Recherche - École des Mines de Saint
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Recherche - École des Mines de Saint
SAINT-ÉTIENNE Former Chercher Rayonner S’ouvrir Anticiper 2013 www.mines-stetienne.fr I N S P I R I N G I N N O VAT I O N I I N N O VA N T E PA R T R A D I T I O N 2 Sommaire Stratégie, projets, événements Mot du directeur Stratégie et engagements de l’École Les grands projets de l’École Les événements marquants de 2013 L’Institut Mines-Télécom dévoile une stratégie ambitieuse 3 4 6 8 10 Relations avec le monde économique et la société La Direction des Relations avec le Monde Économique en action L’entrepreneuriat au cœur de l’École des Mines Centre de culture scientifique, technique et industrielle Le monde : le terrain de jeu préféré de nos ingénieurs 11 12 13 14 Formation Une offre de formation à l’image de la diversité du monde économique et de ses besoins Cursus ICM, Ingénieur Civil des Mines Cursus ISMIN, Ingénieur Spécialisé en Microélectronique, Informatique et Nouvelles technologies Formations d’ingénieurs sous statut salarié La formation continue et les mastères spécialisés Masters Recherche 16 17 18 19 20 21 Recherche Une recherche au service des acteurs économiques de la société Les principales missions de la recherche Institut Henri Fayol Centre CIS : Ingénierie et Santé Centre SPIN : Sciences des Processus Industriels et Naturels Centre SMS : Sciences des Matériaux et des Structures Centre Microélectronique de Provence 22 23 24 25 26 27 28 Chiffres clés Données clés de la recherche Éléments budgétaires Chiffres clés du bilan social Rapport d’Activité 2013 29 30 31 3 Stratégie, projets, événements Le mot du directeur “Made in France…” Philippe Jamet Directeur Ce titre en forme de clin d’œil fait écho à la loi pour l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013 qui rend licite l’usage de la langue anglaise dans l’enseignement supérieur. Il veut signifier qu’il est possible, pour notre pays, d’assumer une vision ambitieuse de sa culture, tout en s’adaptant aux réalités de la mondialisation, mais il traduit aussi cette conviction que les formations d’excellence “à la française”, au premier rang desquelles, les formations d’ingénieurs, ont vocation à conquérir le monde. En matière de rayonnement mondial, les Écoles des Mines savent de quoi elles parlent, elles qui exportèrent très tôt leur modèle et généralisèrent avant l’heure les parcours à l’international comme méthode pédagogique. Aujourd’hui, l’internationalisation passe par l’accueil croissant d’étudiants talentueux. D’ailleurs en 2013, et ce n’est pas la moindre de nos satisfactions, Mines Saint-Étienne a battu son propre record qualitatif et quantitatif d’admissions sur titres étrangers en 2e année du cycle Ingénieur Civil des Mines. Elle se mesure aussi à la visibilité des travaux de recherche et à la reconnaissance des enseignants-chercheurs par leurs pairs mondiaux. Dans ce domaine, l’École des Mines a enregistré de très beaux succès durant l’année passée. Vous pourrez en découvrir certains, dans les domaines du design, de la bioélectronique, de la santé et bien d’autres encore, en feuilletant ces quelques pages. Elle s’est aussi distinguée par des initiatives originales, comme la délivrance du doctorat Honoris Causa de l’institut Mines-Télécom au professeur Henry Mintzberg, de l’université McGill. Être ouvert au monde est très exigeant. Ainsi, l’offre de formation se doit d’être unique dans la définition de son projet, sans faute dans la qualité de ses contenus et innovante dans ses méthodes pédagogiques. C’est dans cet esprit que l’École a lancé, en 2013, une réforme en profondeur du cycle Ingénieur Civil des Mines, qui constitue depuis près de deux siècles son parcours “phare”, avec pour objectif une maquette totalement rénovée dès la rentrée 2014. Ces réalisations à l’international sollicitent fortement la “machine École”. Elles demandent un effort important au niveau des ressources, humaines comme budgétaires, une gageure dans le contexte actuel… Si l’École est en mesure de soutenir cet effort, c’est aussi par la qualité de ses fonctions de “back-office”, traditionnellement oubliées dans les rapports d’activité, mais auxquelles je tiens à rendre un hommage particulier. L’international n’est bien sûr pas une fin en soi pour une École Nationale… Connaître le monde, le comprendre et en devenir familier est une condition nécessaire de la prospérité des nations. C’est cette réalité que M. Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, en visite à l’École le 18 mars 2013, a voulu rappeler en qualifiant nos élèves de “combattants du Made in France”. Puisse ce rapport vous convaincre qu’il existe, décidément, un “made in Mines Saint-Étienne”, et qu’il vous donne envie d’en savoir plus sur une École résolument différente… 4 Stratégie, projets, événements Contact Michel Cournil / [email protected] Stratégie et engagements de l’École L’objectif essentiel et fédérateur de l’École des Mines de Saint-Étienne est la satisfaction de ses parties prenantes (stakeholders) que sont : les élèves (élèves-ingénieurs, élèves-chercheurs) et anciens élèves, les entreprises, l’État (stratégie nationale de recherche et d’innovation), la société (développement des territoires). Ceci au travers des trois missions qui lui sont dévolues : Formation, Recherche, Appui au développement économique. La stratégie de l’École vise ainsi trois grands objectifs cadres permettant de faire progresser quantitativement et qualitativement le retour vers ses “clients” des activités de l’École. L’année 2013 a été marquée par des réalisations et progrès importants en direction de ces objectifs. Objectif 1 > l’excellence sur tous nos produits Objectifs Pour développer et mettre en œuvre une politique visant l’excellence pour chacune de ses marques dans son domaine en s’appuyant sur l’établissement, ses organismes privés partenaires (ISTP, ARMINES), l’Institut Mines-Télécom et les partenaires de site. Réalisations/progrès Nos diplômés Ingénieurs Civils des Mines se positionnent comme les futurs leaders de la reconquête industrielle (Focus encarté, page A) Le cursus ISMIN devient résolument international et se valorise autour de 4 compétences d’excellence (page 18) Les formations sous statut salarié de l’EMSE s’imposent comme un modèle pour l’Institut Mines-Télécom (page 19) Les compétences et moyens de l’École sont mobilisés autour de 6 thématiques scientifiques transverses et 3 projets phares (pages 6 et 7) Objectif 2 > la performance comme levier de progrès interne Objectifs Pour déployer à tous les niveaux de l’organisation une culture et des pratiques de PME de l’enseignement supérieur, compacte, agile, innovante et à l’écoute des entreprises et au service du tissu économique régional, national, international. Réalisations/progrès L’École finalise son dossier pour l’obtention du label Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la CGE/CPU Les préconisations du plan d’actions fonction support sont mises en application sous forme de procédures et organisations nouvelles au service de la qualité et de la performance globale Le plan directeur des Systèmes d’Information est mis en place progressivement dans tous les secteurs de l’École Objectif 3 > les partenariats externes, sources de légitimité et de visibilité Objectifs Pour développer et animer un réseau de partenariats actifs et diversifiés, pour conforter notre vocation et notre rayonnement d’institution d’enseignement supérieur et de recherche de rang international, tout en étant au service du développement économique. Rapport d’Activité 2013 Réalisations/progrès Tous les départements des Centres de Formation Recherche appartiennent à une unité de recherche labellisée (CNRS, INSERM…) ou sont en cours de finalisation d’un partenariat (cf. cahier Recherche : pages 22 à 28) Organisation Philippe JAMET, directeur Rachel VITANI, secrétaire générale Michel COURNIL, directeur adjoint Christian ROUX, directeur adjoint chargé de la recherche et de l’innovation Xavier OLAGNE, directeur adjoint chargé des formations sous statut étudiant Cyril Faure, directeur des relations avec le monde économique David DELAFOSSE, directeur du centre Sciences des Matériaux et des Structures Christian BRODHAG, délégué au développement durable Agnès DUC-EMERIAT, responsable du programme mécénat Christophe PIJOLAT, directeur du centre Sciences des Processus Industriels et Naturels Aurélien ROTH, délégué à la communication Stéphane DAUZERE-PERES, directeur du Centre Microélectronique de Provence David VARENNE, délégué par intérim à la documentation et au patrimoine Stéphane AVRIL, directeur du Centre Ingénierie et Santé Arnaud ZOHOU, directeur du CCSTI La Rotonde Bruno Léger, directeur de l’Institut Henri Fayol Composition du Conseil d’Administration de l’École des Mines de Saint-Étienne Président Sur proposition du ministre chargé de l’enseignement supérieur François GERIN, directeur général adjoint de SIEMENS Françoise MOULIN-CIVIL, rectrice de l’académie de Lyon Collège des personnalités compétentes Collège des représentants des élèves Julie BADICHE, directrice Flux de Marchandises et présidente d’EASYDIS (Groupe CASINO) Collège des élèves titulaires & des élèves en spécialisation diplômante Christian COFFINET, président de l’Association des Ingénieurs Civils de l’école des Mines de Saint-étienne Loïc BOIS (ISFEN) Sybille DESCLOZEAUX, directrice générale d’ERTM (Études & Réalisations Techniques et Mécaniques) présidente du CESER Marc LASSUS, fondateur de GEMPLUS, consultant en technologies innovantes Brigitte PLATEAU, administrateur général de l’INPG Dieter WEICHERT, directeur de l’Institut de mécanique générale à Aachen (Allemagne) Collège des représentants des personnels de l’établissement Pierre ZIGRAND (ICM 2e année) Collège des élèves-chercheurs David PERRIN (CIS) Collège des représentants des collectivités territoriales Conseil Régional Rhône-Alpes représenté par Jean-Louis GAGNAIRE Conseil Général de la Loire représenté par Henri NIGAY Saint-Étienne Métropole représentée par René VASSOILLE Collège des professeurs : Jean-Charles PINOLI Collège des enseignants-chercheurs : Johan DEBAYLE Collège des ATOS : Stéphanie JAVELLE Collège des représentants de l’état Au titre du ministre du redressement productif Emmanuel CAQUOT, chef de la mission de tutelle des écoles au CGEIT (Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies) Coralie OUDOT, sous-directrice des ressources humaines ministérielles au secrétariat général du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie et du ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’état Philippe NICOLAS, directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) Sur proposition du ministre chargé du budget Marc CANO, directeur départemental des finances publiques de la Loire Sur proposition du ministre chargé de la recherche Sophie JULLIAN, déléguée régionale à la recherche et à la technologie pour la région Rhône-Alpes Participants de droit avec voix consultative Mines Saint-Étienne : Philippe JAMET, directeur Michel COURNIL, directeur adjoint Xavier OLAGNE, directeur adjoint chargé des formations sous statut étudiant Christian ROUX, directeur adjoint chargé de la recherche et de l’innovation Rachel VITANI, secrétaire générale Eric PREISS, contrôleur budgétaire en région Anne-Sophie CHAMBON, agent comptable Institut mines-télécom : Jean-Claude JEANNERET, directeur général Stratégie, projets, événements 5 6 Stratégie, projets, événements Contact Michel Cournil / [email protected] Les grands projets de l’École L’École des Mines de Saint-Étienne dispose d’une part d’un potentiel humain et matériel de grande qualité, d’autre part, d’un réseau de grande ampleur dans les mondes