Info 166_site - Médias Suisses

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octobre 2012 PRESSE SUISSE Association de la presse suisse romande Avenue de Florimont 1, CH-­‐1006 Lausanne Téléphone 021 343 40 90, Fax 021 343 40 99 www.pressesuisse.ch, [email protected] S O M M A I R E 3
Presse romande 9 Presse suisse 15 Presse internationale 17 Publicité 19 Autres médias 23 Droit 24 Conseil de la presse 30 Bibliographie Impressum ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ MÉDIAS SUISSES-­‐Info : Bulletin officiel de MÉDIAS SUISSES -­‐ Association des médias privés romands Av. de Florimont 1, 1006 Lausanne Tél. : 021 343 40 90 -­‐ Fax : 021 343 40 99 Rédaction : Daniel Hammer (rédacteur responsable) Copyright : Reproduction autorisée avec mention de la source ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ 2 méthodes d'investigation au sein de la nouvelle rédaction. PRESSE ROMANDE Un prix similaire est mis au concours en Suisse romande. Le Matin Dimanche collabore pour cela avec les deux instituts romands de formation des journalistes : le CRFJ à Lausanne et l'AJM à Neuchâtel. (ats) Hausse de salaire pour les journalistes de Suisse romande Tamedia rachète Bilan et la Tribune des Arts à Edipresse L e groupe de presse Tamedia rachète à Edipresse le magazine économique Bilan et la Tribune des Arts, mensuel encarté dans la Tribune de Genève. L'opération de rachat doit encore être approuvée par la Commission de la concurrence (Comco), a indiqué Edipresse début novembre 2011. L' arbitrage entre MÉDIAS SUISSES et impressum a abouti à un accord : les journalistes romands soumis à la convention collective de travail (CCT) bénéficieront d'une hausse des salaires de 2,5%. Pour mémoire, Tamedia a déjà lancé en mars 2009 le rachat des autres titres suisses d'Edipresse. L'opération a été approuvée par la Comco en septembre de la même année. Le groupe lausannois avait à l'époque conservé ses activités internationales, les publications liées à l'horlogerie et au luxe, ainsi que Bilan. Les exceptions sont toutefois possibles pour les entreprises de presse pouvant justifier qu'elles sont en proie à des difficultés économiques. A la fin 2010, Impressum avait saisi le tribunal arbitral pour faire adapter les barèmes minimaux prévus dans la CCT en Suisse romande. Au 1er janvier 2011, le groupe de presse zurichois possédait 50,1% d'Edipresse, part acquise pour 207 millions de francs. L'achat du reste (49,9%) doit se faire en deux étapes: une tranche de 200 millions d'ici au 1er mars 2012 et une autre, de 69 à 130 millions en fonction des résultats, d'ici au 1er trimestre 2013. (ats) Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung investigueront ensemble Impressum avait demandé une hausse de 6%, les éditeurs regroupés au sein de MÉDIAS SUISSES pas d'augmentation du tout. L'accord trouvé finalement prévoit une hausse de 2,5% dès le 1er mars 2012. Réviseur Un éditeur qui ne peut pas accorder l'augmentation prévue devra s'adresser à un réviseur. Celui-­‐ci devra confirmer que la moyenne de la marge opérationnelle (EBITDA) des années 2007-­‐2010 n'a pas augmenté ou augmenté de manière inférieure à 2,5% par rapport à l'année 2006. La hausse peut être partielle, par paliers de 0,5%, jusqu'à 2,5%. L e Matin Dimanche et la SonntagsZeitung créent une rédaction d'investigation commune à Berne. Les huit à dix journalistes francophones et germanophones de cette cellule pourront se consacrer à des enquêtes nationales sur plusieurs semaines. La nouvelle entité, qui débutera au printemps, sera dirigée par l'actuel chef de la rubrique information de la SonntagsZeitung, Oliver Zihlmann. Elle sera basée dans les locaux d'Espace Media. La nouvelle cellule a pour objectif d'effectuer des recherches sur des sujets dépassant les frontières linguistiques et qui revêtent un caractère national. L'association des journalistes a un droit de contrôle via un expert. Un système d'adaptation est prévu pour les cas de retour à meilleure fortune, chaque année. Le système vaut pour trois ans. Le bimensuel fribourgeois L'Objectif fête ses 20 ans L' Objectif a fêté son 20e anniversaire le 27 janvier 2012. Tiré à 11'000 exemplaires, ce bimensuel est principalement diffusé dans le canton de Fribourg. Il a la forme d'un journal, mais son contenu est celui d'un magazine. Prix d'encouragement Souhaitant renforcer le journalisme d'enquête en Suisse, la SonntagsZeitung a créé un prix d'encouragement en collaboration avec le centre alémanique de formation des médias MAZ à Lucerne. Chaque année, un « jeune journaliste prometteur » pourra s'initier aux 3 L'édition spéciale des 20 ans retrace les origines et les temps forts de ce journal qui se veut « complémentaire et différent ». contexte incertain d'Internet ». Daniel Cornu assume actuellement la fonction de médiateur pour les titres d'Edipresse. Durant sa carrière, il a notamment été rédacteur en chef de la Tribune de Genève, enseignant dans les universités de Genève, Neuchâtel et Zurich et vice-­‐président du Conseil suisse de la presse (CSP). (ats) Le groupe biennois Gassmann reprend Terre & Nature La liberté de la presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas : cette formule du Canard enchaîné inspire aussi L'Objectif. (ats) Philippe Barraud quitte « lesobservateurs.ch » L e journaliste Philippe Barraud quitte le journal en ligne « Lesobservateurs.ch » moins d'un mois après sa création. En cause, des divergences sur la conception et le management de la plate-­‐forme de droite créée par le sociologue genevois Uli Windisch. E dipresse cède le journal Terre & Nature à la maison d'édition biennoise Gassman. Les contrats de la vingtaine d'employés seront reconduits sans changement. Le siège de l'hebdomadaire et ses bureaux resteront à Lausanne, a indiqué Edipresse le 23 février. « Mon départ remonte au 20 février 2012. Il est dicté par des questions d'orientation », a déclaré Philippe Barraud le 27 février 2012 à l'ats, confirmant une information publiée sur le site participatif suisse « La Méduse ». La vente de Terre & Nature par Edipresse Suisse s'inscrit dans la stratégie de sa maison mère Tamedia, qui vise une concentration sur les journaux et magazines à forte pénétration et sur les activités en ligne, précise le communiqué. Edipresse et Gassmann ont convenu de ne pas révéler les détails de la transaction. « Pour un écolo de droite comme moi, la plateforme est un petit peu trop blochérienne et ultra-­‐conservatrice. Dans les milieux défendus par M. Windisch, les écolos sont le diable. J'ai préféré tirer la prise tout de suite pour des questions de cohérence », a ajouté le journaliste. Anciennement appelé Le Sillon Romand, Terre & Nature a été fondé en 1898. La publication est consacrée à la nature, à l'habitat et à l'environnement. L'hebdomadaire paraît chaque jeudi et est tiré à 23'422 exemplaires. er
Le site d'Uli Windisch a été lancé le 1 février 2012. La société est toujours en cours de constitution, a précisé Philippe Barraud. Ce dernier continue d'animer « commen-­‐
taires.com », un magazine en ligne créé en l'an 2000. (ats) Daniel Cornu, docteur honoris causa d'une université belge Le groupe familial Gassman possède déjà deux quotidiens: Le Journal du Jura et le Bieler Tagblatt. Il possède aussi des participations dans « Telebilingue » et la radio locale « Canal3 » et fournit par ailleurs des services d'imprimerie, par exemple à de grandes marques d'horlogerie. (ats) Le magazine de la FRC change de nom L' Université catholique de Louvain (UCL), en Belgique, a décerné le 3 février 2012 un titre de docteur honoris causa au Genevois Daniel Cornu. L'ancien directeur du Centre romande de formation des journalistes (CRFJ) est distingué pour son travail sur l'éthique du journalisme. F RC Mieux choisir est le nouveau titre du magazine de la Fédération romande des consommateurs (FRC). Le mensuel fait peau neuve mais reste sans publicité, une exception dans le paysage médiatique actuel. Le site internet est repensé et reconstruit. « Journaliste, universitaire, blogueur, média-­‐
teur et auteur de référence, il envisage l'information sur internet d'un point de vue critique, notamment vis-­‐à-­‐vis des enjeux démocratiques de l'information en ligne », explique l'UCL. Il a notamment « élaboré un cadre théorique qui permet de penser les enjeux de l'éthique journalistique dans le Ce nouveau nom, qui succède à FRC Magazine et J'Achète mieux, indique qu'en matière de consommation, tout est question de choix, individuel ou collectif, a écrit la FRC dans un communiqué du 5 mars 2012. (ats) 4 Jonas Pulver lauréat du Prix Chuard 2012 est d’autant mieux à même d’appréhender les enjeux et de couvrir l’actualité de cette catégorie d’entreprises à laquelle il appartient et dont il partage la réalité. L e 5 mars 2012, Jonas Pulver a reçu le Prix Chuard 2012. Ce journaliste du Temps est récompensé pour sa capacité à aborder les différents genres journalistiques avec une qualité d'écriture constante et originale. Soutenir les PME A l’occasion de la remise du Prix de l’entreprise SVC Suisse romande 2012, l’édition du Temps datée du 26 avril a consacré un cahier spécial présentant les 6 nominés et le lauréat. Jean-­‐Jacques Michelet prend les rênes du Confédéré Diplômé de la Haute Ecole de Musique de Lausanne en interprétation musicale et en enseignement du piano, Jonas Pulver travaille à la rubrique culturelle du quotidien Le Temps. Le prix Chuard, doté de 2000 francs, est remis depuis 1994. Il récompense l'un des stagiaires ayant obtenu le certificat du CRFJ durant l'année précédente. Il a été créé en mémoire de Jean-­‐Pierre Chuard, directeur du centre de formation de 1982 à 1992. (ats) Le Temps inaugure sur son site un nouvel univers dédié aux PME J ean-­‐Jacques Michelet est depuis le 1er mai 2012 le nouveau rédacteur en chef du Confédéré, selon un communiqué de l'hebdomadaire valaisan sur son site internet. Il a succédé à Pierrot Métrailler. Jean-­‐Jacques Michelet a travaillé plusieurs années pour l'agence de presse Associated Press (AP) à Berne, dont il était depuis 2010 rédacteur en chef de la rédaction romande. D epuis le 20 avril, une section entièrement consacrée aux PME est accessible via www.letemps.ch/pme. Fondé en 1861, le Confédéré a été l'organe du parti libéral-­‐radical jusque dans les années 1970. Depuis, son contenu est devenu plus informatif, mais il reste un journal d'opinion engagé. (ats) Echo Magazine temporairement privé d'aide à la presse Ce dispositif vient en complément du rendez-­‐
vous print hebdomadaire déjà installé depuis plusieurs années. Dans un contexte d’incertitudes conjonc-­‐
turelles et de visibilité extrêmement réduite, les PME sont au coeur de toutes les attentions et cristallisent beaucoup d’espoirs en matière de reprise économique. Cet attrait, particulièrement marqué et momentané, ne doit pas atténuer le poids déterminant des petites et moyennes entreprises sur notre économie, qu’il s’agisse de création de richesses, d’emplois, de croissance ou d’innovation. L e 16 mars 2012, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a confirmé la décision de La Poste de priver l'Echo Magazine de l'aide à la presse. Directeur général de l'hebdomadaire, Gérard Plader prédit « une année 2012 difficile ». Le titre, selon un arrêt du TAF, ne peut bénéficier des tarifs préférentiels, car il n'a pas d'ancrage régional au sens de la Loi fédérale sur la poste (LPO). Une absence de lien qui ne devrait cependant lui causer qu'un préjudice temporaire. www.letemps.ch/pme Avec cette nouvelle section, Le Temps enrichit son information économique et financière et étoffe l’apport rédactionnel et serviciel sur et à destination des PME. En consultation jusqu'au mois d'avril 2012, le projet de nouvelle ordonnance sur la poste a abandonné le critère régional. L’Echo Magazine se voit ainsi contraint de renoncer à l'aide à la presse, qui lui a été refusée depuis le 1er juin 2011, jusqu'à l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions. Une approche sectorielle a été privilégiée afin de mieux rendre compte de la diversité et de la vitalité du tissu constitué par les PME/PMI en Suisse romande. Le Temps, en tant qu’acteur profondément ancré dans la région, est très heureux de mettre en majesté les PME en leur consacrant un espace propre. En tant que PME, Le Temps Dans la foulée, le TAF a été amené à statuer sur d'autres litiges entre le géant jaune et 5 différents titres de la presse suisse. Le TF a ainsi confirmé le refus d'octroyer une aide en faveur du quotidien l'Agefi et du journal La Nation. (arrêt A-­‐3216/2011, A-­‐3049/2011 et A.3051/2011 du 8 mars 2012). (ats) Les quotidiens payants romands perdent des lecteurs supplémentaires et en compte désormais 14'000, alors que le bimensuel Bilan est consulté par 101'000 personnes (+4000). Parmi les hebdomadaires et revues, Migros Magazine reste en tête, séduisant même 7000 lecteurs supplémentaires pour en totaliser 605'000. Il a d'ailleurs creusé l'écart qui le sépare de son concurrent Coopération, qui affiche lui un recul de 2000 lecteurs à 552'000. L a presque totalité des quotidiens payants romands ont perdu des lecteurs, selon la seconde enquête REMP publiée en septembre 2012. La Liberté, La Côte et l'Agefi sont les seuls à avoir élargi leur audience. De son côté, 20 Minutes progresse à nouveau. Comme son petit frère de la semaine, Le Matin Dimanche est en perte de vitesse et compte désormais 502'000 lecteurs, soit 16'000 de moins. L'Hebdo a pour sa part réussi à accroître le rang de ses fidèles de 11'000 à 207'000, alors que L'Illustré en perdait presque le double, soit 21'000, pour un nouveau total de 324'000. Avec en moyenne 507'000 lecteurs, le gratuit reste le premier quotidien romand, a indiqué le 10 septembre l'institut zurichois Recherche