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musiques du monde
Vendredi 5 août – 21h30 – Jardin Raymond VI – 11€ et 8€ (réduit)
(Repli, en cas d’intempéries, à la Halle aux Grains)
KANAZOÉ ORKESTRA INVITE… DOBET GNAHORÉ
Miriya (création)
KANAZOÉ ORKESTRA
SEYDOU DIABATÉ dit "KANAZOÉ", balafon, goni, chant
ZAKY DIARRA, chant
MAMADOU "MADOU" DEMBÉLÉ, balafon, goni
MARTIN ETIENNE, sax
ELVIN BIRONIEN, basse
STÉPHANE PERRUCHET, percussions
LAURENT PLANELLS, batterie
Invitée :
DOBET GNAHORÉ, chant, percussions
@DR
@Nicolas Baret
Kanazoé est reconnu par ses pairs, à travers toute l’Afrique mandingue, comme le jeune génie du
balafon, tant pour ses prouesses techniques, que sa créativité et sa musicalité ! Quand il chante ses
textes, c’est en langue dioula, évoquant la famille, l’amour, la société, le rôle de la musique. Après
avoir collaboré avec, entre autres, Harouna Dembélé, Badje Tounkara et Abou Diarra, il a rassemblé
autour de lui une équipe de musiciens du cru, rompus aux sons métissés pour créer le Kanazoé
Orkestra. C‘est l’histoire d’un griot voyageur qui, lors de son exil, puise le son dans la tradition et le
magnifie dans la rencontre. Ses baguettes deviennent invisibles tant elles bondissent sur son
xylophone aux notes bien aiguisées. Les mélodies viennent de loin, elles ont cheminées. Bien
accompagné, il exulte ! La virtuosité de l’artiste et l’élan festif sont les deux clefs de voûte de ce projet.
Une musique à la fois dansante, musclée et émouvante. Ils invitent ce soir la superbe chanteuse,
danseuse et percussionniste ivoirienne, Dobet Gnahoré.
SEYDOU DIABATÉ dit "KANAZOÉ", balafon et chant
Dans la pure tradition mandingue, c’est avec son père Go Siriki Diabaté, musicien griot, qu’il a appris
le balafon, dans son village. Lors du décès de ce dernier, il s’est rendu à Bobo-Dioulasso où il est
devenu l’apprenti du grand Soungalo Traoré.
Très vite, il s’est distingué comme son meilleur accompagnateur, puis, il est devenu le second soliste
de l’équipe, pour finalement reprendre le flambeau du maître.
Il a ensuite développé son jeu et son style dans les fêtes rituelles : mariages, baptêmes, funérailles et,
dans les cabarets de Bobo-Dioulasso (cantines où l’on boit la bière de mil et où l’on danse sur des
rythmes d’instruments traditionnels). Puis, il a étendu son horizon musical et s’est inspiré de cette
nouvelle liberté d’expression dans le jeu du balafon…
Il a joué et enregistré aux côtés des groupes : Landaya avec Zoumana Dembélé (CD Burkina Ka Di),
Parissi avec Harouna Dembélé (CD Landa), Les Cinq Frères avec Louis Sanou, (CD Lonta Ti Ban) et
Percussion Mania, avec son cousin Mamadou Diabaté (CD Kanuya).
Il se produit aux côtés de : Harouna Dembele (Parissi), Abou Diarra (Abou Diarra), Badjé Tounkara
(Badjé Tounkara Trio)
En Europe, il tourne énormément dans les plus grands festivals de world music avec Percussion
Mania. Il a remporté avec ce groupe le premier prix des Austrian World Music Awards 2011 et le grand
prix Lamissa Bengaly du Triangle du Balafon 2012 à Sikasso.
ZAKY DIARRA, chant
Zaky Diarra est griot (dépositaire de la tradition orale, musicien et poète de l’Afrique de l’Ouest), né
d’une famille de nomades griots d’ethnies Bwaba dont les racines se situent au Mali et au Burkina
Faso.
Auprès de son père Sidiki Diarra, maître du tama (tambour de parole), Zaky joue du balafon et des
percussions et sillonne le Burkina.
