le salon automobile d`alger compromis

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le salon automobile d`alger compromis
LES DÉPUTÉS CRITIQUENT
LE PROJET DE LOI SUR
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
«Les chercheurs
sont livrés
à eux-mêmes»
Le Quotidien
Lire en page 2 l’article
de Nadia Benakli
Mardi 15 Septembre 2015 n°4538 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI
LE FMI, LA BANQUE MONDIALE ET L’UE DÉBARQUENT
Que cherchent-ils à Alger ?
Lire en page 3 l’article de Saïd Boucetta
Phs : R. Boudina
Le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne n’étaient pas restés spectateurs
du drame algérien des années 1990. Ils y ont pris part en accentuant l’appauvrissement
de la société algérienne et la mise à sac de son économie.
SALE TEMPS POUR LES CONCESSIONNAIRES
LE SALON AUTOMOBILE
D’ALGER COMPROMIS
Lire en page 24 l’article
de Salim Benalia
BÉJAÏA
TÉBÉSSA
Une attaque
terroriste fait
un mort et un
blessé grave
Trois douaniers
décèdent
lors d’une
course-poursuite
Lire en page 4 l’article
de Arezki Slimani
Lire en page 4 l’article
de Wahida Bahri
UN ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER ULTRAMODERNE MIS SOUS PERFUSION
QUI VEUT POIGNARDER
BOUDIAF À TIZI OUZOU ?
Quelle gageure dans cette Algérie de 2015 qui s’offre le luxe de faire
poireauter des chirurgiens en cardiologie, de laisser moisir un matériel
de dernière génération alors que des patients succombent
par faute de soins médicaux !
Lire en page 6 l’article de Brahim Takheroubt
L’Actualité
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
LES DÉPUTÉS CRITIQUENT LE PROJET DE LOI SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
«Les chercheurs sont livrés à eux-mêmes»
ILS ESTIMENT QUE le projet de loi en question est loin de régler tous les problèmes dont souffre le secteur.
NADIA BENAKLI
’est le parent pauvre de la
chaîne. La recherche scientifique n’a pas sa place en
Algérie. Les intervenants hier au
débat sur l’avant- projet de loi d’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique, ont déploré le manque d’intérêt accordé à ce secteur. Les députés estiment que le projet de loi en
question est loin de régler tous les
problèmes dont souffre le secteur.
Ces derniers ont saisi la présence
du premier responsable du secteur
pour crever l’abcès en énumérant
tous les maux qui minent la recherche scientifique.
Des budgets non débloqués,
absence de stratégie et de laboratoires de recherche, manque de prise
en charge des chercheurs, des bourses allouées à des personnes incompétentes, mauvaise qualité de l’enseignement et des diplômes non
reconnus à l’étranger, des passedroits dans les concours de magistère et de doctorat, ce sont autant
de problèmes qui font que la
recherche scientifique stagne en
Algérie.
«La recherche scientifique est
marginalisée dans notre pays et les
chercheurs sont livrés à euxmêmes», a martelé la députée du
FFS, Hayat Tayati Meziani.
Pour cette élue, le projet de loi
n’apportera pas grand-chose à la
C
«Ce projet n’apporte pas de solutions aux problèmes de la recherche scientifique»
recherche scientifique puisqu’il ne
libère pas les initiatives. «On ne
conçoit pas un projet de loi qui renvoie dans la plupart de ses articles à
la voie réglementaire»,a-t-elle soutenu en estimant que les chercheurs sont complètement marginalisés de la prise de décision
concernant la recherche scientifique.
Le député Ramdane Taâzibt du
Parti des travailleurs pense que le
fait qu’il y ait un projet c’est un pas
positif. Cependant, il estime que ce
projet n’apporte pas de solutions
aux problèmes de la recherche
scientifique. Nous avons mené une
bataille pour élever le montant
consacré à la recherche scientifique
à 1% du PIB, mais ces budgets
n’ont jamais été consommés», a-t-il
fait savoir en affirmant qu’il n’y a
pas de recherche appliquée et de
recherche développement. «On se
contente uniquement de la recherche fondamentale», a-t-il regretté.
Faute de prise en charge des
chercheurs, Taâzibt avance que
l’Algérie a perdu entre 1990 et
2005, 45 000 chercheurs qui font le
bonheur des laboratoires de recherche à l’étranger.
Le Parti des travailleurs s’oppose à l’ouverture du secteur au
privé. Mme Bentorki, du FLN, a
mis l’accent sur la prise en charge
des chercheurs.
«Le chercheur doit avoir une
rémunération qui lui permet de
subvenir à ses besoins et de se
consacrer
à
la
recherche»,
a-t-elle affirmé en précisant que les
thèses de recherche au sein de nos
universités sont à la charge de l’étudiant.
Cette élue rappelle que la
recherche scientifique est une
source importante pour l’économie
et le développement de la technologie, ce qui exige sa valorisation.
«Il faut libérer la recherche
scientifique de la gestion administrative», a-t-elle suggéré en affirmant que beaucoup de nos chercheurs qui ont brillé à l’étranger
veulent apporter leur savoir- faire
mais ils sont confrontés à d’énormes problèmes de bureaucratie.
Mme Bentorki a salué toutefois
l’encouragement des entreprises à
développer la recherche. Son
confrère Lyes Saâdi a soulevé le
problème des bourses à l’étranger
qui sont accordées à des enfants de
responsables. «Il faut lever le
monopole sur les bourses à l’étranger qui profitent uniquement aux
enfants des hauts responsables»,
a-t-il insisté.
N. B.
ALORS QUE 3 MILLIONS DE NON-SALARIÉS ACTIVENT EN ALGÉRIE
Seul 1 million de travailleurs est déclaré à la Casnos
C’EST CE QU’A INDIQUÉ hier à Alger le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi,
à l’occasion d’une journée d’étude sur «la sécurité sociale des non-salariés».
MOHAMED TOUATI
a Caisse nationale de sécurité sociale
des non-salariés (Casnos) veut faire le
plein. Les clients potentiels manquent
à l’appel. Sur les 3 millions de non-salariés
dont bon nombre exerce une profession libérale ( médecins, avocats huissiers, expertscomptables…) qui activent en Algérie, seul 1
million en fait partie. Deux millions sont
dans la nature. Les pouvoirs publics veulent
battre le rappel. Une journée d’étude sur « la
sécurité sociale des non-salariés » réunissant
les cadres de la Casnos a été organisée hier.
Une occasion de faire le bilan et trouver des
réponses à cette défaillance. « En dépit du
«grand développement» enregistré par cette
caisse depuis son retour en 1995, seul un
tiers du potentiel des non-salariés estimé à
près de trois millions, est cotisant. » a fait
L
M. El Ghazi. Pour ramener tout ce beau
monde au bercail et à plus de raison, il est
prévu d’améliorer les pensions. Comment ? «
L’amendement en question prévoit également de porter le montant maximal de la
cotisation de 8 à 20 fois le Salaire national
minimum garanti (Snmg) pour avoir une
meilleure retraite », a-t-il précisé. La seconde
disposition prévue dans la loi de finances
complémentaire (LFC) 2015 concerne « l’exonération totale » des majorations et des pénalités de retard ainsi que l’octroi d’échéanciers
de paiement pour les non-salariés débiteurs.
Comme il est attendu un « meilleur cadre de
lutte contre la fraude de déclaration et de
paiement de cotisations, de même qu’une
évolution du bénéfice des prestations », a également souligné le ministre du Travail, de
l’Emploi et de la Sécurité sociale. Pour sensibiliser les non-salariés à exercer en conformité avec la loi, la Casnos envisage de se faire
constater d’emblée le ministre du Travail, de
l’Emploi et de la Sécurité sociale. Y a-t-il une
raison à cela ? « Cet état de fait est imputé à
la ‘‘faible attractivité’’ des pensions de
retraite, à la qualité de la communication et
au mode organisationnel en vigueur par le
passé » a indiqué Mohamed El Ghazi à l’occasion de cette rencontre. Qu’a-t-on fait pour y
remédier ? « Les pouvoirs publics ont initié
des mesures réglementaires et procédurales
visant à améliorer les performances de gestion des différentes activités de la Caisse dont
le rôle est appelé à être plus important dans
un contexte marqué par une hausse des travailleurs non-salariés », a-t-il poursuivi. En
quoi consiste-t-elles plus précisément ? « La
première mesure prise consiste en la refonte
du décret 85-35 du 5 février 1985 inhérent à
la sécurité sociale, de sorte à assurer davantage d’options aux non-salariés quant au
choix de l’assiette de cotisation », a expliqué
un lifting. Il est question d’une « refonte
d’une organisation centralisée en faveur
d’une autre déconcentrée et plus proche des
préoccupations des assurés sociaux », a confié
le ministre du Travail. Un nouvel organigramme verra le jour. Il aura pour mission
une « meilleure proximité » du citoyen, a-t-il
ajouté. Entre les travailleurs qui exercent
sans couverture sociale et les non-salariés
non déclarés, le travail au noir s’apparente à
un sport national en Algérie.
Il met en exergue tout le chemin qui reste
à parcourir pour que soit ancrée dans les
mentalités une véritable culture des relations
de travail, de l’obligation et du droit qu’elle
confére. Son respect est un gage pour l’avenir. Sinon ? Il y va du « sort de générations
auxquelles il faut garantir un régime de sécurité viable et pérenne basé sur la solidarité
intergénérationnelle » a prévenu Mohamed
M. T.
El Ghazi.
LA GÉNÉRALISATION DU PAIEMENT ÉLECTRONIQUE ENCORE UNE FOIS REPOUSSÉE
La «malédiction» des reports
IL EST À SE DEMANDER si l’Algérie n’est pas poursuivie par un mauvais «sort», sinon comment expliquer que tous les grands
chantiers entamés ne soient jamais finis dans les délais impartis, le paiement électronique en est le parfait exemple…
WALID AÏT SAÏD
e paiement électronique
encore une fois renvoyé aux
calendes greques ! La géné ralisation de ce mode de paiement
qui devait se faire en 2007, traîne
encore. Mouatassem Boudiaf, DG
du Groupement d’intérêt économique (GIE) monétique, a fait
savoir que cela risquerait encore de
prendre du temps pour ne pas faire
les choses dans la précipitation. Le
DG de l’organe créé par les banques
pour assurer la diffusion, la promotion et la normalisation du système
monétique soutient dans ce sens
que cela est repoussé à 2016 !
Un énième report qui intervient
dans un moment crucial pour notre
économie en crise qui veut s’assai-
L
nir et retrouver plus de transparence. Mais voilà, sans le paiement
électronique cette mission est très
difficile à réaliser ! Car il faut
avouer
que
demander
aux
Algériens de bancariser leur argent
sans leur donner le moyen de ne
plus être obligés à transporter avec
eux du liquide, c’est comme demander à un aveugle de regarder ! Le
chèque classique qui a déjà fait son
temps, n’est pas pratique. Sans la
carte de paiement on est donc
obligé à chaque fois d’aller retirer
son argent, ce qui n’est pas pratique et revient au même.
On tourne dans une coquille
vide et la « chkara » n’est pas près
de disparaître ! Le paiement
électronique peut aussi contribuer
grandement au développement
d’autres secteurs tel que le tou-
risme dont le e-paiment et la ereservation sont devenus une obligation, au même titre que les
infrastructures touristiques. Le
paiement électronique est-il la
porte ouverte aux cartes de crédit.
Dans le contexte actuel où le crédit
à la consommation va être relancé,
pour ce qui est de la production
nationale, les cartes de crédit pourraient bien être une déclinaison
moderne de ce type de consommation. Elles permettront incontestablement de relancer la consommation du produit national.
En ces temps de crise, ce type de
carte est également un moyen efficace pour aider les foyers à boucler
leurs fins de mois, et en parallèle
relancer la consommation, particulièrement si ces crédits sont limités
aux produits locaux. Ce sera certai-
2
nement un bol d’air pour les foyers
qui n’arrivent plus à tenir jusqu’à
la fin du mois avec la cherté de la
vie actuelle. La carte de crédit pourrait aussi être un moyen efficace
pour instaurer la culture du paiement par carte chez nos citoyens,
qui permet, faut-il le rappeler, une
meilleure traçabilité des transactions financières. Elle pourrait fidéliser les clients à ce mode de paiement électronique qui leur offrira
des achats à crédit, ce qui obligera
les commerçants à s’adapter en s’équipant des terminaux nécessaires
pour le paiement électronique, et
faire ainsi définitivement disparaître la «chkara». Néanmoins, la malédiction des reports semble encore
frapper ce mode de paiement qui
connaît déjà un retard de sept longues années. Il est donc à se deman-
der si l’Algérie n’est pas poursuivie
par un mauvais « sort ». Sinon comment expliquer que tous les grands
chantiers entamés ne soient jamais
finis dans les délais impartis ? C’est
évidemment un euphémisme mais
cette « maladie » chronique qui touche le pays commence à être grave.
Et les solutions concrètes tardent à
arriver. Le e-paiement n’est en effet
qu’un exemple parmi tant d’autres
de cette « fatalité » qui s’acharne
sur le pays. On peut aussi citer la
relance
du
crédit
à
la
consommation
maintes
fois
reporté, la révision de la
Constitution, l’autoroute Est-Ouest
qui ne voit pas encore le bout du
tunnel, le métro et le tramway qui
ont eu des « accouchements » difficiles… Qui a donc la bonne « rokia »
W. A. S.
pour le pays ?
L’Actualité
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
LE FMI, LA BANQUE MONDIALE ET L’UE DÉBARQUENT
QUE CHERCHENT-ILS À ALGER ?
CES TROIS «PARTENAIRES» de l’Algérie ont profité, à leur manière, de l’embellie qu’a connue l’économie nationale.
rebondir. Le FMI, la Banque
mondiale et l’Union européenne
n’étaient pas restés spectateurs du
drame algérien des années 1990.
Ils y ont pris part en accentuant
l’appauvrissement de la société
algérienne et la mise à sac de son
économie, au point où son redressement n’est toujours pas au rendez-vous, malgré 10 années de rentrées financières record, gonflées
par des prix de l’or noir, à plus de
110 dollars le baril.
Ces trois «partenaires» de
l’Algérie ont profité, à leur
manière, de l’embellie qu’a connue
l’économie nationale. D’abord, par
le remboursement anticipé de la
dette extérieure intérêts compris,
ensuite par une hausse exceptionnelle des importations des pays de
l’Union européenne et enfin, à travers le prêt de 5 milliards de dollars accordé par l’Algérie au FMI,
au moment où le Fonds monétaire
international cherchait désespéré-
I SAÏD BOUCETTA
ederica Mogherini, haute
représentante de l’UE pour
les Affaires étrangères,
entamera demain une visite de travail en Algérie. Dans l’agenda de la
diplomate européenne, un certain
nombre de rencontres avec des
ministres et des responsables politiques sont programmées. Même si
la situation des migrants, la crise
libyenne et la guerre en Syrie
seront abordées, la nouvelle donne
financière consécutive à l’affaissement du marché pétrolier international, aura une part non négligeable dans les discussions qu’aura
Mme Affaires étrangères dans l’UE
avec les autorités du pays. Il faut
dire que l’Algérie, déjà liée à
l’Europe occidentale par des
Accords d’association, est l’un des
partenaires clés de l’UE dans la
région. Il faut savoir qu’une bonne
partie des importations algériennes
d’équipement, vient d’Europe.
La visite de Mme Mogherini clôt
une série de missions de hauts
responsables du FMI et de la
Banque mondiale en Algérie. En
effet, la semaine dernière, l’Algérie
a reçu le vice-président de la
Banque mondiale (BM) pour la
région Moyen-Orient et Afrique du
Nord (Mena), Hafez Ghanem, et
Jean-François Dauphin, chef de
mission en Algérie du Fonds monétaire international. Il est entendu
que ces deux responsables des institutions de Bretton Woods ont certainement évoqué la situation
financière du pays, émis quelques
remarques sur la LFC 2015 et
apporté quelques réflexions sur la
loi de finances 2016.
On est encore très loin de l’ingérence dans les affaires intérieures
du pays, mais l’on sent bien comme
un empressement de voir comment
les Algériens vont faire pour se tirer
F
E
L’ DITORIAL
Wait and see !
F ederica Mogherini, haute représentante de l’UE
d’affaire ou alors, combien de
temps vont-ils tenir avant de revenir au FMI en tant que créancier
après avoir campé le rôle de débiteur, l’espace de quelques années.
Les deux hauts responsables du
FMI et de la Banque mondiale ont
annoncé à leur interlocuteur algérien, Abderrahmane Benkhalfa,
leur satisfaction de voir l’Algérie
réagir «promptement» au choc
pétrolier, en mettant en oeuvre une
série de mesures destinées à renflouer les caisses de l’Etat. Mais audelà de ce satisfecit de façade, les
envoyés du FMI et de la Banque
mondiale ont apporté quelques
«précisions» sur ce qu’ils voudraient que l’Algérie mette en place
pour dépasser la crise : la réduction
des subventions sur les produits de
première nécessité, la libéralisation
totale de l’économie et du commerce extérieur, l’abandon de la
règle du 49/51%, le retrait de l’Etat
de la régulation de l’économie, la
privatisation massive de ce qui
reste du tissu industriel public...
Bref, tout ce que le FMI avait
«conseillé» et fait appliquer par le
gouvernement au lendemain du
rééchelonnement de la dette extérieure, en 1994. Bien que les deux
responsables de la finance internationale savent ce qu’il est advenu de
l’Algérie parce qu’elle a mis en
place le plan d’ajustement structurel, ils réitèrent le même discours,
arguant que cette fois, l’économie
nationale aura plus de chance de
FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE
Benkhalfa veut des solutions
IL EST TEMPS d’anticiper une crise qui risque de mettre en péril
les équilibres financiers du pays.
I ALI TIRICHINE
a Commission d’organisation et de surveillance
des opérations de Bourse (Cosob) a décidé de
tenir la 2e édition du Colloque du conseil scienti fique dédié au financement de la PME et à la croissance.
C’est le 16 de ce mois que la Cosob organise un colloque
sur le financement de la PME et la croissance en présence du président Abdelhakim Berrah, qui prononcera
une allocution pour expliquer les objectifs de la rencontre. Il y aura surtout, tout de suite après, un discours
d’orientation de Abderrahmane Benkhalfa, ministre des
Finances qui plaidera ainsi en faveur de la PME.
Le ministre parlera aussi de mesures entrant dans le
cadre d’une démarche plus globale de bancarisation et
d’inclusion financière surtout que le baril de Brent a
déjà plongé en dessous des 50 dollars. Il est alors temps
d’anticiper une crise qui risque de mettre en péril les
équilibres financiers du pays et les représentants du
gouvernement préfèrent développer un discours
dépourvu de tout pessimisme. Benkhalfa veut mettre en
avant la marge de manœuvre dont dispose l’Algérie
pour transcender la crise. Le ministre ne s’écartera pas
de la ligne tracée par le gouvernement Sellal, notamment sur la question de la règle du 51/49% qu’il considère comme assimilée par les partenaires de l’Algérie. Il
citera aussi les mesures que le gouvernement veut mettre en œuvre pour faire face à la crise et insistera sur la
nature de la situation qui appelle à la vigilance.
Le financement par la Bourse est l’une de ces solutions à travers une politique d’épargne car le pays ne
peut plus gérer comme avant le financement de l’entre-
L
ment des financements pour faire
face aux conséquences de la crise
financière de 2008.
Une probable chute des revenus de l’Algérie mettrait le pays
sur la liste possible des nouveaux
clients du FMI et des clubs de
Londres et de Paris. Les visites de
hauts responsables de ces deux
institutions internationales et
accessoirement, de la première
responsable de la diplomatie européenne en un laps de temps
ramassé, relèvent sans doute du
hasard du calendrier, mais elles
rappellent tout de même une
forme de «sollicitude» intéressée
qui cache mal des intentions pas
toujours avouables.
En fait, les responsables algériens, au même titre que toute la
société, savent que la sortie de
crise ne pourrait être envisagée
avec l’aide du FMI, de la Banque
mondiale et de l’Union euroS. B.
péenne.
prise. D’ailleurs, le ministre a déjà expliqué que la stratégie gouvernementale s’appuiera sur l’optimisation, la
rationalisation et l’efficience économique.
De nombreuses voix appellent ainsi à la rationalisation du processus de subventions y compris en faveur
des entreprises, sans évoquer l’éventualité de leur suppression progressive car selon le ministre, l’heure n’est
pas aux solutions de rupture.
Une fois que les explications seront entendues par
les participants au colloque, la parole sera donnée aux
économistes. De nombreux professeurs d’économie sont
au programme comme Sid Ali Boukrami et Christian De
Boissieu. Le développement de la PME sera aussi
abordé pour le cas de la Tunisie par Salah Essayel, président du Conseil du marché financier alors que l’expérience dans le financement de la PME en France sera
présenté par Alain Pithon, secrétaire général de Paris
Europlace en compagnie de son collègue Karim
Zineddine, directeur à Paris Europlace.
Une synthèse de ces expériences sera élaborée après
une intervention sur le cas de l’Algérie présentée par
Yacine Ould Moussa, expert auprès du Conseil national
consultatif de la PME. Le conseil scientifique de la
Cosob est composé d’experts, de professeurs nationaux
et étrangers ainsi que des membres de la Commission.
La Cosob en assure le secrétariat à travers la proposition des thématiques, la préparation des ateliers ou des
séminaires et la publication des interventions. Le
conseil a pour objectifs d’informer la commission et le
ministère des Finances sur les réflexions académiques
dans le domaine financier et de suivre les évolutions sur
le plan réglementaire et les innovations en relation avec
A. T.
les activités de la Cosob.
3
I N. KRIM
ttendre et voir! Seul l’avenir confirmera ou infirmera les propos
tenus, samedi, par le secrétaire général [par intérim] du RND, Ahmed
Ouyahia. De fait, c’est son hobby : tourner autour du pot, faire miroiter des scoops, sans aller au fait. M.Ouyahia s’est ainsi adonné à son péché
mignon, un exercice de style, lors duquel il brassa large, passant en revue
les principaux événements de l’actualité sans, au final, apporter de vraies
informations. Connaissant le personnage, le contraire aurait été étonnant.
C’est de fait sa seconde nature, de dire une chose et son contraire, laissant
l’auditoire dubitatif. Samedi dernier, l’actuel directeur de cabinet de la
Présidence, a abordé maints sujets qui font l’actualité, tels les réaménagements au sein du DRS ou les annonces cycliques d’un retour sur le champ
politique [sous une forme ou une autre] de l’ex-FIS. A chaque fois, la résultante qui prédomine est que le secrétaire général du RND, en dit trop ou pas
assez. Irons-nous jusqu’à écrire que M.Ouyahia parle pour ne rien dire ?
