La logistique

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La logistique
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.
3e trimestre 2009
La logistique
Définition de la logistique
pages II à VII
La logistique militaire
pages IV
La logistique humanitaire
pages V
grande distribution :
l’exemple de Carrefour
pages VI
La logistique automobile
pages VII
Les métiers
pages VIII & IX
© CNDB
n° 223
dossier n° 49
Quelques entreprises
caractéristiques du secteur
pages X & XI
La formation
pages XII à XV
386 formations recensés en 2008
pages XIV
Carnet d’adresses
Bibliographie
page XVI
Dossier réalisé par
René Brouillet
et Alain Mermet
© Port Marseille Fos
Les métiers de la logistique
Définition
de la logistique
Qu’elle soit
militaire,
humanitaire,
industrielle
ou commerciale,
la logistique
constitue
invariablement
un enjeu stratégique.
Et ce, depuis…
toujours !
II
P
our le Littré, la logistique est « la partie de
l’art militaire qui a pour objet l’étude des
voies et moyens pour amener le plus promptement possible les troupes mobilisées, avec
leur matériel et convois, des champs et lieux
de garnison, aux points de concentration, et
des points de concentration sur le théâtre
des opérations militaires. La logistique sert
de base à la stratégie ».
Cette notion purement militaire de la logistique a été étendue aux entreprises industrielles et commerciales.
Dans la définition officielle de la norme Afnor
– (X50-600), la logistique est une fonction
« dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés ou latents, aux meilleures
conditions économiques pour l’entreprise et
pour un niveau de service déterminé. Les
besoins sont de nature interne (approvisionnement de biens et de services pour assurer le fonctionnement de l’entreprise) ou externe (satisfaction des clients). La logistique
fait appel à plusieurs métiers et savoir-faire
qui concourent à la gestion et à la maîtrise
des flux physiques et d’informations ainsi
que des moyens ».
Du point de vue industriel et commercial, la
logistique peut se définir comme l’art de gérer les flux au meilleur coût. Non seulement
les flux de produits, mais aussi les flux d’information associés aux flux physiques, de-
puis le fournisseur initial jusqu’au client final.
Elle permet l’adéquation entre une demande
et une offre, ainsi qu’une meilleure rentabilité
des investissements.
Un secteur essentiel
de l’activité économique
La logistique a pris son essor dans les années 70, lorsque les entreprises ont cherché à limiter les coûts liés à la gestion de
leurs stocks et à appliquer des méthodes
de « juste-à-temps ». Dans les années 90,
la logistique s’est élargie aux flux entre entreprises, depuis les fournisseurs initiaux
jusqu’au client final.
La fonction logistique tend à s’industrialiser.
Aujourd’hui la logistique est un secteur essentiel de l’activité économique et constitue
une nouvelle forme de l’activité industrielle
et de services.
Elle s’impose par sa fonction de service
(respect des délais, conformité des commandes, service après-vente). Elle est indissociable des systèmes de production
et de consommation et est très imbriquée
avec toutes les fonctions de l’entreprise :
commerce, achats, recherche et développement, marketing.
La logistique est un des éléments majeurs
de la chaîne logistique globale, appelée
couramment supply chain.
Des origines au Débarquement
La logistique a comme racine grecque « logisteuo » signifiant avant tout administrer.
L’institution militaire a utilisé ce terme pour
définir l’activité qui réussit à combiner deux
facteurs intégrés dans la gestion des flux :
l’espace et le temps.
Déjà, Alexandre le Grand avait pensé faire
précéder le mouvement de ses armées par
l’organisation du ravitaillement. Il fut suivi par
Jules César qui a créé la fonction « logista »
ce qui l’a conduit à nommer un officier chargé
de s’occuper des mouvements des légions,
dans le but principal de constituer les dépôts d’approvisionnements et d’organiser les
campements de nuit.
A partir du XVIIIe siècle, trois étapes principales sont à considérer, de manière progressive, pour les modes de traitement de la
logistique :
- Le premier mode est associé aux armées
principalement statiques, avec un approvisionnement issu des magasins locaux.
- Le deuxième mode correspond à la démarche napoléonienne qui recherche les
denrées nécessaires aux approvisionnements des armées dans le pays de passage
ou dans ceux qui sont envahis.
- Le troisième mode correspond à celui apparu vers les années 1870, qui s’appuie
sur une industrialisation des approvisionnements, à partir de bases arrière, grâce à
l’évolution des moyens de transport tel que le
chemin de fer et, plus tard, la traction motorisée. Ce dernier moyen a entraîné la création
d’un service des essences pour prendre en
charge la logistique des carburants.
Progressivement la logistique a pris une
place croissante dans la pensée militaire.
La pensée logistique civile s’est construite
en parallèle à la pensée militaire du fait de
finalités différentes. Au cours de la seconde
guerre mondiale, les travaux structurants de
la recherche opérationnelle se sont développés. L’organisation du débarquement en
Normandie, en juin 1944, constitue dans ce
domaine une réussite exemplaire.
Quelques principes
La logistique civile s’intéresse aux flux de matières, de pièces, de marchandises, ainsi qu’aux
mouvements et à l’utilisation de moyens de transports. Les flux matérialisés sont l’objet de l’activité
principale, alors que les flux immatériels (informations, communications, flux financiers) sont les
compléments étroitement corrélés.
Les flux matérialisés sont souvent subdivisés en :
- flux amont, du système de production à l’entrepôt ;
- flux aval, de l’entrepôt au consommateur ;
- flux retour, du consommateur au producteur.
Le système de production lui-même est composé de flux multiples, flux d’approvisionnement en
amont et, en interne l’acheminement des composants et des sous ensembles. Il s’agit de pièces
en état de transformation progressive, composant le produit fini.
En parallèle avec l’aspect économique qui vise à optimiser le coût global de la chaîne logistique, le
critère majeur de performance réside dans le respect absolu des délais de livraison ou de mise à
disposition. Dans ce cadre, il est observé que les principaux facteurs de perturbation sont générés
par toutes les séquences de rupture de flux : stockages, plateformes, redistributions, recherches
d’optimisation des lots, … etc. où les flux matériels font l’objet de la gestion spécifique de l’endroit,
et où les priorités peuvent induire des variations dans les temps d’attente des matériels.
Ces priorités locales sont fondées sur une recherche du moindre coût par des méthodes diverses
telles que :
- l’entrée et la sortie des matières (first in/first out) ;
- la taille des composants ;
- l’optimisation des contenants ;
- la charge optimale des moyens de transport ou de manutention.
Il en ressort un principe de base : l’optimisation particulière de chacune des étapes de la chaîne
logistique conduit très exceptionnellement à l’organisation globale du processus. Cela souligne
à quel point, il est impératif qu’un responsable et son équipe, ou qu’un organisme dispose d’une
vision associée au management global du processus.
Notons par ailleurs qu’il convient de revenir sur une idée trop souvent répandue : la gestion des
flux dite flux tendus se traduit par une accélération de la vitesse des moyens de transport ! En fait,
le temps effectif de transport ne représente généralement qu’une faible proportion du temps total
requis pour acheminer les marchandises d’un point, par exemple le système de production, à un
autre, le consommateur, en raison des temps générés par les arrêts dans les différentes étapes
de la chaîne logistique.
III
La
logistique
militaire
L
a logistique militaire repose sur une organisation préétablie pour l’acheminement, la
gestion et le contrôle effectif des flux de matériels et de ressources diverses. Toutefois, ces
bases doivent être adaptées, à chaque opération, en raison du caractère très différencié
de chaque théâtre et de chaque intervention..