et études des médias publicitaires (REMP) après une enquête d'un an close fin mars dernier. Le tabloïd enregistre même une hausse de quelque 7% par rapport à l'enquête précédente, publiée six mois plus tôt. Stabilité outre-­‐Sarine En Suisse alémanique, le gratuit 20 Minuten caracole également en tête avec 1,397 million de lecteurs (+21'000). Son concurrent Blick am Abend en compte moins de la moitié, soit 633'000 (+4000). En revanche, les principaux titres payants de la presse journalière romande cèdent du terrain. Le Matin enregistre un recul de 15'000 lecteurs pour en totaliser 245'000, 24 heures de 8000, à 233'000, et Le Temps de 4000, à 127'000. La Tribune de Genève s'est elle maintenue à 136'000. Séduisant 20'000 lecteurs de moins que son pendant gratuit, Blick reste premier des quotidiens payants, malgré un recul de 3%. Le quotidien zurichois Tages-­‐Anzeiger a de son côté élargi son audience à 514'000 lecteurs (+6000), alors que la Neue Zürcher Zeitung enregistre un recul de 5000 lecteurs à 283'000. Les rangs des fidèles du Courrier se sont également amincis, de 13%, à 20'000 personnes. Seul généraliste lémanique à progresser, La Côte gagne 2000 lecteurs et en compte désormais 23'000. L'édition dominicale de la NZZ compte en revanche parmi les gagnants, avec 33'000 lecteurs supplémentaires, qui sont désormais 529'000. Le SonntagsBlick reste cependant le journal du dimanche préféré des Alémaniques, avec 805'000 lecteurs (+7000). Arc jurassien Dans l'Arc jurassien, la tendance à la baisse est générale. L'Express compte désormais 54'000 lecteurs (-­‐5000) et L'Impartial 38'000 (-­‐1000), alors que Le Quotidien Jurassien est en recul de 2,3% à 43'000 et Le Journal du Jura de 11,1% à 24'000. Recul au Tessin Les journaux payants tessinois sont de leur côté tous en recul, perdant de 1000 à 7000 lecteurs. Lancé cette année, le gratuit 20 Minuti en a pour sa part conquis 70'000. En Valais, Le Nouvelliste perd aussi des plumes (-­‐3000 à 117'000), alors que la situation est plus rose côté fribourgeois. La Liberté gagne 7000 nouveaux lecteurs pour un total de 110'000, le trihebdomadaire La Gruyère reste stable à 34'000. Dans l'ensemble, les statistiques de lectorat de la presse écrite demeurent « stables » en Suisse, estime l'institut zurichois dans son analyse. « Monsieur et Madame Tout-­‐le-­‐
monde » lisent en moyenne huit titres de presse écrite différents, rappelle-­‐t-­‐il, jugeant que les nouveaux médias n'ont pas détrôné les journaux et périodiques en version papier. Bons temps pour la presse économique De son côté, la presse économique gagne en audience. L'Agefi a conquis 2000 lecteurs 6 L'étude « MACH BASIC 2012-­‐2 » s'est penchée sur 394 journaux et périodiques, précise encore l'institut. Elle met fin à la deuxième génération d'études présentées sous cette forme. A partir de 2013, les résultats émaneront d'une nouvelle base méthodologique, il ne sera donc pas possible de les comparer directement avec leurs précédents. Lectorat des principaux titres de la presse suisse romande JOURNAL DOMINICAL ROMAND Le Matin Dimanche oici un comparatif du lectorat des principaux titres de la presse suisse romande basé sur les deux dernières études MACH Basic de la REMP. La première colonne (2012-­‐2) réunit les données pour la période entre avril 2011 et mars 2012, la deuxième (2012-­‐1) celles de septembre 2010 à septembre 2011. +/-­‐ +7’000 Coopération 552’000 554’000 -­‐2’000 Télé Top Matin 391’000 426’000 -­‐35’000 Femina 371’000 403’000 -­‐32’000 Bon à Savoir 391’000 397’000 -­‐6’000 Touring 362’000 375’000 -­‐13’000 L'Illustré 324’000 345’000 -­‐21’000 TV8 247’000 243’000 +4’000 L'Hebdo 207’000 196’000 +11’000 Pharmacie chez soi 185’000 191’000 -­‐6’000 Tout compte fait 108’000 105’000 +3’000 Génération Plus 110’000 104’000 +6’000 99’000 99’000 +/-­‐0 101’000 97’000 +4’000 88’000 91’000 -­‐3’000 507’000 474’000 +33’000 Le Matin 245’000 260’000 -­‐15’000 24 Heures 233’000 241’000 -­‐8’000 Le Temps 1
127’000 131’000 -­‐4’000 La Tribune de Genève 136’000 136’000 +/-­‐0 Le Nouvelliste 117’000 120’000 -­‐3’000 110’000 103’000 +7’000 L'Express 54’000 59’000 -­‐5’000 Le Quotidien Jurassien 43’000 44’000 -­‐1’000 L'Impartial 38’000 39’000 -­‐1’000 Le Journal du Jura 24’000 27’000 -­‐3’000 La Côte 23’000 21’000 +2’000 Le Courrier 20’000 23’000 -­‐3’000 L'Agefi 14’000 12’000 +2’000 La Gruyère (trihebdomadaire) 34’000 34’000 +/-­‐0 2
La Liberté 3
20 Minutes Un prix américain pour le caricaturiste suisse Patrick Chappatte L e caricaturiste romand Patrick Chappatte reçoit un prix américain, le Thomas Nast Award, pour ses dessins publiés l'an dernier dans le journal International Herald Tribune. C'est la première fois depuis sa création en 1968 que cette distinction revient à un non-­‐
Américain. Patrick Chappatte a reçu sa récompense le 25 avril 2012 à New York, a écrit dans un communiqué le Overseas Press Club of America, qui décerne chaque année 27 prix dans des catégories allant du reportage international au commentaire online. Ces distinctions sont considérées comme les plus prestigieux prix de journalisme après le Pulitzer Prize. Le caricaturiste d'origine libanaise travaille pour les quotidiens genevois Le Temps et zurichois NZZ am Sonntag. Il publie ses dessins dans l'International Herald Tribune depuis 2001. (ats) 1
les chiffres indiquent aussi le lectorat additionnel relevé en zone REMP alémanique: 15'000 3
598’000 Edelweiss QUOTIDIENS ROMANDS 2
605’000 Bilan 2012-­‐1 -­‐16’000 Migros-­‐Magazine Terre&Nature 2012-­‐2 518’000 HEBDOMADAIRES ET MAGAZINES ROMANDS V TITRE 502’000 lectorat additionnel en zone REMP alémanique: 9’000 lectorat additionnel en zone REMP alémanique: 4’000 7 Quatre dessinateurs de presse iraniens récompensés à Genève Communication, qualité et développement durable. Il sera épaulé par Felix Wehrle, responsable des projets spéciaux pour le directeur de Coop Joos Sutter. (ats) Changements à la direction du groupe de presse MediaCity L e Prix international du dessin de presse a été remis pour la première fois le 3 mai 2012 à Genève à quatre jeunes Iraniens. Ils ont été récompensés pour leur courage et leur engagement pour la liberté d'expression. L es actionnaires de MediaCity à Lausanne ont confirmé Marie-­‐Pierre Dautruche à la direction de l'entreprise de presse vaudoise. Créée début 2011, la société est détenue à 50% par L'Agefi et 50% par l'éditeur alémanique Dominique Hiltbrunner. Créée par la Fondation Dessins pour la paix et la Ville de Genève, la récompense a été attribuée à la dessinatrice Firoozeh Mozaffari et à ses collègues Hassan Karimzadeh, Mana Neyestani et Kianoush Ramezani. Elle a été remise en présence de Kofi Annan, président d'honneur de la fondation, à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. Responsable commerciale jusque-­‐là, puis directrice à la suite de changements intervenus en début d'année, Marie-­‐Pierre Dautruche a la charge de développer les titres de presse édités par MediaCity, voire d'en créer d'autres, a indiqué le 28 juin 2012 L'Agefi. Le dessin de presse a une vocation universelle. Il remplace d'un coup de crayon des centaines de mots pour dépeindre la réalité vécue dans d'autres pays, a souligné Pierre Maudet, maire de Genève. MediaCity édite le magazine féminin Profil, la publication Agefi Life et Capital Santé, en collaboration avec Genolier Swiss Medical Network, actionnaire de L'Agefi à hauteur de 49%. Le prix sera attribué tous les deux ans. La Fondation Dessins pour la Paix/Cartooning for Peace a été créée en 2010 à Genève par les dessinateurs Patrick Chappatte et Jean Plantu, son actuel président. Elle est née à la suite de rencontres sous l'égide de l'ONU de dessinateurs du monde entier qui forment un réseau mondial chargé de défendre les dessinateurs de presse. (ats) Départ du rédacteur en chef de Coopération Alexandre Lanz, actuel responsable des pages « Guide » du quotidien Le Matin, va par ailleurs reprendre la rédaction en chef de Profil à partir du mois d'octobre. Cette nomination met fin à l'intérim assuré par Sylvie Ulmann. Le tirage de Profil atteint quelque 20'000 exemplaires. (ats) Isidore Raposo quitte La Côte et se concentre sur La Région L e rédacteur en chef du journal Coopération Jean-­‐Christophe Aeschlimann ainsi que le chef de la presse Coop Joachim Tillessen ont quitté leurs fonctions le 16 mai « d'un commun accord avec l'entreprise », a indiqué Coop le 25 mai à l'ats. I sidore Raposo a quitté la direction de la rédaction du quotidien La Côte à la fin mai. Il se concentrera désormais sur le trihebdomadaire La Région dont le siège est à Yverdon-­‐les-­‐Bains (VD). Ils partent en raison de divergences de vues quant à l'orientation future de la presse Coop, précise le porte-­‐parole Denise Stadler. D'ici à ce qu'un successeur soit trouvé pour la rédaction en chef de Coopération, l'intérim est assuré par Daniele Pini, le rédacteur en chef de son pendant italophone Cooperazione. Ce départ s'est fait à la demande d'Isidore Raposo, a expliqué la direction du journal le 5 juin dernier. Depuis 2008, il faisait le grand écart entre la Côte et Yverdon. « Des réflexions sont en cours » pour pallier l'absence d'Isidore Raposo. Basé à Nyon, La Côte reste dirigée par Contessa Pinon, rédactrice en chef. Pour le poste de Joachim Tillessen, l'intérim est assuré par Jörg Ledermann, chef de l'unité 8 L'Obwaldner disparaît PRESSE SUISSE und Nidwaldner Zeitung D eux ans après son lancement, l'Obwaldner und Nidwaldner Zeitung (ONZ) a cessé de paraître le 2 mars 2012 en version papier. Le site internet suivra. Dix-­‐sept collaborateurs ont été licenciés à fin février. Bernhard Rentsch nouveau rédacteur en chef du Bieler Tagblatt L e journaliste et spécialiste en communication Bernhard Rentsch est le nouveau rédacteur en chef du Bieler Tagblatt depuis le 1er mai 2012. Il a succédé à Catherine Duttweiler. Le marché des annonces et des abonnements se développait trop lentement, a expliqué l'ONZ. La direction du journal visait 8000 abonnés au bout de la troisième année, mais ce chiffre stagnait autour des 3000. Le nouveau rédacteur en chef a entamé sa carrière journalistique au Bieler Tagblatt à la rubrique sportive de 1990 à 1995. M. Rentsch a également dirigé pendant plus de dix ans son propre bureau de communication. (ats) Le Blick lance un site en ligne gratuit pour regarder la télé Le journal paraissait deux fois par semaine en version papier et quotidiennement en ligne. Il était spécialisé dans l'information locale. L'ONZ avait été lancée en avril 2010 par la société Nidwaldner Volksblatt, des entrepreneurs obwaldiens et le groupe Brienzer Gossweiler Media. Elle entendait compléter l'offre proposée par les éditions régionales obwaldienne et nidwaldienne de la Neue Luzerner Zeitung. (ats) Schweizer Illustrierte : nouveau rédacteur en chef R egarder la télévision sur internet, c'est la nouvelle offre que propose depuis début décembre 2011 le Blick sur son nouveau site en ligne tv.blick.ch. En s'inscrivant gratuitement, l'internaute peut accéder à 72 chaînes en langues allemande, française, italienne, anglaise, espagnole et portugaise. S tefan Regez est le nouveau rédacteur en chef de la Schweizer Illustrierte. Il occupait ce poste par intérim depuis le départ en septembre 2011 de son prédécesseur Nik Niethammer à cause d'un désaccord sur l'orientation future du magazine alémanique. La plateforme BlickTV propose les programmes tv en direct et la possibilité de visionner des émissions déjà diffusées au cours des 31 jours précédents, a précisé Ringier. Le groupe de presse zurichois travaille à l'extension gratuite de son offre sur le site. (ats) Première édition dominicale de la Basler Zeitung Stefan Regez fait partie de la rédaction de la Schweizer Illustrierte depuis avril 2010. Auparavant, il avait notamment dirigé la Jungfrau Zeitung et le gratuit News. (ats) Lectorat des principaux titres de la presse suisse alémanique et tessinoise L a Basler Zeitung (BaZ) devient le septième journal alémanique à publier une édition dominicale. Le premier numéro sorti début janvier 2012 compte 48 pages. Le graphisme diffère peu de celui de l'édition hebdomadaire. La présentation est toutefois plus généreuse et plus « magazine ». En outre, la version du dimanche comprend deux cahiers, contre quatre en semaine. V oici un comparatif du lectorat des principaux titres de la presse suisse alémanique et tessinoise basé sur les deux dernières études MACH Basic de la REMP. La première colonne (2012-­‐1) réunit les données pour la période de septembre 2010 à septembre 2011, la deuxième (2012-­‐2) celles d’avril 2010 à avril 2011. Les douze premiers numéros de l'édition dominicale ont été distribués gratuitement dans la région bâloise. Depuis le 1er avril, le journal est payant. (ats) 9 TITRE 2012-­‐2 2012-­‐1 +/-­‐ QUOTIDIENS ALÉMANIQUES 20 Minuten 1'397’000 1'376’000 +21’000 Blick 613’000 632’000 -­‐19’000 Blick am Abend 633’000 629’000 +4’000 Tages-­‐Anzeiger 514’000 508’000 +6’000 Aargauer Zeitung 4
(édition totale) 359’000 384’000 4
Berner Zeitung (Der 4
Bund inclus) 364’000 353’000 4
Neue Zürcher Zeitung 283’000 288’000 -­‐5’000 Neue Luzerner Zeitung 258’000 269’000 -­‐11’000 4
261’000 Zürcher Regionalzeitungen 251’000 247’000 +4’000 Südostschweiz 237’000 237’000 +/-­‐0 Basler Zeitung 163’000 161’000 +2’000 798’000 +7’000 SonntagsZeitung 738’000 744’000 -­‐6’000 NZZ am Sonntag 529’000 496’000 +33’000 Sonntag 331’000 332’000 -­‐1’000 Zentralschweiz am Sonntag 182’000 179’000 +3’000 Südostschweiz am Sonntag 107’000 108’000 -­‐1’000 2'679’000 2'624’000 +55’000 Migros-­‐Magazin 2'384’000 2'354’000 +30’000 Ktipp 994’000 980’000 +14’000 Beobachter 1'011’000 987’000 +24’000 Schweizer Illustrierte 878’000 886’000 -­‐8’000 Drogistenstern 800’000 814’000 -­‐14’000 Geo 774’000 775’000 -­‐1’000 Schweizer Familie 732’000 724’000 +8’000 769’000 766’000 +3’000 NZZ Folio 651’000 650’000 +1’000 Gesundheitstipp 610’000 606’000 +4’000 Tele 508’000 519’000 -­‐11’000 Das Magazin 169’000 177’000 -­‐8’000 Wochenzeitung (WoZ) 105’000 108’000 -­‐3’000 Bilanz 196’000 181’000 +15’000 Handelszeitung 113’000 116’000 -­‐3’000 Finanz und Wirtschaft 100’000 96’000 +4’000 Corriere del Ticino 122’000 129’000 -­‐7’000 LaRegione Ticino 107’000 112’000 -­‐5’000 20 Minuti 70’000 Giornale del Popolo 49’000 50’000 Il Caffè della domenica Il Mattino della Domenica 5