scientifique et économique qui lui permettraient d’aborder avec succès tout un ensemble de thématiques et sujets. Il n’en demeure pas moins que l’âpreté actuelle de la concurrence dans l’enseignement supérieur et la recherche et la rigueur des conditions économiques ainsi qu’un souci d’efficacité et de visibilité accrues incitent l’établissement à se rassembler autour de quelques thématiques prioritaires et de projets phares. Le caractère généraliste de l’École et l’ampleur de son audience scientifique et technique n’en sortent pas amoindris, bien au contraire, car les sujets et domaines retenus ont été identifiés sur des critères d’excellence scientifique, pertinence économique et en tant que sources d’innovation. Par ailleurs, la majorité d’entre eux sont des sujets d’interface et perpétuent ainsi la vocation bientôt bicentenaire de l’École à s’investir sur des projets pluridisciplinaires et les valoriser en termes de formation et soutien au développement économique. Les 3 projets phares : Biomécanique des tissus mous La thématique “biomécanique des tissus mous” vise à développer des modèles numériques qui représentent de manière fidèle la résistance et le comportement mécanique des tissus mous du corps humain. Les tissus mous sont la matière qui constitue les artères, les veines, les muscles, les ligaments ou la peau. Leurs propriétés mécaniques sont très variables et la caractérisation de ces propriétés, notamment via l’imagerie médicale, fait l’objet de recherches intenses dans le monde. Le CIS de l’École est aujourd’hui l’acteur incontournable au niveau national sur ce domaine et nous ambitionnons d’en être les leaders au niveau européen sur les applications médicales. Les applications médicales sont le moteur de nos recherches, ce que motive la future implantation du CIS sur le pôle santé à côté du CHU de l’Hôpital Nord de SaintÉtienne début 2015. Ces applications médicales sont le diagnostic et le traitement personnalisés de certaines maladies cardiovasculaires ou ostéo-articulaires comme les anévrismes aortiques, l’insuffisance veineuse, la lombalgie, l’arthrose... Parmi les principales applications industrielles, la prédiction de l’action biomécanique des textiles médicaux, fait l’objet de nombreuses collaborations en cours. Le bassin ligérien, qui concentre 60 % de la production nationale des textiles médicaux, est le leader européen sur ce secteur. La chaire industrielle “Aortic Lab” en cours de création, qui porte sur la prévention des ruptures d’anévrismes, nous permettra d’augmenter notre impact dans la recherche médicale et le transfert de technologies dans ce domaine. Design et création industrielle Le design est une pratique née avec l’industrie, qui évolue avec elle. Aujourd’hui, c’est un des leviers de création de valeur et de relocalisation des activités industrielles. Les actifs immatériels constituent une part croissante du patrimoine des entreprises et il y a un enjeu majeur à faire collaborer efficacement ingénierie, création de valeur et design. Portée par la dynamique du territoire stéphanois qui a fait du design un vecteur de transformations urbaines, l’École a élaboré en 2008 un projet original d’enseignement et de recherche autour de la co-création entre design et ingénierie qui a acquis en 2013 une nouvelle dimension. Initié en 2010, un partenariat stratégique avec la faculté de design du Politecnico de Milan (plus grande école de design d’Europe) s’est concrétisé en 2013 par un accord de double diplôme de doctorat en Design et Science des Matériaux. Cartographies de perception des matériaux et traitements de surface. L’enjeu est de décliner des perceptions prescrites par le design en spécifications techniques opérables en production et contrôle qualité. À terme une ‘“ingénierie inverse” des sensations sera possible. La recherche et le transfert vers l’industrie se déploient suivant trois directions : L a métrologie, le prototypage et le design sensoriels (figure), L ’ingénierie de la valeur perçue, Figure : simulation numérique du traitement d’un anévrisme aortique par pose d’une endoprothèse Rapport d’Activité 2013 L es matériaux et surfaces fonctionnelles pour le design. En formation, les innovations pédagogiques expérimentées depuis 2008 ont débouché en 2013 sur la création d’un Master pluridisciplinaire unique en France (Master “Prospectives Design” co-conçu avec l’Université Jean Monnet et l’École d’Art et Design de Saint-Étienne). En 2015 , un défi sociétal “Design et création industrielle” sera proposé aux élèves Ingénieurs Civils des Mines dans la nouvelle maquette du cycle. Au niveau citoyen : des préférences sociales pour les productions locales naissent du souhait de réduction des empreintes écologiques individuelles, mais aussi de la prise de conscience des risques liés à une trop forte dépendance globale. La prise de responsabilité individuelle et collective des habitants doit donc être considérée comme un des enjeux de l’action publique, au même titre que l’emploi ou le développement économique. Industrialisation durable des territoires Aujourd’hui, des territoires, des entrepreneurs et des industriels innovants ont d’ores et déjà intégré ces changements et proposent déjà des solutions opérationnelles. L’Institut Henri Fayol se mobilise sur le thème de l’industrialisation durable des territoires, afin d’y maintenir une activité économique à la fois performante, pourvoyeuse d’emplois et responsable vis-à-vis de l’environnement et de la société. Cet objectif se décline à trois niveaux : le territoire, l’entreprise et le citoyen. Au niveau territorial : Le développement d’une économie verte fondée sur la valorisation de ressources renouvelables, réparties et de faible intensité donne un rôle nouveau aux territoires. Des politiques territoriales basées sur des logiques d’écologie industrielle et de transition énergétique favoriseront l’émergence de tels réseaux. Au niveau des entreprises : les leviers environnementaux et sociétaux constituent des facteurs de différenciation ainsi que des opportunités de réduction de coûts et de gains en compétitivité. La concrétisation de ces opportunités passe par la maîtrise sur les plans informationnels, organisationnels et décisionnels de l’intégration de critères de performance plus globaux. Les 6 thématiques prioritaires de l’École L ’énergie a santé L Les processus de création, d’innovation et de design Les transports La micro-électronique L’optimisation de la performance globale des entreprises et des organisations Photo Stratégie, projets, événements 7 8 Stratégie, projets, événements Contact Aurélien Roth / [email protected] Les événements marquants de 2013 26 janvier 12 avril Remise des diplômes des Ingénieurs Civils des Mines, parrainée par M. Gilles Auffret (directeur général de Rhodia et président de Solvay). M. Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, effectue un déplacement dans la Loire pour une visite officielle consacrée à l’excellence industrielle et à l’emploi. À cette occasion, il visite les locaux de l’ISTP/IRUP implantés au sein du Campus Industriel. 8 février Remise des diplômes des Ingénieurs de Spécialités Génie Industriel et Génie des Installations Nucléaires, parrainée par M. Pascal Berthuet, directeur du Centre d’Excellence Industriel Systèmes de Navigation et de Guidage de Sagem Défense Sécurité – Groupe SAFRAN. 17 mai Inauguration de l’Institut Henri Fayol Le centre d’enseignement et de recherche dédié à la performance industrielle porte le nom d’un illustre ancien élève de l’École (1841-1925) et l’un des pères du management moderne. Un séminaire scientifique sur les “Mutations numériques et environnementales au service de la performance industrielle”, était organisé à cette occasion. 18 mars Accueil de M. Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif Dans le cadre de la Biennale internationale du design à SaintÉtienne et du lancement officiel de la semaine nationale de l’Industrie, la délégation ministérielle a rencontré de nombreux élèves-ingénieurs, professeurs et dirigeants de l’École et membres du personnel. Le ministre a “rendu hommage aux combattants du Made in France”. 17 mai Le professeur Henry Mintzberg, titulaire de la chaire leghorn à la faculté d’administration de l’Université McGill à Montréal reçoit le titre de Docteur Honoris Causa de l’Institut Mines-Télécom, remis par M. Jean-CLaude Jeanneret, directeur général de l’Institut MinesTélécom et M. Philippe Jamet, directeur de l’EMSE. Rapport d’Activité 2013 9 juillet Fusion réussie des deux Unités Mixtes de Recherche CNRS en une seule entité. Inauguration du Laboratoire Georges Friedel du nom d’un grand minéralogiste, ancien professeur et directeur de l’École des Mines de Saint-Étienne de 1907 à 1919. Cette unité mixte de recherche (CNRS UMR 5307, matériaux / procédés / mécanique) regroupe près de 200 personnels de l’École. 5 et 13 novembre Visites des campus des universités partenaires de l’EMSE à Hong Kong et Taiwan : HKUST, Faculty of Engineering ; NTU Faculty of Engineering, Faculty of Electrical Engineering and Computer Science. Concrétisation des pistes de coopération : accueil des premiers étudiants de Hong Kong et Taiwan en mobilité, respectivement en février et septembre 2014, et initiation de nouvelles collaborations en recherche dans le domaine des matériaux pour la santé. 4 octobre Remise des diplômes des ingénieurs de spécialité ISFEN à Gardanne, par M. François Gérin. Mission en Asie de Mme Elisabeth Goutin, DFE et M. Jean Geringer, CIS 16 novembre 26 novembre Remise des diplômes des Ingénieurs Spécialisés en Microélectronique, Informatique et Nouvelles technologies (ISMIN), parrainée par M. Pierre Benard, président de Thalès TDA Armements. L’École des Mines de Saint-Étienne et l’EMLYON Business School signent un accord de double diplôme. Ce double cursus Master of Science in Management/Ingénieur Civil des Mines est particulièrement prisé des recruteurs. Ce partenariat est effectif dès la rentrée 2014. 