centre d`écologie fonctionnelle et évolutive

Transcription

centre d`écologie fonctionnelle et évolutive
Section des Unités de recherche
Rapport de l’AERES sur l’unité :
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE)
sous tutelle des
établissements et organismes :
Université Montpellier 2
CNRS
Partenaires :
Universités Montpellier 1 et 3
CIRAD – Montpellier SupAgro – EPHE
IRD
Mai 2010
Section des Unités de recherche
Rapport de l’AERES sur l’unité :
Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE)
sous tutelle des
établissements et organismes :
Université Montpellier 2
CNRS
Partenaires :
Universités Montpellier 1 et 3
CIRAD – Montpellier SupAgro – EPHE
IRD
Mai 2010
Unité
Nom de l'unité : Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE)
Label demandé : UMR
N° si renouvellement : 5175
Nom du directeur : M. LEBRETON Jean-Dominique (bilan), M. JARNE Philippe (projet)
Membres du comité d'experts
Président :
M. BARBAULT Robert, Université Paris 6
Experts :
M. BAGUETTE Michel, MNHN
M. CRAMER Wolfgang, Université Potsdam, Allemagne
M. ETIENNE Michel, INRA, Avignon
M. RIGAUD Thierry, CNRS, Dijon
M. VEKEMANS Xavier, Université Lille 1
Expert(s) proposés par des comités d’évaluation des personnels (CNU, CoNRS, CSS INSERM,
représentant INRA, INRIA, IRD…..) :
Mme TREMOLIERES Michèle, CNU
M. BLANC Stéphane, CoNRS
3
Représentants présents lors de la visite
Délégué scientifique représentant de l'AERES :
M. LALANDE Marc
Représentant(s) des établissements et organismes tutelles de l'unité :
M. PERIGAUD Christian, VPCS, Université Montpellier 2
M. BALLY René, DSA CNRS, INEE
M. MERCIER Jacques, VPCS, Université Montpellier 1
M. MAILLET Jacques, Directeur-Adjoint Montpellier SupAgro
M. BERRY Dominique, directeur-adjoint du département BIOS, CIRAD
M. Jean-François JEANNIN, représentant M. WAQUET Jean-Claude, Président de l’EPHE
Mme Gibello Ghislaine, déléguée régionale du CNRS pour le Languedoc-Roussillon
4
Rapport
1  Introduction
•
Date et déroulement de la visite :
La visite du CEFE, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, s’est effectuée les 2, 3 et 4 mars 2010 selon le
schéma habituel. Elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions, bien préparée par l’équipe de direction et
nourrie par une large participation de l’ensemble des personnels de l’Unité.
•
Historique et localisation géographique de l’unité et description
synthétique de son domaine et de ses activités :
Le CEFE, qui fêtera son cinquantenaire l’année prochaine, est un centre majeur d’écologie non seulement pour
le dispositif de recherche montpelliérain, particulièrement dans le domaine des sciences de l’environnement et de la
biodiversité, mais aussi pour la France et l’Europe, riche de 121 permanents et hébergeant un total de 281 personnes
(voir tableau des effectifs ci-dessous).
Il développe une vision intégrative de l’écologie, croisant une grande diversité d’approches et de compétences
de l’écologie moléculaire à l’écologie des paysages en passant par l’écologie comportementale avec une solide
culture de génétique et d’écologie évolutives mais aussi d’écologie fonctionnelle.
•
Equipe de Direction :
Organisé en 3 départements – Biologie des populations (BP), Dynamique des systèmes écologiques (DES) et
Fonctionnement des écosystèmes (FE) – il est actuellement dirigé par Jean-Dominique Lebreton, directeur, épaulé par
deux directeurs adjoints, Philippe Jarne et John Thompson et aidé par une secrétaire générale, Hélène Lemoine et
une assistante de direction, Sylvie Baratier.
Pour le prochain contrat quadriennal la nouvelle équipe de direction sera animée par Philippe Jarne, gage de
continuité, accompagné de deux directeurs-adjoints, Hélène Joly du Cirad et Eric Garnier du CNRS – avec l’assistance
d’Hélène Lemoine et Sylvie Baratier.
Le CEFE comprendra alors 4 Départements, avec l’émergence d’un nouveau regroupement très
interdisciplinaire intitulé « Interactions, Ecologie et Société » issu de diverses équipes provenant des départements
précédents BP et DES.
5
•
Effectifs de l’unité : (sur la base du dossier déposé à l’AERES) :
N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du
dossier de l’unité)
N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du
dossier de l’unité)
N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf.
Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité)
N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité)
N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de
l’unité)
N : Nombre de personnels accueillis temporairement dans l’unité
(postsdocs, vsiting Pr., chercheurs sabbatiques, ...)
N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.8 – bilan – 2.7 – projet
- du dossier de l’unité)
N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou
assimilées
Dans
le
bilan
Dans
le
projet
25
25
50
49
23
(dont
20 ctr)
43
(39,3
ETP)
6
47
8,8
ETP
-
75
-
45
45
43
42
2  Appréciation sur l’unité
•
Avis global :
L’impression dominante qui ressort du rapport et qu’a confirmé la visite est celle d’un laboratoire très
diversifié mais porté par une même dynamique d’ensemble, où les nouveaux venus s’intègrent plutôt facilement
(certains prenant vite des responsabilités d’Equipe ou de Département).
Cela tient à quatre facteurs : la qualité de la gouvernance ; la relative autonomie scientifique des
Départements, qui donne de la souplesse à l’ensemble et ménage une capacité d’évolution que traduit bien la
restructuration légère mais significative qu’affiche le nouveau projet 2011-2014 ; la cohérence de la politique
scientifique globale, avec une vision large et intégrative de l’écologie éclairée par l’affichage transversal d’actions
coordonnées sur l’« écologie de l’anthropisation » - originalité de ce laboratoire ; et enfin, un dispositif transversal
aux départements de plates-formes techniques d’appui à la recherche exceptionnel.
L’organisation en 4 départements préparée pour le contrat prochain traduit une évolution positive de ce riche
ensemble. De fait, celui-ci a connu un accroissement significatif de ses effectifs (passant de 68 chercheurs et
enseignants-chercheurs en 2003 à 79 en 2009 et de 39 ITA à 42) et il a fallu un peu de temps pour adapter au mieux
ces nouvelles compétences dans le cadre d’un projet collectif ambitieux. L’ajustement de la géométrie des
départements est de nature à stimuler la dynamique de l’UMR et nous considérons cela comme un des points forts du
CEFE.