-­‐1’000 112’000 114’000 -­‐2’000 78’000 83’000 -­‐5’000 La Suisse orientale aura son journal dominical dès mars 2013 L e St. Galler Tagblatt lancera en mars 2013 une édition dominicale intitulée Ostschweiz am Sonntag. Le groupe de presse de la NZZ a donné son feu vert au projet le 23 mars 2012. Le tirage visé pour le nouveau titre est estimé entre 90'000 à 100'000 exemplaires, a précisé à l'ats Daniel Ehrat, directeur du secteur Tagblatt Medien du groupe NZZ. Le nombre de postes créés par le lancement du journal dominical n'est pas encore connu. Une collaboration est prévue avec la Zentralschweiz am Sonntag. HEBDOMADAIRES ET MAGAZINES ALÉMANIQUES Coop-­‐Zeitung Automobil-­‐Revue PRESSE DOMINICALE TESSINOISE PRESSE DOMINICALE ALÉMANIQUE 805’000 10’000 5
SonntagsBlick 304’000 QUOTIDIENS TESSINOIS 4
250’000 314’000 PRESSE ÉCONOMIQUE ALÉMANIQUE St. Galler Tagblatt Weltwoche « Le moment choisi pour ce lancement est idéal sur le plan du marché publicitaire et de celui des lecteurs », a expliqué Daniel Ehrat dans un communiqué. (ats) AZ Medien a quadruplé son bénéfice en 2011 A Z Medien a quadruplé son bénéfice l'an dernier. Le groupe de presse argovien affiche un résultat positif de 14,9 millions de 4
pas comparable avec MACH Basic 2012-­‐1 pour des raisons méthodologiques 5
10 nouveau francs – le meilleur de son histoire. Le chiffre d'affaires de l'éditeur de l'Aargauer Zeitung s'élève à 238,8 millions (+ 4,4 millions par rapport à 2010). radio. Seules les stations régionales Radio Argovia et Radio 24 demeurent donc dans le giron de la holding. (ats) Tamedia a vu son bénéfice grimper de plus de 60% en 2011 Dans un communiqué du 28 mars 2012, AZ Medien précise que le bon bilan 2011 s'explique par la croissance du marché publicitaire régional et par des mesures de restructuration prises dans les domaines des services et de la production. L'embellie se fait pourtant attendre dans certains domaines, journaux quotidiens en tête. En cause : le recul des recettes publicitaires supra-­‐
régionales et des offres d'emploi. L e groupe zurichois Tamedia signe une robuste performance au terme de 2011. Son bénéfice net a bondi de 61,4% en 2011, à 178,8 millions de francs. Son chiffre d'affaires a augmenté de 48,3% en un an à 1,1 milliard, grâce notamment au rachat d'Edipresse. « Notre entreprise a généré l'un des meilleurs résultats de son histoire, en termes d'activité opérationnelle ordinaire », a déclaré le 4 avril 2012 Pietro Supino, président du conseil d'administration de Tamedia. Par rapport à 2010, le chiffre d'affaires a donc plafonné dans les journaux (+0,3%). Il a même reculé de 2,8% dans les magazines et les livres. Dans le secteur de l'impression en revanche, il a progressé de 12,4%, tout comme dans la radio et télévision (+10,1%). L'apport d'Edipresse Suisse, consolidé pour la première fois, et d'autres acquisitions aux ventes du groupe se chiffrent à 348,4 millions de francs. 2012 : nouveau recul de la pub Selon le patron du groupe Christoph Bauer, cité dans le communiqué, le recul du marché publicitaire et des offres d'emploi devrait se poursuivre en 2012. Il pourra toutefois être compensé par d'autres secteurs. Nouvelle étape de la fusion, Edipresse Suisse se voit rebaptisée Tamedia Publications romandes, en raison de l'expiration des droits sur l'ancien nom, selon le directeur général de la maison mère, Martin Kall. Le poids lourd de la presse suisse a fortement augmenté sa rentabilité. Son résultat opérationnel brut (EBITDA) a progressé de 54,8%, à 225,6 millions de francs. Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) s'est pour sa part hissé de 48,9%, à 168,8 millions. Dans une interview accordée à l'Aargauer Zeitung, le CEO souligne en outre le « développement favorable des médias électroniques ». Le groupe ne voit pour l'heure « aucune nécessité de prendre de nouvelles mesures d'économies ». A fin 2011, l'éditeur comptait 747,8 postes à plein temps contre 761,4 l'année précédente. Ventes de 21 médias et participations L'éditeur zurichois a revendu toutes les stations de radio et de télévision et diverses revues spécialisées, dont Terre et Nature et la Revue automobile ». TeleZüri et TeleBärn depuis 2011 Le groupe AZ Medien édite notamment l'az Aargauer Zeitung, la bz Basellandschaftliche Zeitung, l’az Solothurner Zeitung et Der Sonntag. Il a en outre lancé la nouvelle bz Basel en janvier dernier. En revanche, l'éditeur a ajouté l'an dernier à son panier de titres romands la Tribune des Arts et Bilan. Pour mémoire, il contrôle déjà 24 heures, la Tribune de Genève, Le Matin et Le Matin Dimanche et détient des parts dans Le Temps, GHI et Lausanne Cités. L'entreprise argovienne contrôlée majoritai-­‐
rement par BT Holding possède aussi des participations dans des portails Internet, Radio Argovia et Tele M1. Depuis août dernier, elle détient également TeleZüri et TeleBärn. Pour tous les médias vendus, les acquéreurs ont repris l'ensemble des 293 collaborateurs, précise Martin Kall. Au final, les effectifs totaux du groupe ont gonflé de 53% à 3330 personnes. AZ Medien n’est en revanche plus actionnaire majoritaire de Radio 32, BT Holding ayant racheté Radio 24 en 2011. La loi interdit en effet de posséder plus de deux concessions 11 Médias numériques en verve Le secteur numérique, avec entre autres « 20 Minuten Online », « Newsnet », « search.ch » ou « homegate.ch », a quant à lui profité du déplacement de la publicité, affichant un chiffre d'affaires de 132,2 millions de francs, en hausse de 62,8%. (ats) Marc Walder nouveau directeur général de Ringier SA en Allemagne et en Europe de l'Est. La force du franc et la crise européenne ont particulièrement pesé. Par ailleurs, le résultat 2011 reflète également les investissements élevés du groupe. Quelque 96 millions de francs ont été investis dans de nouveaux produits et sur de nouveaux marchés en 2011. Ringier a notamment repris le portefolio des magazines d'Edipresse en Roumanie. Le groupe s'est également installé en Afrique où il gère douze sites internet au Kenya, Rwanda, Ghana, Nigeria et en Ouganda. M arc Walder est le nouveau directeur général (CEO) de Ringier SA. Il succède à Christian Unger qui occupait cette fonction depuis le 1er janvier 2009, a indiqué le 5 avril 2012 le groupe de presse zurichois dans un communiqué. Réorganisation en vue Malgré les conditions difficiles, Ringier entend poursuivre sa stratégie de diversification et d'investissement, a affirmé le président du conseil d'administration Michael Ringier. Les achats amènent toutefois des doublons qu'ils faudra supprimer, a-­‐t-­‐il expliqué. Marc Walder dirige depuis 2008 Ringier Suisse & Allemagne. Il a aussi été chef des sports dans le groupe Blick et rédacteur en chef de la Schweizer Illustrierte et du SonntagsBlick. Il entre dans ses nouvelles fonctions avec effet immédiat. Les domaines de backoffice seront principalement concernés par les réorganisations. L'objectif n'est pas de réduire les domaines de production – à savoir les rédactions – ni la vente, a assuré M. Ringier. Après trois ans de réorganisation, Ringier est aujourd'hui une entreprise diversifiée disposant d'une position forte en Europe centrale et de l'Est grâce à la société conjointe Ringier Axel Springer Media, souligne Christian Unger. « C'est le bon moment pour accepter de nouvelles tâches », ajoute-­‐t-­‐il. (ats) Ringier a souffert de la crise et du franc fort en 2011 A l'exception de Ringier Suisse et Allemagne, restée stable avec un chiffre d'affaires en baisse de 0,6%, les activités des autres régions du mondes ont fortement diminué. Ringier Europe centrale affiche un chiffre d'affaires en baisse de 18,7%. Celui de Ringier Asie et nouveaux marchés tombe de 15,3%. L a crise européenne et le franc fort ont laissé des marques dans le bilan 2011 de Ringier. Le chiffre d'affaires a reculé de 9% par rapport à 2010, à 1,147 milliard de francs. Le bénéfice net est tombé à 22,8 millions (61,8 millions en 2010). « L'impression sous pression » Ringier Print Suisse, le secteur impression du groupe, a vu son chiffre d'affaires baisser de 16,2%. « L'impression est sous pression », a résumé M. Ringier. La branche constate un recul général. Le groupe de presse zurichois ne se laisse pas abattre pour autant. « Sans ces facteurs, notre chiffre d'affaires se situerait au même niveau que l'année précédente », a affirmé le 18 avril 2012 devant les médias réunis à Zurich le nouveau directeur général Marc Walder. Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) atteint 64 millions de francs (115 millions en 2010). Ringier en a tiré les conséquences et a annoncé en octobre la fermeture du site de Swissprinters de St-­‐Gall à fin juin prochain. L'imprimerie d'Adligenswil (LU) se porte elle plutôt bien avec un chiffre d'affaire stable par rapport à l'année précédente. Si 65% du chiffre d'affaires a été atteint en Suisse par l'activité de base, soit la presse et les médias en ligne, le commerce sur internet – les portails de ventes – a atteint 15%. Ringier souhaite doubler cette part dans les années à venir et ce, non pas au détriment des autres Importants investissements Ringier compte un grand nombre d'activités 12 activités, mais grâce au potentiel de croissance. (ats) Le directeur financier de Ringier quitte lui aussi le groupe journalistiques, les rédactions en chef feront comme jusqu'à présent directement rapport à l'éditeur Pietro Supino. Les quotidiens Berner Zeitung, Langenthaler Tagblatt, Der Bund, Tages-­‐Anzeiger, Zürcher Unterländer et Zürichsee-­‐Zeitung font partie de Tamedia. Le groupe détient des participations au Berner Oberländer, au Thuner Tagblatt, à Der Landbote et au Zürcher Oberländer. Ces journaux pourront profiter d'un échange d'expériences et de synergies, écrit le groupe. L e directeur financier de Ringier, Tobias Schulz-­‐Isenbeck, quitte le groupe de presse zurichois, huit mois seulement après son arrivée. Selon un communiqué publié le 2 mai 2012, le départ fait suite à la « réorganisation de la tête de l'entreprise ». Il s'agit du deuxième départ en un mois. Le poste laissé vacant par M. Schulz-­‐Isenbeck sera occupé par intérim par Annabella Bassler. Elle dirige actuellement la section Corporate Finance et Controlling de Ringier. (ats) Recul du bénéfice de Südostschweiz Medien en 2011 Nouveau département 20 Minutes Les journaux gratuits 20 Minutes en Suisse alémanique, en Romandie, au Tessin et au Luxembourg, le magazine people Friday ainsi que toutes les offres numériques telles « 20 Minutes online », « tilllate.com » et « lessentiel.lu » seront rassemblés au 1er janvier 2013 en un département indépendant. L e groupe de presse Südostschweiz Medien a vu son bénéfice chuter l'an dernier de 3 à 1,1 million de francs. Le produit d'exploitation de l'entreprise grisonne a stagné à 135,7 millions de francs. La création du nouveau département tient compte de l'importance du 20 Minutes au sein du groupe Tamedia. La direction du nouveau département sera assurée par le directeur actuel Marcel Kohler, qui siègera dès cette date au sein de la direction générale de Tamedia. (ats) Ringier remanie sa direction et adopte sa nouvelle structure Le recul du bénéfice en 2011 est notamment dû à l'augmentation des charges dans la distribution des journaux. La crise de l'euro pèse en outre sur l'imprimerie. Le secteur publicitaire, lui, relève la tête dans les médias électroniques du groupe. (ats) Tamedia réorganise la direction de ses quotidiens alémaniques L e groupe Ringier remanie sa direction et se réorganise. Le conseil d'administration a confirmé les nouveaux membres de la direction dans leurs fonctions. En outre, la nouvelle structure, resserrée sur quatre unités, entre en vigueur immédiatement. L e groupe de médias Tamedia réunira dès juillet 2013 les quotidiens de Suisse alémanique et le portail Newsnet au sein du nouveau département Médias régionaux Suisse alémanique. Ueli Eckstein gérera cette nouvelle unité depuis Berne, a annoncé Tamedia le 20 juin 2012. La direction est à nouveau au complet autour de son directeur général Marc Walder, a annoncé le 28 juin 2012 le groupe de presse zurichois dans un communiqué. Marc Walder avait repris début avril les rênes de l'entreprise, succédant à Christian Unger. Le nouveau département rassemble les anciens départements Espace Media et Medien Zürich, qui se sont défaits ces derniers mois de leurs activités de radio et télévision. Cette réorganisation permet des économies au niveau de la direction, ajoute Tamedia. Annabella Bassler dirigera les finances et Michael Voss les opérations. Florian Fels est nommé directeur pour l'Europe de l'Est tandis que Thomas Kaiser prend la tête des activités numériques. Les rédactions en chef des quotidiens resteront, comme les directions d'imprimeries, directement subordonnées à la direction du groupe. Pour les questions Selon le groupe, conformément à l'orientation stratégique, la nouvelle organisation repose 13 sur quatre piliers : « RingierPublishing », « RingierEntertainment », « Ringier Digital » et « Ringier Eastern Europe ». rédacteur en chef de la version alémanique de Coopération. (ats) Tamedia en recul au premier semestre à cause de la baisse de la pub Marc Walder dirige le cœur de métier Les activités du cœur de métier traditionnel, soit journaux, revues, imprimeries et médias en ligne, rejoignent l'unité « Ringier Publishing », sous la houlette de Marc Walder. Cette unité regroupe l'ensemble des titres de Ringier Suisse et Allemagne et de Ringier Romandie. T amedia a inscrit des résultats en baisse lors du premier semestre. Le groupe de presse zurichois a vu son bénéfice net chuter de 16% à 73,7 millions de francs. Le chiffre d'affaires a diminué de 5,4% comparé aux six premiers mois de 2011, à 524 millions de francs. Ce premier pilier de l'activité commerciale chapeaute en outre Ringier Print Adligenswil, les participations à Swissprinters, Betty Bossi, Le Temps ainsi que les activités de Ringier en Chine et au Vietnam. La direction ne prévoit pas d'amélioration de la situation pour le deuxième semestre, a indiqué le 30 août 2012 le chef de Tamedia Martin Kall lors d'une conférence téléphonique. Malgré des chiffres en recul, la direction du groupe parle d'un « résultat solide ». « Ringier Entertainment » réunit à côté des engagements dans le domaine de la télévision et de la radio, les marques et participations Ticketcorner, InfrontRingier, Good News, Starclick, Classical Company, Rose d'Or et Poolposition. La baisse des revenus provient essentielle-­‐