Au plan temporel, trois étapes majeures
se succèdent, une fois achevée la phase
de planification et de prise de décision, au
cours de laquelle la mission est étudiée et
les objectifs définis :
1 – L’intervention
Les acheminements
L’acheminement des ressources se décompose en quatre étapes :
- le pré acheminement consiste à déplacer les ressources de leur site de stockage sur le territoire national jusqu’aux
sites d’embarquement à destination de
la zone d’opération ;
- l’acheminement stratégique consiste
à acheminer le fret depuis le territoire
national jusqu’à la base logistique interarmées du théâtre ;
- l’acheminement intra théâtre regroupe
tous les mouvements entre la base logistique interarmées du théâtre et les
bases logistiques déployées à l’intérieur
du théâtre ;
- le post acheminement se conçoit pour
le déploiement comme pour le désengagement. A l’aller, il constitue l’étape
finale du déploiement de la ressource
jusqu’à l’utilisateur. Pour le désengagement, cette opération va de la plate
forme de débarquement sur le territoire
national jusqu’au lieu de garnison ou de
dépôt.
Pour l’Armée de Terre, le principe des
flux tirés est appliqué,il correspond à
la notion de stricte suffisance. Le flux
tiré est initié par le consommateur de
la ressource qui demande des compléments en fonction de ses besoins pour
les phases suivantes de la manœuvre,
dans la limite des allocations consenties par le commandement. Ce principe
inclut la prévision des consommations
et des pertes ainsi que des stocks de
sécurité. Il garantit en outre l’adaptation
permanente du soutien aux besoins.
IV
Cette phase vise à imposer un ordre temporaire en employant la force. Elle est généralement le moment de la confrontation armée.
Elle comporte l’approvisionnement du front
avant et pendant le déclenchement des opérations. Ces activités liées aux mouvements
des troupes et des ressources présentent un
caractère majeur pour le commandement
militaire en raison de leur impact dans le succès des décisions prises.
2 – La stabilisation
Elle est considérée comme étant la phase
décisive d’une opération car elle doit initier
la reconstruction d’un état de droit. Elle peut
se caractériser par un positionnement des
troupes défini par les belligérants
Au cours de cette phase, les protagonistes
se retirent sur les positions qui ont été fixées
par traité, comme par exemple après les accords de Dayton en Bosnie en 1995.
Débutent alors les activités de rétablissement de la sécurité menées conjointement
par la force déployée sur le théâtre et par
les forces armées de police locales. A titre
d’exemple, c’est le cas de l’Afghanistan et de
l’Irak aujourd’hui.
3 – La normalisation
Il s’agit du retour à la paix et du transfert
des responsabilités politiques, juridiques,
sociales et économiques à l’autorité légale
restaurée. Lors de cette phase un calme relatif perdure. Le but des troupes déployées
sur le terrain consiste à soutenir les autorités
locales pour prévenir la résurgence des tensions entre les protagonistes.
Le passage d’une phase à l’autre modifie
la nature et le volume des flux générés. En
phase 2 et 3, les actions militaires régressent
progressivement, les consommations de munitions ainsi que les besoins en sang diminuent au profit des ressources nécessaires à
la vie courante de la force et de la population.
Le déroulement des différentes phases va
conduire progressivement à un développement de la sous-traitance de certaines prestations. Lors de la phase 1, en France, on ne
recourt pas à des sociétés privées, quelle
que soit la nature de la prestation, tant que
persistent les combats. Le commandant de
la force définit un niveau de ressources minimum dans tous les domaines et tout par-
ticulièrement dans ceux des munitions et du
carburant.
Par la suite, lors des phases 2 et 3, les militaires requièrent progressivement les services du secteur privé ou semi-étatique. Par
exemple, l’économat des armées est dirigé
par des militaires alors que la plupart des employés sont civils. Ce sont essentiellement
des fonctions de soutien de vie courante :
alimentation, eau (100 litres d’eau par jour
par soldat présent en opération), moyens
sanitaires…
Quant à la régularité des livraisons, un obstacle majeur réside dans les conditions climatiques locales et les dispositifs d’accès
qui peuvent engendrer des dispersions importantes. En janvier 2005 à Kaboul, alors
que le dépôt de carburant était bien dimensionné pour 20 jours de consommation, la
route d’accès a été coupée par la neige et
Kaboul isolée du monde pendant plusieurs
semaines
La préparation pour un nouveau théâtre est
majeure, l’institution est confrontée à des
problèmes multiples qui n’ont pas toujours de
solution. C’est ainsi qu’au Darfour, l’eau est
très rare, alors que les besoins sont importants, que les ressources locales sont quasiment inconnues et que l’approvisionnement
par la route est long et difficile.
Il existe néanmoins des constantes. Le soutien
logistique repose sur un concept décliné en
doctrines d’emploi pour les différentes fonctions qui le composent. Il se décompose en :
- transport,
- ravitaillement,
- soutien santé,
- soutien pétrolier,
- maintenance,
- munitions,
- soutien de l’homme (hébergement, alimentation, habillement),
- soutien au stationnement,
- infrastructure,
- hygiène et sécurité,
- condition du personnel en opération, liaison
avec les familles.
Les flux physiques
Ils sont complexes par leur volume, leur
nombre et la variété des plateformes
utilisées. Ils doivent être flexibles pour
s’adapter aux conditions incertaines et
changeantes. Ils doivent être synchronisés et régulés pour éviter toute saturation de l’un ou l’autre des constituants de
l’acheminement (vecteur, étapes, axes,
points de transit, zones de stockages).
Ils doivent appliquer les normes internationales, en particulier pour le transport
de matières dangereuses ou polluantes
et respecter la réglementation en vigueur
sur le théâtre.
© Europa
Les métiers de la logistique
La logistique humanitaire
L
a logistique humanitaire intervient dans
des pays où la population ou des groupes
humains sont en grande difficulté pour assurer leur survie ou leur vie quotidienne.
Elle peut consister en assistance médicale
aux blessés ou handicapés, vaccination des
populations, fourniture de médicaments et de
vivres, fourniture d’eau potable, soutien psychologique, rééducation à la suite de traumatismes, scolarisation de jeunes enfants
Elle est présente dans les cas de désastres
naturels : tremblements de terre, tsunamis, sécheresse, inondations…. ainsi que
dans les pays où il y a des conflits armés et
guerres civiles entraînant des déplacements
de population voire des famines.
La logistique humanitaire est en général le
fait d’ONG (organisations non gouvernementales) qui déploient en cas de besoin
des équipes de spécialistes et des moyens
pour apporter secours et soutien aux populations. Leur intervention doit obtenir l’accord
des Etats concernés et aussi des belligérants
en cas de conflit.
La logistique doit prévoir l’envoi de personnels spécialisés : médecins, chirurgiens,
infirmiers, secouristes, prothésistes… et de
matériel de soins et d’assistance : tentes,
bloc opératoire, matériel pour le traitement
de l’eau, médicaments, prothèses, matériels
de survie…
Les personnels sont soit des permanents de
l’ONG, soit des temporaires qui acceptent de
partir pour des missions à durée limitée. Il y a
donc toute une logistique de gestion des personnels suivant les interventions décidées.
Il peut y avoir aussi l’apport de personnel
local déjà formé ou dont la formation est
assurée sur place par les spécialistes Ce
personnel local pourra assures la continuité
de l’action après le départ du personnel de
l’ONG.
Il faut aussi prévoir l’approvisionnement des
matériels, leur stockage, leur expédition et
leur acheminement vers les lieux de mission.
Ces activités sont réalisées par des logisticiens spécialement formés à ces tâches particulières.
Quelques exemples d’interventions
Comité international de la Croix Rouge
En 2008, 15 millions de personnes ont bénéficié des projets d’approvisionnement en eau dans les zones de conflit, d’assainissement et de construction réalisées par le CICR.
