Rapport de fin de séjour à Adelaide University (SA)

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Rapport de fin de séjour à Adelaide University (SA)
Rapport de fin de séjour à Adelaide University (SA) Cette année, dans le cadre de mes études (licence MGE à Grenoble), je suis partie un an à l’étranger : un semestre à Bratislava, et le deuxième semestre à Adelaïde en Australie. Voici le rapport de mon merveilleux séjour en Australie méridionale. J’espère qu’il encouragera les futurs « exchange » à y aller. Bonne lecture  A) Vie pratique : ‐ Logement Il y a plusieurs possibilités en ce qui concerne le logement : Tout d’abord, il est possible de s’inscrire dans un logement de l’université en remplissant un dossier. Pour cela, il faut s’y prendre relativement tôt car il y a beaucoup de demande, et il faut être prêt à verser un loyer hebdomadaire d’environ 210$. L’autre solution (celle pour laquelle j’ai opté) est de prendre une collocation soit en arrivant sur place, soit avant. Cependant, je recommande de la prendre en arrivant sur place car cela permet d’éviter de « se faire avoir ». Voici deux sites internet sur lesquels il y a beaucoup d’annonces : realestate.com.au et gumtree.com.au La législation en Australie du sud n’autorise que deux semaines de caution, il faut donc faire attention car certains propriétaires ne respectent pas cette règle. Si jamais vous avez un litige avec un propriétaire, je vous conseille d’aller aux Tenancies (Chesser House 91‐97 Grenfell Street Adelaide SA 5000). Il est possible de rencontrer un officier qui pourra vous expliquer clairement vos droits et vos devoirs ainsi que la législation en Australie du sud. ‐ Argent La vie en Australie est relativement chère, mais sachant que l’euro est plus fort que le dollar, nous ne sommes pas totalement perdants… En ce qui me concerne, j’ai ouvert un compte en arrivant sur place (à NAB) et j’ai fait deux virements à partir de mon compte français, afin d’éviter de payer trop de charges. Toutes les banques chargent une commission si le retrait n’est pas effectué dans leurs propres distributeurs. J’ai pu remarquer que mes amis ayant un compte chez HSBC n’ont eu aucune contrainte, alors je vous conseille d’ouvrir un compte chez eux ! ‐ Santé Avant de faire la demande de VISA, l’université vous envoie un formulaire à remplir dans lequel il faut fournir ses coordonnées bancaires afin de souscrire à l’assurance OSHC (obligatoire). 1 En arrivant sur place, l’université vous fournit votre carte. Il est possible de faire les consultations médicales au service médical de l’université. Cela permet de ne pas payer car la carte suffit à l’université pour se faire rembourser par la suite. Je n’ai pas eu de problèmes de santé alors je ne peux pas vous en dire plus, mais l’assurance fournit dès votre arrivée tous les documents nécessaires. ‐ Télécommunications En Australie, internet n’est pas illimité (malheureusement). Ils fonctionnent avec des quotas. Cependant, dans certaines rues, il est possible de se connecter à un réseau wifi appelé Internode. De même, l’université fournit internet 24h/24h 7jours sur 7. Le quota fournit est largement suffisant pour toute la durée du séjour. En ce qui concerne le téléphone portable, il existe une multitude d’opérateurs mobiles. En ce qui me concerne, j’ai chois Lebara, car je n’ai pas énormément utilisé mon GSM. Certains opérateurs font des offres avantageuses telles que « appels illimité vers le même opérateur ». Beaucoup d’étudiants ont pris cet opérateur afin d’avoir illimité les uns vers les autres, c’est un moyen efficace pour communiquer avec les autres. ‐ Vie universitaire L’Université d’Adélaïde est située en centre ville. La vie étudiante y est très active, et des activités sont organisées chaque semaine (Barbecues, Pub Crawls
…). Il y a de nombreux clubs sportifs et culturels. L’Université possède son propre bar, une salle de sport, une cafétéria, mais aussi une
