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- 2002 Rapport de recherche bibliographique DESS Réseaux d’information et document électronique Les relations commerciales entre Lyon et l’Indochine de 1858 à 1920 LE Thanh Huyen Sous la direction de M. Claude PRUDHOMME Professeur d’Histoire contemporaine Directeur du Centre André Latreille Université Lumière – Lyon 2 Rapport d’étude de l’Enssib Remerciements : Remerciements à: M. Claude PRUDHOMME Professeur d’Histoire contemporaine, Directeur du Centre André Latreille Université Lumière–Lyon 2; Mme Hélène CHIVALEY, archiviste- documentaliste, responsable des fonds des archives à Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon ; M. Jean François KLEIN, doctorant en histoire contemporaine, chargé de cours à INALCO, pour leurs conseils et leur aide dans la réalisation de ce travail. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 2 Rapport d’étude de l’Enssib Les relations commerciales entre Lyon et l’Indochine (18581920) Rapport de recherche bibliographique par Mme LE Thanh Huyên RESUME : Les rapports commerciaux entre Lyon et l’Indochine sont analysés en trois phases : le désintérêt de Lyon pour les débuts de la conquête française en Indochine (1858-1873), la conquête du Tonkin, vue comme une voie de pénétration commerciale en Chine du Sud (1873-1906), et, enfin, le recentrage des Soyeux vers les potentialités séricicoles indochinoises (19061920). Ces rapports oubliés ont pourtant été un épisode essentiel de l’histoire coloniale française et des contacts entre la ville de Lyon et l’actuel Bac-Bô, nord de la République Socialiste du Viêt-Nam. DESCRIPTEUR : INDOCHINE, TONKIN, COLONISATION, LYON, SOIE, CAPITALISME, CHINE, YUNNAN, COMMERCE ABSTRACT :The commercial links between Lyon and Indochina are based on three phases: in the first time, Lyon is not interested in Indochina at the beginning of the French conquest (1858-1873); then the Tonkin conquest is considering as a way of the commercial penetration in the South of China (1873-1906) and, finally, the silkies concentration in the indochinese potentialities sericicols (1906-1920). These connections which have been forgotten in the past have become an essential moment for the French colonial story and relations between Lyon’s town and Bac-Bo, the North of the Vietnam Socialist Republic. KEYWORDS : INDOCHINA, TONKIN, COLONIZATION, LYON, SILK, CAPITALISM, CHINA, YUNNAN, TRADE LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 3 Rapport d’étude de l’Enssib Table des matières PARTIE 1: MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ----------------------------6 1. 2. LA COMMANDE ET SON CONTEXTE ----------------------------------6 1.1. DEFINITION DU SUJET-------------------------------------------------7 1.2. EVOLUTION DU SUJET ------------------------------------------------7 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE -------------------------------8 2.1. STRATEGIE DE LA RECHERCHE ------------------------------------8 2.2. RECHERCHE MANUELLE ---------------------------------------------9 2.3. LA RECHERCHE INFORMATISEE --------------------------------- 10 2.4. COÛT DE LA RECHERCHE ------------------------------------------ 12 2.5. CONCLUSION GENERALE------------------------------------------- 13 PARTIE 2 : NOTE DE SYNTHÈSE ------------------------------------------- 14 1. Introduction ------------------------------------------------------------------- 14 2. Lyon et l’Indochine. Des rapports économiques aux racines anciennes : -------------------------------------------------------------------------- 15 3. Lyon et la connaissance de l’Extrême-Orient : ------------------------- 17 4. Naissance de l’intérêt économique des Lyonnais en Asie Orientale: 19 5. Lyon et l’Indochine : histoire d’une opportunité----------------------- 21 6. Ulysse Pila et le groupe colonial lyonnais : ------------------------------ 23 7. L’appel de la Chine du Sud :----------------------------------------------- 25 8. Désillusions : ------------------------------------------------------------------ 28 LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 4 Rapport d’étude de l’Enssib 9. Conclusion : ------------------------------------------------------------------- 29 PARTIE 3: BIBLIOGRAPHIE -------------------------------------------------- 31 1. Sources manuscrites --------------------------------------------------------- 31 2. Sources imprimées : --------------------------------------------------------- 38 2.1. Ouvrages généraux : ----------------------------------------------------- 38 2.1.1. Monographies : ---------------------------------------------------- 38 2.1.2. Articles : ------------------------------------------------------------ 40 2.2. Lyon et l’Indochine : relations commerciales ------------------------ 42 2.2.1. Monographies : ---------------------------------------------------- 42 2.2.2. Articles : ------------------------------------------------------------ 51 LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 5 Rapport d’étude de l’Enssib Partie 1: Méthodologie de recherche 1. LA COMMANDE ET SON CONTEXTE Dans le cadre de mon DESS Réseaux d’Information et Document Electronique (RIDE) à l’ENSSIB, je devais réaliser un rapport de recherche bibliographique. Après avoir cherché longtemps, j’ai rencontré M. le Professeur Claude Prudhomme, historien, directeur du Centre André Latreille à l’Université Lyon-2. Celui-ci a accepté d’être mon commanditaire. Etant bibliothécaire au Centre des Archives Nationales No1 du Vietnam, M. PRUDHOMME m’a proposée le présent sujet « Les relations commerciales entre Lyon et l’Indochine de 1858 à 1920 ». Il était intéressé par une enquête archivistique et documentaire sur ces relations dans la mesure où il a fait travailler plusieurs de ses étudiants sur les rapports entre Lyon et l’OutreMer. De plus, j’avais eu l’occasion d’effectuer un stage au Centre des Archives d’Outre-Mer en 1997, à Aix-en-Provence, et je m’étais sensibilisée aux archives coloniales françaises, sachant que mes services gèrent le fonds de la Résidence Supérieure du Tonkin et du Gouvernement général de l’Indochine à Hanoï. M. Prudhomme et moi avons convenu d’associer l’histoire de la ville qui m’accueille à celle de mon pays. M. Prudhomme m’a mise en relation avec l’un de ses étudiants, M. JeanFrançois Klein, chercheur à l’Université Lyon-2 qui achève sa thèse de doctorat sur les réseaux des hommes d’affaire lyonnais en Extrême-Orient au XIXe siècle. Après plusieurs rencontres, nous avons convenu de délimiter nos LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 6 Rapport d’étude de l’Enssib investigations à cette période qui va de la conquête de l’Indochine à la fin de la Première guerre mondiale (1918). En effet, il s’agit du temps où les rapports franco indochinois furent les plus nombreux. 1.1. DEFINITION DU SUJET Notre première rencontre m’a permis de définir le sujet ainsi que les descripteurs. Au cours de mes recherches, M. Prudhomme m’a donné deux occasions de présenter mon travail pour qu’il corresponde bien aux buts du sujet qu’il m’avait proposée. Pour arriver à résoudre le problème de la collecte de fonds, mon commanditaire m’a citée les endroits où sont conservées les sources documentaires : Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, Centre des Archives d’Outre Mer à Aix-en-Provence, Centre des Archives Nationales No1 du Vietnam où je travaille actuellement, Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, Bibliothèque Nationale de France (BNF). 1.2. EVOLUTION DU SUJET Les références qui intéressent mon commanditaire sont des sources manuscrites qui manifestent précisément les activités commerciales entre Lyon et l’Indochine pendant la première période de la présence française (1858-1920). C’est la raison pour laquelle j’ai commencé à faire mes recherches dans ces fonds d’archives. J’ai également profité des moyens offerts par l’ENSSIB pour toutes recherches documentaires complémentaires : Catalogue de la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, Catalogue de BNF, Catalogue OPALE-PLUS , SUDOC, URFIST, ainsi que les bases données DIALOG. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 7 Rapport d’étude de l’Enssib N’ayant pas eu suffisamment de temps, j’ai consulté uniquement, de façon manuelle, les fonds d’archives et les imprimés dans la bibliothèque de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, celles du Centre des Archives Nationales No1 à Hanoï et les imprimés de la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu . Il m’était impossible de me déplacer jusqu’à Aix-en-Provence. De plus, l’utilisation des outils de recherche électronique m’ont permise de compléter la recherche bibliographique, notamment à la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu et à la B.N.F. 2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 2.1. STRATEGIE DE LA RECHERCHE Toutes mes études ont commencé par des discussions avec M. Prudhomme afin de définir clairement mon axe de recherche et les mots clefs qui devaient me permettre d’exploiter les fonds d’archives. Grâce à l’aide de M. JeanFrançois Klein, celui-ci m’a indiquée plusieurs articles et ouvrages qu’il avait réalisés. C’est donc à partir de ces bases que j’ai pu commencer mon enquête. J’ai commencée à exploiter les fonds d’archives de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, portant sur une enquête manuscrite. Puis, j’ai étendu mes recherches en utilisant mes descripteurs, notamment le catalogue du SUDOC. Il n’existait pas de descripteur spécifique concernant mon sujet, seuls les travaux de M. Jean-François Klein m’ont permise d’avancer dans mes démarches. Il a donc fallu croiser mes mots clefs pour obtenir d’autres résultats.Ainsi :« Lyon/Indochine », « Lyon/Commerce », « Lyon /Indochine/ Commerce », « Lyon/Tonkin », «Lyon/Chine», « Lyon/Yunnan », « Lyon/ Colonisation », « Lyon/Capitalisme », « Lyon/Soie », « Indochine ». LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 8 Rapport d’étude de l’Enssib Ces recherches m’ont aidée à compléter mon premier travail. J’ai utilisé aussi les mêmes descripteurs avec le Catalogue de la BNF, celui de la Bibliothèque Municipale de Lyon et enfin, dans la base de données DIALOG. Enfin, j’ai trouvé en général de nombreux titres qui intéressent un chercheur mais, très peu sont en relation directe avec le sujet. Ceci n’est pas étonnant puisque seuls quelques historiens ont abordé ce sujet. M.M. Prudhomme et Klein m’ont ensuite aidée à déterminer quelques ouvrages sélectionnés pour mon étude. 2.2. RECHERCHE MANUELLE Je me suis mise en rapport avec Madame Hélène CHIVALEY, archivistedocumentaliste, responsable des fonds des archives à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. Elle m’a orientée vers les inventaires de plusieurs fonds. Nombre d’entre eux traitent mon sujet : Relation avec l’Etranger, Colonial, Condition des soies, l’Exposition coloniale de Lyon, Compte-rendu de la Chambre de Commerce. Ce sont des fonds d’archives particulièrement riches mais les dossiers d’archives ne sont pas encore informatisés. Les instruments de recherche sont des inventaires sommaires. J’ai donc eu des difficultés en cherchant les références. J’ai profité de mes vacances au Vietnam pour compléter mes recherches manuelles au Centre des Archives Nationales No1 à Hanoi. Etant bibliothécaire du Centre, je sais bien que la plupart des documents d’archives concernant les relations commerciales entre Lyon et l’Indochine sont dans les fonds Gouvernement général et Résidence supérieure du Tonkin . Les dossiers du fonds du Gouvernement général sont informatisés, donc cela a favorisé mes recherches . J’ai lancé les mots-clef : Lyon et Commerce et j’ai trouvé tous les dossiers dont j’avais besoin . Vu que la moitié du fonds Résidence supérieure du Tonkin est également informatisée et j’ai adopté la même stratégie des documents dans les fiches de la série L (commerce). LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 9 Rapport d’étude de l’Enssib J’ai également utilisé la méthode de recherche classique (recherche papier) sur les bibliographies des livres où se trouve un volume important de références pertinentes. 2.3. LA RECHERCHE INFORMATISEE J’ai commencé mes recherches dans le site de BM de Lyon (http://www.bmlyon.fr) où j’ ai trouvé beaucoup de références concernant mon sujet Mots-clef utilisés MS = Lyon ET Indochine MS = Lyon Et Colonisation MS = Lyon ET Commerce MS = Indochine MS = Tonkin MS = Yunnan MS = Lyon ET Chine MS = Lyon ET soie MS = Lyon ET soie ET Commerce Nombre de Notices notices pertinentes 0 0 273 303 87 6 16 650 308 6 18 16 1 2 14 Mes recherches sur le site de BNF – Catalogue des imprimés en libre accès (http://www.bnf.fr) : J’ai utilisé les mêmes mots-clef Mots-clef utilisés MS MS MS MS MS MS MS MS = = = = = = = = Lyon ET commerce Lyon ET soie Lyon ET capitalisme Yunnan Chine Chine ET commerce Chine ET commerce Tonkin Nombre de Notices notices pertinentes 11 4 1 8 1862 42 2 8 1 1 0 0 1 2 0 Avec le Catalogue BN-OPAL PLUS j’ai utilisé moins de mots-clef que ceux du Catalogue des imprimés en libre accès de la BNF mais ils sont des motsclef efficaces. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 10 Rapport d’étude de l’Enssib Mots-clef utilisés MS MS MS MS = = = = Lyon ET commerce Indochine ET commerce Lyon ET soie Tonkin Nombre de Notices notices pertinentes 37 3 18 32 1 1 5 2 J’ai consulté le Catalogue de SUDOC ( http://www.sudoc.abes.fr) dans lequel j’ai trouvé de nombreuses monographies et aussi des thèses traitant des relations commerciales entre Lyon et l’Indochine. Mots-clef utilisés MS = Lyon ET Indochine MS = Lyon ET Indochine ET commerce Lyon ET commerce Lyon ET Tonkin Lyon ET Chine Lyon ET Yunnan Lyon ET Colonisation Lyon ET capitalisme Lyon ET soie Indochine Indochine ET commerce Nombre de Notices notices pertinentes 1 0 1 48 0 9 0 2 1 22 898 7 1 1 1 0 1 19 7 J’ai utilisé les Bases de données gratuites sur http://www.urfist.univlyon1.fr, ensuite j’a choisi les domaines des sciences humaines et sociales, d’économie et de commerce avec les mêmes descriteurs, mais je n’ai trouvé aucun document. Sur ce site j’ai fait mes recherches dans l’Index en lançant le mot-clef suivant : Lyon AND commerce, lequel m’a donnée 7 réponses. J’ai exploité en outre les Librairies en ligne - URFIST de Lyon ( http:// urfist.univlyon1.fr/htm/ ) – Barne & Noble avec cette même démarche, ce qui m’adonnée 3 réponses dont une pertinente. • Recherche dans les bases de DIALOG : B9 Business & Industry Equation réalisées : LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 11 Rapport d’étude de l’Enssib Etapes Mots clés Résultats S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 TS7/9/1-9 Lyon Commerce S1 AND S2 Indochine S4 AND S3 S2 AND S5 Tonkin S7 AND S1 S7 AND S2 2303 102053 134 36 0 0 102 0 8 9 documents Mais ces documents trouvés concernent la période récente, par conséquent, ils ne répondent pas clairement à mon sujet . B 148 Gale Croup Trade & Industry Database (TM) Etapes S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 TS5/AU,TT,SO,DE/1-10 TS11/AU,TT,SO,DE/1-11 Mots clés Lyon Commerce S1 AND S2 soie S3 AND S4 Indochine S5 AND S6 Colonisation S1 AND S8 Chine S3 AND S10 S5 AND S10 Résultats 9262 458190 930 102 1 180 0 377 4 814 0 0 1 5 documents Tous les documents trouvés ne concernent pas le sujet. 2.4. COÛT DE LA RECHERCHE Il est difficile d’évaluer le temps de la recherche, j’ai passé une quarantaine d’heures pour l’étude bibliographique. Mais, j’ai également besoin de ce temps pour la sélection, la mise en forme, la rédaction de la méthodologie et de la synthèse. Temps total : 70 heures. Le coût de recherche en argent est celui du coût d’exploitation des bases de Dialog. Pour la base B9 Business & Industry (TM) : 4$ 73; et pour la base LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 12 Rapport d’étude de l’Enssib B148 Gale Croup Trade & Industry Database (TM) : 5$ 80. Coût total : 10$ 53. 