400 ingénieurs et techniciens du CICR étaient à l’œuvre à travers le monde,
dans 43 contextes différents. Le budget s’est élevé à 132 millions de francs
suisses.
Handicap international
Cette ONG intervient dans les situations d’urgence pour l’aide aux handicapés, blessés, victimes des mines antipersonnelles…
Cette ONG prévoit des équipes de professionnels, des enquêteurs sur le
terrain, les voltigeurs qui sont chargés de l’évaluation des situations et des
besoins à mettre en place, ainsi que des formateurs pour les équipes locales de démineurs et de prothésistes.
La logistique d’urgence a un coût :
120 € pour l’acheminement d’une tonne de nourriture sur 250 kilomètres.
500 € pour les matériaux et le montage d’un abri temporaire pour 5 personnes.
V
Les métiers de la logistique
Le « juste-à-temps »
Grande distribution :
l’exemple de Carrefour
A
vant d’aborder les problèmes logistiques,
il convient de présenter l’évolution de
l’offre proposée par cette grande société.
Pour le marketing en amont, une priorité
consiste à souligner la convergence très
étroite entre la marque et l’enseigne. Carrefour souhaite ainsi affirmer clairement son
identité.
Pour les structures et les implantations, la répartition des surfaces de vente se complète
progressivement à partir des hypermarchés
vers les supermarchés : Carrefour Market et
les implantations urbaines et rurales : Carrefour City et Carrefour Contact afin d’être au
plus proches des clients.
Les implantations internes des magasins
évoluent selon le principe de la « custérisation » du prêt à consommer (sandwichs,
viennoiseries, café, presse) vers le prêt à cuisiner : surgelés, suivis par les autres produits
à consommation ou usage décalés.
De plus, Carrefour assure une offre de services assez complète dans les domaines de
l’assurance, du tourisme, des produits financiers et des cartes de crédit ainsi que les livraisons à domicile.
L’importance stratégique
VI
Voici brièvement résumés les points essentiels relatifs à la stratégie de l’offre qui ressortent des propos du directeur des Relations
extérieures, Jean Michel Bru :
« La logistique a pris une importance considérable dans le management de la société
Carrefour, à tel point qu’elle a pris place
maintenant au Comité exécutif du groupe en
tant que support stratégique.
Pour préciser la fonction, la logistique comportait précédemment la gestion physique des
marchandises, la gestion des stocks ainsi que
les transports aval et partiellement amont.
Alors que la Supply Chain qui a été mise
en place, couvre la gestion des flux depuis
le Sourcing, (la production la plus en amont
de la chaîne) jusqu’au rayon des surfaces de
vente. Ceci a pour effet d’assurer le contrôle
de la totalité de la chaîne d’approvisionnement, tel que décrit ci-après.
Les magasins ont été ainsi déchargés partiellement des fonctions terminales qui
étaient de leur ressort. Seules subsistent en
magasin au plan logistique les activités de
réceptions physiques et de mises en rayon
des marchandises.
Les travaux sont orientés vers l’optimisation
des moyens en séparant les livraisons qui
justifient une réception de celles qui peuvent
être déposées en direct. L’essentiel du stock
est situé dans les surfaces marchandes, ces
dernières ont été progressivement élargies au
détriment des lieux de stockage. Le dépôt d’un
produit en un seul lieu limite les effets retour.
L’entrepôt est réservé aux stocks dont le volume représente 1,5 jour de vente.
Pour la gestion des flux de commandes,
c’est à dire de la ligne d’ordres de l’aval vers
l’amont, il est important de donner les prévisions les plus fiables aux industriels afin qu’ils
aient une bonne visibilité, principalement
lorsqu’il s’agit des produits de la marque.
Le point de démarrage des ordres est le document de sortie de caisse, ce dernier est
en effet beaucoup plus complet que le ticket
de caisse qui ne reflète que la composition
du charriot. La sortie de caisse donne des
informations complémentaires, telles que le
montant moyen des chariots, les tranches
horaires de consommation, le profil de la
clientèle, la composition des produits achetés en fonction du type de client… Tous ces
éléments, en dehors de strictes informations
pour l’approvisionnement, donnent des indications précises à la fonction marketing.
La prise d’information des différents achats
est effectuée à partir des systèmes de lecture code barre dont la fiabilité n’est pas absolue, ce qui conduit à des relectures par les
caissières dans un cas sur cinq.
Globalement un volume considérable d’informations est traité par des moyens informatiques puissants et fiables ».
Les transports
et moyens de manutention
« Tous les moyens de transport sont utilisés :
les camions pour lesquels on tente de limiter
le bruit afin de pouvoir élargir les tranches
d’heures de livraison, les voies ferrées avec
des opportunités de déchargement rapide
des wagons, les voies navigables avec
par exemple un transport par barges entre
Le Havre et Gennevilliers et Bonneuil-surMarne.
Il existe 60 entrepôts par activité avec des
cellules spécialisées par enseigne et par
type de magasin.
Un entrepôt hyper livre 15 à 25 magasins, un
entrepôt multiformats livre 250 magasins.
Chaque palette de manutention est identifiée
pour suivre la trace des unités physiques. En
fonction de la nature des produits les modes
de stockage et de transfert peuvent prendre
les formes suivantes :
- par racks avec des caristes pour manutentionner et classer suivant la fréquence de
sortie des produits ;
- par chariots mécanisés au sol, gérés en flux
tendus pour les expéditions rapides ;
- par des stockages mécanisés avec des
systèmes de tris automatiques.
Le juste-à-temps est une méthode d’organisation et de gestion de la production,
propre au secteur de l’industrie, qui consiste à minimiser les stocks et les encours de production.
Appelée aussi « flux tendu » ou « 5 zéros » ou encore « zéro délai » la méthode
est issue de la société Toyota. Elle consiste à réduire au minimum le temps de
passage des composants et des produits à travers les différentes étapes de leur
élaboration, de la matière première à la livraison des produits finis.
Les 5 zéros correspondent à : 0 panne, 0 délai, 0 papier, 0 stock et 0 défaut.
Le juste-à-temps est un ensemble de techniques logistiques visant à améliorer
la productivité globale d’une entreprise en réduisant les stocks et les coûts induits par ces stocks. L’organisation d’un système de production JAT se base sur
une série de signaux visuels : l’absence d’un produit sur une étagère ou sur un
tableau à fiches (étiquette, ou kanban en japonais), doit être l’ordre de mise en
production ou en commande du produit manquant.
Le principe est que la production est tirée par la demande et non par l’offre :
il faut produire puis livrer dans un temps très court, ce qui est demandé instantanément par le client.
Dans le cas d’une entreprise industrielle qui transforme des matières premières
en pièces fabriquées, puis regroupe ces pièces dans des sous-ensembles et
réunit les sous-ensembles pour constituer des produits finis, le principe du
juste-à-temps se traduit ainsi :
Il faut produire et livrer
- les matières premières JAT pour être transformées en pièces fabriquées,
- les pièces JAT pour être assemblées dans les sous-ensembles,
- les sous-ensembles JAT pour être montés dans les produits finis,
- les produits finis JAT pour qu’ils soient vendus.