6
•
Points forts et opportunités :
Le comité a relevé :
- la cohérence de la politique scientifique du CEFE et sa double originalité d’affichage en écologie intégrée (du
fonctionnel à l’évolutif) et d’ouverture sur des problématiques situées à l’interface entre nature et sociétés
regroupées sous le terme d’anthropoécologie ;
- la richesse de son potentiel en termes de compétences, de réputation nationale et internationale, dont la
cohésion est maintenue grâce à un fort sentiment d’appartenance et une animation scientifique riche et variée
touchant l’ensemble des personnels, étudiants compris ;
- la qualité de sa gouvernance, sa capacité à faire évoluer ses structures et à promouvoir de nouveaux
responsables ;
- le fort investissement dans des plates-formes techniques de grande qualité, qui jouent un rôle clé dans la vie
scientifique et la cohésion du laboratoire, grâce à une gestion collective raisonnée associant un responsable
chercheur, un responsable ITA et une commission des utilisateurs, et à la pertinence de leur positionnement
(plateforme d’analyse chimique ; service des marqueurs génétiques en écologie ; terrain d’expérience ; système
d’information en écologie ; suivis à long terme ; informatique et réseaux) ;
- le succès de l’opération « chimie écologique » lancée au début du contrat qui s’achève, qui transparaît dans
la dynamique du plateau technique d’analyse chimique et le lancement du GdR « Chimie et écologie ». ; le solide et
original positionnement scientifique sur la place de Montpellier, avec une implication forte dans l’IFR 119
(« Montpellier Environnement Biodiversité ») puis, depuis le 1er janvier 2009, dans l’Observatoire Régional de
l’Environnement, OSU créé par l’INSU en partenariat avec l’INEE ;
- une forte implication dans les enseignements, ce qui est à souligner pour une ancienne UPR qui regroupe
aujourd’hui 27 enseignants-chercheurs pour 52 chercheurs ; si 32 Unités d’enseignement (UE) sont sous la
responsabilité d’enseignants-chercheurs, 16 sont sous la responsabilité directe de chercheurs ; 6 enseignants et 2
chercheurs se partagent la responsabilité d’un master, d’une mention de master, d’une spécialité et de 8 parcours.
•
Points à améliorer et risques :
Une gestion délicate de l’unité, un peu dépassée par son succès et qui voit croître ses effectifs chercheurs et
doctorants tandis que celui des ITA ne suit pas au même rythme.
L’efficacité des plates-formes techniques « encourage » certains des chercheurs qui en bénéficient à laisser
leurs stagiaires ou doctorants se « débrouiller » seuls avec les techniciens de la plate-forme – affaiblissant ainsi la
communication souhaitable entre chercheurs et personnels ITA.
La pression sur les techniciens de plate-forme engendre une tendance à l’autocensure en matière de formation
continue – sans parler du non respect de certaines règles d’hygiène et sécurité en période de pics de stagiaires.
L’ambition du projet, avec son large spectre de champs thématiques, pourrait pâtir de l’insuffisance de
compétences sur certains créneaux et du manque de hiérarchisation des priorités qu’il s’agisse de disciplines à
renforcer ou de recrutements d’ITA.
•
Recommandations au directeur de l’unité :
Poursuivre la dynamique scientifique de l’Unité sur les axes affichés et veiller à garder de la souplesse dans la
structuration en Départements et Equipes.
Ne serait-il pas possible de dégager quelques programmes à long terme mobilisant plusieurs voire beaucoup
d’équipes des 4 futurs départements ?
Peut-être conviendrait-il, dans certains domaines, de s’appuyer sur les compétences disponibles dans d’autres
unités de Montpellier (par ex. dans le cadre de l’IFR où le CEFE est bien impliqué) plutôt que de rechercher leur
développement en interne ? Cette remarque concerne plus particulièrement les priorités affichées par le nouveau
directeur, dont certaines sont déjà bien représentées à l’ISEM voisin.
7
Impliquer davantage les chefs d’équipe et responsables de plateformes dans la tâche de transfert
d’informations ascendantes et descendantes vers le comité de direction.
Rendre plus visible les priorités et critères qui président à la sélection des projets et initiatives dans le cadre
de la politique de soutien à projets – fort nécessaire par ailleurs.
Renforcer la transversalité par des groupes de travail inter-départements sur des thématiques stratégiques
(interactions dynamiques écologiques / dynamiques sociales ; services écosystémiques ? …).
Maintenir, voire élargir, l’effort d’échange et d’expertise avec les collectivités territoriales, les réseaux
d’espaces protégés, en conservant, au niveau de la direction, une personne spécifiquement chargée de cette fonction
tant pour sa dimension régionale que nationale.
•
Données de production :
(cf. http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/Criteres_Identification_Ensgts-Chercheurs.pdf)
A1 : Nombre de produisants parmi les chercheurs et enseignants
chercheurs référencés en N1 et N2 dans la colonne projet
A2 : Nombre de produisants parmi les autres personnels
référencés en N3, N4 et N5 dans la colonne projet
A3 : Taux de produisants de l’unité [A1/(N1+N2)]
70
10
95%
Nombre d’HDR soutenues au cours du bilan
?
Nombre de thèses soutenues au cours du bilan
57
3  Appréciations détaillées :
•
Appréciation sur la qualité scientifique et la production :
Avec 820 articles indexés en 4,5 ans, le CEFE présente un bon bilan, de l’ordre de 2,31 articles par chercheur
et par an (2,78 si l’on accepte le principe d’une pondération de 0.5 pour les enseignants-chercheurs).
On relève néanmoins une grande disparité dans les rythmes de publication des uns et des autres, qui se reflète
en partie à l’échelle des départements avec un écart de 2,80 pour BP à 1,82 pour DSE.
La gamme des journaux visés est très large, conformément à l’amplitude des compétences et spécialités
abritées au CEFE : elle couvre les grandes revues généralistes – Nature, Science, PNAS, Trends in Ecology and
Evolution – comme les journaux phares des grandes disciplines développées au CEFE – Ecology Letters, Ecology,
Ecological Monographs Heredity, Biological Conservation, Global Change Biology, Molecular Ecology, Functional
Ecology, Ecological Modelling, etc.
Il faut ajouter à cela de nombreux ouvrages et chapitres d’ouvrages de dimension internationale.
On y reviendra plus précisément dans l’analyse par Département.
•
Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de
l’unité de recherche dans son environnement :
Laboratoire majeur de la discipline, et cela de longue date, le CEFE jouit d’un rayonnement national et
international justifié. Cette réputation ne tient pas seulement à l’histoire : elle est due tout autant au rayonnement
des personnalités scientifiques qui l’animent – et que traduisent les récompenses obtenues (depuis l’élection à
l’Académie des sciences de son directeur actuel jusqu’à diverses reconnaissances internationales et nationales –
8
plusieurs médailles de bronze du CNRS pendant l’actuel contrat quadriennal), ainsi que l’impressionnant listing des
invitations à donner des conférences en France et à l’étranger.
Il transparaît aussi dans l’implication des chercheurs du CEFE de nombreux contrats ANR (33 dont 17 comme
coordinateur) ou de l’Union Européenne (deux contrats ERC « Jeunes chercheurs » ont été obtenus, ce qui est
remarquable) ; dans l’animation de plusieurs GdR ; dans l’attractivité de l’Unité pour les candidats à des thèses ou
des post-doc comme vis-à-vis de chercheurs étrangers régulièrement accueillis au CEFE (ou recrutés !).
Enfin, il se manifeste à travers l’établissement d’échanges réguliers avec des centres d’excellence tels que
Cornell, Stanford, Berkeley, Davis, Sherbrooke ou Oxford.
•
Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’unité:
Au vu des résultats, de la dynamique qui a transparu à la lecture du projet comme tout au long de la visite et
de la constante évolution de la structure, on peut qualifier la gouvernance et la stratégie développées par l’équipe de
direction de « très réussie ». L’excellence du dispositif de plates-formes techniques et de leur gestion en est l’un des
signes forts.
Cela a pu s’apprécier aussi au travers d’autres critères, tels que les réunions bimensuelles du collège exécutif,
la tenue de séminaires réguliers à forte participation extérieure, la réunion trimestrielle du Conseil de laboratoire,
l’affichage d’actions coordonnées transversales sur l’écologie de l’anthropisation, la prise de responsabilité assez
rapide de « nouveaux venus », etc.