2.5. CONCLUSION GENERALE Ma recherche s’est orientée dès le départ vers les sources manuscrites et les imprimés. Malgré la difficulté de l’instrument de recherche, j’ai trouvé un volume important de références pertinentes par des recherches manuelles. Quant à la recherche informatisée, les descripteurs m’ont aidée à compléter mes recherches surtout sur le site de la BM de la Part-Dieu, celui de la BNF et du Sudoc. Ces recherches ont été moins efficaces en exploitant les bases de données du serveur Dialog. Les descripteurs « Lyon et commerce », « Indochine et commerce » permettent une détermination de ce sujet. Par contre les mots-clefs « Lyon et capitalisme » , « Lyon et colonisation » donnent un résultat faible. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 13 Rapport d’étude de l’Enssib Partie 2 : Note de synthèse 1. Introduction Maurice Zimmermann, professeur de géographie coloniale à la Faculté de Lyon écrivait au début du XXe siècle, “l’Indo-Chine doit beaucoup aux Lyonnais1”. André Latreille, dans son Histoire de Lyon, avance que “à chaque étape de l’expansion colonisatrice de la période contemporaine et sur chaque théâtre de notre empire, les Lyonnais ont été les premiers présents2”. L’historien canadien John F. Laffey, dans son article “Les racines de l’impérialisme français en Extrême-Orient3”, note le rôle prépondérant des Lyonnais dans l’expansion coloniale française et, particulièrement en IndoChine. Celui-ci ira même jusqu’à élaborer le concept “d’impérialisme municipal” dont Lyon aurait été l’archétype. Quant à Charles Fourniau4, il note, dans sa thèse d’Etat, l’importance jouée par les hommes d’affaires lyonnais en Indochine lors de la conquête de l’Annam-Tonkin. Ceci ayant été démontré par le DES de Régis Aloy en 19725. Enfin, dernièrement, JeanFrançois Klein a mis en évidence le rôle et l’influence d’Ulysse Pila comme chef d’orchestre de la politique coloniale lyonnais en Indochine6 et il a recherché dans ses travaux de DEA7 les origines des liens ayant unis l’Indochine à la cité de la soie, c’est-à-dire Lyon. Actuellement, il achève sa thèse d’histoire contemporaine, consacrée aux réseaux des Soyeux lyonnais 1 ZIMMERMANN Maurice. Lyon en 1906. Lyon en 1906, tome II, p. 23-283. LATREILLE A. & DUTACQ F. Histoire de Lyon. tome III, Lyon, 1959, cit. p. 295. 3 LAFFEY J.-F. Les racines de l’impérialisme français en Extrême-Orient. A propos des thèses de J.-F. Cady. Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 1969, p. 282 à 299. 4 FOURNIAU Charles. Annam-Tonkin 1885-1896. Lettrés et paysans viêtnamiens face à la conquête coloniale, Paris, L’Harmattan, 1989. 294 p. 5 ALOY Régis. La politique coloniale des milieux d’affaires lyonnais 1884-1914, mémoire de DES, dactylo, Université Lyon-2, , 1972. 207 p. 6 KLEIN Jean-François. Un Lyonnais en Extrême-Orient. Ulysse Pila Vice-Roi de l’Indochine (1837-1909). Lyon, Lugd, 1994. 160 p. 7 KLEIN Jean-François. Lyon à la découverte de l’Indochine. La mission Paul Brunat (1884-1885),Mémoire de DEA, dactylo, Université Lyon-2, 1994. 210 p. 2 LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 14 Rapport d’étude de l’Enssib en Extrême-Orient de 1843 à 1911, sous la direction de mon commanditaire, le Professeur Claude Prudhomme. Qu’en est-il réellement ? Mon travail n’est pas de vérifier l’exactitude de ces travaux historiques. Il s’agit plutôt de démontrer, à travers l’analyse des fonds des archives de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, celle de la Résidence Supérieure du Tonkin et celle du Gouvernement général de l’Indochine, conservés au Centre des Archives Nationales n°1 à Hanoï, l’existence de liens économiques privilégiés entre l’Indochine et la ville de Lyon. C’est aussi l’occasion de créer, dans le cadre de mon DESS à l’ENNSIB, un partenariat entre mon service, au Viêt-Nam, et les universitaires lyonnais. Un résumé historique s’impose de façon à rendre compréhensible les liens économiques qui ont unis, au XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle, la ville de Lyon, capitale mondiale de l’industrie de la soie et l’Indochine coloniale. Trois temps doivent être dégagés : celui de la naissance de l’intérêt des Lyonnais pour l’Asie lointaine, celui de la stratégie conquérante des Soyeux au Tonkin afin de pénétrer les marchés séricicoles de la Chine du Sud et, enfin, le temps du repli indochinois, vu par les hommes d’affaires lyonnais comme un moyen de concurrencer, dans le cadre douanier privilégié de l’Union Indochinoise, la production séricicole chinoise. Lyon et l’Indo-Chine. Des rapports économiques aux racines anciennes : 2. Lyon et l’Indochine. Des rapports économiques aux racines anciennes : Quelle est l’origine des ces relations ? Lyon, depuis ses origines galloromaines a toujours été un carrefour commercial, un lieu privilégié pour le commerce et l’industrie. Au Moyen Age, la ville accueille dans ses foires les marchands de l’Europe entière. La ville devient un véritable emporium financier, rompu à toutes les formes de transactions commerciales. Ses négociants prennent l’habitude de travailler avec des marchands de tous LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 15 Rapport d’étude de l’Enssib horizons et traitent des marchés à l’échelle internationale. Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire de cette cité, Lyon a toujours été en contact du monde. La ville affirme son caractère marchand. Ville romaine, les soieries ont toujours afflué sur ses marchés. Ce n’est pas un hasard si en 1466, Louis XI y instaure une manufacture d’Etat pour les soieries. Place bancaire reconnue partout en Europe par la puissance de ses capitaux, Lyon devient une importante cité manufacturière. Durant toute la période moderne, la ville fait venir sur sa place diverses variétés de soies nécessaires à sa fabrique. En effet, même si Colbert a largement favorisé la sériciculture dans les vallées du Rhône et dans le Midi de la France, les soies françaises ne suffisant pas à approvisionner une Fabrique qui fournit toutes les cours européennes et les puissants de ce monde en riches soieries. Jusqu’au début du XXe siècle, les soieries représentent le premier poste à l’exportation des douanes françaises. Il faut donc chercher partout le fil précieux avec lequel les canuts – les artisans lyonnais de la soie – tissent le fil d’or. Les soies viennent d’Italie mais aussi du bassin méditerranéen, d’Espagne, des Echelles du Levant, voir même d’Asie Centrale via Marseille et la foire de Beaucaire. Parfois de plus loin encore. A partir du moment où les Occidentaux étendent leurs réseaux commerciaux en Extrême-Orient, les Lyonnais prennent l’habitude, lorsque le besoin se fait sentir de se fournir en soies asiatiques, soit sur les marchés d’Amsterdam, de Londres ou, directement, dans les cales des navires de la Compagnie des Indes Orientales, débarquées dans le port de Lorient. Dès le XVIIIe siècle, l’achat et l’utilisation de soies tonkinoises, cochinchinoises, bengalis ou chinoises sont attestées dans les archives municipales ou départementales du Rhône (fonds ancien). Le marché des soies est vaste. Il permet aux marchands-fabricants de choisir dans cette diversité mondiale les multiples qualités de fils dont ils ont besoin. Le travail des canuts fait la renommée de la fabrique lyonnaise qui concurrence les soieries italiennes et mêmes chinoises. Les rapports de Lyon avec les productions de l’Extrême-Orient LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 16 Rapport d’étude de l’Enssib sont donc anciens. Mais, durant toute l’époque moderne et même jusqu’au milieu du XIXe siècle, il n’existe pas de rapports directs entre les hommes d’affaires lyonnais et les Orientaux, en particulier les Indochinois. 