Il rencontre la musique traditionnelle des Dozos (chasseurs), qui lui transmettent leurs savoirs et
l’initient à la pratique et à la fabrication de la harpe luth (n’goni) qu’utilisent ces griots.
Aujourd’hui, Zaky est musicien-chanteur et compose ses propres musiques plus actuelles et
métissées avec des instruments occidentaux. Mais il conserve cette tradition des musiques des
chasseurs d’Afrique de l’Ouest. Le n’goni est son instrument idéal, et accompagne parfaitement sa
voix profonde et chaleureuse.
MAMADOU "MADOU" DEMBÉLÉ, balafon, goni
Mamadou est né au Burkina Faso dans une famille griot. Dès son plus jeune âge, il a débuté son
initiation rigoureuse à la musique dans sa famille. Mamadou devient un multi-instrumentiste hors pair
(flûte peuhl, djembé, balafon, n’goni, chant…auteur et compositeur).
Il a travaillé avec des grands noms de la musique comme Mama Kouyaté, Flora Devi, Hassan
Kouyaté, la troupe Wamde, le groupe AGTB et le groupe Dialolo et il a participé à de nombreux
événements prestigieux au Burkina Faso et en France.
Après avoir joué dans plusieurs groupes de musique, une idée fixe s’impose à lui : la musique
traditionnelle mandingue, le blues, le jazz, l’afro beat, le reggae doivent être mêlés. Depuis son arrivée
en France (fin novembre 2010), du côté de Toulouse, il travaille cette idée activement.
MARTIN ETIENNE, sax
Titulaire d’une licence de musicologie option jazz, il a étudié au Conservatoire national de Toulouse
en composition électro-acoustique et a joué dans de multiples formations, allant du jazz moderne à
l’électro, se découvrant un intérêt pour la musique africaine et le reggae. Il a ainsi multiplié les projets
avec des artistes d’Afrique de l’Ouest (Yéléna, Yaya Dembélé…) et s’est rendu en 2010 en Côte
d’Ivoire pour tourner avec l’artiste Senykan (dont il a réalisé l’album à Toulouse). Composer, mixer et
jouer, en s’adaptant aux différentes formes et styles musicaux ont toujours été des valeurs d’une
importance capitale dans le développement de sa musique.
ELVIN BIRONIEN, basse
Il commence son approche instrumentale à l’âge de 6 ans avec le piano, puis se tourne vers les
percussions.
C’est seulement à l’âge de 13 ans qu’il commence la basse électrique, en autodidacte durant 4 ans,
puis rentre en 2003 à l’école Music Halle de Toulouse en cycle professionnel pendant 2 ans, avec
entre autres les enseignants Abdou Salim, Tonton Salut, Pierre Dayraud et Léon Parker.
Outre ses projets, il multiplie ses expériences et collaborations musicales dans de nombreux styles
allant du jazz, de la musique traditionnelle africaine, du Maghreb, en passant par tout le bassin
caribéen : biguine, salsa, reggae dance hall. Il s’enrichit en collaborant avec de nombreux artistes et
en participant à des concerts en France et à l’étranger.
STÉPHANE PERRUCHET, percussions
Autodidacte, il débute les percussions lors d’un voyage de 2 ans en Afrique de l’Ouest (principalement
Burkina-Faso et Sénégal) puis, à son retour en France, il s’intéresse à d’autres styles de musique.
Percussionniste polyvalent et éclectique, passionné de musiques traditionnelles aussi à l’aise dans le
jeu des tambours batas cubains que dans celui des dunumbas mandingues, il joue dans des projets
allant de la musique capverdienne à l’électro-funk en passant par l’afro-beat et la musique des
Caraïbes.
Il a notamment collaboré avec Mario Lucio, Tcheka, Dalia Negra, Yéléna, Zingabé…
Il apporte sa palette de couleurs sonores au septet.
LAURENT PLANELLS, batterie
Laurent a commencé la batterie à l’âge de six ans. Il a étudié au conservatoire et est titulaire d’un D.E
de jazz option batterie.
Depuis 2003, Laurent jongle avec le métier de professeur de batterie et de musicien, sur scène et en
studio.
Sur scène, il joue dans de nombreuses formations jazz par exemple avec le pianiste Rémi Panossian
et comme leader dans le groupe Ka-tet. En 2014, il accompagne le Big-Band 31 et Richard Galliano.