Ainsi, lorsqu’il affirme que Madani Mezrag – repenti et ex-dirigeant de l’AIS
– ne sera pas autorisé à former un parti politique, il faudra prendre ces déclarations avec beaucoup de précaution, tant la réalité a souvent démenti des
affirmations par trop zélées, ou en mission commandée. Il y a un fait que les
analystes politiques ne prennent pas en compte : Ahmed Ouyahia est un
politique chevronné – et, à en croire certains, quelque peu retors – dont
chaque mot est pesé ne lui faisant dire que ce qu’il entend lui faire dire. Dit
autrement, les propos de M.Ouyahia n’engagent point l’Etat – il n’a ni les
compétences intrinsèques, ni n’est habilité pour ce faire – même si d’aucuns
voient en lui un porte-parole du pouvoir. Sans doute, au regard de sa double
casquette. Samedi dernier, c’était le chef du RND qui discourait dans le
cadre de ses activités. Ceci dit, un homme politique qui entre dans un gouvernement – c’est le principe fondamental de toute démocratie – le fait sur la
base d’un compromis politique où le programme politique est négocié pour
arriver à un terrain politique qui satisfasse les deux parties. Est-ce le cas de
M.Ouyahia ? En clair, le chef du RND n’a pas la compétence politique nécessaire pour affirmer dans un sens ou dans l’autre les décisions prises par le
pouvoir. En fait, le sort réservé aux tentatives de Madani Mezrag de revenir
dans le champ politique national, n’est pas du ressort des partis politiques,
du reste partagés sur la question. Ce qui est vrai pour le secrétaire général
du RND, l’est également pour le Premier ministre [Abdelmalek Sellal] et le
ministre de l’Intérieur [Noureddine Bedoui] lesquels ont également opposé
un « niet » aux efforts de Madani Mezrag. Or, contrairement au premier
responsable du RND, MM. Sellal et Bedoui ne sont pas des « politiques »,
mais des technocrates qui sont nommés pour faire un travail. Notons toutefois le fait que Ahmed Ouyahia compte parmi les plus éminents hommes
politiques du pays, sa longue expérience dans les arcanes du pouvoir en fait
un gestionnaire irremplaçable. Cela ne lui donne pas pour autant la « compétence politique » lui permettant de donner du signifiant à ses propos,
notamment lorsqu’il évoque des domaines liés à la politique et à la sécurité.
L’affirmation d’un éminent juriste, Mohamed Bedjaoui, ancien président du
Conseil constitutionnel selon lequel «il est parfaitement absurde d´attendre
d´une institution, si haute soit-elle, dès lors qu´elle ne possède pas une
compétence générale et que toutes ses attributions sont cadenassées (...) »
qu’elle remplisse correctement ses missions, est encore plus pertinente
pour ce qui est des hommes. De fait, M.Ouyahia a encore réitéré samedi, que
la révision de la Constitution relevait uniquement du chef de l’Etat, admettant au passage, qu’il « ignore » son mode d’adoption [par référendum ou au
Parlement] faisant également état de son ignorance quant à la date de l’annonce. Une manière de dire qu’il n’en sait pas plus que le commun des quidams. Le seul point positif que l’on peut lui conférer est lorsqu’il affirme qu’il
n’a pas de « conflit avec [Abdelmalek] Sellal ». Il n’y a aucune raison de ne
pas le croire. Aussi, la rentrée politique de M.Ouyahia n’avait pas de quoi
fouetter un chat ! Evoquant la situation économique du pays, M.Ouyahia fustige les importations à outrance qui « menacent de mort » le pays. Ah, bah !
Rappelé aux affaires, après une traversée du désert, n’affirmait-il pas, il y a
quelques années « (…) l’insouciance, la médiocrité ainsi que les égoïsmes
individuels qui prennent le dessus sur la collectivité, sur nous-mêmes, sur
notre patrie (…) entravent le développement du pays ». Dix ans après, le
constat reste d’actualité.
N. K.
A
L’Actualité
BÉJAÏA
AFRIQUE
Comment
lutter contre
le trafic
Les travaux de la 25e
réunion des responsables d’or ganes en charge de la lutte
contre la drogue en Afrique ont
débuté hier à Alger avec la participation de 54 pays africains
et de 10 autres pays en qualité
d’observateurs, en sus d’experts et de représentants de 22
institutions internationales et
régionales activant dans le
domaine de la lutte contre la
drogue. Organisée par le ministère des Affaires étrangères en
coordination avec le bureau des
Nations unies en charge de la
lutte contre la drogue, cette
réunion permettra la «concertation et l’échange d’expériences entre les pays africains» et
la «présentation de propositions» aux institutions internationales au nom du continent
africain, ont indiqué plusieurs
intervenants. Elle permettra
également la «promotion de
programmes de formation pour
les fonctionnaires des services
de lutte contre la drogue et la
facilitation et l’actualisation de
l’échange
d’informations»
entre les pays du continent.
Présidée par l’Algérie, la
rencontre qui se poursuivra
jusqu’à vendredi prochain, examinera également plusieurs
questions relatives à la lutte
contre le trafic de drogue en
Afrique, notamment la situation actuelle de la coopération
régionale en Afrique et le développement des stupéfiants et
d’autres produits non soumis
au contrôle international,
selon l’ordre du jour de cette
réunion.
Les participants à cette rencontre examineront en outre la
question de la lutte contre la
culture, le trafic de drogue et
ses menaces ainsi que la mise
en place d’une stratégie «efficace» pour faire face au trafic
de cannabis. Le suivi de la
déclaration finale et le plan
d’action relatif à la coopération
pour une stratégie «complémentaire et équilibrée» de
lutte contre le problème mondial de la drogue seront également examinés en préparation
à la session extraordinaire de
l’Assemblée générale des
Nations unies sur la lutte
contre la drogue prévue en
2016. Les pays africains évoqueront lors de cette réunion
les mesures prises pour le «renforcement de la coopération
régionale» dans différents
domaines dont, selon la même
source, les enquêtes communes
et la formation des cadres des
services spécialisées dans la
lutte contre le trafic de drogue,
en sus de l’échange d’informations relatives à ces crimes et
l’examen des obstacles qui se
dressent face aux efforts
consentis en matière de lutte
contre le trafic de drogue dans
le continent africain. Le bilan
de la mise en oeuvre des recommandations de la 23e réunion
des responsables d’organes en
charge de la lutte contre la drogue en Afrique tenue en septembre 2013 à Addis Abeba
sera présenté à cette occasion,
outre la préparation de l’ordre
du jour de la prochaine réunion
des responsables de ces organes.
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
Une attaque terroriste fait un mort et un blessé grave
DANS LA NUIT de dimanche à lundi, aux environs de 22 heures, deux chasseurs ont été pris pour
cibles par un groupe terroriste près du village Imaâziwen, sur les hauteurs de Mardj Ouaman.
AREZKI SLIMANI
es deux jeunes de la
commune d’Amizour ne
savaient certainement pas
que la partie de chasse nocturne
entreprise dans la nuit de dimanche
à lundi allait les mettre face à face à
un groupe terroriste qui n’a pas
hésité à les prendre pour cibles.
C’est le drame vécu par la localité
d’Amizour qui revient encore une
fois au-devant de la scène à la
faveur de cet incident. Dans la nuit
de dimanche à lundi, aux environs
de 22 heures, deux chasseurs ont
été pris pour cibles par un groupe
L
terroriste
près
du
village
Imaâziwen, sur les hauteurs de
Mardj Ouaman. Selon les recoupe ments d’informations en notre pos session, les terroristes ont directe ment tiré sur les deux jeunes tuant
sur le coup le premier chasseur, un
jeune père de famille qui a été tou ché mortellement et a rendu l’âme
sur place. Il était âgé de 38 ans. Le
deuxième, qui a subi des blessures,
a pris la fuite alertant directement
la Gendarmerie nationale. Les gendarmes se rendirent alors sur le
champ à l’endroit indiqué décou vrant le corps inanimé du premier
chasseur tandis que les terroristes
s’étaient évaporés dans la nature.
L’opération de recherche lancée
immédiatement n’a donné pour
l’heure aucun résultat. Cet incident
a eu lieu faut-il le noter, à quelques
encablures de l’endroit où un arsenal de guerre avait été découvert
par l’Armée nationale populaire au
courant du mois d’août. Les soldats
de l’Armée nationale populaire
avaient mis la main sur une impor tante cache d’armes et de munitions dans la localité de Mardj
Ouaman située au pied du chef-lieu
de la commune d’Amizour.
«L’opération a permis de récupérer
cinq pistolets-mitrailleurs de type
Kalachnikov, un fusil semi-automa tique de type Simonov, un pistolet
automatique de type Tokarev, une
grenade défensive, six chargeurs
garnis, quatre détonateurs, un
p o rte -ch a rg e u rs , u n e q u a n tité d e
munitions, des médicaments et
divers objets», avait précisé un com muniqué sécuritaire. La localité de
Mardj Ouaman est connue pour
être un couloir de passage pour les
terroristes de l’ex-Gspc dans leur
d ép la cem en t d a n s les m a q u is d e
Tizi Ouzou et Boumerdès vers la
région des Babors. En 2007, cette
zone avait été le théâtre d’une
vaste opération de ratissage avec
au bout l’élimination de plusieurs
terroristes dont des «émirs ».
A. S.
CONTREBANDE, TRAFIC D’ARMES ET CRIMINALITÉ
SAIGNÉE AUX FRONTIÈRES
CES DERNIERS MOIS, l’ANP rend régulièrement compte des résultats de ses opérations
au niveau des frontières.
KARIM AIMEUR
es bilans de l’Armée nationale populaire
(ANP) concernant la lutte contre la
contrebande, le trafic d’armes et la
criminalité organisée démontrent toute l’ampleur prise par ces phénomènes au niveau des
frontières du pays.
Ces derniers mois, l’ANP rend régulièrement
compte des résultats de ses opérations en la
matière et lève ainsi le voile sur la saignée aux
frontières avec les saisies d’importantes quantités de denrées alimentaires, de carburants ainsi
que sur les mises en échec de tentatives d’introduction d’armes à feu et l’arrestation de nombreux contrebandiers.
Un communiqué du ministère de la Défense
nationale, rendu public hier, fait part de la saisie
de près de 16 700 litres de carburants, de l’arrestation de plus de 30 contrebandiers, de sept trafiquants d’armes et de 13 migrants clandestins
dans différentes régions du pays. Selon le communiqué, sept trafiquants d’armes ont été arrêtés et plusieurs armes saisies à Djelfa par des
détachements de l’Armée nationale populaire
(ANP), en coordination avec des éléments de la
Gendarmerie nationale. « Dans le cadre de la
sécurisation des frontières et de la lutte contre la
criminalité organisée et après exploitation de
renseignements, un détachement de l’Armée
nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Djelfa (1ère RM), en coordination avec
les éléments de la Gendarmerie nationale, a
arrêté, le 13 septembre 2015, sept trafiquants
d’armes et a saisi cinq fusils à pompe, fusils de
chasse, 10 000 cartouches, un camion et un véhicule commercial », détaille le communiqué.
Au niveau de la 2ème RM, les éléments de la
Gendarmerie nationale relevant du secteur opérationnel de Tlemcen, ont arrêté un contrebandier et ont saisi 8 270 litres de carburants, trois
fusils à harpon et quatre véhicules de touristime
ajoute le département de la Défense. La même
source relève que « dans le même contexte, un
détachement relevant du secteur opérationnel
Sud Tindouf (3ème RM), a appréhendé deux
contrebandiers et a saisi un camion chargé de
4 800 litres de carburants ». « Au niveau de la
4ème RM, deux détachements relevant des sec-
L
Une lutte au quotidien
teurs opérationnels de Ouargla et de Ghardaïa
ont arrêté 13 migrants clandestins », a-t-on
ajouté. Le même document fait part également
de l’arrestation de sept contrebandiers et de la
saisie de 3 626 litres de carburants, des armes
blanches et des téléphones portables au niveau
de la 5ème RM par les éléments des gardes-frontières relevant du secteur opérationnel d’El-Tarf,
lors d’une patrouille de reconnaissance. Toujours
dans le même cadre, deux détachements de
l’ANP, relevant des secteurs opérationnels de
Bordj Badji Mokhtar et d’In Guezzam (6ème
RM), ont appréhendé 21 contrebandiers et ont
saisi deux véhicules tout-terrain, 718 kilogrammes de denrées alimentaires, trois 03 groupes
électrogènes et un marteau piqueur, précise le
même communiqué. Ces opérations s’ajoutent à
plusieurs autres menées par les éléments de
l’Armée ces derniers temps.
Il y a quelques jours, soit le 10 septembre, un
détachement relevant du secteur opérationnel
d’In Guezzam 6ème Région militaire a intercepté, lors d’une patrouille de reconnaissance,
un semi-remorque et 35 tonnes de denrées alimentaires, alors que les éléments de la
Gendarmerie nationale de Bordj Badji Mokhtar
ont saisi 3 000 litres de carburants.
La veille, huit contrebandiers ont été interceptés et différents produits destinés à la contrebande saisis à Tamanrasset, Bordj Badji
Mokhtar, Tlemcen, Djelfa et El Oued.
K. A.
TÉBÉSSA
Trois douaniers décèdent lors d’une course-poursuite
WAHIDA BAHRI
Trois éléments de la brigade
mobile régionale des douanes
de Tébessa sont décédés et un
quatrième gravement blessé
dimanche dernier, apprend-on
de source douanière. Les membes de ce corps paramilitaire,
poursuivaient une camionnette
transportant certainement des
produits destinés à la contrebande vers la Tunisie, devaient
ajouter nos sources. Et d’expliquer que les victimes avaient agi
sur la base d’une information
faisant état d’un mouvement de
contrebandiers, sur le point
frontalier de Bouchebka dans la
même wilaya où l’embuscade a
eu lieu. La course-poursuite
engagée par les éléments des
douanes contre le réseau de
contrebandiers qui, selon les
précisions fournies par la méme
source, ont pu s’enfuir du véhicule des douaniers. Celui-ci
s’est achevé par le renversement, a effectué plusieurs tonneaux, occasionnant le décès
sur le coup de trois éléments de
4
la brigade mobile, spécialisée
dans la lutte contre le crime
transfrontalier, âgés entre 28 et
35 ans. Aussi, les corps des
douaniers ont été acheminés
vers la morgue de l’hôpital de
Tébessa, pendant que le quatrième dont, l’état de santé est
jugé, selon notre source, de très
grave, se trouve au moment où
nous mettons sous presse, aux
urgences de la méme institution
hospitalière. Une information
judiciaire vient d’être engagée
par la gendarmerie de la wilaya
de Tébessa pour déterminer les
circonstances de l’accident. Par
ailleurs, et selon certaines informations, le patron de la direction
générale des douanes pourrait
se rendre personnellement à
Tébessa, pour s’enquérir de la
situation. A défaut, il pourrait
dépêcher un proche représentant pour les mêmes raisons.
Ce drame a semé l’émoi au
sein du corps des douanes,
confronté notons-le, à tous les
dangers, pour lutter contre le
phénomène de la contrebande
transfrontalière.
W. B.
De Quoi j’me Mêle
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
Le plaidoyer
du pape François
pour les réfugiés
LA CRISE des réfugiés en Europe n’est que «la
pointe de l’iceberg» et il faut s’attaquer «à ses
causes», a déclaré le pape François dans un
entretien diffusé hier, s’en prenant à «un
système socio-économique mauvais et
injuste». «Nous voyons ces réfugiés, ces
pauvres gens qui fuient la guerre et la faim,
mais c’est la pointe de l’iceberg. En dessous, il
y a la cause : un système socio-économique
mauvais et injuste», a estimé le pape dans une
interview accordée le 8 septembre à une radio
portugaise, Renascença ( Renaissance ). «Là
où la cause est la faim, il faut créer des
sources de travail et des investissements. Là
où la cause est la guerre, il faut oeuvrer pour la
paix», a précisé Jorge Bergoglio, rappelant
qu’il est lui-même «fils d’émigrés» italiens en
Argentine. Le pape François a par ailleurs
reconnu que les mouvements migratoires
posent des problèmes de sécurité pour les
pays européens, évoquant «un risque
d’infiltration».
Les Usir seront
chargées de tirer
la sonnette d’alarme
UNE BONNE initiative mérite d’être saluée, celle du
secteur des travaux publics qui a mis en place, au
niveau de chaque wilaya, une structure de contrôle
baptisée Usir (unités de surveillance et d’intervention
routières) dont la mission consistera à recenser dans
la circonscription afférente les anomalies et les
défauts relevés sur les routes nationales,
départementales et communales pour les signaler à
l’instance de tutelle au niveau de la wilaya puis du
ministère. La dégradation du réseau routier et des
infrastructures de base réalisées à coups de milliards
de DA ne cesse de préoccuper les responsables du
secteur qui peinent à trouver les solutions pour faire
face à ce phénomène dû à plusieurs facteurs,
notamment la méthode de construction, les eaux de
ruissellement, les affaissements de
terrain, le gros trafic des véhicules dont
les poids lourds et aussi le manque ou
l’insuffisance d’entretien. Il faut espérer
qu’avec cette initiative une parade sera
effectivement apportée à l’ensemble des
lacunes en temps opportun.
Les citoyens ne veulent pas
du délégué de quartier
Le « Magister
2015 », réservé
aux sortants de
l’ENS
uniquement
DÉCIDÉMENT, la daïra d’El
Hadjar défraie trop
fréquemment la chronique.
Cette semaine, on apprend
que les habitants du « quartier
20-Août 1955 » ont signé une
pétition pour réclamer le retrait
de confiance au délégué
nommé par le chef de daïra en
personne. Motif, de nombreux
abus commis par ce
« délégué » dont les
dépassements en matière
d’aide sociale, de couffins du
Ramadhan et même
d’embauche sont mis en relief
par les protestataires. Quand
on sait que le chef de daïra a
beaucoup fait parler de lui
voici quelques mois en
expulsant lui-même une vieille
dame de son domicile à 5 h du
matin pour y installer une
personne de son entourage, et
cela en l’absence d’une
réaction quelconque des
autorités de la wilaya, on ne
doit pas s’étonner que d’autres
dépassements ne fassent
l’objet de réactions citoyennes
écœurées par autant d’abus !
A LA VEILLE du dernier concours de
« Magister 2015 », qui serait réservé
exclusivement aux sortants de l’ENS,
une requête adressée au ministère
de l’Enseignement supérieur suggère
l’admission à ce concours de tous les
licenciés « classiques » pourvu…que
le meilleur gagne ! Mme HarounBouguettaya, enseignante vacataire
à l’ENS Alger, qui s’est présentée à
notre journal, a estimé utile de
rappeler que ce concours étant le
dernier du genre, il n’y aurait plus
aucune autre possibilité de
poursuivre les études pour les
licenciés autres que ceux de l’ENS.
Mme Haroun-Bouguettaya s’est
exprimée au nom d’un groupe
d’enseignants et étudiants de
l’ENS, auteurs de la lettre adressée
au ministère de tutelle.
A
vrai
dire...
d
I ABDELHAKIM MEZIANI
amira Bendaoui, cette fidèle lectrice
de mes chroniques, est revenue à la
charge pour me remercier d’avoir
pris en considération les éléments d’information qu’elle a eus la gentillesse de porter à mon attention. Non sans souligner,
avec pertinence d’ailleurs, que seuls les
débats contradictoires, en histoire comme
en politique, sont à même de « nous permettre de jeter un regard serein sur la
grandeur et les dissonances de nos
actions passées». L’éclairage proposé sur
le fait que c’était plutôt l’émir Khaled qui
avait parlé, dès 1919, de l’Indépendance
nationale, semble avoir été accepté. Il
reste ce rejet systématique de tout ce qui
est en relation avec l’Islam qu’il faut clarifier, situer dans le contexte politique de
l’époque, analyser sur des bases objectives, bien loin d’une vision en relation avec
la grille de lecture chère aux tenants du
matérialisme historique. Les réserves de
Charles-Robert Ageron, s’agissant de l’émir Khaled et de Messali Hadj qui demeure
- que nous le voulions ou non - le père du
nationalisme révolutionnaire algérien, ne
S
Un chalutier
sombre au
port de Collo
LES DERNIÈRES intempéries
qui ont affecté l’est du pays
n’ont pas seulement engendré
des catastrophes aux
habitations et aux réseaux
d’évacuation des eaux usées,
rarement entretenus d’ailleurs.
C’est ainsi qu’un chalutier
amarré depuis de nombreuses
années au port de pêche de
Collo, dans la wilaya de Skikda,
a sombré dans la nuit de
vendredi à samedi, l’état du
bateau, devenu une épave faute
d’entretien, ne pouvant résister
à la violence conjuguée des
bourrasques et des vagues. Il
semble que ce chalutier
n’intéressait personne depuis le
décès de son propriétaire,
malgré l’existence d’une voie
d’eau annonciatrice d’un
naufrage inévitable que les
autorités portuaires auraient dû
prendre en compte avant qu’il
n’intervienne. Désormais, il leur
incombe de dégager au plus
vite l’épave de 11 m qui
encombre l’accès au port et
risque de générer d’autres
incidents comme le craignent
les pêcheurs en activité dans
cette zone.
Au-delà du matérialisme historique
Mahfoud Kaddache ne faisait qu’asséner des évidences auxquelles il était particulièrement attaché.
La résistance à l’occupation coloniale avait été d’abord orchestrée par les gens du culte musulman.
lièrement attaché. La résistance à l’occupation coloniale avait été d’abord orchestrée par les gens du culte musulman. Ce
qui explique outre mesure l’option prise
par la caste coloniale à l’effet de séquestrer, par arrêté du 7 décembre, les mosquées ainsi que les corporations religieuses. Des quatre mosquées importantes de
rite hanéfite, seule la mosquée de la
Pêcherie (Djamaâ Djedid) et la mosquée
dite Kléber (Djamaâ es-Safir) ont résisté
au vandalisme de la conquête, les deux
autres ayant disparu en tant que telles. La
première, la mosquée as-Sayyida, dont il
ne reste aujourd’hui que des lithographies, a été détruite en 1832 par le
Service du génie lors de la création de la
place du Gouvernement. La seconde, la
mosquée Ketchaoua, a été affectée au
culte catholique après de radicales transformations effectuées entre 1845 et 1860
et un véritable génocide lâchement commis à l’intérieur du même lieu de culte
contre des musulmans qui tentaient de
s’opposer à cet acte abominable. Le
réaménagement, à partir des matériaux
restés inemployés de la Mosquée asSayyida, ayant touché en 1837 Djamaâ alKébir, n’était que de la poudre aux yeux.
Surtout si l’on s’en tient à l’explication qui
en est donnée par l’intendant civil
sont pas forcément fondées. La démarche
un tant soit peu rigoureuse de cet historien, une démarche dominée par une
vision exogène de la société globale algérienne, ne doit pas faire perdre de vue à
l’observateur averti que la personnalité
charismatique de l’émir Khaled a grandement contribué à l’éveil national. Il y avait
dans son action, soutient Mahfoud
Kaddache, une référence constante à
l’Islam : « Cette référence a une signification profonde en matière de politique
algérienne. Dans la mesure où légalement, le nationalisme politique ne pouvait
s’exprimer ouvertement. C’est dans la religion, dans la défense de la personnalité
musulmane, qu’il puisait son inspiration.
