réforme territoriale - CGT des Territoriaux du Tarn
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réforme territoriale - CGT des Territoriaux du Tarn
RÉFORME TERRITORIALE Le plus grand plan social de licenciements de l’État ! Le Service public s’est développé dans le cadre national de la République et de ses principes fondateurs : égalité d’accès pour chaque citoyen, proximité avec les usagers, neutralité, principe de libre administration et d’autonomie financière, pour répondre aux besoins de tous. Ce Service ne peut être rendu que par des agents fonctionnaires : indépendants face au pouvoir politique et sous couvert de leur statut. La loi de janvier 2014 a d’ores et déjà remis en cause ces principes fondateurs et les deux projets de Loi actuellement en discussion au parlement visent à achever la dislocation du service public républicain. CE PROJET EST BASÉ UNIQUEMENT SUR LA DOCTRINE LIBÉRALE : compétitivité économique, rationalisation des structures et des personnels, austérité budgétaire Le profit devient la règle au détriment de l’égalité républicaine, de la cohésion sociale et de l’amélioration des conditions de vie des populations démunies. LE DÉMANTÈLEMENT DE LA RÉPUBLIQUE EST ORCHESTRÉ DE DEUX MANIÈRES : > Par la restructuration des collectivités et la disparition programmée des communes qui sont vidées de leurs pouvoirs, de leurs compétences et de leurs moyens d’action au profit d’une intercommunalité généralisée (création des métropoles, élargissement de périmètres des intercommunalités, nouveaux transferts de compétences). Cette forme d’organisation éloigne la population des centres de décision et de gestion des services publics. > Par l’instauration d’une « foire aux compétences » : la Conférence Territoriale de l’Action Publique (CTAP), instituée dans chaque région, censée clarifier la répartition des compétences entre collectivités. C’est au sein de cette nouvelle institution que les élus pourront déterminer entre eux la répartition des compétences sans avoir recours à la loi et dans un total déni de démocratie et de dialogue social. L’organisation, la répartition et la gestion des compétences, des politiques et des services publics seront différentes d’un territoire à l’autre. L’égal accès de la population aux services publics n’est plus garanti. QUELLES CONSÉQUENCES POUR LES AGENTS ? La mobilité forcée s’opère de deux manières : > Dans le cadre des transferts ou des délégations de compétences : transfert obligatoire et/ou mise à disposition de service entrainant le transfert d’office ou la mise à disposition d’office pour les personnels exerçant leur fonction dans un service impacté par la réorganisation territoriale. Un agent technique d’une commune a été transféré sur d’autres fonctions à la Communauté Urbaine, à 30 kilomètres plus loin … > En dehors de tout transfert : Par la création de services unifiés entre les Fédération CGT des Services publics www.spterritoriaux.cgt.fr départements, les régions, leurs établissements publics et groupements, avec deux possibilités : un service unifié, soit personnalité morale de droit public, soit de droit privé (Société Publique Locale par exemple). Cette forme d’organisation présente un risque avéré de privatisation en transformant les collectivités en sociétés anonymes et les élus en actionnaires d’entreprises. D’autre part avec la création de services communs entre intercommunalités, communes, établissements publics regroupant les services fonctionnels (ressources humaines, marchés, finances, informatiques…). Il s’agit d’une mobilité contrainte, sans liberté pour l’agent de choisir de rester dans sa collectivité d’origine. Il suit le service au gré des transferts et délégations de compétences. QUELS SONT LES RISQUES POUR LES AGENTS ? > L’instabilité des missions et des fonctions. Les délégations de compétences ont une durée limitée (six ans avec une possibilité de révision au bout de trois ans…). L’organisation et les conditions de travail sont donc susceptibles d’évoluer au même rythme, sans garantie pour l’agent de conserver à chaque changement les mêmes niveaux de missions, fonctions, responsabilités ; > L’insécurité des parcours professionnels. Les mouvements d’agents entre les différentes collectivités peuvent entraîner des changements dans le mode de calcul des avancements de grade et des promotions et modifier les déroulements de carrière ; > Les risques liés à l’exercice du travail dans le cadre d’une double autorité hiérarchique et fonctionnelle pour les agents mis à dis-position et l’illisibilité des organi- grammes. Les agents mis à disposition de service dépendent de leur collectivité d’origine pour tout ce qui relève de la carrière (autorité hiérarchique du maire, du président de région ou de conseil général). Ils relèvent de la collectivité ou de l’organisme gestionnaire du service unifié ou du service commun dans le cadre de l’exercice de leur fonction (autorité fonctionnelle) ; > Le risque de remise en cause des droits individuellement et collectivement acquis. Les réorganisations peuvent entraîner la perte des droits en matière d’action sociale, de protection sociale et de prévoyance. Les changements de missions, fonctions, responsabilités entraînent des risques de diminution du régime indemnitaire, notamment lorsque la collectivité a mis en place la prime de Indemnité Fonctionnelle de résultat (IFR) ; > Le risque de licenciement : les changements organisationnels peuvent entrainer des suppressions d’emplois et la mise en application de l’article 97 de la loi 84-56 du 26 janvier 1984 modifiée par la loi dite Mobilité et parcours professionnels en 2009 ; > Le risque de transformer les institutions de la Fonction publique territoriale, notamment les centres de gestion, en « Pôle emploi de la Fonction publique » en charge de réorienter le personnel privé de missions ; > Le risque pour le dialogue social et l’action syndicale. La concentration des effectifs dans de grandes collectivités réduit la représentation syndicale et les droits syndicaux. La détérioration de l’organisation et des conditions de travail est source d’aggravation des risques psychosociaux et contribue à amoindrir la qualité du service public rendu aux usagers. Non à la réforme territoriale retrait de la loi du 27 janvier 2014 et retrait des projets de loi en discussion AVEC LA CGT, MOBILISEZ-VOUS POUR DÉFENDRE VOTRE SERVICE PUBLIC ET NOS EMPLOIS REJOIGNEZ-NOUS LE 9 OCTOBRE À 9 HEURES AU CENTRE DES CONGRÈS PIERRE BAUDIS À TOULOUSE (MÉTRO COMPANS-CAFARELLI) BULLETIN DE SYNDICALISATION Je souhaite : □ prendre contact □ me syndiquer □ participer à une formation d’accueil Nom – Prénom : ....................................................................................................................................................................................... Adresse personnelle :.............................................................................................................................................................................. Collectivité ou établissement : .............................................................................................................................................................. Téléphone : …………………………….. Email : ..................................................................................................................................... Bulletin à retourner à : CFR CGT Midi-Pyrenées, 3 Place Eugène Soula 09100 PAMIERS - Tél. : 06 83 30 39 43 ou à remettre à un militant CGT