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L’Europe en littérature de jeunesse Le parcours du héros dans le roman Rencontre des professeurs documentalistes de l’Essonne, Chamarande, 4 juin 2008 Compte-rendu de l’atelier animé par Anne Rabany (en parallèle avec celui de Didier Bouillon, qui a commenté la circulaire de rentrée et plus particulièrement les indications sur l’Europe.) Pour un tour de l’Europe en littérature de jeunesse, plusieurs entrées peuvent être choisies : celle des contes, celle des personnages devenus des héros nationaux, celle des BD, des romans. Mais, du fait du peu de place faite aux descriptions, quand il s’agit d’ouvrages pour adolescents, il sera nécessaire de puiser dans les classiques. Textes courts, nouvelles, poésies permettent aussi de beaux voyages dans les capitales. Pour cette approche, la collection Le goût de… chez Mercure de France est un excellent support tant pour des lectures en feuilleton que pour réaliser des panneaux. En choisissant dans l’édition jeunesse, nous restons dans l’animation. Les professeurs de lettres seraient sans doute plus proches des souhaits de Guy Fontaine, créateur de la Villa Mont-Noir (59), résidence pour écrivains européens, qui reprend à son compte une remarque de Kundera en 2005 dans Le rideau. «L'Europe n'a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique, et je ne cesserai de penser que c'est là son irréparable échec intellectuel». Pour Guy Fontaine, l'apprentissage de l'identité nationale ne devrait pas rendre prioritaire la familiarisation avec la littérature nationale, et nous devrions pour la pédagogie de la littérature, faire comme pour la musique et la peinture : prendre en compte son européanité. Guy Fontaine donne des exemples. Yourcenar, quand elle explore sa généalogie flamande depuis le nord de l'Amérique, emprunte le titre de sa trilogie, Le Labyrinthe du monde, à Comenius un penseur de Bohème. Le dramaturge anglais Shakespeare trouve l'intrigue de Hamlet chez Saxo Grammaticus, historien danois. Guy Fontaine insiste sur l'apprentissage de la citoyenneté européenne, laquelle passe par la fréquentation d'Érasme, Cervantès… Swift et autres Claus, et leur enseignement. Mais qu’est-ce qui fonde la « littérature européenne » ? La langue ? L’entité géographique ? Les nouvelles instances politiques ? Paradoxalement, plus l’Europe s’établit politiquement, plus la notion de culture européenne devient difficile à cerner. De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle, cette culture commune est relativement claire. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que les références sont Dante, Shakespeare et Goethe… Une démarche économique serait sans doute d’aborder la métamorphose des figures historiques et littéraires qui alimentent bien des ouvrages classés dans des collections pour adolescents (Jeanne d’Arc, Napoléon, Virgile, Dante, le mythe du Graal, le mythe de Don Juan qui surgit au XVIIème , le mythe de Faust, la légende de Wagner, le mythe arien au XIXème) Les héros vagabondent Les héros se déplacent et emportent les lecteurs dans leurs péripéties. C’est une dimension des récits et plus particulièrement des romans d’aventure. Mais dans d’autres genres comme le policier, la fantasy, Les enquêtes et les quêtes impliquent des trajets. Par ailleurs,les récits de voyage ne se résument jamais à un intérêt documentaire et garde un côté formation lié aux rencontres dans l’espace.Les déplacements induisent des orientations symboliques spécifiques: ascension, chute, passage du réel à l’imaginaire. Pour ce tour de l’Europe, les professeurs documentalistes peuvent sélectionner les ouvrages qui racontent des déplacements sociaux de personnages dans le cadre de romans d'apprentissage, de romans de vie. Il s’agit souvent de franchir une limite et le franchissement de la frontière entraîne une somme de possibles déplacements géographiques, psychiques, initiatiques, identitaires, sociologiques, expérientiels, avec tout ce que cela peut vouloir dire d'enrichissement et