Il ne faut pas oublier que durant toute la
période de l’occupation française, l’Islam
a été la garantie première de la personnalité algérienne. C’est dans le rattachement
au vaste mouvement de l’Islam et du
monde musulman que le nationalisme
algérien trouvait son argumentation et sa
première expression politique. Khaled
apparut comme un promoteur de la
Nahda. » En optant pour un tel argumentaire, voué aux gémonies par les tenants
dogmatiques du matérialisme historique,
Mahfoud Kaddache ne faisait qu’asséner
des évidences auxquelles il était particu-
5
Stanislas Bresson : « C’est une mission
d’utilité publique et d’intérêt politique,
destinée avant tout à effacer dans l’âme
des musulmans des souvenirs pénibles et
à leur faire oublier les saccages perpétrés
au lendemain de la prise d’Alger. » Faire
disparaître surtout de leur mémoire le
non-respect de la convention du 4 juillet
1830 signée par Bourmont lors de la prise
d’Alger, et portant sur les droits des
Algérois sur la mosquée Ketchaoua. Une
mosquée vite transformée par le duc de
Rovigo en cathédrale à la suite d’une
répression précédemment soulignée.
Accusé de malversation, le muphti hanéfite fut destitué en 1847, pour être officiellement remplacé, le 13 juin 1873, par
Hadj Ben Haffaf et en octobre 1889 par
El Hadj Kaddour Chérif respectivement le
premier secrétaire et ancien lieutenant de
l’Emir Abdelkader. Attentif, moi aussi, au
matérialisme historique, je demeure toutefois fidèle à la thèse de Mahfoud
Kaddache, bien qu’il ait omis d’ajouter
que ce sont des imams soufis algérois qui
se sont opposés, les armes à la main, à la
soldatesque française…A un moment où la
pensée marxiste-léniniste n’existait pas
encore…
A. M.
[email protected]
L’Actualité
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
UN ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER ULTRAMODERNE MIS SOUS PERFUSION
LUTTE CONTRE
LA CONTREBANDE
Saisie de plus de 1 200
flacons de miel de
jujubier à Souk Ahras
Une quantité de 1 240 flacons de
650 g contenant du miel de
jujubier, connu pour avoir des
vertus thérapeutiques, a été
saisie ces dernières 24 h par les
éléments des douanes algériennes
à Souk Ahras. Ahras, ainsi que de
864 étuis de savon à base de
graines de nigelle, produits de
contrebande provenant de
Tunisie, a été opérée sur le
chemin de wilaya (CW) N° 2 à un
carrefour desservant les localités
de Targuelt, Safel El Ouidane et
Oum Laâdaïm. La valeur
marchande des produits saisis est
de l’ordre de près de 345 000
dinars, ce qui donnera lieu à une
amende douanière de près de six
millions de dinars, a ajouté la
même source, précisant par
ailleurs que la brigade des
douanes de M’daourouch a
procédé «récemment» à la saisie
d’un véhicule à bord duquel une
quantité de 6 500 paquets de
cigarettes de diverses marques et
2 500 sachets de tabac à chiquer
ont été retrouvés. La valeur
marchande des produits saisis a
été évaluée à 730 000 dinars.
ACCIDENTS DE LA ROUTE
3 morts et 3 blessés
à Khenchela
Trois personnes ont trouvé la
mort et trois autres ont été
blessées dans un accident de la
circulation survenu dimanche
dernier à Khenchela, a-t-on
appris, hier, auprès de la
Protection civile. L’accident, une
collision entre deux véhicules
de tourisme, s’est produit sur la
route nationale (RN) N° 32 dans
son segment reliant les
communes de Khenchela et
d’El Mahmel, au lieudit
Bachagha. Trois personnes,
deux femmes et un homme,
âgés entre 54 et 74 ans, sont
mortes sur le coup, tandis que
trois passagers ont été blessés
sans que leurs jours soient en
danger, a ajouté cet officier. Une
vingtaine d’éléments de la
Protection civile, trois
ambulances et deux camions
anti-incendie, dépêchés par
l’unité principale de Khenchela,
se sont immédiatement rendus
sur les lieux du sinistre pour
apporter les premiers secours
aux blessés.
MÉDÉA :
23 nouveaux bus pour
le transport scolaire
Une dotation de 23 bus de
transport scolaire vient d’être
affectée au secteur de l’éducation
de la wilaya de Médéa par le
ministère de la Solidarité
nationale, dans le but de pallier
les insuffisances enregistrées
dans ce domaine à travers
plusieurs communes de la région,
a-t-on appris, hier, auprès de la
direction locale de l’éducation.
Cette nouvelle dotation vient
s’ajouter, selon la même source, à
un précédent lot de 22 bus, de
capacité moyenne, octroyé, début
2015, au secteur de l’éducation
dans le cadre de la solidarité
scolaire. Avec ce nouveau
arrivage, le parc de transport
scolaire disposera d’une «flottille»
de 277 bus, répartis entre les six
communes de la wilaya, a-t-on
encore ajouté, précisant que le
renforcement de ce parc
permettra de «réduire
significativement» le phénomène
de déperdition scolaire qui touche
de nombreuses localités enclavées
de la région, particulièrement
chez la catégorie des filles.
Qui veut poignarder Boudiaf à Tizi Ouzou ?
QUELLE GAGEURE dans cette Algérie de 2015 qui s’offre le luxe de faire poireauter des chirurgiens
en cardiologie, de laisser moisir un matériel de dernière génération alors que des patients
succombent par faute de soins médicaux !
BRAHIM TAKHEROUBT
lors que le ministre de la
Santé,
Abdelmalek
Boudiaf, accentue les
sorties, multiplie les décisions
pour réanimer le corps de la santé
agonisant, les responsables censés traduire ses décisions sur le
terrain semblent freiner des quatre fers. Pis encore, à Tizi Ouzou,
on tente carrément d’asséner un
coup de poignard dans le dos du
ministre. Qu’on en juge : l’Établissement hospitalier spécialisé
(EHS) en cardiologie et chirurgie
cardiaque de la ville de Draâ Ben
Khedda, «Petit Omar», une
dizaine de kilomètres à l’ouest du
chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou,
est mis sous perfusion. La structure ne fonctionne presque plus.
Un matériel ultramoderne qui
n’existe que dans les plus grands
hôpitaux de Paris est à l’arrêt
alors que des malades risquent de
trouver la mort au seuil de cette
structure. Pour illustrer l’extrême gravité de la situation, des
médecins spécialistes en chirurgie cardiaque envoyés par recommandation du ministère de la
Santé sont tout simplement indésirables dans cette structure par
le fait d’une bureaucratie qui a
pris les aspects d’une vraie
métastase. A ce titre, le cas du Dr
Taziba, puisque c’est de lui qu’il
s’agit, résume à lui seul cette
situation inexplicable. Ce médecin spécialiste muni d’une décision de mutation vers l’EHS de
Draâ Ben khedda signée de la
main du directeur des ressources
humaines au ministère de la
Santé, de la Population et de la
Réforme hospitalière datant
du 5 juillet 2015, n’arrive pas à
prendre ses fonctions à ce jour !
De ce fait, il se retrouve au chômage et ne sait plus à quel saint
se vouer. « Si cette situation ne te
A
Les spécialistes sont indésirables !
plaît pas, va t’immoler avec un
bidon d’essence », c‘est la scandaleuse réponse qu’a donné un indigne responsable à ce jeune médecin. Quelle gageure dans cette
Algérie de 2015 qui s’offre le luxe
de faire poireauter des chirurgiens en cardiologie, de laisser
moisir un matériel de dernière
génération alors que des patients
succombent par faute de soins
médicaux !
Qui bloque les décisions du
ministère de la Santé ? Quel
objectif vise-t-on à travers ces
blocages
?
Soulever
la
population ? Inciter à des émeutes en ces moments de fragilité
sociale ?Qui sont ces responsables ? A qui obéissent-ils ?
Le bon sens, le patriotisme et
la pitié du malade doivent inciter
les responsables du ministère de
la Santé à ce que la situation qui
prévaut dans l’établissement en
question soit normalisée dans les
plus brefs délais. «Vous avez
réalisé une très belle structure.
Maintenant, je veux que l’EHS
cardio-pédiatrique de Draâ Ben
Khedda soit informatisé», a
insisté le ministre de la santé en
inaugurant cette structure en
février 2014. Des mois plus tard,
on est très loin d’un service minimum pour espérer une informatisation. L’Etat donne les moyens,
les lobbys bloquent le fonctionnement et les citoyens trinquent.
Arrêtez cette noria de malheurs
Monsieur le ministre !
B. T.
CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE BÉJAÏA
Désordre aux urgences médico-chirurgicales
PAS D’ÉCHOGRAPHIE et pas de scanner, seules les radios pour les cas d’entorse ou liées
à l’orthopédie sont programmées. Quant à l’IRM il ne faut surtout pas rêver.
BOUALEM CHOUALI
lors que le ministre de la Santé insiste
dans ses différentes sorties sur le
terrain sur «l’impérieuse nécessité»
d’améliorer la gestion et l’exploitation des
structures de santé afin « d’offrir de meilleures prestations aux patients » en matière de
prise en charge des malades au niveau des
UMC (urgences médico-chirurgicales), notamment, une virée à l’UMC du CHU Khelil
Amrane de Béjaïa nous renseigne, on ne peut
mieux, sur le malaise qui touche ce service.
Aussi, lequel service est qualifié de névralgique dans toutes les structures sanitaires. le
manque de catégorisation des patients, est
flagrant.
Cette dernière qui devrait se faire en fonction des motifs d’arrivée et de l’état clinique «
n’est établie que pour les patients présentant
un traumatisme grave ou des complications» à
en croire quelques patients rencontrés sur les
lieux. En effet, une fois arrivé au service des
urgences, un agent, installé à la porte d’accueil des malades fait le tri d’une manière
stricte certes, mais loin d’avoir un comportement médical, dépassé certainement par les
événements. Renseignement pris, il s’agit
d’un ouvrier professionnel. Chose inadmissible dans un service où le malade devrait être
accueilli par un infirmier diplômé d’Etat
A
(IDE) formé justement dans la catégorisation
des patients à admettre en urgence.
Le patient n’a-t-il pas besoin de prise en
charge morale d’abord avant qu’elle ne soit
médicale ? une chose que l’administration du
CHU doit revoir dans les plus brefs délais et
de fond en comble pour soulager un tant soit
peu les patients urgentistes dont une grande
partie a besoin d’un soulagement psychologique beaucoup plus. Une fois à l’intérieur,
une anarchie dans les couloirs d’observation
où des malades sont tassés. Un manque flagrant de communication médicale est à signaler. Il est aussi difficile de distinguer entre le
personnel paramédical et de service étant
donné que tout le monde porte la même
blouse blanche, alors que la norme exige que
chacun porte son badge et autre insigne qui le
distingue. Les spécialistes de garde sont
introuvables… Ce sont les médecins résidents
et autres généralistes qui prennent en charge
tous les cas. Un patient a attendu toute une
journée sans voir le spécialiste… une histoire
qui a tendance à se répéter dans ce service en
se fiant à une déclaration d’un garde-malade :
« Les spécialistes ne se rendent pas en général
dans les urgences, sous prétexte qu’ils sont
occupés dans leur service… ». D’après un
médecin de garde il est déjà arrivé de retenir
des malades en observation pour une période
d’un mois alors que la loi sanitaire prévoit
6
qu’il ne doit pas dépasser les 72 heures en
observation. Une situation née faute de collaboration et d’entente entre les différents services. Au niveau des urgences…deux médecins
de garde pour un chef-lieu de wilaya. Est-ce
par manque de personnel, ou plutôt une mauvaise gestion des ressources humaines ? Nous
avons tenté de rentrer en contact avec le surveillant général de l’établissement, ce dernier
a refusé toute déclaration.
Pas d’échographie, et pas de scanner, seule
les radios pour les cas d’entorse ou liées à l’orthopédie sont programmées. Quant à l’IRM
(imagerie par résonnance magnétique) à
l’aide de cet appareil, nouvellement acquis, il
ne faut surtout pas rêver, « il vous faut une
intervention solide pour y accéder » nous renseigne-t-on. Côté agents de sécurité, ces derniers sont tout simplement incontrôlables.
C’est à croire qu’ils ne dépendent pas de cet
établissement hospitalier. Ils développent un
langage cru avec les patients souffrants et
leurs accompagnateurs, alors que la loi sanitaire leur interdit de s’ingérer dans les affaires liées au corps médical. Mieux, ils intègrent
les différents services sans qu’ils ne soient
rappelés à l’ordre. C’est une autre anarchie,
en somme, à signaler dans ce CHU qui se
vante d’avoir décroché une médaille d’or…
mais de quelle médaille d’or parle-t-on ?
B. C.
L’Actualité
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
TIZI OUZOU-THÉNIA
Les parents exigent
l’enseignement
de tamazight
L’Association du quartier « Haï
el Istiqlal » du village d’Aïn Tiza
dans la commune d’Ahl El Ksar
nous a transmis une copie de la
lettre adressée au directeur de
l’éducation de Bouira. Dans cette
requête les citoyens de la localité
demandent la réouverture du
poste budgétaire dégagé pour la
classe préparatoire mais exige
aussi l’ouverture d’un poste pour
l’enseignement de tamazight.
Les plaignants affirment que les
statistiques retenues en fin
d’année et qui sont
à l’origine de la suppression
du poste sont erronées.
Au mois de mai dernier,
21 enfants ouvraient droit à
l’inscription. C’est en cette
rentrée scolaire que les parents
ont découvert la suppression du
poste budgétaire. Les parents
membres de cette Association
disent être ballottés entre le
directeur de l’école, l’inspecteur
de la circonscription et la
direction de l’éducation. «Aucune
partie ne nous a convaincus et
l’annulation du poste reste une
grave erreur » pense un parent.
Après une réunion les parents
qui ont pris leur mal en patience,
ont alors décidé depuis dimanche
dernier de fermer l’établissement
jusqu’à satisfaction de leur
demande qu’il juge
réglementaire et légitime. Dans
la foulée et en application des
directives de la ministre de
l’Education nationale, les
parents exigent aussi la dotation
de l’école d’un poste budgétaire
pour l’enseignement de
tamazight. Dans une précédente
édition nous avons rapporté cette
grogne qui ne concerne que le
village d’Aïn Tizza et non toute
la commune d’Ahl El Ksar
comme nous l’avons rapporté
malencontreusement.
A. M.
DIPLOMATIE
Messahel rencontre
l’envoyé de l’ONU
pour la Syrie
Le ministre des Affaires
maghrébines, de l’Union
africaine et de la Ligue des
Etats arabes, Abdelkader
Messahel a rencontré hier au
Caire, l’envoyé du secrétaire
général de l’ONU pour la Syrie,
Staffan de Mistura qui lui a
présenté un exposé sur les
derniers développements
de la crise syrienne
et les moyens de parvenir
à une solution politique.
M. Messahel a réitéré «la
position de l’Algérie en faveur
des démarches des Nations
unies pour une solution
politique consensuelle devant
mettre fin aux souffrances du
peuple syrien, préserver sa
souveraineté et lui permettre
de concrétiser ses attentes
conformément à l’accord
de Genève 1».
UNION DES BANQUES
MAGHRÉBINES
Le P-DG de la BEA
élu président
Le P-DG de la Banque extérieure
d’Algérie, Mohammed Loukal, a
été élu en tant que président de
l’Union des banques
maghrébines (UBM), indique
l’Association des banques et
établissement, financiers (Abef).
L’élection de M. Loukal s’est
déroulée à l’occasion de la tenue,
à Tunis, de la 45e session du
Conseil d’administration de
l’Union, précise la même source.
La voie ferrée livrée en juillet 2016
C’EST CE QU’A CONFIRMÉ hier M. Boudjema Talai, ministre des Transports, qui était en visite
de travail et d’inspection à Tizi Ouzou.
AOMAR MOHELLEBI
a voie ferrée modernisée
reliant la capitale du
Djurdjura à Alger sera livrée
en juillet 2016. C’est ce qu’a
confirmé hier M. Boudjema Talai,
ministre des Transports, qui était
en visite de travail et d’inspection à
Tizi Ouzou.
Le premier responsable du secteur s’est d’ailleurs rendu sur les
lieux qui abritent les travaux de
réalisation de cette voie ferrée qui
révolutionnera sans doute le secteur et permettra de désengorger la
RN 12 reliant Tizi Ouzou à Alger.
Le ministre a précisé dans le
même sillage qu’une fois entrée en
service, cette voie permettra d’avoir
des navettes avec une moyenne de
deux trains par heure. Quant à la
durée du trajet, elle sera de moins
d’une heure puisque les trains qui
assureront cette navette rouleront
à une vitesse de 160 km/heure. Lors
de cette visite, le ministre des
Transports accompagné des autorités locales de wilaya dont le wali et
les élus à l’Assemblée populaire de
wilaya ainsi que du directeur de
wilaya des transports, s’est longuement attardé sur les sites de réalisation de ce projet, notamment
dans les localités de Tadmaït et
Drâa Ben Khedda.
L
Ph : R. Boudina
AHL EL KSAR (BOUIRA)
Cette voie
permettra
d’avoir
des navettes
avec une
moyenne
de deux
trains
par heure
des mois par les responsables au
niveau de la wilaya, notamment
l’ex-wali Abdelkader Bouazghi qui a
fait du règlement définitif des problèmes d’opposition, l’un de ses
chevaux de bataille.
A. M.
RETARDS DANS LES VOLS
Air Algérie «règle»
ses appareils
Concernant un autre projet qui
est très attendu également dans la
wilaya de Tizi Ouzou et qui constitue une première dans la région, à
savoir le projet de téléphérique, le
problème des oppositions a été une
fois de plus soulevé hier à l’occasion
de la visite ministérielle.
Le projet de téléphérique en
question devra rallier le chef-lieu de
wilaya notamment au niveau du
stade du 1er Novembre à l’un des
plus grands villages de la commune,
Redjaouna. Les retards cumulés par
ce projet sont dus essentiellement
aux multiples oppositions exprimées par des citoyens propriétaires
des parcelles de terre devant servir
à la réalisation du projet.
Des efforts sont déployés depuis
La compagnie Air Algérie a décidé
d’en finir avec les retards qui
empoissent la vie aux voyageurs.
Ainsi les retards sur les vols de la
compagnie nationale sont passés
de 50 % durant l’année 2014 à seulement 2 % depuis le début de l’année en cours. C’est ce qu’a révélé
hier, le ministre des Transports ,
Boudjemaâ Talai, lors de sa visite
à Tizi Ouzou. « Sur 42 vols quotidiens en partance du seul aéroport
international Houari-Boumediene,
les retards ne concernent que 7 à 8
vols », a indiqué le ministre. Il a
expliqué qu’un programme de
modernisation basé notamment
sur la formation du personnel sera
lancé à partir d’octobre prochain
par la compagnie. C’est dans cette
perspective qu’il a annoncé l’ouverture prochaine, à Aïn Bénian
(Alger) d’une école de formation
du personnel d’Air Algérie.
NOUVEAU PLAN DE TRANSPORT
Les prémices d’un échec
LES LIGNES intervillages assurées par les clandestins au mépris de la sécurité des voyageurs.
KAMEL BOUDJADI
près une année de sa mise en fonction du
plan de transport de la ville de Tizi
Ouzou, les citoyens constatent avec
amertume l’échec de la stratégie pourtant mûrement réfléchie. Quatre gares intermédiaires
pour désengorger la circulation dans la ville,
mais le constat est là. Les embouteillages sont
toujours présents aux différentes entrées.
Aujourd’hui, les voyageurs peinent à trouver
leurs destinations. A Boukhalfa, au niveau de la
gare intermédiaire desservant la région Nord,
malgré les moyens dont elle dispose, les
transporteurs sont mal organisés.
Les voyageurs ne trouvent pas de transport à
partir de 17h. Pourtant, c’est à cette tranche
horaire que les travailleurs ont besoin de ce service pour rentrer après une journée de travail.
A
D’ailleurs, un citoyen rencontré aux environs de
18h en train d’attendre un improbable fourgon
ironisera en décrivant la situation : « De toute
façon, quand il y a des fourgons on doit attendre
tout comme lorsqu’il n’y en a pas. » Notre interlocuteur avait en effet raison car durant la journée, faute de voyageurs, un bus passe des heures
à l’arrêt avant de se remplir et démarrer.
Au milieu de la journée, un manque de voyageurs cause le manque de transport alors que
c’est l’inverse en fin d’après-midi.
Cette situation est identique dans toutes les
gares. La direction du transport qui se soucie de
la circulation dans la ville oublie que les lignes
ont comme point de départ les villages. Et c’est
dans ces localités qu’il faut commencer à organiser ce transport.
Dans certaines communes, les transporteurs
assurant les lignes intervillages travaillent dans
l’illégalité totale au vu et au su des responsables
du secteur. Des lignes assurées par des clandestins au mépris de la sécurité des citoyens. Pis
encore, dans certains cas, l’absence de ces
responsables est criante.
Les citoyens de la commune de Boudjima
n’ont aucune ligne de transport vers le chef-lieu
de leur daïra. Depuis qu’elle dépend administrativement de la daïra de Makouda, aucune ligne
de transport n’a été établie pour aider les
citoyens à s’y rendre pour l’établissement de
beaucoup de documents administratifs tel que le
passeport. Ainsi, le constat est aujourd’hui clairement établi. Les citoyens considèrent que le
nouveau plan de transport sert à empêcher les
populations de venir dans la ville de Tizi Ouzou
plus qu’à autre chose.
D’ailleurs, aujourd’hui, les populations préfèrent rester dans leurs communes où des chefslieux se développent rapidement en grands centK. B.
res urbains.
FORMATION PROFESSIONNELLE
Une conférence régionale à Tizi Ouzou
a conférence régionale de
Tizi Ouzou sur l’apprentis sage regroupant les wilayas
de Tizi Ouzou, Bouira et
Boumerdès entre dans le cadre de la
série de 15 conférences programmées à l’échelle nationale et ciblant
des régions avec des potentialités
prometteuses en matière d’emploi,
grâce au mode de formation par
apprentissage. La wilaya de Tizi
Ouzou abritera au courant de cette
semaine une conférence régionale
sur la formation par apprentissage.
L’événement se tiendra demain au
niveau de l’Institut national des
techniques hôtelières et du tourisme (Intht) sis à proximité de
l’hôtel Amraoua.
Le responsable de la cellule de
communication de la direction de la
formation professionnelle de la
wilaya de Tizi Ouzou précise à ce
sujet que la conférence régionale de
Tizi Ouzou sur l’apprentissage,
regroupant les wilayas de Tizi
Ouzou, Bouira et Boumerdès entre
dans le cadre de la série de 15 confé-
L
rences programmées à l’échelle
nationale et ciblant des régions
avec des potentialités prometteuses
en matière d’emploi, grâce au mode
de formation par apprentissage. Les
rencontres en question sont initiées
par le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (Fnac) en coordination avec la direction de l’organisation et du suivi de la formation
professionnelle (Dosfp) au ministère de de la Formation et de
l’Enseignement professionnels.
