration des liaisons pour les piétons entre Courbevoie et La Défense ; création de places urbaines ; nouveaux ascenseurs, amélioration des cheminements PMR, etc. Vue du Carrefour Alsace de la Passerelle Iris vers Paris L’évolution du projet nous invite à une nouvelle phase de concertation qui porte sur l’abandon du projet du parking souterrain prévu sous l’emprise du carrefour Alsace, sur la commune de Courbevoie. Le projet de parking avait été soumis à enquête publique en 2009. Suite à l’étude globale sur les parkings de La Défense pilotée conjointement par l’EPADESA et Defacto en 2011, qui démontre que les parcs de stationnement sont sous-exploités, il est donc inutile de réaliser un parking supplémentaire. Cette évolution du projet permet de dégager plus de superficie pour les espaces verts et les circulations douces. Au delà de la Rue de Strasbourg, un espace public rénové et répondant aux objectifs de la concertation de 2009 L’aménagement des abords des tours Carpe Diem et Eqho, situé au-delà de la rue de Strasbourg le long du boulevard Circulaire, est réalisé dans le respect des objectifs présentés lors de la concertation de 2009. Cela passe : aux abords de la tour Carpe Diem, par la création d’un escalier monumental qui offrira un nouveau lien complémentaire depuis Courbevoie vers La Défense ; par le réaménagement des abords de la tour Eqho offrant ainsi un nouveau visage, à la fois moderne et fonctionnel, au quartier Corolles-Vosges à Courbevoie. 38 Richez & Associés 1985, création de l’agence qui associe à Thomas Richez, architecte, ancien élève de l’école Polytechnique et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, Bertrand Dubus, architecte et urbaniste et Édouard François. L’agence accumule des références rapidement dans des domaines aussi variés que la construction de logements, de bureaux, de bâtiments pour le commerce, l’industrie, la restauration collective ainsi que l’aménagement et l’urbanisme. En 1993 l’agence s’ouvre à l’internationale et gagne le concours pour l’aménagement du pavillon français de l’exposition internationale de Taejon en Corée du Sud ainsi que le concours de l’ambassade de France à Singapour. En 2004, le groupe est classé par World Architecture au 262ème rang mondial, et au 5ème rang français des sociétés d'architecture. Forte de 75 collaborateurs en 2011, l'agence parisienne Richez & Associés, mène des projets de bâtiments, notamment HQE et bbc, de logements, de bureaux et d'équipements publics, et elle dirige des opérations d'aménagement, à Montpellier, Bègles, Paris... Devenue un intervenant de référence en espaces publics, et le leader de la conception urbaine des tramways son savoir-faire est reconnu et ses réalisations figurent au palmarès annuel d’AMC, et au Palmarès National Eco-quartiers. Page 39 sur 93 Reconquête d’un espace occupé par les infrastructures autoroutières Le schéma directeur urbain de l’axe RN 13 et les conditions de lancement des consultations investisseurs/architectes pour les futurs immeubles «Frange» et «Rose de Cherbourg». Les objectifs de ce programme d’aménagement, partie intégrante du Plan de renouveau de La Défense, portent l’ambition de : faire le lien urbain entre la dalle et la ville de Puteaux; tisser une continuité d’espaces publics de qualité entre l’esplanade, le parvis de La Défense, le quartier Boieldieu et l’axe RN 13 ; dédier le boulevard circulaire aux usages des automobilistes, des cyclistes, des piétons ; créer une mixité urbaine par la réalisation de logements, de bureaux et de services ; réfléchir à une couverture des voies ferrées entre le viaduc du boulevard circulaire et le pont de la rue Sadi Carnot, au droit de la crèche de la rue Lavoisier. Le principe fort de cet aménagement global et cohérent est : de composer avec les infrastructures routières existantes ; de conserver le viaduc en le transformant en un jardin suspendu ouvert aux piétons, à l’image de la promenade plantée Daumesnil à Paris ; d’associer des plasticiens pour l’animation culturelle et la mise en lumière. Avec la ville de Puteaux et Defacto, l’EPADESA associera à la conception de l’espace public les habitants et les associations, les propriétaires de tours et les enseignes commerciales lors d’ateliers de travail, de diagnostics en marchant et de réunions de présentation des projets. 40 La Défense a été aménagée selon les préceptes de la Charte d’Athènes, en assurant la séparation des flux de personnes et de marchandises. Au dessus, la dalle, lieu de rassemblement, de divertissement et de culture est entièrement consacrée aux piétons. Au dessous sont regroupées les infrastructures de transport public, les parkings, les zones techniques et les rues couvertes, ces dernières étant destinées à l’acheminement de marchandises, au trafic de voitures, de bus et de taxis et à l’accès des pompiers. D’une longueur totale de 6 km, les 14 voies couvertes, multifonctionnelles sont indispensables au fonctionnement du quartier d’affaires. A l’instar des 22 tunnels franciliens actuellement modernisés par la Direction des routes d’Ile de France, les voies couvertes de la Défense seront rénovées pour répondre à la nouvelle réglementation relative à la sécurité des tunnels routiers. Développement de systèmes de surveillance et d’alerte 24h/24, renforcement des issues de secours, de l’éclairage, de la ventilation, du désenfumage et des systèmes de lutte contre l’incendie par sprinkler, protection au feu des structures sont les principales composantes de ce projet tout particulièrement complexe dans sa conception et son phasage et nécessitant des études à la pointe des connaissances scientifiques et techniques. La Stratégie développée comprend également une limitation des dangers à la source, en rationnalisant les pratiques en matière de livraison de marchandises par la limitation de l’accès des véhicules les plus lourds, lesquels présentent les risques les plus importants. Le projet a débuté en 2010 et s’achèvera fin 2016. 41 Les chantiers de Seine Arche 42 Clé de voûte du projet d'aménagement de Seine-Arche, les Terrasses se succèdent en pente douce, réunifiant la ville et renouant avec la perspective de l'axe historique. De la Grande Arche à la Seine, elles s'imprègnent de l'identité des quartiers qu'elles traversent et qu’elles relient. En retrouvant le niveau du sol naturel, au-dessus de l’A14 enfouie, les Terrasses révèlent le paysage et composent avec le dénivelé de cinquante mètres qui sépare la Seine et l'Arche. La construction, côté Nord, participe à la conception d'un espace dissymétrique avec une partie piétonne, une partie voitures et une partie plantée, créant un système paysager accueillant. Le bâti participe ainsi à la clarification de la lecture du lieu, les nouveaux immeubles ayant tous la même hauteur pour une meilleure vision du paysage. Retenue à la suite d’une consultation internationale en 2002, l’équipe d'urbanistes Treuttel-Garcias-Treuttel a conçu ce projet de recomposition urbaine autour de vingt terrasses paysagères le long desquelles se succèdent les opérations : avec ses 400 logements et 150 000 m² de bureaux déjà livrés, les réalisations en cours de construction ou à l’étude, le profil de ce chantier majeur de l’Ouest parisien est aujourd’hui appréhendable. 43 Les Terrasses en construction Les Terrasses 9, 10, et 11 font partie de la séquence des Terrasses du quartier de l’Université. Elles s’étendent depuis la place Nelson Mandela jusqu’au boulevard des Provinces Françaises. Le projet s’appuie sur une implantation dissymétrique des nouveaux bâtiments par rapport à l’axe historique et par rapport au nouvel espace public. L’orientation sud-sud-ouest des nouvelles façades des ilots 9, 10 et 11 est une opportunité exceptionnelle pour le traitement architectural, la qualité environnementale et les aménagements des espaces publics au pied de ces îlots. Ces trois Terrasses, de même que les Terrasses 6 à 8, seront traitées sur le thème des jardins de campagne (paysagiste : Florence Mercier). Elles sont marquées par une végétalisation importante. La Terrasse 9 offrira un grand tapis de fleurs sur la suite des Terrasses. A proximité du Conseil général des Hauts-de-Seine et de la Préfecture, cette terrasse est un lieu majestueux pour un jardin de ville. Des traverses minérales et des traverses végétales permettent de circuler dans les jardins vivaces, de s’asseoir sur les bancs et de contempler le grand paysage. La Terrasse 10 sera une grande pelouse ouverte où des bosquets de lilas et arbustes à fleurs offrent des échelles plus intimistes : des micros-lieux aux ambiances colorées et parfumées. La pente de la Terrasse 11 est marquée par un verger d’arbres fruitiers au rythme régulier. Ces arbres, d’une hauteur de 5 à 7 mètres, donnent une échelle de jardin au promeneur de la Terrasse et leurs feuillages dessinent un tapis pour les passants de la Terrasse 12. Une aire de jeux animera cette séquence des Terrasses de l'Université. Les travaux d'aménagement des Terrasses 10 et 11 et leurs abords, sont en cours jusqu’à 2014. Les travaux de la Terrasse 9 commenceront en 2014. Les Terrasses 14 à 16 ont été livrées en 2008 et remises en gestion à la ville de Nanterre Vue de la Place Nelson Mandela & des Terrasses 9-11 prise du belvédère 44 Les programmes de logements en cours de construction sur les Terrasses 1. Îlot 9 : le premier bâtiment de logement sur Seine Arche à énergie positive Image du projet lauréat, Agence AZC (ATELIER ZÜNDEL CRISTEA) Les équipes de promoteurs/architectes consultés : · Bouygues Immobilier │ Atelier Zündel Cristea · Groupement SOPIC-Pierre Promotion │ TOA architectes associés · Bricqueville │ Metra + Associés Programme d’environ 11 500 m2 SHON dont : - 9 500 m2 de logements mixtes, soit environ 140 logements - 1 500 m2 destiné à un équipement public municipal - 1 000 m2 destiné à un centre d'affaires Pour ce bâtiment à énergie positive qui accueillera 140 logements, un équipement public municipal et un centre d’affaires en bordure de la Terrasse 9, le projet de Bouygues Immobilier et de l’Atelier Zündel Cristea a été retenu. Le bâtiment se veut très exigeant en termes environnementaux avec l’obtention du label BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme). Situé en face de la Cité Administrative, ce programme mixte (logements privés et sociaux, équipement, activités) profitera de la proximité de transports en commun et de voies de communication: gare RER NanterreUniversité et les infrastructures routières A14, A86 et RD914. Les travaux démarreront mi-2013 pour une livraison du bâtiment mi-2015. 