16 décembre À l’initiative du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, le Site Georges Charpak a l’honneur d’accueillir “la conférence de mise en œuvre de l’économie circulaire” sous la présidence du ministre Philippe Martin qui a ouvert la journée de travail. M. Bruno Bonnell, président d’EMLYON Business School et M. Philippe Jamet, directeur de l’EMSE Stratégie, projets, évènements 9 10 Stratégie, projets, événements Contact Michel Cournil / [email protected] L’Institut Mines-Télécom dévoile une stratégie ambitieuse Après la création de l’Institut Mines-Télécom en 2012, ce dernier a dévoilé en 2013 sa stratégie d’ensemble pour les quatre prochaines années. C’est le résultat d’un travail collectif d’envergure avec l’ensemble des écoles, dont bien sûr l’École des Mines de Saint-Étienne. Répondre aux défis scientifiques de notre société en mutation : Ce travail a duré plus d’un an et a débouché sur la définition de quatre grandes orientations : renforcer le dynamisme de nos incubateurs et former les “combattants du Made In France“ comme les qualifiait M. Montebourg, ministre du redressement productif, en parlant des étudiants lors de sa venue à l’École des Mines de Saint-Étienne en mars 2013. Former des ingénieurs et des managers pour les décennies à venir : cela passe notamment par la diversification des recrutements d’étudiants, la reconnaissance et le développement des formations par alternance (via une grande étude sur les formations d’ingénieur sous statut salarié en France, pilotée par la DRME de l’École) et par des pratiques pédagogiques innovantes et adaptées aux nouveaux besoins (lancement des MOOC notamment). dans sa nouvelle mouture, le cycle ICM prévoit de faire travailler les étudiants sur huit grands défis sociétaux. Être un catalyseur du développement économique : Devenir un acteur mondial : accroître la diversité des origines géographiques et le nombre de nos étudiants étrangers, et ceci tout en préservant un très haut niveau de recrutement. FOCUS Retour sur le 2e colloque de l’Institut Mines-Télécom sur le thème de l’énergie C e colloque s’est déroulé les 30 et 31 mai dans les locaux de Mines ParisTech, C ette manifestation, organisée dans le cadre du débat national sur la transition énergétique a été l’occasion pour les chercheurs de l’Institut MinesTélécom, de faire le point sur les travaux engagés sur le thème de l’énergie et d’envisager de futures collaborations, Rapport d’Activité 2013 T rois thèmes étaient présentés : l’efficacité énergétique, les réseaux du futur et les énergies renouvelables, D eux tables rondes ont réuni des industriels du secteur afin de débattre autour de ces thèmes et de présenter leur vision sur l’évolution du marché de l’énergie, A u total 170 participants, enseignants-chercheurs et industriels, se sont retrouvés pour assister aux 12 conférences et échanger autour des 75 posters exposés. Contact Cyril Faure / [email protected] La Direction des Relations avec le Monde Économique en action Créée en 2012, la Direction des Relations avec le Monde Économique (DRME) assure une mission de soutien au développement des entreprises et joue un rôle important dans leur accompagnement vers l’excellence et l’innovation. En 2013, la DRME a promu l’offre de services de l’École en matière d’enseignement, de recherche et de transfert de technologie et assuré le suivi des relations avec les entreprises souhaitant nouer un partenariat plus étroit avec l’École des Mines, notamment des PME et ETI du territoire. Le développement de synergies avec les branches professionnelles, les pôles de compétitivité et clusters, a permis de faire entrer dans l’École des entreprises qui naturellement n’osaient pas la solliciter sur des problématiques industrielles. Comment les entreprises investissent l’École Stages, projets tutorés, activités de recherche, transfert de technologie sont autant de sujets qui permettent aux grandes entreprises et aux PME et ETI de tisser des liens étroits avec l’École et d’investir l’espace collaboratif ainsi créé. Grâce à l’ouverture vers les PME et la mise en réseau de celles-ci avec les Centres, l’École a accueilli en 2013 des entreprises intéressées pour nouer des relations renforcées dans le temps (accueil de stagiaires, projets collaboratifs avec les centres…). Les grandes entreprises investissent Mines Saint-Étienne et notamment la société SIEMENS, très présente, par la présidence du Conseil d’Administration de l’École, M. François Gerin, directeur général adjoint. FOCUS Taxe d’apprentissage Cette entreprise a joué un rôle décisif dans le développement du Mastère Spécialisé Efficacité Énergétique dans la Rénovation des Bâtiments (MS EERB) dont elle a soutenu le démarrage et continue à être un partenaire fort dans le développement de celui-ci. L’École est “école cible” du programme Campus Management mis en place par HP qui regroupe 11 écoles cibles dont 7 écoles d’ingénieurs. En 2014, l’École souhaite renforcer son action en direction des PME PMI avec l’organisation de manifestations dédiées sous différentes formes (speed meeting professionnel, rencontre avec les centres). Afin d’être plus opérationnelle et réactive dans ses relations avec les entreprises partenaires, l’École a décidé de se doter d’un outil de “gestion de la relation client”, projet co-piloté avec la DSI. Photo La campagne 2013 a permis à l’École d’enregistrer une augmentation de 20 % sur le montant de taxe collectée par rapport à 2012. Progression qui confirme la confiance portée par les entreprises à leur école partenaire. Enfin, la DRME a pour ambition de se rapprocher des autres directions des relations entreprises développées au sein des Écoles des Mines afin d’échanger sur les bonnes pratiques et imaginer des actions communes dans le cadre de l’Institut Mines-Télécom. Relations avec le monde économique et la société 11 12 Relations avec le monde économique et la société Contacts Daniel Ochoa / [email protected] Michel Fiocchi / [email protected] Sandrine Berger-Douce / [email protected] L’entrepreneuriat au cœur de l’École des Mines L’Espace Partenarial Recherche & Développement (EPRD) du Site Georges Charpak fonctionne à la manière d’un hôtel d’entreprises pour startups innovantes ayant des activités de recherche ou de formation en lien avec celles du Site. Il apporte aux startups un support scientifique et technique grâce au Site Georges Charpak, un vivier d’élèves ingénieurs mobilisables sur des stages ou des projets industriels, ainsi qu’un support relationnel et une interaction avec différents dispositifs locaux de développement économique dont l’incubateur généraliste IMPULSE, l’incubateur national “multimédia” Belle de Mai et le Centre Européen d’Entreprise et d’Innovation (CEEI). FOCUS START-UP WE Deux nouveaux projets vont intégrer l’EPRD au printemps 2014 : Start-up Week-end : le podium pour l’École J OLIMIX, porté par un élève ISMIN, lauréat du concours 101 projets, portant sur un objet connecté destiné à l’événementiel, X -RADAR, solution bas-coût destinée à la détection précoce d’orages dont la première application est la protection des cultures. Avec 16 startups hébergées depuis 2008, l’EPRD de Gardanne a connu un développement remarquable, et participe pleinement à accroître l’attractivité du Site Georges Charpak et les interactions startups / étudiants et enseignants chercheurs. Un EPRD stéphanois à l’horizon 2016 L’École des Mines affiche, dans son plan stratégique la création d’ici 2016, d’un EPRD à Saint-Étienne qui s’inspire du modèle du Site Georges Charpak. Cette création devra faire l’objet d’une affectation spécifique de bureaux à proximité immédiate des laboratoires et de la mise en place de conventions de collaboration avec les acteurs locaux de l’entrepreneuriat (incubateur Use’In, BPI France, CCI, SEM). Rapport d’Activité 2013 Organisées par Saint-Étienne Métropole à la Cité du Design fin novembre 2013, les journées du Start-up Week-end visaient à la sensibilisation des étudiants à l’entrepreneuriat et la création d’entreprise : “48h pour développer une stratégie et donner l’envie d’entreprendre”. Cette 2e édition avait pour thème “Sport et Santé”. Les 3 premiers prix ont récompensé 3 équipes de l’École : e 1er prix récompense 2 élèves ICM pour leur L projet H-ELEC “conversion de l’énergie thermique du corps humain en énergie électrique” Le 2e prix est obtenu par 4 doctorants du centre CIS, avec leur projet MOTIMOVE “podomètre intéractif et fidélisant incitant à la pratique du sport” e 3e prix récompense 4 élèves ICM pour leur L projet GYMINI “application de coach sportif et diététique pour smartphones” Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement à la création d’entreprise innovante de la part de Saint-Étienne Métropole, ainsi que de la possibilité d’exposer leurs produits lors de la prochaine Biennale Internationale Design SaintÉtienne en 2015. Ils bénéficieront également de la part de l’École d’un accès facilité aux incubateurs technologiques EPRD de Gardanne et bientôt Saint-Étienne. Contact Arnaud Zohou / [email protected] www.ccsti-larotonde.com Centre de culture scientifique, technique et industrielle Modèle unique en France de ce que peut-être une relation entre culture et universités, l’alliance entre l’École des Mines de Saint-Étienne et La Rotonde (CCSTI, Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle SaintÉtienne & Loire), fonctionne sur un enrichissement mutuel. Ainsi, La Rotonde est : u n lieu culturel avec une dynamique pluridisciplinaire renforçant le dialogue Sciences & Société, u n centre de médiation, ouvert à tous les publics, scolaires, d’éducation populaire ou grand public, u n outil de développement du territoire, valorisant la recherche et l’innovation industrielle, u n outil de production de ressources à une échelle régionale, nationale et internationale... La Rotonde donne l’opportunité aux élèves de l’École des Mines qui le souhaitent, de compléter leur formation scientifique d’excellence par une formation humaniste, indispensable aux métiers de demain. Elle s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique forte : d’un centre de diffusion de contenus scientifiques, elle renforce son rôle de plateforme d’innovation sociale, culturelle et de développement, en changeant son approche des publics et des experts, considérés comme les membres d’une même communauté d’intérêt. Une alliance singulière et unique en France FOCUS La culture scientifique sur le Site Georges Charpak La mission de culture scientifique sur le Site Georges Charpak apporte une large contribution en termes de réflexion, de compétences et surtout de productions visibles, associant les élèves, les doctorants et les enseignants-chercheurs au niveau local et régional. C’est ainsi qu’elle a participé en 2013 à l’élaboration du cahier des charges du futur centre culturel scientifique et technique du Site Morandat, un projet ambitieux de la Ville de Gardanne pour l’Ouest de la région PACA. Avec le réseau régional “Culture Sciences” porté par l’État et la Région, la mission a développé une formation à la culture scientifique pour les médiathèques de la région Paca. Dans le cadre de la convention du programme “Provence Territoire d’Itinéraires Scientifiques” (PROTIS) signée avec le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, elle a poursuivi des actions vers les collèges et le grand public : film réalisé avec des collégiens sur le site du CEA à Cadarache, Fête de la science, film des 10 ans du Centre Microélectronique de Provence… Il s’agit pour La Rotonde d’appréhender le territoire comme un écosystème culturel, économique et social, et de faire travailler ensemble les écoles, les universités, les centres de recherche, les entreprises, les collectivités locales, les habitants et le centre de médiation scientifique. Ainsi de centre de coût, le CCSTI devient centre de profit, car il génère une dynamique positive de fertilisation croisée entre différents acteurs locaux qui ne se rencontraient que très peu jusqu’ici. En favorisant la transversalité entre les disciplines et les pratiques, en croisant des élèves des écoles de la deuxième chance avec des jeunes designers, artistes et ingénieurs, en mobilisant les structures d’insertion sur des projets d’innovation ouverte, la Rotonde crée des espaces de rencontre, de travail et de coopération, et développe une ambiance, un environnement, un état d’esprit, des outils et des méthodes propices à la curiosité, à la créativité, à l’imagination… Bref, à l’envie d’entreprendre et à l’engagement ! Relations avec le monde économique et la société 13 14 Relations avec le monde économique et la société Contact Michel Cournil / [email protected] Le monde : le terrain de jeu préféré de nos ingénieurs La quasi-totalité des diplômés formés par l’École exerceront leur activité en contexte international, soit directement (actuellement 25 % des ICM trouvent un premier emploi à l’étranger) soit indirectement, car leurs partenaires et concurrents sont internationaux. L’École a tout mis en œuvre pour faire prendre avec succès le virage de la mondialisation à ses étudiants notamment en favorisant la visibilité internationale de ses enseignants-chercheurs et la culture internationale de son personnel. Tous prêts pour l’international Tous les élèves des cursus ICM et ISMIN réalisent une mobilité internationale de 3 mois minimum (10 mois en moyenne) dans une entreprise ou dans une université : 1 00 accords d’échanges avec les meilleures universités sur les 5 