« Pour mieux répondre aux
besoins de l’entreprise en ressources humaines et appuyer l’utilisation des diplômes et leur insertion
professionnelle, le ministère de
l’Enseignement et de la Formation
professionnels a inscrit dans son
plan d’action comme axe prioritaire
le développement du mode de formation par la voie de l’apprentissage », ajoute notre source. Quant
aux objectifs qui sont assignés à la
conférence de Tizi Ouzou, ils se
résument à plusieurs missions, à
7
l’instar des autres regroupements
organisés dans différentes régions
du pays. Ainsi, il sera question de
vulgariser les nouvelles dispositions
prévues par la loi n° 14-09 du
9 août 2014 et informer sur les textes
d’application
en
cours.
L’objectif consiste aussi à identifier
et impulser les mesures propres à
accroître le système d’orientation,
de placement et de sélection des jeunes en apprentissage dans le tissu
économique et industriel en impliquant les entreprises.
« Proposer un système de
contrôle et d’évaluation en matière
d’apprentissage à travers l’inspecteur chargé de l’apprentissage
prévu par la loi N°14-09 du 9 août
2014 modifiant et complétant la loi
n°81-07 du 27 juin 1981 relative à
l’apprentissage modifié par la loi
90-34 et la loi 2000 », est également
fixé comme objectif par les organisateurs. Ces derniers évoquent en
outre l’amélioration et la structuration de la formation théorique,
technologique et complémentaire
(Fttc) et la généralisation de la mise
en place de plans de formation par
apprentissage entre l’entreprise et
l’établissement de formation professionnelle.
Enfin, il sera question de situer
les perspectives de développement
du financement de l’apprentissage
pour répondre aux besoins du secteur économique, adapter le cadre
législatif régissant l’apprentissage
aux mutations socio-économiques
du pays et son environnement géo
stratégique. La conférence de Tizi
Ouzou abritera plusieurs ateliers de
travail.
Le premier décortiquera l’implication des entreprises dans la fonction d’orientation, de placement et
de sélection des apprentis. Quant
au deuxième, il aura à étudier le
système d’évaluation de l’apprentissage, le contrôle technique et
pédagogique de l’apprentissage et la
mise en place généralisée des plans
de formation en matière d’apprentissage.
A. M.
L’Actualité
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
PLUSIEURS CONVENTIONS SIGNÉES À GHARDAÏA
PARTENARIAT
ENTRE SIMA
ET SIPSA
Synergie
fertile entre
les deux salons
ABDELKRIM AMARNI
En prévision du Salon
international de l’élevage
« Space », qui se tiendra à
Rennes (France), une conférence de presse aura lieu
demain 15 septembre à l’occasion de la signature d’un
partenariat entre SimaFrance (Salon mondial des
fournisseurs de l’agriculture
et de l’élevage) et le SipsaAlgérie (Salon international
de l’élevage, de l’agroalimentaire et de l’agroéquipement).
Cette
conférence
de
presse annonciatrice du
salon, qui doit se dérouler à
Rennes, traitera notamment
du partenariat entre Sima et
Sipsa, une initiative qui
« ouvre aux agroéquipements et à l’élevage, la porte
du Maghreb et de l’Afrique »
lit-on dans le communiqué
de la « Fondation Filaha
Innove-Algérie » parvenu
hier à notre rédaction. Le
Sima s’associe avec le SipsaAlgérie, afin de créer un nouveau
Salon
Sima-Sipsa
Algérie qui rayonnera sur
l’ensemble du Maghreb et de
l’Afrique. La première édition aura lieu à Alger en
octobre 2016 du 4 au 7 au
Palais
des
expositions
d’Alger (Safex) aux Pins
maritimes (Alger).
L’Algérie et l’Afrique, qui
connaissent un fort développement agricole, ont besoin
d’une mécanisation agricole
croissante, des pratiques et
des innovations agricoles qui
requièrent de nos jours des
intrants, des matériels d’élevage et des agroéquipements
performants afin de répondre aux besoins agroalimentaires sans cesse en hausse
A. A.
dans leurs régions.
L’action sociale de Mobilis appréciée
« CETTE DÉMARCHE reflète les valeurs de solidarité, de générosité et de citoyenneté... »
DE NOTRE ENVOYÉE
ILHEM TERKI
SPÉCIALE
a solidarité est de partager
des
valeurs
civiques.
L’opérateur historique de
téléphonie mobile Mobilis a épousé
cette stratégie depuis trois ans en
s’engageant dans le mouvement
associatif. Pour l’entreprise nationale, la solidarité passe par une
communauté d’intérêts et de
valeurs.
A Ghardaïa, Mobilis a confirmé,
encore une fois, son engagement. A
l’occasion
de
la
visite
de
Mme Iman Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies
de l’information et de la communication dans la wilaya de Ghardaïa,
coïncidant avec la rentrée scolaire.
C’est en présence du présidentdirecteur général de Mobilis, Saâd
Dama, et du wali de Ghardaïa,
Azzedine Mecheri, qu’il a été procédé, au cours d’une cérémonie, à la
signature de conventions de mécénat et de parrainage d’une dizaine
d’associations à caractère social,
culturel et sportif, en leur apportant un soutien financier pour la
réalisation de divers projets. Avec
ce geste humanitaire, Mobilis
démontre ses objectifs sociaux qui
reflètent les valeurs citoyennes de
l’entreprise. Celle-ci s’appuie sur
une démarche fondamentale d’excellence et propose un programme
de soutien et d’accompagnement à
toutes les franges de la société. Par
la même occasion, Mobilis a fait
don de plus de 1 000 kits scolaires
au profit des enfants démunis de la
wilaya, à l’occasion de la rentrée
scolaire 2015-2016. Souvent, les
parents démunis se trouvent incapables d’assurer un minimum à
leurs enfants, et c’est aussi le cas au
sud du pays. Devant certaines
situations, ces enfants se retrouvent dans l’obligation de ne plus
aller à l’école et de quitter leurs
classes. Avec cette action sociale
méritoire, l’entreprise nationale a
fait la joie de centaines d’enfants,
en leur apportant un soutien moral
fort apprécié.
Cette action de mécénat a été
rehaussée également par la présence de grandes figures du sport
national, à commencer par Yazid
L
livres scolaires permettront aux enfants
souffrant de cécité
d’améliorer
leurs
connaissances et de
les inciter à aller de
l’avant pour réussir
dans leur vie et leurs
études, et s’intégrer à
la vie professionnelle», a révélé le
même responsable.
Cette
initiative
citoyenne est d’autant plus importante
qu’elle contribue efficacement à améliorer
les conditions de vie
des enfants souffrant
d’un handicap visuel.
Une autre bonne nouvelle a été annoncée
aux habitants de
Ghardaïa
par
le
patron de Mobilis.
«Prochainement, des
palmiers intelligents
seront installés pour
se connecter en ligne
dans cette région.»
De son côté, le
Une dizaine d’associations ont été parrainées par l’opérateur historique
wali de Ghardaïa
M. Azzedine Mecheri,
Mansouri, ex-joueur de l’Equipe
sant Mobilis comme opérateur. a saisi cette occasion pour remernationale de football, actuellement « Cette démarche reflète les valeurs cier les efforts fournis par Mobilis
manager général des Verts, l’athléde solidarité, de générosité et de
pour améliorer le mode de vie des
tisme aussi était représenté par le
citoyenneté. On vient confirmer
habitants de sa wilaya. Pour rappel,
triple champion d’Afrique du
que ce genre d’opérations entre plusieurs wilayas, dont Tindouf,
décathlon et détenteur du record dans le cadre de la concrétisation
Illizi, Béchar, Djelfa, Tipaza et
africain de la discipline, Larbi
d’un projet d’actions citoyennes », a
Béjaïa, ont déjà bénéficié du proBouraâda. Les deux ambassadeurs
déclaré Saâd Dama, en soulignant,
gramme d’accompagnement des
de la marque Mobilis ont partagé
entre autres, que c’est le prolonge- associations, lancé par Mobilis
un moment avec les citoyens de ment des efforts de Mobilis qui
depuis déjà trois ans.
Ghardaïa au niveau des agences concerne tous les Algériens. Pour le
Lors de sa visite officielle à
Mobilis, ainsi qu’avec les enfants et
patron de Mobilis, « l’argent des
Ghardaïa Mme Iman Houda
les représentants des associations Algériens reste en Algérie ». Il a Faraoun, ministre de la Poste et des
bénéficiaires du soutien de Mobilis,
déclaré, en outre, que l’imprimerie Technologies de l’information et de
lors de la cérémonie de signature nationale braille sera disponible la communication a jeté des fleurs
des contrats. Le président-direcdans quelques jours. « Mobilis offre
sur l’opérateur de téléphonie
teur général de Mobilis, Saâd
une imprimerie numérique braille mobile Mobilis. La ministre a
Dama, s’est félicité de la réussite de au Centre national de formateurs
trouvé que la couverture du réseau
cette action. Il a souligné que son
pour personnes handicapées », a
mobile dans la région de Ghardaïa
entreprise reste le premier opéra- souligné M.Dama en expliquant que
souffre de beaucoup de zones d’omteur en termes de couverture au cette imprimerie veillera à assurer bre et que seul l’opérateur public
Sud algérien. L’accompagnement la disponibilité des livres scolaires Mobilis s’attelle à améliorer et
étendre sa couverture à travers
qui a été concrétisé avec des assoaux enfants souffrant d’un handil’ensemble du territoire national.
ciations de différents domaines culcap visuel, une première pour un
turel et sportif les trois dernières opérateur téléphonique d’un tel Elle a en outre, regretté le faible
taux d’investissements consentis
années, incite Mobilis à s’engager poids. « L’exception de cette opérapar les deux opérateurs privés auxde nouveau et soutenir d’autres
tion de solidarité est que tous les
familles. Pour lui, ce sont les
Algériens, et notamment les clients quels il a été demandé que leurs
clients qui leur permettent de prende Mobilis, ont été mobilisés pour investissements soient revus à la
I. T.
hausse.
dre ce genre d’initiatives en choisiscette opération », ajoute-t-il. «Les
ALORS QUE L’ALGÉRIE RÉITÈRE SON SOUTIEN AU DIALOGUE INTER-LIBYEN
En attendant Tripoli
LA VOIE de la réussite est encore parsemée d’embûches comme en juge Bernardino Leon lui-même qui continue à persévérer
dans la démarche visant à arracher, coûte que coûte, un accord avant la fin du mois.
CHAABANE BENSACI
lors que le médiateur de l’ONU multiplie les initiatives pour tenter d’obtenir la signature de l’Accord interlibyen préalable à la constitution d’un gouvernement de consensus, l’Algérie a réitéré
de façon pressante son appel aux parties
libyennes.
Le ministre des Affaires maghrébines, de
l’Union africaine et de la Ligue arabe,
Abdelkader Messahel, a en effet émis diman che, depuis Le Caire où il a participé à la 144e
session du Conseil des ministres de la Ligue
arabe, l’appel de l’Algérie à toutes les parties
en Libye afin de «trouver une solution
consensuelle devant accélérer la formation
d’un gouvernement d’union nationale légitime» qui sera chargé de diriger la transition
et de construire des institutions constitutionnelles « à même de s’imposer, de maîtriser la
situation sécuritaire dans ce pays et de faire
face aux groupes terroristes». Rappelant que
« la détérioration de la situation sécuritaire
en Libye a ses retombées sur toute la
région », il a mis l’accent sur la nécessité pour
la Ligue arabe et la communauté internatio nale de « parrainer le dialogue entre les belli-
A
gérants et de soutenir les efforts du représen tant spécial du secrétaire général des Nations
unies, Bernardino Leon, en faveur d’une
solution consensuelle devant préserver l’inté grité territoriale de la Libye et l’unité des
Libyens ».
Faisant le lien avec la question de la
migration, Messahel estime que « la solution
à ce phénomène qui se nourrit de sa relation
avec le crime transfrontalier et le trafic d’ar mes et de drogue, passe par la conjugaison
des efforts afin d’encourager les solutions
politiques et de garantir une vie digne ».
Cette intervention lève toute équivoque
sur la démarche de l’Algérie dans le dossier
libyen, à un moment où le dialogue entre les
parties est parvenu à un stade crucial et décisif. Pendant des mois, l’Algérie s’est investie
sans compter pour rapprocher les positions
des uns et des autres, concilier les points de
vue et ainsi réconcilier les factions. Son leitmotiv n’obéissait qu’au seul souci de rendre
au peuple libyen une paix et une sécurité
d’autant essentielles qu’elles ont un impact
évident sur l’ensemble de la région maghrébine et sahélienne, et cela en vertu des signes
grandissants de la menace terroriste qui tend
à se propager depuis la région de Derna et
Syrte.
Forte de son soutien franc et loyal tendant au rapprochement des positions pour le
règlement de la crise, l’Algérie n’a de cesse
d’apporter son appui et sa confiance aux parties libyennes pour « transcender leurs divergences et dépasser leurs différences » et pour
« aboutir à une solution politique consen suelle visant à former de toute urgence un
gouvernement national aux larges compéten ces pour gérer la transition, mettre en place
des institutions légitimes et en mesure de
relever les défis d’ ordre politique, écon o mique, sécuritaire et de lutte contre le terrorisme pour répondre aux aspirations légiti mes du peuple libyen ».
Le message de Messahel au Conseil des
ministres de la Ligue arabe avait son importance puisqu’il vise à rappeler que le gouver nement libyen, « une fois mis en place, devra
jouir d’un large soutien des Etats voisins et
de la communauté internationale », auquel
cas l’appui de la Ligue des Etats arabes et de
l’ensemble de la communauté internationale
au processus politique en cours est indispensable pour parer à « toute initiative ou action
susceptible d’entraver le dialogue en cours et
retarder le parachèvement de ce processus ».
Autant dire, en termes clairs, que la voie
de la réussite est encore parsemée d’embû-
8
ches comme en juge Bernardino Leon luimême qui continue à persévérer dans la
démarche visant à arracher coûte que coûte
un accord avant la fin du mois. Lequel accord
ne serait en outre qu’une étape vers la
concrétisation d’une paix effective qu’il faudra étayer et conforter pas à pas, jour après
jour, malgré les tentatives de sape et les
coups de boutoir qui ne manqueront pas de
jalonner les progrès accomplis par les parties
sincères.
Encore une fois, l’émissaire de l’ONU
pour la Libye a annoncé dimanche dernier
qu’un consensus pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale avait été trouvé
mais qu’il devait être entériné par les autori tés rivales. C’est aujourd’hui que le gouver nement et le Parlement de Tripoli donneront
leur réponse à ces nouvelles propositions,
sachant que l’accord bruyamment annoncé le
12 juillet dernier n’a pas fait long feu. « Nous
croyons que ce texte va recevoir le soutien
total des parties » au conflit, a indiqué
M.Leon, qui espère l’aval de Tripoli et de
Tobrouk à ce nouvel accord de paix et de
réconciliation proposé par l’ONU. Pourvu
que…
C. B.
Tribunaux
Il y a des agneaux
partout !
L’histoire malheureuse
arrivée à un citoyen de Tizi
Ouzou et qui a connu une
fin heureuse, a fait
rebondir pas mal de
lecteurs de cet espace.
Certains sont allés jusqu’à
jurer que ce dossier
« d’agneau volé et attaché
à l’aide d’une ceinture de
sécurité à l’avant de la
voiture conduite soi-disant
par le voleur (qui s’avèrera
être l’objet d’un complot
ourdi par la victime ou
plutôt, la pseudo-victime)
relevait de la « sciencefiction». Eh bien non ! ce
procès a réellement existé.
Il a été traité en appel par
le trio Abdelhalim
Bezaoucha – Nouredine
Misraoui (muté à Sétif
récemment lors du dernier
mouvement des
magistrats) et Djahida
Mansouri. Nous ignorons
si le parquet a fait un
pourvoi et ce serait
ridicule d’envoyer au Val
d’Hydra un dossier aussi
nul sur toute la ligne.
Ce qui est certain, c’est
que nos lecteurs doivent
savoir une bonne fois
pour toutes que les fléaux
n’arrivent pas qu’aux
autres. Même le vol
d’animaux... N’a-t-on pas
vu un magistrat être
malmené par des
gendarmes qui s’étaient
entêtés à vouloir prendre
le taux d’alcoolémie ? N’at-on pas lu la
condamnation de
magistrats surpris dans
une bicoque à l’ouest du
pays en galante
compagnie et de mineurs,
SVP. Et pourtant, les
enquêtes sérieusement
menées par les
dynamiques services de
Tayeb Benhachem,
l’inspecteur général,
étaient arrivés à fixer le
faux pas des gendarmes.
Des gendarmes certes très
efficaces, mais à qui il
arrive de marcher sur une
peau de banane lorsque
ce n’est pas une paire de
patins à roulettes… Bien
alors, lisons et méditons
sans médire.
A. T.
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
Fauteuil rose ?
LA CHRONIQUE
JUDICIAIRE
Chahrazed S. une patiente assure que son dentiste lui a fait
des avances indécentes…
I ABDELLATIF TOUALBIA
uelle mouche bleue a
donc piqué le dentiste
qui a eu (probablement) un moment d’égarement
lors de la visite de Chahrazed S.
38 ans, divorcée sans enfant et
sans emploi ? Oui, quelle mouche (tout court) a poussé le dentiste pourtant connu dans le
quartier comme un modèle dans
tous les domaines ?
A la barre, il comparaît suite à
la plainte de Chahrazed S. qui a
pris le taureau par les cornes en
affrontant le délinquant primaire
qui était inculpé libre car la liberté
provisoire lui ayant été accordée.
Son avocat, venu hors de la
capitale, avait quitté l’Ouest très
tôt pour éviter un éventuel renvoi
et donc des désagréments. La
dame, elle, était assistée de
Maître Mohamed Djediat, l’avocat d’Alger-Centre qui avait
concocté un plan d’attaque à la
mesure
des…attouchements
dénoncés avec force et dégoût
par la patiente… impatiente de
faire éclater la vérité sur le véritable dentiste qui se taira dès le
début, se contentant de répondre
aux questions de la présidente
par : « Oui, madame la juge » ou
« non, madame la présidente »,
alors que la victime gigotait en
marmonnant des bouts de syllabes lesquelles, collées les unes
contre les autres et donc la
morale n’aimerait pas que l’on
donnât ici les syllabes de feu qui
peuvent constituer un délit contre
la victime et ce, devant une
assistance nombreuse car la
juge ayant bien lu le dossier, a
trouvé que le huis clos n’avait
pas sa raison d’être.
« Je préviens les amateurs de
sensationnel que ce dossier n’a
rien d’un téléfilm pour voyeuristes. Selon la victime, il y a eu un
écart dans le langage », avait
articulé la présidente vigilante,
mais décidée à laisser le cours
des débats serein et cool, histoire peut-être de dédramatiser
les faits que Maître Djediat désignera sous le vocable de « dangereux !». L’inculpé, lui avait au
début, bien regardé la victime
debout avant que la magistrate
Q
ne lui demande de ne regarder
que le tribunal.
« Ici, ce n’est pas un salon de
thé où les gens se regardent, discutent, rigolent, sirotent un jus !
Ici, c’est le tribunal seul habilité à
poser des questions qui attendent des réponses sans aucun
commentaire ! » tonne la juge qui
invite d’abord l’inculpé à raconter
ce qui s’est exactement passé
sur le fauteuil dentaire lundi dernier. Le docteur bat des cils,
lance un regard plein d’interrogations avant de préciser que sa
patiente a eu des arrière-pensées et que…
« Ce n’est pas vrai, vous m’aviez demandé d’écarter, pas mes
mâchoires, mais…mes genoux
L’ŒIL
alors que j’étais en pantalon… »
coupe Chahrazed qui est ellemême vite interrompue par la
magistrate visiblement fâchée
d’avoir perdu la police de l’audience durant 23 secondes :
« Eh, vous ! La victime.
Attention ! Votre statut ne vous
permet pas de parler sans l’autorisation du tribunal. Je ne vais
pas répéter. C’est clair ? »
balance la juge qui était presque
ravie d’entendre la victime répondre un « Oui, madame la présidente. Je m’excuse ! »
Affalé carrément dans le fauteuil du ministère public, le jeune
procureur suit les débats en
silence car il n’a, à défaut de
questions pertinentes à poser,
que la solidarité du
siège i-e puisqu’il va
réclamer une peine
sévère considérant le
dentiste comme s’étant comporté, lui l’universitaire
diplômé,
comme
une…carie
noire à déraciner par
n’importe quel moyen.
Maître Djediat, lui,
pour la partie civile
s’évertuera à anticiper
sur la plaidoirie de son
confrère :
« Madame la présidente, mon honorable
confrère va mettre en
avant l’absence de
témoins et autres blessures occasionnées
lors de la probable
petite rixe qui s’est
produite au moment
où ma cliente avait
voulu se dégager du
fauteuil du cabinet et
même du quartier. Il y
a eu indécence. Il lui a
demandé
d’écarter
ses genoux. Nous
réclamons
cent
millions de centimes
en guise de dommages et intérêts » a
récité sans ponctuation le défenseur dont
le cou, le front et la
nuque dégoulinaient
sous les tonnes d’humidité tombant d’un
ciel brumeux comme
jamais cette saison.
Et lorsque Maître
Djediat sue, c’est
beaucoup plus la passion dans le verbe que
cette sacrée et agaçante humidité. Le dentiste lui, était dans
ses petits souliers tant l’évidence
des faits avait été démontrée par
le défenseur heureux tout de
même du sursis infligé à l’inculpé.
Quant à Chahrazed, elle avait
voulu une peine d’emprisonnement ferme pour apprendre à ce
dentiste qui a pour vocation la
caresse des mâchoires, des gencives et des dents, pas des…
genoux ! La présidente, la mine
épanouie, était plutôt heureuse
d’avoir vu ce procès arriver à bon
port. Ah ! les sous-entendus et
leurs cousins germains, les
arrière-pensées !
A. T.
AU PALAIS
Infos, murmures et ragots…
Le récent mini-mouvement des magistrats
n’a pas soulevé des vagues comme les
deux derniers mouvements, surtout celui de
janvier…
Plusieurs magistrats qui ont émis le vœu de
visiter d’autres lieux en vue de se
déconcerter sont visiblement satisfaits
même si beaucoup semblent déçus. Il y a
même des magistrats et magistrates qui ont
grondé lorsqu’ils ont appris qu’ils quittaient
la cour pour le Val d’Hydra où, depuis
quelque temps, des bruits de
mécontentements affirment que la
« Suprême » n’est plus un lieu d’exercice
du « Droit » mais une « chambre » de
nettoyage de dossiers sombres, brouillons
et mal confectionnés au niveau des cours
d’appel avec des « casse et renvois » à la
pelle pour des raisons pas toujours
objectives ni… légales…
Au milieu du tumulte des protestations,
Douar Benkharchi, le décrié (à tort)
sérénité aux côtés de l’admirable Yamina
Guerfi, Fatma Zohra Hasbellaoui, Boubetra,
qui font que les arrêts pleuvent en prenant
souvent le chemin de la « Suprême »
laquelle ô comble de l’ironie, est aménagée
en plein oued (Val d’Hydra). Et dans un
oued, c’est souvent la…noyade qui signifie
donc « secours » et assistance de toutes
sortes…
Le pompier principal n’est autre que Abdi
Benyounès, le président près la cour
d’Alger qui mène la barre au Ruisseau
depuis maintenant presque quinze jours ie : le départ en congé de Belkacem
Zeghmati qui a… enfin pris
quelques…heures de repos. Or, à son
retour, il ne retrouvera plus son second,
Abdelkader Mihoubi, envoyé à Boumerdès
en qualité de procureur général adjoint de
Djamila Zigha qu’elle retrouvera avec un
réel plaisir car ces deux parquetiers ont
longtemps ramé ensemble sur les rives
président de la première chambre
correctionnelle d’Alger, doit se frotter les
mains de plaisir car, au grand dam de
certains avocats (Maître Miloud Brahimi,
Fatnassi, Maître Bourayou et autres
Maîtres Djamel Essouri, le juge aux noirs et
vilains verdicts souvent cassés au Val
d’Hydra (Alger) restera encore une année
judiciaire entière n’en déplaise aux
détracteurs du…M’Sili ! Ce dernier se voit à
chaque mercredi et à chaque audience
criminelle, être la cible de quolibets qui ne
le touchent nullement car il est convaincu
d’être intègre et que ceux qui le médisent
ou ne le supportent pas n’ont qu’à se
déconstituer et perdre ainsi un pan du…
pain des z’enfants !