2. Lilas Sun : une haute performance énergétique (Terrasse 10) Maîtrise d’ouvrage : Groupe ARC Maîtrise d’œuvre : Agence Nicolas Michelin & Associés (ANMA) Constructeur : Legendre Le Groupe Arc et l’agence Nicolas Michelin & Associés réalisent 150 logements situés sur la Terrasse 10, dont 61 logements locatifs sociaux, 39 logements en accession encadrée, 50 45 logements en accession libre et 1 500 m2 de locaux d’activités. L’ensemble répond à des objectifs énergétiques et environnementaux ambitieux, permettant une qualification BBC (Bâtiment Basse Consommation). Cette construction participe au projet de rénovation urbaine engagé par la Ville de Nanterre sur le quartier des Provinces Françaises dans le cadre d’une convention avec l’ANRU avec la réalisation de 61 logements pour l’OMHLM. La livraison est prévue en 2013. 3. Résidence Pesaro : une double peau sérigraphiée (Terrasse 11) Maîtrise d’ouvrage : Logipostel Toit & Joie Maîtrise d’œuvre : L’agence X’TU Constructeur : CBC (Campenon Bernard Construction) Le projet de la Résidence Pesaro sur la Terrasse 11 installe un trait d’union entre l’architecture institutionnelle de la Préfecture et la conception domestique du quartier des Provinces Françaises. Le gabarit monumental côté Préfecture est décliné à une échelle humaine vers les Provinces Françaises. Entre les deux, des percées laissent le regard porter au-delà des façades. Une double peau de verre sérigraphié permet une utilisation des surfaces intermédiaires en serre l’hiver et en espace ventilé l’été. Les opérateurs Logipostel et Toit & Joie ont fait appel pour sa conception aux architectes X’TU. L’ensemble comprendra 164 logements : 36 en accession encadrée commercialisés par Logipostel et 128 logements sociaux dont 48 logements seront gérés par l’OMHLM et 80 par Toit et Joie. Les locaux situés au rez-de-chaussée de l’immeuble seront occupés par le Conseil d’Architecture et d’Urbanisme des Hauts-de-Seine. La livraison est prévue fin 2012. 4. Les Champs de l’Arche : une construction complexe (Terrasse 12) Opérateur : Unimo-Promaffine Architecte : Fabrice Dusapin agence Dusapin Leclercq Promoteur : Promaffine / Crédit Agricole Immobilier 84 logements en accession à la propriété ; 70 logements sociaux ; 1178 m2 de commerces, bureaux et services dont un bureau de Poste ; 46 Pose de la première pierre le 16 juin 2011 / Acte de vente signé le 15 novembre 2010 Sur la Terrasse 12, l’EPADESA a programmé un immeuble de logements et a confié sa réalisation au promoteur Promaffine/Crédit Agricole Immobilier avec comme architecte Fabrice Dusapin. Ce programme comprend 154 logements dont 70 logements sociaux et 84 logements en accession. Un bureau de poste est prévu en rez-de-chaussée d’immeuble ainsi que 830 m² de commerces. Principale difficulté : les fortes contraintes topographiques du site, marqué par les entrelacs des infrastructures en sous-sol, avec l’autoroute A14 et le RER A que les fondations de l’immeuble évitent par des ouvrages surdimensionnés, au financement duquel l’EPA a contribué à hauteur de 5M d’euros. Les travaux s’achèveront en mars 2013. L’immeuble s’appuie en partie sur les tubes du RER. La capacité portante de ces derniers intégrait le poids des remblais de l’autoroute A14, laquelle avait été conçue à l’origine pour traverser cette zone à 6m au dessus du sol. Les niveaux en superstructure du bâtiment sont intégralement désolidarisés des sous sol par l’interposition de plot néoprène comme figuré sur la coupe. Un plancher de transfert des charges en plancher bas du RDC permet le transfert des charges. Le bâtiment est intégralement posé sur ces plots. 47 Les Terrasses réalisées (12 -17) Le projet des Terrasses 12 à 17 crée un aménagement de caractère pérenne et inaliénable, qui répond aux multiples enjeux environnementaux et favorise son appropriation par les habitants. La séquence des Terrasses 12 à 17 forme un grand rectangle de 665 mètres de long entre la rue des Sorins et la place Nelson Mandela et de 80 mètres de large du pied des nouveaux ilots jusqu’ au boulevard de Pesaro. Cinq bandes parallèles correspondent à cinq aménagements différents : le nouveau boulevard de Pesaro, de 22 mètres de large, avec un alignement de tilleuls et de candélabres, une voirie double sens avec stationnement, un trottoir doté d’une piste cyclable ; la noue, large de 7 mètres, jardin densément planté, inaccessible au public ; les terrasses plantées sur 30 mètres de large, avec des traverses pour la circulation perpendiculaire ; la promenade piétonne, de 20 mètres, qui propose un double parcours le long des Terrasses, le long de chaque nouvel immeuble ; les escaliers qui redonnent une horizontale propice au développement de rez-de-chaussée commerciaux. Sur cette séquence, les premiers logements ont été inaugurés avec la livraison du programme Arche en Seine et du programme Les Balcons de l'Arche de part et d'autre de la Terrasse 17. Les bureaux Axa se sont installés dès 2006 dans le programme Grand Axe sur les Terrasses 14 à 16 livrées en 2008. Le bâtiment Grand Axe a été rejoint par un autre programme d’Axa avec le bâtiment Grand Axe 2 sur la Terrasse 13 livrée en septembre 2010. Une sortie RER de la gare Nanterre-Préfecture a été créée par la RATP à l’occasion de ce projet dans l’immeuble de bureaux qui permet de faciliter l’accès des usagers. Sur la Terrasse 12 en belvédère à 6 mètres au-dessus du sol de la place Nelson Mandela, abritera une programmation de locaux commerciaux et culturels. Les travaux ont commencé et s’achèveront en 2013 parallèlement à la livraison du programme de logements Les Champs de l'Arche. 48 Maîtrise d’ouvrage: EPADESA Etudes urbaines : TGT et François Leclercq Maîtrise d’œuvre des espaces publics: AWP agence de reconfiguration territoriale (Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessandra Cianchetta) / En association avec les bureaux d’étude Ginger, AEU et 8’18 Livraison prévue : 2014 Les Jardins de l’Arche, "un quartier night and day" : Les Jardins de l’Arche se situent entre plusieurs quartiers : La Défense à l’est, les Groues et le faubourg de l’Arche au nord, le parc André Malraux au sud et les Terrasses qui prolongent l’axe historique jusqu’à la Seine, à l’ouest. L’enjeu des Jardins de l’Arche est de créer un pôle dynamique et structurant qui assure une liaison entre La Défense et les Terrasses de Nanterre. Entre 2012 et 2014, est prévue la construction d’espaces publics, de logements, d’un hôtel et d’équipements tel que l’Arena Nanterre - La Défense, et de commerces. L’enjeu sur ce secteur est important : il s’agit d’ouvrir La Défense et Nanterre l’un vers l’autre, de faciliter les déplacements et les rencontres. L’aménagement des espaces publics dont l’EPADESA est maître d’ouvrage dépend de la construction de l’Arena Nanterre - La Défense. En effet, les recettes de la vente du terrain du stade par l’EPADESA à Stadôme seront consacrées au financement des aménagements et des espaces publics des Jardins de l’Arche. 49 Objectifs de l’aménagement : établir les continuités entre la dalle de La Défense et les Terrasses de Nanterre ; offrir aux usagers un nouvel espace animé et sécurisé ; réguler les flux piétons, lors des évènements se déroulant dans l’Arena Nanterre- La Défense, vers les stations de transports en commun de La Défense ; préserver les jardins existants et la Jetée. En effet, le terrain sur lequel s’installeront les Jardins de l’Arche est soumis à des contraintes importantes : le passage des infrastructures en sous-sol : l’autoroute A14, la ligne 1 du métro et le RER A ; la présence de l’Arche de La Défense, de la Jetée et des jardins qui implique une adaptation toute particulière par le respect des œuvres ayant une valeur patrimoniale. Le parvis des Jardins de l’Arche, un espace public élargi et piéton 50 Les espaces publics 1. La promenade, lien fédérateur entre Nanterre et La Défense Aménager une promenade longue de 600 m qui rattrape le dénivelé de 13 m entre l’Arche de La Défense et le boulevard Aimé Césaire. Toute la complexité de cet aménagement réside dans la réalisation d’une promenade longue de 600m qui part du boulevard Aimé Césaire jusqu’au pied de l’Arche avec une pente de moins de 4% sans aucune marche. Cette promenade permettra d’assurer les transitions de niveaux entre les Terrasses et la dalle de La Défense. Des kiosques et pavillons animeront l’espace public. Parvis et promenade ont été pensés pour accueillir les spectacles de l’Arena Nanterre - La Défense. Profiter de l’Arena Nanterre - La Défense pour créer un nouveau lien entre Nanterre et La Défense : orienter les flux de spectateurs lors des