d'ouverture, mais aussi de deuils et de souffrances. Les frontières naturelles et construites sont sans doute dans ce cas des symbolisations d'obstacles ou d'étapes obligées. Elles peuvent faire l’objet de diverses représentations s’affranchissant plus ou moins de toute analogie spatiale avec le territoire qu’elles signifient. Le pouvoir des cartes Les géographes tout comme les artistes, pratiquent les anamorphoses et autres surcharges symboliques pour faire parler la carte et dire l’invisible tout comme le visible. Dans les romans la carte a parfois beaucoup d’importance. Il suffit de songer aux ouvrages de François Place et de Peter Sis, mais aussi au roman de Stevenson L’île au trésor. Les héros de Jules Verne utilisent des cartes, les créent et innovent en les utilisant (Le testament d’un excentrique). Quant au Tour de la France par deux enfants, ouvrage bien connu et maintes fois réédité, trop étroitement lié à un territoire littéralement « arpenté » par les héros, il n’était guère traduisible, mais parfaitement transposable en Espagne, au Mexique, au Canada. Ses recettes ont été étroitement imitées dans des collections qui associent récit de vie, autobiographie et documentaire (Collectionsles Uns les autres et J’accuse chez Syros par exemple) Partant des œuvres de Tolkien, d’Albert Lemant, les sites internet regorgent maintenant de propositions d’illustrations pour nous représenter des contrées inconnues. Plus proche de nous, en puisant dans les livres pour adolescents, les romans historiques contiennent des cartes, des reproductions de cartes manuscrites ou des plans dessinés. Les œuvres classées Fantasy, fantastique, SF révèlent des contrées pour lesquelles les illustrateurs précisent les contours, le relief, la démographie. Dans un tout autre genre, les carnets de voyage contiennent assez souvent les tracés des itinéraires. (Bibliographie « Autour du carnet de voyage » réalisée par le CRDP d’Auvergne ). Le choix de l’emplacement de la carte dans le livre n’est sans doute pas anodin. Cartes et plans peuvent apporter des contraintes au récit, faire comprendre les risques associés aux déplacements des personnages, décider d’un genre littéraire, se faire politiques, idéologiques. Les cartes sont des supports pour le merveilleux, des images du monde qui permettent de l’appréhender, et d’en prendre possession. Points de départ de rêveries, excitants pour l’imagination, elles peuvent servir à des pratiques magiques. Les artistes du XXème n’ont pas manqué d’y réagir, les surréalistes par exemple ont exploité ce que les cartes avaient de mystère. Parmi les artistes Chirico inclut la carte dans son répertoire d’objets circonspects. Il fut suivi par Haussmann avec ses collages. Qualité graphique, tracé d’ingénieur, précision du code, font de la carte un objet de haute étrangeté une fois arraché de son contexte. Aragon, Soupault, Dada, proclament la découverte toujours possible, même dans les lieux les plus banalisés. Max Morise, dans l’Itinéraire du temps de la préhistoire à nos jours, fait parcourir la page à une ligne, selon un tracé historique, tenant compte des facteurs géographiques. L’indication d’itinéraire sur une carte, éventuellement agrémenté d’objets ou de dessins souvenirs, a été largement utilisée par les artistes. Ces œuvres représentent la trace visible d’un événement. On Kawara rassemble dans des dossiers annuaires intitulés I went, les cartes de ses déplacements jour après jour dans les villes qu’il habite ou qu’il visite. Il faudrait citer André Bay, Richard Long et s’inspirer de ces parcours plastiques. Boltanski, Gette et Le Gac ont aussi dessiné des itinéraires. Daniel Buren a repris l’idée de la théorie de la dérive dans ses ballets. L’œuvre de François Place qui comprend beaucoup d’albums peut tout à fait faire l’objet d’une animation avec des 6ème. Avec Peter Sis, c’est la ville de Prague qui, dans plusieurs ouvrages est mise en image. « Les 3 clés de Prague » et « Le mur » sont de bonnes entrées dans l’histoire de la Tchécoslovaquie. La présence