Il y a aussi outre Abdenour Amrani,
Boualem Bekri, Ghedar, Mériem Djebari ?
Lamnaouar Bengharifa, Mansour Ouchen
et autres Mohamed Regad qui restent à
leurs postes, rendant justice en toute
9
tumultueuses du…Ruisseau voisin de la
rue des…Fusillés (brrrr !) Et il n’y a pas que
la cour d’Alger ! A Tizi, on parle d’un
déplacement inattendu de plusieurs
magistrats dont quatre dames ainsi que
Misraoui Nourdine et Hadj Houcine Mouzali
partis à Sétif et M’sila comme conseillers
alors que Saâdou un des adjoints de
Mohamed Tayeb Lazizi, a rejoint Bordj Bou
Arréridj…en qualité de conseiller. Que
s’est-il donc passé à Tizi Ouzou pour que
pas moins de sept magistrats plient bagage
alors que pour certains d’entre eux, joue le
fameux sacro-saint principe de
l’inamovibilité du poste. Une chose est à
retenir : la discipline et le respect du devoir
de réserve l’emportent sur toute autre
considération. Même ceux qui s’estiment
lésés durant ce mouvement, n’ont pas
voulu piétiner la déontologie en refusant
tout commentaire.
A. T.
S ports
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
JEUX AFRICAINS 2015
CONCOURS
INTERNATIONAL
DE SAUT D’OBSTACLES
Boutekdjirat
remporte le trophée
à Skikda
La cavalière Lina Boutekdjirat, du
club équestre de Zéralda (Alger),
a décroché samedi dernier la
première place aux éliminatoires
finales du concours international
de saut d’obstacles (catégorie
jeunes) organisé au club
équestre El Acil de Hammadi
Krouma (Skikda). Agée
de 14 ans, cette cavalière qui a
remporté la 1ère place dans la
catégorie « classique or », ne
sera cependant pas admise à
participer aux éliminatoires
finales de ce concours
international prévu en 2016 à Los
Angeles, aux USA, à cause des
erreurs qu’elle a commises dans
cette épreuve, a indiqué
M. Rabah Bouacha, président du
club Acil. Les jeunes cavaliers
Houssam-Nazim Leghraba
(12 ans) et Aya Boulegnafed
(14 ans), du club équestre local,
ont décroché, sur des montures
âgées de six et de huit ans, les
1ère et 2ème places dans la
catégorie « classique bronze ».
15 cavaliers âgés entre 12 et
14 ans issus de 12 wilayas du
pays ont participé à cette
compétition de deux jours,
organisée par la Fédération
équestre algérienne (FEA) avec
la collaboration du club équestre
« El Acil » de Skikda.
US OPEN
Le titre pour Flavia
Pennetta
L’Italienne Flavia Pennetta a
remporté avant-hier l’US Open,
signant son premier succès dans
un tournoi du Grand Chelem.
Pennetta (33 ans), 26ème
mondiale, a battu sa compatriote
Roberta Vinci en deux sets 7-6
(7/4), 6-2. Elle est la première
Italienne à remporter le tournoi
new-yorkais, la deuxième à
décrocher un titre majeur depuis
le début de l’ère Open après
Francesca Schiavone à RolandGarros en 2010. Pennetta, dont
le meilleur résultat en Grand
Chelem était jusque-là sa demifinale en 2013 à l’US Open, avait
battu en demi-finale la n°2
mondiale, Simona Halep. Elle
avait surtout profité de
l’incroyable victoire de Vinci face
à la grande favorite et N°1
mondiale Serena Williams qui
était en lice pour réaliser le
Grand Chelem.
Djokovic s’impose
contre Federer
Le N°1 mondial Novak Djokovic
a battu Roger Federer dimanche
dernier en finale de l’US Open 64, 5-7, 6-4, 6-4 pour s’adjuger le
10e titre du Grand Chelem de sa
carrière. Djokovic, 28 ans, a
remporté trois des quatre
tournois du Grand Chelem de
l’année, tandis que Federer, 34
ans, court toujours après son
premier succès dans cette
catégorie de tournois depuis trois
ans (Wimbledon 2012). Le Serbe
s’est imposé en quatre sets 6-4,
5-7, 6-4, 6-4 au terme d’une
finale de trois heures et vingt
minutes. Djokovic qui a disputé
les finales des quatre tournois du
Grand Chelem en 2015, compte
désormais à 28 ans dix titres
majeurs à son palmarès. « C’est
une saison incroyable, sans
doute ma meilleure avec celle
réussie en 2011, mais j’apprécie
encore plus cette saison, car je
suis un mari et un père comblé »,
a-t-il insisté.
Les judokas algériens dominent les finales
L’Algérie a remporté avant-hier à Brazzaville quatre des sept médailles d’or mises en jeu lors de la
1ère journée de judo des 11es Jeux africains 2015 qui se poursuivent au Congo (4-19 septembre).
es judokates algériennes se
sont illustrées en rempor tant trois médailles d’or,
alors que chez les messieurs, Houd
Zourdani a glané le vermeil pour le
judo algérien qui sort d’une sortie
ratée aux Championnats du monde.
La médaille d’or des -52 kg remportée par Djazia Haddad a été
incontestablement la plus précieuse
pour la délégation algérienne à
Brazzaville, vu que sa concurrente
n’était autre que la Tunisienne
Hela Ayari, trois fois championne
d’Afrique.
L’Ippon exécuté au centre du
tatami par Haddad, a été longuement applaudi par les présents.
« La tunisienne menait en début de
combat et cela ne m’a pas fait trembler. Au contraire, j’ai continué à
travailler sereinement pour passer
un Ippon au bon moment. Hela m’a
battue à plusieurs reprises et il fallait donc mettre un terme à cette
série. Chose faite», a déclaré
Haddad à l’issue de la cérémonie de
remise. Auparavant, Sabrina Saidi
(-48 Kg) a dominé une autre judokate tunisienne, Olfa Saoudi, en
finale des moins de 48 kg.
Le podium a été complété par
Fatima Bashir (Nigeria) et Lima
Taciana de la Guinée-Bissau. « Je
connais très bien cette judokate que
j’ai affronté plusieurs fois. Je me
suis armé de confiance et de
concentration et Dieu merci la réussite a été de mon côté», s’est réjouie
Saïdi.
La domination des Algériennes
s’est poursuivie avec une autre
médaille d’or, œuvre de Ratiba
Tariket qui à surclassé en finale
l’Ivoirienne
Dabonne
Zoleiha
Abzeta dans la catégorie des -57 kg.
Les Sénégalaises Leat Buet et
Diedhiou ont eu le bronze. « J’ai
maîtrisé le combat du début jusqu’à
la fin. Il fallait être prudente face à
cette Camerounaise qui attendait et
refusait même parfois le combat. Ce
tournoi des JA-2015 est une compétition intermédiaire car mon princi-
L
Les filles algériennes se sont distinguées
à Brazzaville
pal objectif c’est les JO-2016 au
Brésil», a indiqué Tariket. Chez les
messieurs,
l’Algérien
Houd
Zourdani a remporté haut la main
l’or des moins de 66 kg face à
l’Egyptien Ali Abdelmouati. « J’ai
essayé de gérer le combat devant ce
bon judoka. Je pense que j’ai largement mérité cette médaille», estime
Zourdani bénéficiaire d’une bourse
de
préparation
olympique.
L’entraîneur de la sélection algérienne féminine, Ahmed Moussa,
s’est félicité des résultats réalisés
par ses filles. « C’est une belle
moisson pour le judo algérien lors
de cette première journée. Le nombre de médailles gagnées par
l’Algérie est conforté. J’espère
qu’on aura la même réussite pour la
journée de lundi», souhaite le technicien algérien.
En revanche, Haroune Kamel
(-60 kg) s’est contenté de l’argent
suite a sa défaite en finale devant
l’Egyptien Ahmed Abderahman.
Même
performance
pour
l’Algérienne Souad Belakhal qui
s’est inclinée en finale des moins de
63 kg devant la Camerounaise,
Helene
Wezeu
Dombeu.
L’Algérienne
Imene
Aggouar
(-63 kg) a pris la 5e place après sa
défaite en finale de bronze face à
Szandra Szogedi (Ghana) et aussi
Mohamed Rebahi (-60 kg) battu en
finale de bronze par le Tunisien
Dhouibi Fredj.
Sept autres Algériens (quatre
hommes et trois dames) sont entrés
en lice hier lors de la deuxième journée de la compétition. L’épreuve
par équipes initialement prévue
aujourd’hui a été annulée par les
organisateurs.
MEETING DE RIETI
Makhloufi remporte le 1500 m
Le champion olympique du 1500 m aux JO de 2012 à Londres a choisi de représenter l’Algérie sur
800 m aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville, a indiqué la Fédération algérienne d’athlétisme.
Algérien Taoufik Makhloufi a remporté
avant-hier soir le 1500 m du meeting
de Rieti (Italie) en 3 : 35.53, devant le
Kényan Vincent Kibet (3 : 37.01) et le Marocain
Amine Laâlou (3 :37.88).
Il s’agit de la première course de Makhloufi
sur 1500 m depuis les Mondiaux 2015 d’athlétisme, disputés du 22 au 30 août dernier à Pékin
(Chine) et qui ont vu le natif de Souk
Ahras prendre la 4e place, avec un chrono
de 3 : 34.76.
En effet, le champion algérien (27 ans) n’a
pris part dernièrement qu’à des épreuves du
L’
800 m, notamment, aux réunions de Zurich
(Suisse) et Berlin (Allemagne), bouclées respectivement à la 2e et 4e place.
Par ailleurs, le champion olympique du
1500 m aux JO de 2012 à Londres a choisi de
représenter l’Algérie sur 800 m aux Jeux africains de 2015 en cours à Brazzaville (Congo), a
indiqué hier la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). « Makhloufi a embarqué pour
Brazzaville dimanche soir, juste après avoir remporté le 1500 m du meeting international de
Rieti (Italie). Il était attendu lundi au Congo
pour participer au 800 m, prévu à partir du 15
septembre courant, en série, demi-finale et
finale » a encore détaillé la FAA. La participation
algérienne à la finale du 1500 m été prévue hier,
et devait se limiter donc à Salim Keddar, qui
avait brillamment passé les demi-finales, en
occupant la 2e place, avec un chrono de 3 :46.95.
Makhloufi (27 ans), bien que célèbre sur 1500 m,
se sent tout aussi à l’aise sur 800 m et il a relativement bien préparé les Jeux africains de
Brazzaville sur cette distance, en participant à
plusieurs meeting internationaux, notamment à
Zurich (Suisse) et Berlin (Allemagne), bouclés
respectivement à la 2e et 4e place.
TOURNOI INTERNATIONAL DE TENNIS
CLASSEMENT MONDIAL JUNIORS DE TENNIS
Début des épreuves dames
à Tlemcen
Ibbou régresse à la 45e place
Le tournoi international (dames) de tennis a débuté, avant-hier soir
aux courts de tennis de la commune de Mansourah (Tlemcen), avec la
participation de 22 joueuses de 10 pays dont l’Algérie. Cette manifestation, organisée par la Fédération algérienne de tennis (FAT) en collaboration avec la ligue de la wilaya de Tlemcen, se déroule en simple et double, selon le directeur du tournoi, Mohamed Bessaad qui a indiqué que
ce rendez-vous sportif constitue une occasion aux participantes d’améliorer leur classement au calendrier général international. Les rencontres
se déroulent selon le système d’élimination directe. Les phases finales
sont prévues samedi prochain. Les compétitions de qualification au tournoi des joueuses non classées étaient prévues les 12 et 13 septembre,
puis annulées pour défaut de participantes. M. Bessaâd a signalé que ce
tournoi, dirigé par l’arbitre international enregistre la participation de la
championne algérienne Ines Ibbou qui avait remporté, sur les courts de
Mansourah (Tlemcen) en février 2013, le titre de la 6e édition.
11
La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a perdu trois places au
classement mondial juniors et se retrouve à la 45e position du nouveau
Ranking de la Fédération internationale de tennis (ITF). La championne
d’Afrique en titre a fait les frais de son élimination précoce à l’US Open,
organisé du 6 au 13 septembre à New York, et dans lequel elle a été éliminée dès le premier tour, aussi bien en simple qu’en double.
Dans le tableau simple, l’Algérienne s’était inclinée 6-3, 6-2 contre la
Hongroise Fanni Stollar (11e mondiale). Idem dans le tableau double,
dans lequel Ibbou avait fait équipe avec l’Ukrainienne Katarina
Zavatska et elles ont été éliminées dès le 1er tour (6-4, 6-1) contre la
paire composée de Vera Lapko (Biélorussie) et Tereza Mihalikova
(Slovaquie). Ibbou (16 ans) rentrera incessamment en Algérie pour prendre part à deux tournois internationaux, du 12 au 19 septembre à
Tlemcen et du 19 au 26 du même mois à Alger.
Ces tournois, dotés de 10 000 dollars chacun, sont programmés sur
les courts de Mansourah (Tlemcen) et Ben Aknoun (Alger) et seront dirigés par le juge-arbitre international italien, Massimo Morelli.
S ports
LIGUE 1 MOBILIS - 4e JOURNÉE
USM ALGER-MC ORAN (19H)
USM Harrach
Allik intéressé d’intégrer
le bureau dirigeant
L’ancien président de l’USM
Alger, Saïd Allik s’est dit avanthier « intéressé » à l’idée
d’intégrer le bureau dirigeant de
l’USM Harrach. « Je suis
intéressé par ce challenge,
d’autant plus qu’au niveau de
l’USMH, existe un grand
potentiel qui a besoin d’être bien
encadré. Je suis en pleine
période de réflexion, et je n’ai
encore pris aucune décision », a
affirmé Allik, qui est actuellement
à la tête du club sportif amateur
de l’USMA. Ayant dirigé l’USMA
pendant plusieurs années,
couronnées par de nombreux
titres nationaux, Saïd Allik s’est
retiré des affaires du club,
cédant sa place avec
l’avènement du
professionnalisme en 2010, à
l’homme d’affaires Ali Haddad,
nouveau actionnaire majoritaire
du club. « J’ai été sollicité par le
président de l’USMH Abdelkader
Manaâ pour rejoindre le club,
c’est une personne que je
connais depuis que j’étais joueur
au club à la fin des années
1970, il était mon président », at-il ajouté. Allik a assisté « sur
une invitation de Manaâ » au
match USMH-NAHD (2-0)
disputé jeudi dernier au stade du
5-Juillet d’Alger, comptant pour
la 4e journée du championnat.
« Je dois bien réfléchir, peser le
pour et le contre, avant de
trancher », a-t-il conclu. Au
terme de la 4e journée, l’USMH
caracole en tête du classement
avec 10 points, à une longueur
du nouveau promu, le DRB
Tadjenanet.
LIGUE 2 (5E JOURNÉE)
Olympique Médéa-ASO
Chlef décalé
au 19 septembre
Le match entre l’Olympique
Médéa et l’ASO Chlef entrant
dans le cadre de la 5e journée
du championnat de Ligue 2
Mobilis, a été décalé au samedi
19 septembre (16h30), a-t-on
appris auprès de la Ligue de
football professionnel. Il s’agit de
la deuxième rencontre qui se
jouera samedi après celle qui
opposera le MCE Eulma à
l’USM Bel Abbès. Les autres
rencontres de cette journée se
joueront le vendredi 18
septembre. Le MCEE sera en
appel aujourd’hui à Chlef pour
donner la réplique à l’ASO, en
mise à jour de la 4e journée. A
l’issue des matchs de la 4e
journée, disputée vendredi
dernier, le CA Batna occupe le
fauteuil de leader avec 10
points.
LIGUE 1 MOBILIS
(5E JOURNÉE)
MCA-ASMO
ce jeudi à 19h
Le match MC Alger - ASM Oran
comptant pour la 5e journée du
championnat de Ligue 1 aura
lieu jeudi 17 septembre 2015 à
partir de 19h au stade OmarHamadi de Bologhine, indique la
Ligue de football professionnel.
Cette rencontre inaugurera la
prochaine journée du
championnat, elle sera suivie le
lendemain par le derby RC Arba
- USM Blida qui aura lieu au
stade Mustapha-Tchaker de
Blida (18h). Le reste des matchs
se dérouleront samedi 19
septembre et débuteront toutes
à 18h, sauf pour DRB
Tadjenanet - USM El Harrach,
dont le coup d’envoi est fixé
pour 16h30.
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
e
Soustara exige un 3 succès d’affilée
L’USM Alger devra faire face à une équipe oranaise qui est plus que jamais motivée pour tenter d’arracher
un résultant probant, afin de se racheter de son dernier revers à Zabana devant le MOB.
I BACHIR BOUTEBINA
ujourd’hui en toute fin de
journée, les Rouge et Noir de
Soustara s’apprêtent à
renouer avec la compétition nationale, en accueillant au stade OmarHammadi
de
Bologhine
les
Hamraoua du MC Oran, dans le
cadre de la mise à jour de la 4e journée du championnat Mobilis de
Ligue 1. Ainsi, après en avoir terminé avec la phase des poules de la
Ligue des champions, vendredi dernier à Khartoum où notre dernier
représentant en C1 a concédé une
défaite face Al Merreikh du Soudan
(1-0), mais sans aucune incidence
sur les gars de Soustara, ce mardi
les coéquipiers de Youcef Belaïli
auront à cœur de s’imposer chez
eux, afin d’offrir à leurs nombreux
fans une troisième victoire d’affilée.
Les Rouge et Noir qui comptent
désormais deux succès, remportés
pour rappel, respectivement à
Bologhine aux dépens de l’ES Sétif
(2-1), puis contre la JS Kabylie à
Tizi Ouzou (1-0), entendent bien
ajouter trois nouveaux points, pour
rejoindre à la 2e place le surprenant
néo promu, en l’occurrence le DRB
Tadjenanet.
Côté
Mouloudia
d’Oran, après trois journées, le club
cher aux Hamraoua n’a engrangé
pour l’instant que deux points et
occupe avant le match de retard de
ce soir, une peu reluisante place de
relégable au classement, en compagnie des Canaris kabyles, dernières
victimes en date de leur hôte algérois. L’USM Alger devra donc faire
face à une équipe visiteuse oranaise
qui se dit plus que jamais motivée
aujourd’hui pour tenter coûte que
coûte d’arracher un résultant probant, notamment afin de se racheter de son dernier sem-revers
A
essuyé à Zabana devant les Crabes
du MO Béjaïa, et suite auquel les
coéquipiers de Sadek Berradja ont
concédé le nul (3-3). La défense du
Mouloudia d’Oran semble donc
beaucoup préoccuper aujourd’hui le
coach Jean-Michel Cavalli, d’autant
plus que l’ancien sélectionneur des
Verts, sait pertinemment que l’attaque usmiste est actuellement en
forme. Il est vrai que depuis le
début de l’été, l’équipe algéroise
que drive actuellement le FrancoAlgérien Miloud Hamdi, marque
régulièrement et produit surtout un
jeu très percutant. De plus, avec sa
nouvelle armada oranaise, constituée des Beldjillali, Belaïli, Mazari,
Benkhemassa et autres l’excellent
néo défenseur international, en
l’occurrence
Benayada,
les
Hamraoua risquent de chuter une
nouvelle fois en déplacement. Il
n’en demeure pas moins que les
camarades de Hamza Koudri
auront intérêt à se méfier d’un
ténor de l’Ouest capable de se rebiffer et qui peut contrer les Rouge et
Noir à Bologhine. Cavalli qui reste
un technicien très au fait du
championnat algérien, a
certainement déjà en tête
son plan de bataille, au
cours d’une rencontre où
l’aspect tactique, sera
sans doute très prépondérant entre deux équipes
constituées d’individualités capables de faire la
différence.
Il
n’en
demeure pas que le
Mouloudia d’Oran se présentera aujourd’hui à
Omar-Hammadi,
très
handicapé par l’absence
de trois éléments, en l’occurrence
Nessakh,
Bourzama, et Khaled
Lemouchia. Toutefois, la
formation usmiste aura
certainement l’œil sur
l’attaquant libyen Zabiaâ,
d’autant plus que l’exsociétaire de la JS
Kabylie, est actuellement
en verve. Une rencontre
qui s’annonce très disputée entre deux ténors qui
pratiquent souvent du
beau jeu, même si les
Hamraoua vont s’atteler
à verrouiller les débats et
jouer en bloc derrière.
Mais devant leur public
attitré de Bologhine, les
Ferhat, Seguer, El Orfi, Benmoussa,
Bedbouda et notamment un Belaïli
très en jambes, semblent être bien
partis pour contribuer à un autre
succès des gars de Soustara, d’autant plus que les Rouge et Noir sont
en ce moment en confiance. Un
match retard de premier choix à
suivre de près ce soir, à l’occasion
d’un face-à-face qui peut valoir aux
nombreux présents qui envahiront
l’ex-Stade St-Eugène, beaucoup de
spectacle et pourquoi pas, assister à
une rencontre très indécise.
B. B.
ASO CHLEF-MC EL EULMA, AUJOURD’HUI À 19H
Seule la victoire compte
Un match qui revêt une grande importance pour les protégés de Wallemme, dans la mesure où un faux pas
à domicile est interdit mais surtout pour une équipe qui veut retrouver vite la Ligue 1 la saison prochaine.