On déplore toutefois, dans la présentation écrite du projet, l’insuffisante mise en relief d’objectifs
scientifiques précis – laissant ce soin aux Départements sans que ceux-ci soient allés bien loin en ce sens !
•
Appréciation sur le projet :
Projet ambitieux porté par une UMR réorganisée subtilement en 4 départements dont les intitulés affichent
clairement l’amplitude du champ d’action :
Ecologie évolutive ;
Dynamique et gouvernance des systèmes écologiques ;
Fonctionnement des écosystèmes ;
Interactions, Ecologie et Société (nouveau département à connotation très interdisciplinaire sciences de la
nature/sciences sociales).
Il s’inscrit clairement dans la continuité du quadriennal qui s’achève, avec l’affichage des deux grands
domaines de l’écologie que sont, d’une part la dynamique et l’évolution de la biodiversité, de l’autre le
fonctionnement des écosystèmes – mais avec une originalité propre au CEFE : la prise en compte de l’anthropisation
de la biosphère en thème transversal.
Le bilan présenté, l’excellence des équipes et la qualité de la dynamique scientifique évoqués ci-dessus,
garantissent les développements futurs. Cependant, le Comité a regretté que la direction ne soit pas plus explicite sur
les objectifs précis qu’elle se donne – laissant, semble-t-il, cette responsabilité aux directeurs de département et
responsables d’équipes, ce qui peut se comprendre vu l’importance des effectifs et la diversité des thématiques et
disciplines mobilisées.
On aimerait que ce déficit d’affichage – et d’une hiérarchisation claire des priorités – soit corrigé. En
particulier, après avoir apprécié l’explicitation d’une transversalité forte sur l’écologie de l’anthropisation, le comité
s’est étonné de sa dilution (aucun recrutement n’est évoqué sur ce thème, par exemple).
Pour être constructif, la suggestion suivante est formulée : mettre en place, sous une forme ou sous une autre,
un groupe de travail inter-départemental (ou au moins associant les départements « Dynamique et Gouvernance des
Ecosystèmes », « Interactions, Ecologie et sociétés » et « Ecologie fonctionnelle ») sur l’écologie de l’anthropisation
et, pourquoi pas, sur les problématiques natures/agricultures/sociétés.
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4  Analyse équipe par équipe et/ou par projet
Intitulé de l’équipe : Ecologie Evolutive
Nom du Responsable : Thierry Boulinier(Projet 2011-2014)
Intitulé de l’équipe : Biologie des populations
Nom du Responsable : Philippe Jarne, CNRS, puis Thierry Boulinier, CNRS (Bilan 20052010)
•
Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier
déposé à l’AERES) :
N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du
dossier de l’unité)
N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du
dossier de l’unité)
N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf.
Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité)
N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité)
N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de
l’unité)
N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.7 du dossier de
l’unité)
N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou
assimilées
•
Dans
le
bilan
Dans
le
projet
10
4
27
18
8
3
Appréciation sur la qualité scientifique et la production :
Le département « Biologie des Populations » (BP) est composé de 8 équipes de tailles variables (1 à 10
chercheurs ou enseignants-chercheurs) et balayant un très large spectre de thématiques scientifiques : de la
génétique des populations à l’écologie chimique, en passant par l’écologie comportementale et comprenant
également l'influence des pratiques humaines sur les agro-écosystèmes. Ce département est cimenté par une
approche évolutive de l’écologie, et a pour principal objectif d’étudier les processus d’adaptation biologique, moteur
important pour expliquer la dynamique de la biodiversité. L’ampleur de l’objectif explique à lui seul la diversité des
approches par les différentes équipes du département, allant de l’utilisation de marqueurs moléculaires en
populations naturelles à l’approche expérimentale contrôlée. L’un des points forts de la plupart des équipes de ce
département est qu’elles s’appuient également sur des suivis à long terme de populations naturelles.
Détailler les principaux résultats dépasserait de beaucoup le cadre de ce rapport, tant les résultats sont
nombreux et diversifiés. On peut simplement noter que ceux portant sur l’adaptation des êtres vivants à
l’hétérogénéité environnementale (tant spatiale que temporelle), qui prennent en compte les contraintes que
peuvent constituer différents systèmes de reproduction, sont parmi ceux ayant eu le plus grand retentissement, tant
scientifique que médiatique. L’autre grand pan de résultats concerne les co-adaptations entre organismes vivants
appréhendées à travers leurs interactions durables (parasitaires ou mutualistes). Dans ces deux grands domaines, le
10
département BP du CEFE fait office de leader au niveau national et international. Il est dans tous les cas un moteur
important pour le CEFE.
En plus d’une quantité importante de publications (396 publications ISI pour 29 chercheurs et 11 enseignants
chercheurs) leur qualité est indéniable. On relève plusieurs revues généralistes de fort impact (3 Nature, 1 Science, 5
PNAS, 4 Current Biology), et les chercheurs du département BP ont régulièrement publié dans toutes les revues
majeures en biologie évolutive et en écologie (3 Trends Ecol. Evol., 3 Ecol. Letters, 19 Mol. Ecol., 2 Am. Nat., 6
Evolution, 10 Ecology et 9 Proc. R. Soc. B, etc.), ainsi que dans de nombreuses autres bonnes revues spécialisées des
divers domaines abordés.
26 thèses ont été soutenues au cours du dernier quadriennal dans ce département, montrant une activité
d’encadrement importante, tous les doctorants ayant au moins publié un article (souvent la production a dépassé 3
articles).
En terme de financements, le département est partenaire ou coordinateur de 18 contrats ANR (11
coordinations), de 2 programmes du MEDD, de 3 programmes IPEV et de contrats CIRAD et IRD (1 chacun), montrant
un succès excellent dans ces différents appels d’offre.
•
Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de
l’équipe ou du projet dans son environnement :
Le rayonnement important du département BP peut être apprécié par les 57 invitations dans des congrès
internationaux (impliquant 19 chercheurs différents), et par les nombreuses collaborations internationales, dont
certaines dans des cadres formels et financés (GDRI, par exemple).
Le département BP se caractérise également par une très bonne capacité à recruter des jeunes chercheurs de
haut niveau comme le montrent les 7 recrutements de CR ou DR au CNRS au cours du dernier quadriennal. L’accueil
de post-docs ou de chercheurs associés est également important, parmi lesquels une forte proportion d’étrangers (6
sur les 13 recensés). L’attractivité, à tous les niveaux, est donc évidente.
On peut enfin noter une implication forte des membres du département BP dans les activités d’enseignement
(les enseignants-chercheurs, bien entendu, mais aussi les chercheurs), par la responsabilité de filières et de modules,
par exemple.
Globalement, le bilan scientifique du département BP est donc excellent sur tous les aspects.
•
Appréciation sur le projet :
Vu la taille du département « Biologie des populations » lors du dernier quadriennal, et étant donné les
arrivées de nouveaux chercheurs, la coupure de ce département en deux entités (Ecologie Evolutive, d’une part et
Interactions, Ecologie et Sociétés, d’autre part) est pertinente et cohérente : elle conduit à former deux ensembles
plus homogènes thématiquement que par le passé.
La restructuration des équipes au sein de ce département est judicieuse, une plus grande cohésion thématique
étant atteinte grâce aux arrivées de chercheurs en provenance d’autres départements, ou de recomposition. A ce
titre, notamment la composition de la nouvelle équipe "Génétique et écologie évolutive" apparait très pertinente de
par le regroupement de forces vives en biologie évolutive théorique et l'association de modèles expérimentaux
complémentaires. Il est à souligner que les deux titulaires de financements ERC rejoignent ce département.