Mais « Acheter ou produire seulement ce dont on a besoin, quand on en a
besoin » impose plusieurs conditions :
- produire ce que la clientèle souhaite, quand elle le souhaite et donc ne pas
produire ou constituer des stocks de produits finis ou intermédiaires ;
- avoir des délais de fabrication très courts et une grande souplesse pour répondre aux souhaits de la clientèle ;
- savoir fabriquer de petites quantités d’un type de pièce donné. Il faut s’affranchir de la fabrication par lots importants et de la notion de quantité économique ;
- produire ou acheter strictement les quantités immédiatement nécessaires ;
- éviter les attentes et pertes de temps. Il faut renoncer à un stockage centralisé ;
- apporter les matières, les pièces, les produits à l’endroit où ils sont nécessaires ;
- avoir une bonne fiabilité des équipements. Les machines ne doivent pas tomber en panne au moment de leur utilisation ;
- maîtriser la qualité de la production. Il ne faut pas arrêter les étapes suivantes
du processus de production ;
- acheter des produits ou des matières de qualité garantie ;
- avoir un personnel polyvalent capable de s’adapter rapidement aux nouveaux
objectifs de l’entreprise.
Le juste-à-temps transforme l’entreprise. Elle modifie son organisation, son
fonctionnement, sa gestion, les tâches effectuées par le personnel et les relations avec les clients et les fournisseurs. La compétitivité de l’entreprise est
renforcée par la baisse des coûts, la réduction des délais et l’amélioration de la
qualité de sa production.
La logistique automobile
D
ans le domaine automobile, la logistique
est une fonction essentielle. En quinze
ans, la filière automobile est devenue l’une
des plus concernées par l’accélération des
échanges mondiaux. Les sites de production
en Europe occidentale et aux Etats-Unis ont
glissé vers l’Europe de l’Est et l’Asie. Pour l’Europe, la croissance est à l’est vers les marchés
en expansion.
Pour les constructeurs, la logistique amont
est importante car ils montent des sous-ensembles réalisés pour une large part par les
équipementiers. Les équipementiers de rang
1 sont des multinationales qui jouent une fonction de management du réseau des fournisseurs pour les constructeurs. Ils leur livrent des
modules et systèmes prêts à être assemblés.
Les principaux en France sont : Delphi, Bosch,
Vistéon, Valéo, Faurecia, Autoliv, Siemens,
Tenneco Walter.
Le poids des équipementiers dans le prix de revient industriel d’un véhicule est estimé à 75 %
Le rôle des fournisseurs est donc majeur dans
la production automobile et les processus logistiques sont au cœur du bon fonctionnement
des chaînes de montage.
La recherche de la réduction maximale des
délais de livraison, et donc de production, est
un objectif constant. Ce souci est illustré par la
proximité des usines des équipementiers par
rapport aux sites de production des constructeurs : idéalement chaque pièce doit arriver au
bon moment, au bon endroit et dans la bonne
quantité dans la chaîne de production.
L’optimisation de la gestion logistique est fondamentale.
En quelques années, la production automobile
est passée d’un modèle de flux poussés à un
modèle de flux tirés où le véhicule demandé
par le client est fabriqué en usine. Cela implique des changements majeurs pour les services logistiques.
La logistique associée à la distribution des véhicules évolue vers un rôle plus stratégique
dans le contexte du « built and delivery to
order »déjà pratiqué par les constructeurs de
matériels informatiques Cette logistique de distribution est un peu à part de la logistique générale du fait qu’elle concerne un produit cher,
fragile et qu’elle s’appuie sur de nombreuses
ressources de transport et de manutention. Les
volumes quotidiens en sortie d’usine sont importants mais il s’agit d’une gestion à l’unité car
chaque véhicule est affecté à un concessionnaire qui lui-même l’a vendu à un client.
La création de lots les plus économiques possibles s’impose pour approcher le centre de
distribution qui servira la concession. Un lot
économique correspond à 8 ou 10 voitures qui
vont aller sur un camion ou un wagon vers le
centre de distribution.
Il ne s’agit plus d’assurer le transport dans un
délai convenu à l’avance, mais de respecter
une date de livraison promise au client.
Dans la logistique automobile, tout a changé
depuis 5 ans : traitement des commandes
clients, gestion de production dans les usines,
pilotage par le délai promis, organisation des
fabrications en horizon court, flexibilité plus
élevée de l‘appareil de production, conditionnement des pièces et livraison des lots réduits
sur chaîne.
VII
Les métiers de la logistique
Zoom
Magasinier cariste
Il travaille dans un entrepôt ou un magasin. Il réceptionne les marchandises, les transporte
sur des chariots élévateurs pour les stocker, prépare les commandes et les expédie. Il peut
s’appeler agent de magasinage, opérateur logistique, stockiste, agent de distribution et de
messagerie.
La gestion informatisée des stocks peut faire partie de ses attributions. Dans ce cas, il enregistre sur ordinateur les entrées et sorties de marchandises et dresse les inventaires. Ces
données en temps réel permettent de déclencher les approvisionnements nécessaires.
Plus ou moins polyvalents suivant les entreprises, ces opérateurs logistiques existent dans
l’industrie, le commerce, la distribution ou la prestation de services logistiques.
Formation : CAP Agent d’entreposage, BEP Logistique, bac pro Logistique
Agent de transit
Les
métiers
© AFT-IFTIM
Un million
de professionnels
travaillent
dans le transport
et la logistique.
L’emploi féminin
représente
21 % du total.
Les entreprises
appartiennent
au secteur public
et au secteur privé.
Les PME côtoient
les grandes entreprises.
T
ous les niveaux d’étude et de formation
sont présents depuis le CAP jusqu’aux
diplômes ingénieurs ou universitaires. Dans
les emplois, il y a quelques points communs :
le sens des responsabilités, la résistance au
stress, la disponibilité avec dans certaines situations les horaires de travail décalés.
Préparateurs de commandes
Ils préparent les colis à l’aide de logiciels informatiques et gèrent l’état du stock.
Dans la présentation qui suit, seuls sont retenus les métiers de la logistique. Ceux du
transport, comme conducteur de train, pilote
d’avion ou encore conducteur de véhicule
sont laissés de côté.
Dans ces conditions, il est difficile de donner
des volumes d’emploi des fonctions purement logistiques, car ils sont intégrés dans
les emplois de toutes les sociétés du domaine.
Ce qui est certain, c’est que ces emplois existent dans toutes les sociétés industrielles,
commerciales et de transports de marchandises. Le nombre d’emplois dépend de l’importance et de la fonction de la société.
Chefs d’équipe logistiques
Ils animent et contrôlent le travail de plusieurs employés.
Voici un rapide panorama
des différents métiers
Responsablesapprovisionnementtransport
Ils s’assurent de la disponibilité des fournitures nécessaires à la fabrication des produits, au bon moment et en bonne quantité.
Magasiniers
Dans chaque entrepôt, ils planifient les livraisons et réceptionnent les camions.
VIII
Caristes
Ils déposent les palettes de marchandises
dans les rayons et les reprennent pour les
livraisons.
On les appelle aussi agents de magasinage
ou manutentionnaires.
Agents de manutention
Ils chargent les colis dans les camions. Ils
peuvent être encadrés par un chef de quai.
Conseillers à la sécurité
Ils se consacrent au stockage des matières
dangereuses.
Attaché commercial
Il prospecte la clientèle pour vendre aux professionnels les services de l’entreprise.
Gestionnaire des stocks
Ils définissent les méthodes de stockage des
produits et gèrent leur rotation.
Chef de service logistique,
Ils gèrent le suivi des commandes clients :
tarifs, délais, livraisons, litiges.
Directeur des services logistiques
Il définit les stratégies les mieux adaptées pour
l’acheminement des produits depuis leur fabrication jusqu’à leur livraison ou distribution.
Métiers de la grande distribution
Responsable de flux
Il doit être proche des industriels pour définir avec eux les meilleures conditions d’approvisionnement pour les quantités, les fréquences, le timing et les délais de livraison.
Les départements des achats et marketing se
réservent les questions de prix, de volumes
et d’assortiments. Ces responsables de flux
sont répartis par catégories de produits telles
que marée, hygiène, parfumerie, environnement de la maison, etc. Ils négocient également les limites de la propriété des stocks et
la prise en charge des transports.
