AMERIQUE CENTRALE – CARAIBES

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AMERIQUE CENTRALE – CARAIBES
DEPARTMENT SCIENCES CLINIQUES | SERVICE MEDICAL
Kronenburgstraat 43/3, 2000 Anvers | Fax: +32 3 247 64 10
Version mise à jour (31/10/2016 – UM) voir: www.medecinedesvoyages.be
AMERIQUE CENTRALE – CARAIBES
Dans la plupart des régions d’Amérique le risque de malaria est faible, voire dérisoire et on peut appliquer les
mesures de protection contre les piqûres de moustiques, sans la prise préventive de médicaments contre le
malaria. Le risque de malaria est déterminé en fonction de la région visitée, la saison, séjour urbain ou rural,
mais est surtout déterminé par les modalités de séjour en ce qui concerne les nuitées et la disponibilité de
structures de santé locales fiables dans le diagnostic et traitement de la malaria. Des mesures préventives
strictes contre les piqûres de moustique du coucher au lever du soleil sont toujours nécessaires. En cas de
fièvre pendant ou après un séjour en zone à risque de malaria, on doit toujours penser à une malaria et
consulter un médecin.
Lors des itinéraires traversant différentes régions (avec risque de malaria en général faible, mais localement
plus élevé) il y a plusieurs options à côté d’une prévention anti-malarique continue:
• on peut emporter avec soi dans la pharmacie de voyage un traitement anti- malarique de secours (p.ex.
atovaquone/proguanil) avec des instructions d'utilisation précises et bien expliquées et/ou
• on peut planifier une prise prophylactique temporaire de comprimés anti-malaria
(atovaquone/proguanil), en fonction du risque local de malaria, lorsque ce risque s’avère suffisamment
élevé dans la région visitée (information sur www.reisgeneeskunde.be).
Voire aussi http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/en/
terme de recherche "nom du pays en anglais".
BELIZE
Seulement en Stan Creek (un district dans l’est de Belize) il y a de risque de malaria,
principalement la forme bénigne de malaria à Plasmodium vivax dans quelques endroits. Le
risque de malaria est négligeable dans le reste du pays.
Seulement pour les séjours aventureux dans les régions rurales dans quelques régions du district
de Stan Creek des mesures préventives contre les piqûres de moustiques (le soir et la nuit) (*)
sont suffisantes pour se protéger contre le malaria. En cas de fièvre, on doit toujours penser à
une malaria, et consulter un médecin.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune. Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous
arrivez de l’Europe. Si vous partez d’un autre pays ou restez plus de 10 heures en transit dans un
aéroport dans un pays où la fièvre jaune peut exister (Afrique, Amérique) vous devez être
vacciné à partir de l’âge d’un an.
LES CARAIBES
Pas de risque de malaria, sauf en HAITI (voyez plus bas) et (en moindre mesure) en REPUBLIQUE
DOMINICAINE.
COSTA RICA
Le risque de malaria est négligeable à inexistant dans la plus grande partie du pays. Seulement
dans la province de Limón dans le canton Matina le risque de malaria est très bas (presque
exclusivement la malaria bénigne à Plasmodium vivax). Seulement pour les séjours aventureux
dans les régions rurales de ces régions des mesures préventives contre les piqûres de
moustiques (le soir et la nuit) sont suffisantes (*). En cas de fièvre, on doit toujours penser à une
malaria et consulter un médecin.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous arrivez de l’Europe: il n’y a pas de risque de
fièvre jaune.
Si vous partez d’un autre pays où la fièvre jaune peut exister (Afrique°, Amérique°) ou restez plus
de 12 heures en transit dans un aéroport dans un pays où la fièvre jaune peut exister, vous devez
être vacciné à partir de l’âge de 9 mois.
(° = sauf en Afrique pour: Burundi, Chad, Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Guinée-Bissau, Guinée
équatoriale, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, République Central Africain, Rwanda, Sénégal,
Soudan du Sud, Togo et Ouganda; en Amérique pour : Argentine, Guyana, Panama, Paraguay,
Suriname, Trinité-et-Tobago).
CUBA
Pas de risque de malaria.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre jaune n’est pas exigée, ni
recommandée.
REPUBLIQUE DOMINICAINE
Dans la plus grande partie du pays, il n'y a aucun risque de malaria.
Le risque de malaria est négligeable à bas à la campagne. Les mesures de protection contre les
piqûres de moustiques sont recommandés (*).