L’ensemble du projet apparaît comme étant solide. La plupart des projets de recherche s’appuient sur les
projets menés lors du contrat précédent, mais certains aspects sont nouveaux. Ils portent notamment sur deux
approches d'acquisition de données complémentaires : d’une part l’évolution expérimentale avec de nouveaux
modèles biologiques à cycle de vie rapide, d’autre part l’arrivée à maturité des projets ambitieux de suivi à long
terme in natura sur des modèles biologiques plus « lents », mais peut-être plus pertinents au niveau écologique.
De par la renommée et la complémentarité des chercheurs composant ce département, et l'ampleur des
moyens financiers pour la plupart déjà assurés pour les années à venir, la faisabilité des différents projets présentés
ne fait aucun doute.
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Intitulé de l’équipe : Dynamique et Gouvernance des Systèmes Ecologiques
Nom du Responsable : Pascal Marty, CNRS (Projet 2011-2014)
Intitulé de l’équipe : Dynamique des systèmes Ecologique
Nom du Responsable : John Thompson, CNRS (Bilan 2005-2010)
•
Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier
déposé à l’AERES) :
N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du
dossier de l’unité)
N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du
dossier de l’unité)
N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf.
Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité)
N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité)
N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de
l’unité)
N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.7 du dossier de
l’unité)
N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou
assimilées
•
Dans
le
bilan
Dans
le
projet
17
14
15
12
7
4
Appréciation sur la qualité scientifique et la production :
La commission a particulièrement apprécié l'originalité des travaux portant sur les processus d'adaptation sur
des temps courts et le fait de travailler sur une large échelle de pression anthropique et à des niveaux d'organisation
emboîtés, en particulier dans l'analyse de l'efficacité des traits fonctionnels des espèces. Elle encourage la poursuite
de la réflexion théorique sur les liens entre temps écologique et temps évolutif, et sur la dimension spatiale des
processus écologiques pour mieux appréhender les conséquences écologiques des transformations du paysage aussi
bien dans les contextes de déprise agricole que de mise en œuvre de politiques publiques volontaristes. Il convient
aussi de souligner l'intérêt voire le risque pris dans l'association de chercheurs des sciences humaines et des sciences
écologiques dans un travail commun sur la dynamique de la biodiversité en relation avec les activités humaines. Des
interrogations demeurent sur la façon de prendre en compte l'incertitude ou les évènements rares dans les approches
prospectives menées, ou le décalage entre l'élaboration d'une politique publique et sa mise en œuvre effective par les
acteurs concernés.
La production scientifique est abondante et variée. Elle couvre à la fois les grandes revues généralistes en
écologie et en sciences de la conservation, et commence à s'ouvrir vers des revues traitant spécifiquement de
l'interface entre nature et société. La participation à la co-édition d'ouvrages ou à la co-rédaction de chapitres
d'ouvrages est très importante. L'effort consenti pour élargir cette production vers des supports utilisables par les
gestionnaires, les collectivités territoriales voire le grand public a été particulièrement apprécié et se doit d'être
poursuivi. Il est probablement lié à la fonction confiée au directeur du département, en tant que directeur-adjoint du
CEFE, avec cette mission particulière mais fort judicieuse d’ouverture sur les collectivités territoriales et la Région.
12
•
Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de
l’équipe ou du projet dans son environnement :
Au niveau scientifique, les chercheurs du département ont été invités à donner de nombreuses conférences
dans des colloques et congrès internationaux variés. Ils font également preuve d'une forte implication dans les
comités scientifiques d'un grand nombre de Parcs nationaux et régionaux. Plusieurs équipes ont pris en charge
l'organisation de trois grands évènements scientifiques nationaux. On peut toutefois regretter le manque d'implication
dans l'organisation de grands évènements internationaux, et un investissement relativement faible dans les projets
nationaux ou internationaux, tant comme coordinateur que comme participant. Plusieurs chercheurs sont membres de
comités éditoriaux.
Au niveau du transfert et de la co-construction des connaissances, le département s'illustre par son énorme
investissement sur le partenariat avec les gestionnaires de ressources naturelles, les associations de protection de la
nature et les collectivités territoriales. La poursuite de la réflexion sur l'interface entre recherche et gestion, et sur la
gestion adaptative ne pourra toutefois être poursuivie qu'en organisant une véritable collaboration avec d'autres
équipes de recherche nationales et internationales travaillant sur cette thématique.
•
Appréciation sur la stratégie, la gouvernance et la vie de l’équipe ou
du projet :
Le département a fait preuve d'une réelle capacité à intégrer des équipes venant de l'extérieur mais la taille
très hétérogène de ces équipes et le manque d'explicitation d'éventuels projets communs, ont empêché de saisir les
modalités de coordination entre équipes et les éventuels ponts existants entre elles. L'animation est calquée sur le
modèle standard du CEFE.
De nombreux chercheurs du département sont impliqués dans des activités d'enseignement, à différents
niveaux et dans différents types de structures. Le mode de présentation de cet investissement dans le rapport remis à
la commission rend toutefois difficile une appréciation rigoureuse de l'effort fourni et des cibles choisies. 26
doctorants ont été encadrés, avec une répartition par équipe correcte mais une production scientifique associée très
inégale.
•
Appréciation sur le projet :
La réorganisation du département autour des recherches sur la réponse évolutive des populations aux pressions
de sélection d’origine anthropique, et sur les processus écologiques comme régime de sélection, s'est traduite par le
départ de l'équipe travaillant sur le système plante-sol vers le département FE et la constitution de 5 équipes plus
homogènes. Le projet laisse toutefois mal apparaître le mode d'organisation, a priori indispensable, de ponts entre
équipes, en particulier de celles traitant de la dynamique des systèmes socio-écologiques.
Le département DGSE a construit un projet clair centré sur la dynamique des systèmes écologiques anthropisés,
avec une volonté affichée de traiter cette question sur un continuum allant de la plante au paysage, en passant par
les communautés. Il propose pour cela de s'appuyer sur des suivis à long terme en particulier dans les milieux à forte
pression anthropique ce qui constitue une force (plusieurs sites sont déjà équipés, une plateforme est en cours de
développement), mais aussi un défi car cela devrait imposer un suivi régulier de l'évolution des usages sur les sites
retenus. Le département continue de donner, à juste titre, une place centrale à la modélisation dynamique et
spatiale des interactions entre processus évolutifs et écologiques. Le projet semble moins précis sur le volet
gouvernance des systèmes socio-écologiques, en particulier sur les modalités d'étude des interactions entre les
stratégies individuelles et collectives humaines et leur milieu naturel.
Certains membres de la commission ont fait part de leur difficulté à comprendre comment vont s'intégrer au
projet, d'une part, les travaux sur les prospectives à l'échelle planétaire, et, d'autre part, la réflexion sur l'éthique de
la conservation de la biodiversité. De même les ponts envisagés vers le département InES autour de "acteurs sociaux
et usages" mériteraient d'être mieux explicités. Enfin, les priorités de recrutement devraient être clairement
affichées pour évaluer plus précisément si la stratégie du département va vers un renforcement de la capacité de
réflexion de certaines équipes ou disciplines, ou vers un renforcement de l'interdisciplinarité.