I EL BOUALI-DJILALI
près la trêve observée en championnat,
les Chélifiens retrouveront aujourd’hui la
compétition à l’occasion de la réception de
la formation du MC El Eulma pour la mise à jour
de la quatrième journée de Ligue 2 Mobilis au
stade de Boumezrag à 19h. Un match qui revêt
une grande importance pour les protégés de
Wallemme, dans la mesure où un faux pas à
domicile est interdit mais surtout pour une
équipe qui veut retrouver vite la Ligue 1 la sai-
A
son prochaine. Le coach des Rouge et Blanc a
tenu à bien préparer ses troupes en leur demandant de se concentrer uniquement sur cette partie pour arracher la victoire afin de rester tout
près du podium et aborder la suite de la compétition avec un moral au beau fixe. Même si la tâche
s’annonce compliquée contre une équipe du
MCEE qui, après avoir raté complètement sa
participation dans la phase poules de la Ligue des
Champions africaine, va mettre maintenant le
paquet en championnat de la Ligue 2 et consacrer son unique objectif à l’accession au même
titre que l’ASO Chlef. Ainsi, les Babiya se rendront à Chlef pour tenter de revernir avec un
résultat probant. Les camarades de Messaoud
sont déterminés à gagner ce match et le coach
Wallemme a axé son travail ces derniers jours sur
le plan psychologique, pour motiver ses troupes
et les sensibiliser sur l’importance de battre les
Eulmis et de ne pas faire les mêmes erreurs commises lors du match contre le Paradou. L’ASO va
donc profiter de la présence du public, absent
lors du match contre le PAC suite à la suspension, qui sera un atout supplémentaire pour
aider les joueurs à aller chercher les trois points.
E. B. D.
LIGUE 2 MOBILIS
LA LFP ORDONNE LA FERMETURE
DU STADE DE SAÏDA
a Ligue du football profes sionnel en Algérie a ordonné
la fermeture du stade 13avril de Saïda en raison de la détérioration de sa pelouse en gazon
naturel, selon le président de cette
instance Mahfoud Kerbadj. « Nous
avons pris la décision de fermer le
stade de Saïda, sa pelouse est devenue un véritable danger pour la
santé des joueurs », a déclaré
Kerbadj, invité d’El-Heddaf TV
avant-hier soir. L’entraîneur du MC
L
Saida, Mohamed Mihoubi, avait
déploré vendredi « l’état catastrophique » dans lequel se trouve la
pelouse du stade du 13-Avril 1958
de Sïda, « principale cause » des
contre-performances à domicile de
son équipe en ce début de championnat de Ligue 2, selon ses dires.
L’ex-coach du RC Arba a tenu, à ce
propos, à défendre ses joueurs
contraints au partage des points
avec l’O Médéa (0-0) lors de la précédente journée du championnat.
12
« Ils n’ont rien à se reprocher car ils
n’arrivaient pas à faire une passe à
trois à cause du très mauvais état
de la pelouse qui a causé d’ailleurs
la blessure de deux joueurs de l’équipe adverse », a-t-il informé. Le
MCS, qui partage la cinquième
place en compagnie de quatre autres formations avec cinq points chacune, est désormais dans l’obligation de trouver rapidement un nouveau lieu de domiciliation. Kerbadj
a en outre regretté la détérioration
de la pelouse du stade MustaphaTchaker de Blida, qui accueille cette
saison les rencontres de l’USM
Blida et le RC Arba dans le cadre du
championnat de Ligue 1. Le stade
en question était réservé jusque-là
aux matchs de la sélection algérienne dont les deux prochains rencontres amicales contre la Guinée
et le Sénégal (9 et 13 octobre 2015)
auront lieu, cette fois-ci, au stade
du 5-Juillet qui a rouvert ses portes
jeudi dernier.
S ports
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
DOMICILIATION DE L’EQUIPE NATIONALE
AUTEUR DE DEUX
PASSES DÉCISIVES
Mahrez homme du match
contre Aston Villa
L’international algérien Riyad
Mahrez a été désigné meilleur
joueur du match remporté par son
équipe Leicester City face à Aston
Villa (3-2), avant-hier dans le cadre
de la cinquième journée du
championnat de la Premier League.
Mahrez s’est notamment illustré par
deux passes décisives contribuant
grandement dans le retour de loin
de son équipe, menée au score 2 à
0 avant 25 minutes de la fin de la
partie. L’ancien milieu offensif du
Havre AC est en train de réussir un
début de saison époustouflant en
Premier League. Il était déjà nominé
pour le premier titre de joueur du
mois d’août décerné finalement au
Ghanéen André Ayew. Le joueur de
24 ans a inscrit quatre buts depuis
le début du championnat. Il est
également le meilleur dribbleur du
championnat anglais avec 22
dribbles réussis. Leicester City est
à sa deuxième saison parmi l’élite
anglaise et occupe la deuxième
place au classement du
championnat derrière Manchester
City auteur de cinq victoires en
autant de matchs.
EN PRÉVISION
DE LA CAN 2016
L’EN féminine en
stage à Sidi-Moussa
Vingt-six joueuses, composant la
sélection nationale féminine de
football, ont réintégré avant-hier le
Centre technique national de SidiMoussa dimanche, pour un stage
bloqué de cinq jours, a-t-on appris
auprès du sélectionneur national
Azeddine Chih. « Le premier stage
s’est déroulé du 30 août au 5
septembre. Le second du 7 au 11 du
même mois, et celui-ci du 13 au 18
septembre. Après quoi, les filles
réintégreront leurs clubs
respectifs » a indiqué Chih. Un
programme biquotidien a été tracé
par le sélectionneur national
pendant ce regroupement, visant à
augmenter le potentiel physique des
joueuses, tout en travaillant l’aspect
technico-tactique. « Nous n’avons
programmé aucun match amical
pendant ce stage. Nous allons
poursuivre la préparation foncière,
en effectuant quelques tests
physiques » a encore précisé le
sélectionneur national. La sélection
nationale prépare la CAN 2016, dont
les éliminatoires débuteront à la fin
de l’année en cours.
NA HUSSEIN DEY
Bouzidi et Dziri les
premiers à consommer
leurs deux licences
Youcef Bouzidi et Bilel Dziri, qui
viennent de prendre en main la
barre technique du NA Hussein
Dey, sont les deux premiers
entraîneurs à avoir « consommé »
les deux licences accordées par
saison aux techniciens exerçant
dans les deux championnats
algériens de Ligues 1 et 2. Voulant
mettre un terme aux changements
fréquents des entraîneurs au
niveau des deux paliers, la Ligue de
football professionnel a décidé cet
été de ne pas accorder aux coachs
plus de deux licences par saison.
Bouzidi a eu sa première licence
lors de son passage à l’O Médéa, le
club de Ligue 2 qu’il a rejoint
pendant l’intersaison avant de le
quitter au bout de trois journées de
championnat. Il est désormais de
retour au NA Hussein-Dey, le club
qu’il a sauvé de la relégation en
Ligue 2 la saison passée lorsqu’il
avait pris ses destinées techniques
avant quelques journées de la fin
du championnat. Bouzidi remplace
Abdelkader Iaiche, qui a fait les
frais des trois défaites de suite de
son équipe. L’ex-nouvel entraîneur
du Nasria a fait appel à Bilel Dziri
pour le seconder. Ce dernier qui
retrouve son club formateur après
20 ans de l’avoir quitté, a lui aussi
« épuisé » sa première licence cet
exercice lorsqu’il a effectué son
baptême du feu dans sa carrière
d’entraîneur en chef au RC Arba.
Dziri a quitté « Ezzarga » après
trois défaites en autant de matchs
dont deux à domicile.
L’option du stade Hamlaoui de Constantine
D’aucuns estiment que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, hésiterait à domicilier les Verts au stade
du 5-Juillet pas encore prêt à 100%, alors que la pelouse du stade Tchaker de Blida n’est pas au top.
I SAÏD MEKKI
lors que le stade Mustapha
Tchaker de Blida est devenu
impraticable
selon
les
derniers témoignages lors des
matchs du championnat au
moment où le stade du 5-Juillet qui
vient de rouvrir avec le derby USM
El Harrach-NA Hussein Dey (2-0)
et les imperfections notées au sein
de cette enceinte sportive rénovée,
les fans de l’Equipe nationale algérienne et les observateurs estiment
qu’il ne reste plus que le stade
Hamlaoui de Constantine pour
abriter les deux prochains matchs
amicaux des Verts.
D’aucuns estiment que le président de la Fédération algérienne de
football, Mohamed Raouraoua,
hésiterait à domicilier les Verts au
stade du 5 juillet. Vendredi dernier
et lors son intervention à la Radio
nationale, Mohamed Raouraoua, a
confirmé la tenue au stade du
5-Juillet des deux rencontres amicales contre la Guinée et le Sénégal
programmées respectivement pour
le 9 et le 15 octobre prochain. Le
stade du 5-Juillet a été rouvert
jeudi dernier après deux ans de fermeture pour travaux de rénovation.
La sélection nationale, qui
accueillait ses adversaires au stade
Mustapha-Tchaker de Blida, a
disputé son dernier match dans le
« temple » olympique en novembre
2012 contre la Bosnie. « L’Equipe
nationale effectuera son retour au
5-Juillet à l’occasion des deux prochains matchs amicaux, après on
verra. J’espère que les responsables
du stade veilleront au bon entretien
de la pelouse », a souhaité le président de la FAF.
Les travaux de modernisation
du stade ont consisté notamment
en l’étanchéisation locale des gradins, la pose de la siègerie, l’installation de nouveaux écrans géants,
d’une nouvelle solution de vidéosurveillance, d’un nouveau système
A
Les deux matchs amicaux
de l’EN pourraient être délocalisés
à Constantine
de sonorisation et d’un nouveau
système d’éclairage, ainsi que la
pose d’une nouvelle pelouse. Mais
beaucoup d’autres imperfections
ont été relevées dans cette même
enceinte. Ce qui explique pourquoi
certains observateurs estiment
donc que le stade Hamlaoui de
Constantine pourrait bien accueillir
les Verts pour les deux matchs amicaux au vu de « l’état des deux stades Tchaker et 5-Juillet. Il faut bien
se rappeler qu’au mois d’août de
l’année dernière, le stade Hamlaoui
a été également proposé pour les
matchs des Verts. En effet, à ce
moment là, le match contre les
Aigles du Mali était prévu au stade
Mustapha-Tchaker de Blida, celui
contre le Malawi, du 15 octobre, en
Algérie, devrait alors avoir lieu au
stade Hamlaoui de Constantine.
D’ailleurs, Christian Gourcuff
envisageait de visiter cette enceinte
juste après le match face au Mali,
ainsi que les infrastructures hôtelières dans le but d’y programmer
une éventuelle domiciliation de
l’Equipe nationale. Ses assistants
lui communiquent de bonnes choses sur le stade de Constantine. A ce
moment-là justement, le plus
important est que Christian
Gourcuff n’ait pas été séduit par
Mustapha-Tchaker de Blida. Après
sa visite à ces lieux avant le match
contre le Mali, le sélectionneur
national n’a pas été convaincu par
l’état de la pelouse. Même s’il a été
rassuré par ses responsables, le
Français ne semble pas convaincu
et envisage même un changement
de domiciliation des matchs de
l’EN. Ainsi, les prochains jours
seront bien décisifs pour se fixer
définitivement sur l’état des pelouses du 5-Juillet et de Tchaker d’autant que la période est celle où la
pluie pourrait montrer les points
négatifs de ces deux infrastructures…
S. M.
COUPE D’AFRIQUE DES U23 (TIRAGE AU SORT)
L’Algérie avec l’Egypte et le Nigeria
Les partenaires de Ferhat entameront cette CAN 2015 face à l’Egypte le 29 novembre prochain à Mbour et affronteront
ensuite le Mali le 2 décembre avant de boucler le premier tour par ce duel face au Nigeria le 5 décembre.
’Algérie a hérité du groupe B avec
l’Egypte, le Nigeria et le Mali, selon le
tirage au sort de la 2e coupe d’Afrique des
nations des moins de 23 ans, effectué hier au
siège de la Confédération africaine de football au
Caire (Egypte). Le groupe A est constitué du
Sénégal, pays hôte, la Tunisie, l’Afrique du Sud
et la Zambie. Pour ce qui est du programme des
partenaires de Ferhat, ils entameront cette CAN
2015 des U23 face à l’Egypte le 29 novembre pro-
L
chain au stade Caroline-Faye à Mbour (Sénégal),
selon le calendrier de la compétition publié hier
par la Confédération africaine de football. Lors
de la deuxième journée, prévue le 2 décembre,
l’Equipe nationale espoir, dirigée par André
Schurmann, sera opposée au Mali avant de boucler le premier tour par une confrontation contre
le Nigeria le 5 décembre.
Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales, et les trois pre-
miers du tournoi se qualifieront directement aux
JO 2016.
L’Equipe nationale avait été la première à
valider son billet pour la phase finale de la CAN
2015 des U23 en juillet dernier aux dépens de la
Sierra Leone (aller 2-0, retour 0-0).
Les deux rencontres ont été disputées à Blida.
Cette compétition prévue du 28 novembre au 12
décembre prochain est qualificative aux Jeux
olympiques de Rio de Janeiro (Brésil) en 2016.
TOTTENHAM
SPORTING LISBONNE
3 à 4 semaines
d’arrêt pour Bentaleb
Deuxième but pour
Slimani en championnat
Le milieu international algérien de Tottenham Nabil
Bentaleb, souffrant de douleurs
au niveau de la cheville, devrait
s’éloigner des terrains pendant
3 à 4 semaines, a rapporté
avant-hier la presse locale.
La nouvelle a été annoncée
par son entraîneur Mauricio
Pochettino, à quelques heures
du match en déplacement hier
sur le terrain de Sunderland (10), dans le cadre de la 5e journée du championnat. Une situa tion compliquée pour le club
puisque après Moussa Demblé
c’est encore un milieu Ryan
Mason, buteur, aujourd’hui qui
s’est blessé et a dû quitter le
terrain. Bentaleb a dû déclarer
forfait pour le dernier match de
l’Equipe nationale face au
Lesotho (victoire 3-1) suite à
une blessure à la main. Du
coup, le milieu défensif des
Verts est incertain pour les
deux matchs amicaux de la
sélection, face à la Guinée et le
Sénégal, respectivement les 9 et
13 octobre prochain au stade du
5-Juillet d’Alger.
13
L’attaquant algérien Islam Slimani a
participé à la victoire en déplacement de
son équipe Sporting Lisbonne face à Rio
Ave (1-2) en inscrivant l’une des deux
réalisations de la formation de la capitale, avant-hier soir dans le cadre de la
quatrième journée du championnat de
première division portugaise. Après un
penalty transformé dès la 10e minute
par Adrien Silva, Islam Slimani marque
de la tête à la 39e suite a un ballon
contré par le gardien de Rio Ave le ballon lui revient et l’attaquant de l’EN
opportuniste place sa tête. En seconde
période Yazalde réduit le score à la 69’.
Pourtant Slimani fut très dangereux
avec trois occasions franches, mais le
Sporting est resté jusqu’au bout sous la
menace des locaux pour finalement
s’imposer et recoller à la tête du championnat à égalité avec le FC Porto. Il s’agit du deuxième but de Slimani dans
cette compétition au titre de l’exercice
2015-2016. Il en a inscrit 12 au cours de
la saison précédente et 8 lors de celle
d’avant. L’international algérien, qui
est à sa troisième année au Sporting, est
également deuxième meilleur buteur en
activité de la sélection nationale avec 15
réalisations devancé par Hilel Soudani
(Dynamo Zagreb, Croatie) qui en comptabilise 17.
S ports
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
LIGUE DES CHAMPIONS DE L’UEFA
1ère JOURNÉE PHASE DES POULES (19H45)
Choc Manchester City-Juventus
Une ville, deux affiches : Manchester City aura fort à faire ce soir (19h45 heure algérienne) lors de la 1ère journée
de Ligue des champions en recevant le finaliste de la dernière édition, la Juventus Turin, pendant que United lancera
sa campagne sur la pelouse du PSV Eindhoven, après un an d’absence européenne.
GROUPE A : Paris SG -Malmö
et Real Madrid-Shakhtar Donetsk
Le PSG, renforcé par l’allègement des
contraintes du fair-play financier - et l’arrivée, notamment, de l’Argentin Angel Di
Maria - fera sa rentrée européenne contre
l’ancien club de sa star Zlatan Ibrahimovic,
Malmö. L’attaquant suédois ne devrait pas
manquer ces retrouvailles au Parc des
Princes, après avoir été ménagé en
championnat ce week-end. Son retour dans
le 11 titulaire devrait chasser sur le banc le
Brésilien Lucas, et l’Uruguayen Edinson
Cavani, qui reste sur quatre buts en deux
matchs de Ligue 1, sur le côté droit. Le
Shakhtar Donetsk, qui se déplace chez un
impressionnant Real Madrid, n’a pas démérité lors de ses derniers parcours en Ligue
des champions. L’actuel 2e du championnat
d’Ukraine a cependant perdu les deux plus
emblématiques représentants de sa colonie
brésilienne, le milieu offensif Douglas Costa
et l’attaquant Luiz Adriano. Les deux équipes restent sur deux cartons en championnat, 5-0 pour le Shakhtar face au Metalist
Kharkiv, 6-0 pour le Real contre l’Espanyol
Barcelone (avec un quintuplé de Cristiano
Ronaldo).
GROUPE B : Wolfsburg-CSKA Moscou
et PSV Eindhoven-Manchester Utd
Leader du championnat de Russie après
huit journées, le CSKA Moscou est invaincu
depuis huit matchs. De bon augure avant
d’aller défier Wolfsburg, dauphin du Bayern
Munich la saison dernière et troisième après
quatre journées, malgré le départ de sa star
sont jamais une sinécure pour les clubs européens. Comment le « Petit Poucet » de cette
édition 2015/2016, le club kazakh d’Astana,
va-t-il lancer sa campagne européenne ?
Premier représentant de son pays à ce stade
de la compétition, il est porteur de pas mal
d’espoirs... Et soumis à tout autant de pression. Utile à son pays pour en promouvoir l’image à l’étranger, le club espère bien figurer
dans un groupe plutôt ouvert.
GROUPE D : Manchester City-Juventus
Turin et Séville-Mönchengladbach
Les Citizens toujours en quête de gloire en Europe
Kevin De Bruyne. Privé de C1 la saison passée, United a été l’un des grands acteurs du
mercato d’été en attirant notamment
l’Allemand Bastian Schweinsteiger, les
Français Morgan Schneiderlin et Anthony
Martial, le Néerlandais Memphis Depay et
en conservant son gardien espagnol David
De Gea.
Le tout pour une enveloppe globale très
élevée, symbolisée par le transfert de Martial
pour un montant pouvant atteindre, avec
d’hypothétiques bonus, les 80 millions d’eu-
ros. Bref, les « Red Devils » de Wayne Rooney
- forfait pour le match - sont attendus.
GROUPE C : Galatasaray -Atletico
Madrid et Benfica Lisbonne-Astana
Un stade parmi les plus bruyants
d’Europe, un public bouillant et deux équipes
au jeu rugueux et combatif : la rencontre
entre Galatasaray et l’Atletico est riche de
promesses d’engagement, au moins. Dans ce
groupe équilibré, l’Atletico fait figure de
favori mais les déplacements en Turquie ne
14
La Ligue des champions n’a jamais trop
réussi à Manchester City, qui plafonne en 8es
de finale ces dernières années. La Juve s’est
toutefois pas mal affaiblie cet été avec les
départs d’Arturo Vidal, Carlos Tevez,
Fernando Llorente ou encore Andrea Pirlo, et
elle peine en championnat depuis le début de
la saison (un point en trois matchs).
En plus, Claudio Marchisio sera de nouveau forfait en Angleterre. A l’inverse, tout
va bien pour City, leader après un sans-faute
(cinq victoires en autant de journées, sans
but encaissé) et un mercato aussi onéreux
que séduisant (arrivées de Raheem Sterling,
Kevin de Bruyne, Nicolas Otamendi). Pour
les deux équipes, respectivement double
tenante du titre de l’Europa League et 3e de
la dernière saison de Bundesliga, cette affiche
pourtant corsée sera le match le plus accessible de la phase aller. L’inconvénient d’être
tombé dans le « groupe de la mort », où les
deux clubs vont devoir batailler pour espérer
se qualifier pour les 8es de finale.
Internationale
LE PRÉSIDENT NIGÉRIAN EN FRANCE
RUSSIE-DÉFENSE
L’armée russe
lance ses plus
grandes
manœuvres
L’armée russe a lancé hier ses
plus grandes manœuvres militaires depuis le début de l’année,
déployant 95 000 soldats dans le
centre du pays, selon le ministère
russe de la Défense. Ces exercices
militaires baptisés « Centre2015 », qui dureront jusqu’à
dimanche, impliquent également
le déploiement de 170 avions, 20
navires de guerre et plus de 7 000
pièces d’armement, a précisé le
ministère dans un communiqué. Il
s’agit des « exercices militaires les
plus importants de l’année »,
selon le ministère qui précise
qu’ils se déroulent sur 20 sites différents dans le « district militaire
central » de la Russie, qui englobe
d’immenses territoires allant de
l’Oural à la Sibérie centrale. « La
préparation et la capacité de mobilisation des troupes dans les
régions
de
Bachkirie,
de
Novossibirsk, de Samara et de
Tcheliabinsk seront mis à l’épreuve », précise le ministère de la
Défense, qui indique que la flotte
russe de la Caspienne est également mobilisée. Les manœuvres
intègrent des soldats des pays
membres de l’Organisation du
traité de sécurité collective, qui
regroupe plusieurs ex-républiques
soviétiques. Les militaires testeront à cette occasion « leur capacité à contenir un conflit armé
international » et simuleront « la
destruction de groupes armés illégaux dans le cadre d’opérations
conjointes », selon le communiqué. Cité par l’agence de presse
russe Interfax, le général Vladimir
Zaroudnitski, qui commande le
district militaire central, a indiqué
que les régions de l’Oural
(Centre), de l’Altaï (Sibérie occidentale) et de la mer Caspienne
étaient les principales régions
concernées par ces exercices. Des
militaires venus du Nicaragua
participeront en outre en tant
qu’observateurs à ces manœuvres,
a-t-il ajouté. Le quotidien russe
Izvestia avait indiqué la semaine
dernière que le président Vladimir
Poutine, en visite officielle au
Tadjikistan jusqu’à aujourd’hui,
superviserait ces exercices à son
retour. La semaine dernière, la
Russie a par ailleurs averti les
autorités chypriotes de possibles
manœuvres navales au large de la
Syrie entre le 14 et le 17 septembre. La Russie n’a toutefois pas
confirmé qu’elles procèderait à ses
exercices, qui prendraient place
au large de sa base de Tartous, en
Syrie, en pleine polémique sur un
éventuel
renforcement
par
Moscou de ses moyens militaires
dans ce pays en guerre.
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
La lutte contre Boko Haram au cœur de la visite
nigérian Muhammadu Buhari a entamé hier une visite de trois jours en France pour renforcer les liens
entre les deux pays qui sera dominée par les enjeux de sécurité liés à la lutte contre les islamistes de Boko Haram.
LE PRÉSIDENT
e concert, Paris et Abuja souli gnent « l’importance » de ce
voyage, le premier de
M. Buhari en Europe depuis son arrivée au pouvoir fin mai, hormis un
déplacement éclair à l’invitation du
sommet du G7 début juin en
Allemagne. Le président Buhari
« mettra l’accent sur le renforcement
et la consolidation de la coopération
bilatérale en cours entre le Nigeria et
la France en matière de défense, de
sécurité, de commerce et d’investissements », a souligné dimanche le
porte-parole de la présidence nigériane, Femi Adesina. Invité du président français, Muhammadu Buhari
sera reçu lundi soir par François
Hollande à l’Elysée, où les deux hommes auront un entretien avant de
tenir une conférence de presse
conjointe. La coordination de la lutte
contre Boko Haram sera au coeur des
discussions, avec en toile de fond un
rapprochement crucial entre Abuja
et ses voisins francophones.