Le risque de malaria est modéré dans certaines provinces frontalières avec Haïti (surtout dans
les provinces de l’ouest Dajabon, Elias Pina et San Juan). Sporadiquement des cas de malaria à
Plasmodium falciparum sont signalés dans la province la plupart de l’est Altagracia, même chez
des touristes qui ont séjourné dans de bons hôtels à Punta Cana. Des mesures de protection
supplémentaires contre les piqûres de moustiques (*) de la tombée du soir jusqu’au lever du
soleil sont toujours essentielles ici pour prévenir la malaria. Si on passe beaucoup de temps hors
de la zone de l’hôtel après le coucher du soleil, ou qui participe tard le soir à une excursion à
l’intérieur du pays, la prise des médicaments contre le malaria sont indiqués. Pour des périodes
courtes l’Atovaquone/Proguanil (**) est le plus utile en cours de voyage, pour des périodes
longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine (***).
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre jaune n’est pas exigée, ni
recommandée.
EL SALVADOR
Il n’y a presque plus de risque de malaria au Salvador. Seulement dans les régions de basse
altitude de la province Santa Ana (à la frontière avec le Guatemala) le risque reste très limité
(exclusivement la malaria bénigne à Plasmodium vivax).
Pour les séjours aventureux dans les régions rurales de ces régions des mesures préventives
contre les piqûres de moustiques (le soir et la nuit) sont suffisantes (*). En cas de fièvre, on doit
toujours penser à une malaria et consulter un médecin.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous arrivez de l’Europe. Il n’y a pas de risque
de fièvre jaune.
Si vous partez d’un autre pays où la fièvre jaune peut exister (Afrique, Amérique) ou vous restez
plus de 12 heures en transit dans un aéroport dans un pays où la fièvre jaune peut exister, vous
devez être vacciné à partir de l’âge d’un an.
GUATEMALA
Il n’y a pas de risque de malaria dans la capitale, ni dans les régions situées au-dessus de 1500 m
(chaine de montagnes Chiapas, dans le sud du pays) et autour du lac Atitlan (dans le sud).
Le risque de malaria est modéré à bas (essentiellement la forme bénigne de Paludisme à
Plasmodium vivax) dans la région côtière adjacent à l’Océan Pacifique et dans la région au nord
de Chiapas. Les mesures de protection contre les piqûres de moustiques le soir et la nuit sont
recommandés (*). Lors d’un séjour dans des zones rurales lointains où on s’expose aux
moustiques pendant le soir et la nuit, on peut considérer de prendre des comprimés
antimalariques préventives. Pour des périodes courtes l’Atovaquone/Proguanil (**) est le plus
utile en cours de voyage, pour des périodes longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine
(***).
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous arrivez de l’Europe. Il n’y a pas de risque
de fièvre jaune. Si vous partez d’un autre pays où la fièvre jaune peut exister (Afrique, Amérique)
ou vous restez plus de 12 heures en transit dans un aéroport dans un pays où la fièvre jaune peut
exister, vous devez être vacciné à partir de l’âge d’un an.
HAITI
Le risque de malaria uniquement à P. falciparum (responsable de la forme grave de paludisme ;
pas de résistance rapportée à la chloroquine), existe durant toute l’année et dans tout le pays,
incluant les zones côtières et les régions frontalières. Le risque dans la zone urbaine principale de
Port-au-Prince est considéré comme étant très faible. Ici, pour les personnes qui passent leurs
nuits dans des circonstances primitives, la prise de comprimés antimalariques est d’application.
Pour des périodes courtes l’Atovaquone/proguanil (**) est le plus utile en cours de voyage, pour
des périodes longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine (***).
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre jaune n’est pas exigée, ni
recommandée.
HONDURAS
• Il n’y a pas de risque de malaria dans les grandes villes du Honduras.
• Le risque de malaria est bas à inexistant dans le centre et l’ouest du pays (jusqu’à la frontière
avec le Guatemala et El Salvador). Ici les mesures de protection contre les piqûres de moustiques
pendant le soir et la nuit sont suffisantes (*).
• Le risque de malaria (surtout P vivax 80% et dans une moindre mesure P falciparum 20%) est
modéré dans l’est du pays (surtout dans les départements Gracias a Dios et Colon, et dans une
moindre mesure les départements Atlantida, Olancho et Yoro). De plus que vous allez vers l’est,
de plus grand le risque et plus grand le risque de Plasmodium falciparum. Les mesures de
protection contre les piqûres de moustiques pendant le soir et la nuit sont recommandés (*).