ment des difficultés rencontrées sur le marché publicitaire helvétique, selon Tamedia. Le résultat opérationnel, au niveau EBIT, a plongé de 31,6% à 60,3 millions de francs. Michael Voss, également directeur d'exploitation (COO), reprend la tête du second pilier. L'ancien responsable Stefan Kastenmüller « quitte l'entreprise d'un commun accord à la suite de cette réorganisation », précise le communiqué. Selon les chiffres de SCHWEiZER MEDIEN, présentés par le groupe zurichois, les médias imprimés et les quotidiens ont perdu respectivement 12% et 10% en recettes publicitaires au premier semestre. Les annonces d'emploi ont dégringolé de 23% sur un an. Activités numériques centralisées La nouvelle unité d'entreprise « Ringier Digital » centralisera quant à elle les activités numériques. Elle intègre les annonces en ligne de Scout24 Suisse, anibis, DeinDeal, idéeCadeau, cashzweiplus, baugate24, Qualipet en ligne, Omnimedia, gate24 ainsi que le nouveau secteur Ringier Africa. Deux tiers du recul du chiffre d'affaires sont imputés au secteur « Print Regional » qui représente 47,2% des recettes du groupe (48,7% il y a un an). La progression du chiffre d'affaires du secteur « Digital » est restée en-­‐
dessous des attentes. Sous le quatrième secteur « Ringier Eastern Europe » sont réunies les participations de Ringier Axel Springer Media SA en Pologne, en République tchèque, en Slovaquie et en Serbie, auxquelles s'ajoutent les activités de Ringier en Roumanie et en Hongrie. (ats) Matthias Zehnder nommé rédacteur en chef de la bz Basel Recettes publicitaires en baisse Le recul des recettes publicitaires plombe les résultats du groupe. Le résultat avant amortissements (EBITDA) recule de 22,5% à 89,3 millions de francs. La marge EBITDA s'inscrit ainsi à 17% contre 20,8% il y a un an. Le Tages-­‐Anzeiger, 24 Heures et la Tribune de Genève ont enregistré un « net » recul de leurs recettes. La moitié du recul du chiffre d'affaires du secteur « Print Regional » (-­‐
11,7% à 278,4 millions) résulte de la baisse des recettes publicitaires. M atthias Zehnder sera, à partir du 1er novembre 2012, rédacteur en chef du quotidien bâlois bzBasel lancé en janvier, a indiqué son éditeur AZ Medien le 29 juin 2013. M. Zehnder était depuis 2007 14 Dans le secteur « Print National », le recul de 4,2% à 214 millions de francs est imputé à la baisse des recettes de Femina, Finanz und Witschaft, Le Matin et de la SonntagsZeitung. du quotidien Le Monde. Il est disponible à l'adresse « www.huffingtonpost.fr ». (ats) La liberté de presse, vœu pieux même dans les grandes démocraties 20 minuti bénéficiaire 20 Minuten, Annabelle, Das Magazin et Schweizer Familie ont pu maintenir leur chiffre d'affaires. Le quotidien gratuit italophone 20 minuti est déjà bénéficiaire à peine un peu plus d'un semestre après son lancement au Tessin. P artout dans le monde, même dans des pays démocratiques comme les Etats-­‐
Unis ou la France, le travail des journalistes a été mis à mal en 2011, année des révolutions arabes et de contestations, montre Reporters sans frontières. La Suisse fait figure de bon élève. Les médias en ligne affichent un recul du chiffre d'affaires de 1% à 63,5 millions de francs. Les résultats de « 20 Minuten Online » et de « Newsnet » sont restés inférieurs aux attentes du groupe de presse zurichois qui a racheté Edipresse Suisse. « Répression a été le mot de l'année écoulée. Jamais la liberté d'information n'a été autant associée à la démocratie, jamais le travail de journaliste n'a autant gêné les ennemis des libertés », écrit l'association, dans la dixième édition de son rapport annuel sur la liberté de la presse dans 179 pays. Le portail immobilier « homegate.ch » a par contre connu une nouvelle progression de ses recettes. Directement touché par la crise financière et économique, le portail des annonces d'emplois « Jobup » a enregistré un recul de son chiffre d'affaires. « Jamais les actes de censure et les atteintes à l'intégrité physique des journalistes ne semblent avoir été si nombreux », poursuit RSF. Bons élèves Seule une poignée de pays est considérée comme offrant une « bonne » situation pour les journalistes. Il s'agit de la Norvège, de la Finlande, de l'Allemagne, de la Suède, de la Suisse, de l'Autriche, de l'Irlande, du Benelux, du Cap Vert, du Canada et de la Namibie. Le développement du secteur « Digital » s'est poursuivi au premier semestre 2012. « 20 Minuten AG » a pris une participation de 25,8% dans le site d'informations en ligne italophone « tio.ch ». « homegate AG » a pour sa part acquis 20% d'« immostreet.ch ». D'ici 2016, cette participation sera portée à 100%. (ats) La Finlande occupe la première place depuis la première édition de ce classement, lancé il y a une dizaine d'années. Elle partage cette année cette place avec la Norvège. La Suisse se classe en huitième position. PRESSE INTERNATIONALE Fait notable, l'entrée pour la toute première fois d'un pays africain dans le top 10, principalement composé de pays européens. Il s'agit du Cap Vert, à la 9e place (26è en 2010). Il se distingue par une « véritable tolérance des autorités envers les journalistes. La presse est diverse et on peut créer des titres en toute liberté », explique Ambroise Pierre, en charge du bureau Afrique. Version française pour le Huffington Post L a version française du site américain d'informations Huffington Post a été lancée le 23 janvier 2012. La journaliste Anne Sinclair, épouse de l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-­‐Kahn, est aux commandes en tant que directrice éditoriale, alors que le Suisse Paul Ackermann en devient le rédacteur en chef. « Trio infernal » A l'inverse, l'Erythrée, le Turkménistan et la Corée du Nord, « trio infernal » où n'existe « aucune liberté publique, occupent sans surprise la fin du classement », talonnés par la Syrie, l'Iran et la Chine. Le nouveau site internet du « HuffPo », entièrement en français, a fusionné avec le site participatif Le Post, contrôlé par le groupe 15 « L'équation est simple: l'absence ou la suppression de libertés publiques entraînent mécaniquement celle de la presse. Les dictatures craignent et interdisent l'information, surtout quand elle peut les fragiliser », analyse RSF. Journaux étrangers : les prix en kiosque ne sont pas près de baisser L es prix des journaux et périodiques étrangers ne sont pas près de baisser. Interpellé par le conseiller aux Etats Didier Berberat (PS/NE) sur les écarts scandaleux avec les tarifs d'origine, le Conseil fédéral reconnaît le problème mais ne veut pas intervenir. Les révolutions arabes ont eu des effets différents sur le travail des journalistes. La situation tend à s'améliorer en Tunisie, même si elle ne « donne pas encore une place entière à une presse libre et indépendante ». En un an, la Tunisie a gagné trente places (134). A l'inverse, l'Egypte en perd 39 (166) car le pays a connu des épisodes « d'une rare violence à l'égard des journalistes ». Alors que le cours de l'euro par rapport au franc avoisine les 1,20 franc, Le Canard enchaîné coûte 1,2 euro en France contre 2,60 francs en Suisse. Die Süddeutsche Zeitung est vendue 2 euros en Allemagne et 4,80 francs sur le territoire helvétique. Le taux est encore plus prohibitif pour La Republica proposée à 3 francs -­‐ le triple du prix en euro affiché en Italie. Pays occidentaux critiqués Les pays démocratiques ne donnent pas l'exemple. « Les grandes démocraties peuvent mieux faire », a relevé Jean-­‐François Julliard, secrétaire général de RSF, citant la France, l'Italie, l'Espagne ou les Etats-­‐Unis. Ces pays devraient pourtant jouer un rôle d'exemples, selon lui. Ces différences sont difficilement justifiables dans leur proportion actuelle, admet le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi. Ne disposant « lui-­‐même d'aucune possibilité d'intervenir », il renvoie la balle au Surveillant des prix dont « il soutient expressément les efforts ». « Dans certains pays européens, on sent une dégradation des faits, comme des perquisitions dans des rédactions, des journalistes mis en examen (inculpés), des lourdeurs judiciaires », ajoute M. Julliard. « On a le sentiment qu'il y a une tentation de contrôle de l'information plus importante en 2011 qu'il y a dix ans ». Peu de succès Stefan Meierhans s'occupe du dossier depuis 2010. Ses discussions avec les éditeurs étrangers et le grossiste Valora n'ont toutefois eu que peu de succès jusqu'ici. Seules quelques publications ont vu leur tarif baisser. Aux Etats-­‐Unis, 25 journalistes ont subi arrestations et brutalités de la police, alors qu'ils couvraient les mouvements protestataires. Ce pays se retrouve à la 47e place (20e en 2010). La France stagne à la 38e place. Les journalistes y sont inquiétés sur la protection de leurs sources et lorsqu'ils enquêtent sur les cercles proches du pouvoir, relève RSF. Monsieur Prix n'a de possibilité formelle d'intervenir et d'imposer son point de vue qu'envers les entreprises puissantes sur un marché et les cartels. Sans compter qu'un abus de prix est exclu lorsqu'une concurrence efficace existe. En l'espèce, le Surveillant des prix dépend de la bonne volonté des éditeurs étrangers qui fixent les prix, ses décisions ne pouvant être imposées hors des frontières. Le Royaume-­‐Uni (28e) « conserve une législation surréaliste qui permet au monde entier de venir poursuivre des médias sur son sol ». La Hongrie (40e en 2011, 23e en 2010) a adopté une loi instaurant un contrôle direct de la majorité sur les médias. (ats) La Commission de la concurrence pourrait aussi ouvrir une enquête en cas d'indices concrets de restrictions illicites à la concurrence. Mais son secrétariat s'est mis d'accord avec M. Meierhans pour laisser d'abord le dossier au Surveillant des prix. 16 Le Conseil fédéral veut attendre de voir si le problème peut être résolu uniquement avec les moyens du droit de la concurrence. Il considère une loi spéciale sur la vente des périodiques, avec la possibilité de fixer une différence de prix maximale par rapport à l'étranger, telle que le prévoyait d'ailleurs la loi sur le prix du livre rejetée par le peuple en mars, comme ultima ratio à approfondir suivant l'évolution du dossier. (ats) La publicité sexiste serait une forme de violence à l'égard des femmes, ont affirmé les partisans du texte. Les corps féminins sont montrés par bouts, les femmes sont dépersonnalisées ou hypersexualisées, elles deviennent des objets. Interdire les affiches permet de lutter contre la banalisation du sexisme dans l'espace public. (ats) Affichage : rentabilité retrouvée en 2011 L e groupe genevois Affichage Holding est revenu dans les chiffres noirs en 2011, après deux exercices dans le rouge. Le fournisseur d'espaces publicitaires a dégagé un bénéfice net de 41,8 millions de francs, contre une perte de 52,3 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a progressé de 2,5% à 311,8 millions de francs. PUBLICITÉ Bientôt une loi pour interdire les affiches sexistes L e Grand Conseil vaudois veut interdire les affiches publicitaires sexistes sur le domaine public. Le 21 février 2012, il a chargé le Conseil d'Etat de rédiger une loi en ce sens. Le caractère dégradant de ces publicités sera jugé par une commission d'experts. La France et la Grande-­‐Bretagne ont institué des organes pour interdire la publicité sexiste. En Suisse, Vaud sera précurseur dans ce domaine, a indiqué devant le plenum la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro. La société avait déjà décidé d'agir en Suisse sous la marque unique APG|SGA dès janvier 2012. Elle souhaite maintenant une adaptation aussi pour la holding afin de refléter sa focalisation sur le marché national: elle proposera à l'assemblée générale d'approuver la nouvelle désignation APG|SGA SA valable dès juillet. (ats) Publigroupe a vu son bénéfice net chuter des deux tiers en 2011 La motion de la députée écologiste Sandrine Bavaud a obtenu une large majorité de 82 voix contre 30 et 11 abstentions. Elle été soutenue par la gauche et le centre, les libéraux ont voté contre, les groupes radical et UDC étaient divisés. a société d'annonces et publicité vaudoise Publigroupe a vu son bénéfice net chuter l'an dernier, à 14,6 millions de francs contre 42,6 millions en 2010 (-­‐66%). Son chiffre d'affaires s'est pour sa part replié de 12% à 1,3 milliard, selon le bilan publié le 9 mars 2012. L Au plan opérationnel, le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) est toutefois resté proche de celui de l'année précédente, à 