évènements vers la gare de La Défense pour préserver la tranquillité du quartier du Parc ; mixer les activités : commerces, équipements, services ; animer et sécuriser ce nouveau passage à l’aide de kiosques et de pavillons ; faire vivre ce quartier toute la journée, en semaine et le week-end ; fonctionner à la fois en mode «événementiel» et sur un mode quotidien, hors manifestation dans l’Arena Nanterre -La Défense Les projets immobiliers 1. L’Arena Nanterre - La Défense, Maîtrise d’ouvrage : Racing Arena Développeur : Stadôme (Ovalto Investissement, Fimalac et Pascal Simonin) Architecte : Atelier Christian de Portzamparc Constructeur : BTP GTM Bâtiment / Vinci Maître d’ouvrage délégué : Stadôme Date de livraison prévue : 2014 51 Un équipement sportif et de loisirs de l’ouest du Grand Paris (labellisé Grand Paris (7 février 2012) Complexe modulable et moderne d'une surface de 94 000 m², l’Arena Nanterre - La Défense accueillera un club résident de rugby, le Racing Métro 92, en configuration stade ouvert et une programmation culturelle et sportive variée. Le programme comprend également 33 000 m² de bureaux, des commerces dont la boutique du club Racing Métro 92, une brasserie et un restaurant gastronomique. L'Arena Nanterre La Défense est un projet privé. Une architecture multifonctionnelle Le projet architectural se caractérise par une coque en béton recouverte d’écailles de verre et de métal qui laisse pénétrer la lumière naturelle à l’intérieur et projette une lumière colorée vers l’extérieur le soir de spectacle indiquant le nom de la manifestation. L’Arena Nanterre La Défense sera pourvue d’une technique de pointe avec la mobilité du toit, un travail sur l’acoustique et l’isolation phonique. L’Arena Nanterre La Défense devrait être livrée au premier semestre 2014 suite aux procédures réglementaires en cours. Le permis de construire a été déposé à la mairie de Nanterre début mars et l’enquête publique s'est déroulée du 9 juin au 9 juillet. Le 28 juin 2011 marque une nouvelle étape avec le vote de la révision simplifiée du PLU par le conseil municipal de la Ville de Nanterre. Ce projet est une véritable rotule urbaine entre la Défense et Nanterre et créera un véritable pôle attractif sur le secteur des Jardins de l’Arche. Le permis de construire a été déposé le 4 novembre 2011. La promesse de vente a été signée le 4 mai 2012. Arena vue depuis la jetée 52 2. L’hôtel Valmy Investisseur : Unibail Architecte : Groupement RIADH (Rafael de la Hoz – Société d’Architecture IAD) Shon : 4 800 m2 Hauteur : 32.5 m Commerces : 900 m2 Livraison prévue : 2014 Situé sur les Jardins de l'Arche, l’îlot Valmy est un programme d'hôtel d’environ 4 800 m2 shon. Il prévoit environ 170 chambres dont 6 adaptées aux personnes à mobilités réduites. Le Groupement RIADH (Rafael de la Hoz – Société d’Architecture IAD) a été retenu suite à un concours international d'architectes lancé en juin 2011 par le promoteur Unibail-Rodamco. Le groupement d’architectes RIADH a pensé ce bâtiment comme un véritable objet de design. D’une hauteur de 32.5 mètres, le bâtiment s’étire sur une façade ressemblant à un écran panoramique suspendu. En toile de fond, un deuxième écran vient supporter le premier geste et le dépasser en se pliant dans le respect du gabarit défini par l’EPADESA. L'hôtel sera accessible depuis le niveau du parvis de l’Arena (54m NGF) ou depuis les Jardins de l’Arche (59m NGF). L’accès principal se situera au rez-de-jardin et le socle (niveau parvis) sera principalement utilisé pour la partie commerciale. La livraison est prévue en 2014. Calendrier des travaux L’objectif est de livrer concomitamment les espaces publics et les programmes immobiliers. Début des travaux des espaces publics et des programmes immobiliers : printemps 2012 Livraison : 2015 Quelques chiffres Financement des espaces publics : 100% EPADESA Surface : 7 hectares 53 Une nouvelle gare, un quartier entièrement repensé Vers l’Université Vers le bd des Provinces Françaises Nouveau bâtiment Voyageur Parvis Cour de l’Université Viaduc Vers la Cité Anatole France Restée dans un état provisoire depuis les années 70, la gare Nanterre-Université a amorcé en 2006 une véritable mutation. A l’horizon 2015, une nouvelle gare verra le jour à Nanterre Université. L’architecture du bâtiment voyageur, conçu pour la RATP et la SNCF par AREP, a été pensée pour accueillir 75 000 utilisateurs par jour dans un esprit de confort et de modernité. La requalification des espaces publics, sous maîtrise d’ouvrage EPADESA, voit son cœur dans la construction d’une dalle en surplomb des voies ferrées, raccordée à la dalle du nouveau bâtiment de la gare, aménagée pour recevoir un corps de chaussée, une plateforme tramway, ainsi que des espaces dédiés uniquement aux piétons. 54 Une gare multimodale : Les modes de transports et les correspondances seront accessibles à tous, dans un même lieu d’interconnexion : Transilien, RER A, bus, vélos et à terme le prolongement du tramway T1. Les quais seront redimensionnés et les circulations mécanisées pour être accessibles à tous. Les travaux sont actuellement en cours à 150 mètres à l’Ouest de la gare actuelle. Les correspondances seront simplifiées entre le RER A (RATP) et le Transilien (SNCF), Une gare ouverte sur la ville : La nouvelle gare sera le point d’ancrage des quartiers alentours et de l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense. L’enjeu du projet urbain est de créer autour de la gare un lieu de vie et d’animation où se rencontrent habitants, étudiants et salariés. Un projet d’aménagement fédérateur Les liaisons entre les différents quartiers ont été prises en compte : la gare sera reliée au reste de l’espace urbain par un long parvis. Il fera le trait d’union entre l’Université Paris-Ouest-Nanterre La Défense et les quartiers environnants. Première réalisation clé du projet de gare multimodale, la réalisation du parvis sous maitrise d’ouvrage de l’EPADESA est actuellement terminée. Les travaux du parvis ont été réalisés en partie de nuit, car il était impératif de maintenir l’activité de la gare. Cour de l’Université Le quartier en quelques chiffres La gare 52 000 voyageurs (à terme 75 000) entrant et sortant de la gare chaque jour 9 000 voyageurs en correspondance 2 000 voyageurs en bus L’Université 32 000 étudiants 2 000 enseignants 1 415 résidents universitaires Les riverains : 10 000 habitants 55 Ce qui va se passer en 2012 Livraison du viaduc (MOA EPADESA) Maîtrise d’ouvrage du parvis : EPADESA Coût du chantier : 11,2 M€ La livraison du gros-œuvre est prévue en octobre 2012. Le viaduc servira ensuite d’accès chantier pour la construction de la gare par la RATP. À la mise en service de la gare en 2015, il assurera la liaison depuis la rue Anatole France jusqu’au boulevard des Provinces Françaises en passant par le parvis de la nouvelle gare Nanterre-Université. Une programmation commerciale en rez-de-chaussée est à l’étude. Démarrage des travaux du bâtiment voyageur qui accueillera les voyageurs et les guichets (MOA RATP) Le début est prévu au 2ème trimestre 2012 et la mise en service à l’ouverture de la nouvelle gare. Ce qui va se passer en 2013 Mise en service du quai provisoire RATP (RER A) (MOA RATP) L’objectif est d’élargir le quai RATP actuel. Ce chantier implique la mise en place d’un quai provisoire, puis la fermeture d’une partie du quai actuel pour permettre son élargissement. La mise en service du quai définitif élargi se fera au 1er trimestre 2015. La réalisation des travaux préalables et la construction de la nouvelle gare mobilisent les ressources de 8 acteurs qui financent et/ou assurent la maîtrise d’ouvrage et la coordination du projet. Le ripage de la gare Sous maitrise d’ouvrage de la RATP et confronté à la nécessité de conserver l’activité et le trafic de la gare actuelle, une imposante structure métallique servant de plancher au future Bâtiment Voyageurs sera assemblée en deux fois à partir du parvis récemment construit puis poussée sur des chemins de ripage au dessus des quais et voies RATP et SNCF. Véritable prouesse technique, l’ensemble d’une superficie équivalente à la moitié d’un terrain de football et pesant 1 600 tonnes devra faire l’objet d’un abaissement de 3,60m afin de reposer sur les 9 points d’appuis définitifs. La fin de l’opération est prévue au premier semestre 2014. Il restera alors à construire la gare sur cette structure. Parallèlement à la construction du bâtiment voyageur, se dérouleront ceux de l’élargissement du quai central RATP. La nouvelle gare sera livrée au court de l’été 2015. 