des cartes dans divers romans nous invitent à faire réaliser à des adolescents différents codages des déplacements des héros, une sorte de complément documentaire au roman. En arts plastiques, la carte d’un pays suggère des inventions de codes et de logos pour accompagner un récit de voyage, d’aventure. De la carte au cartoon Le dessin de presse, qui de manière habile mêle souvent les différentes intentions journalistiques possibles, allant de l’information pure à une propagande ambigüe en passant par l’éducation, peut participer à la formation du lecteur adolescent. Les activités en elles-mêmes sont multiples. Il est facile d’entreprendre une collecte pour des comparaisons stylistiques, graphiques ou d’expressivité autour d’un thème. On réalise ainsi une sorte de mémoire collective d’un temps, d’un événement que le texte viendra prolonger, peut-être enrichir. La complémentarité texte/dessin est intéressante à étudier dans les dessins à bulles où ressort alors l’impuissance du mot et sa valeur spécifique. L’impact de la caricature et le jeu de mots complètent le travail de lecture qui se prolonge par des productions de presse autour de sujets donnés, avec les contraintes du genre énoncées. Le caricaturiste a carte blanche pour illustrer l’actualité et utilise souvent les contours des pays. La ‘’caricartographie’’ est très développée, par période toutefois. On peut penser que 2008 et 2009 seront de bonnes années, comme l’ont été les années de Maastricht et de l’euro. Les jeux de cartes sont un atout pour les cartoonistes. Les détournements effectués méritent un regard interrogateur. Nos dessinateurs n’aiment pas être encartés. Pourtant ils adorent tirer les cartes en respectant plus ou moins les contours. L’important reste la conservation de ce qui est essentiel pour pouvoir encore reconnaître. Parfois les artistes se plaisent à brouiller les cartes. C’est ainsi que la carte de géographie s’anime et devient, objet, animal, personne. A nous de rechercher le pays évoqué et de reconstruire le contexte pour savourer l’humour. C’est un jeu signifiant/signifié quand nous n’avons pas connu l’événement associé, ou que sa mémoire s’est effacée. A nous de voir comme le dessin de presse remplace l’article, joue le rôle d’éditorial, illustre, conclue, est une conclusion à une situation antérieure, donne une opinion, véhicule une capacité d’indignation, privilégie l’idée, fait sourire, attire l’attention, accentue un point de vue, oblige à se positionner, introduit l’humour comme appât et comme manière de saisir des faits. Une collecte est indispensable car les dessins de presse ne font pas souvent l’objet d’une synthèse annuelle (en dehors de Plantu). Mais ce travail est rapidement exploitable si on puise dans les journaux des adolescents et des adultes. Par ailleurs les publicités, les catalogues de voyage et les documents pédagogiques sur l’Europe présentent des cartes remplies de petits dessins parfois proches des logos. Cette production se prête à une approche des stéréotypes et à une discussion surles choix effectués pour suggérer un personnage célèbre, un monument, une pratique sportive et d’une certaine manière véhiculer des références communes même si celles-ci sont contestables. Animations L’ouvrage de Johnson Maureen. Treize petites enveloppes bleues. Gallimard, Scripto, 2007, offre une trame pour impliquer des adolescents à titre individuel. En suivant un calendrier sur 13 semaines, chaque élève volontaire vient au CDI pour recevoir une de ces enveloppes bleues. Il fait virtuellement le parcours de l’héroïne et au club de lecture, il vient entendre résumée et lue la version de l’auteur. Le professeur-documentaliste peut aussi préparer 13 petites enveloppes bleues et lancer ainsi des recherches sur les pays d’Europe. Le jeu a un avantage, il distribue les rôles et permet de donner des règles, dont le temps imparti. Alors pourquoi ne pas confectionner ou faire réaliser un Monopoly européen? Dans les règles, il n’est pas question de devenir acheteur, mais ambassadeur, chargé