30,5 millions de francs contre 32,6 millions (-­‐6%). La baisse des résultats dans son métier principal Media Sales, soit la publicité et les annonces dans la presse, n'a pu être que partiellement compensée par ses autres activités. Cette « proposition puritaine » ne concerne que 177 emplacements dans le canton, elle n'aura aucun effet sur les images véhiculées par les médias ou sur Internet, a critiqué l'UDC François Brélaz. « La sensualité et le glamour font partie de notre société », il est vain de vouloir l'interdire, a-­‐t-­‐il estimé. Comme la cigarette « C'est comme la cigarette », a rétorqué Anne Papilloud (A gauche toute): « on ne peut pas empêcher la consommation privée, mais on peut éviter les contacts involontaires sur la voie publique ». L'affichage est un moyen publicitaire très puissant, on ne peut y échapper, a souligné la socialiste Stéphanie Apothéloz. Au chapitre des perspectives pour cette année, une croissance soutenue est attendue dans le domaine online, avec de nouveaux investissements à la clé. Selon Publigroupe, les activités plus traditionnelles, en particulier celles de Media Sales dans la presse, seront 17 pour leur part l'objet de mesures d'amélioration de la rentabilité qui occasionneront à court terme des coûts de restructuration. (ats) L'Allemand Arndt Groth nouveau CEO de PubliGroupe a relevé le 11 mai 2012 la Fondation statistique suisse en publicité, qui mandate l'institut REMP pour établir ses données. Dans le détail, les recettes publicitaires de la presse, qui représentent 43% du total, sont restées stables à 2 milliards de francs (+0,2%). Comme d'habitude, la moitié en revient à la presse quotidienne. Cette dernière a perdu 0,3% à 1,34 milliard. Seule la presse professionnelle enregistre une croissance supérieure à la moyenne, en hausse de 9% à 118 millions. L’ Allemand Arndt Groth a été nommé nouveau CEO de PubliGroupe. Il a succédé le 1er septembre 2012 à Hans-­‐Peter Rohner, qui reste président du Conseil d'administration. « Avec Arndt Groth, nous avons pu gagner comme CEO un professionnel reconnu ayant fait ses preuves dès la première heure dans la commercialisation des médias digitaux, tout en disposant d'une connaissance approfondie du monde de l'édition et des médias imprimés, a déclaré Hans-­‐Peter Rohner, dans un communiqué diffusé le 3 avril 2012. Il dispose des meilleurs atouts pour propulser PubliGroupe avec succès sur les marchés digitaux en Suisse et en Europe ». Télévision en verve La télévision – chaînes publiques, privées et fenêtres publicitaires étrangères confondues –
apparaît à nouveau comme la grande gagnante de l'année. Ses recettes ont augmenté de 13,3% à 697 millions de francs et dépassent de 24,2% la moyenne des dix dernières années. La progression est due avant tout aux fenêtres publicitaires étrangères, en hausse de 27,7% par rapport à 2010 à 275 millions de francs. PubliGroupe traverse depuis plusieurs années un processus de mutation du domaine purement imprimé vers la prestation de services digitaux. Dans ce contexte, il a vu son bénéfice net chuter l'an dernier à 14,6 millions de francs, contre 42,6 millions en 2010 (-­‐66%). Son chiffre d'affaires s'est pour sa part replié de 12% à 1,3 milliard. Les autres médias électroniques ont connu des évolutions diverses. La radio a gagné 4,4% à 102 millions de francs, alors que le cinéma (-­‐
16,4%) et le télétexte (-­‐12%) ont continué de perdre du terrain. Sur dix ans, les deux médias présentent un net recul, de respectivement 27,3% et 40%. Quant à la publicité directe, qui arrive tout droit dans les boîtes aux lettres, elle a généré des recettes d'environ 1 milliard de francs, en baisse de 0,3% par rapport à 2010. Elle représente 22% du total des recettes de la branche. Pour 2012, une croissance soutenue est attendue dans le domaine online, avec de nouveaux investissements à la clé. Les activités plus traditionnelles seront pour leur part l'objet de mesures d'amélioration de la rentabilité. PubliGroupe, qui a annoncé fin 2011 la suppression de 200 emplois d'ici à 2015, pourrait revoir ce chiffre à la hausse. Le groupe employait 2173 collaborateurs à fin 2011. (ats) Les recettes publicitaires ont quasi stagné en 2011 Casse-­‐tête pour Internet De son côté, la publicité extérieure, qui se limite à l'affichage, à la publicité dans les moyens de transport et aux néons, a vu ses recettes diminuer de 8,5% à 515 millions de francs. Les annuaires d'adresses ont poursuivi leur tendance positive, en gagnant 3,7% à 235 millions. L es recettes publicitaires ont quasiment stagné en Suisse l'an passé, après le rebond survenu en 2010. Le chiffre d'affaires net de la branche a augmenté de 0,8%, pour atteindre 4,69 milliards de francs. Concernant la publicité en ligne, la fondation relève qu'il n'est toujours pas possible d'en mesurer les recettes. La complexité d'Internet et le manque de données fiables ne permettent pas de publier des statistiques comparables aux autres branches. Ce résultat est toutefois nettement inférieur à la moyenne des dix dernières années (-­‐6,4%), 18 L'institut Media Focus indique un chiffre d'affaires brut pour la branche de 176 millions de francs en 2011, ce qui correspond à une augmentation de 10,4%. (ats) Annonces dans la presse suisse : le recul se poursuit en août La nouvelle a été publiée le 13 janvier 2012 par le gouvernement vaudois, qui était intervenu en faveur de « La Télé » auprès du département fédéral compétent, le DETEC. Le Canton avait demandé un assouplissement des règles de financement après l'annonce du partenariat entre l'éditeur suisse Ringier et la chaîne privée française TF1 pour des fenêtres publicitaires suisses. L e volume des annonces dans la presse en Suisse continue sur une longue pente descendante. Malgré un petit rebond par rapport au mois de juillet, le chiffre d’affaires provenant des annonces dans les médias a régressé de 18,2% par rapport à la même période de l’an passé, pour se fixer à 91,6 millions de francs. Cet accord crée un concurrent puissant sur un marché publicitaire saturé, constate le Conseil d'Etat vaudois, les possibilités pour les chaînes locales de trouver des nouveaux annonceurs en sont nettement péjorées. Dans ces conditions, « La Télé » peinait à remplir son obligation de générer un franc de recette commerciale par franc de redevance fédérale touché. Ce volume atteignait encore 112 millions de francs en août 2011, selon les données publiées le 20 septembre par l'institut REMP (Recherche et études des médias publicitaires). La tendance baissière en est à son douzième mois consécutif. Montant maximum inchangé Mi-­‐décembre, le DETEC a donc abaissé cette exigence pour le diffuseur valdo-­‐fribourgeois: « La Télé » pourra couvrir ses charges à 70% par la redevance et à 30% par la publicité. Le relèvement de cette limite plafond n'entraîne pas de hausse de la quote-­‐part perçue par « La Télé », souligne l'Office fédéral de la communication (OFCOM) dans une prise de position. Les plus grands perdants se touvent dans la presse dominicale (-­‐35,7%), la presse grand public (-­‐22,9%) et la presse quotidienne (-­‐16,5%). Les seuls à tirer quelque peu leur épingle du jeu sont les hebdomadaires régionaux (+4,8%) et la presse professionnelle (+2,3%). Le chiffre d'affaires généré par les offres d'emplois a chuté de 21,8% à 8,5 millions de francs. Les annonces immobilières ont diminué de 8,3% par rapport à août 2011, à 3,4 millions. Quant aux annonces commerciales et autres, elles ont sérieusement reculé de 19%, à 71,2 millions. Même les prospectus encartés perdent 10,2%, à 8,5 millions. (ats) Le montant maximal de la redevance pouvant être attribué à ce diffuseur ne change pas, il reste à 3,2 millions. Cette décision n'implique aucune diminution de la redevance pour la SSR ou d'autres diffuseurs régionaux, a précisé l'OFCOM. Plus de flexibilité « Nous allons continuer d'essayer d'engranger un maximum de recettes publicitaires, mais cela nous permettra d'être plus flexibles », s'est félicité Christophe Rasch, le directeur de « La Télé », interrogé par l'ats. Le diffuseur a également demandé au DETEC une réévaluation du montant de la redevance, cette demande sera examinée dans le courant de l'année. AUTRES MÉDIAS Moins de recettes publicitaires exigées de « La Télé » Selon le gouvernement vaudois, le DETEC procédera à d'autres modifications du cadre légal et réglementaire des diffuseurs privés cette année encore. Une révision des montants attribués à toutes les télévisions régionales est notamment prévue. (ats) B ouffée d'oxygène pour la chaîne de télévision valdo-­‐fribourgeoise « La Télé »: la part des recettes publicitaires dans son financement pourra être de 30% seulement, contre 50% jusqu'ici. Berne a adapté sa concession suite à l'arrivée de TF1 sur le marché publicitaire romand. 19 Télévisions numériques : Haute définition sur la SSR dès le 29 février 2012 appellations TSR et RSR sont pour leur part remplacées par le sigle RTS. e 29 février 2012, la Haute définition est apparue sur les écrans de six chaînes TV de la SSR, dont la RTS 1 et la RTS 2. En conséquence, le canal HD suisse, lancé en 2007, cessera d'émettre le 31 janvier à minuit, a indiqué le 26 janvier 2012 la SSR dans un communiqué. Site web unique La RTS a par ailleurs mis sur pied un site web proposant aussi bien des vidéos que des sons produits par la télévision et la radio. Cette plateforme numérique unique, rassemblant les forces de la TSR et de la RSR, est une nouvelle étape dans l'intégration de la radio et la télévision. L La diffusion se fera parallèlement à l'actuel format standard jusqu'en 2015. (ats) Nouveau rédacteur en chef pour les radios RFJ et RJB En 2011, les chaînes de radio et de télévision de la RTS sont restées leaders sur leur marché. La RSR s'est arrogée une part de marché de 57,1%, alors que la TSR a affiché une part de marché de 27,2%. Des résultats qui sont réalisés alors que le marché audiovisuel est de plus en plus fragmenté. F ederico Rapini est le nouveau rédacteur en chef des programmes de Radio Fréquence Jura (RFJ) et de Radio Jura Bernois (RJB). Il remplacera Lise Bailat à partir du 20 février, ont annoncé les deux radios régionales début février. SF aussi Outre-­‐Sarine, les principales émissions de SF1 et SF2 ont également passer en HD. SF info attendra 2015 pour s'y mettre. SF (Schweizer Fernsehen) prévoit de produire en haute définition 50% de ses émissions durant les heures de grande écoute. D'ici 2015, ce taux devrait atteindre 90%. Frederico Rapini travaille à RJB depuis 2007. Il avait auparavant exercé sa profession de journaliste au sein de la rédaction du Journal du Jura. (ats) La RTS retravaille son identité visuelle et réorganise son site web Les émissions d'actualité, comme le « Tagesschau », seront les dernières à basculer dans la HD. Premièrement parce que le matériel vidéo de ces émissions n'est majoritairement pas produit en haute définition. La deuxième raison est que les studios pour l'actualité ne seront équipés qu'en 2014 ou 2015. (ats) L'ats propose des dépêches en anglais L a Radio Télévision Suisse (RTS) se dote d'une nouvelle identité visuelle. Les logos « tsr1 » et « tsr2 » disparaissent au profit de « RTSun » et « RTSdeux ». Les téléspectateurs équipés pourront aussi recevoir les deux chaînes publiques romandes en haute définition. D Après l'expérience pilote « HD Suisse », les six chaînes de la SSR ont passé en haute définition le 29 février 2012. Les personnes qui n'ont pas l'équipement requis ont jusqu'à 2015 pour effectuer la transition. D'ici là, les signaux standard continueront à être émis. epuis plus d'un siècle, l'Agence Télégraphique suisse (ats) diffuse des dépêches en français, allemand et italien. Mai 2012 marque une étape importante dans son développement, puisque l'agence de presse nationale offre désormais aussi un service en anglais. L'offre HD n'est pas le seul changement perceptible sur les programmes de la RTS. Les chaînes publiques se dotent aussi d'une nouvelle identité visuelle. Celle-­‐ci reflète l'image du service public, souligne la dimension nationale de la télévision et son attachement au monde francophone. « tsr1 » et « tsr2 » deviennent « RTSun » et « RTSdeux », en lettres et non en chiffres, avec les mêmes couleurs, bleu et orange. Les Le nouveau fil est proposé du lundi au vendredi. Durant une première phase de test, l'ats publie quotidiennement 15 à 20 dépêches dans les domaines de la politique, de l'économie et des faits divers. Toutes les nouvelles présentent un caractère suisse. Les abonnés au service anglais peuvent par ailleurs demander qu'elles soient illustrées. 20 Le phénomène de la globalisation engendre une augmentation sensible de la demande d'informations en langue anglaise. Siège de nombreuses organisations et entreprises internationales, la Suisse est également appréciée des touristes anglophones. Elle se prête par conséquent au développement d'un service de nouvelles en anglais. résultats. Le chiffre d'affaires global a certes reculé de 4% à 35,36 millions, mais le bénéfice consolidé s'est accru de 16,5% à 1,04 million de francs, pour un résultat d'exploitation (EBIT) plus que doublé à 1,4 million. Outre Si et ats Distribution, détenues à 100%, le Groupe ats détient des participations de 50% dans ats Informatique et news aktuell (Suisse), ainsi que dans Keystone (39,98%) et awp informations financières (35%). (ats) Le conseil d'administration de l'ats réélu Celui-­‐ci s'adresse à une vaste clientèle potentielle: médias de presse écrite, portails internet, sociétés diffusant des informations sur écran, compagnies aériennes, aéroports, hôtels, gares, chemins de fer de montagne, offices du tourisme, organisateurs de congrès, ambassades, écoles et personnel de langue maternelle anglaise des organisations et sociétés internationales. H ans Heinrich Coninx présidera aux destinées de l'Agence Télégraphique Suisse SA durant une nouvelle année. L'assemblée générale l'a réélu à la tête du conseil d'administration pour la période 2012-­‐