56 Les financeurs La réalisation de la gare Nanterre-Université est financée par la Région Ile-de-France, l’EPADESA, l’Etat, le Conseil général des Hauts-de-Seine et la RATP. Les maîtres d’ouvrage La SNCF, la RATP, RFF (Réseau Ferré de France) et l’EPADESA. L’autorité organisatrice Le STIF (Syndicat des Transports d’Ile-de-France) fédère les acteurs régionaux des transports. Il est chargé de l’équilibre financier et veille au respect des engagements du Contrat de Projets Etat-Région. Bâtiment voyageur : 2012 / 2015 Quelques Chiffres : Le financement (conditions économiques de janvier 2004) - Etat : 20,2 M d’€ - Région : 40,8 M d’€ - EPADESA: 31,9 M d’€ - Conseil Général des Hauts-de-Seine : 14,6 M d’€ - RATP : 8,4 M d’€ Espaces publics attenants à la gare : 34,3 M€HT - Travaux maîtrise d’ouvrage EPADESA : - réseaux entreprise SRBG : 1,1 M € HT ; - bassin d’orage entreprise SEGEX : 1,4 M€ HT; - parvis entreprise NGE : 6,9 M€HT ; - viaduc d’accès Gagneraud : 4,8 M€HT ; - place de desserte vers le bd des provinces françaises (à venir) : 6,1 M€HT ; - travaux de voirie et de finition du parvis et du viaduc (à venir) : 14 M€HT. Les acteurs Maîtrise d’ouvrage SNCF, RATP, RFF (Réseau Ferré de France) et l’EPADESA Autorité organisatrice STIF (Syndicat des Transports d’Île-de-France) 57 La complexité technique du chantier 1. Le Parvis PARVIS : chantier achevé en mars 2012 ; coût de l’opération : 7 151 216,53€ HT Le Parvis est réalisé avec la technique des ponts à poutrelles enrobées sur quatre appuis. Il prend la forme d’un trapèze de dimension 57m et 27m sur appuis extrêmes, avec des portées entre appuis de 28m, 17m et 22m en moyenne. L’épaisseur du tablier fait 1m environ, avec des poutrelles métalliques type HEB900. Les poutres ont été assemblées en couple, ensuite posées sur les appareils d’appui à l’aide d’une grue. Arcelor-Mittal a été choisi pour la production, livraison et mise en peinture de la partie métallique. Les poutres ont été posées sur appui pendant la nuit, sous consigne caténaires. Le Parvis a été réalisé sur fondations profondes réalisées avec la technique des micropieux. Les micropieux, ainsi que les piles ont été réalisés en journée sous exploitation ferroviaire, à l’abri d’écrans de protection, ancrés sur fondations profondes afin de pouvoir supporter les efforts au vent. Ils ont été descendus à une profondeur de 12m environ jusqu’à la couche de sable noir, avec une inclinaison de 12°. Détail de la section 58 Les micropieux sont de type 4. Les tubes pétroliers sont de diamètre 177,8mm pour une épaisseur de la section de 12,5mm (appui P2), 20mm (appuis P0 et P3) et 25mm (appui P1). ESCALIER VIADUC Extrait du plan d’ensemble Viaduc – Escalier. Les traits jaunes identifient les limites entre les deux ouvrages. Le viaduc Date d’achèvement du chantier fin octobre 2012 ; Coût de l’opération connu à la date d’aujourd’hui : 4 805 835,54€ HT Le parvis se liaisonne avec le plateau de l’Université Paris X par l’ouvrage du Viaduc Anatole France et Escalier Monumental qui permet ainsi de franchir les 9m de dénivelé. Ce deuxième ouvrage est articulé en deux parties, dont l’une, Coupe type appui P0 Coupe type appui P1, P2 et P3 59 l’Escalier, est dédié uniquement à la circulation piétonne. La dimension importante de l’Escalier permet de gérer les flux principaux des étudiants sortants de la gare vers l’Université. Un ascenseur implanté rend cette liaison accessible aux PMR. Deux escalators publics, intégrés dans le volume de l’Escalier, complètent l’ensemble des lignes de circulations. L’Escalier est organisé avec une structure complexe : deux volets descendent au niveau du cours de l’université, orientés vers le quartier Anatole France et vers l’Université. Le volet haut est aménagé en système de gradins plantés donnant à ce vaste escalier le caractère d’un espace de séjour avec des bancs incorporés. L’emprise totale du Viaduc fait 20m, dont 7m en voirie circulée et le reste en trottoirs. La réservation de 6,6m pour le tramway est prévue sur le côté extérieur de la courbe. L’Escalier ainsi que le Viaduc ont été réalisés avec la technique du béton armé classique, en faisant recours à la préfabrication sur site. Volet Haut La pente générale de l’ouvrage fait 6% afin de permettre l’intégration du tramway à log terme. En partie basse, la pente est accentuée à 10% pour rejoindre le carrefour Anatole France. Cet aménagement est provisoire et sera modifié à long terme avec l’arrivée du tramway. Initialement conçus sur fondations profondes, les investigations géotechniques en phase exécution ont montré des caractéristiques mécaniques du sol très favorable à une évolution vers des fondations superficielles. Le Viaduc est structuré en une partie basse, en forme de rampe remblayée et soutenue par des murs de soutènement sur trois côtés, et une partie haute se raccordant à l’escalier sur un voile commun conçue comme un tablier posé sur deux files de piles. Coupe longitudinale sur les deux ouvrages. En jaune, les volumes à destination ERP, en vert les locaux techniques RATP 60 Chaque pile a un diamètre de 1,3m. Les piles disposées en deux files supportent une chacune une poutre de rive du tablier de section de 1,30x1,20m (hors épaisseur de la dalle du tablier). Les 2 poutres de rive sont liaisonnées par des poutres transversales de section 0,50x1,20m et disposées à un entraxe de 1,80m environ. Les poutres transversales ont été préfabriquées sur site. Un système d’échafaudage disposé sur l’axe des deux files des piles a permit de disposer en hauteur les poutres ainsi préfabriquées. La phase suivante a vu la mise en œuvre du ferraillage de deux poutres de rives, ensuite leur bétonnage. Coupe sur Escalier au niveau des escalators La dalle complétant la structure du tablier a été coulée sur la trame des poutres à l’aide de prédalles elles aussi préfabriquées sur site. Coupe sur Escalier au niveau du Belvédère. En jaune, les ERP dont la destination d’utilisation est inconnue à la date d’aujourd’hui. En vert, les locaux techniques qui seront occupés par la RATP pour l’alimentation en réseaux de la Gare et les transformateurs d’alimentation du tramway. 61 En extrémité, en surplomb des poutres de rive, les prédalles ont été conçues en intégrant les murs-acrotères. Coupe sur Viaduc. Aménagement des surfaces à long terme (avec plateforme tramway) 62 Gare Multimodale Nanterre Université Les Terrasses Cœur de quartier phase 1 Aménageur : EPADESA Investisseur : Cogedim-Altarea / Eiffage Architecte : Jean-Paul Viguier et associés Autour de la gare multimodale NanterreUniversité, sur un site qui n’a été jusqu’ici qu’un pôle de transit, l'enjeu est de créer un lieu de vie et d’animation urbaine où se rencontrent habitants, étudiants et salariés et d'installer un équipement qui, tout à la fois recouse le tissu urbain et rayonne régionalement. Tel est le parti pris d’aménagement de ce secteur du quartier de l'Université. Ce projet avait fait l’objet d’une consultation en 2003 qui a conduit au choix du groupement Altarea Eiffage. Touché par la crise, il a été redéfini en 2010. Au total, 120 000 m² seront développés sur Coeur de Quartier. En cours : les travaux préparatoires Phase 1 : Démolition des ateliers RATP (2011) Démolition de la passerelle sur le boulevard des provinces Françaises (2011) Déconstruction de l’ancien immeuble logistransport (juillet 2012) 63 Cœur de quartier phase 2 Pour les autres lots de la phase 2, une consultation sera organisée début 2013 qui comprendra des commerces, des logements et bureaux. La construction pourra démarrer à la livraison de la nouvelle gare en 2015. Les espaces publics et la programmation commerciale Le projet urbain, dont TGT est l’urbaniste coordonnateur, consiste en une requalification du boulevard des Provinces Françaises en un boulevard urbain de 27 mètres de large, qui privilégie les piétons, les transports en commun et les modes de circulation douce. De plus, il induit la création de nouveaux espaces publics piétons commerçants, directement accessibles depuis la gare : la rue des terrasses et une placette en face de la rue de l'Ile-de-France. La programmation commerciale, déterminée dans l’étude menée par CVL, prévoit une offre diversifiée de commerces, équipements, loisirs et services à destination des résidents, des salariés et des usagers du RER. Le pôle commercial sera directement connecté à la gare multimodale Nanterre-Université. Les commerces seront situés en rez-de-chaussée d’immeuble, ouverts sur une rue commerçante. La couverture des voies du RER dans l’emprise de la phase 2 Les couvertures RER représentent 20 M€ d’investissement pour l’EPADESA pour rendre les terrains constructibles et permettre l’aménagement de la rue commerçante « des terrasses », qui reliera les terrasses 7 et 8 à la gare et au reste du projet Cœur de Quartier. Le projet consiste à couvrir 150 m de la branche de Cergy pontoise des voies RER A. L’ouvrage sera constitué de parois moulées de 25 mètres de profondeur réalisées depuis le niveau des voies actuelles, ce qui nécessitera de réaliser des plateformes de chantier provisoires de part et d’autre des voies. Ces parois seront surmontées d’un cadre en béton armé de 6,80 m de hauteur permettant d’isoler les constructions des voies du RER. Les parois moulées permettront de construire les ensembles immobiliers au plus près des voies (après terrassement des talus latéraux existants) sans report des charges du RER vers les immeubles. Le cadre constituant le rue des terrasses (15m de cotés, 4m de haut) sera préfabriqué latéralement sur la plateforme provisoire. Il sera ripé le weekend du 20 64 juillet 2013. Ce créneau est réservé depuis plus d’un an et ne pourra être modifié du fait de la densité des travaux sur cette ligne du RER. Les voies du RER seront déposées le temps de cette opération puis reposées sur le toit du cadre. Pendant les deux ans de la durée du chantier, 200 nuits sont déjà réservées pour réaliser les opérations à proximité des voies : pose des protections provisoires, déplacement des coffrages, pose des poutres, mise en place des écrans anti bruits. 