Approvisionneur
Il gère le niveau des stocks et le niveau de
service entre entrepôts et magasins, en se
conformant aux règles de conditionnement et
de livraisons définies par le responsable de
flux. Il lui appartient d’optimiser les opérations.
Responsables étude et méthode
Ils sont responsables du process, du développement durable, des modes de gestion,
de la qualité. Ils doivent penser l’organisation
des flux physiques en étudiant des conditionnements et des modes de livraison sans
transformation du contenant depuis l’origine
jusqu’au magasin
Ceci suppose que la forme et la taille soient
compatibles avec un chargement correct des
palettes, qu’il soit stable lors de la mise en
rayon, que les informations commerciales
apparaissent correctement, et enfin que la
gestion des déchets soit facilitée.
Métiers des magasins et des plateformes
Réception des lots de marchandises et expéditions,
Préparation de commandes,
Management de rayons.
Encore appelé transitaire ou commissionnaire de transport, ce logisticien est chargé de trouver le mode de transport le moins coûteux, le plus rapide et le plus adapté aux produits par
terre, air, mer ou rail. Il négocie avec les transporteurs et suit le fret jusqu’à sa destination
grâce à des logiciels informatiques. Il établit les papiers nécessaires à l’importation ou à l’exportation des marchandises : documents d’expédition, déclaration en douane.
Des attestations spéciales peuvent être exigées pour les matières dangereuses, le matériel
de guerre, les œuvres d’art. Il peut aussi être chargé de contrats spéciaux d’assurance ou de
certificats sanitaires.
Cette profession en plein développement exige une très grande rigueur. Le métier est vivant et
varié. Il est ouvert aux femmes. Il peut s’exercer au sein du service de transit d’une entreprise
ou dans une structure de transport international.
La connaissance d’une ou plusieurs langues étrangères est indispensable.
Formation : bac pro logistique ou bac pro exploitation des transports au minimum, BTS transport ou DUT gestion logistique et transport, formation universitaire spécifique ou école spécialisée.
Responsable logistique
A la tête du service logistique d’une usine, le responsable ou ingénieur logistique est chargé
d’organiser et de contrôler la gestion des flux de matières premières et de produits finis. Depuis l’approvisionnement par les fournisseurs, jusqu’à la livraison finale chez le client, en passant par la fabrication, l’emballage et le stockage, il supervise le cheminement des produits.
Avec l’aide d’une équipe plus ou moins importante, il gère tous les flux d’information nécessaires à sa mission : bons de commandes, factures, bons de livraison…
Les systèmes informatiques d’aide à la décision facilitent son travail.
Le poste nécessite une grande rigueur, la capacité à encadrer une équipe, la connaissance
d’une langue étrangère, le sens de l’organisation et de la réactivité.
Formation : école d’ingénieurs ou de commerce, université avec formation complémentaire
en logistique.
Responsable d’entrepôt
Responsable d’entrepôt, de site, de plateforme, de dépôt, les appellations varient mais les
responsabilités sont les mêmes : il supervise la réception des marchandises, vérifie leur état,
organise leur stockage et coordonne leur transfert vers les quais d’expédition. Gestionnaire, il
organise le travail de ses équipes, propose des améliorations pour améliorer la qualité, réduire
les coûts et les délais, en respectant la réglementation. Il encadre les chefs d’équipe et les
opérateurs logistiques. Les sites d’entreposage peuvent faire travailler ensemble plusieurs
centaines de personnes.
Ce professionnel peut travailler chez un prestataire de service logistique, dans la grande distribution ou chez un industriel.
Son sens du management et des relations sociales est essentiel. Il doit maîtriser les systèmes
de bases de données informatisées. Une bonne pratique de l’anglais est souvent souhaitable.
Certains entrepôts travaillant 24 heures sur 24, il peut être amené à travailler de nuit.
Il s’agit du poste le plus recherché de la logistique. Une expérience dans la logistique est
indispensable.
Formation : BTS, DUT, licence professionnelle, master ou école de commerce.
Métiers périphériques
Informatique, traitement d’informations et
gestion des données
IX
Les métiers de la logistique
Quelques entreprises
caractéristiques du secteur
Il existe de nombreuses sociétés
caractéristiques de l’activité logistique.
Ce dossier ne pouvant permettre
de toutes les présenter,
en voici quelques exemples.
Gefco
Cette société liée au groupe automobile PSA
assure depuis 50 ans la livraison des véhicules. Elle a diversifié son activité en étendant son domaine au service d’autres industriels. Aujourd’hui Gefco met son expertise
de la logistique industrielle au service des
secteurs suivants : constructeurs et équipementiers automobiles, deux-roues, hygiènebeauté, électronique grand public, distribution spécialisée…
Une fonction externalisable
La logistique peut être réalisée en interne (activité en compte propre) ou confiée
à des prestataires logistiques (activité pour le compte d’autrui).
La décision de confier à des tiers - pour partie du moins - la gestion des activités de l’entrepôt, varie sensiblement avec les fluctuations de l’activité. Les
entreprises s’adressent fréquemment aux prestataires logistiques lorsque leurs
capacités de stockage ne peuvent absorber un surcroît d’activité, mais lorsque
la place se libère dans les entrepôts, comme c’est le cas en ce moment, la
sous-traitance marque le pas, ce que confirment les résultats de la 15e enquête
annuelle de l’AFT-IFTIM sur les besoins en emplois et en formations dans les
fonctions de la logistique.
La tendance a été à l’externalisation des fonctions logistiques, et partant à
leur professionnalisation, mais les prestataires spécialisés (la logistique pour
compte d’autrui) ne représentent encore que 22% de l’emploi logistique, alors
que les activités transport sont pour leur part largement externalisées (les établissements industriels et commerciaux possédant une flotte de véhicules sont
minoritaires !). La fonction logistique est donc largement intégrée dans les entreprises industrielles et commerciales. Les intermédiaires du commerce et les
entreprises du commerce de gros emploient ainsi 142 000 personnes dans les
métiers spécifiques de la logistique, et l’industrie, hors automobile, représente
181 000 emplois logistiques.
X
Gefco est présent à l’international dans plus
de 100 pays. La société est forte de 10 000
collaborateurs de 65 nationalités différentes.
Son chiffre d’affaires est de 3,5 milliards d’euros.
Gefco accompagne le développement automobile en étendant son activité et Europe
centrale et orientale, en Russie, Slovaquie
République Tchèque et Roumanie et dans le
Mercosur au Brésil et en Argentine. Une nouvelle filiale vient d’être créée au Chili.
En France, Gefco optimise la distribution des
annuaires Pages jaunes.
L’équipementier américain Delphi a décerné
cette année à Gefco le « Delphi Pinnacle
Award 2009 »
www.gefco.net
Géodis
Géodis est la branche transports et logistique
de la SNCF. Son réseau couvre 120 pays.
Son chiffre d’affaires proche de 5 milliards
d’euros place la société au 4e rang européen.
Il est réalisé pour 56 % en France. Géodis
possède 26 000 collaborateurs. Son siège
social est basé à Clichy dans les Hauts de
Seine.
La société est spécialisée dans la messagerie, l’express, le transport routier et le commerce transitaire avec la division « Freight
Forwarding » de TNT.
Les entreprises du groupe comprennent
entre autres Géodis Calberson, Géodis BM
– Bourgey-Montreuil, France Express.