bibliothèque avec de nombreuses ressources. Au début de l’année est organisée une semaine d’orientation (O’Week) durant laquelle le service des étudiants internationaux présente l’université, les activités, les locaux… Il y a ensuite une deuxième semaine d’orientation organisée par l’université et cela pour tous les étudiants (australien inclus). Ces deux semaines sont très « fun » et de nombreuses activités sont organisées afin de découvrir l’université de manière agréable. Les cours sont à choisir par internet, mais attention, chaque étudiant est chargé de gérer son emploi du temps par lui même. Mieux vaut s’y prendre à l’avance car certaines classes sont très prisées et il peut arriver de ne pas trouver de place aux horaires souhaités. La plupart des cours sont composés d’une partie de cours en amphithéâtre et d’une partie de groupes de type « TD ». Il est possible de rencontrer les professeurs de TD (tuteurs) pendant la semaine pour leur poser des questions et éclaircir certains points. Cela peut être d’une grande aide au cours de la période d’examens. 2 Le site internet de l’université rassemble toutes les informations nécessaires : les cours sont postés par les professeurs sur l’interface « MyUni » et chaque étudiant possède son adresse électronique permettant de communiquer avec les professeurs. L’évaluation se fait au cours du semestre sous forme de dissertations, présentations orales et examen final. ‐ Vie quotidienne rythme de vie, horaires d’ouverture, transports, nourriture, loisirs, anecdotes… La ville d’Adélaïde est la cinquième ville d’Australie avec un peu plus de 1,4 millions d’habitants et une forte diversité culturelle. Le climat y est agréable toute l’année av
ec beaucoup de jours ensoleillés. Il peut y faire très chaud en été (plus de 40 degrés) et surtout très sec (Adélaïde est localisée dans le continent le plus sec d’Australie). Le Centre Ville est entouré de parcs, et les plages sont à 20 minutes en bus. Malgré cela, Adélaïde n’est pas une ville très touristique contrairement à Sydn
ey ou Melbourne et cela donne à la ville un côté plus authentique et il est fréquent de croiser un visa
ge connu au détour d’une rue. Adélaïde est une ville très culturelle, célèbre pour ses nombreux fes
tivals surtout pendant l’été (Janvier – Mars), dont WOMADelaide, un festival regroupant de la musique du monde entier. Concernant les transports, le réseau de bus est très développé mais il est plus pratique de se déplacer en vélo. Les pistes cyclables sont nombreuses et la vill
e est relativement plate, ce qui la rend très accessible en vélo. La plupart des magasins, banques ou agences ouvrent à 9 heures et ferment à 17 heures tous les jours de la semaine (avec des horaires un peu plus limités le week‐
end). Les supermarchés sont ouverts jusqu’à 21 heures. La nourriture en Australie est assez similaire de celle que l’on trouve en Franc
e, avec la même gamme de prix. A noter que la nourriture asiatique est très présente et à des prix raisonnables. B) Bilan et suggestions : Quel bilan faites‐vous de ce séjour à l’étranger ? Quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées ? Vos projets personnels et professionnels ont‐
ils évolué au cours de ce séjour ? En quoi ? Pour conclure, ce séjour en Australie m’a ouvert l’esprit sur une nouvelle culture, m’a appris à respecter cette dernière et à l’aimer. Il a été difficile de partir et de dire au revoir à tous mes amis. En partant en Australie, j’ai découvert des gens très ouverts et très chaleureux ! Par exemple, lorsqu’en France on vous décroche à peine un « bonjour » en rentrant dans un magasin, en Australie, on vous dit « bonjour, ça 3 va ? ». Les gens y sont en général beaucoup plus détendus et cela m’a vraiment plu et aussi changée. Ce sont des petits détails qui rendent l’atmosphère plus plaisante et agréable. Les australiens sont très accueillants et cela m’a permise de me sentir chez moi très rapidement. J’ai pu remarquer que la vie est beaucoup moins stressante qu’en France et en Europe plus généralement. Cela est du au fait que les australiens sont des gens qui vivent « simplement ». Partir loin de tout, dans un nouveau pays où il faut partir de 0 est une expérience extraordinaire ! Il faut s’accrocher et ce n’est pas toujours facile. Ca a été un petit peu difficile pour moi au début car j’étais partie un mois à Bratislava avant et j’y avais vécu une expérience inoubliable. Il a fallu s’ouvrir à d’autres choses et surtout à ne pas comparer les deux destinations. Trouver un logement a été difficile et m’a demandé beaucoup d’efforts. Il est en effet difficile de trouver un logement sans avoir vraiment « poser les pieds », mais je ne regrette pas d’avoir opté pour cette option car je n’ai payé que 130 dollars quand mes amis payaient 200 dollars par semaine. De plus, sachant que la vie en Australie est relativement chère, j’ai voulu travailler pendant la semaine afin de gagner de l’argent et de ne pas avoir à trop demander à mes parents ; mais après un mois de recherche sans rien trouver, j’ai décidé d’arrêter de chercher un travail. Au niveau des cours, j’ai trouvé que le niveau était moins élevé que là ou j’avais étudié en France (GEA