Seulement lors d’un séjour dans des zones rurales lointains où on s’expose aux moustiques
pendant le soir et la nuit, on peut considérer de prendre des comprimés antimalariques
préventives. Pour des périodes courtes l’Atovaquone/Proguanil (**) est le plus utile en cours de
voyage, pour des périodes longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine (***). En cas de
fièvre on doit toujours penser à une malaria et consulter un médecin.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous arrivez de l’Europe. Il n’y a pas de risque
de fièvre jaune. Si vous partez d’un autre pays où la fièvre jaune peut exister
(Afrique°, Amérique°) ou vous restez plus de 12 heures en transit dans un aéroport dans un pays
où la fièvre jaune peut exister, vous devez être vacciné à partir de l’âge d’un an.
(° = sauf pour la République Centrafricaine, Soudan du Sud, Panama).
JAMAIQUE
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas exigé si vous arrivez de l’Europe. Il n’y a pas de risque
de fièvre jaune. Si vous partez d’un autre pays où la fièvre jaune peut exister (Afrique, Amérique)
ou vous restez plus de 12 heures en transit dans un aéroport dans un pays où la fièvre jaune peut
exister, vous devez être vacciné à partir de l’âge d’un an.
MEXIQUE
Pas de risque de malaria dans les régions situées au-dessus de 1000 m, pas non plus dans le
district de la ville du Mexique. Le risque de malaria est négligeable dans les régions touristiques.
Il y a encore quelques foyers dans les régions moins touristiques dans le nord du pays.
Le risque de malaria est bas (exclusivement la forme bénigne de Paludisme à Plasmodium vivax)
dans quelques foyers dans certaines régions rurales dans l’état Chiapas (à la frontière avec le
Belize et le Guatemala).
Si on passe la nuit dans des conditions rudimentaires en zone rurale dans ces régions situées à
moins de 1000m d’altitude, les mesures de protection contre les piqûres de moustiques le soir et
la nuit sont suffisantes (*). En cas de fièvre, on doit aussi penser à une malaria et consulter un
médecin).
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre jaune n’est pas exigée, ni
recommandée.
NICARAGUA
Il y a un risque bas de malaria (principalement la forme bénigne de Paludisme à Plasmodium
vivax) pendant toute l’année, mais principalement dans le nord-est du pays dans certaines
municipalités dans la Region Autonoma del Atlantico Norte.
Il y a des cas sporadiques dans quelques municipalités dans les départements centrales et
occidentales (Boaca, Chinandega, Jinoteca, Léon et Matagalpa); mais le risque y est bas à
négligeable. Les mesures de protection contre les piqûres de moustiques pendant soir et nuit
sont recommandés (*).
Seulement lors d’un séjour dans des zones rurales lointains où on s’expose aux moustiques
pendant le soir et la nuit, on peut considérer de prendre des comprimés antimalariques
préventives. Pour des périodes courtes l’Atovaquone/Proguanil (**) est le plus utile en cours de
voyage, pour des périodes longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine (***). En cas de
fièvre on doit toujours penser à une malaria et consulter un médecin.
Recommandation de l’OMS concernant la vaccination contre la fièvre jaune:
Il n’y a pas de risque de fièvre jaune, la vaccination contre la fièvre jaune n’est pas exigée, ni
recommandée.
PANAMA
• Il n’y a pas de risque de malaria dans la capitale Panama City, ni dans la région située autour
du canal.
• Il y a un risque faible de malaria (99% due principalement à la forme bénigne de Plasmodium
vivax) à l’ouest du canal (dans les provinces de Bocas del Toro, Ngäbe Bugle, Chiriqui, Veraguas,
la partie ouest de Panama et Colon). Les mesures de protection contre les piqûres de
moustiques pendant le soir et la nuit sont recommandés (*).
Seulement lors d’un séjour dans des zones rurales lointains où on s’expose aux moustiques
pendant le soir et la nuit, on peut considérer de prendre des comprimés antimalariques
préventives. Pour des périodes courtes l’Atovaquone/Proguanil (**) est le plus utile en cours de
voyage, pour des périodes longues on peut opter pour l’hydroxychloroquine (***). En cas de
fièvre on doit toujours penser à une malaria et consulter un médecin.
• Le risque de malaria est modéré à l’est du canal de Panama, vers la Colombie (Darien, Kuna
Yala (San Blas) et dans la partie est de Panama et Colon). Ici la résistance à la chloroquine a été
rapportée pour le Plasmodium falciparum. Les mesures de protection contre les piqûres de
moustiques pendant soir et nuit (*) et la prise de médicaments préventives contre le malaria
(**) sont recommandés
• Dans les autres provinces, le risque de transmission est nul à très bas.