continents permettent à nos élèves d’acquérir une équivalence ou un Master en plus de leur diplôme d’ingénieur, ou de faire un stage, À terme, tous les élèves des cycles d’ingénieurs par alternance réaliseront une mission internationale, un gage d’adaptabilité et de capacité À exceller au niveau international À manager des équipes multiculturelles À concevoir et créer à l’échelle mondiale À être performant dans un contexte en constante évolution Rapport d’Activité 2013 L es mobilités sortantes sont largement soutenues par les régions d’implantation de l’École (Rhône-Alpes, PACA), par les programmes Erasmus + et par la Fondation de l’École. Les boursiers bénéficient d’une aide complémentaire, U ne cellule mobilité étudiante en prise directe avec les enseignants de l’École garantit la qualité des échanges (niveau, programmes, évaluation) et les bonnes conditions de leur réalisation (encadrement administratif, bourses, suivi…). Répartition des élèves ICM 2A et 3A en stage ou parcours académique dans le monde Année 2013-2014 Romain MORLHON 3A Maxent VANDEVILLE 3A Montréal, Canada Montréal, Canada École Polytechnique de Montréal École Polytechnique de Montréal Chloé PELLETIER 3A Daniel HITTINGER 3A Laurine ROBLOT 2A Romain FLEURISSON Montreal, Canada École Polytechnique de Montréal Aurélie HUESO 3A Lucas GARIN 3A Montréal, Canada École Polytechnique de Montréal 3A Jeremy QUESNEL 3A Léonard JACQUEMET Jean-Baptiste CHARPENTIER 3A 3A Camille LOCATELLI Guillaume MONIER 2A Ali DIAB 3A Kévin PEREZ Daejeon, Corée du Sud Daejeon, Corée du Sud Shen Yang, Chine Montréal, Canada Montréal, Canada ECOLE DE TECH. DE MONTREAL ECOLE DE TECH. SUP. Minneapolis, USA Minneapolis, USA University of Minnesota University of Minnesota Montréal, Canada MC GILL UNIVERSITY AIST MFP MICHELIN Montréal, Canada École Polytechnique de Montréal 3A Pierrick RENOU 3A KOREA ADV. INST. of SCIENCE Damien SEHABIAGUE Quentin GUIRONNET Seoul, Corée Seoul, Corée Seoul National University Seoul National University Pierre NICOLAS-NICOLAZ 3A Cedric CHEN KUANG PIAO Mathieu SNOLLAERTS 3A 3A Kévin HOCDE Seoul, Corée du Sud Pekin, Chine SEOUL NATIONAL UNIVERSITY TERAO GREEN BUILDING 3A New-York, USA New-York, USA Thomas BRAGARD 3A Jintian ZHAO Esther LEFEBVRE Xiangyu LI 2A 3A Omer RIFAAT Chiba, Japon JFE STEEL CORPORATION BRIGHT POWER CAPGEMINI 2A Sendai, Japon Sendai, Japon TOHOKU UNIVERSITY Tohoku University Stéphane VAGO Jad OUAISSI 3A 3A Kiyoung KIM Tel Aviv, Israël Roch MIGNOT 2A Carole LIXI Casablanca, Maroc Naama, Algérie BNP PARIBAS LEE JEMIN New Delhi, Inde Indian Institute of Texhnologie Antoine DO JOHNSON CONTROLS INVESTMENT NEXANS NSH WICRESOFT 3A METLIFE Shanghai, Chine Shanghai, Chine Shanghai, Chine TIMOCCO New-York, USA 3A Tom VENTURINI David VAN ISACKER 3A Shanghai, Chine RHODIA ASIA PACIFIC 3A Romain MUSCAT 3A Mathilde ROUCHON 3A Gabrielle MENARD 3A Milena GANDROZ New Delhi, Inde Indian Institute of Technology 2A Marion SANGUINETTI Hong-Kong, Chine Hong-Kong, Chine UST UNIVERSITY OF SCIENCE Hong-Kong, Chine Hong-Kong, Chine Hong Kong, Chine Hong Kong, Chine UNIVERSITY OF SCIENCE University of Science & Tech. AMUNDI HONG KONG LIMITED UNIVERSITY OF SCIENCE 3A Hong-Kong, Chine SODICA ASIA Chloe SOUCHERE New Delhi, Inde Indian Institute of Technology Yoann LECUYER Hue, Vietnam HOSPITAL OF HUE 2A Alexandra MATHIOLON Bogota, Colombie Universidad de Los Andes 3A Imane BELHAJ Singapour Cofely (GDF SUEZ) Pointe noire, Congo SOCOFRAN Léo BRECHIGNAC Calama, Chili 3A CODELCO 3A Jonathan LAVILLE 3A Matthieu CHAPPAZ Cordoba, Argentine Universidad Nacional de Cordoba Santiago, Chili pontifica universidad catolica de chile 3A Benoît DESIR Santiago, Chili pontifica universidad catolica de chile 3A 3A Jérémie ROZENBLUM Boris PAUL 3A Antoine VIVIER Buenos Aires, Argentine Universidad de Buenos Aires 3A Alix OUVRY-VIAL Maud MATRAY Léandre VARENNES-PHILLIT Buenos Aires, Argentine Buenos Aires, Argentine Universidad de Buenos Aires Santiago, Chili pontifica universidad catolica de chile Santiago, Chili pontifica universidad catolica de chile 3A 3A Jean-Maroun TORBEY Universidad de Buenos Aires 3A François VERICEL Pierre ATTARD Victoria, Australie Mylène MATHON MONASH Auckland, NZ Buenos Aires, Argentine Buenos Aires, Argentine Universidad de Buenos Aires UNIVERSITY OF AUCKLAND Universidad de Buenos Aires Santiago, Chili pontifica universidad catolica de chile Répartition des élèves ICM 2e année et 3e année en stage ou parcours académique dans le monde Toute la jeunesse du monde…. ou presque aux Mines de Saint-Étienne ! D es promotions multiculturelles avec un recrutement record d’étudiants internationaux dans notre cursus ICM : 115 élèves étrangers de 20 nationalités différentes apprennent ensemble le métier d’ingénieur et le travail d’équipe, L ’accueil d’étudiants de “nouveaux pays” : HongKong, Argentine, Japon, Corée, U n dispositif d’accueil et d’intégration particulièrement apprécié comprenant un volet parrainage étudiant et un week-end d’accueil ludique en pleine nature co-organisé par les élèves et les permanents de l’École. un gagE pour l’école D ’attractivité et de rayonnement D’ouverture à l’interculturel De pérennité des accords internationaux Un corps enseignant engagé La conclusion ou la consolidation de ses accords internationaux est une priorité pour l’École qui favorise à cet effet : T outes les équipes de recherche sont porteuses de projets en collaboration avec des universités étrangères des plus prestigieuses, parfois parmi les 10 premières du classement de Shanghai et chaque année environ 5 ou 6 mobilités longues (de 3 mois à 1 an) de nos enseignants-chercheurs à l’étranger se concrétisent, D es missions d’envergure auprès de ses partenaires (Hong-Kong, Taiwan, Argentine, Corée, Japon, Brésil, Chili, Liban, Chine, États-Unis, Canada, Pays-Bas…), 3 2 nationalités différentes parmi les doctorants (10 sont en cotutelles de thèse) et 13 nationalités parmi les élèves en Master, L a participation à 13 projets européens de recherche. L’anglais langue de travail Afin d’attirer un maximum de très bons étudiants internationaux, l’École propose une offre de programmes diplômants de niveau Master enseignés en anglais dans ses thématiques de pointe. Par ailleurs, elle s’engage à permettre à tout étudiant en échange de suivre un parcours anglophone. Ces programmes, également ouverts aux étudiants francophones de l’École, sont conçus pour favoriser des partenariats de recherche de haut niveau. Naturellement, une formation en français langue étrangère est dispensée à tous nos visiteurs, étudiants, chercheurs ou professeurs. L’enseignement des langues étrangères assure une ouverture linguistique et culturelle grâce à la diversité de l’équipe professorale (17 nationalités pour 9 langues étrangères). La pédagogie met l’accent sur la responsabilisation et la participation active des élèves par l’intensification des tutorats en binôme ainsi que les cours en petits groupes. Tout au long du cursus ICM, l’élève opère ses propres choix (langues, cours électifs, ateliers de communication…) en fonction de ses centres d’intérêt et de son projet à l’international. Relations avec le monde économique et la société 15 16 Formation Contact Contact Xxxx Xavier / [email protected] Olagne / [email protected] Une offre de formation à l’image de la diversité du monde économique et de ses besoins Formation d’ingénieurs L’École prend en compte et s’efforce d’anticiper la diversité et la variabilité de la demande du monde économique et des entreprises pour proposer une offre large de formations d’ingénieurs clairement identifiée. L’École propose ainsi trois profils d’ingénieurs sur ses sites de Saint-Étienne et de Gardanne : 1- Ingénieur généraliste, “l’Ingénieur Civil des Mines”, grâce à sa culture pluridisciplinaire, son aptitude à appréhender les problèmes complexes, sa capacité à travailler en équipe multiculturelle et son sens de l’efficacité, il saura assumer des fonctions à responsabilité et ce dans tous les secteurs industriels. 2- L’ingénieur technologue du cycle ISMIN : soutenu par des équipes de recherche de pointe en microélectronique, informatique et applications, il saura s’adapter plus généralement au secteur des nouvelles technologies, secteur à forte valeur ajoutée et en constante mutation, en apportant sa créativité et son goût pour le travail en équipe. 3- L’ingénieur d’opération, sous statut salarié (SS), formé en alternance par la voie de l’apprentissage et de la formation continue, selon un modèle d’excellence original, où l’entreprise est acteur et bénéficiaire de la formation de l’élève-ingénieur. Celui-ci est formé pour et par une entreprise partenaire. Il aura acquis pendant sa formation la capacité à intégrer la problématique de l’entreprise et à imaginer et mettre en œuvre les solutions adaptées. Formations par la recherche La qualité et le potentiel des laboratoires de recherche de l’École lui permettent de proposer dix programmes de Master recherche et de former dans dix spécialités différentes des doctorants destinés prioritairement à l’entreprise. Formations professionnalisantes L’École offre également des formations qualifiantes, plus courtes, selon une approche de formation tout au long de la vie (mastères spécialisés, BADGE, etc.). Recrutement/statut Effectifs 2012/13 % H/F % Boursiers % Étrangers Formation AST : admission sur titre SS : statut salarié Ingénieur Civil des Mines (ICM) Saint-Étienne et/ou Gardanne Concours Mines Ponts ou /admis sur titre (AST) statut étudiant 469 74/26 29 % 19 % Ingénieur Spécialisé en Microélectronique, Informatique et Nouvelles technologies (ISMIN) Gardanne Concours Télécom INT ou AST/statut étudiant 235 79/21 44 % 11 % 538 81/19 - - 187 65/35 - - 114 90/10 - 3.5 % Ingénieur Spécialisé en Génie Industriel Saint-Étienne Ingénieur Spécialisé en Génie des Installations Nucléaires (GIN) Saint-Étienne Recrutement sur dossier/SS/ Cursus en alternance Ingénieur Spécialisé en Électronique et Informatique Industrielle (ISFEN) Gardanne Masters Recherche Saint-Étienne ou Gardanne Recrutement sur dossier 66 - - - Formation doctorale Saint-Étienne ou Gardanne Recrutement sur dossier 160 - - - Mastères Spécialisés, BADGE Saint-Étienne Recrutement sur dossier 35 81/19 - 8% Rapport d’Activité 2013 Contact Xavier Olagne / [email protected] Cursus ICM, Ingénieur Civil des Mines L’École forme des Ingénieurs Civils des Mines depuis près de 200 ans. Elle a su constamment anticiper les mutations industrielles et sociétales pour préparer les élèves aux exigences toujours renouvelées des postes de responsabilité au sein des entreprises et du monde économique. Qui sont les Ingénieurs Civils des Mines ? L’Ingénieur Civil des Mines est à la fois : U n cadre dirigeant éclairé et responsable, solidement ancré dans le terrain de l’entreprise et de la société, U n leader innovant et engagé préparé à un contexte mondialisé et en évolution constante, U n ingénieur pluridisciplinaire capable à la fois de gérer et piloter la complexité et si besoin, d’investir un sujet pointu à un niveau d’expert. La pédagogie Les singularités des cursus T rès large palette de cours et d’options couvrant la plupart des métiers et des secteurs d’activité, P rojet éducatif accordant une place centrale aux enjeux du développement durable pour préparer les élèves à être des professionnels informés, conscients et responsables, A pproche intégrée sciences et management : l’Ingénieur Civil des Mines maîtrise les dimensions techniques, économiques, humaines et organisationnelles de son métier, F ormation à la recherche : possibilité d’acquérir une compétence approfondie en R&D par un Master recherche proposé dans chaque option, F orte ouverture à l’international : pratique de 2 ou 3 langues vivantes parmi 