65 Quelques chiffres : La programmation Emprise de 3,5 hectares, Ensemble immobilier de 120 000 m² répartit en deux phases de 47 000 m² et de 73 000m², au pied de la nouvelle gare Nanterre Université transformée en pôle multimodal. La 2ème phase, dont la consultation sera lancée à partir du 2ème semestre 2012, s’articulera autour d’une longue rue commerçante irriguée par la nouvelle gare Nanterre Université livrée en 2015. Cette 2ème phase, lancée, comporte une programmation de 10 000 m² de commerces en rez-de-chaussée, 28 000m² de bureaux, et 35 000 m² de logements, pour des chantiers qui s’étaleront de 2014 à 2017. Le projet Cœur de quartier est déjà entré dans sa phase opérationnelle avec la signature d’une promesse de vente avec le groupement Altaréa-Eiffage-Cogedim, pour une première programmation de 16 000 m² de logements familiaux et étudiants, 3 000 m² de résidence hôtelière, 23 000 m² de bureaux et 5 000 m² de commerces en rez-de-chaussée. Les travaux seront engagés en 2012. Par ce défi technique, programmatique et environnemental, au croisement de 2 lignes de RER, l’EPADESA entend faire de ce site longtemps maltraité un projet exemplaire de la production urbaine de demain. Le calendrier Phase 1 : Démarrage des travaux en 2012 pour une livraison prévue en 2014-2015 Phase 2 : consultation au second semestre 2012 Le projet Cœur de quartier prévoit à partir de 2014 la livraison de logements, bureaux, commerces et d’une résidence hôtelière. 66 A deux pas du centre-ville de Nanterre, en face des nouveaux logements de la ZAC Rouget de Lisle et au pied du parc du Chemin de l’Ile, l'éco-quartier Hoche va accueillir sur quatre hectares 635 logements dont les premiers seront livrés en fin d’année. Près de 50 000 m² de logements labellisés BBC vont ainsi être créés entre 2011 et 2014. Au total, 635 logements seront construits sur l’éco-quartier Hoche à Nanterre soit 48 908 m2 de logements dont 40 % de logements en *PLUS1, *PLAI2 et *PLS3 (soit 250 logements) ; 9,5 % en accession sociale (60 logements) et 51,2% en accession privée (325 logements). Une surface de 1 000 m² de commerces est prévus et 600 m² d’équipements. 1 Prêt locatif à usage social (PLUS) Créé en 2000, le PLUS regroupe le PLA et le PLALM selon les règles suivantes : - 30 % au moins des logements sont obligatoirement attribués à des personnes dont les ressources sont inférieures ou égales à 60 % du plafond de ressources déterminées par arrêté préfectoral (aujourd'hui ancien plafond PLA). A partir de 10 logements sur le même programme (ou dans le même département), 10 % des logements peuvent être attribués à des personnes dont les ressources dépassent de 20 % les plafonds légaux. 2 *Prêt locatif aidé d'insertion (PLAI) Le PLAI a été créé par la loi Besson (1991) pour favoriser l'accès au logement des personnes les plus démunies. Pour obtenir l'agrément et le conventionnement APL de ces logements, il faut louer à des familles dont les ressources sont égales à 60 % du plafond des ressources PLA. En contrepartie, le loyer n'excédera pas 80% du loyer PLA.. 3 Prêt locatif social (PLS) Logement intermédiaire ; les plafonds sont supérieurs de 30 % à ceux du PLUS. 67 L’éco-quartier est composé de 8 programmes de logements, tous seront livrés d’ici mi 2014. Actuellement, cinq programmes sont en cours de construction. L’ensemble de l’éco-quartier est alimenté en eau chaude et chauffage par une chaufferie bois. L’ambition Grâce à un cahier des charges élaboré avant les lois « Grenelle » comprenant les dernières innovations en terme de développement durable, ce quartier affichera des performances environnementales remarquables. Ces principes accompagnent les différentes phases de construction et d’exploitation du quartier. Le 26 juin 2009, l’EPADESA a reçu le 1er prix du Grand Prix de l’environnement 2009 dans la catégorie urbanisme, patrimoine et développement durable, récompensant ses engagements pour l'éco-quartier Hoche. L’éco-quartier Hoche répondra à des objectifs environnementaux ambitieux : performance énergétique BBC pour les bâtiments ; durabilité des constructions ; gestion raisonnée et économe de l’eau : arrosage des parties communes et des espaces verts privatifs avec des eaux pluviales récupérées ; raccordement au réseau de chauffage et eau chaude alimenté par une chaufferie Biomasse. Trois initiatives originales vont assurer une identité toute particulière à cet éco-quartier : un programme pionnier d’immeuble de logements de 4 étages en structure bois qui verra le jour dans l’éco-quartier d’ici le fin 2014 conçu pour NexityApollonia par l’agence d’architecture SOA ; une coopérative de 15 logements conçus pour Périclès Développement par les architectes Pascal Chombart de Lauwe (Tectône) et Fabien Brissaud qui permet de diversifier l’offre d’accession à la propriété et de faire participer les futurs propriétaires habitants à la conception du projet ; enfin, l’alimentation en chauffage et en eau chaude sanitaire de l’écoquartier et de la cité Komarov, soit l’équivalent de 916 logements par une chaufferie-bois, construite dans le cadre d’une délégation de service public initié par l’Epadesa, participe à cette dimension environnementale et donne à cet éco-quartier un statut particulier. 68 69 Les programmes réalisés 1. Villarboréa (Lot 2.1) Promoteur : Nexity-Apollonia 2 1 1 Architecte : Eric Lapierre Expérience Bailleurs : France Habitation et Ogif Programme : (Lot 2.1) 82 logements dont 17 logements en accession encadrée à la propriété, 28 logements sociaux en locatif social PLUS et 37 logements sociaux. Début des travaux : 2010 Livraison : 2012 Description : Des vestibules urbains ouverts ainsi qu'une cour centrale ponctuent l'architecture de l’immeuble. Depuis les rues, le regard traverse jusqu'à la cour centrale à travers un filtre, ouvrant des percées visuelles et donnant un éclairement optimum. Dans les parties hautes de l'immeuble de logements en accession, des jardins d'hiver, loggias fermées par des rideaux de verre entourant les façades, inscrivent l'opération dans une démarche de haute qualité environnementale. La livraison de cet immeuble en juin 2012 annonce l’arrivée des premiers habitants. 2. La chaufferie 9 1 1 Architectes : Christine et Dominique Carril / Berim Programme : Chaufferie bois Début des travaux : 2010 er Livraison : 1 trimestre 2011 Enerbiosa, titulaire d’une délégation de service public pour le compte de l’EPADESA a assuré la conception, la construction et sera gestionnaire de l’exploitation du réseau de distribution de chaleur. Description : Outre les objectifs écologiques présidant à la conception des immeubles de logements, l’éco-quartier Hoche est équipé d’une chaufferie biomasse. Elle assurera l’alimentation en chauffage et en eau chaude sanitaire de l’éco-quartier Hoche et de la cité Komarov soit l’équivalent de 916 logements. Cet équipement permettra de valoriser 1500 à 2000 tonnes par an de combustible bois. 520 tonnes équivalent pétrole seront ainsi économisées chaque année et les émissions de dioxyde de carbone seront réduites de 930 tonnes par an. La part du bois représente plus de 80%. Conçu par les architectes Christine et Dominique Carril et Berim, le projet concilie le respect des exigences techniques du cahier des prescriptions souhaitées par l’EPADESA et la proposition d’une architecture originale. 70 La chaufferie de bois a bénéficiée du concours financé de l’ADEME et de la région Ile-de-France. Les programmes en construction 1. Parc Symbiose (Lot 1) Promoteur : Philia 1 1 1 Architecte : Combarel-Marrec (ECDM) Programme du « parc Symbiose » : (Lot 1.1) 122 logements dont 62 logements collectifs en accession libre, 4 maisons individuelles, 10 logements collectifs en accession encadrée, 50 logements sociaux (PLS et PLUS), et une chapelle. Début des travaux : mai 2011 Livraison : 2 ème trimestre 2013 Description : L’agence d'architecture ECDM (Combarel - Marrec), a privilégié la compacité du bâti afin de libérer un espace intérieur boisé largement dimensionné sur lequel donne chacun des logements. L'ensemble est composé d'appartements et de maisons de ville aux volumes fonctionnels et aux lignes contemporaines. Les façades couvertes d'un bardage en bois massif laqué, grands volets à face intérieur colorée, compositions structurées alternant pleins et vides concourront à la mise en œuvre d'une architecture à vivre. 2. Villarboréa (Lot 3.1) 5 1 Promoteur : Nexity Architectes : Hamonic + Masson Programme (lot 3.1) : 110 logements Début des travaux : Octobre 2011 Livraison : septembre 2013 Description : Trois bâtiments prennent place sur cette parcelle, qui permet de dégager trois ouvertures vers le cœur d’îlot. Deux bâtiments marquent l’alignement sur l’avenue Hoche, la future placette Hoche et l’avenue de la Commune de Paris. 71 La faille entre le bâtiment A et B, permet de percevoir le cœur d’îlot. La volumétrie compacte du troisième bâtiment devient un élément pivot à l’échelle du quartier et du croisement des futures voies (Sannois et Avenir) et du futur jardin public. Le projet joue de son statut d’immeuble d’angle, faisant le lien entre les bâtiments de l’avenue Hoche et ceux de la rue de la Commune de Paris. 3. Villarboréa (Lot 3.2) 4 1 1 Promoteur : Nexity Architectes : SOA / CastroDenissof-Casi Programme (lot 3.2) : 189 logements Début des travaux : Octobre 2011 Livraison : septembre 2013 Description : L’îlot s’articule autour de 9 bâtiments dont 5 sont réalisés par l’agence Castro-Denissof-Casi, les 4 autres ont été confiés à l’Atelier SOA. La forme et l’implantation des bâtiments s’attachent à développer un double dialogue avec la trame viaire d’une part, avec l’ensemble bâti d’autre part. Les bâtiments 1, 3 et 7b sont dédiés aux logements en accession, le bâtiment 8-9 accueille des logements locatifs sociaux, le bâtiment 2 étant un immeuble témoin, qui sera commercialisé à terme. 