3. Lyon et la connaissance de l’ExtrêmeOrient : A l’époque Moderne, les rapports, lorsqu’ils existent – et ils sont peu courants, soumis qu’ils sont à la rareté des relations maritimes – sont toujours indirects. Lyon est depuis le XVIe siècle un centre important de l’édition. Il faut y voir, en particulier, l’influence joué par les Jésuites du Sacré Collège de la Trinité, ouvert en 1565. Dominique Varry a repéré 69 éditions ou rééditions consacrées totalement ou partiellement à l’Asie et publiée à Lyon entre 1571 et 1766. Leur chronologie parle d’elle-même, 19 éditions pour les seules années 1571-1599, 19 pour le demi-siècle 1600-1649, 24 pour la période 1650-1699, 5 pour les années 1700-1705, 1 en 1754 et la dernière en17668. C’est donc peu de temps après l’ouverture du Collège de la Trinité que sont publiés les premiers livres concernant l’Asie. Les plus nombreux ouvrages traitent de la Chine et du Japon mais aussi de l’Indochine et, en particulier, du Tonkin, “découvert” par Alexandre de Rodes, un Jésuite avignonnais. L’essentiel de ces ouvrages a pour trait la mission religieuse. Ce n’est pas un hasard si l’édition lyonnaise consacrée à l’Asie tend à disparaître vers 1650 au profit de Paris, siège des Missions Etrangères de Paris qui prirent la relève des Jésuites en Extrême-Orient. Pour retrouver à Lyon une nouvelle synergie entre édition et missions catholiques en Asie, il faut attendre le XIXe siècle, après qu’ait été fondé en 1822 l’Oeuvre pour la Propagation de la Foi. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 17 Rapport d’étude de l’Enssib Cette association laïque assure au XIXe siècle, une grande partie du financement de la “propagande” en faveur des missions catholiques. Même si elle n’est pas directement liée à l’évangélisation en Asie – elle assure le financement des missions partout où elles se trouvent, paradoxalement, comme le note Claude Prudhomme9, dès l’origine, les réseaux qui se constituent en faveur de la nouvelle oeuvre comme les thèmes mis en avant pour obtenir la mobilisation des fidèles à Lyon, renvoient d’abord à l’Asie orientale. Paradoxe puisque le séminaire des Missions Etrangères se trouve à Paris et non à Lyon. Mais l’héritage jésuite continue de peser. La seule personnalité lyonnaise ayant débarqué sur les côtes d’Indochine est le botaniste Pierre Poivre (1719-1786). Parti en Chine comme séminariste des Missions Etrangères de Paris, Poivre renonce à son engagement religieux pour se faire missionnaire de la mise en valeur des établissements coloniaux français administrés par la Compagnie des Indes Orientales. Mais si Poivre et son neveu Sonnerat jouèrent un rôle important dans la diffusion des techniques agricoles – et, en particulier séricicoles – asiatiques, ils n’en restent pas moins des personnages marginaux du XVIIIe siècle. A Lyon, une des rares sources d’informations concernant l’Asie est offerte par l’Oeuvre de la Propagation de la Foi à partir de 1822 qui publie des récits de missionnaires dans les Annales de la Propagation de la Foi et, plus tard, dans les Missions catholiques de l’abbé Laverrière. Mais de relations économiques point de traces. 8 VARRY Dominique. Les éditeurs lyonnais, les Jésuites et la connaissance de l’Asie à l’époque moderne et contemporaine. Lyon et l’Extrême-Orient, n° spécial des Cahiers d’Histoire, 1995, tome XL, n° 3-4, p. 211-227. 9 PRUDHOMME Claude. Lyon et les missions catholiques en Asie Orientale, ibid, p. 239-254. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 18 Rapport d’étude de l’Enssib 4. Naissance de l’intérêt économique des Lyonnais en Asie Orientale: Il faut attendre, en fait, le milieu du XIXe siècle pour que s’amorce un début d’intérêt des milieux d’affaires lyonnais pour l’Extrême-Orient. A cela plusieurs raisons. En 1843, suite à la guerre de l’Opium et au traité de Nankin (1841), la Chine est ouverte au commerce international. La France envoie Théodose de Lagrenée, accompagné d’agents commerciaux, négocier un traité similaire à celui obtenu par les Britanniques et entamer une véritable enquête commerciale dans l’Empire du Milieu. La Fabrique lyonnaise souhaite aussi diversifier ses approvisionnements en soie grège. La Mission Lagrenée conclut à l’immensité des réserves séricicoles chinoises et à l’avancée des techniques de tissage françaises. Lyon n’a plus peur de la concurrence. Son intérêt pour les questions commerciales en Extrême-Orient se lit dans les archives de sa chambre de commerce. A partir de 1843, l’intérêt pour l’Asie ne cesse de croître. Les Soyeux français entament une véritable stratégie d’implantation dans cette lointaine région du monde. Libéraux et Saintsimoniens s’épaulent pour faire de Lyon le fer de lance des intérêts français en Asie orientale. A cela s’ajoute, au milieu du XIXe siècle, une formidable épidémie, la pébrine, qui ravage la sériciculture française. En moins de 10 ans, la France, l’Europe puis le Levant sont touchés. Il faut chercher ailleurs la matière première et les graines de vers à soie – c’est-à-dire les oeufs du bombyx – pour tenter d’approvisionner la Fabrique en soie grège (brute) et les sériciculteurs du Midi de la France en pontes saines. C’est pour la Fabrique lyonnaise une question de survie10. Au milieu des années 1860, alors que la France commence à prendre pied en Indochine afin de trouver un point d’appui sur la route de la Chine, les Lyonnais mettent en place un système commercial qui concurrence celui des Britanniques qui dominent le jeu des échanges des soies asiatiques depuis le 10 DURAND Guy. Lyon et l’Extrême-Orient. Le monde des soies. Lyon et l’Extrême-Orient, actes du colloque du 17-19 novembre 1994, , t. XL, n° spécial des Cahiers d’Histoire, 1995, p. 232-336. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 19 Rapport d’étude de l’Enssib second XVIIIe siècle. En effet, les Soyeux lyonnais sont contraints de s’approvisionner directement à Londres et dépendent ainsi de ce monopole de fait. Tout un réseau d’hommes d’affaires centrés autour de la Chambre de commerce, du monde des marchands de soie et celui de la banque, organise une nouvelle route lyonnaise de soies asiatiques afin de pouvoir se fournir directement en Asie Orientale. Ce sont les Paul Desgrand, Joseph Brosset, Arlès-Dufour et autres Lilienthal. Ces hommes organisent le Magasin des Soies à Lyon, la Compagnie des Docks et Entrepôts de Marseille, le Crédit lyonnais qui doit devenir la banque des soies sont au coeur de la construction ferroviaire du Paris-Lyon-Marseille ; ils font pression sur le gouvernement pour obtenir une ligne de navigation subventionnée vers l’Extrême-Orient et pour obtenir l’implantation d’une banque française en Inde et en Chine. C’est grâce à la demande de la Chambre de commerce de Lyon et celle de Saint-Etienne qu’est fondée la “ligne d’Indo-Chine” des Messageries Impériales (future Messageries Maritimes). Entre 1850 et1873, plusieurs marchands de soie français s’allient avec des maisons anglaises implantées en Chine, comme Jardine, Matheson & Co, ou bien, ouvrent directement sur place une agence de leur maison. L’essentiel des échanges franco-chinois sont concentrés dans les mains des soyeux lyonnais. En 1873, les Lyonnais ont réussi leur formidable pari : détourner de Londres vers Marseille et Lyon, la route des soies asiatiques dont Londres avait eu le monopole. Parallèlement, la France s’implante en Indochine. Dans les années 1860, les Français s’installent en Cochinchine. Leur but : aider les catholiques vietnamiens en proie aux persécutions depuis les années 1820, établir un pont entre leurs possessions indiennes et celle de l’océan Indien et la Chine fabuleuse. Marins, missionnaires, négociants, poussent Napoléon III dans cette direction. Saigon est une place stratégique : au coeur du delta du Mékong, elle permet de contrôler les réserves de riz du pays. Celle-ci pouvant offrir à la France, le cas échéant, une marchandise à échanger avec les LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 20 Rapport d’étude de l’Enssib Chinois contre leur thé et surtout leurs soies grèges. De plus, plusieurs Français imaginent que le Mékong puisse être un chemin qui pourrait les mener directement en Chine Méridionale, sans passer par Shanghaï et le Yang-tsé, contrôlés par les Anglais et les rebelles Taï-Ping. 5. Lyon et l’Indochine : histoire d’une opportunité De façon générale, les Soyeux lyonnais