7, campus réunissant des étudiants de plus de 20 nationalités, mobilité à l’étranger d’au moins 3 mois, P rès de 25 accords de double diplôme avec des établissements en France et à l’étranger. La 1ère année : consolidation et ouverture Le premier objectif est d’homogénéiser, consolider et élargir le socle de connaissances scientifiques. La 1ère année est aussi un temps de rupture par rapport aux classes préparatoires, avec l’ouverture à de nouvelles formes d’intelligence et la découverte de l’entreprise et des enjeux sociétaux. Les élèves acquièrent les fondements requis en sciences humaines, économiques et sociales et développent leurs compétences en matière de travail d’équipe, communication, gestion de projet, prise d’initiative et esprit critique. La 2e année : expérimentation et approfondissement Au cours de la 2e année, les élèves effectuent un parcours entièrement personnalisé qui leur permet de découvrir des problématiques très différentes par des approches transversales. Par touches et expérimentations successives, ils esquissent leur projet professionnel, approfondissent un domaine spécifique et confortent leurs compétences et connaissances d’eux-mêmes en prenant du recul par rapport aux activités suivies. La 3 année : professionnalisation et autonomie e La 3e année est presque tout entière dévolue aux cours d’option (l’École en propose 9) et aux projets qui leur sont associés. L’option est un champ d’apprentissage privilégié pour aider l’élève à consolider son projet professionnel tout en acquérant l’expertise nécessaire pour crédibiliser celui-ci. Les activités pédagogiques offertes visent clairement à asseoir le développement de l’autonomie. FOCUS 2013 ignature d’un accord de double diplôme S avec l’EMLyon Business school, ecrutement record d’admis sur titres R étrangers en 2e année : 33 étudiants représentant une dizaine de nationalités, émarrage du nouveau format de la filière D médecin-ingénieur en lien avec la faculté de médecine de Saint-Étienne. Grâce à des dons d’anciens élèves, la Fondation I3M.SE soutient des projets de mobilité internationale de haut niveau. C arlos-Javier Riumallo-Herl, chilien, admis sur titre à l’EMSE en 2008 puis titulaire d’un Master of Science de la London School of Economics a commencé un doctorat à la Harvard School of Public Health avec une bourse de 4 000 € de la Fondation, N otre lauréat 2013 est le 4e lauréat de la bourse exceptionnelle de la Fondation I3M.SE, S ofiane Berlat, admis au Stanford Design Program et lauréat 2011, est maintenant Product Design Engineer chez Apple Inc. Formation 17 18 Formation Contact Bernard Dhalluin / [email protected] Cursus ISMIN, Ingénieur Spécialisé en Microélectronique, Informatique et Nouvelles technologies Depuis 10 ans, le cycle ISMIN forme des ingénieurs sur les techniques, produits et services liés aux nouvelles technologies actuelles et celles de demain. Qui sont les ingénieurs ISMIN ? Le cycle ISMIN repose sur une formation orientée vers les métiers de R&D dans les domaines de haute technologie, impliquant une forte sensibilisation à la recherche et à l’innovation. Les postes occupés à la sortie correspondent à ceux de cadres d’études, ingénieurs de développement hardware et/ou software, chefs de projet, ingénieurs produits… dans des domaines d’activité allant de l’informatique haut niveau à la nanoélectronique. Un tiers des contenus est consacré aux techniques de management. La pédagogie 1ère année : les bases scientifiques Les contenus de cette année de tronc commun sont basés sur les fondamentaux des sciences, de l’électronique et de l’informatique mais aussi des techniques de management. Les domaines enseignés étant à fort potentiel d’évolution technique, les contenus pédagogiques ont été construits afin que le futur ingénieur ISMIN puisse maîtriser les technologies actuelles mais aussi qu’il puisse s’adapter rapidement aux technologies du futur. 2e année : approfondissement Le premier semestre est l’approfondissement des fondamentaux de la première année. Le second semestre est entièrement consacré à la réalisation par équipe de 3 ou 4 élèves d’un projet industriel proposé par une entreprise. L’objectif pédagogique est de développer la capacité à travailler en mode projet. 3e année : professionnalisation FOCUS 2013 Lancement du nouveau programme 3e année constitué de parcours professionnalisant : compétences + métier I nternationalisation : en mobilité entrante, nous avons accueilli 7 élèves étrangers. En mobilité sortante, 18 en semestre académique et 13 en stage de fin d’études. ne équipe de 4 élèves a obtenu une aide de U 25k€ pour débuter leur activité de “photos festives” nommée Jolimix dans le cadre du concours 101 projets. P remières rencontres élèves-ingénieurs PME PACA, en collaboration avec CentraleMarseille et Arts et Métiers Paritech. Rapport d’Activité 2013 Le contenu du premier semestre de la troisième année est un tout nouveau programme constitué d’un parcours au choix. Un élève ingénieur choisit une mineure (compétences), une majeure (profession), un cours électif (Master Recherche ou création d’activité) et une semaine d’ouverture professionnelle sur des thématiques techniques. L’année se complète par le stage de fin d’études de 6 mois en entreprise ou en laboratoire. Les singularités des cursus Les contenus des parcours 3e année sont innovants et originaux et s’appuient sur les compétences scientifiques des équipes de recherche du CMP : technologies/supply Chain, électronique pour l’énergie, dispositifs biomédicaux, mobilité/sécurité. Un accompagnement est proposé aux élèves voulant se tourner vers une carrière d’entrepreneur ou de chercheur. Ce cursus se déroule sur le campus provençal de l’École, Site Georges Charpak de Gardanne et profite de la proximité de structures en fort lien avec le monde industriel : un centre de recherche de 90 permanents, une plateforme technologique en R&D et un pré-incubateur accueillant 10 start-ups. Contact Jean-Jacques Pauzon / [email protected] Formations d’ingénieurs sous statut salarié L’École propose 3 cursus de formation sous statut salarié, en formation initiale et continue : L a spécialité “Électronique et informatique industrielle - ISFEN” en partenariat avec l’ITII- PACA en s’appuyant sur les ressources du Centre de Microélectronique de Provence, L es spécialités “Génie Industriel – GI” et du “Génie des Installations Nucléaires - GIN” en alliance avec l’Institut Supérieur des Techniques de la Performance (ISTP). Parmi les Écoles des Mines et des Télécom regroupées au sein du grand établissement d’enseignement supérieur Institut Mines-Télécom, Mines Saint-Étienne représente à elle seule 45 % des effectifs globaux inscrits dans les formations conduites en alternance (apprentissage et formation continue diplômante). Qui sont les ingénieurs de Spécialité ? L’objectif est de former des ingénieurs répondant aux attentes explicites et implicites du monde économique dans une démarche prospective. Ces ingénieurs allient : d e solides capacités conceptuelles permettant de comprendre des systémiques complexes dans des contextes incertains voire instables, a u pragmatisme et au sens de l’action concrète permettant de piloter des projets de progrès, créateurs de valeur pour l’organisation. La pédagogie Le projet pédagogique des formations sous statut salarié s’articule autour : d ’un programme simplifié, lisible et clairement semestrialisé : a cquisition des fondamentaux et intégration en entreprise, e nseignements cœur de métier et pilotage d’un projet industriel, d éveloppement personnel, culturel et prise d’envergure, d ’une solide formation scientifique adossée à la recherche, d ’une ouverture culturelle internationale appuyée sur la réalisation d’une période de mobilité à l’étranger pour 100 % des élèves-ingénieurs, d u développement de valeurs éthiques professionnelles. Les singularités des cursus R ecrutement national et interprofessionnel garantissant la cohérence du niveau des candidats avec le référentiel d’excellence de l’École, F ormations accessibles d’une part par la voie de l’apprentissage pour les jeunes diplômés d’un Bac+2 à caractère scientifique et technique, et d’autre part dans le cadre de la formation continue pour des publics justifiant d’au moins trois ans d’expérience professionnelle, M odèle reconnu par le monde économique. FOCUS 2013 ecrutement du plus grand nombre d’élèvesR ingénieurs en apprentissage à la rentrée 2013 au sein de l’IMT, avec un flux de 208 apprentis (aucun recrutement n’a eu lieu dans la spécialité “Électronique et informatique industrielle”, suite au non-renouvellement du partenariat avec l’ITII PACA), 79 élèves ingénieurs en formation sous statut 7 salarié dans les 3 spécialités GI, GIN et ISFEN, vis favorable rendu par la Commission des A Titres d’Ingénieur pour l’habilitation d’une nouvelle formation de spécialité “Valorisation énergétique”. Le Campus Industriel héberge les spécialités Génie Industriel et Génie des Installations Nucléaires. Formation 19 20 Formation Contacts Karine Rottier / [email protected] Emma Morge / [email protected] La formation continue et les mastères spécialisés BADGE Brevet d’Aptitude Délivré par les Grandes Écoles, accrédité par la Conférences des Grandes Écoles (BADGE) Le BADGE “Management en entreprise” Né d’un rapprochement entre l’École et les branches professionnelles des ciments, matériaux et granulats, le Badge Management en entreprise est opéré par l’ISTP. Public concerné Le BADGE accueille des salariés ayant un niveau d’études bac+2, voire baccalauréat, qui souhaitent valider et/ou consolider leur expérience professionnelle. Le BADGE répond à une demande forte des entreprises de disposer de moyens de renforcement et de reconnaissance des compétences. La pédagogie La pédagogie, centrée sur la situation professionnelle, permet au postulant d’acquérir la prise de hauteur, l’approche conceptuelle et les compétences liées à sa spécialité et à son activité professionnelle. Les singularités du cursus a ccompagnement individualisé par un ingénieurconseil, réel facteur de succès pour l’entreprise, m ise en pratique organisée autour de la conduite d’un projet au sein de l’entreprise ou d’une prise de fonction. Promotion MS EERB 2013 Les Mastères Spécialisés Les Mastères Spécialisés sont des programmes à haute valeur ajoutée permettant aux intégrants d’élargir leur champs de compétences, de compléter ou de valoriser une formation initiale, de faire converger projet professionnel et besoins des entreprises. L’École s’est fixé l’objectif de développer des MS portés par les centres en s’appuyant sur leurs compétences internes. Public concerné Les Mastères Spécialisés s’adressent aux jeunes diplômés en recherche de professionnalisation, aux salariés et à leurs entreprises souhaitant développer une expertise. FOCUS 2013 éflexion sur deux nouveaux BADGES avec l’idée de traR vailler sur l’excellence opérationnelle en lien avec l’Académie de la Performance rojet de Mastère Spécialisé dont le programme de for P mation s’oriente vers des compétences en innovation et design, à l’international. Ce MS développé en anglais, devrait s’appuyer sur une pédagogie innovante inspirée des pratiques comme le “design factory helsinki” écision d’engager la ré-accréditation du Mastère SpéD cialisé Security of Integrated Systems & Applications (SISA), développé en anglais et opéré à Gardanne, en appui sur les compétences de l’Institut Henri Fayol pour la partie software et sur le Centre Microélectronique de Provence (CMP) pour l’aspect hardware. Rapport d’Activité 2013 Le Mastère Spécialisé EERB (Efficacité Énergétique dans la Rénovation des Bâtiments), créé avec le soutien de la société SIEMENS et opéré en partenariat avec l’ENTPE et l’ENISE