M. Buhari a érigé en priorité de vaincre l’organisation islamiste, tenue
pour responsable de la mort de plus
de 15 000 personnes en six ans,
essentiellement dans le nord-est du
Nigeria. Boko Haram « est sur le
recul car elle ne contrôle plus un
vaste territoire
comme il y a
quelques mois, mais elle est capable
de mener des attentats de grande
ampleur et simultanément dans plusieurs pays, au Nigeria, au
Cameroun, au Tchad», souligne-t-on
D
Le président
nigérian,
Muhammadu
Buharu, en visite
officielle à Paris
dans l’entourage de François
Hollande. Une double attaque suicide a encore fait au moins 7 morts
dimanche dans l’extrême nord du
Cameroun, la deuxième depuis début
septembre et la neuvième en un peu
plus de deux mois dans cette zone
frontalière du Nigeria. Une Force
d’intervention conjointe multinationale (Mnjtf), composée de troupes du
Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du
Niger et du Bénin, doit être déployée
incessamment dans le nord-est du
Nigeria. La France, qui dispose d’une
forte présence militaire dans la capitale tchadienne, N’Djamena, pour
effectuer des opérations contre les
jihadistes dans la région du Sahel,
apporte à Abuja une aide « surtout
axée sur les opérations de renseignement ». « On va faire le point sur tout
cela, voir s’il y a des besoins supplémentaires », indique-t-on à l’Elysée.
Après un premier sommet en mai
2014 à Paris, le président Hollande
avait annoncé fin août qu’il proposerait aux pays impliqués dans la lutte
contre Boko Haram de se réunir à
nouveau à Paris pour envisager des
actions communes. « Tous les pays de
la région sont concernés, le Nigeria,
le Cameroun, le Tchad, le Niger.
Nous leur devons une solidarité sans
faille parce que ce sont des pays amis
et parce qu’il en va aussi de l’équilibre de toute l’Afrique de l’ouest »,
avait-il souligné. Muhammadu
Buhari rencontrera aussi durant son
séjour le ministre français de la
Défense, Jean-Yves Le Drian, le chef
de la diplomatie, Laurent Fabius et
les ministres de l’Economie,
Emmanuel Macron, et des Finances,
Michel Sapin. Il sera également
l’hôte aujourd’hui du patronat et des
investisseurs français. Il s’entretiendra notamment avec les dirigeants de
plusieurs grands groupes présents au
Nigeria comme le géant pétrolier
Total ou le cimentier Lafarge. M.
Buhari cherche à revitaliser l’économie de son pays, dépendante du
pétrole, après une baisse des recettes
provoquée par la chute des cours du
brut. Au même titre que la sécurité,
l’Elysée souligne que « les questions
économiques seront un sujet important » de sa visite, qui « sera l’occasion d’évoquer les prochaines
implantations d’entreprises françaises au Nigeria, comme Carrefour et
Peugeot ». Première puissance économique d’Afrique, le Nigeria est le
premier partenaire commercial de
Paris en Afrique subsaharienne avec
un volume d’échanges de 5,6
milliards d’euros. Il est aussi le troisième récipiendaire d’investissements français sur le continent avec
un stock d’investissements directs de
7,2 milliards.
EN ATTENDANT UN ACCORD SUR LES RÉFUGIÉS
La libre circulation suspendue en Europe
APRÈS L’ALLEMAGNE, la Slovaquie et l’Autriche ont annoncé à leur tour hier le rétablissement des contrôles aux frontières face
à l’afflux de dizaines de milliers de migrants, suspendant de facto les accords de Schengen sur la libre circulation en Europe.
ette décision a été prise avant une réunion
à Bruxelles consacrée à la répartition des
réfugiés. Devenue en quelques semaines
une Terre promise pour des réfugiés de plus en
plus nombreux qui pourraient atteindre un million
cette année, selon le vice chancelier Sigmar
Gabriel, l’Allemagne a justifié hier sa décision de
suspendre la libre circulation en Europe par « l’inaction » de l’UE. Une volte-face de la chancelière
Angela Merkel, confrontée à des problèmes logistiques mal anticipés et à la grogne de son camp
politique, qui survient quelques jours seulement
après qu’elle eut plaidé auprès de ses partenaires
européens pour un accueil des réfugiés sans limite
de nombre. La décision de Berlin a immédiatement
fait des émules parmi les pays de l’Est - Slovaquie
et République tchèque - qui rejettent depuis des
semaines l’idée allemande de quotas de répartition
des réfugiés entre les 28 membres de l’UE, mais
aussi en Autriche, elle aussi sous pression.
Budapest a par ailleurs décidé de déployer des militaires à sa frontière avec la Hongrie, où le flux de
migrants a pris des proportions sans précédent à la
C
veille de la mise en oeuvre de nouvelles dispositions antimigrants par Budapest. Plus de 4 500
migrants se sont ainsi présentés au poste-frontière
autoroutier de Nickelsdorf entre minuit et 6h00, et
plusieurs milliers d’arrivées étaient attendues
dans la journée, selon la police. Le trafic automobile a été interrompu sur l’autoroute pour des raisons de sécurité. A la gare hongroise de Röszke, des
trains remplis de migrants partent désormais
directement jusqu’à la frontière autrichienne, alimentés par un va-et-vient continu de bus en provenance du camp de transit.
Dès l’aube à Freilassing, bourgade bavaroise à
la frontière autrichienne, des bouchons monstres
s’étaient formés, passeports et véhicules étant désormais contrôlés par les policiers, qui orientent les
réfugiés vers des centres d’accueil. Dans la nuit, la
police a arrêté au moins un passeur, transportant
huit Syriens dans sa camionnette. La capitale de la
Bavière, Munich (sud), est proche de la saturation,
avec 63 000 réfugiés arrivés en deux semaines par
les Balkans et l’Europe centrale.
Pour le deuxième week-end consécutif la
16
métropole a fait face à l’arrivée de près de 20 000
demandeurs d’asile, dont certains ont dû dormir
dehors faute de toits. « L’inaction européenne dans
la crise des réfugiés a aussi conduit entre temps
l’Allemagne aux limites de ses capacités », a expliqué le vice-chancelier démocrate Sigmar Gabriel.
Le problème « n’est pas en premier lieu le nombre de réfugiés mais la rapidité avec laquelle ils
arrivent », a-t-il souligné. M. Gabriel a d’ailleurs
estimé hier que l’Allemagne pourrait avoir à
accueillir jusqu’à « un million » de migrants en
2015, même si le ministère allemand de l’Intérieur
table toujours sur 800 000 arrivées. Hier, le Hautcommissariat de l’ONU aux réfugiés a mis en
garde contre un « vide juridique » auquel seraient
confrontés les réfugiés en Europe avec la multiplication des mesures prises isolément par les Etats,
et souligné une nouvelle fois « l’urgence d’une
réponse globale européenne ».
La Commission européenne a jugé que la
suspension de l’espace Schengen « soulignait l’urgence » de parvenir à un plan européen de répartition. Mais rien n’est moins sûr.
Internationale
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
NOUVELLES MENACES ET CYBER-SÉCURITÉ
EL QODS OCCUPÉE
Nouvelles incursions
israéliennes
dans d’Al Aqsa
Les forces d’occupation
israéliennes ont poursuivi leurs
incursions pour la deuxième
journée consécutive dans la
mosquée Al-Aqsa dans la vieille
ville d’El Qods, arrêtant au moins
sept fidèles, ont rapporté des
médias. Au moins sept fidèles ont
été arrêtés violemment par des
éléments relevant des unités
spéciales israéliennes qui ont fait
usage de grenades lacrymogène et
des balles en caoutchouc, causant
des blessures à une personne
âgée transportée par la suite à
l’hôpital, selon des médias. La
veille, de violents affrontements
avaient eu lieu sur ce site sacré
ultra-sensible. Les forces
d’occupation israéliennes ont
expulsé, pour la première fois, la
garde jordanienne positionnée
sur l’esplanade des Mosquées et
arrêté le directeur de la mosquée,
lors de leur attaque contre ce
troisième lieu saint de l’islam.
Cette nouvelle escalade a été
condamné par nombre de pays
dont la Jordanie et l’Egypte et
par le président Mahmoud Abbas
appelant «le monde arabe et
musulman, ainsi que la
communauté internationale à
s’atteler immédiatement à faire
pression sur Israël pour qu’il
cesse ses tentatives perpétuelles
de judaïser la mosquée Al-Aqsa »
Le Parlement arabe a également
dénoncé une « politique
terroriste » d’Israël contre la
mosquée Al Aqsa.
Le Salon de l’armement DSEI offre une panoplie variée
ORGANISÉ tous
les deux ans, le salon ne cesse de grandir, quintuplant la surface d’exposition depuis 15 ans.
adapter aux nouvelles
menaces des terroristes et
pirates informatiques tout
en promouvant l’industrie britannique, c’est le défi que s’est lancé le
salon
Defence
and
Security
Equipment Industry (DSEI) qui
s’ouvre aujourd’hui sur les bords de
la Tamise à Londres. Organisé tous
les deux ans, le salon ne cesse de
grandir, quintuplant la surface d’exposition depuis 15 ans.
Pour sa neuvième édition, il a
décidé de mettre l’accent sur l’importance du secteur de la sécurité et sa
convergence avec les moyens de
défense classiques. « Un changement
se produit depuis les deux dernières
éditions, avec un basculement de
l’importance des moyens de défense
navales et terrestres vers la
sécurité », explique le contre-amiral
Simon Williams, président du comité
organisateur du salon. « Les lignes
entre les domaines sont franchies de
plus en plus souvent, que ce soit dans
le domaine médical, la logistique, les
communications », insiste-t-il.
Les nouvelles menaces terroristes
ont rendu obsolète la frontière qui
avait été tracée entre la sécurité intérieure et la défense extérieure: « La
sécurité dans les endroits les plus fréquentés est maintenant vue par les
gouvernements comme un besoin de
défense nationale », souligne le
contre-amiral. Devenu l’un des plus
grands salons de présentation d’armements, DSEI a aussi l’ambition de
promouvoir l’industrie britannique,
qui sera représentée par plus de 120
S’
salon français Eurosatory,
organisé tous les deux ans
à Villepinte (nord de
Paris).
Mais alors
qu’Eurosatory met l’accent principalement sur
les armements et les équipements terrestres, DSEI
profite de sa situation géographique pour accueillir
des navires de guerre, au
nombre de huit cette
année, dont une frégate
Talwar
indienne,
un
patrouilleur Castor belge,
une corvette allemande
K130 et une frégate
Halifax canadienne. Ce
salon, qui avait accueilli en
2013 près de 30.000 visiteurs, est scruté avec
méfiance par des écologistes et des pacifistes qui
avaient débusqué la derL’un des clous de l’exposition le VHM (véhicule à haute mobilité) au Salon de l’armement nière fois du matériel illégal car pouvant être utilisé
Moyen-Orient et d’Asie - le signe égaentreprises du secteur. Le gouverneà des fins de torture.
lement que les gros budgets militaiment a décidé de réinvestir dernièreLes deux entreprises - une chiment l’industrie de la défense, en res ne sont plus en Europe, mais à noise et une française - qui promoumaintenant le budget de défense l’export. La présence sur les salons vaient cet équipement avaient été in
autour de 40 milliards d’euros par internationaux de défense devient
fine exclus par les organisateurs, une
an, soit l’équivalent de 2% du PIB incontournable pour les industriels, décision rarissime dans ce genre de
qui se livrent toute l’année une vraie grand messe. Des organisations pacipour les cinq années à venir, comme
guerre pour gagner des parts de marrecommandé par l’OTAN. Un grand
fistes ont d’ailleurs appelé à la mobichés auprès de ces clients dépensiers, lisation, cette année encore, contre
nombre de membres du gouverneDSEI. Ils ont déjà organisé une
ment devrait faire le déplacement et exigeants. Avec plus de 1.500
jusqu’au centre d’exposition ExCeL exposants, 42 pavillons nationaux et semaine de manifestations devant le
bâtiment du 7 au 12 septembre lors
50 pays représentés cette année,
entre le 15 et 18 septembre. Les orgade l’installation des exposants et ont
DSEI s’est ainsi imposé comme un
nisateurs se réjouissent aussi de
promis d’être présents aussi pendant
rendez-vous important des indusl’augmentation du nombre d’exposants et de délégations venant du triels de la défense, aux côtés du le salon.
GUERRE AU YÉMEN
LIBYE
Ajournement du procès
de Saadi El Gueddafi
L’un des fils de l’ancien leader
libyen Maâmar El Gueddafi, Saadi,
jugé pour meurtre et participation à
la répression de la révolte en 2011,
a comparu dimanche devant un
tribunal de Tripoli qui a ajourné son
procès au 1er novembre, selon un
responsable de sa prison. Début
août, une vidéo avait circulé sur les
réseaux sociaux montrant Saadi
El Gueddafi subissant de mauvais
traitements de la part de ses
geôliers dans sa prison à Tripoli, et
l’ONG Human Rights Watch (HRW)
avait demandé l’ouverture d’une
enquête. « Saadi El Gueddafi a
comparu ce matin devant le
tribunal à Tripoli. A la demande de
la défense, le juge a décidé
d’ajourner le procès au 1er
novembre 2015 », a déclaré
Othman al-Ghellani, porte-parole du
centre pénitentiaire d’Al-Hadba alKhadra, dans lequel se tient le
procès. Le directeur du cabinet du
procureur général, Seddiq es-Sour,
a confirmé le report au 1er
novembre du procès qui avait
débuté en mai dernier. La prison où
se trouve Saadi El Gueddafi est
contrôlée par Fajr Libya, une
coalition de milices qui a pris le
contrôle de Tripoli en août 2014, et
y a instauré un gouvernement et un
Parlement qui ne sont pas
reconnus par la communauté
internationale. Après son
extradition du Niger en mars 2014,
Saadi El Gueddafi a été poursuivi
pour son implication présumée
dans la répression meurtrière de la
révolte ayant mis fin au régime d’El
Gueddafi en 2011. Il est aussi
accusé du meurtre en 2005 d’un
ancien entraîneur d’Al-Ittihad, club
de football de Tripoli. Sur les sept
fils d’El Gueddafi, trois sont morts
pendant la révolution. Leur père a,
lui, été capturé et tué par des
rebelles en octobre 2011. Seif alIslam, le fils le plus en vue du
leader, a été condamné à mort le
28 juillet dernier par une cour de
Tripoli pour notamment
assassinats, pillages et sabotages.
Il est détenu depuis novembre
2011, à Zenten, au sud-ouest de la
capitale, par des milices opposées
aux autorités de Tripoli.
L’offensive terrestre s’intensifie en direction de Sanaa
SITUÉE DANS LE CENTRE, la province pétrolière de Marib revêt une importance hautement
stratégique en vue de la reconquête de la capitale.
es forces pro-gouvernementales yéménites
appuyées par la coalition des monarchies
du Golfe tentaient hier de progresser en
territoire ennemi, au deuxième jour d’une grande
offensive qui vise à reconquérir la capitale Sanaa
aux mains de rebelles depuis un an. Lancée dimanche dans la province de Marib, l’offensive se développe sur trois axes situés dans le nord-ouest de
cette région désertique, en direction de Sanaa, ont
précisé des sources militaires loyalistes. « L’objectif
est de couper la route d’approvisionnement des
Houthis », a expliqué une source militaire.
En milieu de journée, des hélicoptères d’attaque Apache décollaient ou atterrissaient dans un
vrombissement assourdissant sur le petit aéroport
du camp de Safer, quartier-général des forces de la
coalition men,ée par l’Arabie saoudite dans la province de Marib, selon l’AFP. Selon une source militaire yéménite, six missiles anti-missiles Patriot
ont été déployés autour du camp de Safer, où 67
soldats de la coalition avaient péri le 4 septembre
dans une attaque rebelle au missile Tochka. Dans
l’après-midi, un convoi de 18 blindés et de
transports de troupes a quitté le camp. «Il part en
renforts sur le front dans le nord-ouest de la province de Marib », a dit la même source. Les forces
pro-gouvernementales tentent d’avancer à partir
D
d’Al-Aber, localité proche de la frontière avec
l’Arabie saoudite, vers quatre zones situées dans le
nord-ouest de Marib, en direction de Sanaa. Il s’agit des zones de Sarwah, de Jadaane, du croisement d’Al-Jouf et de Harit, selon des sources militaires. Cette progression se heurte à une certaine
résistance, comme en témoigne la mort d’un soldat
émirati dans les opérations. « Nos forces ont lancé
des opérations militaires à Marib, progressant sur
le terrain et repoussant les miliciens Houthis », a
indiqué dans la nuit de dimanche à lundi l’agence
officielle émiratie WAM en citant le commandement de l’armée. « Durant ces opérations, l’un de
nos soldats est tombé en martyr ».
Les Emirats, l’un des piliers de la coalition,
sont très impliqués au Yémen où ils ont perdu
60 soldats, dont 52 dans l’attaque du 4 septembre.
10 soldats saoudiens et cinq bahreïnis ont également été tués dans cette agression, la plus sanglante contre les forces de la coalition depuis le
début de ses opérations le 26 mars. Parallèlement
à l’offensive terrestre, l’aviation de la coalition a
concentré ses raids sur la partie sud de la province
de Marib, où les Houthis sont bien implantés.
Trois zones d’implantation des rebelles ont été prises pour cible dimanche soir, selon les sources militaires yéménites. Les environs d’Al-Aïn et de
Bayhan, à la limite de la province méridionale de
Chabwa, reprise aux rebelles en juillet, ont été particulièrement visés. Les raids aériens sont destinés
à préparer l’arrivée de forces terrestres de la coalition qui auront pour tâche de « nettoyer » la région
de toute présence rebelle, ont poursuivi les mêmes
sources. Sur le front nord, à la frontière entre le
Yémen et l’Arabie saoudite, cinq soldats saoudiens
ont été tués, a annoncé tard dimanche la coalition.
Il s’agit des plus lourdes pertes dans un incident
frontalier annoncées par la coalition depuis le
début de la campagne de frappes aériennes visant
à empêcher les Houthis de prendre la totalité du
Yémen. Au moins 60 personnes, la plupart des
militaires, ont déjà été tuées à la frontière saoudoyéménite depuis les premières attaques de la coalition. L’intensification des opérations sur le terrain
semble compromettre la tenue de négociations de
paix annoncées par l’ONU pour cette semaine.
Le pouvoir du président yéménite en exil Abd
Rabbo Mansour Hadi a annoncé samedi sa décision de ne participer à aucune négociation tant que
les Houthis n’auront pas commencé à se retirer
des territoires conquis depuis un an et à remettre
les armes saisies depuis leur coup de force. Une
condition qui semble difficilement acceptable pour
les rebelles.
TOURISTES MEXICAINS TUÉS EN EGYPTE
«Victimes d’une frappe aérienne»
Au moins deux touristes mexicains ont été tués « dans un grave
accident en Egypte », a annoncé
dimanche soir le ministre des
Affaires étrangères mexicain, après
l’annonce par Le Caire que les forces
égyptiennes avaient tué par erreur
12 personnes en pourchassant des
jihadistes. Le président mexicain
Enrique Peña Nieto a demandé au
Caire l’ouverture d’une « enquête
approfondie » sur ce drame, dans
lequel au moins cinq Mexicains ont
également été blessés. Le ministère
égyptien de l’Intérieur avait indiqué
plus tôt dans un communiqué que
« les forces conjointes de la police et
de l’armée, qui pourchassaient des
terroristes à Wahat, dans le désert
occidental (ouest), ont ouvert le feu
par erreur sur quatre pick-up qui
transportaient des touristes mexicains ». « Douze personnes ont été
tuées et 10 blessées parmi les touristes mexicains et des Egyptiens » qui
les accompagnaient, poursuit le
ministère, assurant que les victimes
« se trouvaient dans une zone qui
n’était pas autorisée aux touristes ».
« Le Mexique condamne ces événements concernant nos concitoyens et
demande au gouvernement égyptien
une enquête approfondie sur ce qu’il
s’est passé », a écrit le président
mexicain sur son compte Twitter.
Hier, la ministre mexicaine des
17
Affaires étrangères, Claudia Ruiz
Massieu, a affirmé que les touristes
mexicains tués dimanche en Egypte
par les forces de sécurité de ce pays
ont été victimes d’une frappe
aérienne Les autorités égyptiennes
n’ont pas précisé quelles armes
avaient été utilisées dans l’attaque
de dimanche dans l’ouest du désert
égyptien, dans laquelle 12 personnes,
dont au moins deux Mexicains, ont
été tuées et 10 blessées. Mais, selon
Mme Riuz Massieu, les six survivants mexicains ont raconté à l’ambassadeur du Mexique en Egypte
avoir été la cible d’une « attaque
aérienne avec bombes lancées depuis
un avion et d’hélicoptères » alors
qu’ils faisaient une pause pour déjeuner. Les six touristes mexicains blessés, qui ont été conduits à l’hôpital
du Caire, sont dans un état stable,
selon la ministre.
Une note diplomatique a été
envoyée à l’ambassadeur d’Egypte,
a-t-elle indiqué, dans laquelle le gouvernement mexicain exprime « sa
profonde consternation devant ces
faits déplorables » et demande « une
rapide, exhaustive et profonde investigation ».
Selon les autorités égyptiennes,
ils se trouvaient dans une zone « non
autorisée aux touristes », sans fournir de détails sur l’endroit exact où
s’est produit le drame.
Culture
7e FESTIVAL
DE MUSIQUE
SYMPHONIQUE
L’Espagne,
l’Afrique du Sud
et la Russie au
menu
L’Espagne, l’Afrique du Sud
et la Russie ont animé successivement dimanche dernier à
Alger, la première soirée du
7e Festival culturel international
de musique symphonique. La
soprano Sara Rosique, le pianiste Juan Escalera Pena et le
guitariste Alberto Plaza, formant le «Trio Espagne», ont été
les premiers à monter sur la
scène du Théâtre MaheddineBachetarzi (TNA), offrant au
nombreux public présent un programme aux parfums de
l’Andalousie, fait d’une vingtaine de pièces. Le «Trio
Espagne» a repris, 45mn durant,
les oeuvres de grands compositeurs espagnols, à l’instar de
M.Salvador, M.De Falla, P.Luna,
E.Arrieta,
F.A.Barbieri
et
J.Turina.
Le public, savourant chaque
instant du récital, a pu également apprécier «Concert de
Aranjuez», célèbre pièce de
J.Rodrigo et découvrir Fréderico
Garcia Lorca, le poète et le compositeur, le temps d’une chanson
intitulée «Sevillanas Del Siglo
XVII» (Sevillane du XVIIe siècle)
brillamment interprétée par
Sara Rosique.
Dans une autre ambiance ,
l’orchestre à cordes sud-africain
«Mzansi Strings Ensemble» a
présenté, pendant une demiheure, une dizaine de chansons
puisées en partie dans l’Ionien
Soiaty (Soweto), genre musical
traditionnel sud-africain.