2013 le 20 juin dernier à Berne. L'offre d'informations à caractère suisse peut être complétée par des nouvelles étrangères. L'ats distribue en effet en Suisse le service en anglais d'Associated Press (AP). (ats) L'ats réorganisée boucle 2011 sur un résultat opérationnel positif Les sept autres membres du conseil d'administration sont également reconduits pour un an. Il s'agit de Valérie Boagno, Walter Bachmann, Matthias Hagemann, Eric Hoesli, Hanspeter Lebrument, Albert P. Stäheli et Pietro Supino. L’ Agence Télégraphique Suisse (ats) a retrouvé les chiffres noirs au niveau opérationnel en 2011 grâce aux mesures d'économies introduites l'année précédente. Elle boucle l'exercice sur un résultat d'exploitation (EBIT) de 302'000 francs. Les actionnaires de l'ats ont par ailleurs accepté le rapport annuel, les comptes annuels et les comptes annuels consolidés. (ats) Changement de direction à la télévision genevoise Léman Bleu C L'année 2010 s'était encore soldée pour la maison mère par une perte EBIT de 716'000 francs. Le chiffre d'affaires s'est pour sa part inscrit en légère hausse, à 26,67 millions. Le nombre de nouvelles produites dans les trois langues officielles est resté pratiquement stable d'une année à l'autre, à 176'500, alors que l'effectif (en équivalents plein temps) s'est réduit de 3 personnes à 153,8. harles-­‐André Aymon quitte la direction de la télévision genevoise Léman Bleu un an après son arrivée. En cause : l'absence d'adhésion de la chaîne. Il est immédiatement remplacé par Stéphane Santini, qui avait été mandaté pour le projet de nouvelles émissions. « Charles-­‐André Aymon part d'un commun accord », a indiqué le 21 août à l'ats le président du conseil d'administration de Léman Bleu Philippe Lathion, confirmant une information de l'hebdomadaire GHI. Et de préciser que cette décision a été prise dans l'intérêt de tous : « Nous avons eu de nombreuses discussions. Parfois, la mayonnaise ne prend pas. » Outre la consolidation d'une réorganisation dictée par des impératifs économiques, l'ats a rafraîchi l'an dernier son identité visuelle, notamment en adoptant un nouveau logo qui se veut à la fois moderne et porteur de sa tradition, relève le rapport annuel du Groupe ats. L'exercice a également été l'occasion de lancer de nouveaux tarifs modulaires. Selon M. Lathion, Léman Bleu se porte bien. Les derniers chiffres montrent que le changement de programmes a eu un effet positif sur l'audience, qui a progressé tant en nombre de téléspectateurs qu'en durée. La Au niveau du Groupe ats, Sportinformation (Si) et les participations dans d'autres sociétés ont contribué à une amélioration des 21 chaîne avait enregistré une audience moyenne de 170'000 téléspectateurs par semaine en 2011. (ats) « La télé » bientôt dans les chiffres noirs perdu 30% en 2011 sur le chiffre d'affaires au niveau national. « L'entrée de TF1 sape l'offre des petites télévisions régionales. Mais l'autre problème, c'est le dumping que fait Ringier, la régie publicitaire de TF1 », relève-­‐t-­‐il. (ats) Redevance radio : un ordinateur justifie le paiement de la redevance radio A près deux ans et demi d'existence, la télévision régionale valdo-­‐fribourgeoise « la télé » se fait sa place. Selon son directeur Christophe Rasch, elle devrait bientôt se retrouver dans les chiffres noirs. T out propriétaire d'un ordinateur à large bande doit payer la redevance radio même s'il n'a aucun autre récepteur radio chez lui. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a débouté un particulier, qui refusait de payer la facture de Billag. « Nous sommes maintenant une vraie plateforme pour les deux cantons », explique Christophe Rasch dans une interview publiée par le dernier numéro du magazine des médias « edito ». « Le succès du journal unique, regardé chaque soir par 70'000 personnes, le montre ». Selon le TAF, un ordinateur à large bande permet de capter de multiples chaînes. Il offre aussi une qualité de réception tout à fait comparable aux radios traditionnelles. « Nous ne sommes tout juste pas encore dans les chiffres noirs. On les a promis après trois années complètes et on va y parvenir », assure le directeur de « la télé ». Peu importe si le propriétaire d'un ordinateur utilise cet appareil pour écouter la radio chez lui. Le TAF confirme ainsi une décision de l'Office fédéral de la communication (OFCOM), qui avait obligé un particulier à s'acquitter de la redevance, fixée à 13,75 francs par mois. « Là où on progresse le plus, ce n'est pas dans la publicité nationale ni régionale, mais dans le sponsoring d'émissions », explique-­‐t-­‐il. « Les clients découvrent le média télévision stupidement rendu inaccessible à beaucoup de PME de par des coûts trop élevés. L'augmentation de la vidéo sur Internet nous aide à développer ce marché ». Téléspectateurs privilégiés L'intéressé se plaignait d'une inégalité par rapport aux téléspectateurs. Car, pour être soumis au paiement de la redevance TV, la seule détention d'un ordinateur à large bande ne suffit pas. Révision de la loi Face à sa concurrente la Radio Télévision Suisse (RTS), Christophe Rasch relève que « la TSR devient la RTS. Elle n'est plus la Télévision suisse romande, mais une télévision suisse, une chaîne nationale, financée par le pot commun de la SSR à Berne ». D'autres conditions doivent être satisfaites. Le particulier doit avoir conclu un abonnement ou un enregistrement gratuit permettant la réception des programmes et doit avoir installé un logiciel permettant la réception de la télévision. « Et tant mieux, cela laisse la place à une télévision romande de proximité qui vit dans sa région ». « Nous serons la Télé romande », affirme M. Rasch. Dans son arrêt, le TAF relève que les entreprises peuvent être libérées du paiement de la redevance radio si elles interdisent expressément à leurs employés de se brancher sur Internet pour écouter la radio pendant leurs heures de travail. « La révision de la Loi sur la radio et la télévision qui débutera cette année mettra fin aux zones et limitations géographiques. Cela va forcément modifier les efforts de toutes les chaînes et je dirais même de tous les médias sur le marché », estime le directeur de « la télé ». Un particulier n'a en revanche pas la possibilité d'être dispensé de la redevance en expliquant qu'il n'écoute pas la radio chez lui, répond le TAF au recourant, qui se plaignait sur ce point d'une inégalité. Dumping Suite à l'entrée de TF1 sur le marché romand, Christophe Rasch souligne que « la télé » a 22 Tendance à la hausse Interrogé par l'ats, le porte-­‐parole de l'OFCOM, Roberto Rivola, a indiqué qu'il s'agit de la première décision judiciaire obligeant le détenteur d'un ordinateur à payer la redevance. Il y a selon lui relativement peu de personnes qui possèdent un ordinateur mais n'ont pas de radio ou de téléviseur chez eux. Impressum veut une rémunération pour les droits d'auteur dans la loi L es journalistes doivent être équitablement indemnisés pour la cession des droits d'auteur et cela doit être prévu dans la loi. Réunis le 23 mars 2012 à La Chaux-­‐de-­‐Fonds (NE), les délégués du syndicat impressum ont adopté à l'unanimité une résolution en ce sens à l'attention du Parlement et du Conseil fédéral. Le nombre de personnes concernées a toutefois tendance à augmenter, en particulier chez les jeunes générations. Roberto Rivola rappelle que les Chambres fédérales vont prochainement discuter d'une proposition obligeant chaque ménage à payer la redevance, indépendamment de la possession d'une radio ou d'un téléviseur. (arrêt A-­‐2811/2011 du 13 avril 2012). (ats) Les journalistes sont de plus en plus obligés de céder tous leurs droits sur leurs œuvres sans rémunération supplémentaire et de manière illimitée aux éditeurs, lit-­‐on dans la résolution. De cette manière, les éditeurs suisses vont détruire la profession de journaliste libre, puisque ceux-­‐ci vivent de la vente de leurs droits sur leurs textes, photos et illustrations. La démocratie vit de l'information indépendante de grande qualité et de diversité, écrit impressum. Celle-­‐ci ne peut être garantie que par des journalistes qui sont rémunérés de manière équitable. (ats) Le TF confirme: joiz, la TV pour jeunes alémaniques en analogique DROIT L'accès aux documents de l'administration facilité L' accès aux documents des administrations cantonales et de la Confédération est désormais plus facile pour les citoyens et journalistes de Suisse romande. Le site « loitransparence.ch », version francophone de « öffentlichkeitsgesetz.ch », a été mis en ligne le 30 janvier 2012. P lus rien ne s'oppose à ce que « joiz », la chaîne de télévision privée alémanique destinée aux adolescents et jeunes adultes, soit aussi diffusée sur le réseau analogique. Le Tribunal fédéral a rejeté un recours de l'exploitant du réseau UPC Cablecom. « L'idée est de rendre cette démarche la plus simple et facile possible » afin de promouvoir l'application des lois sur la transparence fédérales et cantonales, a indiqué l'association « loitransparence.ch » dans un communiqué. La plateforme « öffentlichkeitsgezt.ch », mise sur pied en juin 2011, a ainsi son pendant francophone. « joiz », cette nouvelle chaîne très interactive, notamment avec les réseaux sociaux, est déjà diffusée depuis une année sur le réseau numérique. Malgré une décision de l'Office fédéral de la communication (Ofcom), confirmée par le Tribunal administratif fédéral (TAF), UPC Cablecom a tenté un ultime recours auprès du TF. La loi fédérale sur la transparence est entrée en vigueur en 2006. Elle permet aux citoyens d'avoir accès à tous les documents de l'administration fédérale. Depuis janvier 2011, tous les cantons romands possèdent également une telle législation. Selon l'association « loitransparence.ch », elle est cependant encore peu connue. (ats) En publiant le 26 mars 2012 son arrêt, Mon Repos n'a pas donné les raisons de sa décision. Les considérants du jugement seront rendus publics ultérieurement. L'Ofcom estime pour sa part que ce programme destiné aux jeunes, qui diffuse avant tout des jeux, des talkshows, des clips 23 musicaux, de l'information, des services et autres loisirs, a une signification culturelle nationale; elle apporte une contribution particulière au paysage médiatique suisse. commission de gestion du Conseil national. Le tribunal confirme ainsi le jugement de première instance. Le journaliste a été condamné à une amende de 400 francs. Il s'agit d'une violation grave du secret des délibérations, estime le tribunal dont le jugement a été publié lundi dans la NZZ et le Tages-­‐Anzeiger. Le journaliste a décidé de porter l'affaire devant le Tribunal fédéral. Pour ces raisons, UPC Cablecom doit proposer cette chaîne dans son offre analogique de base. L'exploitant du réseau faisait pour sa part valoir que les capacités de l'offre de base sont limitées. S'il diffuse « joiz », ce sera au détriment d'une autre chaîne, selon l'opérateur. (Arrêt 2C_790/2011 du 22 mars; considérants écrits suivront). (ats) La Suisa veut taxer les tablettes numériques La commission de gestion du Conseil national a porté plainte en avril 2009 contre le journaliste après la publication d'extraits d'un procès-­‐verbal de la sous-­‐commission de gestion chargée du Département fédéral de justice et police (DFJP). L a Suisa veut introduire une redevance pour les tablettes numériques. « Lorsque ces appareils servent à copier de la musique ou des films, les auteurs doivent être indemnisés », a déclaré le 15 avril 2012 à l'ats Martin Wüthrich, porte-­‐parole de la coopérative des auteurs et éditeurs de musique. L'article de la NZZ am Sonntag rapportait les critiques de la conseillère fédérale Eveline Widmer-­‐Schlumpf à l'encontre du procureur général de la Confédération Erwin Beyeler. Après ces révélations, la commission de gestion a décidé de revoir son organisation interne pour éviter de nouvelles fuites. Les procès-­‐verbaux des séances ne sont plus remis aux membres de la sous-­‐commission DFJP. (ats) La Suisa a entamé des négociations avec les branches concernées, a-­‐t-­‐il ajouté, confirmant une information de l'hebdomadaire Sonntag. Il s'agit notamment de l'Association suisse des fournisseurs actifs dans les technologies de l'information, de la communication et de l'organisation (SWICO), de l'Association suisse des prestataires de services de streaming (Swissstream), de la Fédération des utilisateurs de droits d'auteurs ou de la Fondation alémanique de protection des consommateurs. CONSEIL DE LA PRESSE Adresse privée révélée : journal de Suisse centrale blâmé Le tarif qui sera négocié devra être transmis à la commission arbitrale fédérale pour la gestion de droits d'auteur. Martin Wüthrich n'était pas en mesure de dire combien de temps dureront les négociations. R évéler l'adresse privée d'une personnalité dans un article de journal viole la sphère privée et l'éthique journalistique. Le Conseil de la presse réprimande la Zentralschweiz am Sonntag au sujet d'un article portant sur le déménagement du milliardaire russe Viktor Vekselberg à Zoug. Les lecteurs MP3 sont déjà frappés d'une taxe depuis 2007. Les téléphones portables permettant d'écouter de la musique y sont soumis depuis 2010. (ats) Journaliste condamné pour avoir cité un procès-­‐verbal confidentiel Le texte publié le 18 septembre 2011 dans l'édition zougoise du journal dominical de Suisse centrale mentionnait la rue, la taille, l'équipement et le prix du nouveau domicile du principal intéressé. Il était illustré par la photo du chantier en cours. L'avocat de M. Vekselberg s'est plaint une semaine plus tard auprès du Conseil suisse de la presse, qui a publié sa décision le 24 janvier 2012. U n journaliste de la NZZ am Sonntag a été condamné par la Cour suprême du canton de Zurich pour avoir cité des extraits d'un procès-­‐verbal confidentiel de la sous-­‐