En terme de politique partenariale, la commission encourage le département DGSE à faire perdurer les
nombreux liens qui ont été tissés avec les gestionnaires de la nature et les collectivités territoriales. Cet effort est
d'autant plus important que cette fonction n'est plus affichée au niveau de la direction du CEFE. En terme de
collaborations scientifiques, il nous semble opportun de renforcer les collaborations avec les équipes nationales
13
travaillant sur les interactions homme-nature, la gestion de la biodiversité ou les politiques publiques de conservation
de la nature (INRA, Cirad, Sciences Po, Engref, … ) et les réseaux internationaux travaillant sur les systèmes socioécologiques (Resilience Alliance, Resilience Center, Society and Natural Resources, …).
Intitulé de l’équipe : Ecologie fonctionnelle
Nom du Responsable : Richard Joffre, CNRS (Projet 2011-2014)
Intitulé de l’équipe : Fonctionement des écosystèmes
Nom du Responsable : Serge Rambal, CNRS (Bilan 2005-2010)
•
Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier
déposé à l’AERES) :
N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du
dossier de l’unité)
N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du
dossier de l’unité)
N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf.
Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité)
N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité)
N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de
l’unité)
N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.7 du dossier de
l’unité)
N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou
assimilées
•
Dans
le
bilan
Dans
le
projet
0
1
12
13
2
7
7
9
6
6
Appréciation sur la qualité scientifique et la production :
Le département « Fonctionnement des écosystèmes » (FE) est composé de 2 équipes de respectivement 7 et
10 personnes, uniquement des chercheurs CNRS. C’est le plus petit département en nombre du CEFE, ce qui ne le
rend pas moins productif et attractif à l’international. En effet leur niveau de publication est très bon avec 127
publications, ce qui donne un rapport par chercheur et EC de 2,38. Le niveau des revues retenues indique la qualité
des recherches des deux équipes : on peut citer des grands journaux généralistes – 1 Nature, 1 Science, 1 Ann. Rev.
Ecol. Evol & Syst., 1 TREE ; et un fort positionnement sur les revues phares de leurs disciplines de prédilection : 10
Global Change Biology, 4 Ecology, 10 Soil Bil. Biochem., etc. A noter que les IR et IE sont associés aux publications. Le
département encadre actuellement 7 doctorants et accueillent 5 post doc. Quatre thèses ont été soutenues sur la
période.
Ce département s’intéresse plus particulièrement aux flux d’énergie et de matière dans les écosystèmes
modulés par différents niveaux hiérarchiques de la biodiversité, de l’échelle génétique à celle du paysage. L’analyse
de l’impact des changements climatiques focalisée sur le milieu méditerranéen est l’un des autres thèmes de
recherche que l’équipe aborde par des approches expérimentales et de la modélisation dans une dynamique
fonctionnelle. Comme d’autres départements un volet d’écologie de l’anthropisation est développé ; il est abordé ici
au travers de la vulnérabilité des paysages méditerranéens ou de la durabilité agricole des Andes du Sud. Dans ce
14
contexte les travaux sur l’émergence de la quinoa dans le commerce mondial a fait l’objet d’un projet ANR
agriculture durable porté par l’un des membres de l’équipe.
•
Appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration de
l’équipe ou du projet dans son environnement :
Le rayonnement et l’attractivité importants du département FE peuvent être démontrés par l’accueil de
personnalités comme J. Schimel et D. Baldocchi (USA) ou B. Schmidt (Zurich), le nombre de conférences invitées
(22). Le département FE se caractérise également par une très bonne capacité à accueillir des post-docs ou de
chercheurs associés (13), parmi lesquels une forte proportion d’étrangers (6 sur les 13 recensés). Le département est
coordinateur de 3 projets ANR et participe à 6 autres. Deux membres de l’équipe ont obtenu la médaille de bronze du
CNRS. L’attractivité, à tous les niveaux, est donc appréciable. On signalera également l’émergence de l’Unité de
service Ecotron, porté à l’origine par ce département, maintenant autonome mais qui devrait garder un lien fort avec
le laboratoire.
•
Appréciation sur le projet :
Vu la petite taille du département lors du dernier quadriennal, et les thèmes développés en écologie
fonctionnelle, l’accueil au sein de ce département de l’équipe Ecophysiologie comparative du système plante-sol
anciennement dans le département dynamique des systèmes écologiques apparaît bien justifié, ce qui conduit à
former un nouveau département fort de 24 membres et de 3 équipes et ainsi rééquilibrer les effectifs des
départements du CEFE.
La composition de ce département est cohérente, chaque équipe gardant toutefois ses orientations. Certains
aspects sont cependant nouveaux et originaux comme l’approche phylogénétique des communautés, les relations
entre variabilité génétique et variabilité des propriétés écophysiologiques des espèces…
En revanche on peut s’interroger sur la thématique de la vulnérabilité des systèmes socio-écologiques en lien
avec les changements globaux, thème développé également dans le département DGSE. Si des recherches sur ce
thème sont de nature différente dans chacun des départements, ces différences devraient être plus lisibles dans le
projet : Il faudrait éclaircir les spécificités de chacun d’eux, ou préciser et renforcer les liens avec DGSE.
Des liens entre les départements sont d’ores et déjà établis comme le démontre leur implication dans le projet
de GDR « Agrosystèmes-agrobiodiversité et environnement » proposé par le département InES. Le comité suggère que
« sustainability science » n’apparaisse pas en tant que tel dans le projet : il semble difficile en effet de proposer des
recherches d’excellence sur un tel sujet interdisciplinaire à peine en émergence à ce jour. La terminologie n’est pas
clairement définie.
La réalisation du projet apparait effective au vu de l’implication dans deux GDR et GDRI (en cours de
construction) les collaborations nationales et internationales mais aussi entre départements au sein du laboratoire.
15
Intitulé de l’équipe : Département « Interactions, Ecologie et sociétés »
Nom du Responsable : Finn Kjellberg, CNRS (Projet 2011-2014)
•
Effectifs de l’équipe ou affectés au projet (sur la base du dossier
déposé à l’AERES) :
Dans
le
bilan
Dans
le
projet
N1 : Nombre d’enseignants-chercheurs (cf. Formulaire 2.1 du
dossier de l’unité)
N2 : Nombre de chercheurs des EPST ou EPIC (cf. Formulaire 2.3 du
dossier de l’unité)
N3 : Nombre d’autres enseignants-chercheurs et chercheurs (cf.
Formulaire 2.2 et 2.4 du dossier de l’unité)
N4 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs titulaires (cf. Formulaire 2.5 du dossier de l’unité)
N5 : Nombre d’ingénieurs, techniciens et de personnels
administratifs non titulaires (cf. Formulaire 2.6 du dossier de
l’unité)
N6 : Nombre de doctorants (cf. Formulaire 2.7 du dossier de
l’unité)
N7 : Nombre de personnes habilitées à diriger des recherches ou
assimilées
•
8
10
5
Appréciation sur le projet :
Le projet 2011-2014 du CEFE s’appuiera dans sa mise en œuvre sur ce nouveau Département. Composé de trois
équipes issues du Département Biologie des populations (10 chercheurs, 8 enseignants-chercheurs et 4,5 ITA) il a pour
raison d’être de s’intéresser à la biologie des interactions entre espèces phylogénétiquement éloignées et aux
processus qui façonnent les réseaux et les cascades d’interactions, humains compris.
L’objectif est ambitieux et sera attaqué sous trois angles, chacun correspondant à une équipe particulière :
•
Interactions Bioculturelles, animée par Edmond Dounias (IRD)
•
Interactions Biotiques, animée par Martine Hossaert (CNRS)
•
Substances Naturelles et Médiations Chimiques, animée par Sylvie Rapior (UM1).