Parmi les pièces interprétées,
de belles reprises de Brenda
Fassie et Miriam Makeba. Six
violonistes et une violoncelliste
qui donnait la ligne de basse et la
structure harmonique en mode
majeur (faite pour la plupart des
pièces d’une boucle composée de
l’accord tonal, de celui de la
quarte suivi de celui de la
quinte), tous dirigés par Arthur
Matlhatsi, également au violon,
ont transmis la bonne humeur à
l’assistance dans des atmosphères rappelant le Gospel.
La troisième partie de la soirée, restée dans l’ambiance des
instruments à cordes, a été marquée par un retour à la rigueur
académique, à travers la prestation de l’Orchestre symphonique
de Saint-Pétersbourg, dirigé par
le maestro Sergeï Stadler, également au violon.
17 instrumentistes à cordes,
répartis en quatre pupitres (premiers violons, violons alto, violoncelles et contrebasse), ont
présenté une dizaine d’’oeuvres
des
compositeurs
italiens,
Luigi Boccherini (1743-1805),
Alessandro Rolla (1757-1841) et
Niccolô Paganini (1782-1840).
Ouvert samedi soir par un récital
de l’Orchestre symphonique
national (OSN) sous la direction
d’Amine Kouider et les ténors
Benabdellah Yanis (Maroc),
Lagha Hamadi (Tunisie) et
Ragaa Eldin (Egypte), le 7e
Festival culturel international de
musique symphonique se poursuit jusqu’au 19 septembre avec
la participation d’orchestres de
19 pays.
Des masters-class sont organisés en marge de cet évènement
musical qui reçoit la Tunisie
comme invité d’honneur.
La soirée d’hier devait être
animée par des musiciens
d’Italie, de Belgique et de
France.
HICHAM AYOUCHE,
MARDI 15 SEPTEMBRE 2015
RÉALISATEUR,
À L’EXPRESSION
«J’ai envie de tourner en Afrique…»
ENTRETIEN RÉALISÉ
I O. HIND
pays dans lesquels ils ont
grandi notamment. Pour moi,
c’est une richesse pour le
cinéma africain. Moi je fais partie du cinéma européen et du
cinéma africain ; je fais des
films un peu partout. En tout
cas, dans les deux continents et
ce n’est pas de la démagogie. Je
me sens profondément plusieurs choses à la fois. Quand
tu as grandi le cul entre deux
chaises, tu as forcément un
regard différent.
PAR
Ç
a ne s’invente pas. Les
Rencontres cinématographiques de Béjaïa c’est aussi
réaliser un entretien en bord de
mer, à 2h du matin, quand d’autres
se baignent, crient et gesticulent
dans tous les sens à côté. Un côté
décalé certes qui a son charme,
mais qui ne nous fera pas perdre le
fil de notre discussion à bâtons
rompus avec un réalisateur qui a
bien marqué et le festival et la soirée de clôture surtout avec son beau
long métrage Fièvres. Un film qui
succède à Fissures par lequel le
réalisateur franco-marocain s’est
révélé, après qu’il ait signé plusieurs documentaires. Signe distinctif de Hicham, sa volubilité et
sociabilité, bref, une
profonde
générosité à toute épreuve que l’on
devine à sa source, son premier
métier, le journalisme…
L’Expression : Dans vos films
que ce soit Fissures ou celui-là qui
vient de clôturer les RCB, Fièvres,,
on sent que vous vous intéressez
aux sorts et failles des petites
gens…
Hicham Ayouche : Il n’y a pas de
petites gens ou grandes gens. Ce
n’est pas l’origine sociale ou ethnique des gens qui m’intéresse,
mais les personnages. Je vais creuser dedans jusqu’à trouver une
lumière, une beauté, cela peut être
des gens riches, ou pauvres, des
Noirs, des juifs, des homos, alcooliques etc. Là où je vais j’essaye
d’aller effectivement vers des gens
qui ont une cassure, qui ont une
fragilité, une sensibilité, la où on
peut creuser à l’intérieur de l’âme
de l’être humain et où on peut ressortir avec de belles choses, ce que
l’on n’a pas l’habitude de dire ou de
voir... Vous savez, on raconte
toujours la même histoire, depuis
20 000 ans, depuis les Grecs, après,
il suffit juste d’une perception ou
d’un regard sur telle ou telle chose,
un pas vers quelque chose qui peut
ramener, je ne sais pas si c’est
quelque chose de nouveau, mais de
beau en tout cas…
Ce qui me vient à l’esprit quand
je regarde ton film est cette idée que
Dieu donne, mais reprend. L’enfant
s’entoure d’une famille aimante,
rencontre aussi d’un homme que
l’histoire laisse supposer que sa vie
«Déceler le beau
en chacun de nous»
à lui a été sauvée grâce aux mots,
mais non. Cette amitié lui est reti rée à la fin, sans trop dire ce qui se
passe. Une fin tout de même tra gique qui, moi, personnellement,
m’a ébranlé s’agissant de ce personnage énigmatique justement, qu’on
suit très peu, il y a l’oncle
aussi…était-il condamné à disparaître ou s’effacer pour que cette dua lité s’équilibre ?
Oui, il y a une dualité, un
contraste en effet entre des scènes à
la fois dures et fortes émotionnellement et d’autres plus poétiques qui
sont des bulles d’oxygène. J’espère
que ce contraste puisse ramener
quelque chose et apporter une
vision pas complexe mais plutôt
assez juste de ce que j’avais envie de
raconter. Il s’agissait d’aller vers
quelque chose à la fois très intense,
non pas physiquement, mais synchroniquement et émotionnellement dur, des personnages qui
avaient des choses à dire , à raconter et à vivre et en même temps de
ne pas les laisser uniquement dans
ce quelque chose de sombre et d’obscur mais tenter de chercher leur
lumière. Ce que j’ai tenté de faire à
tous les niveaux, de l’image, cherché à faire à la fois dans le jeu, l’écriture etc.
Au Fespaco 2015, vous avez été
le récipiendaire de l’Etalon d’or de
Yennanga du meilleur long
métrage. Une belle récompense
pour un film de la diaspora africaine. Quel a été votre sentiment ?
Je trouve ça bien. Il y a beaucoup de gens qui ont grandi comme
ça à cheval entre deux pays, où une
identité est partagée entre plusieurs origines. Je trouve cela très
bien car ça permet d’avoir un oeil à
la fois sur le pays d’origine et sur le
pays d’accueil. Un regard un peu
transversal. Je pense que les cinéastes de la diaspora africaine, maghrébine ou subsaharienne ont
quelque chose à dire sur la France,
la Belgique ou la Hollande, sur les
Au Fespaco vous avez donné
un très beau discours en faisant
une belle déclaration d’amour à
l’Afrique…le cinéma africain
aussi c’est une lourde responsa bilité à porter non ?
Je suis et j’ai toujours été à
l’aise et fier de mes origines qui
forment un à la fois. C’est
quelque chose que j’assume.
C’est un sentiment que j’ai toujours eu. J’ai toujours été panafricaniste... Mais j’ai eu moins
de connexion avec le Monde
arabe par exemple. Mes
connexions affectives, d’émotion, de langues, elles sont plus
africaines qu’arabes.
Naturellement, quand j’ai
été au Burkina cette sensibilités est forcément exacerbée.
C’est le pays de Thomas
Sancara. Sans le citer, pour moi
c’était un peu lui rendre hommage, à sa parole. Eh oui, c’est
une responsabilité et maintenant il faudra mettre en action ses
mots. Je m’intéresse à l’Afrique, j’ai
envie de tourner en Afrique. Je suis
dans un festival africain, c’est pour
cela que je suis là. Il n’y a pas longtemps j’ai été à un festival de
cinéma à l’île de Gorée, au Sénégal.
On a fait une projection sur la
plage. C’était pour la première fois
qu’on la faisait. C’est pareil qu’à
Béjaïa. Ce sont des militants, des
résistants, des gens qui s’intéressent au cinéma, à la culture où il n’y
a rien. Pour moi, aller à des évènements comme ça, c’est plus important que d’aller à Cannes, Venise ou
Berlin. Justement, le fait d’être ici,
partager des choses et être dans
cette communion, ça veut dire
quelque chose. Je n’ai pas de sujet
de prédilection. Je ne traite pas de
sujet, mais je fais des histoires.
Mais c’est clair que j’ai envie de
faire des choses dans ce continent
et je ferai tout pour y arriver.
O. H.
HOCINE HAROUN EN EST L’AUTEUR
Un nouveau livre de théâtre amazigh
L’AUTEUR revient sur des pages importantes de la guerre de Libération nationale, mais aussi
sur des événements ayant ponctué le rythme de la vie en Kabylie entre 1962 et 1980.
I AOMAR MOHELLEBI
l est président de l’Assemblée populaire de la
wilaya de Tizi Ouzou, mais cette fonction
qui lui prend beaucoup de temps ne
l’empêche guère de s’adonner à plusieurs formes
d’écriture. Hocine Haroun, puisque c’est de lui
qu’il s’agit, s’était au départ fait connaître par la
peinture. D’aucuns le connaissaient dans les
années quatre-vingt-dix jusqu’au début des
années 2000 comme artiste-peintre.
En parallèle, il a mené un parcours de militant dans un parti politique avant d’être élu à la
tête de l’APW de Tizi Ouzou. Puis, à l’occasion
du Salon international du livre d’Alger en 2014,
Hocine Haroun a fait de nouveau parler de lui
comme… romancier cette fois-ci. Il a publié à
l’occasion de ce grand événement culturel de
dimension internationale un volumineux roman
intitulé : « Faty, sa fille Thas et monsieur Pons. »
L’ouvrage a été publié aux éditions étatiques
Enag (Entreprise nationale des arts graphiques).
A partir de là, Hocine Haroun, tout en restant
l’artiste-peintre qu’il a toujours été, a changé de
fusil d’épaule en troquant le pinceau contre la
I
plume. Il est devenu écrivain et il ne compte pas
s’arrêter en si bon chemin. Rencontré lundi dernier à la librairie « Cheikh » de Tizi Ouzou,
Hocine Haroun nous a appris qu’il compte
publier dans les toutes prochaines semaines,
c’est-à-dire, à l’occasion de la tenue de la nouvelle édition du Salon international du livre
d’Alger (Sila) à la fin octobre d’un recueil de pièces de théâtre en tamazight aux Editions Achab,
sises à Tizi Ouzou.
L’écrivain passe ainsi du français à la langue
amazighe. Pour rappel, son premier ouvrage, le
roman sus-cité, est un livre basé sur des événements historiques. L’auteur revient sur des
pages importantes de la guerre de Libération
nationale, mais aussi sur des événements ayant
ponctué le rythme de la vie en Kabylie entre
1962 et 1980. Chacun des personnages du roman
déteint sa propre trajectoire et l’auteur nous
donne l’occasion de les découvrir de fil en aiguille
sur fond de guerre de Libération nationale. Il y a
lieu de noter que le nouveau recueil de pièces de
théâtre de Hocine Haroun viendra à coup sûr
enrichir ce créneau qui souffre énormément de
plusieurs carences. Les connaisseurs en la
matière ne ratent aucune occasion pour tirer la
21
sonnette d’alarme concernant la piètre qualité
des pièces de théâtre en tamazight proposées ces
deux dernières décennies dans la région de
Kabylie.
Malheureusement, le travail gigantesque
mené par Abdellah Mohia (plus connu sous le
nom de Mohand Ouyahia) n’a pas été couronné
de succès. D’ailleurs, à chaque fois qu’il est question de monter une nouvelle pièce dans les théâtres régionaux situés en Kabylie, il est souvent
fait appel aux adaptations de Mohia.
Quant aux pièces de théâtre écrites par des
auteurs locaux, elles sont souvent sans écho et
font long feu. C’est d’ailleurs, l’une des raisons
qui font que depuis l’ouverture du théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, ce dernier n’a
réussi à obtenir aucun prix dans l’ensemble des
compétitions et festivals nationaux qui se tiennent aussi bien à Alger que dans les autres
wilayas du pays.
Le même constat est valable concernant les
films réalisés dans la langue amazighe, en dehors
de quelques exceptions comme «La Colline
oubliée » de Abderrahmane Bouguermouh et de
« La Montagne de Baya » de Azzeddine Meddour.
A. M.
DERNIÈRE
HEURE
sur internet http://www.lexpressiondz.com
SALE TEMPS POUR LES CONCESSIONNAIRES
SELLAL REÇOIT
LE VICE-PRÉSIDENT DE
LA BANQUE MONDIALE POUR
LA RÉGION MENA
Le Salon automobile d’Alger compromis
LA POSSIBILITÉ d’une annulation du 20ème Salon international de l’automobile n’est pas à écarter,
et ce au vu de la réalité du secteur qui connaît une profonde restructuration.
SALIM BENALIA
ecul net du marché des
quatre roues, dévaluation du
dinar, hausse du dollar, taxes
salées et importations en baisse, ce
sont là autant de facteurs qui grèvent sérieusement le business automobile dans notre pays. Rien ne va
plus dans les concessions et les
patrons appellent à la levée du blocage de leurs véhicules laissés en
rade sur les quais des ports.
Dans les showrooms, le client se
fait rare, en raison notamment des
prix des voitures qui partent à la
hausse, du fait de la récente dévaluation du dinar face à un dollar plus
que jamais fort. Les Algériens
renoncent ainsi au projet d’acheter
un véhicule, relèvent les observateurs qui jugent que c’est là un comportement rationnel surtout qu’il
est le propre de la classe moyenne.
Ainsi, et selon une étude de
l’Association des concessionnaires
citée par un confrère, ils sont
100 000 Algériens à avoir exprimé
leur intention d’acheter une berline
mais qui se sont rétractés par la
suite, découragés qu’ils ont été par
les délais de livraison scandaleusement allongés. A l’origine des déboires des concessionnaires, figure au
premier chef le fameux gel des
importations de véhicules.
L’annulation des projets d’achat
est intervenue à la suite de l’arrêt
des importations en février dernier
conséquence du blocage des opérations de domiciliation bancaire,
estime-t-on de même source. L’on
ajoute que le marché automobile a
perdu de sa visibilité en raison de la
confusion au sujet des prérogatives
des ministères de l’Industrie et des
Finances.
Le ministère de l’Industrie,
indique-t-on, n’a toujours pas délivré le « certificat de contrôle de
conformité » (certificat des mines)
qui constitue un blocage pour l’opération d’importation.
La possibilité d’une annulation
du 20ème Salon international de
l’automobile n’est finalement pas à
écarter, et ce en raison des « blocages » à l’entrée de nouveaux modèles
de voitures. D’ores et déjà nombreux sont les concessionnaires qui
font part de leur décision de boycotter le Salon de l’utilitaire d’Oran,
prévu en décembre prochain.
La
A l’origine des déboires des concessionnaires,
figure au premier chef le fameux gel
des importations de véhicules
valeur des importations de véhicules
par les concessionnaires agréés par
les services du ministère de
l’Industrie et des Mines a enregistré
une baisse de 1,06 milliard de dollars
US durant les huit premiers mois de
l’année 2015, soit une baisse globale
de l’ordre de 30,67% en glissement
annuel, selon les statistiques arrêtées au 31 août 2015 par le Centre
national de l’informatique et des statistiques (Cnis) relevant des douanes
algériennes.
Les données du Cnis précisent
que les importations de véhicules de
janvier à août 2015 se sont établies à
2,395 milliards USD contre 3,455
milliards USD un an auparavant.
L’analyse détaillée des statistiques
par concession confirme une tendance baissière générale qui s’est
accentuée durant le mois d’août
2015. Durant ces mois, les marques
européennes, notamment françaises
et allemandes, ont continué à occuper la tête de la liste des importations des véhicules, suivies des
marques japonaises et sud-coréennes. Les baisses des importations
touchent les concessionnaires qui
dominent le marché et qui sont touchés par ce phénomène du fait de la
disparition de leurs chevaux de
bataille ou modèles phares. Pour le
seul mois d’août 2015 rapporté à
août 2014, les importations ont
reculé de 210,96 millions USD passant de 373,97 à 163,01 millions
USD, soit une baisse de 56,41%.
Durant la période considérée, les
volumes ont enregistré un recul de
51,26% passant de 28 921 à 14 096
véhicules importés. Le président de
l’Association des concessionnaires
automobiles algériens (AC2A),
Sofiane Hasnaoui, est récemment
revenu sur les raisons de ce rétrécissement du goulot des importations.
Il a évoqué le recadrage du marché
algérien de véhicules, lequel «avait
grossi de manière assez artificielle
ces dernières années en raison de la
méconnaissance de la taille réelle du
marché par les concessionnaires».
L’offre avait ainsi été plus importante que la demande, selon le président d’AC2A qui a estimé que certains concessionnaires anticipaient
même sur une croissance de la
demande sans prendre en considération l’ensemble des données du marché et se sont retrouvés par conséquent «incapables de faire écouler
leurs stocks».
Ph : R. Boudina
R
Rappelons que les banques algériennes vont pouvoir accorder des
crédits à la consommation pour les
« produits nationaux » à partir du 15
septembre prochain, date de l’entrée
en service de la nouvelle centrale des
risques de la Banque d’Algérie. Le
produit de la marque au Losange qui
sort de l’usine de Oued Tlélat à Oran
fait partie de ces « produits nationaux » éligibles au crédit à la
consommation. Cela ne devrait pas
arranger les affaires des importateurs...
La persistance de ces paramètres
et l’impact laissé par la décision
prise au printemps dernier par les
pouvoirs publics et qui a consisté à
organiser et à rendre transparente
l’activité des concessionnaires,
auront eu raison du dynamisme des
transactions dans le secteur automobile national.
Le ministère de l’Industrie et
des Mines écarte donc toute idée de
blocage et précise que l’application
impartiale et non discriminatoire
des nouvelles mesures vise avant
tout à préserver les intérêts des
consommateurs et de l’économie
nationale.
S. B.
USINE PEUGEOT EN ALGÉRIE
Le projet avance bien
APRÈS RENAULT, Peugeot viendra confirmer l’excellence des relations économiques entre l’Algérie
et la France.
e projet de construction d’une usine automobile du constructeur français Peugeot
en Algérie avance bien, a affirmé mardi à
Alger le ministre de l’Industrie et des Mines,
Abdessalem Bouchouareb. «Aujourd’hui, le projet
Peugeot est en train de bien avancer avec les partenaires concernés», a souligné M. Bouchouareb,
lors d’un point de presse en marge d’une réunion
avec le représentant spécial pour les relations
Algéro-françaises Jean Louis Bianco, estimant
que ce projet devrait connaître une issue dans un
proche avenir.
Cette réunion a été une occasion pour donner
les orientations et le cadrage de ce projet, selon le
ministre qui a refusé de donner des détails sur le
projet et les partenaires avant la finalisation prochainement des négociations. Une partie de la
production de la future usine de montage devrait
être destinée à l’exportation, a rassuré M.
Bouchouareb qui a qualifié le projet de «complexe»
de par sa capacité d’intégration et de sous-traitance. De son côté, le représentant spécial pour les
relations Algéro-françaises estime que «les discus-
L
sions avançaient dans le bon sens entre les entreprises concernées».
La création d’une usine Peugeot en Algérie
avait été annoncé lors de la dernière visite à Alger
du président français François Hollande en juin
dernier.
Il semble donc que la concrétisation de ce
second projet dans l’industrie automobile soit un
objectif désormais réaliste du partenariat algérofrançais. Le ministre de l’Industrie et des Mines
ne se trompe donc pas en affichant sa satisfaction.
«Je suis content aujourd’hui. D’habitude on
se réunissait pour régler des contentieux, et
aujourd’hui les contentieux diminuent et sont
devenus presque insignifiants parce qu’on est en
train d’évaluer les projets retenus et inscrire de
nouveaux projets», a affirmé, visiblement content,
Abdessalem Bouchouareb.
Le ministre a même relevé que la fameuse
règle du 51/49% ne constitue plus un problème.
«La règle du 49/51%, avec un partenaire comme la
France, et tous les projets qu’on fait ensemble commence à être connue des deux côtés. On a pensé à
cette problématique des PME. Avec le ministère
des Finances, nous réfléchissons sur une banque
de financement qui serait orientée vers les projets
en partenariat avec des PME qui ne peuvent pas
être prises en charge de la même manière que les
grands groupes industriels» a-t-il souligné.
Sur le terrain, cette règle a été presque naturellement intégrée par les partenaires français.
«Nous vivons avec la règle du 49/51% ; cette règle
est la responsabilité du gouvernement algérien de
l’appliquer ou de la changer. Elle pose parfois des
difficultés, c’est vrai notamment pour les PME.
Mais encore une fois, notre travail est de faciliter
l’aboutissement des projets dans le cadre des
règles que le gouvernement algérien se fixe
lui-même», affirme de son côté, Jean-Louis
Bianco.
En fait, les deux gouvernements misent
sérieusement sur le succès du deuxième grand
projet dans l’industrie mécanique. Après Renault,
Peugeot viendra confirmer l’excellence des
relations économiques entre l’Algérie et la
France.
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, a reçu
hier le vice-président de la
Banque mondiale (BM) pour
la région Moyen-Orient et
Afrique du Nord (MENA),
Hafez Ghanem, en visite de
travail en Algérie.
L’entretien «a donné lieu à
l’évaluation de la coopération
entre l’Algérie et l’institution
financière mondiale dans un
contexte international marqué par des évolutions
importantes», précise le
texte.
L’audience s’est déroulée
en présence du ministre
des Finances, Abderrahmane
Benkhalfa, et du ministre
délégué auprès du ministre
des Finances chargé du
Budget et de la Prospective,
Hadji Baba Ammi.
L’AÏD EL-ADHA SERA CÉLÉBRÉ
LE 24 SEPTEMBRE
L’Aïd el-Adha sera célébré le jeudi 24 septembre
2015, a annoncé hier, le
ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans
un communiqué.
«En raison de la nonobservation du croissant
de Dhi el-Hidja hier dimanche 29 Dhi el-qida 1436 correspondant au 13 septembre 2015», le ministère
annonce que «demain
mardi (aujourd’hui) sera le
premier jour de Dhi elHidja», précise le communiqué. «Le rassemblement
sur le Mont Arafat aura lieu
le mercredi 9 Dhi el-Hidja
1436 correspondant au 23
septembre 2015, tandis que
l’Aïd el-Adha sera célébré
le jeudi 10 Dhi el-Hidja 1436
correspondant au 24 septembre
2015»,
a-t-il
souligné.
12 MORTS ET 17 BLESSÉS
EN 48 HEURES SUR LES
ROUTES
Douze personnes ont
trouvé la mort et 17 autres
ont été blessées dans plusieurs accidents, enregistrés
durant les dernières 48 heures, au niveau national, indiquait hier un bilan de la
Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été
constaté dans la wilaya de
Tébessa avec quatre personnes décédées et 13 autres
blessées suite à trois accidents de la circulation, le plus
grave ayant causé le décès
de trois personnes et des
blessures à une autre, précise la même source.
Nous informons notre aimable
lectorat du changement
de nos numéros d’appels téléphoniques.
Prière de prendre note
des nouveaux numéros :
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023 70.94.03
Fax : 023 70.93.98 - 023 70.94.00