de répondre à toutes les questions que vont poser les visiteurs (ceux qui s’arrêtent sur la case). Chaque ambassadeur a été recruté après avoir passé des épreuves de sélection. Il dispose d’une documentation pour donner les réponses en temps limité, et peut perdre sa mission. L’initiation à la recherche est ainsi filé dans un scénario, et les matériaux mis à disposition pris dans le fonds des documentaires, des usuels. Suggestions bibliographiques Ouvrages pour les enseignants La géographie, nouvelle formule n° 2 printemps 2008, Glénat. « Cartes, le voyage immobile » Documents gratuits à prendre quai Voltaire à Paris à côté de La documentation Française Sites www.strasbourg-europe.eu www.info-europe.fr/jeunes www.europa.eu.int/youth www.jeunesse.gouv.fr (rubrique Vivre l’Europe) Centre d’information sur l’Europe : touteleurope.fr La cité nationale de l’histoire de l’immigration www.histoire-immigration.fr (pour une liste de romans sur l’immigration eu Europe et des données économiques et sociales. bookshop.europa.eu pour accéder en ligne aux publications officielles de l’Union européenne Carnets de voyages et dessins de presse concernant un ou des pays d’Europe Chapatte Patrick. La France vue par les Suisses. Glénat, 2007 (Humour). Cabu. Cavanna François. Cabu et Paris. Hoëbeke, 2006. Cabu, Guillebaud Jean-Claude. Sauve qui peut à l’Est. Seuil, 1991 (L’Histoire immédiate). Wolinski Georges. Carnets de voyage.. Albin Michel – Bandes dessinées, 2006. Granier Laurent, Lansac Philippe. Carnet de route Paris – Tokyo.. Garde-Temps, 2004 (avec CD). Expédition Paris - Kaboul : expédition scientifique et culturelle sur les routes de la soie. Editions Hoëbecke, 2004 (sous le patronage de la Guilde du Raid, Le point et l’Unesco). Romans pour adolescents mettant en scène une ville d’Europe ou plusieurs Delzongle Jacques. Bon voyage, Dragane ! Ecole des Loisirs, 1987 (Belgrade, Sud Serbie) Delzongle Jacques. Les chevaux du Tzigane (Belgrade, Sud Serbie) Deshors Sylvie. Anges de Berlin. Editions du Rouergue, DoAdo, 2007. (Policier – Berlin) De Jonge Harm. Les tigres ne pleurent jamais. Actes Sud junior, Raisons d’enfance, 2001. (PaysBas) Du Bouchet P. Chante Luna. Gallimard (Varsovie, 1939) Eugène. La vallée de la jeunesse. La joie de lire, Rétroviseur, 2007.(Roumanie,Suisse) Filipovic Zlata. Le journal de Zlata. Pocket jeunes adultes,2004 (Journal-Sarajevo 1991) Funke Cornelia. Le prince des voleurs. Hachette, 2003. (Policier - Venise – carte) Grard Françoise. Wanda. Actes Sud junior, Raisons d’enfance, 1998. (Pologne) Hagerup Hilde. Quelque chose que je regrette. Seuil, 2005 (Norvège) Horowitz Anthony. Scorpia. Livre de poche jeunesse, 2007 (Policier - Venise, Italie) Johnson Maureen. Treize petites enveloppes bleues. Gallimard, Scripto, 2007. (Europe) Koevoets Pamela. Le voisin du dessus. Actes Sud junior, Raisons d’enfance. (Pays- Bas) Legendre Françoise. Le petit bol de porcelaine bleue. Seuil, Karactère(s), 2008. (Histoire de vie, années 80, Roumanie) Levin K. La valise d’Hana. Flammarion. (Tchécoslovaquie, Tokyo, Toronto. 1931) Martin Andreu Ribera Jaume. Enfer et Flanagan. Gallimard, Scripto, 2004 (Policier – Barcelone) Mead Alice. La croix d’Aden. Ecole des Loisirs, Médium. (Albanie- Kosovo- Ex Yougoslavie) Metantropo. Piège à Venise. Pocket. Nozière J P. Nous sommes tous tellement désolés. Thierry Magnier. Zullo Germano. Quelques années de moins que la lune. La Joie de Lire, Rétroviseur, 2006.