Grenoble). Cependant, il a fallu fournir un travail régulier et les examens ont nécessités de beaucoup de travail personnel pour les révisions car il est plus difficile de rédiger en anglais que dans sa langue maternelle. Mon projet professionnel a en effet changé au cours de mon séjour en Australie. M’orientant vers une carrière en marketing, mes cours de Publicité (même s’ils m’ont plu) n’ont pas confirmé mon vœux d’orientation. En vivant dans moins de stress, je me suis aperçue que pousser les gens à la consommation dans un monde où les injustices persistent, où il y a des problèmes d’obésité… ne correspond pas à mon concept de vie et donc pas à mon projet professionnel. Je m’oriente désormais vers une carrière internationale, dans une ONG ou une organisation internationale. C’est sûrement beau à dire, mais c’est très vrai : en ayant eu cette merveilleuse occasion de découvrir plusieurs cultures, plusieurs modes de vie, tous aussi riches les uns que les autres, j’ai envie d’aider le monde à progresser dans cette voie vers la découverte interculturelle, le développement des pays encore sous‐développés… J’ai la chance de pouvoir faire mes études à l’étranger, alors que dans certains pays les enfants n’ont pas accès à l’éducation. J’aimerais aider ces pays à se développer afin que tous les enfants puissent un jour avoir la même chance que moi. 4 Avez‐vous eu besoin d’être encadré, préparé et orienté avant et pendant votre séjour ? Comment cela s’est‐il passé ? Quel rôle a joué votre établissement rhônalpin dans cette préparation ? Avant votre départ, êtes‐vous entré en contact avec des étudiants rhônalpins ayant déjà effectué un séjour dans le même établissement d’accueil que vous ? Avec des étudiants étrangers venant de votre établissement d’accueil ? Avant de partir, j’ai lu le rapport de fin de séjour d’une étudiante, ce qui m’a aidé dans ma préparation. Cependant, il a été difficile de comprendre quelle démarche suivre en ce qui concerne la demande de VISA et l’assurance OSHC. Je n’ai pas réussi à obtenir toutes les informations dont j’avais besoin. Mon établissement rhônalpin a fait du mieux pour m’aider, mais je pense que plus d’explications m’auraient aidé à avancer plus rapidement. L’établissement d’accueil en Australie m’a beaucoup aidée et j’ai eu la chance de pouvoir participer au programme de parrainage. Ainsi, j’ai été accueillie par ma marraine à l’aéroport et mon parrain m’a hébergée chez lui une semaine à mon arrivée, le temps que je trouve un logement. Si vous deviez repartir à l’étranger, quelles erreurs éviteriez‐vous ? Comment vous y prépareriez‐vous ? Si je devais repartir à l’étranger, je n’enchaînerais pas deux destinations l’une après l’autre. J’ai passé une année formidable, mais j’ai eu l’impression d’avoir eu beaucoup trop de chance et maintenant, je n’ai qu’une envie : repartir ! Si j’avais eu le temps de réaliser la chance que j’avais, je suis sure que j’aurais apprécié les choses autrement. Je ne regrette pas d’avoir enchainé les deux destinations, j’en suis même plus qu’heureuse, mais rentrer est vraiment plus difficile. Que suggéreriez‐vous à ceux qui vont partir ? De profiter de la chance que nous avons de pouvoir partir. Quelles améliorations estimez‐vous intéressantes d’apporter aux échanges internationaux ou à la bourse régionale ? Dans un premier temps, je pense qu’il serait utile de mettre au point une feuille explicative des démarches à suivre lorsque l’étudiant est accepté dans une université à l’étranger. Par exemple, pour l’Australie, expliquer l’ordre les démarches en ce qui concerne la demande de VISA, l’assurance … De même, mettre en place un système de partage des « tuyaux » logement, bars, enfin, des tuyaux en général sur un site internet pourrait aider les futurs exchange à prendre leurs marques plus rapidement. Je sais que c’est là l’objectif de ce rapport, mais j’ai trouvé difficile de trouver et sélectionner les informations avant de partir. Peut être que remplir un formulaire de fin séjour directement sur internet permettrait aux étudiants de sélectionner les informations dont ils ont besoin 5 beaucoup plus facilement. Et par exemple rajouter une case « mon restaurant préféré » ; « mon cours préféré » à telle université ; « tuyau de bon plan logement » … Pour finir, je voudrais simplement dire merci au conseil général de l’isère d’avoir mis en place cette aide financière car sans cette dernière, je n’aurais pas pu partir à l’étranger et vivre cette expérience formidable !! 6 

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