24 La rédaction du journal avait soutenu que le milliardaire est une personnalité publique qui avait en outre rendu public elle-­‐même son déménagement. Quant à sa nouvelle adresse, elle est connue des Zougois, même sans parution de l'article, en raison de la petite taille de la ville, d'après les représentants de la rédaction. habite aurait été suffisante, estime le Conseil de la presse. (ats) «Blick» viole la sphère privée d'un supporter du FCZ D ans leur enquête sur le supporter du FC Zürich qui s'était blessé à Rome avec un pétard, Blick et Blick.ch ont de façon inadmissible cloué au pilori la personne concernée. Le Conseil de la presse approuve donc partiellement la plainte d'un lecteur. Risques engendrés Le Conseil de la presse ne l'entend pas de cette oreille. Selon lui, la mention d'une adresse privée dans un compte rendu constitue une violation de la sphère privée, même lorsque le bien-­‐fondé de l'article est avéré. Elle facilite l'accès du public au domicile de la personne concernée et engendre un risque. Sous le titre générique « Petarden-­‐Trottel » (pétardier crétin) Blick et Blick.ch en publient en novembre 2011 une série d'articles sur un homme de 25 ans qui, avant le match de football d'Euro League entre le FC Zurich et Lazio Rome, a vu un pétard exploser dans sa main, lui arrachant trois doigts. Les articles sont farcis de détails sur la vie privée et professionnelle de la personne touchée de sorte à permettre son identification et à la clouer au pilori. Ce faisant, les rédactions de Blick ne satisfont que la curiosité du public qui ne saurait être confondue avec l'intérêt public à être informé. De l'avis du Conseil de la presse, la façon dont Blick a poussé ses recherches dans l'environnement de la personne concernée était hors de proportion. L'auteur de l'article n'a certes pas indiqué le numéro de rue du bâtiment. Mais en mentionnant le nom de la rue, celui de l'immeuble de luxe et en publiant une photo du chantier, les personnes qui ignorent l'adresse de M. Vekselberg pouvaient aisément la trouver. Ces informations n'étaient en outre pas nécessaires pour relater le thème de ce déménagement, souligne le Conseil de la presse qui a donc donné suite à la plainte. Pour lui, la « Déclaration des droits et devoirs des journalistes » a affectivement été violée. La combinaison d'informations permet l'identification Le plaignant se plaint en outre du qualificatif « Petarden-­‐Trottel » comme humainement indigne. Sur ce point, le Conseil de la presse rejette la plainte. Certes cette désignation n'est pas agréable pour la personne visée, mais elle se situe dans le cadre de la liberté de commenter, qui doit rester très large. Plainte partiellement admise L' Aargauer Zeitung a contrevenu à la Déclaration des devoirs et droits du journaliste en donnant dans un article des indications qui permettent d'identifier une personne. Le Conseil de la presse a approuvé la plainte d'un comptable accusé de détournement. E n publiant, sur un document photo-­‐
graphique accompagnant un article, le nom et la signature d'une personne accusée d'une faute grave, sans lui avoir donné l'occasion de s'expliquer dans le texte, la Tribune de Genève a contrevenu au principe d'équité et au précepte éthique général consistant à entendre les deux parties dans un conflit, comme le stipule la « Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste » (chiffre 3). L'homme s'est plaint car l'Aargauer Zeitung aurait « indirectement » dévoilé son identité dans un compte rendu sur un procès dont il était l'accusé, a indiqué le 6 mars 2012 le Conseil de la presse. La mention du lieu de domicile de l'accusé et de son activité bénévole au sein d'une association sportive « n'étaient pas indispensables à la compréhension de l'affaire ». Une mention de la région où il Le 4 juin 2011, le quotidien genevois avait publié un article intitulé « Carnet de notes 25 controversé : un élève saisit les tribunaux ». Cet article évoquait le cas d'un collégien non promu, dans un établissement de la place. Le litige portait en particulier sur une anomalie apparaissant sur son carnet de note. La décision du redoublement, signée par le doyen du collège, semblait antidatée par rapport à l'avis manuscrit de l'enseignant. Le nom du doyen était clairement lisible sur la reproduction photographique du carnet scolaire accompagnant l'article. Or le doyen n'a pas été contacté parle journal pour qu'il puisse donner son point de vue sur l'affaire. Seule la direction du Département de l'instruction publique (DIP) et le directeur du Service de la scolarité concerné ont été cités dans l'article. journaliste du Blick rend visite au blessé hospitalisé, l'incitant à s'exprimer et à laisser photographier sa blessure. « Mc Donald's Suisse » saisit le Conseil de la presse alléguant que la journaliste n'avait pas d'emblée décliné sa profession et qu'elle avait tant insisté auprès d'une victime encore sous le choc que cette dernière avait fini par permettre que sa blessure soit photographiée. La sphère privée et la dignité humaine du collaborateur en cause auraient été violées. Blick réplique que la journaliste était venue accompagnée d'un photographe et qu'elle s'était correctement présentée. En outre, la conversation avait été interrompue par une visite médicale et plus tard l'épouse du blessé était venue se joindre à eux sans qu'aient été formulées des objections d'aucun côté. Pour le Conseil suisse de la presse, que la hiérarchie scolaire ait interdit au collège et à son doyen de répondre à pareille accusation n'y change rien. Faute de pouvoir auditionner le doyen, la Tribune de Genève aurait dû au moins mentionner clairement dans l'article qu'il n'avait pas l'autorisation du DIP de s'exprimer ou alors se passer de publier son nom. Et si le journal tenait à publier une photographie du carnet de notes, «par souci de clarté envers ses lecteurs», il aurait dû au moins flouter le nom et la signature du doyen. Enquête dans les hôpitaux: le Conseil de la presse précise sa directive Le Conseil de la presse rejette la plainte. Certes, visiter une personne blessée de plusieurs balles le jour suivant à l'hôpital et l'interroger peut, le cas échéant, constituer une atteinte à la sphère privée. Dans le cas précis, il n'est pas établi que le collaborateur de Mc Donald's se trouvait encore en état de choc. En considérant l'ensemble des circonstances, on peut admettre que le blessé a librement répondu aux questions de la journaliste. Il n'a pas fait usage de la sonnette que l'on trouve à chaque lit d'hôpital, et il n'a pas davantage déclaré aux médecins ou à sa famille qu'il désirait être laissé en paix par la journaliste. Dans ces conditions, il faut conclure à une autorisation à tout le moins tacite. Il n'est pas prouvé non plus que la journaliste ait exploité par sa manière de faire la situation de détresse d'une victime encore sous l'effet d'un choc et ainsi violé sa dignité humaine. Refus de publier opposés à des auteurs de lettres de lecteurs et commentateurs en ligne C onformément à la directive 7.8 à l'appui du Code des journalistes, il convient « pour enquêter dans des hôpitaux ou lieux similaires (...) d'obtenir l'autorisation des responsables ». Selon le Conseil de la presse cela ne signifie pas qu'avant toute conversation au chevet d'un patient le journaliste est obligé d'obtenir l'autorisation de la direction ou de l'administration de l'hôpital. Les personnes à contacter en priorité par les journalistes sont les médecins traitants et le personnel soignant. Quant aux patients, ils décident librement, aussi en milieu hospitalier, s'ils entendent renseigner un journaliste. L es rédactions ne sont pas en droit d'exclure de façon générale des personnes ou organisations des pages de lettres de lecteurs ou d'opinion, ni des forums internet. Si elles refusent par principe de publier les textes de quelqu'un ou d'un groupe de personnes, les rédactions contreviennent au principe de la liberté d'information. Les rédactions peuvent et doivent décider si elles publient telle lettre de lecteur ou tel Fin 2011, Blick rend compte d'une fusillade au Mc Donald's de Bienne. Il relate l'agression sous l'angle du chef d'équipe responsable, atteint de trois balles. Le lendemain, une 26 commentaire sur le net. Pour un refus général de publier, il faut en revanche des raisons particulièrement graves. l'identification, il admet qu’il serait « disproportionné » d'exiger des médias la vérification des informations fournies par les internautes. Le Conseil de la presse a examiné la plainte d'un lecteur de la Südostschweiz. Celui-­‐ci s'exprimait fréquemment et parfois de façon très critique sur le forum Internet du journal. Le rédacteur en chef jugeait ces contributions comme irritantes, les qualifiant de « sempiternels ergotages ». Il décidait pour finir de ne plus publier de textes de cet auteur. Ce dernier s'est plaint de cet interdit auprès du Conseil de la presse, reprochant de plus à la Südostschweiz d'avoir enfreint l'obligation de vérité dans deux de ses articles. La plupart des sites de médias demandent aux participants à leurs forums en ligne de s'identifier – nom, prénom, adresse électronique, éventuellement postale. Mais rien ne leur permet a priori de connaître l'authenticité de ces informations. Doivent-­‐ils alors enquêter pour débusquer les faussaires? La question est apparue à l'occasion d'une plainte reçue par le Conseil de la part d'un lecteur du Matin dont le nom avait été emprunté, du moins phonétiquement. Suite à un débat en ligne lancé par le quotidien concernant la sécurité sur les pistes de ski, un internaute signant « Henry Mathys » était intervenu en mettant en cause la Suva. Or le plaignant, responsable de la communication de cette assurance pour la Suisse romande, s'appelle (...) Henri Mathis. Pour lui, la ressemblance des noms ne pouvait s'expliquer que par la volonté de lui nuire. Il s'est offusqué de ce qu'un média accepte des contributions sans en vérifier l’origine. A noter que, sitôt contacté, Le Matin a retiré le commentaire litigieux de son site. Pour ce qui est de la version papier reflétant le forum, parue le lendemain, il n'y avait plus rien à faire. Le Conseil de la presse estime qu'il n'y a pas eu atteinte au devoir de vérité. Il juge cependant qu'une interdiction générale de publication constitue une violation de la liberté d'informer (chiffre 2 de la « Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste »). Ceci vaut d'autant plus qu'un média – à l'instar de la Südostschweiz -­‐ occupe une position dominante dans sa région, relève le Conseil de la presse dans sa prise de position. Même des auteurs de lettres de lecteurs ou participants aux forums Internet pénibles pour la rédaction – ceux qu'en jargon Internet on nomme des trolls, ceux qui dominent les discussions sur les forums déjà du seul fait du nombre de leurs messages – ne peuvent être exclus que pour des raisons particulièrement graves. Le Conseil de la presse conclut qu'il n'y a pas violation de la « Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste ». Il s'est basé sur sa prise de position 52/2011 concernant l'anonymat en ligne dans laquelle, s'il préconise l'identification des participants aux forums, pour des raisons de crédibilité et de respect du public, le Conseil fait aussi le parallèle avec le courrier des lecteurs. Il rappelle que la directive 5.2 qui lui est consacrée ne mentionne pas la vérification de l'identité des auteurs (quelques rares médias le font néanmoins). Dès lors, le Conseil de la presse estime qu'il ne serait pas cohérent de l'exiger lors de forums en ligne. Les rédactions peuvent limiter l'accès aux forums Internet tout aussi bien que sur une page de lettres de lecteurs ; il leur est loisible de fixer des exigences strictes quant au contenu, à la pertinence et à la qualité du texte. Les règles s'appliquant aux auteurs de lettres et aux usagers des forums doivent être rendues publiques. Identité des participants aux forums en ligne : le Conseil de la presse tempère L es médias doivent-­‐ils enquêter pour connaître la véritable identité des intervenants sur leurs forums en ligne ? Dans un cette prise de position (16/2012), le Conseil de la presse précise que s'il prône Les informations étaient d'intérêt public E n octobre 2011, Le Matin a publié deux articles concernant l'engagement, par la magistrate socialiste de la Ville de Genève 27 Sandrine Salerno, du Vert Boris Drahusak, au poste de directeur des Ressources humaines de la Ville. Le quotidien y parle de « passe-­‐