En décembre 2008, Géodis a procédé à l’acquisition d’IBM Global Logistics, plateforme
mondiale de pilotage des activités logistiques
d’IBM. En parallèle, IBM a signé avec Géodis
un contrat long terme de gestion douanière
de ses serveurs et de ses pièces détachées.
www.geodis.fr
CMA CGM
Premier groupe français, troisième groupe
mondial de transport maritime en conteneur,
CMA CGM constitue un opérateur global
présent sur l’ensemble des routes maritimes
mondiales et disposant de services porte-àporte combinant le transport maritime, le rail,
le fluvial et le transport routier. Le siège de la
société est à Marseille.
Le groupe CMA CGM c’est une flotte de 389
navires sur 200 grandes routes maritimes, 9
millions de containers transportés en 2008,
403 ports d’escale dans 150 pays, 650
agences et bureaux à travers le monde dont
65 en Chine, 17000 collaborateurs dans le
monde dont 4400 en France.
Le groupe possède 4 filiales spécialisées :
- le transport maritime avec Delmas, OT
Africa Line (Afrique de l’ouest), CNC Line
(Taïwan), USL (Transpacifique et australien),
ANL (Océanie), Mac Andrews (intra européen) et Comanav (Maroc) ;
- le multimodal avec transport fluvial River
Shuttle Containers (Rhône et Seine), LTI
France (transport routier de containers),
CMA rail ;
- le tourisme avec la Compagnie des Iles du
ponant, Partir en cargo, et les agences de
voyage Tapis Rouge International et The Traveller’s Club ;
- les services avec CMA CGM Logistics et
TCX Multimodal Logistics avec son réseau
d’entrepôts sous douane en France.
www.cma-cgm.com
Mory Group
Mory Logidis est l’exemple d’une entreprise de
transport et de logistique, l’un des grands experts français du domaine. La société possède
50 entrepôts de stockage et entrepôts logistiques. Le siège est situé à Aubervilliers (93).
Le chiffre d’affaires est de 907 millions d’euros (année 2008). L’effectif est de 6700 collaborateurs. La société utilise 4600 véhicules
en exploitation quotidienne. Elle a 12 filiales
à l’étranger et réalise 60 000 expéditions par
jour.
Ses spécialités sont les suivantes : vins et
spiritueux, produits dangereux, produits
pharmaceutiques, fournitures de bureau, habillement, grande distribution, équipement de
la maison, High Tech et télécom.
La société propose un service de co-packing, conditionnement, préparation à façon et
emballage sur ces 5 sites : Bapaume, SaintQuentin, Aulnay, Orléans et Lille.
www.morygroup.com
DHL
DHL est un groupe de transport et de logistique qui appartient à 100%, depuis 1998, à
Deutsche Post. DHL a été créé en 1969 par
3 étudiants américains qui ont eu l’idée de
transporter des documents par avion. La société a progressivement étendu son réseau
en commençant par le Pacifique et l’Extrême-Orient en 1972, en Europe en 1974,
dans les pays de l’Est en 1983 et en Chine
en 1986.
En 2003, trois sociétés complémentaires
viennent se joindre au groupe : DHL Worldwide Express, Danzas, Deutsche Post Euro
Express.
Pour répondre aux besoins de 4,2 millions de
clients dans le monde, le réseau international
de DHL relie plus de 220 pays et territoires.
160 000 employés assurent un service rapide et fiable à tous les clients.
Pour le transport terrestre 75 000 véhicules
desservent 120 000 destinations
DHL utilise 420 avions soit 1600 vols par jour.
www.dhl.fr
XI
Les métiers de la logistique
La formation
L
es diplômes de l’éducation nationale
vont subir de profonds changements à
la rentrée 2009. Avec la généralisation de la
réforme de la voie professionnelle, il faudra
désormais 3 ans pour préparer le baccalauréat professionnel logistique (comme pour
tout bac général ou technologique), au lieu
de 4 ans jusque-là (deux années, après un
BEP de lui-même deux ans, et plus rarement
après un CAP).
Le BEP logistique et commercialisation va
ainsi disparaître au profit d’une seconde
professionnelle commune au bac pro transport et au bac pro logistique. L’intitulé de ce
diplôme n’était d’ailleurs pas satisfaisant et
entretenait la confusion auprès des jeunes,
certains s’attendant à une formation à dominante commerciale, alors que l’enseignement y est plus poussé dans les thèmes logistiques et la manutention mécanisée.
Alors que moins de 300 personnes par an
sortent d’un CAP agent d’entreposage et de
messagerie, les effectifs en BEP logistique et
commercialisation sont substantiels, avec plus
Témoignage
Sarah Saleh, apprentie
Je suis entrée dans le CFA de l’AFT-IFTIM en 2008 pour préparer un BEP Logistique et commercialisation. Je ne connaissais pas du tout le milieu de la logistique.
En fait, après l’avoir découvert par hasard, je me suis renseignée sur internet pour
avoir quelques informations sur les débouchés. J’ai trouvé la filière intéressante.
Mais, j’ai un peu hésité avant de m’inscrire car j’ai remarqué que c’était surtout un
milieu masculin et j’avais peur de ne pas trouver ma place. Mais j’ai quand même
voulu essayer.
Je me suis donc inscrite pour une durée de deux ans, en apprentissage. Je travaille chez un concessionnaire BMW : je m’occupe de préparer les commandes, de
réorganiser le magasin et de quelques autres tâches.
Après un an dans ce secteur, je dois dire que cela me plaît beaucoup ! D’ailleurs,
je pense continuer pour préparer un bac professionnel. Et en fonction de ce que je
fais aujourd’hui, j’hésite entre un bac professionnel Commerce, dont l’activité m’attire aussi, et un bac professionnel Logistique pour approfondir mes connaissances
théoriques dans ce domaine. En fait, je n’ai pas encore d’idée précise sur le métier
que j’exercerai plus tard mais je sais que ce sera en lien avec la logistique.
XII
de 2 300 jeunes en deuxième année. A l’issue
de leur BEP, 75% des sortants poursuivent
déjà en formation, son remplacement par une
seconde professionnelle pourrait donc encore
booster les effectifs en bac pro logistique (déjà
plus de 1 600 jeunes en dernière année).
En complément de ces diplômes, qui peuvent
être préparés en lycée professionnel ou dans
des centres de formation d’apprentis (CFA), il
existe des titres professionnels (TP) qui permettent également d’acquérir un niveau V. Ils
ont le vent en poupe auprès des recruteurs
qui y reconnaissent spontanément les métiers
et les profils dont ils ont besoin : ce sont ainsi
plus de 700 TP agent magasinier, 600 TP préparateur de commandes en entrepôt et 500 TP
cariste d’entrepôt qui ont été formés en 2008.
Après le bac, une poursuite d’études est possible en DUT Transport Logistique ou dans
des écoles professionnelles, comme celle
qui prépare au titre professionnel de technicien supérieur en méthodes et exploitation
logistique (TSMEL), dont 64% des sortants,
interrogés 6 mois après la fin de leur formation, ont trouvé du travail, et dans plus de
moitié des cas en CDI (20% sont en poursuite d’études). D’autres écoles spécialisées
préparent à des titres homologués niveau
bac + 4, en complément des licences professionnelles et des masters en logistique (relativement nombreux).
D’après une enquête menée par l’AFT-IFTIM,
en 2008, 44% des établissements ont recruté
en logistique des jeunes suite à une formation
en alternance ou un stage dans leur entreprise.
L’alternance reste la meilleure porte d’entrée
pour les métiers de la logistique, et le recrutement d’apprentis en logistique est même de
plus en plus fréquent au niveau des cadres et
des techniciens et agents de maîtrise. Elle est
un moyen pour le jeune d’entrer de plain-pied
dans l’activité, de rassurer l’entreprise sur son
profil et ses compétences, tout en se familiarisant avec l’organisation du travail dans son
ensemble, et en s’appropriant les méthodes de
travail et les procédures de l’entreprise.