4. La coopérative « Le Grand Portail » (Lot 2.2 B) 8 1 1 Promoteur : Périclès Développement Architectes : Pascal Chombart de Lauwe et Fabien Brissaud Programme : (lot 2.2 b) : 15 logements Début des travaux : juin 2011 Livraison : 2 ème trimestre 2013 Genèse : « Le Grand Portail », une coopérative de logements conçus par ses propriétaires. L’EPADESA et la Ville de Nanterre ont initié et mis en œuvre ce programme de coopérative de construction. Deux objectifs sont à l’origine du projet : diversifier l’offre d’accession à la propriété et faire participer des habitants à la conception de leur logement. En effet, depuis une dizaine d’années, les projets d’accession sont particulièrement onéreux et deviennent inaccessibles pour les ménages aux revenus moyens, particulièrement pour les primo-accédants qui ne disposent pas d’une épargne suffisante et qui souhaiteraient devenir propriétaire. L’idée est donc 72 de permettre aux acquéreurs d’élaborer collectivement leur logement et d’être associé aux phases de conception et construction de leur immeuble. Son cahier des charges a été nourri par la constitution d’ateliers portés par l’EPADESA et la Ville de Nanterre pendant lesquels les sociétaires de la coopérative ont défini leurs attentes qui ont servi de base à la conception et la réalisation du projet (programme global, montage, choix de maître d’œuvre). La coopérative du quartier Hoche est un programme de 1 600 m², soit 15 logements de 3 et 5 pièces. Le maître d’ouvrage devra respecter les termes d’un protocole d’accord conclu avec l’EPADESA, et notamment des principes antispéculatifs, avec un prix de vente des logements à 2 400€/m² grâce à la limitation du prix d’achat du terrain à 150 €HT/m² de charges foncières. Les programmes à venir 1. Villarboréa (Lot 3.3) 7 1 1 Promoteur : Nexity Architectes : Castro-Denissof-Casi Programme : (lot 3.3) : 14 logements et un centre social en rez-de-chaussée Début des travaux : 3 ème trimestre 2012 er Livraison : 1 trimestre 2014 Description : Composé d’une volumétrie très fragmentée, le bâtiment assume une verticalité composite, sans rompre avec la basse échelle des pavillons environnants. Sur l’avenue de la Commune de Paris et de la rue de Bezons, les gabarits augmentent progressivement, laissant place à une hauteur plus marquée sans briser la ligne d’horizon dessinée par le tissu urbain environnant. Ainsi, les gabarits s’échelonnent du R+2 à proximité des maisons pour atteindre du R+5 en vis-à-vis de l’îlot 3.2. 73 2. Villarboréa (Lot 2.3b) Promoteur : Nexity 6 1 1 Architectes : SOA Programme (2.3b) : 50 logements Début des travaux : 4 e trimestre 2012 e Livraison : 3 trimestre 2014 Description : Le projet comprend 50 logements en accession libre répartis en trois bâtiments d’habitation : les bâtiments A et B implantés à l'alignement des rues André Doucet et de l’Avenir et le bâtiment C en cœur d'îlot. L’implantation et les volumes des constructions ont été étudiés de manière à créer un dialogue entre le projet et ses abords immédiats. Ainsi, un jeu de débords et de retraits des façades permet de créer un mouvement dynamique sur la rue. Le projet se distingue par son emploi du bois en structure comme en façade. Les bois nécessaires à la constitution des parements, principalement du mélèze, proviennent de forêt gérées durablement (classement PEFC/FSC).. Les façades se composent d'alternances de volumes en bardage vertical creusés de loggias et d'ensembles menuisés bois plus largement vitrés. Les immeubles A et B sont en R+3, surmontés de duplex en attique qui bénéficient de vastes terrasses. Le bâtiment C, en R+2, est relativement bas et laisse ainsi pénétrer le soleil au sein de la parcelle. Le projet se caractérise par une grande variété de typologies de logements, du T1 au T5, simplex ou duplex, avec jardinets et/ou terrasses pour les logements en rezde-chaussée et avec loggia, jardin d’hiver ou balcon pour les logements dans les étages. 3. ICF La Sablière / Colboc Franzen & Associés (Lots 2.2a et 2.3a) 3 1 1 Opérateur : ICF La Sablière Architectes : Colboc Franzen & Associés Programme : (lots : 2.2a et 2.3a) : 52 logements e Début des travaux : 2 semestre 2012 Livraison : fin 2013 Description : Le programme offre une mixité d’échelle entre un collectif en alignement sur la rue de l’Avenir de R+2 à R+4, un collectif sur pilotis à R+3 sur le square Sannois et des maisons en R+1 R+2 en cœur d’ilot faisant la transition avec les constructions existantes. 74 Le projet met en place des volumes simples et compacts qui multiplient les appartements à 2,3 voire 4 orientations tout en privilégiant les transparences entre les espaces publics et les aménagements paysagers du cœur d’ilot. Les espaces publics de l’éco-quartier Les espaces publics de l’écoquartier sont conçus par l’agence d’architecture et d’urbanisme Gautier + Conquet/Arcadis et l’Atelier LD. Ils répondent aux objectifs environnementaux imposés par l’EPADESA: la prise en compte des déplacements doux : intégration de pistes cyclables, de liaisons piétonnes, accessibilité aux personnes à mobilité réduite (pentes douces), amélioration des dessertes par bus et des transports en commun ; la bonne gestion des ressources en eau : noues plantées collectant les eaux des espaces publics et des immeubles, création d’un bassin de rétention paysager qui assure le stockage et l’infiltration de l’eau dans les sols (débit de fuite limité à 2l/ha/s), plantes à l’entretien peu exigeant ; la création de chemins et de passages plantés ; un éclairage confortable et sécurisant, des aménagements simples pour permettre aux lieux de s’adapter facilement à l’évolution et à la diversité des usages ; la pérennité des aménagements publics conçus en collaboration avec la Ville de Nanterre qui sera chargée de leur gestion future avec l’emploi de matériaux durables et moins consommateurs d’énergie et le recours à des essences végétales robustes nécessitant peu d’entretien. La construction de cet éco-quartier a nécessité au préalable la reconfiguration de l’avenue Hoche et de l’avenue de la commune de Paris, ainsi que la création de nouvelles rues. 75 1. L’avenue de la commune de Paris - (Réalisée) - Maîtrise d’ouvrage : EPADESA Maîtrise d’œuvre : Gautier + Conquet et Arcadis et l’atelier LD Un nouveau tronçon de l’avenue de la Commune de Paris a été mis en service en février 2011 comprenant des espaces publics généreux avec un large trottoir, une avenue plantée ainsi qu’une piste cyclable. 2. La cour anglaise - (Réalisée) - La couverture de la cour anglaise Maîtrise d’ouvrage : EPADESA Maîtrise d’œuvre : Gautier + Conquet et Arcadis /l’Atelier LD Entreprises : PARENGE pour le Génie civil, ISS pour les plantations, EUROVIA pour le VRD et FORCLUM pour l’éclairage. Cet ouvrage assure la double fonction de ventilation et de sortie de secours des bretelles B1 et B6 de l’échangeur A14/A86. Il est situé au niveau de la placette Hoche intégré dans un jardin et coiffé d’une couverture végétale. 3. Le pont Hoche Le pont Hoche qui relie le quartier du Chemin de l’Ile à l’avenue de la République préfigure l’aménagement des espaces publics et la réalisation d’un nouveau carrefour à l’entrée de l’éco-quartier. études jusqu’à mi 2012 ; second semestre 2012: fermeture du pont Hoche (6 mois) ; livraison 1er trimestre 2013. 76 4. Le Parc urbain Maitrise d’ouvrage : EPADESA Conception/Maitrise d’œuvre : Agence Radar paysagistes groupement Techni’Cité bureau d’études paysage & VRD- c&E ingénierie des structures- A.Guez architectes Gestion : ville de Nanterre Financement : 100% EPADESA Surface : 1,4 hectare Entre l’éco-quartier hoche et Rouget de Lisle à Nanterre, le terre-plein Hoche aménagé en parc urbain verra le jour en mars 2014. 77 Les équipements de l’éco-quartier 1. La Chapelle La chapelle provisoire En attendant la construction de la chapelle définitive dans le programme Philia (lot 1), une chapelle temporaire a été aménagée. Cette chapelle est provisoire, d’une surface de 182 m², située à l’angle des rues André Doucet et Ampère à Nanterre. La construction de la chapelle provisoire a débuté à la fin du mois de mai 2011 et le relogement définitif dans le programme Philia est prévu pour 2013. 2. Le centre social Dans le cadre de la programmation de l’éco-quartier Hoche, dans le quartier du Chemin de l’Ile, la ville de Nanterre a décidé d’intégrer la réalisation de locaux spécifiques adaptés pour l’espace famille/parentalité du centre social et culturel Les Acacias. Ces locaux, situés en rez-de-chaussée de l’opération de logements pour Nexity conçu par les architectes Castro-Denissof-Casi, représentent une surface utile de 245 m². Au rez-de-chaussée, le centre social « Les Acacias » prévu dans le programme de logements pour Nexity conçu par les architectes Castro-Denissof-Casi. 78 A sa périphérie, deux projets d’envergures impulsés par l’EPADESA : Le projet de la ZAC Rouget de Lisle initiée par l’EPAD en 1994 et relancée par l’Etablissement public d’aménagement Seine Arche en 2002 qui a privilégié sa vocation résidentielle (résidence étudiante, logements sociaux, accession libre et encadrée) avec environ 300 logements, une crèche et des commerces. Le secteur des bords de Seine représentant 20 hectares comprenant plusieurs projets en cours d’étude. On citera le secteur des anciennes Papeteries de la Seine qui ont cessées leur activité en 2011 et l’échangeur entre l’A14 et l’A86 dont l’enfouissement des bretelles B5-B6 est à l’étude sous la maitrise d’ouvrage de l’Etat. Une approche urbaine d’ensemble démarre avec l’agence Dubesset-Lyon, dans le but de définir un projet urbain et économique innovant, dans ce site soumis à de fortes contraintes mais à fort potentiel. En parallèle, l’agence Faubourg 234 a été missionnée pour travailler sur la restructuration de la caserne Rathelot. L’objectif y est, chaque fois, de mettre un terme à une structure faite d’enclavements en rétablissant des liens urbains entre les différents quartiers. 