(Italie) Romans avec une dimension historique (rangement en prenant en compte la nationalité de l’auteur) Allemagne Berger P. La maison rouge. Ecole des loisirs, médium. (1925 1939 Bord du Rhin) Finck R. Nous construirons une ère nouvelle. Ecole des loisirs, Médium. (1926 1945) Richter, bien sûr Autriche Welsh, R. Johanna. Ecole des loisirs, Médium. Belgique Coran, P. Le commando des pièces à trous. Milan. (Occupation) Danemark Reuter B. Oscar, à la vie à la mort. Hachette, livre de poche. Espagne Pour une entrée dans l’histoire. Causse R. Sarah de Cordoue. Syros. (XVIIème) Un auteur Martin A. Grande Bretagne R Dahl – Pullman A – Horowitz Grèce Kondoleon M. Un goût d’amande amère. Ecole des Loisirs, médium. Zei A. Le tigre dans la vitrine. Pocket. ( Période du fascisme) Zei A. Le grand écart. La joie de lire. Récits. ( Immigration du père, séparation, solitude de l’adolescente) Hongrie. Siegal A. Sur la tête de la chèvre. Gallimard. (1939) Irlande. Mark S. Mélodie pour Nora. Ecole des Loisirs, Médium. (guerre civile) Sefton C. Tu comprendras plus tard. Ecole des Loisirs, Médium. (Fanatisme, conditions sociales) Islande Italie. Des auteurs comme Carminati, M. Funke Gandolfi M Norvège. Des auteurs comme Thorstad Hauger T. Lunde SE Pays Bas. Jonge, H de. L’île des brumes. Actes Sud, Raisons d’enfance. Toute l’œuvre de Jonge dont Les tigres ne pleurent jamais. Actes Sud. Heuck, S. Le secret de maître Joachim. Gallimard. (Enquête, tableau) Pologne. Orlev U. Une île, rue des oiseaux. Hachette Livre de poche. (Ghetto) Portugal Les romans de Alice Viera dont Les yeux d’Ana Marta. La Joie de lire. République Tchèque Les romans de l’auteur S Och. Roumanie. Un auteur comme M Cojan-Negulesco. Suède. Des auteurs comme : H Mankell – N Radström – U Stark – A Thor . Thor A. Une île trop loin. Thierry Magnier, collection Romans. (Persécutions nazies, Suède) et du même auteur L’étang des nénuphars et Les profondeurs de la mer Yougoslavie. Ex Les ouvrages de J Delzongle – L Duffel , A Mead . Mead A. La croix d’Adem. Ecole des Loisirs, Médium (albanais et serbes, guerre) Duffel L. Les aigles blancs de Serbie. Gallimard, folio.(espionnage, régime à renverser) Bosnie. Ferrandez J. Les tramways de Sarajevo, voyage en Bosnie Herzégovine. Casterman, Carnet de voyage. BD Tous les pays inventés avec Tintin, Bob Morane, Spirou. Herman Paul. Capitales européennes en BD. Glénat Poésie La poésie allemande. Mango, collection Dada, autres titres Contes, légendes On puisera dans des collections honnêtes et peu coûteuses. 15 contes d’Europe. Castor poche Flammarion, 2001 avec d’autres titres par pays chez cet éditeur. Contes de Grimm. Père Castor Flammarion. Europe. Hachette, coll Mythes et Légendes Personnages Estonie Lettonie Lithuanie Suède Toots Lacplesis Cri important et célèbre d’un héros national Un surhomme, doué de pouvoirs magiques. Toute sa force vient de ses oreilles. Nils Holgersson Fifi Brindacier La Baba Yaga Stallo Sorcière Monstre glacé Suède Les trolls Petits êtres Grèce Baboulas Un monstre Norvège Finlande Danemark Bulgarie Irlande Les trolls Les moumines Divers personnages Kikep Pooka Cuchulain Aoife Gulliver Contes et légendes Finlande Schwarze mann Les moumines de Tove Jansson Contes de Christian Andersen Un lutin qui raconte des histoires Homme sans tête monté sur un cheval sans tête Héros irlandais, fils du dieu soleil Lug La seconde femme du roi Lir Célèbre pour ces voyages Siegfried, Casse-Noisette, Le Roi des Aulnes poème de Von Goethe Homme inquiétant. Autriche Kranpus Le valet de Saint Nicolas Belgique Till Eulenspiegel Espagne Hollande Mano Negra Zwarte Piet Et bien sûr les BD : Boule et Bill, Tintin et Milou, Schtroumpfs...Lucky Luke et Morris, Spirou et Marsupilami Monstre abstrait (main noire) Le valet de Saint Nicolas Luxembourg Angleterre Pologne Krojemanchen Une créature qui a un crochet à la place de la main. Le Bogeyman Un monstre qui fait peur Légende de La princesse de sel Papaos Gros ogre Fuma Pipa Sorcière, met les enfants dans une pipe et La Befana Sorcière liée à la fête du 6 janvier Allemagne Portugal Italie fume. République Tchèque Slovénie Slovaquie Malte Roumanie La dame qui avait Conte oublié sa semoule La Baba Yaga. Krokonoch Sorcière Un monstre imprévisible Muca Copatarica Baba Yaga Janosik, Chatte, dérobe ce que traîne Sorcière venue de Russie, mais qui circule beaucoup. Un robin des bois slovaque Aghiuta Les chevaliers Petit diable sur l’épaule gauche de chaque enfant Pour disposer de références complètes il suffit de s’adresser à L’Unesco qui publie des repères dans la littérature européenne avec un choix de textes.