L`Enclos Paroissial de PLEYBEN Du XVI ème
Transcription
L`Enclos Paroissial de PLEYBEN Du XVI ème
Le calvaire, édifié en 1555 a été déplacé à deux reprises, en 1642 au moment de la construction de la tour et définitivement en 1738. Son architecture en Arc de Triomphe à quatre faces qui en fait le calvaire le plus imposant de Bretagne. Les sculptures ont été réalisées dans du granit et du grès schisteux de Kersanton. Toute la vie de Jésus y est représentée, mais le thème central en est la Passion. Certains personnages sont habillés à la mode Bretonne du 16 ème siècle. Il est conseillé de commencer la visite face sud puis de continuer Est, Nord, Ouest, sans oublier les scènes figurant sur le sommet qui relatent de la crucifixion. Avant de quitter l’enclos, l’on peut avoir une vue d’ensemble sur l’église et admirer les deux clochers : l’un typiquement Breton et l’autre le clocher de la tour renaissance couronnée par un dôme à lanternons. On peut remarquer également la sacristie, construite au début du XVIII ème, qui est surmonté d’une coupole. Au milieu de l’enclos, vous apercevrez une croix monolithe : elle est dénommée en Breton « Croas an Holen » la croix du sel. C’était paraît-il sur ses marches qu’était vendu le sel de Guérande. A savoir : En juillet et Août, des visites commentées par les bénévoles de la SPREV sont assurées. Rdv à l’Enclos Paroissial Mairie Office du tourisme Place Charles de Gaulle Place Charles de Gaulle 29190 PLEYBEN 29190 PLEYBEN 02 98 26 68 11 02 98 26 71 05 www.mairiepleyben.fr www.tourismepleyben.fr [email protected] L’Enclos Paroissial de PLEYBEN Du XVI ème au XVIII ème siècles En Bretagne, un ensemble architectural exceptionnel... Pleyben : l’Ensemble Architectural Autour de l’église sont regroupés : un imposant calvaire, une Porte en arc de Triomphe, un Ossuaire, une Sacristie. Autrefois cette enceinte enfermait le cimetière. Cet ensemble, appelé « enclos paroissial », est entouré d’un muret qui empêchait les bêtes d’y pénétrer. L’enclos de Pleyben est l’un des plus beaux et des plus complets de Bretagne. Le calvaire et l’ossuaire sont classés Monuments Historiques. L’édification des ces monuments, entre le XVI ème et XVIII ème siècles, période appelée « Age d’or de l’art Breton », a été réalisée en trois périodes : Chronologie de l’édification de l’enclos : Au XVI ème siècle : 1555 Le calvaire 1564-1583 L’église et l’ossuaire Au XVII ème siècle : 1633-1642 Achèvement du porche et de la tour renaissance 1650 Enrichissement du calvaire Au XVIII ème siècle : 1719 La sacristie 1725 La porte monumentale ou « Porte de la mort » 1738 Déplacement du calvaire Visite intérieure D’importants travaux de restauration ont été réalisés ces dernières années. Ils mettent en valeur : La voûte lambrissée, repeinte, Les sablières ou corniches sculptées représentant une succession de masques, de scènes mythologiques qui alternent avec des épisodes des livres des saints ou encore des scènes de la vie quotidienne. Les retables : celui du maître-autel datant de 1667 attire l’at- Au centre, un tabernacle à étages multiples surmonté de balustrades, clochetons, lanternes et frontons décorés de têtes d’angelots. Couronnant l’ensemble, porté par des anges, le Christ ressuscité. Derrière l’autel, la maîtresse-vitre : elle est composée de 4 parties qui évoquent la Passion du Christ depuis le lavement des pieds des apôtres jusqu’à la Résurrection. Le vitrail de gauche représente l’arbre de Jessé. Celui de droite est une interprétation de cette parole de Jésus « Je suis la vigne, vous êtes les branches ». Le retable du Rosaire dans le transept Nord est l’œuvre d’artisans Pleybennois. De nombreuses statues polychromes et vitraux ainsi que deux tableaux, copies du XIX éme, représentant une descente de croix et le repas chez les compagnons d’Emmaus. Le Baptistère situé au fond de l’église. L’orgue, commandé en 1688 par les paroissiens de Pleyben au facteur d’orgue Thomas Dalmam a fait l’objet d’une restauration récente tant pour la partie instrumentale que pour le buffet. De nombreux concerts ont lieu pendant la période estivale. Visite extérieure En sortant de l’église par le porche, on peut admirer les niches des apôtres et rejoindre sur la droite : Une porte monumentale appelée « Porte de la mort », véritable Arc de Triomphe. Sur le fronton se trouve le Christ en croix entouré de sa mère et de Saint Jean. Sur les deux faces Est et Ouest, on peut découvrir une Piéta. Près de cette porte se trouve l’ossuaire datant du XVI ème, c’est le plus remarquable des ossuaires gothiques de Basse Bretagne. Il fut utilisé comme chapelle des morts, école et bien même bureau de poste. Il abrite actuellement quelques statues et pièces retrouvées au moment de la restauration des édifices et quelques objets de la vie quotidienne du début du siècle