79 LES URBANISTES ET PAYSAGISTES DE L’ECO-QUARTIER HOCHE TGT (Treuttel-Garcias-Treuttel) et Associés Concepteurs des Terrasses de Nanterre Créé en 1980 par Jean-Claude Garcias, Jean-Jacques et Jérôme Treuttel, l’atelier d’architecture et d’urbanisme TGT s’est renforcé, en 2001, de Laurent Fichou et Stéphane Pourrier. Il regroupe actuellement, autour des cinq associés, une quinzaine d’architectes. A l’origine, l’équipe s’est constituée à l’occasion de travaux de recherches théoriques sur l’architecture et l’urbanisme et de concours ouverts. Elle a été lauréate du PAN et d’une des premières sessions des Albums de la Jeune Architecture. Aujourd’hui, l'atelier TGT mène une triple activité de projets d'architecture, d'études urbaines et d’aménagements d’espaces publics. Il est urbaniste sur des territoires très variés : les «Terrasses de Nanterre», Opération d’Intérêt National, pour le compte de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche, le nouveau quartier Andromède de quatre mille logements dans la périphérie de Toulouse…Projets pour lesquels il élabore les espaces publics. Il participe au renouvellement urbain de quartiers construits dans les années 1960 comme le quartier de Maurepas à l’Est de Rennes ou le secteur Karl Marx à Bobigny. Parmi les projets d’architecture en cours peuvent être signalées des opérations de logements à Savigny-sur-Orge, au Blanc-Mesnil, à Saint-Denis, Nantes, Chaumont, Bobigny et diverses rénovations à Paris. L‘organisation collégiale de l’atelier TGT et Associés lui permet d’être un laboratoire d’idées dans lequel peuvent être abordés des projets d’échelles différentes tels que la revalorisation d’un grand territoire ou la mise au point de mobiliers urbains. La conception se fait d’une manière itérative afin que le résultat final puisse être partagé par les différents concepteurs, par les commanditaires et surtout par les habitants qui vont y vivre. 80 Gautier + Conquet Dominique Gautier et Stéphane Conquet sont les anciens associés de Bruno Dumetier, fondateur de cette agence en 1993. Ils ont depuis 2008 repris les rennes de l’atelier en développant et partageant un savoirfaire, dans un souci de rigueur et de professionnalisme. Ils fédèrent et fondent les choix de conception, de l’analyse du programme et du site jusqu’aux détails de construction. Le projet est un tout autour duquel sont regroupées les différentes disciplines participant à son élaboration. bâtiments, d’infrastructures et d’études urbaines. Architectes et paysagistes travaillent ensemble autour de Dominique Gautier et Stéphane Conquet. Philip Murphy, Pascal Hendier et Benoit Scribe encadrent 15 chefs de projets dont 7 architectespaysagistes, Clara Durand Seidl également associée, assure quant à elle la gestion et le développement des 2 sites, l’un à Paris l’autre à Lyon, composés de 40 personnes au total. L’atelier développe, conçoit et dessine des projets d’aménagement de quartiers, d’espaces publics, de 81 ARCADIS ARCADIS ESG est la branche française d’ARCADIS, groupe international qui fournit des prestations de conseil, de conception, d’ingénierie, d’aménagement du territoire, d’architecture et de gestion de projets dans les domaines de l’infrastructure, de l’eau, de l’environnement et du bâtiment. ARCADIS est unique de par son réseau mondial qui s’appuie sur des positions dominantes sur les marchés en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Leur forte présence au niveau local permet de nouer des relations durables avec leurs clients et de comprendre le contexte dans lequel s’écrivent leurs activités. Le Groupe ARCADIS compte 15 000 personnes dans le Monde. En France, ARCADIS se développe à partir de 10 agences régionales qui lui permettent de répondre aux besoins de ses clients en prenant en compte les contraintes locales. ATELIER LD L’Atelier LD résulte de la fusion de deux sociétés complémentaires : l’Agence Larue (Bureau d’études en paysage et urbanisme), et la société TCI Aménagements (Bureau d’études en infrastructures et aménagement). Au sein d’une même structure, les paysagistes, les ingénieurs et les techniciens ont développé une méthode de travail qui permet d’intégrer dès la conception les données techniques et environnementales pour fournir des réponses innovantes et pertinentes aux contraintes du site et du programme. L’Atelier LD est spécialisé dans des projets urbains d’envergure, parcs d’activités, quartiers d’habitations orientés sur une démarche de haute qualité environnementale Didier Larue et Julio Da Silva ont, depuis 20 ans, pris l’option de se spécialiser dans la gestion des eaux pluviales et la recherche sur les aménagements HQE, tant en urbanisme qu'en aménagement paysagers : rue, parcs, places etc … 82 LES ARCHITECTES QUI IMAGINENT ET METTENT EN ŒUVRE LES PROGRAMMES DES DIFFERENTS OPERATEURS SUR L’ECO-QUARTIER HOCHE 42 Agence Tectône Pascal Chombart de Lauwe est architecte dplg depuis 1982. Il fonde l’agence Tectône en 1986 avec Jean Lamude (1996). Sabri Bendimérad rejoint Tectône de 1998 à 2009, date depuis laquelle chacun répond en nom propre. Son activité se développe autour de 4 pôles : - Ses premiers travaux portent sur les adolescents en difficulté, l’auto-construction, les démarches participatives. Il travaille notamment sur différents bidonvilles : Abidjan (1983), Caracas (1993), Hô-Chi-Minh-Ville (1995) et Casablanca (2001). - Enseignant à l’École d’architecture de Paris-La Défense puis de Strasbourg où il est titularisé, il rejoint en 2001 l’École de Marne La Vallée. Au sein de son agence, il développe une démarche architecturale appuyée principalement sur le logement, ainsi que des équipements publics. -De nombreux projets sont situés dans des quartiers en mutation urbaine : St-Denis, La Courneuve, St-Ouen, Nanterre, périphérie de Rouen… De nombreux projets de maisons groupées sont développés, ainsi que des logements coopératifs. - Chercheur, il assure le pilotage scientifique de deux recherches «l’habitat pluriel» et le «projet négocié» pour le PUCA. Architecte-conseil auprès de la SCIC en 1994, puis de Plaine Commune à partir de 2001, il y assure le pilotage d’une opération expérimentale d’habitat individuel dense durant 4 ans. 84 L’atelier Castro-Denissof-Casi L’atelier Castro-Denissof-Casi est une structure créée à Paris en 1988 autour de Roland Castro et Sophie Denissof rejoints dernièrement par Silvia Casi. La méthode de travail se fonde sur une appropriation collective du projet par les collaborateurs : les associés partagent immédiatement avec celui qui deviendra le chef de projet, les analyses, diagnostics et intuitions qui fonderont la réflexion. Ce travail collectif explore différentes pistes : partant du postulat du caractère unique de chaque projet et s’appuyant sur l’histoire urbaine et géographique de chaque site, un récit urbain s’invente et permet la création d’une identité de quartier forte. Conjointement, une réflexion sur les logements est menée afin de proposer de multiples manières d’habiter. Ce travail s’enrichit des regards autres d’écrivains et de sociologues. Puis vient, sous la conduite du chef de projet, la lente maturation qui, de l’idée, mène à la réalisation. L’atelier Castro Denissof Casi, rassemble autour de cinq chefs de projet, une équipe de 30 architectes. De nombreux types de projets ont été réalisés : médiathèques, bâtiments d’enseignements, musées, bureaux, programme de renouvellement urbain et création de ZAC. Toutefois, la production de l’atelier est constituée essentiellement d’habitat autour de deux concepts principaux, le remodelage de grands ensembles emblématiques de l’architecture rationaliste des années 50 et 60 ainsi qu’un concept de maisons superposées qui permet une appropriation individuelle de chaque logement dans un habitat collectif. 85 Colboc Franzen & Associés Benjamin Colboc, Manuela Franzen et Arnaud Sachet forment le trio franco-allemand de cette agence parisienne installée depuis 2004. Lauréat des Nouveaux albums des jeunes architectes session 20032004, ils travaillent sur des projets de logements, d’équipements publics et de bureaux en France et à l’étranger (notamment Allemagne et Chine). Leur travail est centré autour d’une thématique sur la densité. Les différents projets offrent de nouvelles écritures dans le paysage urbain. Ces trois jeunes architectes travaillent de concert en manageant de manière dynamique une équipe de 14 personnes. Elle est composée de dix architectes, un dessinateur, une responsable administrative et une chargée de communication. Benjamin Colboc et Manuela Franzen travaillent depuis 2000 ensemble et ont remporté plusieurs distinctions dont le concours CIBBAP d’hébergement pour les sans-abris en 2001. En 2007, ils se sont associés à Arnaud Sachet. Parmi les premières livraisons de l’agence figurent notamment 67 logements à Laval, Antenne locale et salles de formation pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise, bureaux pour la société Actualis à Château-Gontier, un loft à Paris, une maison à Sèvres dite la Maison R, bureaux pour la société Fiteco à Laval, 76 logements à Massy Palaiseau. 