Recommandation concernant la vaccination contre la fièvre jaune: voir carte:
http://www.reisgeneeskunde.be/itg/GeneralSite/MedServ/Images/Gele%20koorts%20Zuid%Amerik
a%2002.jpg
• La vaccination contre la fièvre jaune est strictement recommandée à nécessaire pour tous les
voyageurs âgés de 9 mois et plus qui se rendent à l’est de la zone du Canal de Panama (la région
entière de Embera et de Kuna Yala, la province de Darién et certaines zones des provinces de
Colon et Panama localisées à l’est du zone du Canal).
• Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas recommandée pour les voyageurs dont les itinéraires
sont limités aux provinces à l’ouest de la zone du Canal, la ville de Panama City ni la zone du
Canal de Panama (vieille zone du canal) et les îles Balboa (Pearl Islands) et San Blas où il n’y a pas
de risque de transmission de la fièvre jaune. (carte)
• Exigence du pays concernant la vaccination antiamarile : non
MESURES PREVENTIVES CONTRE LA MALARIA
(*) appliquer un répulsif du coucher au lever du soleil en cas de sortir; dormir sous un moustiquaire
imprégné. En cas de fièvre, penser à une malaria et consulter un médecin.
(**) Traitement préventif proposé:
ATOVAQUONE-PROGUANIL: 1 comprimé par jour, à commencer 1 jour avant le départ jusqu’à 7 jours
après avoir quitté la région malarique
DOXYCYCLINE: 1 comprimé par jour, à commencer 1 jour avant le départ jusqu’à 4 semaines après avoir
quitté la région malarique. Pour des raisons de tolérance, on peut parfois commencer quelques jours
avant le départ
MEFLOQUINE (LARIAM®): 1 comprimé par semaine, à commencer 2 à 3 semaines avant le départ jusqu’à 4
semaines après avoir quitté la région malarique.
(***) Traitement préventif proposé:
HYDROXYCHLOROQUINE-PLAQUENIL® 200 mg, 2 comprimés par semaine (les 2 en une fois, ou 1
comprimé par jour pendant 2 jours consécutifs par semaine pour une meilleure tolérance), à
commencer 1 semaine avant le départ et à prendre jusqu’à 4 semaines après avoir quitté la région
malarique. Chloroquine-NIVAQUINE® 100 mg n’est plus disponible sur le marché Belge depuis juillet
2016, mais peut être prescrit en préparation magistral. On prend 3 comprimés par semaine, en une
seule prise, à partir d’une semaine avant le départ jusqu’à 4 semaines après avoir quitté la région
malarique.
Le choix de traitement préventif est à discuter avec votre médecin ou le médecin d’un centre de médecine
du voyage.
Pour plus d'informations concernant malaria et les médicaments contre le malaria, voir:
http://www.reisgeneeskunde.be/itg/Uploads/MedServ/fmalaria.htm
En cas de séjour prolongée dans les tropiques, voir:
http://www.reisgeneeskunde.be/itg/Uploads/MedServ/FMALTXT.pdf
http://www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/en/
terme à chercher → nom du pays en Anglais.
DIARRHEE
La DIARRHEE est un problème fréquent lors de voyage. Même quand on voyage dans de bonnes
conditions, on y échappe rarement. Quelques conseils et de bons médicaments adaptés dans une
pharmacie de voyage sont très utiles. Consultez le texte sur "la diarrhée des voyageurs" pour les
mesures préventives et curatives dans la brochure de base VOTRE SANTE DURANT LE VOYAGE
sur www.reisgeneeskunde.be – www.medecinedesvoyages.be. On y discute des mesures pour prévenir la
diarrhée et si nécessaire de la traiter adéquatement.
DENGUE et CHIKUNGUNYA
En Amérique latine les fièvres Dengue et Chikungunya sont présent : consultez la carte mondiale www.who.int/ith → « disease distribution maps ».
Prévention = appliquer les mesures contre les piqûres de moustiques pendant la journée. Consultez le
texte sur la dengue et la chikungunya sur www.reisgeneeskunde.be – www.medecinedesvoyages.be.
ZIKA
Depuis fin 2015 il y a une épidémie de fièvre zika dans la plupart des pays en Amérique du Sud,
Amérique Central, les Caraïbes, Floride (États-Unis), quelques pays dans le sud-est de l’Asie et quelques
îles dans l’Océan Pacifique. Ce virus est principalement transmis à l'homme par des moustiques du
genre Aedes qui piquent pendant la journée. La maladie peut aussi être transmise pendant la grossesse
de la mère à l'enfant, par contact sexuel et par transfusion sanguine. Le virus zika peut causer des
anomalies chez le fœtus sous forme de retard de croissance, de troubles oculaires, de troubles auditifs,
d'atteintes neurologiques comme une microcéphalie (crâne trop petit), arthrogrypose (anomalies
d’articulation) et peut même mener à une fausse couche. Etant donné l'association entre le virus Zika
pendant la grossesse et des anomalies du développement fœtal, nous déconseillons aux femmes
enceintes et aux femmes avec un désir imminent de grossesse de voyager vers un pays avec une
épidémie de Zika.