La présentation orale qui en a été faite lors de la visite a levé les doutes que le rapport écrit avait suscités
chez plusieurs membres du Comité. De fait, le projet est ambitieux – ce qui apparaissait déjà vu le champ couvert –
mais aussi pertinent et réaliste dès lors qu’on le perçoit comme partie intégrante, voire centrale, du projet
d’ensemble de l’UMR.
Dans son exposé et dans les échanges avec le comité, Finn Kjellberg a rendu crédible le regroupement des trois
équipes nommées ci-dessus et a bien mis en relief les lignes de force de son projet :
- conforter l’interface entre chimie et biologie, tant au niveau conceptuel, en s’appuyant sur la communication
chimique comme médiateur des interactions entre espèces, qu’au niveau technique – et le GdR « Ecologie chimique »
16
qui s’y rattache montre que les problématiques en cause concernent les trois équipes du Département … et de larges
fractions des autres Départements comme des partenaires extérieurs ;
- consolider et développer un pôle de compétences théoriques et méthodologiques en phylogénie pour
reconstruire l’histoire des interactions ;
- renforcer les interactions entre biologie et sciences humaines autour de 3 thèmes plus précis : domestication
et diversification de quelques plantes ; domestication des milieux ; savoirs locaux, politiques publiques et enjeux
environnementaux (relayé par un projet de GdR « Agroécosystèmes, agrobiodiversités et environnement ;
domestication et transformation contemporains»).
Le comité a salué le succès, dans le contrat qui s’achève, de l’opération « chimie/biologie », marqué
notamment par le développement de la plate-forme d’analyse chimique et approuve sa poursuite dans le projet. Il a
apprécié la claire hiérarchisation faite en matière de recrutement d’ingénieurs en ciblant les besoins en analyse
chimique (c’est le seul Département qui s’est montré précis sur ce terrain).
Il s’est interrogé en revanche sur les orientations touchant aux interactions écologie/anthropologie, en
particulier sur le contenu du projet « Agroécosystèmes, agrobiodiversités et environnement », très peu explicité. Ceci
a amené quelques experts questionnant la présence de deux chercheurs dans ce département plutôt que dans
« Dynamique et Gouvernance des Systèmes Ecologiques ».
Cela dit, le comité fait confiance au directeur de ce nouveau Département comme à l’équipe de direction de
l’UMR pour procéder aux réajustements qui s’avèreraient plus judicieux et formule la suggestion suivante, qui touche
à l’ensemble de l’UMR.
Etant donné l’importance et l’originalité de la thématique qualifiée tantôt d’« écologie de l’anthropisation »
tantôt d’« interactions écologie/sciences sociales » pour l’ensemble du CEFE et sa richesse déjà significative en
compétences sciences-humaines, il serait judicieux de mettre en place un programme transversal (du style « plateforme d’échanges théoriques et méthodologiques » sur les interactions dynamiques écologiques/systèmes sociaux).
En conclusion, les approches développées au sein de ce département ont pour originalité de tenter
d’incorporer les sociétés humaines comme une composante à part entière des réseaux d’interactions à analyser.
17
Note de l’unité
Qualité scientifique
et production
Rayonnement et
attractivité,
intégration dans
l’environnement
Stratégie,
gouvernance et vie du
laboratoire
Appréciation du
projet
A+
A+
A+
A
A+
Nom de l’équipe : Ecologie Evolutive
Note de l’équipe
Qualité scientifique
et production
Rayonnement et
attractivité,
intégration dans
l’environnement
Stratégie,
gouvernance et vie du
laboratoire
Appréciation du
projet
A+
A+
A+
non noté
A+
Nom de l’équipe : Dynamique et Gouvernance des Systèmes Ecologiques
Note de l’équipe
Qualité scientifique
et production
Rayonnement et
attractivité,
intégration dans
l’environnement
Stratégie,
gouvernance et vie du
laboratoire
Appréciation du
projet
A
A
A+
non noté
A
Nom de l’équipe : Ecologie fonctionnelle
Note de l’équipe
Qualité scientifique
et production
Rayonnement et
attractivité,
intégration dans
l’environnement
Stratégie,
gouvernance et vie du
laboratoire
Appréciation du
projet
A
A
A+
non noté
A
Nom de l’équipe : Département « Interactions, Ecologie et sociétés »
Note de l’équipe
Qualité scientifique
et production
Rayonnement et
attractivité,
intégration dans
l’environnement
Stratégie,
gouvernance et vie du
laboratoire
Appréciation du
projet
A+
non noté
non noté
non noté
A+
18
Montpellier, le 19 avril 2010
La Présidente
Monsieur Pierre GLORIEUX
Directeur de la section des unités de recherche
AERES
20, rue Vivienne
75002 Paris
Monsieur le Directeur,
Je m’associe aux remerciements formulés par l’équipe de direction du “Centre
d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE)” pour la qualité du rapport
d’évaluation fourni à l’issue de la visite du comité d’expertise. Nous partageons
pleinement l’ensemble des observations de portée générale formulées par les
actuel et futur directeurs.
Cabinet de la Présidence
Tél. +33(0) 467 143 015
Fax +33(0) 467 144 808
[email protected]
www.univ-montp2.fr
Place Eugène Bataillon
34095 Montpellier cedex 5
France
Affaire suivie par :
Christian Périgaud
[email protected]
Comme nombre d’autres sites universitaires en France, le site de Montpellier est
en cours d’évolution avec la récente création d’un pôle de recherche et
d'
enseignement supérieur (PRES), ayant deux missions essentielles :
accompagner les trois universités montpelliéraines dans un processus de fusion
et assurer la mise en œuvre de l’opération Campus.
L’Université Montpellier 2 est caractérisée par une activité de recherche
fondamentale et pluridisciplinaire fortement associée à la majorité des
organismes nationaux de recherche. Dans le respect de nos engagements, cette
évolution s’est traduite récemment au sein de notre établissement par la création
de Pôles de Formation et de Recherche (PFR) permettant d’accroître la visibilité
de notre activité scientifique à l’échelle nationale et internationale.
Le PFR EVAP (Eau, Vie, Agroalimentaire, Planète) auquel le CEFE est
rattaché, est l'
un des cinq PFR créés qui ont pour missions :
• de promouvoir l'
excellence de la formation, de la recherche, de
l'
innovation et de la culture scientifique sur les champs thématiques qu'
il
porte, d'
en renforcer la visibilité internationale et d'
organiser les
interdisciplinarités en interne et avec les autres PFR;
• de promouvoir la mise en cohérence des politiques de formation et de
recherche en son sein ;
• de mutualiser en son sein, les plateaux techniques, les ressources
documentaires, mais aussi d'
harmoniser les services en charge de la
communication, des relations internationales et de la valorisation, des
structures de recherche impliquées dans le pôle, dans le cadre de la
politique de l'
établissement;
• de fournir aux services centraux de l'
établissement les données pertinentes
en matière de formation et de recherche, mais également d'
insertion, de
valorisation, et de gestion des ressources humaines, nécessaires au
pilotage de l'
établissement en matière de politique pédagogique et
scientifique.
La contribution essentielle de l’Université Montpellier 2 à l’activité du pôle
EVAP repose sur l’expertise et le savoir faire de ses laboratoires en matière
d’ingénierie des milieux naturels et anthropisés méditerranéens et tropicaux et
leur implication dans l'
observation du milieu. Cette activité trouve notamment
son application dans l’étude de la diversité des espèces et de leur patrimoine
génétique ainsi que des interactions entre organismes à différents niveaux
d’organisation (cellule, organisme entier, population), de leur évolution et de
leurs fonctions dans la dynamique des écosystèmes, qui assurent des services
écologiques vitaux.des écosystèmes terrestres et aquatiques.