a accueilli 13 candidats en 2013. La pédagogie Ce MS a bénéficié d’une réforme de l’ingénierie pédagogique avec le renforcement de l’axe de progrès, piloté par Jonathan Villot de l’Institut Henri Fayol. Les candidats du MS participent depuis la rentrée 2013 à la vie de la plateforme Construction 21 “le portail européen des professionnels de la construction durable”. L’École fait également partie du cluster Éco Énergie Rhône-Alpes. Les singularités du cursus C e MS est conduit en partenariat avec l’ENISE et l’ENTPE, N ouveaux intervenants professionnels notamment l’Agence Locale de l’Energie (ALEC42), le cabinet Heliose et un architecte. Contact Christophe Desrayaud / desrayaud @emse.fr Photo Masters Recherche Les Masters Recherche sont des formations adossées à la 3e année des cycles ICM et ISMIN. Ils sont co-habilités avec d’autres établissements d’enseignement supérieur (Université Jean Monnet de Saint-Étienne, Université d’Aix Marseille, notamment). Ces diplômes ont pour objectif de former les élèves-ingénieurs aux métiers de la recherche (doctorat ou recherche développement en milieu industriel). Ils constituent un atout dans le contexte des graduations LMD pour la reconnaissance internationale de nos diplômés ICM ou ISMIN. Ces formations, de niveau Master 2, sont au nombre de 10 en termes de spécialités scientifiques, et se déroulent sur un an en parallèle de la troisième année du cycle ingénieur. M odélisation mathématique et applications, W eb Intelligence, M odélisation, analyse et visualisation des images, S ystèmes territoriaux, aide à la décision, environnement, Ingénierie matériaux procédés : S pécialité IMP Procédés, S pécialité IMP Science et génie des matériaux, S pécialité IMP Mécanique et ingénierie, Microélectronique / dispositif de la nanoélectronique, Génie industriel, Sciences de l’environnement industriel et urbain. Sur les 10 spécialités ouvertes à l’École des Mines, un effectif de 66 étudiants a été admis par une inscription à l’École des Mines en 2012-2013. Cet effectif s’ajoute à celui de l’Université Jean Monnet pour constituer une promotion conséquente au niveau stéphanois de 200 étudiants. Le contenu de ces formations se recoupe partiellement avec la troisième année des cycles ICM et ISMIN mais comporte des cours de spécialisation supplémentaires non requis pour les diplômes de formation initiale. Cette dimension a été prise en compte dans le contexte du projet ICM 2016 qui doit aboutir à la rentrée de septembre 2014. Par ailleurs, le lancement de la vague A d’évaluation qui concerne toutes les spécialités, à l’exception du Master Microélectronique (en vague B avec l’Université d’AixMarseille) a donné lieu à une réflexion sur le devenir des formations Master dont les dossiers d’accréditation seront soumis en septembre 2015. Enfin, la réflexion sur les spécialités de Master à intégrer les opportunités actuelles qui se présentent pour la création de Master ou “Diplôme National de Master” (DNM) au format international dont une spécialité est en cours d’accréditation dans le domaine du “Biomedical Engineering”. Formation 21 22 Recherche Contact Christian Roux / [email protected] Une recherche au service des acteurs économiques de la société L’École des Mines de Saint-Étienne est une école sous tutelle du ministère du redressement productif. C’est dans ce cadre, et plus particulièrement dans celui de l’Institut Mines-Télécom, créé le 1er mars 2012, qu’elle développe son modèle de recherche partenariale au service des acteurs économiques de la société. Elle conjugue enseignement et recherche en s’appuyant sur 5 Centres deFormation et de Recherche orientés par des domaines applicatifs : énergie, matériaux, procédés, santé, électronique et performance industrielle durable. Ces centres sont présentés dans la suite du document : SPIN (Sciences des Processus Industriels et Naturels), SMS (Sciences des Matériaux et des Structures), CIS (Centre Ingénierie et Santé), CMP (Centre Microélectronique de Provence), Institut Henri Fayol. Une présentation spécifique des projets phares de l’École est disponible en pages 6 et 7. La Fondation I3M.SE soutient le projet de chaire “Aortic Lab”. Porté par le Centre Ingénierie et Santé (Professeur Stéphane Avril), il ouvre des perspectives enthousiasmantes dans le domaine des maladies cardio-vasculaires. Les ruptures d’anévrisme de l’aorte tuent aujourd’hui 400 personnes par jour en France. Au mieux, elles sont dépistées lors d’un examen prescrit pour une autre pathologie alors qu’un dépistage systématique est possible. Grâce à une double avancée clinique : dépistage systématique “nouvelle génération” et planification prédictive de l’intervention chirurgicale, le programme de recherche public/privé AORTIC LAB peut marquer une étape décisive dans l’éradication des AAA. Rapport d’Activité 2013 L’efficacité de sa recherche trouve son origine dans un modèle unique en France, des centres de formation et de recherche orientés par la demande en partenariat avec l’association ARMINES. La reconnaissance scientifique de ceux-ci passe par l’association des équipes de ces centres à plusieurs organismes. Dans le paysage français toujours mouvant de l’enseignement supérieur et de la recherche, le rapprochement entre le CEA-Tech, l’Institut Mines-Télécom et ARMINES, constitue un modèle original pour répondre de façon optimale ,sur toute la chaîne de valeur, à la demande industrielle et au transfert technologique des recherches développées dans nos centres. L’activité partenariale de la recherche de l’École des Mines de Saint-Étienne est reconnue par le label Carnot attribué, dès 2006, aux Centres de Formation et de Recherche des Écoles des Mines auxquels sont associés des laboratoires de l’École polytechnique et de l’ENSTA ParisTech : M.I.N.E.S (Méthodes Innovantes pour l’Entreprise et la Société). Ce label a été confirmé en avril 2011. L’activité partenariale de l’École des Mines de SaintÉtienne, en progression constante, atteint 7 M€ pour l’année 2013. L’École est accréditée à délivrer le doctorat au sein de l’École Doctorale 488 “Sciences, Ingénierie, Santé” qui comprend aussi les équipes de recherche de l’Université Jean Monnet et de l’ENI de Saint-Étienne. Dans cette École Doctorale, 46 thèses de doctorat ont été soutenues en 2013. Les doctorants sont financés sur des fonds provenant de diverses origines (notamment 26 % dans un cadre CIFRE, 25 % sur financement EPA et 14 % sur ressources contractuelles). Les principales missions de la recherche L’organisation opérationnelle de l’École est structurée en 5 Centres de Formation et de Recherche (CFR), leurs missions principales sont de : F ormer des ingénieurs et des chercheurs de haut niveau adaptés aux nouvelles données et aux nouveaux enjeux de l’économie et de la société, aptes à exercer des fonctions de responsabilité dans les entreprises, R éaliser une recherche, fortement connectée avec le milieu économique, étroitement impliquée dans la formation et reconnue au niveau national et international, Les missions de formation, de recherche et de valorisation des 5 Centres, via une activité contractuelle (avec Armines et le Carnot M.I.N.E.S) et des collaborations directes avec son environnement académique, se réalisent dans une démarche globale de l’École de : d évelopper les relations entre l’enseignement supérieur et le monde économique pour améliorer la compétitivité des entreprises, d évelopper la coopération internationale en matière d’enseignement et de recherche. S outenir le développement économique par l’accompagnement des entreprises aussi bien dans leurs projets internationaux que dans leurs mutations. Intimement liées, ces missions interagissent. Les enseignants chercheurs, de par leurs vocations, partagent leurs activités entre l’enseignement et la recherche avec le souci permanent de nourrir leurs enseignements des résultats des recherches menées à l’École. Les 5 Centres de Formation et de Recherche interconnectés entre eux, se positionnent dans le paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche par leur intégration disciplinaire dans des UMR CNRS et une équipe commune avec le CEA. Leur structuration orientée par la dimension applicative de la recherche, permet à l’École des Mines d’apporter des réponses ciblées aux problématiques scientifiques, technologiques rencontrées par le monde économique. Disciplines scientifiques et domaines applicatifs des Centres SMS D iscipline scientifique concernée : sciences et génie des matériaux. omaines applicatifs : D transformation de la matière, transport, énergie. SPIN isciplines scientifiques concernées : D énergétique et génie des procédés. omaines applicatifs : énergie et développement D durable, ressources naturelles. CIS D isciplines scientifiques concernées : informatique, mathématiques et systèmes, sciences et génie des matériaux, mécanique et ingénierie, biologie. D omaines applicatifs : santé. Institut Henri FAYOL D isciplines scientifiques concernées : mathématiques et systèmes, économie, management, société, informatique. D omaines applicatifs : développement durable, contenus et services numériques. CMP D isciplines scientifiques concernées : sciences et génie des matériaux, mathématiques et systèmes, électronique et communication. D omaines applicatifs : microélectronique et informatique. Recherche 23 24 Recherche Contact Bruno Léger / [email protected] Institut Henri Fayol L’Institut Henri Fayol, du nom de l’un des pères fondateurs du management moderne, illustre ancien élève de l’École (1841-1925), est centré sur la performance des entreprises et des organisations envisagée dans une perspective de responsabilité sociétale et de développement durable. Vocation : la performance responsable La vision de l’Institut repose sur l’idée que la performance d’une entreprise ou d’une organisation ne peut que se concevoir dans une démarche systémique d’ensemble visant à satisfaire de façon conjointe et pérenne les différents acteurs et parties prenantes, tout en maîtrisant les impacts sur la société et sur l’environnement. Grands thèmes de recherche : une approche pluridisciplinaire L’institut entend proposer des solutions globales au double défi des transformations écologiques et numériques. Le positionnement thématique porte plus particulièrement sur les interactions entre information et organisations, abordées avec un regard pluridisciplinaire : m athématiques appliquées, i nformatique, g énie industriel, s ciences de l’environnement, m anagement et sciences humaines et sociales. Une organisation en 4 départements : Informatique pour les Systèmes Coopératifs Ouverts et Décentralisés (ISCOD) Services et contenus numériques (web, internet, informatique ambiante), éthique. Décision en Entreprise : Modélisation, Optimisation (DEMO) Simulateurs numériques multidisciplinaires, production, planification, lean manufacturing et management. Performance Industrielle et Environnementale des Systèmes et des Organisations (PIESO) Évaluation environnementale, pilotage de chaînes logistiques, systèmes de production orientés service, maîtrise des impacts et des risques industriels. Études sur la Performance, l’Innovation et le Changement en Entreprise (ÉPICE) : Déploiement de la responsabilité sociétale et de l’ISO 26000. Projets pédagogiques Cycle d’Ingénieur Civil des Mines L’Institut Henri Fayol est au cœur du projet de l’École de former des ingénieurs managers pluridisciplinaires de haut niveau. Ses équipes portent la responsabilité de nombreux enseignements : 4 des 6 pôles de tronc commun de 1ère année, 12 modules au choix de 2e année, 5 options en 3e année. Autres interventions : FOCUS 2013 C ursus d’ingénieurs spécialisés : cycle ISMIN et formations sous statut salarié à l’ISTP, I mplication dans 5 Masters Recherche. Distinctions et nominations : Alexandre Dolgui a été élu membre (Fellow) de l’Académie Européenne de management Industriel. Il a été aussi le Président de l’International Program Committee (IPC chair) d’une conférence de l’IFAC “Manufacturing Modelling Management and Control” (455 participants de 59 pays). Olga Battaia a été nommée “Research Affiliate” du CIRP (Collège International pour la Recherche en Productique), devenant ainsi le premier membre français du collège jeune chercheur. Manifestations 7 mai 2013 : inauguration de l’Institut Henri Fayol. 