86 Combarel et Marrec Créée après avoir été lauréate des Albums de la Jeune Architecture en 1993 puis de la Villa Médicis Hors les Murs en 1996, l’agence d’architecture Emmanuel Combarel et Dominique Marrec mène depuis 18 ans un travail de réflexion sur la définition d’un cadre de vie au travers du projet architectural. Matérialisation de cette pensée, l’architecture trouve ses fondements dans l’analyse des évolutions et mutations de notre société. La dynamique du projet passe par la structuration d’une attitude confrontée à un contexte, par le développement d’une réflexion à même hiérarchiser les problématiques induites par un programme et un site. La qualité environnementale, le paysage, les usages, les modes de vie, les choix techniques sont ainsi autant d’éléments structurants des projets à mettre en résonnance. Si une dominante peut être dégagée du travail de l’agence, c’est la volonté de proposer, dans une logique rigoureuse, une architecture simple, sobre, directe qui s’inscrit sans à priori, nostalgie ou préoccupation stylistique dans les thématiques environnementales et sociétales actuelles. 87 Christine & Dominique Carril Leur appartenance à la grande famille de l’architecture moderne n'est certainement pas usurpée. Ils ont été bercés dans la rationalité, la fonctionnalité, et y baignent encore. S'ils parviennent à satisfaire ces deux critères de l'architecture moderne, sans guère manifester de difficultés, c'est qu'ils ont aussi appris à décortiquer les programmes. Des pages écrites, comme des ambitions souvent inavouées des maîtres d'ouvrage, rien ne leur échappe. Cette attitude s’étant d'ailleurs renforcée au fil des années et des projets. « Les maîtres d'ouvrage, commentent-ils à ce sujet, sont aujourd'hui de vrais professionnels. Il ne nous est plus permis de passer outre leurs desiderata, de balayer d'un geste tous les travaux qu'ils ont engagés en amont du projet. » Ils se battent pour l'optimisation de l'espace. En témoignent, notamment, les appartements de l'opération qu'ils achèvent actuellement à Vigneux pour I3F. D'une sobriété à toute épreuve, ceux-ci s'intègrent à la perfection dans des plots habillés de bois à la géométrie dictée par l'architecte en chef du secteur. En témoignent à nouveau, ici un lycée, là un gymnase qui reprennent l'un comme l'autre des plans d'une lisibilité rare, d'une simplicité étonnante, qui traduisent néanmoins des volumes complexes. C'est avec beaucoup de conviction encore qu'ils s’attachent à résoudre les contraintes d'implantation et d'orientation ; pour une école polyvalente dans Paris, ils réussissent à organiser une cour ouverte sur une impasse parisienne par transparence - le bâtiment de la restauration ayant été perché sur pilotis. Les enfants profitent toujours du moindre rayon de soleil et les habitants des petits immeubles de l'impasse ont, quant à eux, redécouvert le plaisir d'une vue dégagée et d'un cadre de vie plutôt avenant. « Ils croquent des volumes découpés mais dessinent des plans d'une rare lisibilité. Ils cherchent la lumière mais déclinent l'idée de s'accaparer celle des autres. Ils aiment le béton brut, mais ne refusent pas l'acier... Ils plaident pour la modernité, mais en rejettent tous les caprices. » Pascale Blin 88 Eric Lapierre Expérience Eric Lapierre est architecte, historien et critique d’architecture. Il construit dans le cadre de l’agence d’architecture ELA installée à Paris. L’activité de l’agence se partage entre marchés publics et privés. Lauréate en 2003 du Prix de la première œuvre du Moniteur pour le siège social du Monde diplomatique, elle a construit ou conçoit actuellement plus de 1500 logements dans toutes la France. Reconnue pour l’excellence de sa production, ses travaux sont publiés par la presse spécialisée internationale, et sont montrés dans de nombreuses expositions (biennale d’architecture de Sao Paulo en 2011, biennale de Venise en 2008, Séoul en 2006, biennale de Pékin en 2004, etc.). L’agence est impliquée dans de nombreux concours en France et à l’étranger (140 logements à Anvers, la Cité des musiques anciennes et de la création à Tours, des bureaux et 380 logements à Paris sont actuellement en attente de jugement. 89 Fabien Brissaud, agence MAO associée à l’agence Tectône MaO. ARCHITECTES URBANISTES est une agence d'architecture, créé par Fabien Brissaud, basée à Paris qui regroupe des architectesurbanistes, des architectespaysagistes et au besoin des consultants extérieurs expérimentés dans le domaine de la conception et de la réalisation urbaine et architecturale environnementale. MaO. ARCHITECTES URBANISTES spécialisée dans la conception urbaine et architecturale environnementale, est une plateforme multidisciplinaire ou la prise en compte des contraintes économiques et sociales et politiques est considérée comme primordiale pour la réussite global d’un projet. MaO. ARCHITECTES URBANISTES a été primée lors de concours internationaux comme le concours des jeunes architectes espagnols en 2008 (nomination) et le concours international d'urbanisme à Arrasate-Mondragon en 2009 sur la requalification d'un site industriel (carrière de San Josepe) en écoquartier (lauréat de la phase 1 et 3ème prix de la phase 2). MaO. ARCHITECTES URBANISTES développe actuellement différentes opérations architecturales et urbaines (14 logements BBC en bois à Montreuil, 16 logements sociaux BBC en bois à Aubervilliers, 32 logements sociaux BBC à Vigneux-sur Seine, 45 logements collectifs BBC aux Ulis, 15 logements coopératifs BBC à Nanterre et 120 logements BBC à Colombes). L'agence élabore chaque projet « in situ », en étudiant et en s'inspirant au maximum de l'architecture locale afin de créer un projet respectueux de l'environnement qui s’intègre à une région spécifique. 90 Hamonic + Masson L’agence s’est faite remarquée par le biais de construction dans le domaine de l’habitant sur des sites urbains denses et complexes. De nombreuses publications nationales et internationales sont venues souligner ce travail. Depuis, reconnus par le biais des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes, ils ont gagnés de nombreux concours. Différents projets (équipements publics, construction temporaire, maisons individuelles, logements, scénographie…) sont actuellement en développement ou chantier. Ils pensent que c’est à travers la diversité des programmes et des échelles que l’on doit aborder le métier. L’agence ne revendique aucune spécialisation, bien au contraire. Elle défend cohérence et liberté de réponse sans à priori de programmes ou de formes. Design, graphisme et paysage accompagnent régulièrement leurs projets dans une démarche globale de conception. 91 SOA Architectes Créée a Paris en 2001 par Pierre Sartoux et Augustin Rosenstiehl, l’agence pratique et revendique la diversité en s’appuyant sur les parcours personnels des deux associés : architecture, design, ethnologie, urbanisme et art conceptuel. Cette méthode de travail collective marque chaque production en favorisant une forte démarche théorique, esthétique et sociologique fondée sur l’analyse des multiples constituants du territoire géographique et social. Au delà de ces premiers enjeux, l’agence revendique également une architecture de la poésie, du rêve et de la joie de vivre. Prix & distinctions : 2008 │ Lauréats de Maison Respekt BBc - 30 % 2007 │ Lauréats du concours OIN Plateau de Saclay 2006 │ Publication de Construire l’abolition, Urbs, Paris Finalistes europan 8, site de Châteauroux 2005 │ Finalistes Positive Energetic House Lauréats Cimbéton 2005 avec la tour Vivante Lauréats La maison à 100 000 € algéco 92 Aménageur : EPADESA Promoteur : BNP Paribas Real Estate Investisseur : MACSF Architecte : Jean-Michel Wilmotte Surface : 14 600 m2 Livré en avril 2012 Siège social de l’EPADESA Conçu par Jean-Michel Wilmotte pour BNP Paribas Real Estate, l'immeuble se situe place de Nelson Mandela. Ce programme de 15 000 m² sur 7 étages est certifié HQE (passeport niveau Excellent). Il devient la nouvelle façade du quartier des Provinces Françaises. La géométrie complexe du terrain et la différence des altimétries ont conduit à dessiner un bâtiment compact, exploitant au maximum la capacité du terrain et respectant les projets voisins. Le volume du bâtiment présente la forme d’un monolithe métallique séparé de son socle par une bande transparente courant sur toute la surface du rez-dechaussée. Les façades jouent un rôle primordial dans la gestion environnementale du projet. Un traitement de surface du verre assure un effet de filtre solaire. L’architecte a sculpté le bâtiment par rapport au volume au sol afin de laisser passer cette lumière. Autre signe distinctif, la création d’une « cascade verte » sur la toiture du bâtiment en façade nord. Le jardin paysager en pleine terre constitue le lieu de détente central des usagers. Livré en avril dernier, le bâtiment est occupé par l’EPADESA et par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Il a été récompensé en 2012 dans la catégorie « Prix de l’immobilier d’Entreprise » par la Fédération des Promoteurs immobiliers comme étant le meilleur programme de bureaux d’Ile-de-France. Jean-Michel WILMOTTE, Architecte, urbaniste et designer, J.P Wilmotte a ouvert son bureau d'études en 1975. Son travail est une recherche constante de la qualité. Il utilise, dans cette quête, une palette unique de couleurs et de matières pour donner vie aux formes issues de son imaginaire. Sa poursuite de l'excellence est guidée par un sens aigu de l'élégance, des proportions, du confort et du raffinement. Ces traits se retrouvent dans l'ensemble de son travail, qu'il s'agisse d'architecture, de muséographie, d'architecture d'intérieur, d'urbanisme ou de design. Ses projets vont des tours aux maisons privées, des circuits automobiles aux centres commerciaux, des logements aux sièges sociaux, et des hôtels aux musées. L'excellence du travail, couplée à une approche sensible des questions environnementales, culturelles et sociales, fait entrer le beau dans notre quotidien. 93