Le CEFE est une pièce maitresse de ce dispositif de recherche et de formation, notamment dans
les thématiques de l’écologie évolutive, la dynamique et la gouvernance des systèmes
écologiques ou encore le fonctionnement des écosystèmes, thématiques pour lequelles le CEFE
dispose d’une visibilité internationale indéniable.
L’Université Montpellier 2 soutiendra donc, dans la mesure de ses moyens et dans une
démarche prospective associant l’ensemble des partenaires, l’activité scientifique de ce
laboratoire dans le cadre du prochain contrat quadriennal.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma considération distinguée.
Danièle HERIN
Présidente de l’Université Montpellier 2
UMR 5175 – Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive
1919, Route de Mende – 34293 Montpellier cedex 5
 +33 (0)4 67 61 XX XX -  +33 (0)4 67 41 21 38
pré[email protected]
Montpellier, le 12 avril 2010
Objet : évaluation de l’UMR 5175 CEFE par l’AERES
Pour faire valoir ce que de droit
Veuillez trouver ci-joint une réponse à l’évaluation du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et
Evolutive (CEFE, UMR 5175) par l’AERES. Le document est structuré en deux parties, la première
comportant des propositions de corrections quant à des informations ou données erronées, la
deuxième comprenant une réponse aux commentaires et analyses du comité d’évaluation.
Vous en souhaitant bonne réception.
Recevez nos salutations.
Jean-Dominique Lebreton
Philippe Jarne
Rapport d’évaluation du CEFE (UMR 5175) par l’AERES
Réponse aux commentaires, appréciations, jugements et analyses
La direction du CEFE tient à remercier le comité d’évaluation pour le travail en
profondeur effectué. Elle note avec satisfaction que les grandes lignes du travail et de la
politique scientifique, passées et à venir, du CEFE aient été perçues positivement. Le rapport
d’évaluation est rédigé dans une tonalité positive, et les commentaires du comité permettent à
la direction du CEFE d’approfondir ou de reformuler certains aspects qui n’avaient pas pu
l’être dans le document écrit. Dans cette réponse sont distingués deux points qui sont de
nature générale, et quelques points qui semblent plus spécifiques (par ex., concernant un
département). Les commentaires du comité, parfois abrégés pour alléger le document, sont en
caractères normaux, et les réponses de la direction du CEFE sont en italiques.
NB : les départements du CEFE sont des équipes sensu AERES, et les équipes du CEFE sont
incluses dans les départements.
Commentaires généraux
-
Le rapport note (p. 8, sections sur la stratégie et sur le projet) l’insuffisante mise en
relief d’objectifs scientifiques précis, les objectifs étant laissés aux départements. Le
rapport relève toutefois que cela peut être en partie imputé à la grande diversité de
thématiques portées par le CEFE.
La direction du CEFE est porteuse d’une politique trans-départementale sur plusieurs
thèmes. Le quadriennal finissant a par exemple vu la structuration d’une écologie chimique
autour de questions de communications chimiques et de contribution des composés
organiques volatils au réchauffement climatique. Cette politique s’est concrétisée par un
support financier et humain substantiel à la plate-forme d’analyses chimiques en écologie
(PACE), l’ouverture aux autres unités de l’IFR 119 et l’organisation de journées de
formation. Cette politique sera poursuivie et élargie à une chimie écologique, par exemple
pour comprendre plus finement la biologie de l’accumulation des métaux lourds par des
plantes métallicoles.
Dans le quadriennal à venir, on peut citer comme thème trans-départemental
l’élargissement des questions relevant de l’écologie des communautés (incluant en particulier
les forces, écologiques et évolutives, contribuant à leur structuration),le développement d’une
écologie théorique (sur des thèmes tels que l’inclusion d’hétérogénéité spatio-temporelle de
l’environnement dans le modèle de Hubbell ou la longueur des chaînes trophiques) ou la mise
en œuvre d’une politique structurée autour des observations à long terme et bases de données
(nombreux programmes concernés). Il est aussi à noter que le thème transversal sur
l’écologie de l’anthropisation est porteur d’objectifs scientifiques plus spécifiques. Par
exemple, un objectif en biologie de la conservation est de sortir de perceptions espècescentrées, même pour des espèces menacées, pour donner un rôle plus général à
l’environnement biotique (communautés, par ex.) et abiotique, et à l’insertion dans des
systèmes socio-écologiques porteurs de leur propre complexité. Des éléments
complémentaires sont fournis dans la réponse au point suivant.
Au-delà de ces objectifs précis à l’échelle du CEFE, la direction appuie des objectifs
relevant des départements par des soutiens spécifiques. On peut citer la consolidation au
cours des dernières années d’un pôle en écologie comportementale, porté par le département
« Biologie des populations » (« Ecologie évolutive » pour 2011-2014). Des exemples ont été
aussi proposés dans le rapport pour le quadriennal 2011-2014. Retenons par exemple le
rassemblement des forces au sein du département « Ecologie fonctionnelle » des équipes
travaillant sur la relation entre diversité et fonctionnement des écosystèmes, ou la création
d’une équipe de génétique évolutive, en pointe sur des thèmes tels que l’évolution des
systèmes génétiques ou de la sénescence.
-
Le rapport suggère le renforcement de la transversalité entre les quatre départements
du CEFE sur des thématiques stratégiques, via par exemple la mise en place de
groupes de travail (p. 7 & 8 sur le projet général, p. 12 & 15 sur les projets des
équipes).
Consolider la transversalité est une préoccupation majeure de la direction du CEFE,
et l’organisation de groupes de travail est une suggestion intéressante que nous prendrons en
compte. Ces groupes pourraient avoir pour objectif la construction de questions de recherche
aux interfaces et/ou la rédaction d’articles de synthèse. D’autres moyens ou méthodes ont
déjà été mises en pratique par le passé, et le seront à nouveau, pour consolider cette
transversalité, en particulier les journées annuelles thématiques du CEFE ou la structuration
des plates-formes techniques (incluant l’organisation d’actions de formations). Lorsque les
thèmes scientifiques concernés peuvent intéresser plusieurs laboratoires, la participation à
des actions se fait alors dans un cadre plus large, par exemple de l’IFR 119. Sur ce dernier
point, on peut citer la participation à des journées qui auront lieu au printemps 2010 sur
l’utilisation de la phylogénie en écologie des communautés ou l’apport de la théorie en
écologie évolutive (à l’attention des doctorants et post-doctorants). Plus largement, on peut
citer la participation active à plusieurs GDR ou l’organisation d’ateliers internationaux.
Commentaires spécifiques
Section « Points à améliorer et risques » (p. 6)
-
Efficacité des plates-formes (point 2) ….. et faiblesse du rapport ITA / chercheurs
(point 3).
Les plates-formes techniques du CEFE dont certaines sont aussi des plates-formes de
niveau IFR sont en train de tendre vers un fonctionnement unifié et des règles strictes. Le
problème soulevé devrait donc se régler d’une part par des rappels de la direction des
modalités de fonctionnement, d’autre part par le recrutement (souhaité) d’ITA ou BIATOSS
sur ces plates-formes. Un plan structuré de recrutement a été mis en place par la direction,
mais a été fortement ralenti au cours des trois dernières années par la nécessité de pallier le
renouvellement très rapide de postes d’encadrement administratif du CEFE (départs en
retraite, NOEMIs). L’absence de soutien ou le soutien limité de certaines tutelles est aussi à
noter sur ce point.