s’intéressent peu à la conquête de la Cochinchine, concentrant leurs efforts sur la route maritime chinoise. Mais, après avoir entendu que cette province pourrait être riche en soie, la Chambre de commerce de Lyon demande en 1865 au capitaine Bonnevay de procéder à une enquête séricicole. Les résultats de la mission concluent à la faible qualité des soies cochinchinoise qui nécessitent un important travail d’amélioration, avant de pouvoir les utiliser pour les besoins de la Fabrique européenne. De plus, la mission d’exploration du Mékong, menée par Doudard de Lagrée et Francis Garnier entre 1866 et 1868, prouve que ce fleuve n’est pas navigable jusqu’au Si-Chouen (riche province séricicole chinoise) ou au Yunnan, imaginé comme le nouvel Eldorado minier à conquérir. En revanche, Francis Garnier et le trafiquant d’armes Jean Dupuis ont montré entre 1869 et 1873, que le fleuve Rouge, au Tonkin, pourrait être l’axe commercial rêvé. Mais la France a perdu sa stabilité politique intérieure, sans compter l’Alsace-Lorraine. Il faut attendre 1879 et l’arrivée au pouvoir des républicains (Gambetta et Jules Ferry) pour que l’expansion coloniale reprenne. La mort du commandant Rivière en 1883 à Hanoi, sert à Paris de prétexte pour l’intervention armée en Annam et au Tonkin. A Lyon, l’intérêt pour la question des provinces méridionales chinoises enflamme régulièrement depuis 1873 les articles de la Société de Géographie de Lyon (fondée la même année). De plus, le retour au protectionnisme en Europe et le début de la Grande Dépression économique (1873-1898) font que les Soyeux cherchent toujours à diminuer leurs coûts. Ils sont toujours dans une logique LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 21 Rapport d’étude de l’Enssib concurrente vis-à-vis de leur grand modèle économique, l’Angleterre. Pendant que la France se lance dans la conquête du Tonkin, les Britanniques ont entamé celle de la Haute-Birmanie. Les buts des deux nations sont similaires, accéder aux richesses de la Chine du sud sans passer par la voie du Yang-Tsé et raccourcir ainsi le temps de transport des marchandises tout en contrôlant les frontières limitrophes des provinces qu’ils veulent exploiter. Les Anglais rêvent d’accéder au Yunnan par la Salween, en Birmanie et les Français par le fleuve Rouge a Tonkin. Pour les Lyonnais, cette fois ci, l’Indochine, et plus particulièrement le Tonkin, offre un intérêt certain. La province doit pouvoir devenir une tête de pont afin de pouvoir pénétrer facilement en Chine Méridionale tout en ayant de solides bases arrières. A Lyon, le premier réseau d’hommes d’affaires s’étant intéressé à l’Extrême-Orient a passé la main. Le président de la Chambre de commerce Joseph Brosset et son ami, le marchand de soie saintsimonien Arlès-Dufour, cèdent leur place. A partir du début des années 1880, c’est le futur président Edouard Aynard11 et le marchand de soie d’origine avignonnaise, Ulysse Pila, qui prennent la suite de leurs illustres prédécesseurs. Lyon contrôle désormais le marché des soies asiatiques et leur redistribution dans les fabriques européennes de Crefeld, Zurich, Milan, etc. Les hommes qui succèdent à Arlès-Dufour et Brosset sont des héritiers. Ils n’ont qu’à entretenir le système qu’on leur a légué. Mais la conjoncture internationale a changé : la crise économique s’est installée et le libreéchange est de plus en plus remis en cause par les puissances industrielles. Il faut donc augmenter la route de Shanghaï par une autre, plus certainement contrôlée par la France. La question du Tonkin, voie de passage vers le Yunnan et le Se-Chouen, donne un nouvel élan aux soyeux lyonnais. Si nombreux sont les industriels, négociants, banquiers à s’intéresser à la conquête, peu ont autant d’intérêts en jeu que les Lyonnais. Concurrencer les Britanniques. Voilà le maître mot. Ulysse Pila, qui a commencé sa carrière de 11 GENESTE Sylvie. Edouard Aynard et l’Extrême-Orient. Lyon et l’Extrême-Orient, actes du colloque du 17-19 novembre 1994, t. XL, n° spécial des Cahiers d’Histoire, 1995, p 373-386. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 22 Rapport d’étude de l’Enssib marchand de soie en Chine et au Japon avec des Anglais connaît bien leurs méthodes. Pour lui, la France et les Lyonnais en particulier doivent savoir profiter de cette opportunité. 6. Ulysse Pila et le groupe colonial lyonnais : En 1884, après un débat houleux à la Société d’Economie Politique (dont les bulletins sont conservés à la Chambre de commerce de Lyon), Pila12 et Aynard se posent en défenseurs de la conquête coloniale, en parfait disciples de l’économiste libéral Paul Leroy-Beaulieu. La même année, l’assemblée consulaire lyonnaise demande à Paul Brunat13, un soyeux établi à Shanghaï, de réaliser une véritable enquête sur les potentialités économiques tonkinoises. A notre connaissance, il s’agit de l’étude de marché la plus sérieuse établie sur cette région alors en pleine guerre. Jules Ferry lui même ira jusqu’à qualifier cette mission « d’intérêt national ». Brunat démontre que les richesses séricicoles du pays ne sont pas négligeables, même si, comme en Cochinchine, il faudrait améliorer les races et les techniques de filature. Il préconise lui aussi de faire du Tonkin, une province riche de possibilités, un tremplin vers la Chine du sud. La même année, Ulysse Pila & Cie fondent, pour le compte de capitalistes lyonnais la Compagnie des Magasins Généraux et des Docks de Haïphong. L’aide de Paul Bert, premier résident civil au Tonkin, compte pour beaucoup. Du même coup, les Lyonnais se retrouvent avec le monopole de chargement et de déchargement - douanes y compris - dans le nouveau port du Tonkin. Mais la pacification inachevée, la mort prématuré de Paul Bert et les protestations des colons français établis au Tonkin, font finalement échouer l’affaire. Cinq ans plus tard, les Lyonnais doivent la revendre au gouvernement colonial, non sans avoir fait jouer leurs plus hautes relations et 12 KLEIN J.-F. Un Lyonnais en Extrême-Orient. Ulysse Pila “Vice-Roi de l’Indochine” (1837-1909). Lyon : Lugd, 1994. 160 p. 13 KLEIN J.-F. Lyon à la découverte de l’Indochine. La mission Paul Brunat (1884-1885). Mémoire de DEA, dactylo, Université Lyon-2, 1994. 210 p. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 23 Rapport d’étude de l’Enssib réaliser un confortable bénéfice. Mais Pila ne s’était pas arrêté là : il souhaitait obtenir la concession des transports fluviaux sur le fleuve Rouge et avait acheté à Hong Kong des vapeurs en prévision. Mais la concession échoit à la société Marty et d’Abbadie. Si son projet avait abouti, Pila et le réseau lyonnais qu’il anime aurait contrôlé l’ensemble des transports de marchandises entre le Yunnan et la mer de Chine. De plus, comme les Britanniques l’avaient démontré, rien de mieux que l’opium pour développer ses relations commerciales en Chine. C’est pourquoi Pila tente d’obtenir le monopole de la ferme de l’opium en Annam et au Tonkin mais le marché lui est ravi par son commanditaire, Saint-Mathurin, qui agit, en fait au nom de négociants chinois. Ces échecs à répétition n’empêchent pas Ulysse Pila d’être élu membre de la Chambre de commerce de Lyon où il devient le héraut des intérêts coloniaux lyonnais et le spécialiste des affaires asiatiques. L’homme ne s’arrête pas au premier obstacle. En 1889, le Régent de la cour impériale de Huê, le prince Miên-Trinh, s’était rendu en France dans le cadre de l’exposition universelle de Paris. Son séjour à Lyon l’avait marqué et il avait sollicité les Soyeux lyonnais pour qu’ils construisent une filature moderne en Annam. Pila en est chargé mais malgré tous ses appuis, il se heurte au refus d’une administration coloniale défavorable. Il sait attendre son heure et lorsque Jean-Louis de Lanessan est nommé gouverneur général d’Indochine, en 1891 Pila devient son conseiller officieux. L’Indochine coûte cher à la France. Il lui faut trouver les moyens de mettre le pays en valeur, alors que la pacification n’est pas encore achevée et que tout