Il n'existe pas de vaccin ni de traitement. La seule prévention est de se protéger contre les piqûres de
moustiques: http://www.reisgeneeskunde.be/itg/uploads/medserv/FMAATREGELEN.pdf.
Les couples dont la femme est enceinte ou avec un désir de grossesse qui ont récemment voyagé vers
un de ces pays, peuvent faire un test au retour avant d'envisager une conception. Si l'un des partenaire
a été malade, on doit faire le test aussitôt que possible; si aucun des deux partenaires n'a eu de plaintes
pendant ou juste après le séjour, une prise de sang peut s'effectuer 3 semaines après exposition (après
la fin du voyage).
Pour plus d’informations:
Consultez la carte mondiale du ECDC: http://ecdc.europa.eu/en/healthtopics/zika_virus_infection/zikaoutbreak/Pages/Zika-countries-with-transmission.aspx .
Consultez en tout cas le texte sur la fièvre
Zika: http://www.reisgeneeskunde.be/itg/Uploads/MedServ/Fzika.pdf
VACCINATIONS
Pour la vaccination contre la FIEVRE JAUNE – voir les pays séparément.
NOTE (1) sur la vaccination contre la fièvre jaune:
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée à condition que le patient ne présente pas de
contre-indications médicales (relatives) à la vaccination même si le risque d’exposition au virus de la
fièvre jaune dans ces régions est faible.
Ceci est à discuter dans un centre de vaccination spécialisé.
NOTE (2) sur la vaccination contre la fièvre jaune:
Les pays en Afrique où la transmission peut exister – voir:
www.reisgeneeskunde.be/kaarten/Gele-Koorts-Afrika.jpg
Les pays en Amérique du sud où la transmission du virus de la fièvre jaune peut exister –voir:
www.reisgeneeskunde.be/kaarten/Gele-Koorts-Zuid-Amerika.jpg
Voyager en Amérique Latine est une occasion idéale pour se mettre à jour avec les vaccins contre le
Voyager est une occasion idéale pour se mettre à jour avec les vaccins contre le TETANOS, la
DIPHTERIE, la COQUELUCHE, la POLIO et la ROUGEOLE.
Tous les voyageurs en Amérique latine, quelles que soient la durée et les circonstances de séjour,
doivent être protégé contre l’HEPATITE A.
La vaccination contre la FIEVRE TYPHOIDE est à considérer pour les voyages aventureux dans de
mauvaises conditions sanitaires vers les pays tropicaux ou subtropicaux ou pour les immigrés et leurs
enfants qui retournent dans leur pays tropical d’origine pour visiter la famille et les connaissances.
Dans beaucoup de situations, la vaccination contre l’HEPATITE B est à considérer. Pour les détails,
consultez la brochure sur www.reisgeneeskunde.be – www.medecinedesvoyages.be.
On doit toujours tenir compte du risque de RAGE et dans certaines situations spécifiques, la vaccination
contre la rage est à considérer. Pour les détails, consultez la brochure sur www.reisgeneeskunde.be –
www.medecinedesvoyages.be.
Tout cela mérite d’être discuté et adapté de manière individuelle avec votre médecin ou le médecin
d’un centre de médecine du voyage.
MALADIE DE CHAGAS (TRYPANOSOMIASE AMERICAINE)
Les voyageurs traversant les régions rurales d’Amérique latine (sauf les Caraïbes) doivent être mis en
garde contre la maladie de Chagas. Celle-ci est causée par un parasite unicellulaire, Trypanosoma cruzi.
Dans les régions endémiques, il ne faudra surtout pas passer la nuit dans des huttes primitives ou à la
belle étoile sous les palmiers. Si ceci ne peut être évité, ou si on loge dans des hôtels bon marché, il
faudra dormir sous une moustiquaire (recouverte si possible d’un drap afin d’éviter tout contact avec
des défécations des triatomes). Il est conseillé d’utiliser un insecticide en spray si l’on retrouve de tels
insectes (taille centimétrique) dans la chambre (ceux-ci se cachent généralement derrière les cadres,
dans les tiroirs ou même sous le matelas). Le soir, on appliquera un insectifuge sur les parties exposées
de la peau.