Jean-André Lasserre
Directeur des Relations Institutionnelles
et des Etudes à l’AFT-IFTIM
© AFT-IFTIM
L’offre de formation en logistique se structure
autour de formations diplômantes (diplômes d’Etat),
de formations qualifiantes (titres professionnels)
et de formations réglementées (les CACES).
Master
et mastère
spécialisé…
Les diplômes les plus fréquents
Source Onisep
CAPAgentd’entreposageetdemessagerie
Diplôme permettant d’exercer les métiers
de magasinier cariste, réceptionnaire, préparateur de commandes, opérateur logistique débutant.
Bac pro Exploitation des transports
Diplôme permettant d’exercer des fonctions administratives dans les entreprises
de transport et de logistique.
Possibilité de continuer vers une formation
BTS ou une formation proposée par une
organisation professionnelle.
Bac pro Logistique
Diplôme permettant de débuter comme
opérateur logistique polyvalent et de progresser vers des postes à responsabilité.
Admission après un BEP Logistique et
Commercialisation, BEP des métiers de
la Comptabilité ou le BEP Vente et Action
marchande.
Possibilité d’évoluer vers un BTS transport.
BTS transport
Diplôme permettant d’occuper un poste à
responsabilité comme responsable d’entrepôt ou responsable logistique.
Possibilité de s’orienter vers une licence
professionnelle.
DUT Gestion logistique et Transport
Formation de professionnels pour des emplois dans des entreprises de transport
terrestre, aérien ou maritime ou dans des
services d’entreprises industrielles ou de
distribution.
Poursuite par une licence professionnelle
ou un master économie ou gestion.
DUT Qualité, Logistique industrielle
et Organisation
Ce DUT, option organisation et gestion des
flux, offre des débouchés dans les entreprises industrielles aux achats, à la gestion
des stocks, au planning et à l’ordonnancement.
Licences
Il existe de nombreuses licences pro qui
permettent d’accéder à des postes de responsabilité dans le domaine du transport et
de la logistique. Certaines sont plus spécialisées dans un mode de transport, dans
un secteur (voyages, agroalimentaire, logistique hospitalière), ou dans une technique précise (gestion des flux, des achats,
des entrepôts).
Masters professionnels
Ils préparent au management de haut niveau : responsable logistique international,
économie des réseaux, finance et logistique.
Deux ans d’études à l’université après une
licence, voire une licence pro.
Le master fait partie
du système LMD (licence,
master, doctorat) issu, en 2002,
de la réforme pour la construction
de l’espace européen
de l’enseignement supérieur.
Il a remplacé les maîtrises, DEA
et DESS. Tout comme il existait
une différence entre
ces deux derniers diplômes,
il existe d’une part un master
de recherche et d’autre part
un master professionnel.
Quant au mastère spécialisé,
créé en 1986 par la Conférence
des grandes écoles, il offre
une poursuite d’études
après un diplôme d’ingénieur
ou de gestion, un DEA ou
un DESS. Également ouvert
aux titulaires d’une maîtrise
avec 3 ans d’expérience
professionnelle à un poste
de responsabilité, le diplôme
de cette formation bac+6
n’est pas reconnu par l’État.
Dans
les grandes écoles....
Une seule école d’ingénieurs est spécialisée dans la logistique : il s’agit de l’Institut supérieur
d’études logistiques au Havre.
L’Isel accueille les bacheliers S mais aussi et c’est une originalité des bacheliers ES en classe
préparatoire intégrée. L’entrée en 2e année est possible pour des étudiants ayant validé une
première année scientifique (ex. : math. sup. ou L1 sciences). L’entrée en 3e année (1re année
du cycle ingénieur) se fait par le concours Archimède pour les CPGE scientifiques et par
dossier-entretiens pour les autres bac +2. L’entrée en 4e année est réservée aux étudiants
ayant validé une 4e année scientifique (ex. : master1 sciences).
Son master de Management international en logistique et transport offre 3 options :
- Transports internationaux depuis 2005,
- Logistique internationale (ex DESS logistique des échanges internationaux),
- Douane et logistique depuis 2008 proposée uniquement en formation continue à des personnes expérimentées.
www.univ-lehavre.fr
E-mail : [email protected]
D’autres établissements proposent des formations logistiques en fin de parcours, comme par
exemple l’UTC Compiègne, l’UTT de Troyes, l’ENI de Metz, l’INSA…
De plus, plusieurs écoles de commerce préparent à des mastères spécialisés voire, pour
certaines à des MBA : plusieurs ESC (Bretagne, Montpellier…), HEC, ESCE , ESCEM – IECS,
ESSEC.
XIII
Les métiers de la logistique
D’autres organismes de formation
D’autres structures proposent des formations initiales ou complémentaires : organismes professionnels, publics ou privés. En voici quelques exemples :
© AFT-IFTIM
AFT-IFTIM
Créé par les fédérations professionnelles du secteur il y a plus de 50 ans, le groupe forme tous les
personnels du secteur des transports et de la logistique. Il propose des formations initiales, des
formations continues et des formations en alternance du niveau CAP à bac + 6 soit 150 formations
initiales et 450 formations de perfectionnement et aussi des formations de reconversion. Il y a 75
centres en France, dont les principaux sont à Toulon, Marseille, Bordeaux, Metz, Rungis, Nantes,
Caen, Poitiers.
386 formations
recensées en 2009
Depuis 2006, l’Association française des
instituts de transport et de logistique (AFITL)
procède au recensement des formations en
transport et logistique post-baccalauréat.
Ce recensement a été actualisé en ce printemps 2009 et les principaux résultats sont
les suivants* :
Nombre de formations
par niveau de diplôme
XIV
Bac + 2
167
Bac + 3
92
Bac + 4
33
Bac + 5
75
Bac + 6
19
Total
386
Le nombre des formations est donc très élevé, et il est en croissance (360 formations en
2008)
- Au niveau bac + 2, où le nombre des formations a sensiblement augmenté, les principaux organismes de formations sont ceux
qui sont liés aux professions (AFT-IFTIM et
Promotrans) devant les lycées, et ces formations préparent d’abord au BTS Transport
(90 formations) puis à des titres homologués
de niveau III (47 formations).
- Au niveau bac + 3, le nombre des formations a très fortement augmenté depuis
2006 (effet de la mise en place du système
LMD). Les diplômes préparés sont d’abord
les licences professionnelles (50) et les titres
homologués de niveau III ; les principaux organismes de formations sont les universités
(souvent les IUT) devant les organismes de
formation liés à la profession.
- Au niveau bac + 4 le nombre des formations, après avoir reculé, augmente en 2009 ;
Ces formations sont assurées principalement par les organismes de formation liés à
la profession (17) suivies par des écoles et
les universités ; elles préparent à des titres
homologués de niveau II (17) ou à des Masters 1 (7)
- Au niveau bac + 5, le nombre des formations est très - et sans doute trop - élevé ;
mais il s’est légèrement réduit. Les principaux intervenants sont les universités (44)
avec la préparation à des masters 2 (50).
Interviennent également des écoles de management, des écoles d’ingénieurs et les
organismes d’enseignement liés à la profession (généralement en association avec des
universités) pour la préparation d’une grande
variété de diplômes : diplôme d’ingénieur, diplôme d’écoles de management, Masters of
Sciences, of Arts, MBA…
- Au niveau bac + 6 le nombre des formations
est encore assez élevé ; il s’agit dans tous les
cas de mastères spécialisés délivrés par des
grandes écoles de management ou d’ingénieurs.