scandale financier risque, pour le gouvernement métropolitain de déclencher un nouveau Lang-Son politique. Les Lyonnais proposent ainsi au nouveau gouverneur de réaliser quelques grands travaux indispensables à la modernisation du pays. Pila souhaite obtenir le monopole de la culture du pavot dans la moyenne région tonkinoise, ceci lui permettant d’avoir non seulement de l’opium pour, éventuellement, négocier avec la Chine du sud LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 24 Rapport d’étude de l’Enssib mais aussi d’obtenir des revenus en fournissant la ferme de l’opium au Tonkin et en Annam qui pourrait, du même coup se passer des importations indiennes et chinoises. Chacun y trouve son compte, le négociant comme l’administration. Il fonde pour la nécessité une entreprise, le Syndicat lyonnais d’études pour l’Indochine, qui va se rendre propriétaire de la ferme de la Croix-Cuvelier, non loin de Phu-Lang-Thuong, dans la Moyenne– Région tonkinoise, où Lanessan à fait entreprendre la construction d’un petit chemin de fer reliant cette petite localité à Lang-Son, ville située sur la frontière chinoise. Mais, c’est encore une fois un échec. Le pavot ne pousse pas sur ces terres. Remarquons, au passage, que toutes ces entreprises réalisées par les Lyonnais ont un lien plus ou moins direct avec la Chine méridionale. Mais les scandales financiers et les changements politiques en métropole obligent Lanessan à rentrer. Une fois de plus, les Lyonnais viennent de perdre un précieux auxiliaire. D’autant plus, qu’en 1893, le consul de France au Si-Chouen, Gabriel Haas a envoyé à l’Union des Marchands de Soie, dont Pila est le président, une lettre où il vante les mérites séricicoles de sa province, invitant les Lyonnais à y tenter une action commerciale. 7. L’appel de la Chine du Sud : L’appel de Haas ne passe pas inaperçu mais les Lyonnais ne peuvent réagir immédiatement. D’une part, parce que Lyon accueille en 1894 une exposition universelle et la Chambre de commerce charge Ulysse Pila d’assurer l’organisation et le commissariat général de la section coloniale et, d’autre part, parce que le Japon enter en guerre avec la Chine. Il faut donc attendre la fin de l’exposition coloniale de Lyon et le traité de Shimoneseki en 1895 pour que les Lyonnais entament une nouvelle phase de leurs relations commerciales avec l’Indochine. L’exposition coloniale permet aux Lyonnais et en particulier à la Chambre de commerce de Lyon de se poser en pionnier de la mise en valeur de l’Indochine. Ulysse Pila est nommé vice-président de LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 25 Rapport d’étude de l’Enssib l’Union Coloniale Française, le groupe de pression le plus influent en matière de colonisation. Le clou de l’exposition est le palais de l’Indochine, entièrement réalisé par des ouvriers tonkinois envoyés à Lyon par Lanessan. Durant les réceptions, Edouard Aynard et Pila annoncent qu’ils souhaitent briser le monopole de l’Ecole Coloniale de Paris, fondée en 1891, dans la formation de cadres coloniaux, en particulier pour l’Indochine. La Chambre de commerce appuie largement ce projet qui va à l’encontre de la centralisation parisienne. A chaque ville ayant des intérêts dans les différentes parties de l’Empire colonial, sa formation adaptée : à Lyon l’Extrême-Orient, à Bordeaux la côte d’Afrique, à Marseille le Maghreb. Mais encore une fois, ce projet échoue. Il est remanié en profondeur et même si l’Ecole coloniale de Lyon voit le jour en 1899, aidée par Paul Doumer, gouverneur général d’Indochine qui subventionne les cours de chinois, le projet initial n’aboutit pas. Il n’y aura pas d’école asiatique lyonnaise14. L’exposition terminée, Ulysse Pila est chargé par Aynard de monter la plus grande opération d’enquête commerciale jamais réalisée en Extrême-Orient. Il s‘agit de la Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine. Une douzaine de missionnaires du commerce vont arpenter le Tonkin et les provinces chinoises limitrophes de 1895 à 1897. Le fameux projet, relier la France à la Chine méridionale via le Tonkin, est au cœur de la Mission lyonnaise. Sous la direction d’Ulysse Pila qui coordonne l’expédition à Lyon et d’Emile Rocher et Henri Brenier15 sur place, la Chambre de commerce de Lyon arrive à entraîner à sa suite une douzaine de ses con-sœurs tout en gardant la maîtrise de l’affaire. Le 10 juillet 1897, celle est achevée après avoir collecté nombre de renseignements particulièrement précieux. Le Yunnan est à conquérir. Le temps est alors à la recherche de zones d’influences en Chine : c’est le Break-Up of China. Paul Doumer, un proche du très expansionniste Gabriel Hannotaux, ministre des Affaires Etrangères, 14 KLEIN J.-F. Ecole asiatique ou Ecole coloniale lyonnaise ? , Livre d’Or Rhône 89, sous la direction de Bruno BENOIT, Lyon : ELAH, 2001, p. 353-372. 15 DURAND Guy. Henri Brenier. Géographe et poéte (1867-1962). Entrepreneurs d’Empires. Marseille : CCIMP, collection “Histoire du commerce et de l’industrie XIXe-XXe siècles”, 1998, p. 319-397. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 26 Rapport d’étude de l’Enssib nouvellement nommé gouverneur général en Indochine souhaite que sous son mandat le Tonkin s’attache les deux Kouang (Kouang-Tong et Kouang-Si) et le Yunnan. C’est lui qui va tout faire pour réaliser la construction du chemin de fer du Yunnan, opération qui va lourdement grever le budget de l’Indochine, ce qui indique bien que les projets français sont plus chinois qu’indochinois, en tout cas au début du XXe siècle. A Lyon, après le retour de la Mission lyonnaise, Pila met tout en œuvre pour réaliser son rêve : créer une compagnie de commerce en Chine et dans l’IndoChine. En 1898, la Compagnie lyonnaise indo-chinoise voit le jour. Elle est chargée de toutes les transactions commerciales entre le Tonkin et le Yunnan, y compris les achats d’opium pour le compte de la Régie générale des Douanes de l’Indochine. Parallèlement, Pila monte en 1899 à Haïphong avec ses partenaires financiers métropolitains une cimenterie qui doit pouvoir alimenter les travaux de mise en valeur en Indochine et une filature de coton pour négocier les filés avec les Chinois du Yunnan. A Tourane, il réitère les premiers projets portuaires en fondant la Compagnie des Docks de Tourane et des mines de Nong-Son, estimant que le développement de l’Annam est imminent. Bien entendu, c’est la Compagnie lyonnaise indo-chinoise qui assure le lien entre toutes ces entreprises, résultantes de la mission Brenier. Mais les projets belliqueux de Doumer envers le Yunnan déplaisent aux Lyonnais qui redoutent la montée des tensions entre la Chine et le Tonkin, nuisible aux affaires et souhaitent le développement industriel de l’Indochine, refusé par Doumer qui représente les intérêts protectionnistes des industriels métropolitains. Pila et Doumer n’ont pas la même conception du devenir de l’Indochine. En 1900, Pila fait son entrée au conseil d’administration de la Banque d’Indochine afin de représenter ses pairs dans l’Anglo-French Yunnan Syndicat, consortium industriel et financier qui vise à la mise en valeur de la Chine méridionale avec les Britanniques avec qui les Lyonnais, même s’ils sont souvent en concurrence, partagent les mêmes desseins libéraux. Et même si Doumer est remplacé en 1902 par Paul Beau, ancien Ministre de France à LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 27 Rapport d’étude de l’Enssib Pékin, afin de calmer le jeu avec la Chine, les affaires des Lyonnais pâtissent des relations conflictuelles entre Pila et le bouillant gouverneur général. 8. Désillusions : Même avec l’aide de Paul Beau, les affaires ont bien du mal à reprendre. 