1 À cette occasion, Henry Mitzberg a été fait docteur Honoris Causa de l’Institut Mines-Télécom. 0 et 11 octobre 2013 : journées “Systèmes et 1 Techniques de Production” du GDR MACS du CNRS (215 participants). Rapport d’Activité 2013 I SCOD a participé à l’organisation avec le LHC de la conférence MARAMI, 4e conférence sur les modèles et l’analyse des réseaux : approches mathématiques et informatiques. Projets marquants ans le domaine de l’innovation : projet FInnov en D partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie. eadership d’un projet de recherche sur la LogisL tique Urbaine dans le cadre du projet de recherche ANNONA validé par l’ANR. adine Dubruc a effectué une mobilité internatioN nale à l’Université Libanaise dans le cadre de l’Observatoire franco-libanais de l’innovation durable. e ministère des Affaires Étrangères soutient L financièrement notre projet “Modeling supply chain with dual channels under green environment and uncertainties” avec University of Science and Technology of China. Recherche 25 Contact Stéphane Avril / [email protected] FOCUS 2013 Centre CIS : Ingénierie et Santé L’arrivée de Claire Morin (ingénieur ENSTA / thèse de doctorat à l’École Polytechnique) renforce la thématique “biomécanique des tissus mous”. Les projets de cette nouvelle maître de conférences portent sur le comportement des vaisseaux sanguins et la prédiction des ruptures d’anévrismes. Vocation Domaines d’application La santé personnalisée par des soins adaptés à chaque patient nécessite des solutions à l’interface de l’ingénierie et de la santé. Biomédical (nano médecine, ingénierie tissulaire, biologie et vieillissement), soin (cancérologie, infectiologie), chirurgie (orthopédique, vasculaire, ophtalmologique) et organisation (logistique hospitalière, Silver Economy). Thèmes de recherche et valorisation La biomécanique des tissus mous En particulier biomécanique de l’aorte / détection et traitement des anévrismes. Ce projet stratégique vaut au centre une reconnaissance internationale. CIS est partenaire des leaders européens du textile médical : Ormihl Danet, Medtronic, Covidien, Gibaud, Thuasne, Sigvaris, Oxylane. L’ingénierie des Systèmes de Soins et des Services de Santé Traite l’optimisation du parcours de soin à l’hôpital et en hospitalisation à domicile. À la clé : un projet collaboratif de plateforme hospitalière virtuelle. Projets pédagogiques I CM : modules de 2e année Biologie et Sciences de l’Ingénieur, Ingénierie Biologie Santé option de 3e année : Ingénierie et Santé Depuis 1996 : parcours pharmacien-ingénieur Depuis 2010 : parcours médecin-ingénieur, M asters Recherche : Image, Vision Signal - Génie industriel - Mécanique et Ingénierie de l’École doctorale 488 “Sciences, Ingénierie, Santé“, M Sc. BioMedical Engineering & Design, label de la CGE, dédié à un public anglophone. Partenariats hospitaliers : CHU de Saint-Étienne, de Firminy, Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth, Cancéropôle Lyon Bérard. L’ingénierie des Biomatériaux et des Particules Inhalées Excelle dans l’étude des interactions entre matériaux et cellules, tissus et organes humains. L’accent est mis sur la biotoxicité, la biopersistance des nano et microparticules, pour le traitement du cancer et des infections ORL chroniques. Le CIS travaille sur de nouveaux biomatériaux à visée thérapeutique, comme les substituts osseux. Partenariats industriels : Bionova, NanoH, Osseomatrix, Diffusion Technique Française. Le CIS est membre des pôles de compétitivité Viameca et Lyon Biopôle, des clusters régionaux Sporaltec et ICARE, du Pôle des Technologies Médicales, du Cancéropôle CLARA, de l’IFRESIS, de l’Equipex IVTV. Collaborations avec des entités de l’INSERM pour les sciences du vivant. 26 Recherche Contact Christophe Pijolat / [email protected] Centre SPIN : Sciences des Processus Industriels et Naturels Vocation Le centre SPIN est spécialisé dans les procédés de transformation de la matière et de l’énergie. Son objectif est de contribuer à l’avancée et à la diffusion des connaissances en génie des procédés dans un grand nombre de domaines industriels : énergie nucléaire, gaz-pétrole, matériaux pour l’électronique, nouveaux matériaux de construction, pharmacie, biomatériaux, environnement et développement durable, sécurité industrielle… Thèmes de recherche : “De la particule aux réacteurs” Le centre SPIN s’intéresse à la réactivité des solides dans des systèmes hétérogènes (liquides-solides-gaz), les modélisations de ces systèmes permettant le passage des étapes élémentaires des réactions physico-chimiques aux procédés industriels ou naturels. L’ensemble se retrouve dans les 3 thématiques de recherche : “ Procédés, Poudres, Interfaces, Cristallisation et Écoulements“ qui intègre la durabilité des énergies fossiles, les matériaux biosourcés, la synthèse de nanoparticules, ainsi que la mise en œuvre des poudres (Laboratoire Georges Friedel), “ Procédés et Réactivité des Systèmes Solide-gaz, Instrumentation et Capteurs” prenant en compte la modélisation multi-échelle des réacteurs hétérogènes, la réactivité des systèmes multi-matériaux et côté applicatif l’intensification des procédés et l’instrumentation (Laboratoire Georges Friedel), “ Géosciences-Environnement” avec la liaison entre les problématiques de surface (hydro-systèmes complexes et transferts eau-sols-plantes) et celles des sous-sols (UMR Environnement, Ville et Société). Principaux domaines applicatifs L’énergie constitue le domaine d’application central des activités. Pour la filière pétrole/gaz, la mise en œuvre des hydrates de gaz pour la séparation et séquestration du CO2, ainsi que la climatisation, donnent lieu à des partenariats avec l’IFPEN, Total, GDF-Suez… Pour la filière nucléaire, les problématiques de corrosion de gaines de combustibles et de modélisation des transformations du combustible sont traitées en partenariat avec le CEA, AREVA, l’IRSN… Les procédés industriels mettant en œuvre des solides pulvérulents se retrouvent dans des domaines très variés tels que la santé (comprimés), les matériaux du bâtiment (ciments, liants hydrauliques, composites bois-ciment), les céramiques techniques (fusibles électriques) en relation avec des partenaires tels que Seppic, Calcia, Lafarge, Solvay, Kerneos, CEA ou encore Mersen. Le contrôle des procédés et des émissions polluantes donne lieu à une forte activité sur le développement de Rapport d’Activité 2013 capteurs de gaz en relation avec des équipementiers et constructeurs automobiles et des industriels du domaine de la chimie : Renault, PSA, Electricfil, Meas, Arkema, Solvay, Bluestar… Les activités en Géosciences sont conduites en partenariat avec l’industrie (IFPEN, Total, Harsco) ou des institutions publiques (BRGM, IRSTEA, ADEME, ONEMA, Agences de l’eau) avec un champ applicatif interdisciplinaire : gestion des ressources en eau, de l’énergie et des géo-réservoirs, valorisation des déchets industriels, réhabilitation des friches industrielles et des sites pollués, risques naturels, ou encore développement durable. Projets pédagogiques Le centre SPIN intervient dans l’ensemble du cursus Ingénieur Civil des Mines, avec des implications sur le pôle physique de 1ère année, sur les axes techniques en 2e année (procédés, énergétique, instrumentation, méthodes de caractérisation, processus naturels, systèmes industriels, physique), en tant que responsable de l’option de 3e année “Procédés et Énergies”, ainsi que dans les Masters Recherche “Ingénierie des Matériaux et Procédés” (spécialité Génie des Procédés), “Systèmes Territoriaux, Aide à la Décision et Environnement“ et “Images”. FOCUS 2013 Le projet DENOPI est un projet d’Investissement d’Avenir “Recherche en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection” porté par l’IRSN. Il fait suite à l’accident de Fukushima et la vulnérabilité des tubes combustibles en alliage de zirconium entreposés dans les piscines de désactivation des réacteurs. Le Centre SPIN fait partie du GIS Zone Atelier Bassin du Rhône, groupe de centres de recherche focalisé sur les hydro-systèmes dans le bassin du Rhône. Les thématiques sont : changement climatique et des ressources, transferts thermiques entre les fleuves et les nappes phréatiques (en partenariat avec l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, EDF et l’Office national des milieux aquatiques, ONEMA). Total et le centre SPIN poursuivent leur collaboration sur la prévention du bouchage des conduites pétrolières. Le projet Archimède 3 a pour objectif d’apporter une nouvelle compréhension sur le processus de cristallisation en écoulement dans un pipeline. Les expérimentations sont réalisées sur la boucle de circulation Archimède du centre SPIN (conduite de 30 m en horizontal et 12 m en vertical). Contact David Delafosse / [email protected] Centre SMS : Sciences des Matériaux et des Structures Vocation : “Materials by Design ” Le centre SMS conduit une recherche de pointe en mécanique et en science des matériaux. Il adopte une démarche dite “Materials by Design” dans laquelle la compréhension des mécanismes physiques est un levier pour l’innovation et la création de valeur. Il valorise ses recherches et forme ingénieurs et docteurs pour les industries de l’énergie, des transports, des nanotechnologies et pour la création industrielle. Grands thèmes de recherche : Le centre SMS constitue la plus grande partie de l’Unité Mixte de Recherche CNRS/EMSE “Laboratoire Georges Friedel”. Trois équipes de recherche développent des projets structurants et émergeants. Les premiers constituent le cœur de leur activité scientifique et de leur reconnaissance internationale. Les seconds résultent de redéploiements de compétences ou de croisements interdisciplinaires et explorent de nouveaux domaines à fort potentiel de développement. É quipe Mécanique des Procédés d’Élaboration directe : modélisation, procédés d’élaboration des composites bio-sourcés et biodégradables, É quipe Physique et Mécanique des Matériaux : transformation des matériaux métalliques et microstructures, projet “Analyses multiphysiques locales”, É quipe Surfaces, réactivité et fonctionnalisation (commune avec SPIN) : vieillissement et dégradation sous l’effet de l’environnement, “Ingénierie de la perception” des matériaux (projet phare “Matériaux pour le Design et la Création Industrielle”). Principaux domaines applicatifs Dans le domaine de l’énergie, nous étudions la durabilité des matériaux utilisés pour la production et le transport des énergies (partenaires principaux : AREVA NP, Arcelor Mittal). Dans celui des transports, l’allégement des structures pour un transport “énergétiquement efficace” (partenaires principaux : Groupe SAFRAN, Aubert et Duval). Nos activités dans le domaine des nanotechnologies concernent les “analyses multiphysiques locales” et les nano-composites fonctionnels (partenaires principaux : STMicroelectronics, EDF). À destination des industries créatives, nous développons une R&D en ingénierie des matériaux tournée vers la pratique professionnelle des Designers Industriels (partenaires principaux : RCP Sensolab, Renault). Projets pédagogiques : des formations