Le contenu de ces formations est très variable. Majoritairement orientées transport au
niveau Bac + 2, le poids de la logistique est
croissant avec le niveau de sortie ; elles sont
donc majoritairement orientées logistique
aux niveaux bac + 5 et bac + 6. Elles relèvent
essentiellement de l’économie ou de la gestion mais quelques formations se rattachent
au droit et à la géographie.
Enfin ces formations sont très inégalement
réparties sur le territoire : le « palmarès » des
régions est le suivant : Ile-de-France (73),
Rhône-Alpes (42), PACA (34), Nord - Pasde-Calais (33), Haute-Normandie (24).
Maurice Bernadet
Professeur honoraire de l’Université
Lumière-Lyon 2
Secrétaire général de l’AFITL
* Les formations recensées constituent une base
de données qui peut être consultée, par l’intermédiaire d’un moteur de recherche, sur le site internet de l’AFITL à l’adresse
: http://afitl.ish-lyon.cnrs.fr/recherche-formation/
recherche_formation.php?niveau=1.
L’AFT-IFTIM a formé 200 000 personnes en 2007.
www.aft-iftim.com
Groupe Promotrans
Les dirigeants du groupe sont des professionnels bénévoles. Cet organisme propose des formations initiales du CAP au BTS, des formations supérieures de bac + 2 à bac + 5, un mastère
spécialisé et un MBA. ESC Toulouse et Promotrans ont en effet lancé en février 2009 un nouveau
MBA en transport et logistique.
CFA Promotrans propose des formations en apprentissage pour les 16 à 25 ans allant du CAP
à bac + 5 dans les domaines du transport, de la maintenance des véhicules industriels et de la
logistique.
Sup de Log est un réseau national constitué des différentes filières universitaires et professionnelles avec la possibilité de l’alternance et de l’apprentissage avec une filière courte
BTS Transport, BTS commerce international, licences professionnelles.
Une filière longue : mastère européen Sup de Log, mastère spécialisé logistique.
www.promotrans.fr
AFPA
L’Association pour la formation professionnelle des adultes propose une formation de Technicien
en logique d’entreposage. Cette formation d’une durée de 8 mois conduit à un diplôme de niveau
IV ou à un Certificat de compétence professionnelle.
www.afpa.fr
Où se former pour travailler
dans l’humanitaire ?
L’institut Bioforce à Vénissieux propose à des bacheliers des formations métiers (logisticien, administrateur, technicien en eau et
sanitaire), et des formations outils (gestion de projet, engagements
humanitaires) pour des personnes déjà impliquées dans la solidarité
internationale.
L’Ifaid de Bordeaux délivre pour des bac + 2 le diplôme Coordinateur
de programme de développement, accessible par concours, en formation continue ou par la VAE.
L ‘Ecole internationale de commerce et de développement – EICD
3A – à Lyon forme en 4 ans après le bac des professionnels du développement et de l’action humanitaire.
L’Ipris près de Lyon forme au diplôme privé d’études supérieures Les
métiers de l’humanitaire, de niveau bac + 5 en partenariat avec Bioforce et Action contre la faim.
L’Université Paris XII Val de Marne à Créteil prépare à l’obtention du
master Administration et Échanges internationaux, mention gestion
de l’humanitaire.
L’UIT de Besançon propose une licence professionnelle Conduite de
projets internationaux en co-développement.
La plateforme d’insertion humanitaire coopération à Romans (26)
propose une pré-qualification aux métiers de l’humanitaire pour les
moins de 26 ans Objectif : former une équipe opérationnelle mobilisable dans les 72 heures pour soutenir l’installation logistique d’un
camp de première nécessité.
L’École supérieure
de logistique
industrielle
L’Esli, école basée à Redon en Bretagne, assure des formations à bac + 5 en formation initiale ou continue. Elle
forme des managers Supply Chain avec une approche pédagogique autour de 3 axes :
- l’entreprise au cœur de la pédagogie avec 50 % de temps
de formation en stage et de nombreux projets en liaison
avec des professionnels ;
- l’ouverture à l’international : 40 % des cours de 3e année
sont en anglais. Il existe des stages à l’étranger ;
- le Supply Chain Management au plus haut niveau de l’entreprise avec des disciplines logistiques généralistes : stratégie, management, marketing, communication, finance,
intelligence économique.
Près de 60 formateurs issus du monde industriel enseignent à l’Esli.
www.esli.fr
XV
Les métiers de la logistique
Carnet d’adresses
Des sites à visiter
AFT IFTIM
Association pour le développement
de la formation professionnelle dans les transports
6 avenue de Villiers 75017 Paris
www.aft-iftim.com
Aslog
Association française pour la logistique
119 rue Cardinet 75017 Paris
www.aslog.org
Promotrans
Association pour la promotion sociale et la formation professionnelle dans
les transports et activités auxiliaires
12 rue Cabanis 75014 Paris
www.promotrans.asso.fr
TLF
Fédération des entreprises de transport et logistique de France
71 rue Desnouettes 75015 Paris
ww.e-tlf.com
AFITL
Association française des instituts de transport et de logistique
Laboratoire d’économie des transports, Institut des sciences de l’homme
14 avenue Berthelot 69363 Lyon Cedex 07
http://afitl.ish-lyon.cnrs.fr
Le Défi logistique d’Aslog
Créée en 1972, Aslog rassemble 1500 membres. Cette association a pour
vocation de promouvoir la logistique. En 2009, elle lance le « Défi logistique »,
dont voici l’ambition :
« Pour soutenir la croissance, nous devons réorienter la construction de nos
modèles dans le sens d’une stratégie de croissance durable et éthique. Nous
mesurons les limites du chacun pour soi. Il faut sortir des dogmes et aller
vers une stratégie économique collaboratrice entre tous les acteurs, pour la
construction d’une croissance commune.
Nous ne pouvons plus concevoir le développement comme avant. Nous devons changer afin d’être créatifs, repenser nos schémas logistiques, utiliser
les nouvelles technologies d’information et d’identification, intégrer le client
comme partenaire, prendre en compte les paramètres environnementaux
comme de nouveaux challenges et surtout pérenniser nos entreprises. Concilier une meilleure performance économique et ses impacts environnementaux
et sociétaux, tel est le défi du logisticien de ce début du XXIe siècle. »
bibliographie
Dictionnaire
du transport
et de la logistique
Ce dictionnaire
rassemble toutes
les informations utiles
sur les concepts,
les techniques
et la terminologie
du transport
et de la logistique :
définitions des termes
et leur traduction
en anglais ;
explicitation
des nombreux sigles ;
données sur la réglementation et les acteurs
du domaine ; incoterms 2000, etc.
Cette nouvelle édition a été entièrement
refondue, enrichie et mise à jour, notamment
dans le domaine de la réglementation des
transports aériens, maritimes et ferroviaires :
conteneur et porte-conteneur, ferroutage,
fret aérien, paquet ferroviaire, port maritime,
réseaux transeuropéens, transport intermodal...
Marie Madeleine Damien
Editeur Dunod
Collection Techn.et Ingenerie
Date de parution septembre 2005
500 pages - 66 €
L’approche Supply
Chain facile !
Facile d’accès, cet ouvrage a pour objectif
de présenter et de faire adopter les nouvelles
habitudes (ou mécanismes) qui permettent
d’être performant dans le contexte actuel.
Responsables logistiques (approvisionnement,
administration des ventes, planning, production,
achats, ordonnancement, qualité), P-DG,
consultants ou étudiants... trouveront dans
ce livre les solutions pour mettre en place une
Supply Chain Management agile et résistante !
Ce guide pratique apprend à :
• construire et appliquer une charte Supply Chain
• poser les bases du Supply Chain Management
• faire vivre, piloter et arrêter une Supply Chain
• organiser et manager le service Supply Chain
Cédric Stien
Editeur Afnor
Juin 2009
118 pages
32 €

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