1906 marque le sommet de la désillusion lyonnaise. La Compagnie lyonnaise est liquidée en devenant l’Union Commerciale Indochinoise, une entreprise mêlant capitaux métropolitains et tonkinois. Le Yunnan se révèle être un gouffre financier et les seules opérations commerciales qui auraient pu être rentables sont liés à l’opium dont la Chine semble vouloir interdire la culture suite aux conférences internationales menées par les Américains et le mouvement anti-opium. En Annam, le port de Tourane ne donne pas les résultats escomptés. Pila et ses amis sont déçus. La ville de Lyon, qui avait la prétention de devenir la capitale des intérêts coloniaux français en Asie, doit céder le pas à Marseille. En 1906, la ville phocéenne reprend son titre de « Porte de l’Orient » qui lui est attribué lors de la grande exposition coloniale que sa Chambre de commerce organise. La Chine du Sud n’est pas rentable et le désintérêt des Lyonnais pour leurs anciens projets se fait sentir. La donne a changé. Les Soyeux continuent leurs affaires à Shanghaï et Canton mais abandonne à partir de 1909 leurs visées en Chine méridionale. Leur intérêt pour l’Indochine n’est plus lié à ce pays. Le réseau Aynard-Pila passe la main. Il n’y a guère de repreneurs. Quelques maisons de premier ordre, telle Descours & Cabaud, installée au Tonkin en 1899, quittent le nord deux ans plus tard pour la Cochinchine qui s’apprête à connaître alors une fabuleuse croissance liée au développement du caoutchouc. Quant aux quelques Soyeux qui s’intéressent encore à l’Indochine, ils espèrent en faire un pays producteur de soie afin de trouver des sources d’approvisionnement privilégié afin de ne pas dépendre uniquement du marché chinois. Ils tendent à renforcer leurs efforts LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 28 Rapport d’étude de l’Enssib dans ce domaine, au Tonkin, en Annam et au Cambodge. On trouve de nombreux renseignements qui vont dans en ce sens dans les archives consulaires qui sont le reflet des préoccupations du monde de l’économie du moment. Mais la logique qui avait amené les Lyonnais à s’intéresser à l’Extrême-Orient, à savoir le libre-échange, a changé. Désormais, ils se tournent plus vers une logique impériale et protectionniste. L’Indochine est un marché protégé par une tarification douanière favorable à la métropole. Le temps des Soyeux conquérants à vécu. Cette nouvelle optique, appuyée de loin par la Chambre de commerce qui avait été le fer de lance des opérations en Asie lors des périodes précèdente, voit le jour durant les années 1920 à 1939. 9. Conclusion : C’est une autre page des rapports entre Lyon et l’Indochine qui s’écrit mais, contrairement à la période 1843-1911, les archives sont moins nombreuses. C’est pourquoi j’ai choisi d’arrêter là mon travail, à la veille de la Première guerre mondiale. La grande période de la mise en valeur de l’Indochine française concerne Lyon mais pas plus que les autres grandes métropoles françaises. Les intérêts lyonnais sont ailleurs, d’autant que le paysage industriel local est entré en pleine recomposition. Le monde de la soie n’occupe plus la place de choix qui lui était dévolue depuis le XVe siècle. La chimie, la mécanique et l’électricité investissent des champs nouveaux, ceux de la seconde révolution industrielle triomphante. Les préoccupations évoluent au grè des mutations structurelles de l’économie locale. Il n’en reste pas moins que durant plus d’un demi-siècle, les hommes d’affaires lyonnais auront rempli en Extrême-Orient une des pages d’histoire économique les plus méconnues de l’histoire coloniale française16. 16 L’essentiel de cette synthèse a été réalisé grâce plusieurs livres et articles cités dans notre bibliographie, notamment le n° spécial des Cahiers d’Histoire consacré à « Lyon et l’Extrême-Orient » et, surtout, la thèse de Jean-François KLEIN. Soyeux en mer de Chine. Stratégie des réseaux lyonnais en Extrême-Orient (1843-1911). LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 29 Rapport d’étude de l’Enssib Doctorat d’histoire contemporaine, Université Lyon-2, sous la direction de Claude Prudhomme, en cours de rédaction. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 30 Rapport d’étude de l’Enssib Partie 3: Bibliographie On distinguera les sources et la bibliographie. Dans une première partie, je présente les sources manuscrites conservées dans les dépôts d’archives de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon et ceux des archives d’Hanoï. Dans une deuxième partie je classe des imprimés (monographies et articles) trouvés dans différentes ressources séparées en deux rubriques : Les ouvrages généraux qui abordent d’une façon globale les relations commerciales entre Lyon et l’Indochine et ceux qui reflètent nettement le sujet. Les références suivent les normes ISO/DIS 690-2-1995 présentés sur le site Internet de Doc INSA (http:://csidoc.insa-lyon/docs/refbibli.htm/). 1. Sources manuscrites Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon : • Fonds relations étrangères : 1. Contrebande : intervention de la Chambre, séance d’étude en présence de Monsieur Kircher – Directeur des Douanes et Régies de l’Indochine. 1929. 2. Conférence métropolitaine et d’outre-mer : soie indochinoise. Rapport d’Acotte. - 1935 3. Echanges commerciaux entre l’Indochine et le Japon : Statut : Arrangements commerciaux entre la France et le Japon. Projet de loi : annexe au procès verbal de la Chambre des député. - 1933. 4. Exposition coloniale : compte, liquidation, rapport d’Ed. Payen, versement d’une partie des bénéfices au fonds prévus pour la Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine. - 1896-1897. 5. Indochine : droits de douane : application des coefficients de majoration. - 1910-1924. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 31 Rapport d’étude de l’Enssib 6. Importation d’Indochine en France : Statistique commerciale : lettres. 1921. 7. Laos : Régime douanier : Rapport d’Achille Lignon.- 1908 8. Missions asiatiques à Lyon : Tonkinoise, annamite, indochinoise ; Exploration en Asie : Tonkin, Chine, Asie centrale. - 1884-1921. 9. Mission de Chung-King. 3 fascicules. - 1895. 10. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : Coupures de presse . - 1895-1897. 11. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : Provinces avoisinant le Tonkin : Rapport. - 1896-1897. 12. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine. Chambre de Commerce : exposés reliés. - 1894-1897. 13. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : soie et industrie de la soie au Tonkin et en Chine : Rapport. - 1895-1897. 14. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : commerce du Tonkin. Notes. 1895-1897. 15. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : organisation, bilan : Chambre de commerce de Lyon : commission spéciale : Réunion tenue par les membres de l’expédition à leur retour. Procès-verbaux. 1895-1899. 16. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : coupures de presse. - 1895-1897. 17. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : Voyage de Haiphong à Tchoung-King. - 1895-1896 18. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : livres de comptes. - 1895-1899. 19. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : Rapport commerciaux, note sur le Tonkin. s. d. 20. Mission lyonnaise d’exploration commerciale en Chine : Tonkin : région du fleuve rouge, de Mont-t’seu à Hanoï : P. Duclos : journal de route, aperçus économique 1897. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 32 Rapport d’étude de l’Enssib 21. Produit japonais entrant en Indochine et faisant concurrence à l’industrie métropolitaine : Problèmes de tarification douanière : Rapport, lettres, coupures de presse. - 1911-1916. 22. Produit japonais : Régime douanier applicable en Indochine : lettre. 1921. 23. Relation Lyon-Indochine et zone économique mer de Chine : Questions économique : problèmes de tarification douanière Japon – Indochine – Métropole. Rapport : 1908-1933. 24. Société lyonnaise de colonisation de l’Indochine : liquidation. - 18841921. • Fonds Condition des Soies : 25. Condition des soies. Contrat avec les Messageries Maritimes. Révision : commerce d’importation des soies asiatique : ristournes, remboursements.- 1895. 