innovantes et internationales Le centre SMS a la responsabilité des enseignements en matériaux et mécanique du cycle Ingénieur Civil des Mines. FOCUS 2013 Arrivée à Saint-Étienne d’un FIB (Focused Ion Beam), qui permet, par découpe ionique, de sonder la matière aux échelles ultimes. Mathieu Lenci, ingénieur de recherche dans le centre SMS, a coordonné ce projet. Cet instrument scientifique du meilleur niveau mondial, d’une valeur supérieure à 1M€, est en phase de réception et les premières études débuteront en 2014. Reconnaissance internationale pour le projet “Design et Création Industrielle” : l’analyse sensorielle dans la boîte à outils des designers italiens. L’analyse sensorielle est née il y a cinquante ans des besoins de contrôle qualité dans l’industrie agro-alimentaire. Elle a été transférée au début des années 2000 dans l’industrie automobile, avec l’objectif de formaliser les sensations visuelles et tactiles associées aux matériaux d’habitacle. Patrizia d’Olivo, étudiante du Master “Design & Engineering” du Politecnico de Milan a écrit son mémoire au Centre SMS en 2012. Mémoire distingué par l’Association italienne de Design Industriel puis présenté à l’automne 2013 au musée du design “La Triennale” à Milan. L’option “Mécanique et Matériaux” est coordonnée avec trois parcours de Master Recherche (“Materials Science and Engineering” , “Mécanique et ingénierie”, “Surface and Interface Science and Engineering”) dont deux, anglophones, diplôment plus de 50 % d’étudiants internationaux. Le centre est co-concepteur et co-opérateur du Master “Prospectives Design” de l’Université Jean Monnet. Cette formation pluridisciplinaire en technologie, business et design est unique en France. Recherche 27 28 Recherche Contact Stéphane Dauzère-Pérès / [email protected] Centre Microélectronique de Provence Vocation Le CMP, créé en 2003, est un centre de formation et de recherche technologique implanté au sein du pôle microélectronique PACA. L’activité de recherche, qui se développe autour d’intérêts industriels régionaux, a une visibilité internationale et s’ouvre à des domaines émergents tels que la bioélectronique et l’électronique imprimée. Le CMP est membre actif du pôle de compétitivité Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) et héberge la plateforme partenariale R&D Micro-PackS. Grands thèmes de recherche Les quatre départements de recherche SAS (Systèmes et Architectures Sécurisés), PS2 (Packaging et Supports Souples), SFL (Sciences de la Fabrication et Logistique) et BEL (Bioélectronique) développent des travaux de recherche académiques et appliqués sur les thèmes ci-dessous : c onception et caractérisation de circuits intégrés et systèmes sécurisés, é lectronique sur support flexible, électronique imprimée s ciences de la fabrication et logistique pour la microélectronique, technologies communicantes dans les processus logistiques, i nterfaces neuronales, biocapteurs, biosystèmes. Ces travaux s’appuient sur de nombreux partenariats académiques nationaux et internationaux : organismes de recherche (INRIA, CEA, CEA-Liten, ONERA, CNRS…), écoles et universités françaises (Université Aix-Marseille, ENS, Centrale Paris…), ainsi que d’une quinzaine d’universités étrangères prestigieuses (Bristol, Hagen, MIT, Stanford, Lausanne, etc…). Principaux domaines applicatifs La recherche applicative s’appuie sur de nombreux partenariats industriels dans des projets nationaux ou européens, avec en particulier les entreprises STMicroelectronics, Gemalto, Inside secure, Cassidian, Infineon, Invia, Morpho, Crocus Technology, Eurocopter, Freescale, Starchip, EADS, SNCF, Tagsys-RFID, Nexcis, Soitec et Cityway. Le CMP héberge la plateforme technologique partenariale Micro-PackS, première structure R&D nationale en matière d’assemblage de micro-technologies intégrant des préoccupations sécuritaires. Micro-PackS est dotée de moyens scientifiques et techniques conséquents ouverts à la mutualisation publique/privée, avec un parc d’équipements de 10 M€ sur plus de 700 m2 de salle blanche. Micro-PackS regroupe une vingtaine de partenaires : grands groupes, PMEs, startups et académiques. Rapport d’Activité 2013 Projets pédagogiques Le CMP est impliqué dans les formations initiales (cycle ISMIN et cycle ICM) et formations sous statut salarié (cycle ISFEN), ainsi que les Masters Recherche MINELEC (Micro & Nanoélectronique) et Génie industriel, et assure la responsabilité de la commission formation du pôle SCS. En 2013, le CMP a conduit, avec l’aide de la Direction de la Formation, la réforme de la 3e année du cycle ISMIN, en proposant 4 spécialités adaptées aux besoins des industriels. Par ailleurs, un premier track international en “Information Technologies and Supply Chain” devrait démarrer en septembre 2014. FOCUS 2013 e département BEL a publié deux articles dans L la prestigieuse revue “Nature Communications” sur la conception de transistors organiques innovants et leur mise en œuvre dans l’enregistrement de signaux neuronaux. a conférence internationale IPSO (Innovative L Printed Smart Objects) a été organisée par les départements PS2 et BEL avec l’association ARCSIS les 28 et 29 novembre 2013. Elle a réuni une centaine de participants sur le thème de l’électronique imprimée. e workshop PHISIC 2013 (Workshop on PracL tical Hardware Innovations in Security Implementation and Characterization - composants sécurisés vis-à-vis des attaques matérielles) a été organisé par le département SAS les 13 et 14 juin 2013 (plus de 100 participants). e département SFL a organisé 5 nouvelles jourL nées d’échange en 2013 (plus de 30 depuis 2006) avec les sites de Rousset et de Crolles de STMicrolectronics. Depuis leurs origines, ces journées ont permis de démarrer notamment trois projets européens. a salle blanche a été étendue de 560 m2 à L 720 m2, avec la création de trois laboratoires en classe 10 000, d’un laboratoire de préparation d’échantillons et d’un local de stockage central de produits chimiques. Chiffres clés 29 Données clés de la recherche CIS CMP FAYOL SMS SPIN Total Centres Effectif total des personnels présents au 01/01/2014 dans les centres (personnels permanents et non permanents, mis à disposition, doctorants inscrits à l’École) 51 98 87 85 83 404 Dont effectif total des personnels permanents 23 38 43 51 53 208 Dont effectif total des personnels non permanents 28 60 44 34 30 196 Chercheurs 0 6 1 3 0 10 Enseignants 0 4 0 0 0 4 Enseignants chercheurs 17 17 33 21 26 114 ITA 10 25 14 32 30 111 Post Doctorants 2 10 3 0 1 16 Doctorants inscrits à l’École à la rentrée 2013/2014* 22 36 36 31 26 163 Doctorants encadrés 35 43 46 36 31 191 Thèses soutenues en 2013* 8 6 7 12 10 46 Personnels titulaires d’une HDR** présents au 01/01/2014 8 11 11 13 15 58 Nombre de publications de rang A (AERES) en 2013 35 29 58 40 37 199 Ressources dédiées à la recherche hors investissement en Keuros (dotations École/contrats de recherche publics et privés/Contrats européens/ARMINES/CNRS) 431 2685 746 1265 1445 6572 % en montant des contrats privés 34 % 21 % 31 % 44 % 26 % 29 % % en montant des contrats européens 3% 22 % 7% 4% 12 % 13 % Investissement recherche 2013 en Keuros (École et ARMINES) 64 646 3 42 82 837 Répartition de l’effectif des personnels permanents et non permanents présents au 01/01/2014 191 Les données financières sont basées sur le chiffre disponible en février 2014 * L’École inscrit quelques doctorants de l’École des Mines d’Alès (laboratoire LGEI intégré à l’École Doctorale) ** HDR : Habilitation à Diriger les Recherches 30 Chiffres clés Éléments budgétaires NATURE DES MOYENS Moyens alloués par le Ministère de Tutelle (Redressement Productif) Subvention de fonctionnement Subvention d’investissement (dont transfert via CAF) Subvention pour le personnel contractuel de recherche Masse salariale personnels titulaires Bourses élèves ingénieurs Indemnités d’enseignement Ressources propres de l’établissement en k€ sans construction, sans amortissement (EPA) en k€ avec construction, sans amortissement (EPA) Construction Site Georges CHARPAK 27 758 27 798 40 4 078 4 078 0 529 569 40 9 836 9 836 0 11 373 11 373 0 637 637 0 1 305 1 305 0 21 923 26 123 4 199 Produits scolaires (y compris mastères) 591 591 0 Bourses séjour élèves à l’étranger (Socrates, Région, Département) 298 298 0 Bourses élèves chercheurs (Cifre, Ademe…) 2 937 2 937 0 Prestation de service, formation continue, formation par apprentissage et colloques 7 186 7 186 0 Subventions des collectivités et organismes publics (fonctionnement et investissement) + recette contractuelle 6 938 6 957 19 Taxe d’apprentissage 639 639 0 Divers produits de gestion 790 790 0 0 Produits financiers 1 1 264 264 9 9 0 2 271 6 451 4 180 49 681 53 920 4 239 Charges de personnel (hors élèves-chercheurs) 26 800 26 800 0 dont personnel contractuel 15 427 15 427 0 dont personnel titulaire Produits exceptionnels Accession à la propriété, cautionnements Reprise sur provisions, fonds de roulement et report de crédits Total NATURE DES CHARGES 11 373 11 373 0 Indemnités d’enseignement 1 305 1 305 0 Rémunérations élèves chercheurs 4 362 4 362 0 Bourses élèves ingénieurs 637 637 0 Bourses pour séjour à l’étranger 300 300 0 11 940 11 940 0 2 004 4 277 2 273 47 349 49 622 2 273 Dépenses de fonctionnement (hors salaires) Dépenses d’investissement Total Le montant élevé des reports est lié aux opérations de constructions en cours (2e phase du Site Georges CHARPAK et Bâtiment CIS) Rapport d’Activité 2013 31 Âge moyen du personnel permanent = 44.8 ans Âge moyen de départ à la retraite = 63 ans Chiffres clés du bilan social 63 % de personnel scientifique 35 % de femmes 35 % de personnel ministère 4 % de personnel handicapé 12 % de personnes de nationalité étrangère représentant 27 nationalités différentes Répartition globale Taux de promotion du personnel = 9,5 % avec une durée moyenne entre 2 promotions = 5 ans Effectif total (avec MAD et doctorants) 418 Hommes Femmes 270 (65 %) 148 (35 %) Scientifique Technique Administratif 262 (63 %) 59 (14 %) 97 (23 %) Ministère EPA (décret 2000) IMT MAD 148 (35 %) 165 (39 %) 76 (18 %) 29 (7 %) Catégorie A Catégorie B Catégorie C 299 (72 %) 107 (26 %) 12 (3 %) Cette année 3.6 % de la population scientifique ont effectué une mobilité internationale ou industrielle d’une durée moyenne de 5 mois. Les plafonds d’emploi sont les suivants : en 2013 : 184 ETP EPA + 143 ETPT ministère soit un total de 327 emplois. Répartition des agents selon leur statut % 7% Agents fonctionnaires 33 137 Agents CDD Doctorants salariés 7% 13 % 29 56 Effectifs contribuant aux missions de l’École Agents EPA/IMT CDI 6% Personnel ARMINES Personnel ISTP % 33 % 333 165 27 14 % 137 29 550 vacataires contribuent également aux missions de l’école. Formation 148 211 241 4 29 MAD (Mis à Disposition) Total 376 418 Total 161 Contractuels (EPA + IMT) MAD Ministère doctorants Effectifs non permanents Nbre de formations * permanents Statut Répartition par filière Scientifique 140 41 56 25 262 Technique 48 8 3 59 Administrative 86 10 1 97 Total 274 59 29 418 * Les agents peuvent avoir suivi une ou plusieurs actions de formation au cours de l’année considérée. 56 55 % Doctorants inscrits à l’École Personnel mis à disposition 37 5% Agents École des Mines 472% MAD 59 Chiffres clés Quelques chiffres 2013 158 Cours Fauriel CS 62362 42023 Saint-Étienne cedex 2 Tél. : +33 (0)4 77 42 01 23 - Fax : +33 (0)4 77 42 00 00 I N S P I R I N G I N N O VAT I O N I I N N O VA N T E PA R T R A D I T I O N Crédits photos : atelier bidule, Bruno Amsellem, Agence Contexte, Gilles et Bernard Michelou, As de Cœur, Photupdesign - Hubert Genouilhac, Saint-Étienne métropole, Sarah Chambon, 4vents Photographie aérienne. Délégation à la communication, mars 2013. SAINT-ÉTIENNE