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Inauguration du dojo Bartholdi
Mercredi 21 septembre 2011
Depuis la rentrée, les clubs belfortains disposent d’un nouvel
équipement pour pratiquer les arts martiaux. Les travaux du
dojo Frédéric-Auguste Bartholdi, situé rue de Londres
dans le quartier des Résidences, sont inaugurés ce mercredi 21 septembre à 18h par Monsieur le Maire, Etienne
Butzbach.
Pour répondre à l’engouement de plus en plus fort des belfortains pour la pratique des arts martiaux, la Ville de Belfort a
souhaité mettre en place une réflexion sur la création d’un dojo où tous les sports de combat y trouveraient place.
Photos Régis ANTOINE
La désaffectation de locaux vacants suite à la fusion des collèges Bartholdi et Léonard de Vinci par le Conseil Général a
permis à la Ville de Belfort de retrouver la pleine et entière propriété des biens, et notamment du gymnase.
Considérant que le sport est un formidable facteur de sociabilisation (par l’apprentissage, le respect des règles et des autres, l’effort, le dépassement de soi), la Ville de Belfort poursuit
ainsi sa politique en faveur du développement d’un parc d’équipements sportifs.
SOMMAIRE
1. LE DOJO
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2. LES ARTS MARTIAUX À BELFORT
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3. LE PROJET DE TRANSFORMATION
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4. LA CONCERTATION
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5. LE BUDGET
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CONTACT PRESSE VILLE DE BELFORT - Lydie Descourvières // 03 84 54 27 48 // [email protected]
1-
LE DOJO
Le dojo est le lieu consacré à la pratique des budō ou à la méditation bouddhiste zen. Littéralement en japonais, dō signifie
la voie, le dōjō est le lieu où l'on étudie/cherche la voie.
Historiquement le dojo était la salle du temple religieux. Ces
grandes salles ont aussi été utilisées par la suite pour l'enseignement des arts martiaux.
2 - LES ARTS MARTIAUX À BELFORT
Belfort compte 13 clubs d’arts martiaux et un millier de licenciés dont environ 500 pour le judo qui sont accueillis dans les
dojos et salles spécialisées mis à leur disposition par conventionnement.
La pratique des arts martiaux et des sports de combat est en
plein essor, particulièrement auprès des jeunes et des femmes. En effet, l’apparition de disciplines ancestrales, venues
d’Orient comme le Taï-chi, le San Bao ou encore le Wushu,
étroitement liées à un mode de vie et à une façon d’être, attirent plus volontiers les féminines.
Quelques autres disciplines de sports de combat ou de selfdéfense comme le taekwondo, la boxe thaïlandaise, le full
contact, le Krav maga, le taïjitsu, le kobudo s’imposent dans le
catalogue des nouvelles pratiques pour compléter les déclinaisons proposées jusqu’alors par les clubs d’arts martiaux traditionnels comme le judo, le karaté, l’aïkido et les clubs de sport
d’opposition comme la boxe anglaise, la boxe française et la
lutte.
Ces nouvelles disciplines induisent des problématiques nouvelles, relatives à la sécurité des pratiquants dans les dojos.
Le tatami, largement utilisé jusqu’à présent, ne correspond
plus à la pratique du taekwondo par exemple. Par ailleurs, la
mixité apparaissant de plus en plus comme une réalité, il est
nécessaire de fournir des locaux annexes (vestiaires et sanitaires) qui répondent parfaitement aux attentes des usagers
(hommes, femmes, personnes en situation de handicap).
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3 - LE PROJET DE TRANSFORMATION
Le développement de la pratique du judo et des arts martiaux
à Belfort au cours des dernières années engendrait un manque de créneaux d’entraînement disponibles dans les autres
dojos de la ville parfois devenus trop exigües.
Les associations et clubs exprimaient le besoin de disposer
d’une salle spécifique pour les entraînements, voire les petites
compétitions de type départementales, sachant que le gymnase le « Phare » est parfaitement adapté pour les grandes
compétitions.
Par conséquent, la transformation du gymnase Londres/
Bartholdi en salle de pratique des Arts martiaux a été engagée. Cette salle a pour vocation d’accueillir :
- des entraînement des clubs et associations sportives ;
- des animations scolaires ;
- des stages et regroupements départementaux ;
- des compétitions, coupes, au niveau départemental ;
- des manifestations de masse (journées portes ouvertes, évènements).
D’une superficie totale de 822 m2 dont 600 m2 pour la grande
salle, le gymnase Londres/Bartholdi a été restructurée en salle
d’arts martiaux répondant aux exigences en matière de sécurité, de confort, de commodité et de qualité de vie associative.
L’ensemble des surfaces est accessible aux personnes à mobilité réduite.
La salle est équipée :
- de deux tribunes, d’une capacité de 50 personnes chacune,
pour les personnes accompagnant les pratiquants,
- de lieux de stockage de matériels divers (tapis, matériels
spécifiques aux disciplines) et lieu de séchage des kimonos,
- d’une salle chauffée, aérée, lumineuse, avec une dimension
suffisamment grande pour accueillir deux grandes surfaces
d’évolution, et adaptée à la pratique de toutes les disciplines.
4 - LA CONCERTATION
Dès la conception du projet, les clubs ont été étroitement associés à la réflexion à travers plusieurs rencontres entre les
services de la Ville de Belfort et les associations et un questionnaire. L'idée était que chacun s'exprime autour de ses attentes concernant ce nouvel équipement : taille des surfaces
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de combats ; accessoires à mettre en place, emplacement des
différents équipements, modalités pratiques de leur utilisation,
etc.
5 - BUDGET ET FINANCEMENT
D’un montant total de 85 000 € TTC, les travaux comprenaient
également des protections murales, la pose de tatamis et de
miroirs, la mise aux normes d’accessibilité et la sonorisation.
La Ville de Belfort a bénéficié d’une subvention de 21 392 € du
Centre National pour le Développement du Sport.
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