26. Condition des soies. Sériciculture : vers à soie sauvages, cocons et soies sauvages de Madagascar, Philippeville, Cochinchine. - 18391899 27. Condition des soies : Echantillons vendus en Cochinchine et du Cambodge. - 1887. 28. Condition des soies : soierie chinoises. Lettres : envoie de Mong-Tze (Yunnan). - 1889-1890. 29. Condition des soies : Tissus de soie vendus au Tonkin : échantillon. 1886. 30. Mission Paul Brunat au Tonkin. - 1884-1885. • Fonds de l’Exposition Colonial de Lyon (1894) 31. Exposition de Lyon, Universelle, Internationale et coloniale de 1894. Programme et règlements. Lyon : A. Rey. 72 p. 32. Exposition Universelle et Internationale à Lyon. Catalogue général officiel. Lyon : Agence Fournier, 1894. 2 vol. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 33 Rapport d’étude de l’Enssib 33. Exposition Internationale et Colonie de1894. Cahier des charges. Traité de concession. Décret approbatif. Lyon : Association Typographique, 1892. 40 p. 34. Exposition Universelle de 1894 à Lyon. Liste des récompenses. Lyon : Agence Fournier, 1895. 258 p. 35. Exposition coloniale organisée par la Chambre de Commerce de Lyon en 1894. Lyon : A. Storck, 1894. 294 p. 36. Le Livre d’Or de l’Exposition Universelle, Internationale et Coloniale de Lyon en 1894. Lyon : Agence Fournier, 1895. 37. Exposition Universelle de Hanoï. Conditions de participation, correspondance, articles de presse, comptes-rendus de réunions, correspondance (boite 1, dossier 13, Hanoï, 1902) 38. Exposition coloniale de 1894, ouvrage d’Ulysse Pila : sommaire, brouillon (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 39. Exposition coloniale de 1894, commission spéciale, P.V. des séances. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 40. Exposition coloniale de 1894, dépenses de la Chambre de commerce, journal de caisse, grand livre, comptes. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 41. Exposition coloniale de 1894, exposants, admission, compte-rendu des séances, listes, correspondances, récompenses, rapport de la commission. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 42. Exposition coloniale de 1894, financement, emprunt, procès-verbaux des délibérations de la Chambre de commerce, comptes, correspondance. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 43. Exposition coloniale de 1894, objets exposés, protections, police d’assurance, vente, listes. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 44. Exposition coloniale de 1894, présentation, règlement, cahier des charges, articles de presse. (boite 3, dossier 23, Lyon, 1894) 45. Marseille, exposition coloniale de 1906, réflexion sur le développement des colonies, rapport. (Boite 3, dossier 27, Marseille, 1906) LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 34 Rapport d’étude de l’Enssib 46. Marseille, exposition coloniale de 1906, exposants, admission, bulletins, règlement, listes, correspondance. (Boite 3, dossier 27, Marseille, 1906) Archives Nationales du Vietnam • Fonds de la Résidence Supérieure du Tonkin 47. A /s bail des maisons sises aux rue Paul Bert No8 et des Brodeur (Hanoi) pour le Bureau d’Enregistrement des domaines et Hypothèques. – 1889-1890. ( Bail des maisons entre le Résident supérieur et Koai Ky, négociant chinois, Ulisse Pila et Compagnie). 48. A/S Mission de Hubert BLANG, Ingénieur des Arts et Manufactures, attaché au Service des Etudes financière du Crédit Lyonnais pour études moyens de communication entre Tonkin et le Sud de la Chine. – 1899. 49. A/S Situation critique de la Filature de soie de Namdinh, à la suite des événement de la guerre. – 1914. 50. A/S de réglementation du régime douanier en Indochine. – 1891. 51. A/S des primes à la sériciculture au Tonkin. – 1906-1910. 52. A/S de construction des magasins de dépôt de pétrole dans les provinces du Tonkin (Compagnie Lyonnaise indochinoise). 53. A/S de la Foire d’échantillon de Lyon. – 1916. 54. Dégrèvement des droits d’importation au Tonkin accordé à Bourgoin Meiffre sur le matériel de filature, de coton et de tissage mécanique – 1893-1894. 55. Demande de renseignement sur l’industrie séricicole formulée par l’Agence Economique à Paris. – 1919. 56. Demande de renseignement concurrent l’exploitation de la concession Bourgoin-Meiffre. – 1894-1909. 57. Demande du chiffre d’indigène à envoyer à l’Exposition de Marseille formulée par le Directeur de l’Agriculture et du Commerce. - 1905. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 35 Rapport d’étude de l’Enssib 58. Demande d’escorte par la Compagnie lyonnaise à Hanoi pour convoyer les caisses de numéraire de Yen Bay à Lao Kay. – 1903. 59. Demande de mission formulée par M. Meiffre. – 1914. 60. Don fait à l’Exposition permanente des Colonies par M. BourgoinMeiffre. – 1894. 61. Envoi d’échantillons de soieries en Cochinchine. – 1914. 62. Etat des redevances à recouvrer pour prix de concessions. - 1890. 63. Exportation de 5000 pelles de fortification par Union Commerciale Indochinoise. –1916. 64. Exposition coloniale de Lyon. – 0893-1896. 65. Exposition – Foire de Lyon. – 1913-1918. 66. Exposition de Hanoi. – 1900. 67. Exposition internationale de Lyon. – 1914. 68. Exposition Coloniale Internationale de Marseille. – 1904. 69. Exposition séricicole de Lyon en mars 1919. – 1918-1920. 70. Exposition des soies à la Foire de Lyon en 1919. – 1918-1920. 71. Exposition Universelle de 1900. Renseignement sur les Lyonnais ou les personnes d’originaires de la région lyonnaise qui exploitant des entreprises commerciales, agricoles ou industrielles au Tonkin. – 1898. 72. Fractionnement de la mission lyonnaise d’exploitation commerciale en Chine. – 1896 73. Instruction relation à la préparation et à l’envoie des document et objets à l’Exposition de Lyon en 1914. – 1914. 74. Mission commerciale de M. M. Cécillion et Magnan représentant de la Maison C. Cécillion à Lyon. – 1895. 75. Participation des provinces du Tonkin à l’exposition de Marseille. 1904-1905. 76. Projet de construction d’un village tonkinois à l’Exposition de Lyon par M. M. Lannes et Viterbo. – 1893. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 36 Rapport d’étude de l’Enssib 77. Réception d’une mission yunnanaise se rendant au Tonkin à l’occasion de la foire de Hanoï. – 1918. • Fonds du Gouvernement général de l’Indochine 78. A/S de l’exposition permanente des produits indochinois à Shanghai. – 1912. 79. Copie du rapport de Brenier sur le commerce anglo-chinois et francochinois. - 1904 80. Exposition des produits coloniaux à Paris. - 1912 81. Exposition internationale urbaine de Lyon en 1914. – 1913-1914 . 82. Minute du rapport de Brenier sur le commerce du Yunnan. – 1897. ( Note du Directeur de la Mission Lyonnaise sur population, agriculture, commerce,…production et consommation de l’opium, produit minier et médecin du Yunnan). 83. Projet d’exploitation commerciale des province de la Chine méridionale par la Société Lyonnais indochinoise. – 1898. 84. Soie de la Filature. – 1911 (Note de la Chambre de Commerce de Lyon présentant le procédé de Filature de la soie). 85. Soieries fabriquées au Tonkin par Nguyen Cao Thang et Nguyen Huu Lan. – 1912-1914. (Dossier concernant une subvention de 3000 $ pour instaler au Tonkin un atelier de tissage de la soie par les procédé lyonnais). 86. Vœux des fabrications et des marchands de soie de Lyon pour la sériciculture en Indochine. – 1920. LE Thanh Huyen | DESS RIDE | Rapport de recherche bibliographique | 2002 37 Rapport d’étude de l’Enssib 2. Sources imprimées : 2.1. 2.1.1. Ouvrages généraux : Monographies : 87. BRENIER Henri. La politique coloniale de la France. Paris, 1924. 250 p. 88. CHAILLEY-BERT J. Paul Bert au Tonkin. Paris : Charpentier, 1887. 404 p. 89. CHAMBRE DE COMMERCE DE LYON. Bi-centenaire de la fondation de la Chambre de Commerce de Lyon. Lyon : A .Rey, 1902. 200 p. 90. CHAMBRE DE COMMERCE DE LYON. Projet de droits d’entrées sur les soies étrangères. Discours prononcé par M. Jules Roche, ministre du commerce, de l’Industrie et des Colonies, à la Chambre de Députés le 9 juin 1891. Lyon : Imp . Mougin-Roussard, 1891. 49 p. 91. 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