droit », de « copinage » et de « politique des petits copains ». Il affirme, entre autres, que Sandrine Salerno est la marraine d'une des filles de l'écologiste. Il précise que, « contactés, Sandrine Salerno et Boris Drahusak n'ont pas souhaité répondre à nos questions ». A la suite de ces allégations, M. Drahusak a porté plainte auprès du Conseil suisse de la presse, principalement pour violation de sa vie privée, de la protection d'enfants et du devoir d'audition lors de reproches grave. demandé, si un média pouvait rendre compte d'un procès sans avoir assisté aux débats. Le Conseil suisse de la presse rejette la plainte de M. Drahusak. Il estime qu'il était d'intérêt public de publier que Sandrine Salerno est la marraine d'une des filles du plaignant, dans la mesure où cette information permet au public de mieux juger du niveau de proximité existant entre Mme Salerno et M. Drahusak. De plus, cette information reste suffisamment générale pour qu'on ne puisse la considérer comme un outrage à la vie privée de l'enfant. Le Matin a manqué de retenue dans un article sur le suicide Dans sa prise de position 17/2012, le Conseil suisse de la presse souligne que les médias rendent fréquemment compte d'événements -­‐ dont des décisions judiciaires -­‐ sans y assister directement. Dans le compte rendu contesté seule la formulation «en regardant le juge» laisse entendre que la journaliste était présente. De l'avis du Conseil de la presse, les lecteurs ne sont pas induits en erreur de façon générale au point de faire croire que l'auteur du compte rendu aurait assisté aux débats du tribunal. L e Matin est allé trop loin dans un article sur l'aide au suicide paru en mai 2011. Le quotidien a ainsi violé la directive guidant la manière de traiter ce sujet sensible, considère le Conseil de la presse qui donne partiellement raison à l'association « Stop suicide ». En octobre dernier, l'association a déposé plainte contre Le Matin en invoquant plusieurs directives de la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes. L'article intitulé « La mort pour 60 dollars » était à l'origine de sa réaction. D'autre part, le Conseil suisse de la presse estime qu'il n'y a pas eu violation du principe de l'audition en cas de reproches graves. Il aurait été judicieux que Le Matin précise que le plaignant invoquait son secret de fonction pour ne pas répondre au journaliste. Mais, selon le Conseil, il serait toutefois disproportionné d'en déduire une violation de ce principe. Ce texte relatait la polémique née aux Etats-­‐
Unis après le suicide d'un trentenaire ayant utilisé un « kit suicide » vendu par une retraitée. L'article du Matin donnait force détails sur la méthode à suivre pour mettre fin à ses jours. Compte rendu judiciaire : présence personnelle non exigée L Dans ses considérants publiés le 17 avril 2012, le Conseil de la presse juge que Le Matin ne s'est pas borné à rapporter factuellement le dispositif permettant de se tuer. Le journal a mis « en scène l'acte lui-­‐même en décrivant les gestes que le suicidé a dû faire pour parvenir à ses fins ». es médias peuvent rendre compte d'événements même s'ils n'y assistent pas sur place. Le Conseil suisse de la presse le précise dans une prise de position concernant une plainte portant sur un compte rendu judiciaire. En décembre 2011, la Tribune de Genève rendait compte d'un procès pénal concernant l'affaire Aranda. Me Charles Poncet, l'un des défenseurs de l'accusé, a porté plainte contre le quotidien, estimant que l'auteure du compte rendu avait fait croire qu'elle avait assisté au procès, alors que ce n'était pas le cas. Sur le principe, le plaignant s'est La description détaillée du modus operandi, « presque incitative » dans les explications de la retraitée, « dépasse la plus grande retenue exigée en pareil cas ». La directive 7.9 qui porte sur le traitement du suicide par la presse a été violée, affirme le Conseil de la presse. L'institution admet par conséquent 28 partiellement la plainte de l'association et rejette les autres arguments avancés par « Stop suicide ». (ats) neuchâtelois concernant le chimiste cantonal Pierre Bonhôte. La plainte de ce dernier est admise par le Conseil suisse de la presse. L’ Dans sa prise de position du 17 février, publiée le 24 avril 2012, ce dernier a en revanche rejeté un autre volet de la plainte de M. Bonhôte concernant un autre article des mêmes médias relatant le fait que le chimiste cantonal a revendiqué la poursuite du versement de sa pension d'ancien conseiller communal. Afin d'expliquer sa démarche, cette personne a écrit au Conseil de la presse, indique mardi ce dernier. Elle estime que des articles de presse « ont littéralement jeté en pâture, et de manière particulièrement agressive et harcelante, mon père, ma mère, mes deux sœurs et moi-­‐même ». Dans un article du 30 septembre 2011, un journaliste de L'Express/L'Impartial a relaté les propos d'un député PLR s'exprimant après une séance du parlement cantonal. Revenant sur la fusion avortée des compagnies de transports publics, le député a estimé que « son parti n'a aucune leçon à recevoir du PS lorsque celui-­‐ci évoque un prétendu népotisme ». Trois journaux épinglés pour leur couverture de l'évasion de B. évasion de B. de la prison de Gorgier (NE) en juin 2011 vaut à trois journaux les critiques du Conseil de la presse. La sœur du criminel récidiviste a attaqué Le Temps, le Blick et Le Matin pour certains éléments rapportés. La plainte contre Le Temps est partiellement admise car le quotidien a diffusé des reproches graves déjà publiés sans les relativiser de manière adéquate. Le journal a usé d'un raccourci trop catégorique en qualifiant le comportement de la mère et du père de B. Il aurait dû relativiser ces reproches en les attribuant clairement au détenu, relève le Conseil de la presse. Il évoque alors, sans le nommer, le cas « d'un ancien président du PS qui n'a pas tous les papiers et se voit confier la tâche de chimiste cantonal ». Le journaliste précise alors que « en l'occurrence, il s'agit de l'ancien élu, notamment au Grand Conseil, Pierre Bonhôte ». Documents en règle Dans sa prise de position, le Conseil suisse de la presse note que le journaliste « s'est contenté de préciser que le député PLR parle de M. Bonhôte, sans juger utile de rectifier et de compléter les affirmations incorrectes faites par le parlementaire ». Au moment de son entrée en fonctions, le plaignant était bien en possession des documents nécessaires pour remplir ses tâches, comme indiqué dans un communiqué du Conseil d'Etat. Contre le Blick, la plainte est également admise partiellement. L'article du 30 juin 2011 intitulé « Wir haben Angst! Es ist nicht mehr unser Sohn ! » (nous avons peur! Ce n'est plus notre fils) viole le chiffre 7 de la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes. La mention du nom complet de B. n'était pas justifiée car cette révélation n'augmentait en rien les chances de repérer le prisonnier en cavale. Pour ce qui est de la plainte de M. Bonhôte concernant la présentation des démarches qu'il a entreprises pour continuer à percevoir sa rente d'ancien conseiller communal, celle-­‐ci est rejetée. La journaliste avait utilisé les termes de « persiste et signe » pour décrire le recours de M. Bonhôte auprès du Tribunal fédéral (TF) après que les instances cantonales ont rejeté son recours contre la cessation du versement de sa rente. Enfin vis-­‐à-­‐vis du Matin, la plainte admise concerne un article du 22 août 2011 à propos des obsèques de la mère de B. Par respect pour la famille et en l'absence de tout intérêt public, l'article n'aurait donc pas dû paraître, écrit le Conseil de la presse. (ats) Citation de déclarations incorrectes : deux médias romands épinglés L’ Express et L'Impartial ont omis de faire état d'informations importantes en citant les propos incorrects d'un député « Même si on sent poindre une certaine incompréhension de la part de la journaliste à 29 l'égard de ces actions en justice », le Conseil de la presse estime que « le public est parfaitement à même de faire la distinction entre l'information donnée et les appréciations critiques de l'auteur du texte ». Pour mémoire, le TF a rejeté le recours de M. Bonhôte en janvier dernier. (ats) Band I – Die einzelnen Vertragsverhältnisse – Art. 184-­‐318 OR. Février 2012, 392 pages, broché. Prix : CHF 98.00. Editions Stämpfli, Berne. ISBN 978-­‐3-­‐
7272-­‐8818-­‐0. Lucas David – Reto Jacobs Schweizerisches Wettbewerbsrecht 5. Auflage, février 2012, 370 pages, relié, CHF 108.00. Editions Stämpfli, Berne. ISBN 978-­‐3-­‐
7272-­‐8811-­‐1. Gabriela Riemer-­‐Kafka BIBLIOGRAPHIE Catalogue ASSP de la presse suisse 2012 Schweizerisches Sozialversicherungsrecht Février 2012. Prix : env. CHF 98.00. Editions Stämpfli, Berne. ISBN 978-­‐3-­‐7272-­‐1553-­‐7. Stephan Fuhrer – Christine Chappuis L e catalogue de la presse suisse 2012 – édition journaux – est sorti de presse en février 2012. Dans ce manuel vous trouverez à nouveau toutes les données de base essentielles pour la disposition des annonces dans la presse quotidienne, presse hebdomadaire régionale, presse dominicale et presse grand public, financière et économique. Toutes les données ont été relevées jusqu’au 15 janvier 2012. Haftpflicht-­‐ und Versicherungsrecht/Droit de la responsabilité civile et des assurances Liber Amicorum Roland Brehm Février 2012, 506 pages, relié. Prix CHF 98.00. ISBN 978-­‐3-­‐7272-­‐2962-­‐6. Ullin Streiff, Adrian von Kaenel, Roger Rudolph Dans le catalogue figurent tous les titres connus de l’ASSP, indépendamment de leur grandeur et importance. Figurent également pour chaque titre des informations sur le tirage, la parution, la surface de composition, la disposition des colonnes, les tarifs unitaires, ainsi que les prix de la page entière pour une page n/b, en 2 et en 4 couleurs. Arbeitsvertrag Praxiskommentar zu Art. 319-­‐362 OR Juin 2012. Prix : CHF 398.00. Editions Schultess, 7e édition, 1650 pages, relié, ISBN 978-­‐3-­‐7255-­‐6450-­‐7. Sylvain Marchand, Christine Chappuis, Laurent Hirsch (éditeurs) Pour commander : Association des Sociétés Suisses de Publicité ASSP, Centre de documentation, Avenue des Mousquines 4, Case postale 339, 1001 Lausanne (tél. 021 213 61 41, fax 021 312 67 09) ou directement via la page d'accueil ASSP: www.vsw-­‐assp.ch (prix: Fr. 39.-­‐ + TVA + frais d'expédition). Barbara K. Müller – Reinhard Oertli Recueil de contrats commerciaux Modèles bilingues (français-­‐anglais) commentés sur le droit suisse. Des juristes reconnus ont réuni leurs compétences et leur savoir-­‐faire pour proposer dans cet ouvrage des modèles de contrats commerciaux en français et en anglais. Après chaque modèle, l’auteur propose un commentaire des clauses du contrat, en attirant l’attention du lecteur sur les conséquences et les risques liés à l’emploi de ces clauses contractuelles, et sur les éventuelles solutions contractuelles alterna-­‐
tives. Une partie plus générale traite des clauses standard, là aussi proposées en deux langues et commentées en français. Urheberrechtsgesetz (URG) Août 2012, env. 800 pages, relié. Prix : env. CHF 198.00. Editions Stämpfli, Berne. ISBN 978-­‐3-­‐7272-­‐2553-­‐6. Alfred Koller Schweizerisches Obligationenrecht, Besonderer Teil 30 Décembre 2012, env. 1700 pages, relié avec CD-­‐ROM. Prix env. CHF 328.00. Editions Helbing Lichtenhahn. ISBN 978-­‐3-­‐37190-­‐2970-­‐8. Pierre Emmanuel Ruedin, Julien Dubois, Nathalie Tissot Mai 2012, CHF 74.00, 201 pages, broché. Editions Stämpfli, Schriften zum Medien-­‐ und Immaterialgütterrecht SMI 94. ISBN 978-­‐3-­‐
7272-­‐1893-­‐4. Manfred Rehbinder (éditeur) Propriété intellectuelle – Jurisprudence fédérale et cantonale Ce nouveau Commentaire romand vise à offrir aux praticiens et aux chercheurs une source de référence unique pour toute question relative aux quatre domaines principaux de la propriété intellectuelle, sous la forme d’un commentaire systématique des lois pertinentes, ce qui est une première en Suisse. Il constitue ainsi un outil de travail pratique et facilement consultable pour toute personne confrontée au droit suisse de la propriété intellectuelle. UFITA, Band 2012/I Archiv für Urheber-­‐ und Medienrecht. Mars 2012, CHF 215.00, 328 pages, relié. 57020-­‐
12001. Pierre Tercier, Christian Bovet, Vincent Martenet Loi sur les cartels – Loi sur la surveillance des prix – Loi sur le marché intérieur – Loi sur les entraves techniques au commerce Ce commentaire couvre l’ensemble du droit de la concurrence régissant les marchés : non seulement la loi sur les cartels (CLCart), mais également celles sur la surveillance des prix LSPr), sur le marché intérieur (LMI) et sur les entraves techniques au commerce (LETC). Septembre 2012, env. CHF 498.00, env. 2600 pages, broché. Editions Helbing Lichtenhahn, Commentaire romand. ISBN 978-­‐3-­‐7190-­‐2853-­‐4. François Bohnet (éditeur) Cette nouvelle édition présente une mise à jour complète de l’ouvrage avec, en particulier, l’intégration des révisions législatives en matière de cartels (procédure et sanctions), de marché intérieur (règles matérielles et rôle de la Commission de la concurrence) et d’entraves techniques au commerce (Cassis de Dijon unilatéral), ainsi que de la pratique et de la jurisprudence les plus récentes. Le nouveau droit des conditions générales et pratiques commerciales déloyales Le droit des conditions générales fait peau neuve. Le 1er juillet 2012 est entré en vigueur le nouvel art. 8 LCD, selon lequel agit de manière déloyale celui qui utilise des conditions générales qui, en contradiction avec les règles de la bonne foi, prévoient, au détriment du consommateur, une disproportion notable et injustifiée entre les droits et les obligations découlant du contrat. Septembre 2012, env. CHF 468.00, 2ème édition, env. 2000 pages, relié. Editions Helbing Lichtenhahn, Commentaire romand. ISBN 978-­‐3-­‐7190-­‐2477-­‐2. Alois Camenzind, Niklaus Honauer, Klaus A. Vallender, Marcel R. Jung, Simeon L. Prost L’ouvrage réunit quatre contributions issues d’une matinée de formation organisée par la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel et le CEMAJ. Septembre 2012, env. CHF 45.00, env. 350 pages, broché. Editions Helbing Lichtenhahn. ISBN 978-­‐3-­‐7190-­‐3292-­‐0. Daniel Hürlimann Handbuch zum (neuen) Mehrwertsteuergesetz (MWSTG). Eine Wegleitung für Unternehmer, Steuerberater und Studierende Septembre 2012, env. CHF 269.00, 3ème édition, 1100 pages, relié. Haupt Verlag, Schriftenreihe Finanzwissenschaft und Finanzrecht 100. ISBN 978-­‐2-­‐258-­‐07617-­‐1. Suchmaschinenhaftung Zivilrechtliche Verantwortlichkeit der Betreiber von Internetsuchmaschinen aus Uhreber-­‐, Marken-­‐, Lauterkeits, Kartell-­‐ und Persönlichkeitsrecht. 31