Il se familiarise avec les styles actuels comme le rock, la pop, le reggae, le hip-hop, la musique
cubaine, brésilienne et africaine. Il accompagne sur scène Emmanuel Djob, Rita Macedo, Amandine
Bourgeois et joue avec Anakronic Electro Orkestra. Dans le même temps, il enregistre plusieurs
dizaines d’albums avec des artistes nationaux et internationaux.
Depuis 2009, à l’occasion de longs séjours en Afrique, il enrichit ses connaissances dans les
musiques traditionnelles et folkloriques de l’Ouest du continent. Il enregistre avec de nombreux
artistes comme Iba Diabaté ou Baba Salah et se produit lors de cérémonies traditionnelles ou de
concerts avec des artistes tels que qu’Alou Sangaré et Cheick Tidiane Seck ou plus récemment le
groupe Ezza.
DOBET GNAHORÉ, chant, percussions
Chanteuse, danseuse et percussionniste ivoirienne, Dobet Gnahoré a hérité de la force des traditions
Bété de son père Boni Gnahoré, chanteur et maître percussionniste. Dobet a été formée aux arts de la
scène au sein de la Compagnie Ki Yi Mbock d’Abidjan, dirigée par Werewere Liking. Elle y rencontre
en 1996 Colin Laroche de Féline, guitariste français venu s’imprégner des musiques panafricaines qui
sera le guitariste du Ki Yi pendant trois ans et avec qui elle compose ses premières chansons.
Après un passage dans la célèbre compagnie de danse Tché Tché en 1999, elle s’installe en France
où elle forme avec Colin le duo Ano Neko, qui signifie en langue Bété "Créons ensemble".
2000, avec les conseils et le soutien de Ray Lema et Lokua Kanza, elle enregistre sa première
maquette à Paris et commence à tourner en France.
2001, Dobet fait un passage remarqué au MASA à Abidjan, avant d’enregistrer 8 titres, sous la
direction artistique de feu Marcellin Yacé qui sera tué lors de la tentative de coup d’état en 2002.
2003, le projet artistique se recentre sur le nom de Dobet Gnahoré et le duo intègre de nouveaux
musiciens (basse et percussions).
2004, le label Contre Jour produit son premier album Ano Neko, pour faire le lien avec l’histoire de
Dobet et Colin.
2006, Dobet participe au projet Acoustic Africa avec Habib Koite et Vusi Mahlasela et tourne en
Europe, aux USA et en Afrique.
2007, sortie du deuxième album, Na Afriki (mon Afrique).
2009, Dobet est invitée par Angelique Kidjo pour un hommage à Myriam Makeba avec Rokia Traoré,
Asha, Ayo, Sayon Bamba et Vusi Mahalasela.
2010, en janvier, Dobet remporte un Grammy Award avec la chanteuse américaine India Arie qui a
repris une de ses chansons, Palea, qui figure sur l'album Na Afriki.
Deux mois plus tard, Dobet sort son troisième album, Djekpa la you (Enfants du monde) et continue
de parcourir le monde avec à ce jour pas moins de 700 concerts, donnés sur les 5 continents.
2012, Dobet participe à un nouveau projet Acoustic Africa 3 avec Manou Gallo et Kareyce Fotso. Ce
projet a été proposé en tournée en Afrique de l’Ouest, aux USA (2012) et l’europe au cours du
printemps et de l‘été 2013.
2014, Sortie du 4ème album Na Drê (Mon cœur)
La musique de Dobet Gnahoré est un savoureux mélange de sonorités panafricaines urbaines et
traditionnelles. Sur scène, sa voix et son charisme, nourris de plusieurs années de travail théâtral et
chorégraphique font l'unanimité auprès du public. Elle chante en différentes langues africaines : bété,
fon, baoulé, lingala, malinké, mina, bambara, swahili, xhosa ou wolof. Elle évoque les affres et les
plaies, les richesses et les espoirs de l’Afrique, mêlant les langues et les rythmes de ce continent
qu’elle chérit. Avec énergie, drôlerie, douceur, colère ou ironie... « Une voix des profondeurs de l’âme,
une présence scénique ensorcelée, Dobet nous embarque à nouveau pour un sacré voyage ! »