Section « Recommandations au directeur d’unité » (p. 6 & 7)
-
Appui sur les compétences disponibles dans d’autres unités de Montpellier …..
Il existe de fait de nombreuses complémentarités entre le CEFE et les UMR de
Montpellier œuvrant dans le domaine de la biologie évolutive et de l’écologie. Il existe aussi
quelques recouvrements thématiques. Le thème de l’écologie des communautés est par
4
exemple développé dans les UMR ISEM, AMAP et EcoLag. Cependant, une évaluation dans
le détail montre que les approches et questions de ces différentes unités sont plus
complémentaires que compétitrices. Ces complémentarités et recouvrements sont discutés au
sein de diverses structures, incluant l’IFR 119 ou le pôle EVAP-BE de l’université
Montpellier 2. Le CEFE s’appuie aussi sur les spécificités des autres unités, par exemple sur
l’ISEM ou le CBGP pour la génétique des populations neutres, l’ISEM pour la phylogénie ou
Eco&Sol pour des techniques pointues d’analyses de processus biochimiques des sols. Ces
liens, qui ont joué et jouent un rôle structurant, évoluent actuellement vers un projet de
laboratoire d’excellence rassemblant 4 à 5 laboratoires autour du tandem CEFE – ISEM, qui
sera présenté dans le cadre d‘un dossier « Grand Emprunt-Montpellier ».
-
Impliquer davantage les chefs d’équipe et responsables de plateformes dans la tâche
de transfert d’information ascendantes et descendantes vers le comité de direction.
Cette question avait retenu notre attention depuis plusieurs mois suite à des débats en
Conseil de laboratoire, et sera dans un premier temps traitée en fournissant un compte-rendu
des comités de direction (« collèges exécutifs ») à l’ensemble du CEFE (en cours). De plus, il
paraît nécessaire que la direction rencontre plus régulièrement les chefs d’équipe et
responsables de plateformes – ce qui a de fait été initié depuis environ un an. Les directeurs
de département seront aussi encouragés à jouer un rôle actif sur ce terrain.
-
Rendre plus visible les priorités et critères qui président à la sélection des projets et
initiatives dans le cadre de la politique de soutien à projets.
La réponse au point précédent constitue un premier élément de réponse. Les projets et
initiatives financés le sont via des opérations dites spéciales dans le cadre d’une politique qui
favorise les projets collectifs : un appel est fait aux équipes et plates-formes en début d’année
civile. Ce mode de fonctionnement sera prorogé et pourrait éventuellement être élargi à des
projets plus individuels si le besoin s’en faisait sentir.
-
Maintenir, voire élargir, l’effort d’échange et d’expertise avec les collectivités
territoriales …. (ce point est repris dans « Appréciation sur le projet » du département
DGSE, p. 13)
Ce rôle a été pour bonne partie assuré par J. Thompson, directeur-adjoint du CEFE,
lors du quadriennal en cours. Il a accepté de continuer à le jouer pour la période 2011-2014
sous la forme de chargé de mission de la direction du CEFE. Cela représente un affichage
fort pour le CEFE.
Section « Appréciation sur le projet » (p. 6 & 7)
-
On aimerait que ce déficit d’affichage ….. transversalité forte sur l’écologie de
l’anthropisation, le comité s’est étonné de sa dilution (aucun recrutement n’est évoqué
sur ce thème, par exemple).
Des objectifs assez clairs ont été définis en écologie de l’anthropisation (voir réponses
aux commentaires généraux). Une réflexion a été menée sur la possibilité de recrutement, ce
qui a conduit à l’ouverture d’un poste de maître de conférences sur ce thème à l’Université
Montpellier 2 en 2010 (le CEFE est une des trois unités qui peut accueillir le poste). La
réflexion a aussi été menée pour des postes CIRAD (demande en cours), CNRS et EPHE.
5
Département DGSE - Section « Appréciation sur la stratégie » (p. 12)
-
Le département a fait preuve d’une réelle capacité à intégrer …..modalités de
coordination entre équipes et les éventuels ponts existant entre elles. (ce point est
repris 5 lignes plus bas dans « Appréciation du projet »)
Le département DGSE est celui qui a subi le plus de modifications structurelles.
Cependant, deux équipes restent identiques (« Ecologie des arthropodes » et « Ecologie et
biogéographie des vertébrés ») et les trois autres résultent pour une part significative de la
scission de l’équipe « Ecologie des populations et activités humaines » qui est composée de
13 chercheurs et enseignants-chercheurs. Cette nouvelle structure permet à la fois un
centrage thématique plus clair de chacune des trois nouvelles équipes, mais aussi la
continuité de certains programmes en commun. L’équipe « Dynamique et adaptation des
populations végétales » est centrée sur des questions de démographie et écologie végétale.
L’équipe « Dynamique des paysages et de la biodiversité » sur des questions de biodiversité
dans le cadre général de l’écologie des paysages. Enfin l’équipe « Dynamique et science de
la conservation » se positionne plus clairement à la jonction entre analyse et gestion de la
biodiversité.
Sur le volet « gouvernance des systèmes socio-écologiques », les deux équipes
concernées utilisent des approches différentes (modélisation multi-agent dans des dispositifs
participatifs et analyse des usages et pratiques agricoles dans les agro-écosystèmes).
Des ponts existent déjà entre ces équipes, par exemple des travaux en démographie
végétale (« Ecologie et biogéographie des vertébrés » et « Dynamique et adaptation des
populations végétales » et le projet européen SCALES (« Dynamique des paysages et de la
biodiversité » et « Science de la conservation »). La direction du CEFE a tout à fait
conscience de l’importance à accorder au développement de projets transversaux au sein de
DGSE comme au sein des autres départements.
-
… comment vont s'intégrer au projet, d'une part, les travaux sur les prospectives à
l'échelle planétaire, et, d'autre part, la réflexion sur l'éthique de la conservation de la
biodiversité.
Les travaux de modélisation et de prospective à l’échelle planétaire sont ancrés dans
des méthodes et données à l’échelle régionale, proches de l’écologie des paysages, créant un
lien naturel au sein de cette équipe. Sur l’éthique de la biodiversité, le projet sera interfacé
avec les travaux en écologie de la conservation menés dans DGSE (par ex., invasions
biologiques), pour évaluer la manière dont les acteurs (scientifiques et gestionnaires)
formulent les enjeux éthiques.
Département EF - Section « Appréciation sur le projet » (p. 13)
-
En revanche, on peut s’interroger sur la thématique de la vulnérabilité des systèmes
socio-écologiques en lien avec les changements globaux, thème développé également
dans le département DGSE……
Ce thème général est en fait fédérateur de l’ensemble des approches SHS menées au
CEFE. Cependant, ces approches ne sont pas fondées sur les mêmes disciplines, plutôt
géographiques dans le département DGSE, plutôt sociologiques dans le département FE (et
InES). Le rapprochement le plus pertinent est donc plutôt avec InES, et a été initié via des
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projets en Afrique du Nord et la participation à un même GDR (porté par InES) dont la
création vient d’être acceptée par le CNRS.
Département InES (p. 16)
-
Il s’est interrogé sur les orientations touchant aux interactions écologie/anthropologie
…
Une réponse à ce point est donnée ci-dessus (réponse concernant le département ES).
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